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UNIVERSITE D’ABOMEY-CALAVI
Thème :
ÉTUDE ET CONCEPTION D'UN SYSTÈME DE COLLECTE DE DONNÉES SUR LE
RÉSEAU ÉLECTRIQUE DE DISTRIBUTION :
Présenté par :
ADIKPETO Sèdégbédo Sidoine Ghislain
Soutenu le 27 Mars 2020, devant le jury composé de :
12ème promotion
Dédicace
Je dédie ce travail
A mes chers parents, Valentin ADIKPETO et Appoline AKONTI pour leurs amours,
leurs soutiens indéfectibles et financiers,
A ma chère sœur Yvette pour ses encouragements permanents, et son soutien moral,
A mes chers frères, Romaric et Judicaël, pour leurs encouragements,
A ma chérie Barbara, pour ses encouragements et ses prières,
A toute ma famille pour leur soutien tout au long de mon parcours universitaire,
Que ce travail soit l’accomplissement de vos vœux tant allégués, et le fruit de votre soutien
infaillible,
Merci d’être toujours là pour moi.
i
Remerciements
ii
Table des matières
Dédicace i
Remerciements ii
Résumé ix
Abstact x
Introduction Générale 1
iii
Table des matières
iv
Table des matières
4 Résultats 61
4.1 Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 61
4.2 Réalisation pratique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 61
4.2.1 Circuit de la carte d’acquisition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62
4.2.2 Circuit de la carte de transmission et d’affichage . . . . . . . . . . . 64
4.2.3 Coût de réalisation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64
4.3 Mesure de tension, courant et du déphasage . . . . . . . . . . . . . . . . . 66
4.3.1 Charge résistive . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 66
4.4 Interface de visualisation des données . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 68
v
4.5 Discussion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 69
4.5.1 Cas d’une charge résistive . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 69
4.5.2 Interface de visualisation des données . . . . . . . . . . . . . . . . . 69
4.5.3 Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 70
Conclusion et perspectives 71
Bibliographie 72
Bibliographie 73
vi
3.3 Principe de quantification d’un signal . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38
3.4 Coefficient a en fonction de fc et Te . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42
3.5 Coefficient a en fonction de fc , Te = 0.005s . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43
3.6 Algorigramme de programme d’acquisition des données . . . . . . . . . . . . . 44
3.7 Circuit de détection du passage par zéro . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 45
3.8 Déphasage entre le courant et la tension . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46
3.9 Choix du type de téléchargement de Raspbian . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48
3.10 Sélection de carte mémoire et option de formatage . . . . . . . . . . . . . . . . 49
3.11 Choix de « Etcher » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50
3.12 Schéma de câblage de la passerelle LoRa . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52
3.13 Enregistrement d’une Gateway LoRa sur TTN . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55
3.15 Enregistrement des Devices LoRa dans une application . . . . . . . . . . . . . 55
3.14 Enregistrement d’une application sur TTN . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55
3.16 Schéma de câblage du module sx 1278 sur l’ATmega 328p . . . . . . . . . . . 57
3.17 Éditeur Node Red . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 58
3.18 Page d’accueil de Node-RED . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59
3.19 Visualisation des trame publiées par TTN sur notre client MQTT . . . . . . . 59
vii
Liste des sigles et abréviations
viii
Liste des tableaux
Résumé
Résumé
Dans le cadre de ce mémoire, nous avons travaillé sur l’étude et la conception d’un
système intelligent de collecte de données sur le réseau de distribution d’énergie.
L’étude du module d’acquisition nous a permis de comprendre les différents para-
mètres qui entrent dans sa conception. Le compteur qui a été développé transmet
à une périodicité de cinq (5) secondes des données (tension, courant, puissances,
énergies ...) vers le serveur local de développement via la technologie LoRa. L’im-
plémentation de la carte d’acquisition a été effectuée en utilisant le CT-U4-21-140C
comme capteur de courant, le transformateur de tension 220V/6V plus son circuit de
conditionnement pour la mesure de la tension, le circuit avec LM356 pour détecter
le passage par zéro de la tension et du courant comme capteur de déphasage entre
la tension et le courant. Nous avons aussi le relais bistable comme interrupteur com-
mandé, le module LoRa sx1278 comme nœud de transmission des données acquissent
par le microcontrôleur applicatif Atmega328P de la firme AVR. Le firmware a été
élaboré en langage C-Arduino (C++). La mise en place du réseau de communication
est basée sur la technologie LoRaWAN en utilisant un LoRa sx1278 comme gateway
et la raspberry Pi3 comme serveur. La couche applicative de la plateforme de gestion
a été développée en utilisant l’outil de développement Node-RED. Les techniques
adoptées pour la mesure des paramètres tension et courant nous ont permis d’avoir
une carte d’acquisition avec un taux d’erreur de 0,8% pour la tension et de 0,3% pour
le courant. La méthode de transmission des données basée sur la technologie LoRa
offre une faible consommation d’énergie, une longue portée ainsi qu’un faible coût
de mise en service. A partir du compteur nous avons été capable de visualiser toutes
les données de consommation en temps réel et effectué des opérations de coupure à
distance. Le compteur que nous avons développé peut être déployé en environnement
de production à un coût acceptable d’après les résultats obtenus.
ix
Liste des tableaux
Abstract
Abstract
As part of this dissertation, we worked on the study and design of an intelligent data
collection system on the energy distribution network. The study of the acquisition
module allowed us to understand the different parameters that go into its design.
The counter that has been developed transmits data (voltage, current, powers, ener-
gies, etc.) to the local development server at a frequency of five (5) seconds via
LoRa technology. The acquisition card was implemented using the CT-U4-21-140C
as a current sensor, the 220V/6V voltage transformer plus its conditioning circuit
for voltage measurement, the circuit with LM356 for detecting the zero crossing of
voltage and current as a phase shift sensor between voltage and current. We also
have the bistable relay as a controlled switch, the LoRa sx1278 module as a data
transmission node acquired by the Atmega328P application microcontroller from the
AVR firm. The firmware was developed in C-Arduino language (C++). The esta-
blishment of the communication network is based on LoRaWAN technology using a
LoRa sx1278 as a gateway and the raspberry Pi3 as a server. The application layer
of the management platform was developed using the Node-RED development tool.
