Dans ce numéro

• Le tuner-amplificateur
PHILIPS RH 741
• L'amplificateur ESART
PA15.
• L'oscilloscope 061 TELE-
aUIPEMENT.
• Le générateur sa 10 et le
distorsiomètre 010 EU-
RELCO.
• Les modules MF STÉRÉO
RTC La Radiotechnique.
• Centrale clignotante et
temporisateur pour es-
suie-glace.
• Modules préamplifica-
teurs et correcteurs.
• Le tuner amplificateur SA-
NVO OCX 8000K.
• Mise au point sur les tran-
sistors.
• Un antivol électronique
pour voiture.
• Le radiocassette GRUN-
OIG C6000.
• Pas de radiotéléphone effi-
cace sans une vèritable ré-
duction des parasites.
• Système de fondu-enchaÎ-
né photographique auto-
matique.
• Le récepteur de trafic cet
inconnu ...
• etc...

C SCOT""F
04l1leril"'LIiI IJÙJÔ tiLlelily
voir page 331
 Exclusivités ... LAG
électronic Exclusivités
,
•

CONTROLEUR 4323
11 générateur H.F. incorporé
20 000 ohms par voll conllnu
20 000 ohms plr voll Illernltlf
de 45 à 20000 Hz
Précision : ± 5 % c. continu et
alternatif.

Prix 129 F + port et emb. 6,00

Volts c. continu ......... ... ........ . ....... 0,5, 2,5, 10, 50, 250, 500, 1 000 V
Voll~ c . • ltern~lif .................. .. .......... 2,5, la, 50, 250, 500, 1 000 V
Ampere c. conllnu ..... . .. . ...... .. ... . ............. 50, 500 l'A, 5, 50, 500 mA
Ampère c. allernalif . . . . ... . ...... ..... ......... ... . . ......... . .......... . 50 ..A
Ohms c. conlinu .... . ... . .. ...... ........... .. ... .... . .. 1, la, 100 KO, 1 MO
Générateur : 1 KHz ± 20 % en onde entretenue pure, et 465 KHz ± la % en
onde modulée 20 à 90 %. Contrôleur, dim. 140 X 85 X 40 mm, en étui plastic
choc, avec pointes de touche et pinces crocq.

CONTROLEUR 4324
20000 ohms par voll conllnu
4000 ohms par vo11 .llernlllf
de 45 à 20 000 Hz
Précision :
± 2,5 % c. continu
± 4 % c. alternatif
Volts c. : 0,6, 1,2, 3, 12, 30, 60, 120, 600, 3 000 V.
Volts ait. : 3, 6, 15, 60, 150, 300, 600, 900 V
Amp. conl. : 60, 600 J1A, 6, 60, 600 mA, 3 A
Amp. III. : 300 l'A, 3, 30, 300 mA, 3 A
Ohms c. c. : 5, 50, 500 KO (5 MO + pile add.)
a à 500 ohms en échelle inversée
Décibels : - la à + 12 dB
Contrôleur, dim. 145 X 95 X 60 mm, en botte
carton, avec pointes de touche et pinces croco.
300
ISO t50 Prix 149 F + port et emballage : 8,00
80 300
.50 150 CONTROLEUR 4313
8 30 20 000 ohms plr voll conllnu
2 000 ohms pu voll 1IIIrnilif
r
0
I,S 75 de 45 il 5000 Hz
Précision :
U l,
± 1 % c. continu
L ± 2,5 % c. alternatif
M!1. Voii cont. : 75 mV, 1,5 , 3, 7,5, 15, 30, 60, 150,
300, 600 V
Volts ail. : 1,5, 3, 7,5, 15, 00, 60, 150, 300, (:IYJ V
Amp. cont. : 60, 120, (:IYJ J1A, 3, 15, 60, 300 mA,
1,5 A
Amp. ait, : 000 J1A, 3, 15, 60, 300 mÂ, "1,5 A
Ohms c. c. : 0,5, 5, 50, 500 KO (5 mO + plie add.)
Capacit's : O' Il 0,5 J1F
lUeibels : - 10 il + 12 dB
Contrôleur, dim. 213 X 114 X 80 mm, cadran 9()0 ~
miroir, livré en maleUe alu étanche, avec cordons,
pointes de touche et embouts grip-fil.

Prix 169 F + port et emballage 12,00

CONTROLEUR 4317
le « 4341 ~ CONTROLEUR MULTlMESURES 20 000 ohms plr voll conllnu
4000 ohms par voll Illamltlf
à transistormètre incorporé de 45 11 5000 Hz
Précision :
Résistance interne 16.700 O/volt. TransÎstormètre: mesures ICR, 1ER, ± 1 % c. continu
V, continu: 0,3 V à 900 V en 7
V .• Itern,: 1,5 V à 750 V en 6
cal.
cal.
IC I, courants collecteur, base, en
et NPN . Le 4341 peut fonctionner de
PNP
± 1,5 % c. alternatif

A. continu: 0,06 mA à 600 mA,

A. Iitern.: 0,3 mA à 300 mA, 4
5 cal.
cal.
- la à + 50 degrés C. Livré en coffret
métall. étanche, av. notice d'utilisation .
Prix 219 F + port et 8mb. 12,00

Ohms: 0,5 0 à 20 MO en 5 cal. Volts conl, .. . . ... .... ......... .. 0,1, O.s, 2,5, 10, 25, 50, 100, 250. 500, 1 000 V
Dimensions : 213 X 114 X 80 mm
Volts ail. . ............. .. ......... ... 0,5. 2,5. 10, 25, 50, 100. 250, 500 1 000 V
GARANTI 1 AN Amp. cont. ............... ...... ... ..... 50, 500 l'A, 1, 5, la, 50, 250 mA, 1, 5 A

LAG
Amp. lit, ..... . .. .. . .... ...... .... ... 250, 500 l'A, l, 5. la, 50, 250 mA, 1, 5 A
Port
PRIX: 189 F 12 F Ohms c. cont. ....... . ..... ... .. .... .... . ....... 200 Q, 3, 30, 300 KO, 3 MO
~clbals . . .. •• . ... .. . - 5 il + 10 dB - Fr,,",uen... . .. . ..... . 45. 1 000, 5000Hz
c Rien d'équivalent sur le marché ) Contr6leur, d im. 203 X 110 X 75 mm, cadran 9()0 à miroir, Iivr6 en malette
alu 6tanc.he, ~'ec cordon" pointes do touche et embouts grlp-fll .
électronic CONDITIONS DE VENTE PAGE 11 ~\\"\"""''''''''''''''''''\,,\,,\\\\''''''\\\\\\\\\\\\\.\.,,\W
 SOMMAIRE Page
Alimentation - Régulation
• Les alimentations stabilisées .............................. '. . . . . . . . . . . . . . . . . . 227
Joumal hebdomadaire
B.F. Technique générale
• Le tuner amplificateUr PillLIPS RH741 ........................ ............. 153
• L'amplificateur ESART PA 15 ................................. .. .......... 159
Fondateur:
• Banc d'essai du tuner amplificateur SANYO DCX 8000 K. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 206
J.-G. POINCIGNON • La chaîne SABA 8730 K .... . . . , ............ .. ...... '. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 265
Directeur de la publication • La chaine stéréo DUAL AS 130 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 274
A. LAMER B.F. Réalisation
Directeur: • Modules préamplificateurs correcteurs, . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 202
Henri FIGHIERA Radio - Technique générale ,
• Le radiocassette RC 1000 m SCHAUB LORENZ. . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . 142
Rédacteur en Chef : • Bloc récepteur AM à circuits intégrés . ....... . .,..... _. . . . . . . . . . . . . . . . .. .. . . . 156
André JOLY • ABC décodeurs tétraphoniques .... ................ , .... . ... " ... . . . . ... . . . 252
Comité de rédaction : • Le radiocassette C6000 GRUNDIG............................ ............ . 269
• Décodeur stéréophonique 4 canaux .. ............. : .. _. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 291
J.cq.... BERCHATSKY
Radio - Réalisations
Bernad FIGHIERA
• Les modules MF Stéréo RTC La Radiotechnique ..... _......... . ....... . . . .. . 187
a..tes OUVE RES • Un récepteur à transistors en Kit. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 312
. .ection-R6dection : Télévision.,.. Technique générale
2 A 12, na.
8eIevue • Quelques notions d'optique concernant la prise de vue en télévision.. .. . . .. . ..... 220
75019 PARIS Electronique générale "
• Commutation par diodes po).U" orgues électroniques. ..... ... .. . . .. .. ... . .. .. . .. . . 145
C.C.P. Paris 424-19 • Les ordinateurs: Time-Sharing. ... . . . . .. . . . . .. . . .. . .... .. . . . .. ..... . .. . ... . . 148
• Les radars ............ . .. .... ... . ... ~ ................ '..... ,...... . .. .. : .. . 179
ABONNEMENT D'UN AN • Mise au point sur les transistors ... . .. : . ; . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . 211
COMPRENANT : • Les lasers: comment améliorer les mesures de dis~nce par laser? . . . . . . . . . . . . . . 308
15 Ilumùros HAUT·PARLEUR, nonr 3
tHHlli:ros Spùt:Îalisùs : Electronique - Réalisations
Haut-Parleur R,ulin I!I Tf'~ I(~visi()n • Commutateur électronique AMTRON UK585 ............. . ...... __ . . . . . . . . . . 302
Haut- Parleur ÈIp.(:rro~"10np.s · Ma~lnéto~)ho
IH!S Electronique et automobile
Haut-Parleur R;uli(KO mmô.lml p.
17 """"'cos HAUT·PARLEUR • ÉLECTRO-
• Centrale clignotante et temporiSateur pour essuis-glace ........................ , 195
NIQUE PRATIQUE» • Un antivol électronique pour voiture ... .. ..... . .... .. ................. ~ . . . . . 225
11 11I1lllf':ros HAUT· PARLEUR «Electroni- • Pas de radiotéléphonie efficace sans une véritable réduction des parasites . . . . . . . . . 281
que Professionnelle Procédés Électroni-
ques» Photo-Cine
11 1l1111l~'roS HAUT-PARLEUR ft HI-FI Sté-
.ëo • • Système de fondu-enchaîné photographique automatique. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. 288
Sonorisation
FRANCE •••••••••••••• 100 F • Amplificateurs stéréo ou mono de 120 à 800 W . . . . . . . .. .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 261
ÉTRANGER ••••••••••. 140 F • L'amplificateur 2 x 80 Weff MAGNETIC FRANCE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 277
Mesures SerVice
ATTENTION 1 SI vous èle5 déjà abonné.
vous facîlilCfez notre tâche en joignant • Transistormètre digital. . ; . .... ...... ... ... _. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 136
'11 votre "'!llemenl soil rune de vos der- • L'oscilloscope 061 TÉLEQUIPEMENT. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 163
nières bandes,· adresses, SO;I le relevé des • La protection de l'équipage mobile des appareils de mesure ........ . ..... , . . .. . . 168
,.ndlcallollS Qui y ligurent .
* Pour tout changement d'adresse
• L'ensemble de contrôle AF INTERLAB: legénérateur SQ1û -Iedistorsiomètre 010
joindre 1 F et la dernière bande. EURELCO . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 172
Le journal des a.M.
• Le récepteur de trafic, cet inconnu........ : ..... . ............... . , . . . . . .. . . . . . 326
SOCIÉTÉ DES PUBLICATIONS
• Un commutateur automatique d'alimentation. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 329
RADIO-ÉLECTRIQUES Radiocommande
ET SCIENTIFIQUES
Société anonyme au capital • Retour sur.le chargeur de batterie décrit dans notre N° 1450. ... . . .. . . .. . .. .. . .. 259
de 120000 F Divers
2 à 12. rue Bellevue
75019 PARIS • Nouveautés .... ... '........................ . ..... . ..... .. ......... :. . . . . . . 316
202-5B-30 • Les nouveaux auditoriums TERAL ............................ , .... . , . . .. . . 310
• Notre eourrier technique. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . • . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 318
• Petites annonces. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 332

