Professeur de sport, le plus beau métier du monde ?

Laurie Dandre et Manon Haller - 06 oct. 2015 à 05:00 | mis à jour le 13 sept. 2021 à 17:00 - Temps de lecture :
 | 
Laurent Lami enseigne notamment les sports du cirque à ses élèves.   Photo Laurie Dandre
Laurent Lami enseigne notamment les sports du cirque à ses élèves. Photo Laurie Dandre

Dès son plus jeune âge, Laurent Lami a été plongé dans le sport : ses parents étaient professeurs d’éducation physique et sportive. Au collège, il choisit la section sport études avec comme spécialité le football. Il s’inscrit ensuite à l’université de Caen pour y suivre les études de science et technique des activités physiques et sportives.

L’équipe de France militaire d’aviron

Il devient ensuite conseiller technique de 2e degré. Il termine ses études par le certificat d’aptitude au professorat de l’enseignement du second degré, en 1994, pour pouvoir enseigner le sport. En parallèle, il fait également partie de l’équipe de France militaire d’aviron où on le surnomme le « bataillon ».

Avant de commencer le métier de professeur, il passe une visite médicale chez son médecin traitant avec lequel il remplit son dossier, Laurent Lami n’a pas eu besoin de rencontrer le médecin de l’Éducation nationale. « Si j’ai un problème de santé grave, je ne peux plus pratiquer et enseigner le sport à des élèves. Il faut fournir un dossier médical complet, faire des radios, des examens et passer l’épreuve de sauvetage qui est obligatoire pour devenir enseignant », explique-t-il. Professeur de sport au lycée Schweisguth de Sélestat, il a une organisation mûrement réfléchie pour la programmation des cours de sport.

Le lycée Schweisguth compte en tout trois professeurs de sport. Laurent Lami doit aussi préparer les examens qui sont très importants pour la suite des études.

« Il faut être en bonne condition physique, être en bonne santé c’est le principal et il faut avoir une alimentation saine pour pouvoir arriver à gérer la classe. En dehors des cours avec mes élèves, je fais de la course à pied en forêt et du VTT », précise Laurent Lami. Au mois d’août, il a participé à une compétition à vélo de 70 km. S’il arrive encore à faire du sport en plus de ses cours, en contrepartie, il n’a plus beaucoup de temps libre.

« Il y a forcément des contraintes dans tous les métiers mais quand on fait ce qu’on aime, on ne regrette rien », sourit-il. Si Laurent Lami devait refaire un choix, il referait le même sans hésiter. Il ne regrette rien, il resterait dans cette voie. Cela fait 20 ans qu’il est enseignant et ça lui plaît toujours autant.