The techniques adopted for the measurement of the voltage and current parameters
allowed us to have an acquisition card with an error rate of 0.8% for the voltage and
0.3% for the current. The data transmission method based on LoRa technology offers
low power consumption, long range and low commissioning cost. From the meter we
were able to view all consumption data in real time and performed remote shutdown
operations. The counter that we have developed can be deployed in a production
environment at an acceptable cost based on the results obtained.
x
Introduction Générale
À une époque où communication et technologie sont les maîtres mots de notre société,
on ne peut douter que l’avenir des réseaux de communication est de grandir et de se
développer. Cet avenir est pour une bonne part lié aux techniques et aux supports de
communication utilisés dans les réseaux de télécommunication. L’intégration des réseaux
de communication locaux et/ou à grande distance dans les réseaux électriques à conduit
au concept de réseau électrique intelligent, dans lequel le consommateur et le producteur
d’énergie électrique ont accès à plusieurs types d’information, grâce au développement de
l’électronique numérique [1]. Aussi, les tâches quotidiennes de l’homme sont majoritaire-
ment basées sur l’utilisation de l’énergie électrique. Etant la principale source d’énergie
utilisée par l’homme, des milliers de kilomètres de réseau de distribution ont été déployé.
La gestion, l’entretien et la maintenance de ces réseaux sont assuré par des organismes
ayant le savoir nécessaire pour le faire. Dans le cas du Bénin, la SBEE est cette société
qui assure la continuité de l’alimentation en énergie électrique.
Cependant, le pouvoir de contrôle, de maintenance et de gestion du réseau électrique que
possède la SBEE prend fin sur les compteurs installés aux abonnés. Du compteur vers les
récepteurs d’utilisation de l’énergie électrique, ceci entre sous le registre de la vie privée
des abonnées. La SBEE se trouve donc obligée de faire confiance à l’abonné en ce qui
concerne l’utilisation que ces derniers font de l’énergie.
Mais, il est utile d’attirer l’attention sur l’interconnexion qui existe entre les divers abon-
nés. Même si ces derniers n’en sont pas conscients, ils partagent les mêmes lignes élec-
triques. Ainsi, les mauvaises habitudes des uns sur le réseau affectent l’ensemble des
abonnés directement reliés à la même ligne de transmission qu’eux.
Pour être plus critique, la mauvaise gestion de l’énergie électrique par un ou plusieurs
utilisateurs (situation qui est plus vraisemblable) peut priver d’autres abonnés d’énergie
électrique. Loin, ceci résulte en des pertes pour les deux parties :
• la SBEE
– Les pertes techniques dans les lignes de transmission et les transformateurs ;
1
Liste des tableaux
Introduction Générale
Problématique
La lecture traditionnelle du compteur est effectuée par l’opérateur humain, ce qui nécessite
un plus grand nombre de releveur et une longue heure de travail pour obtenir la lecture et
la facturation des données de la zone complète. En raison de l’augmentation du dévelop-
pement de bâtiment résidentiel et bâtiment commercial, la tâche de lecture des compteurs
augmente, ce qui nécessite d’avantage d’opérateur. Dans le scénario actuel, l’opérateur hu-
main se rend chez le consommateur, pour effectuer le relevé du compteur afin de produit
la facture. Si le consommateur n’est pas disponible, le processus de facturation sera en
2
Liste Problématique
des tableaux
attente et le releveur doit à nouveau passer chez l’abonné. Aussi cela devient très difficile
en saison pluvieuse. Dans le système postpayé, il n’y a pas de contrôle de l’utilisation de
l’électricité du côté du consommateur. Il y a beaucoup de gaspillage d’énergie du côté
du consommateur en raison d’un manque de planification efficace de la consommation
électrique. Afin d’obtenir une lecture efficace des compteurs, de réduire les erreurs de
facturation et les coûts d’exploitation, le système de lecture automatique des compteurs
joue un rôle important [2].
Le compteur communicant a été un paradigme conceptuel important pour l’utilisation
future de l’énergie. En raison des ressources énergétiques non renouvelables limitées dis-
ponibles sur la terre et des coûts élevés d’acquérir des énergies renouvelables (ER), com-
ment faire de l’énergie une utilisation plus efficiente et efficace est essentielle pour les
futures développements économiques [3]. C’est ainsi que Damminda Alahakoon, et Xing-
huo Yu membres de IEEE ont rédigé un article sur la mesure des données intelligentes
pour les systèmes énergétiques futurs. Ces dernières années, des compteurs intelligents ont
été installés dans les maisons et d’autres locaux dans de nombreuses régions du monde
[4]. Les États Unis d’Amérique et l’Europe déploient des compteurs intelligents depuis
de nombreuses années. Selon un rapport récent [5], dû à des déploiements dans 35 pays
émergents d’Europe centrale/orientale, d’Amérique latine, du Centre Afrique de l’est/du
nord, Afrique du Sud et Asie du Sud-Est, le nombre de mètres a plus que doublé en 2013
par rapport à 2012. Un rapport de Pike Research estime que l’installation de compteur
intelligent devrait tripler dans le monde, passant de 10,3 millions en 2011 à 29,9 millions
d’unités en 2017 [5]. Le déploiement complet des compteurs intelligents est déjà achevé
en Italie, en Suède, et le déploiement en masse est en cours en Finlande et en Espagne
[5]. Cette infrastructure, si elle est utilisée correctement, peut fournir plus qu’un simple
enregistrement de la consommation de l’électricité ou un outil d’aide à la décision pour
soutenir la consommation d’énergie par les utilisateurs. Par exemple, les avantages com-
prennent un traitement plus facile des facturations, lecture automatisée des compteurs
et traitement des données, détection des pertes d’énergie (fraude possible) et alerte pré-
coce des coupures de courant, détection rapide des perturbations de l’approvisionnement
énergétique, les systèmes de tarification en temps réel possibles, l’économie d’énergie et
l’utilisation efficace de l’énergie produite. La recherche et le développement des comp-
teurs intelligents et leurs demandes ont progressé rapidement ces dernières années, et de
nombreuses méthodes et techniques ont été développées.
3
Liste des tableaux
Objectifs
Objectifs
L’objectif de ce travail est d’effectuer l’étude et la conception d’un système de collecte de
donnée sur le réseau électrique en prenant comme cas les réseaux électriques décentralisés.
A cet effet, nous avons abordé le travail en quatre chapitres qui sont détaillés comme suit :
Dans le chapitre 1 nous avons fait une revue de littérature sur les compteurs électrique,
les moyens de transmission et les capteurs utilisés dans un compteur intelligent pour finir
par une conclusion partielle.
Dans le chapitre 2, après une courte introduction, nous avons effectué une étude du
système d’acquisition après une description de celui-ci ainsi que l’étude du système de
transmission et d’affichage pour terminer par une conclusion partielle.