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Pour la publicité et les petites annonces CE NUMÉRO
s'adresser à la A ÉTÉ TIRÉ A
SOCIÉTÉ AUXILIAIRE DE PUBLICITÉ

Commission Paritaire N° 23 643

43. rue de Dunkerque. 75010 Paris
Tél. : 285-04-46 (lignes groupées}
C.C.P. Paris 3793-60
BI!EmJ
EXEMPLAIRES

'l1pressions: interieur La Haye-Mureaux - Nn Imprimeur 7311 - Couverture Imp Chaufour - Copyright ( 1074 ~fl' i,"I'" dm:: plIhlir.<ltÎnns rlldin';Ir.r.lri(ltI( ~!,; p.1 sr.lf!ntitlqup.~

Le Directeur de.la Publication : A. LAMER - Dép6tlégal '3' trimestre 1974 - N" tditeur : 168 - Distribué par .Tran.porta-Pr.... •.
1473
 NOUVEAUTÉS - INFORMATIONS
Le tuner amplificateur R36S est équipé de Mireille Bally Coulanges obtient des ta-
A NOS LECTEURS transistors FET dans sa section RF. Caractéris- bleaux particulièrement originaux en conju-
tiques: sensibilité FM : 1,9 fl V UHF). Sélectivi- gant ses œuvres avec les effets particuliers d'un
Tous les moyens d'informations ont depuis té : 66 dB. Distorsion: 0,8 %. Séparation des ca- modulateur de lumière.
quelques mois attiré votre attention sur la crise naux (à 1 kHz) 35 dB. Puissance: 2 x 30 W. Dis- Une gravure en relief obtenue sur une plaque
du papier et les augmentations successives qui, torsion à la puissance nominale: 0,5 %. Courbe d'Altuglas est peinte comme une œuvre nor-
en moins d'un an, en ont fait doubler le prix. A de réponse: 12 à 40 000 Hz (± 1 dB). Dimen- male, elle est ensuite installée dans un large ca-

.
cela, il faut ajouter l'accroissement constant des sions : 460 x 140 x 330 mm. dre métallique, vis-à-vis d'ùne série de rampes
autres charges: composition, impression, pho- de tubes fluorescents de couleurs différentes.
togravure, etc... Tous ces éléments nous Ces tubes sont alimentés à partir de transfor-
contraigoent aujourd'hui, après bien d'autres mateurs haute tension comme sur les éléments
journaux et revues, à porter à 6,50 F le prix de .. , d'enseignes, mais leurs primaires sont contrô-
vente du Haut-Parleur. lées par un modulateur de lumière muticanaux
Certains que vous continuerez à nous accor- • CI • dont le cycle peut être ajustable.
• • &
der votre confiance, nous vous remercions de On obtient ainsi un tableau aux couleurs es-
votre compréhension. sentiellement variables dont le sujet éclairé de
façon différente à chaque instant est une œuvre
LA socIÉTÉ MUSIQ1.JE DIFFUSION Le tuner amplificateur R75S. Caractéristi- nouvelle à chaque seconde.
REÇOIT LE DOCfEUR HEIL ques : sensibilité FM: 1,8 flV IHF. Sélectivité: L'effet produit est saisissant, l'animation de
75 dB. Distorsion: 0,3 %. Séparaation des ca- l'œuvre que nous reproduisons montre pen-
naux : 40 dB. Puissance: 2 x 50 W. Distorsion dant le cycle d'éclairage les oiseaux à tous les

L
E 9 septembre, la société Musique Diffu- à la puissance nominale: 0,3 %. Courbe de ré- instants du jour, de l'aube au crépuscule.
sion Française a reçu le DocleuT HeU, le ponse: 8 à 40 000 Hz (± 1 dB). Dimensions:
père des enceintes AMT. Après avoir 465 x 145 x 385 mm.

.
mis au point le diffuseur médium aigü, le Doc- LE CASQUE STÉRÉOPHONIQUE «OPEN
teur Heil a présenté un HP grave, dont un pro- AIR )) LEM DHlOO8
totype est visible sur la photo. Ce HP présente

C
des caractéristiques très intéressantes grâce à ARACTÉRISTIQUES: impédance: 2
un autoasservissement passif. La réponse en - ... x 16.Q - Efficacité (± 2 dB): 96 à
fréquence est linéaire à ± 1 dB entre 19 Hz et 104 dB SL à 1 kHz pour 1 mW sur cha-
500 Hz, ses caractéristiques sont donc compa- que écouteur, suivant la pression d'application
rables aux systèmes asservis électroniquement sur l'oreille étalon. - Puissance maximum ad-
qui sont présents sur le marché depuis le début missible par oreille: 50 mW en régime continu.
1974. - Bande passante: 20. 20.000 Hz ± 6 dB. - Sor-
Le tuner amplificateur R77S. Caractéristi- tie par cordon méplat très souple quatre
ques : sensibilité FM : 1,8 flV IHF. Sélectivité:
75 dB. Distorsion: 0,3 %. Séparation des ca-
naux: 40 dB. Puissance: 2 x 70 W. Distorsion
à la puissance nominale: 0,3 %. Courbe de ré-
ponse: 8 à 40000 Hz (± 1 dB). Dimensions:
465 x 145 x 345 mm.

APPLICATIONS DES
MODULATEURS DE LUMIÈRE

C
'EST une banalité que d'affirmer que
l'électronique s'est infiltrée dans tous
les secteurs de l'activité humaine.
Pourtant on demeure surpris par certaines
appllic~tions amenant des effets réellement
La commercialisation de ces HP montés avec surprenants comme les animations lumineuses
des diffuseurs médium aigü doit être effective d'œuvres d'art.
au premier semestre 1975.
conducteurs (2 x?), !c'1gueur 2 m, terminé par
fiche standard US 6,35 mm à trois contacts réf.
NOUVEAUTÉSSCOIT PL 51. - Repérage des oreilles par lettre et cou-
leur, sur la monture. Canal droit: R/bleu, canal
gauche: L/rouge. - Poids de l'ensemble: 200 g,
du casque seul: 160 g. - Coussins d'oreillettes
très facilement interchangeables (par coince-
ment). - Règlage de 'la hauteur d'arceau
(± 25 mm) par simple glissement des écouteurs
sur celui-ci. - Apairage des écouteurs en stéréo:
± 1,5 dB dans la bande.
NO 1473· Page 135
 ,
TRANSISTORMETRE

