Bibi parisien
Dans un quartier « huppé » parisien, une boutique bien sympathique, tic.
Et si vous hésitez, vous avez le choix : chat alors !
Et puis entrez-donc Madame, Monsieur, venez voir par vous même, ici, il y a le choix…
De Jean Richepin :
« SONNET MODERNE
Elle mit son plus beau chapeau, son chapeau bleu,
Et la robe que nul encor n’a dégrafée.
Puis elle releva la boucle ébouriffée
Que sa voilette avait fait redescendre un peu.
Elle se dit : — C’est mal, très mal ! Et comme il pleut !
Je serai faite, vrai, comme une vieille fée ! —
Puis, avant de sortir, pour prendre une bouffée
D’air chaud, elle allongea ses mains devant le feu.
Et sous son en-tout-cas la voilà qui trottine
Dans la pluie. On ne voit d’elle que sa bottine,
Et sa croupe qui fait un pouf au waterproof.
Elle arrive. — Mon Dieu ! que c’est haut le cinquième ! —
La clef est sur la porte, elle entre, elle fait : Ouf !
Et lui mouille le nez en lui disant : — Je t’aime. »
- Publié dans: Clin d'oeil♦Paris
- Tagué:Chapeau, vitrine
Alors, vous avez choisi lequel ? Le plus huppé ? 😉
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Ralliez-vous à mon panache blanc ! 😆
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Le choix est tellement vaste que je vais faire un petit tour à l’intérieur.
De tout façon, j’ai opté pour les jolis gants roses 🙂 J’aime les bibis.
Merci Lou pour les beaux mots de de Jean Richepin.
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Je n’ai pas une tête à chapeau et donc je vais demander à la modiste le chapeau qui irait à ma tête… hihi.
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J’adore les chapeaux mais ici il y en a quelques uns qu’il faut oser porter!
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Il y en a tout de même assez raisonnable. Pour dire, il y a deux ou trois jours, dans les rues de ma petite ville, une belle jeune fille. Un truc bizarre sur la tête ? Elle porte, à coup sûr, une peluche sur la tête. Et bien non, une capuche en tête d’ourson… Comme quoi… 😆
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Au milieu du jardin serpente un fleuve bleu
Vers lequel vient parfois une bête assoiffée,
Et dans lequel s’ébat, toison ébouriffée,
Le grand Bélier-triton, fort comme trois cents boeufs.
Le fleuve est traversé d’un pont vertigineux
Dont chaque grande pile est de marbre coiffée ;
Il a surgi un jour, c’est l’ouvrage des fées,
Ainsi, pour la commune, il ne fut pas ruineux.
L’âme des béliers morts, tous les soirs, l’illumine
Sous des rayons d’argent qui vivement cheminent
Vers le monstre fluvial, serein contemplatif.
Lui, dans ces moments-là, voudrait faire un poème,
Mais son coeur angoissé ne trouve pas de thème ;
Il contemple les cieux, d’un oeil dubitatif.
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