Dans le chapitre 3, après une introduction, nous avons effectué :
• le traitement numérique des données envoyées par les capteurs de tension et de
courant ;
• la configuration de la passerelle afin de communiquer le module d’acquisition à la
plateforme de visualisation et de commande ;
• le développement de la plateforme de visualisation et de commande pour terminer
par une conclusion partielle.
Le chapitre 4 porte sur :
• les techniques pratiques adoptées pour la réalisation des cartes électroniques ;
• l’analyse des performances de notre compteur intelligent ;
• le teste du programme implémenté dans le microcontrôleur et les données obte-
nues par le convertisseur analogique-numérique, afin de vérifier toutes les mesures
fournies par le compteur sur les données de consommation ;
• le teste du cloud de stockage des données et de la plateforme de visualisation et de
commande.
4
Chapitre 1
1.1 Introduction
La bonne gestion des réseaux de distributions d’électricité est devenue une nécessité.
Parmi les équipements les plus importants dans les réseaux de distributions basse tension
nous avons le compteur électrique, qui permet de mesurer la consommation pour établir
une facturation. Ces dernières années, ce compteur électrique a évolué car il est devenu
nécessaire de réaliser des compteurs qui permettent de fournir des informations (tension,
courant, puissances et énergie) sur la consommation d’énergie. L’évolution technologique
du compteur électrique permet de faciliter et d’avoir une bonne gestion du réseau de
distribution. Avec les anciens compteurs(compteur électromécanique) ou la deuxième gé-
nération de compteurs(compteur électronique), les gestionnaires du réseaux électriques
étaient incapable de connaitre et de savoir les variations de la consommation en temps
réelle des réseaux de distribution. Afin de résoudre ce problème des compteurs dit intel-
ligents sont apparus. Ce dernier permet d’assurer deux fonctions :
• la première est la mesure des grandeurs électrique comme la tension, le courant
pour calculer les différentes formes de puissances(active, réactive et apparente),
l’énergie active en kWh, le coût dynamique selon la consommation...,
• la deuxième fonction est de transmettre tous ces paramètres vers les producteurs
ou distributeur d’énergie sur un interface via des systèmes de communication.
Ainsi le compteur intelligent apporte de meilleures solutions pour la gestion des charges
et sources connectées aux réseaux électriques ; de plus il reste une bonne solution et
un élément nécessaire pour aller vers la réalisation des réseaux intelligents. Ce chapitre
présente les différents compteurs d’énergie électrique et donne un aperçu de leur avantage
et inconvénient.
5
1.2. Présentation des compteurs
6
1.2. Présentation des compteurs
mesure avancé ( AMI : Advanced Metering Infrastructure) . D’aprés le livre blanc EEI-
AEIC-UTC, les systèmes de compteurs intelligents font partie intégrante de l’infrastruc-
ture Smart Grid dans la collecte de données et les communications[11]. La figure 1.1
illustre la conversion de compteur analogique en compteur intelligent.
Grâce à une technologie avancée, les compteurs intelligents permettent une communication
bidirectionnelle entre le compteur et le système central. Contrairement aux moniteurs
d’énergie domestiques, les compteurs intelligents peuvent collecter des données pour la
création de rapports à distance ou d’autre traitement plus avancé. L’infrastructure de
mesure avancée (AMI) [12] diffère des compteurs à lecture automatique(AMR) [13] parce
qu’elle permet une communication bidirectionnelle avec le compteur.
7
1.2. Présentation des compteurs
8
1.2. Présentation des compteurs
9
1.2. Présentation des compteurs
• D’un microcontrôleur
• D’une unité de communication
• D’une interface d’affichage
• D’une commande de disjoncteur
• D’un module de sécurité
• D’un RTC (Real Time Clock)
10
1.3. Présentation des méthodes de transmission
Compteur
Compteur électronique Compteur intelligent
électromécanique
Le système de comptage ce
Compteur à base des Compteur à base de
fait grâce à des composants
éléments électromécanique. composants électronique
électroniques.
Affichage mécanique par Affichage numérique
L’affichage est numérique
l’incrémentation de généralement des afficheurs
(afficheurs LCD).
plusieurs chiffres. LCD.
La communication est un
facteur nécessaire dans la
Ce compteur ne dispose Le compteur électronique réalisation des compteurs
d’aucune unité de ne dispose pas des unités intelligents afin d’échanger
communication. de communications. les informations entre le
consommateur et le
producteur d’énergie
Ce compteur fournit un
L’utilisation d’un afficheur
nombre élevé
LCD présente l’avantage de
d’informations sur la
pouvoir afficher plusieurs
Mesure seulement l’énergie consommation comme la
information de
en kWh. tension, courant, différente
consommation (tension,
forme de puissance (active
courant, puissance,
et réactive), énergie en
énergie,...etc.
kWh, le coût,...
L’arrivée ou la présence La présence d’un agent est
le relever des données de
d’un agent sur le site est obligatoire pour relever les
consommation ce fait à
obligatoire pour lire les informations de
distance.
données de consommation. consommation
Caractériser par une
Pour ce type de compteur
structure simple et facile à
- le coût reste important
installée, aussi un cout
pour sa mise en place.
moins chère.
11
1.3. Présentation des méthodes de transmission
plus efficacement tout en tenant les utilisateurs informés de leurs propres habitudes de
consommation. Par conséquent, il est clair qu’avec un tel trafic de données, la gestion
des données est cruciale pour générer des données de facturation [15]. Comme indiqué
précédemment, la communication bidirectionnelle est la principale amélioration des Smart
Meter par rapport aux compteurs réguliers, rendant les Smart Grid possibles. En outre,
le module de communication est la clef pour les SM, la transmission et réception des
données [16]. Cependant, la fonctionnalité de communication ne doit pas empêcher les
autres modules SM de fonctionner correctement dans tous les cas. Par conséquent, le
module de communication est indépendant, permettant au SM d’effectuer des mesures,
de générer les alarmes et stocker les données même en cas de perte de connexion. Bien sûr,
le partage des données peut reprendre lorsque la connexion est rétablie [17]. Les capacités
de communication peuvent être effectuées à l’aide de câbles et/ou des connexions sans fil.
12
1.4. Les techniques de mesure
D’autant qu’il a ces avantages, il présente aussi des inconvénients à savoir [19] :
• Probleme de parasitage et d’interférences
• perturbations environnementales (Hospitaux, armée)
• Réseau électrique non blindé
• Tributaire de l’installation électrique, multiprises, autres appareils électriques bran-
chés, plus nombreuses sont les connexions plus le débit est divisé.