DtG
U
NE mesure digitale peut de temps apprédablè. De plus, la cédé de tri partiellement ou entiè- re est indépendante du gain de
être beaucoup plus préci- lecture de chiffres lumineux pas- rement automatique. l'échantillon, et elle pèutêtre
. se qu une indication ana· se pour être moins fatigante que . Le procédé deàit permet de choiSie librement entre 1 et
logiqùe, obtenue sur le cadran ceBe, de ta position d'une aigùille. mesurer des gains en couriult en-' 200 mA. Une extension jusqu'à
d'un galvanomètre. Or, lor~qu'i1 Finalement, le procédé numéri- tre 10 et 1 000 avec une précision 10 A est possible. La tenSion d'ali-
s'agit de mesurer le gain en cou- que implique l'existenc~ d'un dé- de 1 à 2 % (± 1 digit), et d'appré- mentation de collecteur a été
rant d'un transistor, oil ne devrait codage qu'on peut facilement mo- Cier, en dépassement, des gains fixée à 5 V, mais peut facilement
pas, en principe, avoir besoin difier de façon à aboutir à uri pro-" jusqu'à 1999. L'intensité de mesu- être modifiée.
d'une grande précision. En effet,
ce gain varie couramment de 1 %
pour une variation de (empéra~u­ + Vcc
re de i oC, et cela signifie qu'une +Vcc
application exigeant ,une grande
précision sur la valeur absolue Converlisseu
d'un gain en courant, est tout sim- '8 in lensitè- ~----1 Périodem~!n
plement mal conçue quant à son
frpquE'(Ice
comportement en température. Il
reste, ce pendant, le cas de la pré-
cision relative, laquelle doit être E B 1.-1-
assez grande quand il s'agit de dé- 'Jv. k2 lB.
terminer deux transistors large-
ment ident.iques, pour un monta- Fig. 1. - Ce procédé de mesure impose Fig. 2. - En convertissant l'intensite de base en une fréquence
ge différentiel, par exemple. Une un courant donné au transistOr à l'essai. qu'on applique à un périodemètra, ce der:nier affIChe le gain en c0u-
grande précision relative peut et le gain en courant peut être déduit de rant en lecture directe. . .
l'intensité de base.
également être commode, quand
on désire relever une courbe don-
nant le gain en courant d'un tran-
sistor en fonction de la tempéra-
ture.
Néanmoins, c'est dans la corn-
modÎté d'utilisation que réside es-
sentiellement l'avantage de la lec-
ture digitale. Les transistors ac-
tuels ont couramment des gains . +
en courant compris entre 10 et 30 V(! as"!.)
1 500. L'affichage numérique per-
met de couvrir toute cette gamme
de valeurs sans changement de Ci-- Vprs
gamme. Lors d'une indication par IOOnF pèriodemwe
aiguille, il faudra deux ou trois 821l
gammes, pour arriver à une préci-
sion de l'ordré de 5 à 10 %, en tout
point d'échelle. Et quand on a un
grand nombre de transistors à
Fig.3. - Dans ce montage, on convertit l'intensité de base de Tx en une fréquence qui est proportionnelle à cette intensité.
trier, l'absence de commutation
de gariune se traduit par un gain
Page 136· NO 1473
 précèdent. Pour alléger le dessin, et Rs dont l'utilisation sera com-
PRINCIPE DE CONVERTISSEUR le circuit correspondant de com- mentée plus loin. Ils permettront
FONCTIONNEMENT ThITENS~FRÉQUENCE mutation n'a pas été prévu dans la d'ajuster j'oscillateur de façon
figure 3. On peut également rem- qu'une unité de {J corresponde 'à
Pour mesurer le gain en cou- Dans le schéma de la figure 3, placer le commutateur par des une durée de période de 10 I-lS.
rant statique d'un tranSistor de fa- le transistor à l'essai T x, reçoit son jeux de résistances enfichables, Pour mesurer des transistors
çon que le courant de collecteur courant de base de l'émetteur TI montés sur des plaquettes por- sous des intensités de collecteur
reste indépendant de ce gain, on par l'intermédiaire d'une résistan- tant, éventuellement, des inscrip- comprises entre 0,2 et 2 A, il
peUt faire appel à un montage très ce de 100 n, destinée à empêcher tions relatives aux types de tran- convient de prévoir une alimenta-
simple (fig. 1), fonctionnant avec toute tendance à l'oscillation sistors pour lesquelles elles sont tion pouvant débiter 230 mA
une source continue V B dont la spontanée, susceptible de se ma- utilisables. poûr le circuit de la figure 3, et de
tension est~rand~ devant celle de nifester dans le cas d'un transistor La chute de tension obtenue modifier ce circuit suivant les in-
seuil (V BE) du transistor à l'essai. HF. Cette résistance doit être pla- aux bornes de R~ est appliquée à dications de la figure 4. Cette mo-
Dans ces conditions, le courant cée immédiatement slllr la cosse l'entrée d'un amplificateur opéra- dification consiste essentielle-
.de collecteur sera le = (V B - du support recevant Tx - Si TI est tionnel à él~ments discrets com- ment dans l'utilisation de résis-
V BE)/R E, c'est-à-dire indépendant un transistor à fort gain en cou- posé de T2, T3 (même type que TI) tances plus faibles pour RI à R 4 ,
du gain en courant, dans la mesu- rant (BC 109, BC 409, 2 N 3390, et de T 3 (BC 178, nc 308 ou équi- et dans le remplacement de TI
re où on peut négliger la chute de ou similaire), on pourra admettre valent). La tension d'alimentation par un type assurant un gain en .
tension sur l'appareil lB. Ce der- que son courant de collecteur soit de cet amplificateur est constituée courant supérieur à 100 pour des
nier indique une grandeur lB = égal au courant d'émetteur et, de par la chute sur la diode D. Un irltensités de collecteur comprises
le/P, ou, puisque le est constant, ce fait, au courant de base de T x • procédé d'alimentation aussi sim- entre 1 et 200 mA.
lB = kdP, c'est-à-dire inverse-' Aux bornes de RB, on observera ple n'aurait pas été possible lors Si ont veut mesurer des transis-
ment proportionnelle au gain en doné une chute de tension pro- 'de l'utilisation d'un amplificateur tors sous des intensités de collec-
courant, p. Quand on utilise un portionnelle à ce courant. Si on intégré. Par ailleurs'le gain obtenu teur atteignant 10 A, on peut faire
galvanomètre, oh est ainsi obligé choisit RB = 10 RE, on obtient, par le montage discret est large- appel au circuit de la figure 5.
de tracer une échelle -spéciale, pour un T x dont P = 10, des chu- ment suffisant, puisque l'amplifi- Quant aux résistances, on ' y re-
semblable à celle d'un ohmmètre. tes de tension identiques aux bor- cateur ne sert. qu'à établir, aux . trouve les modifications précé-
Si une telle échelle débute, par nes de ces deux résistances. Si on , bornes de R9 , une chute de ten- demment indiquées (fig. 4). De
exemple, par P= 10, on aura P= ajuste RI (fig. 3) de façon à obtenir sion qui tout en étant identique à plus, on remplace TI par un mon-
20 au milieu de cette échelle, soit une tension de 10 Ventre la base celle obtenue aux bornes de RB, tage Darlington composé de T s et
un étalement exagéré entre 10 et de T x et la masse (en présence est indépendante de la valeur de de T9 . Le transistor T9 doit pou-
20. Mais au-delà de 20, et jusqu'à d'un T x de gain moyen), on pour- RB' Ainsi, pour une valeur don- voir dissiper 10 W et présenter un
l'autre extrémité de l'échelle (p, ra, en négligeant la tension base- née de RB, le courant d'émetteur gain supérieur à 20, pour une in-
=(0), les graduations se resser- émetteur de T x , admettre que ce de T5 (même type que T 4) sera i~nsité de collecteur de 1 A. Les
rent de plus en plus, si bien que la dernier travaille avec un courant toujours proportionnel- au cou- calculs précédents restant vala-
lecture commence à devenir diffi- de collecteur égal à 10/RE • Les ré- rant de base de T x' Or, ce courant bles pour RB et RE, on aboutira à
cile à partir de P=60 environ. On sistances RB et RE sont donc à détermine la rapÎdité de charge de des valeurs très faibles (RB =1 n
est donc obligé de prévoir plu- commuter ensemble, et pour le = C 2 , et, partant, la fréquence du re- et RE = 0,1 n, 100 W, pour le =
sieurs gammes de mesure, en 1 mA, on devra prendre RE = laxeur constitué par le transistor 10 A). Dans T x , on pourra, dans
commutant la sensibilité de l'ap- 10 n, RB = 100 n. alors que le = unijonction T6 (KAI 561, TIS 43, ces conditions, observer une dissi-
pareil lB. 200 mA sera donné par RE = ou équivalent). Pour obtenir une pation de 50 W pendant la'durée
Lors de l'affichage digital, on 50 n et RB = 500 n. Les valeurs proportionalité rigoureuse entre de la mesure qu'on devra donc ef-
doit obligatoirement s'arranger intermédiaires seront faciles à cal- lB de T x et la fréquence engen- fectuer aussi rapidement que pos-
pour obtenir une fonction propor- culer d'après les indications qui drée, on dispose des ajustables R6 sible.
tionnelle à {J. En conservant le
principe de la figure 1, cela est
possible en convertissant d'abord
l'intensité lB en une fréquence f = 230mA max.
2./A max .
.-~r--r----------~
k2 lB ' La constante k2 (gamme de
fréquence) peut être choisie libre- (lA)
_ment dans de larges limites. En- (lA)
'suite (fig. 2), on mesure cette fré-
quence à l'aide d'un période-mè- '.8hl1
tre, lequel affichera donc une du- RI, 1.8k1l (lW) Ra
rée de période t =l/(k2IB) en rem- (1W)
plaçant, dans cette expression, lB 2N2219
par kdP, on arrive finalement à (avec radia teur)
=
t P/(k\ kJ La méthode de ~a pé-
riodemétrie a donc abouti à une
division mathématique, menant à Tx
R3 39011
une valeur affichée (1) qui est di-
rectement proportionnelle à la
grandeur qu'on désire mesurer
(P). Il suffira donc de choisir les
constantes kl et k2 de façon que le
nombre affiché par le périodemè-
tre (t) soit précisément égal au rl9. 4. - Modifications nécessaires pour adapter' l'ap- Fig. 5. - Version convenant li des intensités de collec-
gain en courant du transistor à pareil li des IT1B5Ures sous des intensités de collecteur teur comprises entre 2 et 10 A.
de :ZOOmA li 2A.
l'essai.

Na 1473 - PSIJ'I137
 Fig. 6. - Schéma de l'oscillateur 4.0 0 kHz
du périodemètre.
1.00kHz
.-------- I~ vers
FS Ppriodem~tre
33006

+
30V

L 2,2nF {:(1S 10 ka
Oscillateur
1,00 kHz.

SN 7473 SN 71,73
BI B3

r. k lB.

R5 6.8ka
R2 82kf1.

KA!
561

C, SfE
lSka

-sv

Fig: 7. - Commande de lléquences. circuits de comptage et indicateur de dépassement du pélÏodemètre.

dent la virgule. De ce fait, les cas se l'enroulemant d'accord d'un car on dispose, dans le convertis-
OSCILLATEUR LOCAL d'affichage changeant devien- transformateur de fréquence in- seur intensité-fréquence, des ré-
dront quatre fois plus rares. On termédiaire, pour récepteur à glages permettant une correction
Avec une durée de période de pourrait, évidemment, aller plus transistors. Généralement, ces assez large. Leur ajustage sera
10 f.l.S par unité de p, on aura, en loin, en travaillant sur 1MHz, par transformateurs contiennent un commenté dans le paragraphe
principe, Pen lecture directe, si on exemPle, et avec une'divisionpré-' condensateur qui correspond à consacré à la mise au point.
fait travailler le périodemètre liminaire par 10, mais cela n'est une fréquence d'accord de 450 à
avec une fréquence locale de guère utile dans le cas envisagé, 480 kHz. Souvent, on peut arriver
100 kHz. Mais si, dans ces condi- car l'effet de température d'un à un accord sur 400 kHz en vis- PÉRIODEMÈTRE
tions, on mesure un transistor transistor est toujours tel que le sant presqu'entièrement le noyau
dont le gain en courant serait de simple fait de le prendre dans la de bobinage. Dans le cas contrai- .comme le gain en courant se
199,5, on observerait constam- main, détermine une variation de re, il suffit de prévoir une petite mesure par une durée de période
ment un changement de lecture p que l'appareil décrit permet de capacité additionnelle. La valeur qui correspond à 10 f.l.S, le temps
entre 199 et 200, ce qui est peu déceler. de C 4 est à choisir de façon qu'on de mesure est 100 f.l.S pour un T x
agréable pour l'opérateur. Pour Pour ces mêmes raisons, il est obtienne une tension bien sinusoï- dont P= 10, et de 10 ms dans le
obtenir une indication plus stable, parfaitement inutile d'uliser ùn dale aux bornes de L. Le signal cas dep = 1000. Ces durées sont
on travaille avec une fréquence oscillateur à quartz, et le montage qu'on observe sur le correcteur suffisamment brèves pour que
locale de 400 kHz, ce qui permet de la figure 6 offre une précision de T7 aura toujours une allure l'œil n'ait guère le temps de les
donc, dans le cas de l'exemple, de largement suffisante, quand on plutôt impulsionnelle, et sa valeur percevoir. Il est doné inutile de
distinguer entre P = 199, 199,25, l'équipe d'un transistor de gain de crête pourra atteindre ou dé- prévoir une « mémorisation»
199,5, 199,75, 200, etc. Puis on élevé (BCI08B, BCI09, BC408B, passer une dizaine de volts. comme on l'utilise dans certains
« arrondit» la lecture en n'affi- BC409, 2N3391 ou similaire). Il est inutile de caler l'oscilla- fréquencemètres, de façon à
chant que les chiffres qui pré~è- Comme circuit oscillant, on utili- teur très exactement sur 400 kHz, maintenir un résultat précédent
Page 138· NO 1473
pendant la durée du comptage
suivant. Il suffit donc de prévoir
un générateur de séquences qui, à
la fin de chaque comptage (pério-
1Slta 6,SmA
de entière de la fréquence fournie

o
~~~~.-~~--~----~--~O+2$OV
par le montage de la figure 3), '~nch.rg~J
maintien.t l'affichage de la valeur' 2x 'IF
comptée (nombre de périodes de ~.2:.:S:.::0;..:;V-+-.......:....;.;;..;;..;...:~~ "OOV)
l'oscillateur local) pendant 0,5 s
environ. Puis, immédiatement
avant le cycle suivant de compta-
ge, le compteur est remis à zéro.
Dans le schéma de la figure 7,
le générateur de séquences est f
5V
constitué par le transistor uni-

~
jonction T 3. Aux bornes de la ré-
sistance R3, ce transistor produit
une très brève impulsion toutes
les 500 ms environ. Cette impul-
Alimen,."ion
sion commande, via T 5 , la remise 250~15V_
à zéro des bascules de prédivision
Fig. 8. - Circuits d'alimentation pour la partie logique et pour las tubes d'affichage du Périodemètre.
BI à B4, par T 41a remise à zéro des
décades de comptage, et par T 7 la
remise à zéro des bascules de dé-
passement B5 et B6' Cet état de
remise à zéro se maintiendra jus-
qu'à ce que TI recoive la première +15V (200mA)
impulsion provenant du conver- (AlimTx)
tisseur intensité-fréquence. Cette ,+20 2N292'
impulsion fera basculer la sortie Q
de BI au niveau logique «1». 4O
r+
Dès ce moment, les entrées JK de
B3 autoriseront cette bascule à re-
cevoir les impulsions de l'oscilla-
teur local (400 kHz) qui lui par-
viennent par T 2.• Ce transistor n'a
pas besoin de polarisation de base,
car l'amplitude des impulsions
provenant de l'oscillateur local
] CI

500
l:2

250I'F
(25V) (50 V)
R,

est suffisamment élevée pour

qu'il puisse travailler entre les
seuils de conduction directe
(0,7 V) et inverse (8 V) de sa diode
émetteur-base. Accessoirement, Alim.nltlion 15 t'UO V
B3 et B4 procèdent à une division
par 4, et c'est donc bien une fré- Fig. 9. - Source d'aimantation pour T" et pour le r:nontage de la figure 3.
quence de 100kHz que la premiè-
re décade reçoit sur son entrée A.
Quand une période entière d~ f
s'est écoulée, BI va revenir à son +1SV
=
état initial (Q 0), entraînant fe
basculement de B2 • La sortie
complémentaire de cette bascule
passera donc au niveau «0», ce
qui signifie le blocage de BI par les
entrées JK, alors que B3 se trouve
bloquée de la même façon. Dès
lors, aucune des deux fréquences
d'entrée n'a plus d'action sur iu-
cune des bascules du montage.
Les décades continueront à affi-
cher le nombre auquel elIes
étaient arrivées au moment du
blocage. Et comme ce nombre'
correspond, à la prédivision par 4
près, au nombre de périodes que
l'oscillateur local a produit pen-
dant une période de f, il est iden- Fig. 10. - Adaptateur permettant de passer, sans commutation,
d'un T" NPN à un PNP.
tique au gain en courant de T x'
Cet affichage se maintiendra jus-
qu'à ce que le transistor unijonc-
ti(:m T 3 produise une nouvelle im-
NO 1473· Page 139
 pulsion. Celle-ci remettra toutes
les bascules à zéro, et un nouveau .JOV
cycle de comptage pOurra alors
commencer.
Si le gain de T x atteint ou dé-
passe 100. la sortie D de la derniè-
re décade provOQuera le bÏlscule-:
ment de B5. La base de Ts se trou- RS
ve polarisée par la sortie Q de B5 '
et par R9; ce qui provOQue l'allu-
mage du voyant de dépassarnent. ,
Ce voyant est constitué par deux
ampoules au néon, mises en série,
disposées de fàçon à former un
« 1 )), et placées à gauche des tu-
bes indicateurs des trois décades.
On peut ainsi apprécier des gains
jusqu'à 1999, avec, toutefois, une
précision moindre que pour des
valeurs inférieures à 1000.
-t-
11.
Fig.
Si on a atTaire à un transistor
claqué ou si, tout simplement, au-
cun transistor ne se trouve dans
le support de Tx , le courant de
base (de T x) reste nul,ce qui cor-
respond à une durée infinie de la
période. Pour éviter qu'on n'ob-
serve alors de déroutants phéno-
mènes de comptage continuel, on
a prévu la bascule B6' Au mo-
ment où le résultat de' comptage
atteint 2000, cette bascule bloque
d'une part Bs par les entrées JI(
de celle-ci, et, d'autre part, ('en-
trée du compteur par T6. Le
compteur reste donc sur « 000 ;),
alors que le voyant de dépasse-
ment, dortt la cOmmande est tou-
Fig. 12.
jours assurée grâce à RIO, clignote
au rythme du signal foum par T3.
n reste à signaler que l'indication
« (00)) est également obtenue
avec un transistor se trouvant en tiné, en principe, à équiper un ra- cette tension à 15 V, la tension a préféré la mise au point d'un
court-circuit. Mais dans ce cas, le diorécepteur à tubes. Dans le d'alimentation de Tx sera de 5 V adaptateur se'connectant directe-
voyant de dépassement reste schéma correspondant (fig. 8), on environ, puisque la base de ce ment sur l'appareil. La figure 10
éteiitt. . voit qu,'urie stabilisation n'a été transistor se trouve à + 10 V, par montre le schéma de cet adapta-
Les transistors du montage de prévue que pour la tension de rapport à la masse, D'autres va- teur. Pour des raisons de disponi-
la flgure"7 peuvent, en principe, 5 V. Pour cela, on utilise une dio- leurs sont, bien entendu, possi- bilités en tension, on s'est conten-
tous être d'un même type de zenerde 4,3 Ven série avec un bles, et on peut même, pour cha- té d'une différence de potentiel de
(FS33005, 2N2924, 2N3392, transistor' T 2 dont la tension de. que type de transistor, ajuSter la 7,5 Ventre la base de t x et le
BCI08, BC408, BC168, ou simi- seUil émetteur-base, égale à 0,7 V tension d'alimentation de collec- point <;le retour de RE' La valeur
laire). Ce n'est que pour faciliter fournit le complément nécessaire teur à la valeur que le fabricant de RE est donc maintenant à cal-
l'implantation sur circuit imprimé pour atteindre 5 V. précise, dans sa documentation, =
culer par 7~1Ic, soit RE 150.Q
que deux types ayant des èonflgu- ' . Le montage de la figure 9 sert pQur la mesure du gain en cou- pour le (de Tx) :::: 50 mA. Par
rations différentes, quant aux ms d'alimeqtation à celui de la figU- rant. cpntre, RB conserve non seule-
de sortie, ont été prévus. La ten- re 3. Une précision assez grand.e Pour les versions à intensité ment la valeur établie plus haut
sion d'alimentation des transis- étant nécessaire, puisque la fré- élevée (fig. 4 et 5), l'alimentation = =
(sajt RB 2 Q pour le 50 mA),
tors et des circuits intégrés du quence fournie par le montage de de la figure 9 n'est pas suffisante. mais aussi son emplacement dans
montage est de 5 V, et elle a été la figure 3 dépend de la tension Etant donné la précision exigée; le montage de la figure 3. Le rôle
disposée avec le positif sOr la mas- ' d'alimentation, on a fait appel à on aura probablement avantage à de l'adaptateur' consiste, en effet,
. se. On peut ainSi profiter de cette un circuit intégré LM 376. Pour utiliser des alimentations du com- dans une simple inVersion de la
tension pour alimenter l'aoapta- protéger ce circuit· contre tout ex- merce. polarité du courant de base de T x'
teur PNP dont il sera question cès accidentel de t~nsion d'entrée, Pour cela, on prévoit d'abord
plus loin. on a prévu une diode zener de un transistor PNP T2 qui joue,
27 V environ, Par le diviseur Rs, ADAPTATEUR PNP vis-à-vis de Tx, et ' à la polarité'
R9. RIO, on obt~ent, à partir des près, le même rôle que Tl de la fi-
ALIMENTATION 30 V régulés, une tension de réfé- Pour ~r les multiples com- gure 3. . C'~t donc sur R2 qu'il
rence pour le « super-collecteur- mutations qui seraient nécessai- faut agir pour obtenir la tension
Les sources d'alimentation des commun)) que constituent T 3 et res pour adapter le montage de la de 7,5 Ventre les points indiqués.
circuits logiques, et des tubes d'af- T4, et qui fournit une tension ré- figure 3 à l'essai de transistors Puis, le courant de collecteur de
fichage au néon, ont été obtenues gulée pour l'alimentation de col- PNP, et les risques de pannes que T 2 attaque un NPN double, Tl
·à l'aide d'un transformateur des- lecteur de T x' En ajustant, par R9, ces commutations entraînent, on (BCY55, 2N2974, 2N3800,
.'
Page 140" NO 1473
 o-__ ~~ __ ~~~-e~-- _ 5V
_ ......I-_ ,..L..+-........I - - - lB

~ig 14.
Fig. 13. a

o
. .~ln· _ RaZ
Compteur.

~ ---DoI""
Compl~ur.

o
Fig. 13. b

Fig. 11 li 14. - Platines imprimées des différentes unités de l'appareil.

2N4897, ou similaire), connecté mentionnée plus haut. 400 kHz, on ajuste K6 de façon
en « miroir d'intensité ». Ce RÉALISATION En remarquant que l'appareil que l'appareil affiche le nombre
montage est conçu de façon que, ET MISE AU POINT est essentiellement un mesureur 20 de façon stable. Puis on rem-
moyennant des résistances de du courant de base de T x, on peut place la résistance de 20 k.Q par
précision pour R4 et Rs, le collec- Pour des raisons de facilité de en effectuer l'étalonnage en im- une de 500 k.Q. Celle-ci simulera
teur connecté sur la borne lB vé- mise au point et de dépannage, posant des courants connus. Cela donc un courant de base , de
hicule un courant exactement l'appareil a été réalisé sur plu- peut se faire en connectant (fig. 3) 20 !-lA, ou encore un T x dont le
égal à celui passant dans la sieurs platines imprimées. La fi- des résistances de précision entre gain en courant serait de 500.
connexion de collecteur de T 2. gure Il montre celle supportant la connexion de base de T x et la Pour que ce nombre se trouve ef-
Néanmoins, ces deux courants le convertisseur intensité-fré- masse. Par ailleurs, on aura avan- fectivement affiché, il convient
sont de signe contraire, ce qui si- quence et l'oscillateur local, alors tage à simuler des conditions d'agir sur Rs. Ensuite, les deux
gnifie qu'on est bien arrivé à adap- que celle de l'alimentation 15 et d'utilisation à intensité moyenne. opérations sont à recommencer
ter un transistor PNP à un appa- 30 V est reproduite dans la figure On travaillera donc avec RB = jusqu'à ce qu'il n'y ait plus rien à
reil conçu pour des NPN. 12. La figure 13 contient deux des 10 k.Q (± 1 %, ce qui correspon- retoucher. On pourra alors véri-
Si on utilise des transistors pré- platines du·périodemètre, la com- =
drait à le 10 mA, en présence fier d'autres points avec des résis-
sentant un courant de fuite négli- mande des séquences et le comp- d'un T x . En fait, on remplace ce tances étalonnées ' de valeurs dif-
geable, le montage de la figure 10 teur de dépassement. Elles se transistor par une résistance de férentes. Comme on l'a vu