1.3.2 LPWAN
L’Internet des objets (IoT) a fondamentalement modifié la nature des appareils connectés,
créant des opportunités considérables pour les technologies LPWAN (Low Power Wide
Area Network). Le terme générique de réseau étendu à faible puissance (LPWAN) identifie
un groupe de technologies qui répondent parfaitement aux besoins de l’IoT. Les princi-
pales caractéristiques du LPWAN sont représentées par une faible consommation, car les
points d’extrémité sont souvent alimentés par batteries qui doivent fournir de l’énergie
pendant 10 ans et une longue portée de transmission avec de bonnes caractéristiques de
pénétration pour les installations complexe. La réduction de la complexité et du coût de
l’infrastructure réseau est également fondamentale pour obtenir un faible coût par ins-
tallation. Les solutions LPWAN sont conçues précisément pour répondre à ces besoins,
réduisant considérablement le coût de l’infrastructure et permettant de se connecter au
même réseau de nombreux autres appareils et capteurs en plus des compteurs de gaz et
d’eau déjà présents dans une ville intelligente [20].
La solutions LPWAN telles que wM-Bus, LoRaTM, Sigfox et NB-IoT permettent une
connectivité à longue portée et un coût d’infrastructure inférieur pour connecter diffé-
rents types de capteurs (IoT), dans différents types d’applications telles que le comptage
intelligent, et le domaine de la santé, qui peut apporter plus de valeur et d’économies
par rapport aux solutions dédiées telles que GPRS ou 3G . La cible de ces technologies
est les applications qui doivent transmettre peu de données, qui nécessitent peu de coût
de la connectivité et qui doit être alimenté par des batteries pour une longue durée. La
connectivité cellulaire via les réseaux existants déjà permet des performances similaires,
mais généralement à un coût plus élevé pour chaque point final [21].
13
1.4. Les techniques de mesure
Et rien ne se fera sans le capteur qui est à la base même de l’édifice « mesure ». De plus,
les capteurs facilitent beaucoup l’étude des systèmes en temps réel avec grande précision.
Ainsi, ils sont capables de transformer les informations obtenues en un signal analogique
qui est l’image de ces grandeurs. Dans notre projet on a besoin d’un capteur de tension et
d’un capteur de courant pour mesurer la tension et le courant consommer par une charge
afin de calculer la puissance active, réactive et apparente puis l’énergie active consommer
par les charges.
Cette catégorie signifie que les tensions d’entrée et de sortie sont référencées l’une par
l’autre. Bien que simple à mettre en œuvre, il existe des problèmes de surtension et de
sécurité pour des tensions plus élevées.
• connexion directe
Nous pourrions mesurer la tension en la connectant directement à l’entrée d’un
convertisseur analogique numérique (ADC), comme ceux des microcontrôleurs.
Celles-ci ont une entrée maximale de 5V ou 3.3V. Cette méthode n’est utile que
pour les tensions inférieur ou égale à la tension d’entrée maximale du microcontrô-
leur [22].
• Diviseur de tension
Un diviseur de tension est un moyen de mesurer les tensions. Le circuit de la figure
1.4 représente un pont de deux résistances placées en série et alimenter par un
générateur de tension parfait. Les deux résistances sont ainsi parcourues par le
même courant [23].
14
1.4. Les techniques de mesure
Pour effectuer la mesure de tension relativement élevée, il est préférable d’avoir un signal
totalement isolé. Cela évite les problèmes de surtension que peut subir le module d’acqui-
sition. Il existe plusieurs façons de mettre en œuvre des mesures de tension isolées :
15
1.4. Les techniques de mesure
v2
m= (1.3)
v1
avec :
m : Le rapport de transformation du transformateur,
v2 et v1 respectivement la tension au secondaire et au primaire du transformateur
en volt (V).
• Mesure de tension à effet Hall
Une autre technique consiste à convertir la tension en courant. Nous savons que
v = R.i, utiliser la mesure du courant à travers une résistance connue nous donnera
la tension. Ce courant peut être mesuré en utilisant l’effet Hall.
Un problème est que pour obtenir un signal de courant décent, nous avons besoin
d’un courant relativement important, ce qui signifie une dissipation de puissance
relativement élevée. Ceci se situe dans les environs de 3W, ce qui entraîne une
perte d’énergie élevée en considérant une mesure permanente. Seule une poignée
de fabricants en fabrique ce qui engendre un coût relativement élevé [22].
Un exemple de transducteur de mesure de tension à effet hall est le LV-25-P de
LEM, qui fournit une isolation de 2 500 V entre l’entrée et la sortie.
• Amplificateur d’isolement[22]
La dernière forme d’isolation considérée ici est l’amplificateur d’isolation. Il s’agit
d’un type spécial de circuit intégré comportant deux côtés isolés électriquement. La
tension d’entrée est adaptée à l’amplificateur d’isolation (2V et 250mV maximum
dans les cas suivants). Cette tension d’entrée est transmise d’un côté à l’autre de
l’amplificateur d’isolation via une connexion optique. La sortie optique est reçue
du côté sortie et reconvertie en un signal de tension. Cette tension de sortie est
16
1.4. Les techniques de mesure
1.4.2.1 Résistance
17
1.4. Les techniques de mesure
µ.I
B= (1.5)
2π.D
où
B : la densité de flux magnétique en Tesla,
I : le courant électrique en ampère,
D : la distance entre le point d’observation et le conducteur en mètre,
µ : la perméabilité magnétique du milieu en Henry par mètre.
Le capteur CT 1 utilise un tore en alliage qui possède une perméabilité magnétique beau-
coup plus grande que celle de l’air. Ainsi, lorsqu’un toroïde est placé autour d’un conduc-
teur traversé par un courant électrique, celui-ci aura une densité de flux magnétique
proportionnelle au courant électrique qui circule dans le conducteur. La figure 1.6 illustre
la relation entre le milieu et l’intensité du flux magnétique [26].
Figure 1.6: Champ magnétique à proximité d’un tore (a) et profil d’intensité de B (b)
18
1.4. Les techniques de mesure
I2 N1 N2
= =⇒ I1 = I2 (1.6)
I1 N2 N1
I1 et I2 respectivement les courants au primaire et au secondaire du CT
N1 et N2 respectivement le nombre de spires au primaire et au secondaire.
Le courant électrique de sortie du CT varie linéairement avec le courant électrique mesuré.
En résumé, les principaux inconvénients des capteurs CT sont :
• un léger déphasage entre la lecture et la réalité,
• leur coût élevé.
Le capteur à effet Hall mesure le champ magnétique en exploitant l’effet Hall. Cet effet,
découvert en 1879 par Edwin Herbet Hall, consiste en une déviation dans le déplacement
des électrons qui circulent dans la plaque lorsqu’un champ magnétique traverse cette
même plaque.