ne demande, en l'absence de T x, trouvent complétées par les trois 20.Q (± 1 %) qu'on connecte en- d'après les exemples précédents,
aucune intensité à la borne lB ' On décades dont les platines n'ont tre la cosse de base du support, et l'appareil doit toujours afficher
peut ainsi laisser l'adaptateur pas été représentées, puisqu'il la masse. Puis on ajuste, par RI, la autant d'unités (entre 10 et 1000)
connecté en permanence, et pas- s'agit de modèles standard, dispo- tension aux bornes de cette résis- que la résistance fait de kilo-
ser de NPN à PNP en utilisant nibles chez Radio-Prim. La plati- tance à une valeur de 10 V exac- ohms.
simplement le support correspon- ne de la figure 14, finalement, est tement. Dans ces conditions, la Ce qui montre, d'ailleurs, qu'il
dant. La tension collecteur-émet- celle de l'adaptateur PNP. résistance mise en place simule est parfaitement possible d'utili-
teur de T x est de 8 V environ. D 'après les expériences effec- une intensité de 500 !-lA laquelle ser, occasionnellement, le transis-
Puisque le sera le même pour tuées sur la maquette, il ne sem- correspondrait donc, dans les tormètre digital en tant qu'ohm-
tout échantillon, on peut réduire ble pas y avoir de problèmes de conditions de fonctionnement mètre.
cette tension en plaçant une résis- disposition critique ou de lon- =
qu'on a adoptées, à fJ 20. Après
tance correspondante dans la gueur de connexion, sauf pour la avoir vérifié que l'oscillateur local
connexion de collecteur. résistance dans la base de T x, déj à travaille bien au voisinage de H. SCHREIBER
NO 1473 · Page 141
lE RADIOCASSE,rE

C 000

ITT - SCHAua · 10ilENI

L E radiocassette RC 1000 est
un appareil de format ré-
duit conçu selon la nou-
velle formule appelée à se généra-
Réglage automatique de ni-
veau à l'enregistrement.
Durée de rebobinage: 60 se-
condes pour cassette C 60.
tion également à l'aide de molet-
tes. Une série de cinq touches car-
rées disposées sous le cadran per-
mettent la sélection des gammes
Pour d'autres utilisations, il est
préférable de recourir à un micro-
phone séparé, qui déconnectera
l'élément incorporé. Un modèle
liSer, associant un magnétophone Alimentation: piles/réseau. d'ondes exploitées, et la mise en muni d'un poussoir de télécom-
à cassette et un réCepteur porta- cinq piles 1,5 V; réseau 110-220 V route du récepteur. mande pour la mise en route en
ble. Ses caractéristiques sont très ou accumulateur. A droite sont disposés le haut- enregistrement est proposé par le
intéressantes par ràpport à sa tail~ Consommation: pour 50 m W parleur, le logement de la casset- constructeur (type Ml ou M2).
le,.il est muni de quatre gammes : en sortie BF, en lecture de bande, te, et les différentes touches de En,grandes ondes, l'oscillateur
d'ondes AM-FM, et son design 200 mA sur piles, 50 mA sur ré- contrôle des séquences du ma- local du récepteur peut provo-
'est séduisant. seau 110 V, 30 mA sur 220 V. gnétocassette. Un compteur à quer un battement audible avec
Encombrement: 294 x 79 x trois chiffres est installé, et le dis- . l'oscillateur de prémagnétisation
264 cm, pour un poids de 3,6 kg positif d'arrêt automatique en fin pendant l'enregistrement. Pour
CAllACl'ÉRISTIQUES avec piles. de bande provoque l'allumage remédier à cet inconvénient, on
d'un voyant signalant celle-ci. décalle la fréquence de l'oscilla-
Récepteur: quatre gammes; Le test des piles est assuré, non teur de prémagnétisation en agis-
GO, 145-260 kHz - PO, 510- PRÉSENTATION par un galvanomètre, mais par un sant sur le correcteur de tonalité
1605 kHz - OC, 5,8-9,8 mHz - circuit éleCtronique allumant une qui commute en fin de course la
'F M, 87,5-104 mHz. Le RC 1000 est habillé d'un ampoule lorsque l'on presse une fréquence de celui-ci.
Antenne: cadre ferrite PO~ coffrét plastique noir, agrémenté touche si la tension est suffisante; Les circuits n'emploient que
GO, télescopique FM-OC. d~une bande médiane en alliage si elle se révèle trop faible, l'am- des composants discrets, aussi
Puissance de sortie·: 1,3 W sur léger. Sa présentation est celle poule ne s'allume pas. bien sur le récepteur que sur le
4,Q (HP elliptique de 7 x 10 cm). consacrée par les esthéticiens 'A l'arrière de l'appareil sont magnétocassette. Un bloc ampli-
Bande passante: 40 - 13000 Hz. d'Outre-Rhin. disposées trois prises, raccorda- ficateur de fréquence intermédiai-
Entrées : sur prise universelle , Posé à plat, la poignée de trans- bles au réseau, à un HP extérieur re est commun à l'AM et la FM,
pour micro-tuner PU-magnéto- port s'escàmote et permet d'ins- ou à un casque, et à l'entrée uni- l'accord est réalisé par condensa-
phone, sensibilités 0,08 - taller l'appareil n'importe où. verselle. teur variable multicages sur les
3 m V /kJ}., 0,08 - 3 VIl m!2. Sur la gauche, le constructeur a En fonctionnement sur le ré- deux sections. Sur l'amplificateur .
Magnétocassette: cassettes disposé le cadran rectangulaire du seau, la recharge d'un accumula- de puissance basse fréquence, un
standard C60-C90. Vitesse récepteur, offrant une série teur es~JlOssible si el RC 1000 en transformateur driver déphaseur
4,75 cm/s. Microphone àconden- d'échelles linéaires exploitables est équipé. L'ensemble accumula- est employé, .ce qui permet une
sateur incbrporé. commodément. L'accord est as- teur-chargeur porte la référence excitation plus copieuse des éta-
Pleurage: < ± 0,35 %. suré par l'action sur une molette 5885-0575 ctez son constructeur. ges de sortie, tout en économisant
Rapport signal/bruit encastrée, disposée à côté de la Le microphone à condensateur un transistor. Cette disposition
> 40 dB. commande de volume et du cor- incorporé est à utiliser lorsque est défendable sur un appareil
Diaphonie: > 70 dB. recteur de tonalité et mises en ac- l'on se trouve près de l'appareil. portatif alimenté par piles.
Page 142· NO 1473
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515 -1605kHz
145 - 260kHz
Zf/ IF LS8kHz.. l0. 7MHz
T8.T9 T1O,111 Tl.T2
T3.n
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T1

~ H l~ ~ 2C l~
9 • • 18 9 " • 'li

GEZEICHNETE SCHALTEASTELLUNG .. U" UND .. RAOIO·'OEDRUCKT

SWITCH CONTACTS SHOWN IN FM AND RADIO IPOSITION

SPANNUNGEN GENESSEN MIT u<STRUNENT R; 33 ""'V IN DEN BEREICHEN..

VOLTAGES MEASURED WITH INSTRUMENT Ri 33 k OHMS IV IN THE BANDS
t'M nI8ZWjE'L
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pour la FM. La tension d'alimen- base de T SOI n'est plus suffisante, signal de sortie et si l'amplitude
EXAMEN DES CIRCUITS tation des circuits HF. est régulée l'étage reste bloqué et l'ampoule de celui-ci dépasse un niveau
par la diode zener D7' ne peut s'allumer. amenant une surmodulation, la
Récepteur (fig. 1): En FM, la Amplificateur: après commu- Magétophone (fig. 2): sa valeur Ruo se trouve abaissée de
tête HF utilise deux étages, l'am- tation, les signaux BF traversent conception est classique. Il com- façon à cè que le signal attaquant
plificateur HF Tb suivi du char- 'la commande de volume et du porte deux têtes magnétiques, af- la base du transistor T 102 revienne
geur de fréquence T2. L'amplifi- correcteur de tonalité, puis ils facement et enregistrement lectu- à un niveau assurant une modula-
cateur HF est monté en émetteur sont amplifiés par les transistors re. Les circuits comportent Un tion convenable. Les deux étages
commun et l'accord est disposé T s, T9, montés en liaison conti- préamplificatel,lr à trois étages, T 102 et T 103 assurent l'amplifica-
dans son circuit collecteur. La nue. T9 est chargé par le transfor- commutable en enregistrement tion et comportent les réseaux de
sortie FI sur 10,7 MHz est préle- mateur déphaseur T,2, assurant ou en lecture, avec un dispositif correction commutable enregis-
vée à travers un double transfor- l'excitation des étag~s de sortie. de contrôle automatique de ni- trement .o u lecture. L'amplifica-
mateur accordé sur le collecteur Le èondensateur CS6 assure la veau à l'enregistrement, un am~ tion finale est procurée par le
du mélangeur T 2, puis injectée liaison au HP, et, une contre-réac- plificateur d'enregistrement, l'os- transistor T 104, le signal sort de
dans la chaîne FI où le signal est tion globale, eSt réinjectée via la cillateur de prémagnétisation et la son collecteur via le filtre HF
amplifié par trois étages disposés résistance R69 sur l'émetteur du régulation électronique de.vitesse LlO!, C l2l , R 130, C l22 évitant les re-
cr
en cascade 3, T 4, T 5)' transistor driver T 9. . du mote·.1r. montées de la fréquence de pré-
magétisation, puis il est appliqué
Après démodulation dans le L'alimentation réseau est obte- A l'enregistrement, [es signaux
détecteur de rapport, les informa- nue par un redressement en pont, issus du microphone interne ou sur la tête d'enregistrement où il
tions basse fréquence sont dispo- suivi d'un simple filtrage par C602 de toute autre source, parvien- est mélangé avec celui de l'oscilla~
nibles pour être dirigées vers le condénsateur de' 1000 ,uF. nent après commutation sur la teur de prémagnétisation.
bloc basse fréquence et l'enregis- Le circuit de contrôle de la ten- base du transistor T 101. Ils sont Ce dernier comporte le transis-
treur. sion des piles est réalisé à l'aide du amplifiés par cet étage dont le tor oscillateur T 105 , il est directe-
En AM, les signaux entrent sur transistor TSOI et de l'ampoule si- gain est contrôlé par variation de ment couplé à la tête d'efface-
la base de T6, étage changeur de tuée dans son circuit collecteur. sa charge collecteur, constituée ment, et via Cm et la résistance
fréquence, et mélangés à ceux dé- . En présence d'une tension suffi- par les résistances R109 et Ruo sur ajustable VRlO! à là tête d'enre-
livrés par T 7, l'oscillateur local. sante, la base de T sOI es,t polarisée laquelle est disposé en parallèle le gistrement.
L'amplification FI est assurée de façon correcte lorsque l'inter- transistor T 107 monté en résistan- Le décalage de sa fréquence de
par deux étages T 3, T 4 , et la détec- rupteur SSOl est fermé; et T SOI ce variable. Cet étage est reridu travail pour l'enregistrement
tion par la diode D6' Ensuite les conduit en régime saturé. Si la plus ou moins conducteur par d'émissions sur GO est produit par
signaux BF sont exploités comme tension est trop faible. la tension T 106 en fonction de l'amplitude du le condensateur C 12S gui abaisse
Page 144 - NO 1473
(Suite page 147)
commUTATION PAR D-IODE!
pour orquel électroniquel
amélioration des orgues existants'
-

P
OUR. obtenir une grande variété'dans les sons d'un orgue électronique, il est nécessâire de pouvoir
doser à volonté le son fondamental et"un nombre suffisant de « rangs» d'hannoniqne. On peut,
pour cela.
- soit utiliser un grand-nombre de eontads pu touches,
- soit utiliser une ...éthode électronique. ,
La ...étbode proposée ci-dessous est purement électronique, et fait appel à des composants bon marché :
diodes et résistances. Elle permet, sans très gros problèmes, d'~uter des « nnp » à des orgues existants,
donc d'enrichir et de varier comidénblement leurs sonorités. Par contre, pour la réalisation.complète
d'un OllDe, il vaut mieux utiliser des claTiers avec de nombreux contacts .... touche, moim coûteux.

n'importe quel mélange du fonda- Diodes: n'importe quel modèle par le circuit est plusieurs fois su-
PRINCIPES DE-LA mental et de l'harmonique 2. au siliCium (par exemple IN4148). périeure à la va:leur utile et crée-
COMMUTATION A, DIODES Ce mélange sera identique Toutefois, dans le cas de deux rait un claquement horrible dans
d.'une touche à l'autre si les ampli- claviers et d'un grand nombre de le haut-parleur à chaque manœu-
tudes des signaux des généra- rangs, il serait préférable d'aug- vre de touche. .
Le schéma de la figure 1 indi- teurs sont identiques, de même menter RI et R2 pour ne pas sur- La tension que l'on envoie â la
que le circuit complet pour une que les va:leurs des résistances. charger les générateurs. cathode des diodes Dl et D2 doit
touche et deux rangs, mais il peut, Il n'est pas utile, et même dé- absolument varier progressive-
bien entendu, être étendu à tout VALEUR conseillé, d'intercaler des conden- ment dans le temps. D'autre part,
un clavier et un grand nombre de DES ÉLÉMENTS sateurs de liaison entre les géné- la transitoire d'attaque (apparition
rangs, rateurs et les résistances Riou du son) doit être plus rapide que
Lorsque le contact de touche K L'auteur a obtenu des résultats R2. celle de retombée (extinction du
est dans la position représentée en satisfaisants avec leS valeurs sui- son), sauf pour certains effets spé-
traits pleins" un courant continu vantes : ATfÉNUATION DES ciaux.
peut passer de la masse à la sour-
ce de tension -.U via D'l, R'I, Dl
=
RI == R2 220 k.Q CLAQ\1EMENTS. EMPWI La rtiure 2 représente la varia-
R'1 = R'2 = 22k!2 D~ UNE PHOTORESISTANCE tion de l'amplitude du signa:l re-
d'une part, via 0'2, R'2, D'2 d'au- R"I, R"2 variable selon les cueilli sur la BUS en fonction de
tre part. rangs de 22 k!2 à 100 k!2 Le circuit de la figure 1 ne sau- hi tension appliquée sur les catho-
Toutes les diodes sont conduc- Ces valeurs ne sont pas criti- rait être utilisé tel quel : des des diodes Dl et D2.
trices, et leur résistance dynami- ques. La composante continue créée Il s'agit d'un écrêtage, d'ailleurs
que est très faible. Elles se com-
portent donc à peu près comme R2 R'2
des courts-circuits pour les si- Li,ne BUS •• rIO, 2
gnaux issus des générateurs Giet Générateur (har ....ni~u 2)
G2. harIllD.iqu.e 2 0'2
Lorsque le contact est dans la
position représentée en pointillés,
ou lorsqu'il est « en l'air », les
diodes sont bloquées et se com- R'I R'I Li!ne BU 5 d. nn, 1
portent comme si elles étaient, re- Générateur (rondo.entol)
tirées du circuit. son
Le générateur Gl envoie le si- rDndameotal
gnal fondamental dans la ligne
BUS de rang l, tandis que G2 en- "
ClntlCl de touehe
_6V _4V _2V a +2V
voie l'harmonique 2 dans la ligne
BUS de rang 2. -U
l
+V
fig. 2. - Arnpitude du . . . . sur .. BUS en
fonction de .. twIBion sur les cathodes dM
En mélangeant les signaux des diodes D1 et D2.
Fil!. 1. - ~ de .. commùtation • cIoda ~ une touche).
deux lignes BUS, on peut obtenir
NO 1473· Page 145
pas très symétrique, et nous précaution particulière, si. ce n'est la retombée se fait lorsque la tou- tés des diodes, et de remplacer
conseillons fortement l'emploi de d'éviter avec soin les entrées de che est en position intermédiaire. - U par une tension de + 15 Ven-
générateurs de signaux rectangu- lumière indésirables sur les CPR, Si on donne à C une valeur plUS viron, et + V par une tension né-
laires (diviseurs à bascules ou à et d'en approcher suffisamment importante, les transitoires seront gative de quelques volts, voire
circuits intégrés) qui équipent les ampoules (1 ou 2 cm). Les am- plus molles, et on peut diminuer nulle.
presque tous les orgues à l'heure poules seront d'un modèle à fai- la valeur de la résistance de Chaque point de commutation
actuelle. ble consommation et pourront 22 kS'l. consomme du courant au repos
Le signal sur la BUS s'établit être sous-alimentées pour aug- On peut simplifier ce schéma (0,5 m A environ) et la consom-
plus ou moins vite, selon la valeur menter leur durée de vie. en supprimant le contact repos, mation totale (150 m A pour 4 oc-
de la résistance R", et nous ver- Nous attirons l'attention sur le mais les résistances doivent avoir taves et 6 rangs) est aussi impor-
rons l'intérêt un peu plus loin. fait que le modèle de CPR propo- des valeurs plus faibles (sous pei- tante que celle de tous les autres'
L'amplitude maximum du si- sé est encombrant (sa largeur est ne d'avoir un rapport signal/bruit circuits de l'orgue (sauf, bien sûr,
gnal sur la BUS est d'autant plus très supérieure à celle d'une tou- insuffisant), el C doit avoir une sur les amplis de puissance).
grande que R" est plus grande, et che), mais le montage mécanique capacité très mportante (une di- Il faudra en tenir compte au
le rapport signal-bruit meilleur. est à la portée de n'importe quel zaine de /LF). moment de la conception de l'or-
La figure 3 représente un cir- bricoleur patient et soigneux, Nous déconseillons ce dernier gue pour dimensionner l'alimen-
cuit de commande à cellule pho- armé' d'un tube de colle et de pa- montage, car il nécessite l'emploi tation.
to-résistante (CPR),' destiné à pier noir épais. de gros condensateurs chimiques Si on veut modifier un orgue
remplacer l'interrupteur. Si on dispose d'un clavier muni et entraîne le passage d'un cou- existant ou un « KIT », il est in-
Au repos (cas de la figure), la de contacts, on peut évidemment rant non négligeable (20 mA) dispensable de prévoir une ali-
lampe ne peut éclairer la CPR, utiliser les contacts de touche dans le contact. mentation séparée pour les cir-
masquée par un cache solidaire de pour allumer et éteindre les am- -Pour déterminer la valeur des cuits de consommation. Nous dé-
la touche. La CPR a donc une ré- poules. éléments et des polarisations des conseillons formellement d-
sistance presque infinie, et les ca- Les CPR sont d'un prix relati- figures 3 à 5, il est nécessàire de utiliser l'alimentation existante de
thodes des diodes Dl et D2 de la vement élevé, et il est préférable faire quelques essais limités, jus- l'orgue qui n'est certainement pas
figUre 1 sont portées à un poten- de bien étudier leurs caractéristi- qu'à obtention d'un résultat satis- calçulée pour cela.
tiel négatif voisin de - 15 V. ques, le schéma à utiliser et le faisant, puis d'adopter les valeurs L'alimentation pour la commu-
Lorsqu'oR enfonce la touche, la montage mécanique, puis de faire choisies pour l'ensemble du cla- tation doit être filtrée (pour éviter
CPR est éclairée, et sa résistance des essais limités avant de se lan- vier. d'introduire des ronflements un
tombe à une valeur faible (pou- cer dans la réalisation définitive. peu partout), mais il n'est pas in-
vant d'ailleurs varier énormé- PROBLÈMES dispensable qu'elle soit stabilisée.
ment suivant le modèle utilisé). Si EMPWI DUN CONTACT D'ALIMENTATIONS
cette valeur est faible devant la ET D'UN CIRCUIT RC ATTAQUE DES
résistance R, les cathodes des dio- Les valeurs de polarisations DIFFÉRENTS RANGS
des seront portées à un potentiel Ce montage est finalement aus- sont données à titre indicatif et
positif voisin de 5 V. si coûteux que le précédent car il dépendent des générateurs et du On a vu (figure 2) que la vitesse
R ne doit pas être trop élevée nécessite l'emploi d'un condensa- sens de branchement des diodes, d'attaque peut varier plUS ou
sous peine de diminuer l'efficacité teur électrochimique et d'un car il est évidemm~nt possible de moins en fonction des résistances
du blocage par les diodes DI et contact par touche. faire fonctionner le montage en R"1 et R"2.
D2. Le clavier doit comporter un inversant les polarités des diodes Rien n'oblige à avoir une atta-
Elle ne doit pas être non plus contact travail et un contact re- et en modifiant les valeurs des po- que identique pour tous les rangs.
trop faible pour éviter de dépasser pos, et avoir une course suffisante larisations. Le contraire est préférable, car
la dissipation maximale de la pendant laquelle les deux Seuls des essais permettront de il donne davantage de variétés
CPR (lorsque la résistance de cel- contacts sont ouverts (c'est le cas déterminer les valeurs correctes aux transitoires selon les jeux
le-ci est égale à R). par exemple des contacts équi- des polarisatio::1s, qui devront per- choisis.
L'auteur a fait quelques essais pant les claviers Magnétic-Fran- mettre d'obtenir une part l'ampli- On pourra, par exemple, aug-
avec des LDR 03 05S (RTC com- ce. On constatera cependant que tude maximuD sur la BUS, d'au- menter la valeur de R"1 au fur et
pelec) et R = 1 kS2, et cela donne le prix des contacts est loin d'être tre part un bruit négligeable lors- à mesure que le numéro de l'har-
des résultats corrects. Les atta- négligeable). que toutes les touches sont au re- monique est plus élevé, de façon
ques sont toutefois un peu lentes. Lè schéma est représenté figU- pos. à ce que les harmoniques les plus
La réalisation ne nécessite aucun re 4. Pour des circuits alimentés par élevés commencent plus tard et
contact (source de bruits et de cra- Si la valeur de C est faible (0,1 une tension positive, nous finissent plus tôt que les premiers
chements), et ne demande aucune à 0,22 /LF), l'attaque est brutale, et conseillons d'inverser les polari- harmoniques et le fondamental.