Cette déviation produit une concentration de charges négatives plus importante sur un
côté de la plaque. Ainsi, une tension proportionnelle au champ magnétique est observable
entre deux côtés de la plaque qui sont perpendiculaires au passage des électrons [26]. Le
phénomène est au maximum lorsque le champ magnétique est totalement perpendiculaire
à la plaque conductrice. La figure 1.8 illustre le phénomène avec et sans champ magnétique.
19
1.4. Les techniques de mesure
Figure 1.8: Fonctionnement d’un capteur à effet Hall Tirée de Knovel et Ramsden
Les capteurs à effet Hall ne présentent pas de déphasage observable et leur réponse en
fréquence est communément de 0Hz à 20KHz. La figure 1.9 illustre une vue de coupe
du capteur HES ainsi que le champ magnétique produit par le passage d’un courant
électrique dans un conducteur. La position du capteur est alignée afin que les lignes du
champ magnétique soient perpendiculaires au capteur, ce qui optimise la sensibilité de ce
dernier.
• Diaphonie de lecture
Les capteurs HES réagissent à l’ensemble des champs magnétiques présents dans
leur environnement. Ils mesurent donc le champ magnétique produit par le passage
du courant électrique dans le conducteur auquel ils sont attachés, mais également
ceux produits par les conducteurs avoisinants. Cette forme de diaphonie constitue
le principal désavantage des capteurs HES. Comme le montre l’équation suivante,
le champ magnétique (H) qui s’exprime en ampère par mètre diminue proportion-
nellement en fonction de la distance (D) exprimée en mètre entre le point de mesure
et le conducteur où circule le courant électrique (I) exprimé en ampère [25]
I
H= (1.7)
2π.D
où :
20
1.5. Conclusion
1.5 Conclusion
Dans ce chapitre, nous avons présenté une introduction aux compteurs utilisés dans le
réseau de distribution d’électricité. Nous avons montré l’évolution du compteur qui est
passé d’un compteur électromécanique vers un compteur électronique puis de celui-ci vers
un compteur intelligent afin de faciliter la vie des consommateurs et des gestionnaires du
réseau électrique.
21
Chapitre 2
2.1 Introduction
Le compteur intelligent est un dispositif qui dispose d’une technologie avancée par rapport
aux autres compteurs électriques, car il est capable d’assurer deux fonctions en même
temps. La première fonction porte sur la mesure des données de consommation comme la
tension, le courant, les différentes formes de puissance (active et réactive), l’énergie. . . . La
seconde porte sur les systèmes de communication qui sont un facteur très important dans
l’échange ou la transmission des informations entre le producteur et le consommateur.
Ainsi, dans ce chapitre nous allons effectuer une étude approfondie sur le fonctionnement
des principaux modules intervenant dans la première fonction du compteur intelligent
relative à la mesure des données de consommations.
22
2.2. Description du système de mesure
23
2.3. Étude du système d’acquisition
24
2.3. Étude du système d’acquisition
v1 v2
v2
v1 = or v2 = k.VOU T− V (2.1)
m
k.VOU T− V
v1 =
m
m : le rapport de transformation du transformateur
v1 : la tension primaire du transformateur
25
2.3. Étude du système d’acquisition
En considérant que le transformateur de courant est parfait et la relation 1.6 nous avons :
N2
I1 = I2
N1
et d’après la loi d’ohm, nous avons :
VOU T− I
I2 =
R0
26
2.3. Étude du système d’acquisition
N2 VOU T− I
I1 = .
N1 R0
D’après les caractéristiques du transformateur de courant, nous avons une spire au niveau
du primaire du circuit magnétique : N1 = 1 d’où :
VOU T− I
I1 = N2 . (2.2)
R0
I1 et I2 respectivement les courants au primaire et au secondaire du transformateur de
courant
N1 et N2 respectivement le nombre de spires au primaire et au secondaire du transforma-
teur de courant.
R0 : la résistance shunt ajustant la pleine échelle du courant à mesurer
VOU T− I : la tension de sortie du circuit de mesure du courant
27
2.3. Étude du système d’acquisition
Ve
Nous nous intéressons à la variation deVOU T− V au point OU T point commun aux deux
résistances R3 et R4 par rapport à la tension maximale d’entrée Ve (tension à la sortie du
capteur de tension ou de courant) de la figure 2.5.
R3 R4
R3 +R4
V OU T− V = R3 R4 j .Ve
R3 +R4
+ R1 + R2 − cω
R3
2
.Ve
V OU T− V = R3 j avec R3 = R4
2
+ R1 + R2 − cω
V OU T− V R3
= 2j
Ve R3 + 2R1 + 2R2 − cω
2j
Ve R3 + 2R1 + 2R2 −
= cω
(2.3)
V OU T− V R3
s
2 2
(R3 + 2R1 + 2R2 )2 −
Ve cω
=
VOU T− V R32
s 2
Ve 1 2
= (R3 + 2R1 + 2R2 ) − 2
(2.4)
VOU T− V R3 cω
Soit A le gain du circuit de conditionnement ;
s
1 4
Ve = A.VOU T− V avec A = (R3 + 2R1 + 2R2 )2 − (2.5)
R3 (cω)2
Avec :
28
2.4. Filtres
2.4 Filtres
2.4.1 Théorie de filtre
2.4.1.1 Filtre passe-bas
Un filtre passe-bas permet d’éliminer la composante haute fréquence d’un signal au dessus
d’une fréquence spécifique appelée fréquence de coupure du filtre. Ainsi, un filtre passe-
bas peut être utiliser pour bloquer les bruits de haute fréquence qui se superpose à une
mesure. La fonction de transfert dans le domaine de Laplace d’un filtre passe-bas (Glp (s))
de premier ordre est tel que établit par l’équation 2.6.
1
Glp (s) = (2.6)
1+τs
Avec Glp (s) la fonction de transfert dans le domaine de Laplace d’un filtre passe-bas et τ
la constante de temps du filtre.
La fréquence de coupure du filtre est donnée par l’équation 2.7.
1
fc = (2.7)
2π τ
Avec fc fréquence de coupure du filtre et τ la constante de temps du filtre.
Un filtre passe-haut laisse passer les composantes hautes fréquences d’un signal au dessus
de sa fréquence de coupure et bloque les composantes basses fréquences de ce dernier en
dessous de sa fréquence de coupure. Ainsi, ce type de filtre est adéquat pour le filtrage
29
2.5. Valeur efficace
d’un signal présentant des bruits de basse fréquences. L’équation 2.8 représente la fonction
de transfert dans le domaine de Laplace d’un filtre passe-haut (Ghp (s)) de premier ordre.