Vers uth.des des di"u 0, et 02 Ver. cathodu du diodes 01 et 02

Vers (1 h.d .. des diodes 0, et 02

~.~Hl . Ha

R
1 •
-15V
;t · 01- 1 -15V

~- -:~ VCPR
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Au de l, t.r.he 470Q ~ C 1000 C
à Con tOtt de touthe
Llmp;- - -
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Ha
1"
-, 15V
Cont'tt de touthe
• +5V
470~
-,
+5V

Fig. 3. - Circuit da commanda è ce/Iule phcmHésiatante (CPRl La touche est Fig. 4. - Circuit da commanda R-C (touche Fig. 5. - Circuit da commanda R-C sim-
supposée en repos. au reposl plifié (touche au reposl.

Pege 146· NO 1473

 AMÉUORATION DES Re 1000
ORGUES EXISTANTS
(suite de la page 144)
Il est po.ssible d'o.btenir to.us les cette fréquence lo.rsque Sg est fer-
mélanges po.ssibles entre plu- mé (contrôlé par le po.tentio.mètre
sieurs harmo.niques po.ur des o.r- du co.rrecteur de to.nalité).
gues co.mpo.rtant un mélange fixe L'informatio.n de la co.mmande
des harmo.niques (Magnétic- de réglage de niveau auto.matique
Lignes BU S
France, par exemple). est prélevé sur le co.llecteur de
Po.ur cela, il faut démo.nter to.u- T 104, puis via la résistance R 137
tes les co.nnexio.ns arrivant au cla- parvient aux dio.des D 102 , DIOl qui
vier de l'o.rgue, et relier le co.ntact redressent le signal BF et co.ntrô-
mo.bile de chaque to.uche à un cir- lent en co.ntinu la tensio.n base de
cuit semblable à celui de la figu- 1 (de"ous)
T 106 puis T 107.
re4. A la lecture, la tête magétique
Il faut ensuite réaliser un blo.c est co.mmutée sur la base de T IOI .
de co.mmutatio.n co.mpo.rtant to.u- le dispo.sitif régulateur de niveau
Du circuÎls de commande DU des touches
tes les dio.des et résistances néces- est ho.rs circuit. Les réseaux de
saires (iHaut deux dio.des et trois co.rrectio.n so.nt co.nimutés sur les
résistances par to.uche et par 3 transistors T 102 , T 103 , après ampli-
rang: po.ur 4 o.ctaves et 6 rangs, il ficatio.n par ces étages le signal est
=
faut 49 x 6 294 po.ints de co.m- repris en so.rtie de T 103, au
mutatio.n, so.it 588 dio.des et 882 po.int G, puis il est injecté sur les
résistances). circuits basse-fréquence. Une
Il faudra aussi un préampli par co.mmutatio.n met ho.rs circuit,
ligne BUS (6 dans no.tre exemple). Fig. 6. - Disposition par co.upure de la tensio.n d'ali-
Les préamplis po.urront être rac- rationnelle des mentatio.n, l'amplificateur d'enre-
co.rdés sur l'alimentatio.n existan- connexions sur le
bloc de commuta- gistrement T I04 et l'o.scillateur de
tè de l'o.rgue. tion. prémagnétisatio.n T lOS.
Il faudra enfin une alimenta- Les circuits de régulatio.n de vi-
tio.n spéciale po.ur la co.mmuta- circuits imprimés (do.uble face de identiques à la plaquette supérieu- tesse du mo.teur co.mpo.rtent tro.is
tio.n, do.nt o.n déterminera les ten- préférence), ce qui a l'avantage re, o.u mieux fractio.nnée en plu- étages, les transisto.rs T SOh T S02 ,
sio.ns après quelques essais. Po.ur d'éliminer un grand no.mbre de sieurs éléments. T S03 , munis d'une co.mpensatio.n
les essais, o.n po.urra utiliser des fils de liaiso.n. Un tel ensemble est pratique- en fonctio.n de la température et
piles (qui s'useront assez vite), o.u, Sino.n, o.n fractio.nnera le mo.n- ment indépannable, et une autre d'un ajustage de la vitesse de dé-
mieux, une alimentatio.n stabili- tage en un certain no.mbre d'élé- méthode co.nsiste à remplacer la filement.
sée. ments, à ·savo.ir : plaquette supérieure par un fil de
Dans le cas o.ù l'o.n veut ajo.uter - blo.c de co.mmutatio.n (dio.des câblage so.udé directement sur les
des harmo.niques à un o.rgue per- et résistances), co.mpo.sants. L'aspect du mo.nta- UTIUSATION
mettant déjà certains mélanges - circuits de co.mmande (CPR ge terminé est to.utefo.is beauco.up
(par exemple ajo.uter la « quinte» o.u R-C), mo.ins propre. L'appareil permet d'o.btenir
et la « tierce» à un o.rgue permet- - préamplis de BUS. Les lignes o.bliques (directio.n 2 sans pro.blème de très bo.ns enre-
tant le mélange de 8', 4', 2'), l'im- de la figure 6) venant des généra- gistrements, qu'ils so.ient pris à
po.rtance de la transfo.rmatio.n dé- BWCDE teurs seront faites en fil de câbla- partir du micropho.ne inco.rpo.ré,
pend de la réalisatio.n de l'o.rgue. COMMUTATION ge fin et iso.lé, du côté des bandes du récepteur, o.u d'une bande ma-
Il sera préférable, si c'est po.ssible, cuivrées. gnétique lue extérieurement. Le
d'utiliser le mo.ntage à CPR de la No.us co.nseillo.ns dutiliser des L'auteur réalise actuellement co.rrecteur de niveau auto.matique
figure 3 et de faire un bloc de co.mpo.sants aussi petits que po.ssi- po.ur ses propres beso.ins et po.ur rend facile à to.ut utilisateur cette
co.mmutatio.n co.ncernant unique- ble (dio.des F80, résistances les amateurs intéressés, un circuit manipulatio.n, et co.ntribue po.ur
ment les rangs à ajo.uter. 1/4 W), et de les dispo.ser vertica- imprimé do.uble-face qui po.urra une très large part à l'engo.ue-
Sino.n, o.n procèdera co.mme lement po.ur gagner de la place. co.nvenir po.ur un clavier de 5 o.C- ment d'une très large catégo.rie
précédèmment. Les co.mpo.sants de réemplo.i so.nt taves et un maximum de 6 rangs. d'utilisateurs po.ur ce genre d'ap-
Le co.ût de ces mo.ntages, sans à proscrire. pareils. La partie récepteur est do.-
être prohibitif, est to.utefo.is assez Etant do.nné la structure matri- CIRCUITS DE tée de caractéristiques permettant
élevé. Par ailleurs, il demande ,cielle de ce blo.c, il est intéressant COMMANDE ET l'éco.ute dans de bo.nnes co.ndi-
beaucoup de so.udures et un de le dispo.ser co.mme indiquéé PRÉAMPUS DE BUS to.ns quel que so.itle lieu o.ù elles
temps de câblage important. Aus- sur la figure 6. so.nt assurées.
si, no.us le déco.nseillo.ns aux ama- L'amateur po.urra utiliser des Les circuits de co.mmande
teurs débutants. plaquettes « VEROBOARD » po.urront être dispo.sés sur une
do.nt les lignes de co.nnexio.ns se- plaquette relais de 35 mm de lar- CONCLUSION
RÉAUSATIONS ront o.rientées dans la directio.n 1 ge, faisant to.ute la lo.ngueur du
PRATIQUES po.ur la plaquette inférieure et 3 clavier. Le RC 1000 est do.té de carac-
po.ur la plaquette supérieure. Pour les préamplis de BUS, des téristiques intéressantes, so.n en-
Il est difficile de donner des in- Ces plaquettes étant en général montages très classiques à un o.u co.mbrement et so.n po.ids so.nt ré-
dicatio.ns précises sur la réalisa- de petites dimensio.ns, o.n frac- deux transisto.rs co.nviendro.nt duits et permettent un transpo.rt
tio.n pratique, qui peut être très tio.nnera le blo.c de co.mmande en èparfaitement. Les déco.uplages facile. Les lignes so.nt réso.lument
variable selo.n la place dispo.nible, so.us-ensembles (l o.ctave et 4 devront être suffisants et les mo.dernes, enfin ses multiples
la po.ssibilité o.u no.n d'utiliser des rangs, par exemple, peuvent tenir co.ndensateurs de liaiso.n bien po.ssibilités d'alimentatio.n auto.ri-
co.ntacts de to.uche, etc ... sur une plaque de 10 x 10 cm). adaptés à la fréquence minimum sent so.n emplo.i en to.ut lieu dans
On peut grouper to.us les élé- La plaquette inférieure pourra à transmettre, po.ur éviter le des conditio.ns éco.no.miques.
ments sur une plaque unique de être une plaquette de dimensio.ns « Mo.to.r-Bo.ating ». JP. J. J.B.
NO 1473· Page 147
 MARC FERRETTI

LES ORDINATEURS •• TIME SHARING

L
'ALPE D'HUEZ, domi-
nant de plus de 1000 mie
bassin du Bourg-d'Oisans,
est une des plus brillantes stations
de sports d'hiver des Alpes fran-
çaises.
Elle se trouve équipée, depuis
l'hiver dernier, d'un système opé-
rationnel de réservation automa-
tique par ordinateur.
Le principe de la réservation
hôtelière consiste à donner aux
clients s'adressant à la centrale de
réservation une réponse qui cor-
responde au plus près à leur de-
mande, et qui traite tous les hôtels
de façon absolument impartiale.
Une demande, adressée à la
centrale de réservation, doit indi-
quer:
la date du début du séjour,
- la durée du séjour,
- le type de location (pension ou
chambre),
- la catégorie d'hôtel (I étoile,
2 étoiles, etc.), .
~ la composition literie (1 grand
lit, 2 petits lits, etc.),
- le sanitaire (bain, douche, etc.).
Il peut s'agir d'une simple de-
mande de renseignements ou
d'une 'prise d'option.
L'ordinateur (fig. 1) dispose, . Photo 1. - L'Alpe d'Huez offre aux clients un hébergement qui va du chalet-hôtel au
sur ses disques, d'informations « 4-étoiles » ••• cela se traduit par un large choix de prix et d'importantes différences
permanentes qui lui ont été four" dans la qualité des prestations rendues. La Centrale de Réservations Hôtelières uti-
lisa les ressources du Il time-sharing » pour proposer au touriste le choix de chambres
nies une fois pour toutes et qui s'adaptant le mieux à sa demande.
sont les caractéristiques des hô-
Page 148 - NO 1473
 1 Annul3tions
1
1 J

2 Conrumations
1
1 J ,;"" .......
r-... CALL
......
P).ANNING

....... .......

~
1
3 Blocages

1
.

• Opllom
1 .
1 1

Acompte

~-------- ~ ... S Pro~ t iofU

Fig. 1. - Relations: Client - Centre de réservation -:- Ca!1 IBM. Fig. 2. ~ Traitement logique.

tels et. des chambres dans chaque chaque hôtel. Chaque compte~r sans qu'il y ait nécessité de les re-
hôtel. Il dispose aussi d'informa- s'enrichit d'une unité lorsqu'une LE SERVICE transmettre à chaque fois: ces in-
tions qu'il modifie à chaque ex- option est enregistrée. Face à une CALL formations sont inscrites sur des
ploitation et qui sont les plannings demande, quand l'ordinateur a le disques magnétiques, donc sur un
de réservation pour chaque choix entre plusieurs hôtels, il Cet ensemble de réservation support que l'ordinateur est capa-
chambre (fig. 2). choisira celui, ou ' ceux, dont 'le hôtelière utilise un système fonc- blé de lire à grande vitesse.
compteur de prioritea la valeur la . tionnant en temps partagé (en an- Le service IBM-CALL est un
Il peut donc, en consultant ces
informations, voir si un ou plu- plus faible. glais: « time-sharing ») : le servi- service de temps partagé utilisant
sieurs hôtels correspondent à la - Quand aucun hôtel ne corres- ce IBM-CALL. des terminaux type machine à
demande. pond strictement au désir expri- Pour l'utilisateur, le temps par- écrire, reliés à un ordinateur situé