La fréquence de coupure de ce filtre est également donnée par l’équation 2.7.
τs
Ghp (s) = 1 − Glp (s) = (2.8)
1+τs
Avec Ghp (s) la fonction de transfert dans le domaine de Laplace d’un filtre passe-haut et
τ la constante de temps du filtre.
avec
s (t) : la valeur ou amplitude instantanée
Smax : la valeur maximale ou crête du signal s(t). la valeur crête du signal a pour expres-
sion :
√
Smax = SRM S 2 (2.10)
30
2.6. Calcul du facteur de puissance
Z T Z T /2
2 1 2 1 2
Sef f = s (t) dt = Smax sin2 (ωt) dt
T 0 T −T /2
T /2
S2 1 − cos (2ωt)
Z
2
Sef f = max dt
T −T /2 2
2
T /2
2 Smax sin (2ωt)
Sef f = t−
2T 2ω −T /2
2
Smax Smax
2
Sef f = soit Sef f = √ (2.14)
2 2
avec :
Sef f : la valeur efficace du signal s(t)
Smax : la valeur maximale ou crête du signal s(t)
T : la période du signal s(t)
d
ϕ (rad) = 2πf.d = 2π (2.15)
T
d : la différence de temps entre le signal de la tension et le signal du courant de même
fréquence
f : la fréquence du signal de la tension
ϕ : l’angle de retard du courant par rapport à la tension
31
2.7. Calcul des puissances
F P = cos(ϕ) (2.16)
avec
F P : le facteur de puissance
ϕ : l’angle de retard du courant par rapport à la tension
Z to+T
1
P = v(t).i(t) (2.17)
T to
avec
P : la puissance active en Watts (W)
v (t) et i (t) respectivement la tension instantanée et le courant instantanée.
T : la période du signal v (t) ou i (t).
La puissance active représente ainsi la portion qui effectue le travail et elle s’exprime en
watts (W)
32
2.8. Calcul des énergies
La puissance réactive, exprimée en VAR, représente l’énergie qui oscille, car elle est tantôt
absorbée, tantôt débitée par la charge. Bien qu’elle ne soit pas consommée par la charge,
cette puissance est transportée par les lignes de transport et est sujette à des pertes
thermiques par l’effet Joule, car les lignes de transports ont une certaine résistance. L’ex-
pression de la puissance réactive est donnée par la formule :
Q = P tan(ϕ) (2.18)
Avec :
S : la puissance apparente (VA)
VRM S : la tension efficace (V)
IRM S : le courant efficace (A)
Figure 2.7: Relation graphique entre les vecteurs de puissance apparente, active et réac-
tive
33
2.9. Étude du système de transmission et d’affichage
valeur de l’énergie ainsi calculé devra être cumulée périodiquement à l’énergie calculée
auparavant.
• Énergie active Ea en Wh :
Ea = P.t (2.20)
Ea : l’énergie active en Wh
Er : l’énergie réactive en VARh
P : la puissance active (W)
Q : la puissance réactive (VAR)
t : le temps en heure (h)
34
2.9. Étude du système de transmission et d’affichage
35
Chapitre 3
3.1 Introduction
Dans le chapitre précédent nous avons fait une étude préliminaire du système de mesure
de notre projet. Dans le présent chapitre nous allons exposer les étapes utilisées pour le
traitement numérique du signal analogique mesuré. Nous allons présenter l’algorithme du
programme implémenté sur les microcontrôleurs et la procédure à suivre pour la mise en
place du réseau LoRaWAN et la réalisation du système de gestion.
36
3.2. La conversion A/N
1
fe 2 ∗ f avec fe = (3.1)
Te
avec :
f : la fréquence du signal,
37
3.2. La conversion A/N
fe : la fréquence d’échantillonnage
Te : la période d’d’échantillonnage.
• Le blocage
Le temps de la conversion d’un signal étant non nul, la valeur du signal est lue à
un instant et maintenue pendant tout le temps de la conversion : c’est le blocage.
• La quantification
La quantification est la conversion des valeurs analogiques en valeurs numériques
sur n bits. Elle est réalisée par le convertisseur proprement dit.
Vref + − Vref −
q= ; (3.2)
2n
avec :
q : le quantum
Vref + : la tension de référence positive
Vref − : la tension de référence négative
38
3.3. Filtrage numérique des données
F SR = 2 ∗ q ∗ n (3.3)
q : le quantum
n : le nombre de bits du convertisseur
F SR : La pleine échelle
1
Ylp = Glp (s) Y = Y (3.4)
1+τs
39
3.3. Filtrage numérique des données
x [n] − x [n − 1]
ẋ ≈ (3.8)
Te
Avec x[n] le nième échantillon de x, Te le temps d’échantillonnage de la grandeur x.
Te τ
ylp [n] = y [n] + ylp [n − 1] (3.12)
Te + τ Te + τ
Posons :
τ
a= (3.13)
Te + τ
Te
1−a= (3.14)
Te + τ
Alors, l’équation 3.12 peut être écrite sous une forme simplifiée comme définie par l’équa-
tion 3.15.
40
3.3. Filtrage numérique des données
τs
Yhp (s) = Ghp (s) Y = Y (3.16)
1+τs
τ τ
yhp = yhp [n − 1] + (y [n] − y [n − 1]) (3.23)
τ + Te τ + Te
En considérant l’équation 3.13, nous pouvons réécrire l’équation 3.23 sous une forme
simplifiée comme suit :
41
3.3. Filtrage numérique des données
1
τ= (3.25)
2 π fc
L’équation 3.25 dans 3.13, on a :
1
2 π fc 1
a= 1 = (3.26)
Te + 2 π fc
1 + 2 π fc Te
42
3.4. L’acquisition des données
D’après les courbes des figures 3.4 et 3.5, pour une fréquence de coupure élevée, il faut
choisir un coefficient a de faible valeur.
43
3.4. L’acquisition des données
Pour notre projet nous avons utilisé l’ADC pour échantillonner de façon alterné deux
entrées analogiques (AN0 et AN1) qui correspondent aux signaux analogiques (tension
et courant). Le temps nécessaire pour la conversion analogique - numérique est de 13,5
cycles mais la premiere conversion dure 25 cycles [27].
Dans le but d’obtenir une numérisation des deux signaux analogiques la plus rapide pos-
sible, nous avons dû écrire notre propre librairie normée « Sampler ».
Dans cette librairie fonctionnant sur le microcontrôleur ATmega328p, nous avons confi-
guré les registres des modules ADC, Timer 1, Interruption et Comparateur. Le programme
principal est basé sur l’algorithme présenté sous forme d’algorigramme à la figure 3.6.
44
3.5. Valeur efficace
45
3.7. Puissances
3.7 Puissances
D’après l’equation 2.17 de la puissance active nous avons :
n−1
1X
P = Ui .Ii (3.28)
n i=0
3.8 L’énergie
La fonction qui gère le calcul de l’énergie est basé sur l’algorithme donnée par la relation
suivante :
P ∗1
E= [kW h] (3.30)
3600 ∗ 1000
46
3.9. LoRa et la transmission des données
3.9.1 Gateway
2. Après avoir téléchargé le fichier ZIP, nous le décompressons à l’aide de 7Zip (Win-
dows) ou le Unarchiver (Macintosh).
47
3.9. LoRa et la transmission des données
48
3.9. LoRa et la transmission des données
49
3.9. LoRa et la transmission des données
50
3.9. LoRa et la transmission des données
51
3.9. LoRa et la transmission des données
52
3.9. LoRa et la transmission des données
53
3.9. LoRa et la transmission des données
nous avons installer le logiciel de passerelle monocanal LoRaWAN maintenu sur le lien
https://github.com/tftelkamp/single_chan_pkt_fwd par Thomas Telkamp en sui-
vant les étapes suivant :
1. Installation de git en utilisant la commande suivant : sudo apt-get install git
2. Cloner le répertoire se trouvant à l’adresse https://github.com/tftelkamp/single_
chan_pkt_fwdusingthefollowing en tapant la commande suivant : git clone https ://gi-
thub.com/tftelkamp/ single_chan_pkt_fwd.
3. Après le clonage du répertoire,nous utilisons cette commande pour ouvrire le fichier
« main.cpp » se trouvant dans le dossier « the single_chan_pkt_fwd » :
• cd single_chan_pkt_fwd
• nano main.cpp
4. Modifiez la fréquence en fonction de la fréquence du module d’émetteur-récepteur
radio LoRa connecté. Par exemple, si vous avez un module émetteur-récepteur radio
LoRa 433 MHz, la fréquence centrale sera la suivante : uint32_t freq = 433100000 ;
5. Enregistrez le fichier en appuyant sur Ctrl + X, puis sur Ctrl + O puis compiler le
code en utilisant la commande qui suit : « make »
6. Une fois le code compilé, nous exécutons le transmetteur de paquet en utilisant la
commande suivante : « ./single_chan_pkt_fwd »
Pour finir cette étape, nous notons l’identifiant de la passerelle généré automatiquement
qui sera nécessaire pour l’enregistrement sur le TTN (The Things Network ).
• Enregistrement d’une application (figure 3.14) : TTN > Console > Applica-
tion > add application
54
3.9. LoRa et la transmission des données
• Enregistrement des Devices LoRa dans l’application (figure 3.15) : Nom de l’ap-
plication > register device
55
3.9. LoRa et la transmission des données
56
3.10. Stockage des données sur le cloud
57
3.11. Visualisation des données
La figure 3.17 montre les trois composants principaux de Node Red qui sont : « 1 » le
panel des nœuds, « 2 » le panel de flux, « 3 » le panel de débogage et des informations.
« La programmation se fait en liant des fonctions présentées sous la forme de brique l’une
à l’autre. Après chaque traitement le flux de données se propage d’un nœud à un autre »
[31].
58
3.11. Visualisation des données
Il est possible de s’interfacer avec TTN avec les Nodes déjà disponibles : grâce au protocole
HTTP POST ou MQTT. Néanmoins, nous avons avantageusement installer deux librairies
spécifiques :
• Une qui facilite l’interfaçage avec TTN
• Une qui facilite la mise en place d’interface graphique
Installation des Nodes TTN par les commandes suivantes :
• cd $HOME/.node-red
• npm install node-red-contrib-ttn
Figure 3.19: Visualisation des trame publiées par TTN sur notre client MQTT
59
3.12. Conclusion
3.12 Conclusion
Dans ce chapitre, nous avons présenté en détail la procédure pour le déploiement du réseau
LoRa monocanal à l’aide du Raspberry Pi et sa connexion au nœud LoRa . Ensuite, nous
avons présenté les étapes pour la mise en place d’un nœud de capteur LoRa (appareil
terminal) pour envoyer des données à la passerelle LoRa. Enfin, nous avons développé
une application pour décoder le paquet afin d’extraire les données utiles. Dans le chapitre
suivant, nous allons présenter les résultats des différents tests effectués sur notre prototype
60
Chapitre 4
Résultats
4.1 Introduction
Ce chapitre présente la procédure de réalisation de la carte électronique et les résultats
obtenus des différents tests au terme de notre réalisation pratique du système de collecte
de données. Il renseigne aussi sur les analyses menés par rapport aux résultats.
61
4.2. Réalisation pratique
L’impression du typon de la carte a été faite sur papier calque avec une imprimante à
jet d’encre configurée spécialement pour appliquer le plus d’encre possible ; car de cette
opération dépend la réussite de la réalisation de la plaquette.
Etape 4 : Réalisation de la plaquette
A l’aide d’une insoleuse, le typon est transférés sur le face de la plaquette. Celle-ci est
passée au révélateur pendant quelques secondes puis est placée dans la graveuse (contenant
une solution de perchlorure de fer). Après quelques minutes (7 à 10 minutes), la plaquette
est prête. La plaquette est nettoyée et on passe à l’étape suivante qui est le perçage. Après
environ 30 minutes sur la perceuse, nous avons terminé complètement la réalisation de la
plaquette
Etape 5 : Soudure et finition
Equipés d’un fer à souder de puissance 30 watts afin d’éviter de brûler la plaquette, nous
avons soudé chaque composant à sa place grâce au schéma d’implantation. Ensuite à
l’aide d’un multimètre, nous avons testé toutes les continuités afin d’être sûr de n’avoir
pas oublié des connexions.
62
4.2. Réalisation pratique
63
4.2. Réalisation pratique
64
4.2. Réalisation pratique
Prix
Montant
N° Composants Caractéristiques Quantité Unitaire
(XOF)
(XOF)
01 10k - 1/4W 11 50 550
02 220R - 1/4W 3 50 150
03 Résistances 47k - 1/4W 4 50 200
04 4,7k - 1/4W 2 50 100
05 100k - 1/4W 2 50 100
06 10µF-10V 2 100 200
07 100nF-10V 2 100 200
Condensateurs
08 22pF/non polarisé 4 200 800
09 720µF - 25V 1 300 300
10 Alimentation 5V - 2A 1 2 000 2 000
11 1N4001 1 50 50
Diode à jonction
12 1N4148 4 50 200
13 LED Rouge et Bleu 2 50 100
Amplificateur
14 Opérationnel LM358N 1 500 500
(AOP)
15 Microcontrôleur ATmega 328p 2 3 500 7 000
16 Quartz 16MHz 2 700 1400
17 Afficheur LCD 2x16 1 3 000 3 000
18 Relais 5V/220V-10A 1 500 500
19 module LoRa sx1278 2 5 000 10 000
20 Connecteurs droit 3 200 600
21 Borniers - 4 200 800
22 Dominos - 4 200 800
23 Plaque cuivré 50x60 mm 1 2 800 2 800
24 Etain - 1 rouleau 1 500 1 500
25 Fils fin - 1m 150 150
26 Boitier - 1 1 500 1 500
27 Gravure et perçage 2 000
TOTAL 37 500
65
4.3. Mesure de tension, courant et du déphasage
Pour valider les mesures effectuées par notre compteur intelligent, nous avons choisi d’ali-
menter deux types de charges, à savoir :
66
4.3. Mesure de tension, courant et du déphasage
D’après cette figure nous voyons que le compteur intelligent est branché directement entre
l’alimentation et une charge résistive. Cependant, dans la réalité le compteur est branché
en premier au réseau électrique, suivi d’un disjoncteur qui est placé avant les charges
afin de protéger l’installation contre les courts circuits et les surcharges. Ainsi, après
avoir vérifié le montage présenté, nous avons alimenté notre charge et relevé les mesures
de tension et de courant dans le tableau 4.2 puis celles de puissance et énergie dans le
tableau 4.3 :
Tableau 4.2: Analyse des valeurs de tension et de courant pour une charge résistive
67
4.4. Interface de visualisation des données
Tableau 4.3: Données de consommation relevée par le compteur pour une charge résistive
68
4.5. Discussion
4.5 Discussion
4.5.1 Cas d’une charge résistive
Le tableau 4.2 montre que les valeurs de tension obtenue par le compteur sont presque
identiques aux valeurs mesurées par un voltmètre de grande précision. Donc nous pouvons
dire que le circuit utilisé pour la mesure de la tension reste un bon choix pour cette appli-
cation. Cependant, les valeurs de courant mesuré par le compteur sont un peu différentes
aux valeurs mesurées par un ampèremètre de grande précision. Selon le fabricant ce cap-
teur génère un bruit de 7 mV dans le cas d’aucune charge ou d’une faible charge, de plus,
nous obtenons un décalage dans la valeur de courant de (0.03 à 0.07A). Ce décalage dont
la valeur de courant est négligé dans le programme du microcontrôleur ce qui implique
que dans le cas d’aucune charge le compteur affiche 0 A et donc affiche une puissance
nul. Ainsi, d’après ces résultats nous pouvons dire que la valeur correcte de la puissance
dépend seulement de la précision des valeurs obtenues par les capteurs surtout le capteur
de courant car grâce au signal de courant échantillonné nous pouvons déterminer le dé-
phasage entre le signal de tension et du courant.
Concernant le tableau 4.3, il montre clairement que la méthode implémentée dans le mi-
crocontrôleur pour le calcul des différentes puissances fonctionne correctement dans le
cas d’une charge résistive, car quelque soit la puissance de la charge nous obtenons une
puissance réactive nul et la puissance active est égale à la puissance apparente tous le
temps. De plus, d’après les résultats précédent le calcule du facteur de puissance donne
des résultats correcte malgré la présence du bruit généré par le capteur de courant dans
le cas d’une faible charge.
69
4.5. Discussion
4.5.3 Conclusion
Dans ce chapitre après une présentation de la procédure de réalisation de la carte élec-
tronique, nous avons vérifié et analyser les mesures et les calculs réalisés par le compteur
intelligent. D’après les résultats pratique obtenus nous voyons bien que le signal de ten-
sion après une conversion analogique-numérique est périodique de nature sinusoïdal, ce
qui montre que le algorithme implémenté dans le microcontrôleur fonctionne correcte-
ment. Il montre aussi la précision de mesure présenté par le capteur de tension, par contre
dans le cas du capteur de courant on voit bien que les signaux échantillonnés obtenus
pour une charge résistive présentent plusieurs bruits. Donc ce dernier influe beaucoup sur
les calculs surtout le calcul de la puissance. Cependant la méthode implémenter dans le
microcontrôleur pour le calcul de la puissance reste une méthode optimale pour ce type de
microcontrôleur qui ne dispose que d’un seul module de conversion analogique-numérique.
70
Conclusion et perspectives
Dans le présent document, nous avons procédé à l’étude et à la conception d’un système
de collecte de donnée sur le réseau électrique en prenant le cas d’un réseau décentralisé
et en tenant compte des technologies, applications et défis connexes.
Après élaboration des différents circuits électroniques, nous avons effectué l’étude de
chaque bloc du compteur intelligent, le bloc de mesure de la tension, le bloc de mesure du
courant, le bloc de détection de passage par zéro, le bloc d’affichage et de transmission.
L’étude de ces différents blocs nous a permis d’établir des relations à savoir : la tension,
le courant, le facteur de puissance, les puissances et les énergies afin d’implémenter le
programme du microcontrôleur.
La partie traitement numérique des données a été effectué à l’aide du microcontrôleur AT-
mega 328p qui est un microcontrôleur disposant de peu de ressource (nombre de module
ADC, nombre de TIMER, nombre de comparateur, nombre de broche, la résolution. . . ).
Nous notons que ce type de microcontrôleur n’est pas très adapté pour ce genre d’appli-
cation. Cependant, il existe des microcontrôleurs très performant destinés au traitement
du signal comme les dsPIC, les ARM...
En outre, la plateforme de gestion a été implémenté avec des ressources logicielles open
source à savoir : le cloud de thethingnetwork.com et l’outil de développement Node-Red.
Les essais faites à la fin de la réalisation du compteur intelligent ont été très probant, à
l’exception du circuit de capteur de courant qui ajoute de ”bruit” au signal utile et ce pour
le cas de faible charge. De plus nous avons utilisé comme système de communication la
technologie LoRa qui comparé aux autres systèmes de communication utilisés dans l’IoT
possèdent :
• Une faible consommation
• Une faible puissance de calcul
• Une petite taille
• Un prix faible
Le compteur électrique intelligent, brique essentielle des smart grids, laisse entrevoir des
perspectives de développement importante pour le continent africain en particulier le
71
4.5. etDiscussion
Conclusion perspectives
72
Bibliographie
[3] T. Dillon X. Yu, C. Cecati and M. G. Simoes. New frontier of smart grids,. IEEE
Ind. Electron. Mag., vol. 5, no. 3, pp. 49–63, septembre.
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