mé par le client, de façon à éviter tagé, c'est l'accès, à distance, et à à Paris. La connexion entre un
Dans le cas d'une demande de
la formulatiori d'une autre de- n'importe quel moment, à un or- terminal et l'ordinateur s'établit
renseignements, il fournit trois
mande, l'ordinateur va, de lui- dinateur. Comment communi- par téléphone: l'ordinateur a son
noms d'hôtels, et les caractéristi-
même, chercher la chambre dont que-t-on avec l'ordinateur? Grâ- propre numéro de téléphone;
ques des chambres disponibles
les caractéristiques sont les .plus ce à un terminal, en général une chez l'utilisateur, le terminal est
(prix, orientation, composition li-
proches des conditions 'désirées simple machine à écrire. Les ré- branché sur le combiné téléphoni-
terie et sanitaire) et réserve une
par le demandeur. Certains critè- ponses sont reçues par l'intermé- que sur lequel il suffit de chiffrer
option sur l'un de ces hôtels. diaire de cette même machine à
res, conçernant la qualité des le numéro de l'ordinateur pour
, Dans le cas d'une demande chambres,pourront être modifiés écrire. établir la connexion.
d'option, un seul nom d'hôtel est . par ordre décroissant, au fur et à Il s'agit donc, en fait, de parta- En fait pour que les utilisateurs
donné, ainsi que les caractéristi- mesure des difficultés de disponi- ger le temps de l'ordinateur entre de province n'aient pas à télépho-
ques de la chambre. Cette option bilités. Il s'agit essentiellement de plusieurs utilisateurs, chacun ner jusqu'à Paris, un réseau de li-
devra être confirmée dans I~ dix l'exposition, des sanitaires et de la ayant l'impreSsion qu'if est seul à gnes permanentes joint l'ordina-
jours, et par réception d'un « qualité» générale: par exem- s'en servir: en effet, les vitesses teur à des concentrateurs installés
acompte, sinon elle est annulée. ple, l'ordinateur proposera une internes de l'ordinateur sont telle- dans les plus grandes villes de
Au moment de la recherche chambre avec douche si aucune ment importantes par rapport à la province. Ainsi, l'Office du To~­
par l'ordinateur d'une chambre chambre avec bain n'est disponi- vitesse de frappe des terminaux risme de L'Alpe d'Huez, au lieu
disponible correspondant à la de- ble. En ca~ 'd'indisponibilité tota- que l'ordinateur peut s.ervir cha- d'appeler Paris pour établir la liai-
maIide du client, deux problèmes le, l'ordinateur propose un décala- que utilisateur l'un après l'autre, son avec l'ordinateur, téléphone
se posent: gedu séjour d'un jour ou deux. sans même qu'il lui soit possible au concentrateur de Grenoble :
- Le souci d'impartialité : au- Une fois la réponse donnée, l'or- de s'en aperœvoir. là, une ligne permanente retrans-
cun hôtel ne doit être avantagé .diJ)ateur met à jour son planniJ)g Les travaux que l'on demande met sur le concentrateur de Lyon,
par rapport aux autres. Cette im- de disponibilités immédiatement, d'effectuer à l'ordinateur nécessi- d'où une autre ligne retransmet
partialité est obtenue par un sys- afin que la même chambre ne soit tent qu'il puisse conserver des in- sur l'ordinateur de Paris.
tème de compteurs attribués à pas réservée deux fois (fig. 3). formations d'un jour sur l'autre, Une fois la liaison établie, l'or-
NO 1473 - Page 1'49
 dinateur demande le mot de pas- l'ordinateur selon l'un des trois
se: chaque utilisateur possède modes suivants :
« sa clé» qui permet à l'ordina- - En traitement par lots
teur de l'identifier et de lui auto- «< batch-processing »), les tra-
riser l'accès à ses informations sur vaux sont traités unitairement
disque, cet accès lui étant exclusi- dans leur ordre d'entrée en ma-
vement réservé. chine.
Du terminal on donne l'ordre à - La multiprogrammation
l'ordinateur d'exécuter les pro- diffère de la technique précédente
grammes nécessaires: ces der- au niveau de l'emploi des ressour-
niers demanderont certaines in- ces disponibles (le « hardware»),
formations qui seront soit tapées celles-ci pouvant être partagées
au clavier du terminal, soit lues entre plusieurs programmes trai-
sur les disques. tés simultanément.
Si, cette année, L'Alpe d'Huez - Le temps partagé enfin : se-
s'est contentée d'utiliser l'ordina- 100 la technique utilisée, un ou
teur uniquement pour les réser- plusieurs programmes peuvent
vations hôtelières, il n'est pas im- résider simultanément dans l'uni-
possible que, prochainement, té centrale; mais l'originalité du
soient aussi incorporées les réser- temps partagé est qu'il permet de
vations de locations en meublés. n'affecter au traitement de cha-
Cela permettra de créer une unité que problème qu'une série de
entre les différents appartements courts intervalles de temps, une
à louer dans la station: dans une seconde par exemple.
première étape, plus de 1500 ap- A la fin de la première tranche
partements seront introduits dans d'Jne seconde:
la Centrale. - ou bien l'exécution du pro-
gramme est terminée, et les résul-
BATCHET tats sont écrits sur une unité inter-
TIME-SHARING médiaire de sortie,
- ou bien l'exécution du pro-
Les utilisateurs ont recours à gramme n'est pas terminée, et

l Dcmafldr de TCll.lâgnC'ments
slir dÙpOllibilif(;

2 Prise d'option (J à 3 hôtels)

3 Confirmation / Anllulation

Photos 2. -INNOVATIONS ... INFORMATIQUE.

al Le modèle 90/30 d'Univac a, pour caractèristique principale, un rapport perfor-
mance/ prix modeste. Son prix de location mensuelle varie entre 20000 et
60 000 francs. Sur le plan du matèriel, le 90/30 peut avoir 262 144 octets de mé-
moire centrale, plus un milliard de caractères sur disque, des possibilités étendues de ............ ..._------,
télétraitement et une puissance entrée / sortie de plus de deux millions de caractères
par seconde. ·:• 1
bl Le (( Periprocessing Il est le traitement informatique périphérique, c'est-à-dire la
saisie, le contrôle, la structuration de l'information, les conversions de support, l'édi-
tion oft-line et les télétransmissions. Le CMC-16 est adapté au (( periprocessing Il. Il
··• 1
1
1 R.fu ....
J;ttccpri-pn " d~W(lOjours)

·~~
comporte, autour d'une unité centrale, 12 à 32 postes tenninaux, une unité de dis- ~=!!o!~~..
ques magnétiques et de une à huit unités de bandes magnétiques. Il peut prendre en
charge la totalité des problèmes liés à la saisie de l'information. 1
.. .
1

... 1 C4nr.711~ 1 1 .~nu:,~n 1

1 1
1
L__ -T- __ .I1

Fig. 3. - Schéma général de réservation automatique d'hôtel.

Page 150· NO 1473

l'ordinateur envoie sur une unité
d'attente l'image de l'unité cen-
trale au moment de l'interrup-
tion ; c'est cette image qui, reprise
un peu plus tard, permettra de re-
prendre l'exécution des calculs au
point précis où l'ordinateur s'était
arrêté.
Immédiatement après cette in-
terruption, l'ordinateur appelle, et
pour une nouvelle seconde, le
programme suivant. Les diffé-
rents programmes en cours
d'exécution constituent ainsi, sur
l'unité d;attente, une file soumise
à une règle qui peut être celle, très
simple, du « premier entré, pre-
mier sorti» mais qui peut être,
aussi, assujettie à différents critè-
res de priorité.
De l'association des méthodes
d'utilisation d'un ordinateur en
temps partagé et des techniques
de télétraitement est né le time-
sharing. Dans un tel système, le
partage du temps de l'ordinateur
n'est pratiquement pas percepti-
ble par l'utilisateur. C'est la diffé-
rence entre les performances
d'entrée et de sortie et celles de
l'unité centrale exécutant les tra-
vaux, qui permet d'obtenir cet
avantage essentiel. Après leur
traitement en temps partagé, les
résultats des travaux sont mo-
mentanément stockés sur une
Fig. 4 - CALL: un réseau raYOIVWlt. - Afin de faciliter l'acc:ès à ses services de télétraitement pour les utilillateurs.de province,
unité intermédiaire de sortie un réseau spécialisé de transmission a été mis en place par IBM. Ce réseau dassan dix-neuf grandes métropoles rWglONlles. Pour
avant d'apparaître sur le terminal. rutilillateur, il suffit, pour être comecté au système, de composer, sur son cadran téléphonique, le numéro d'appel du concen-
Cette ' « mémoire-tampon» per- trateur, situé à rextrémité de ct.que ligna.
met d'éditer à basse vitesse (10 à Traitement par lots

~' t±j
disques magnétiques
30 caractères par seconde) les ré- d'entrée
sultats sur machine à écrire, pen- (programmes et données)
dant que d'autres calculs se dé-
roulent, alors qu'il faudrait impri- 1,2,3,4,5
mer quelque 900 lignes de 130 ca- numéros d'ordre d'introduction

~ '8jl
des programmes dans l'ordinateur
ractères par ligne, à chaque minu-
te, si l'unité centrale était reliée,
disques magnétiques
directement, à l'unité terminale. unité de sortie
centrale (résultats)

Multiprogrammation
DE NOMBREUSES
FIRMES

[El
entrées
EN TIME-SHARING

Le concept du partage de
temps n'est pas récent; dès 1889,
une édition du « Forum» de Ju-
53 t±j
8j sorties

T__ .
les Verne l'évoquait déjà!
C'est en 1959 qu'une proposi-
tion d'utilisation d'ordinateurs en
temps partagé est faite à l'UNES-
CO, mais le premier système n'a
t±j entrées

~":j, '0' .~
été réalisé que deux années plus
tard, sur IBM 709. Ce fut le ctss
(Compatible Time Sharing Sys-
tem) conçu par le Dr Corbato du
M.I.T. Le CTSS II lui succé4a sur sorties
IBM 7094 offrant l'accès simulta-
né à 30 utilisateurs.
Depuis de nombreuses réalisa-
d'attente L.t:J Fig. 5, - Trois modes d'utilillation
d'un ordinateur.

NO 1473· Page 151

 tions sont apparues: système
disques unité unité machine BBN <Bolt-Beranek and New-
magnétiques centr21e multiplexeur modems de contrôle à écrire
man) sur PDP-l de Digital Equip-_
ment Co., en 1962 ~ système JOSS
-~
utilisate..

~.-
1 de la Rand Corp. en 1963 ; systè-
me BASIC sur -GE-225 du Dart-
modems
mouth College, en 1964.

•
En 1963, Adams Associate fut
-~
réseau commuté utilisateur
2 la première société à commercia-
liser un système de time-sharing.
Cinq compagnies offrirent à leur
tour un système similaire dès

• --~
utilisateur
3 1965: BBN, General Electric,
CEIR, IBM et Keydate. En 1966,
quatre nouvelles sociétés se créè-
rent, toutes ~alisées en time-
'~----------~vr----------~ v sharing : Allen-Babcock. Applied
Logic, Computrol Systems, et
ordinateur (CALL par exemple) terminal Tymshare_ Fin 1%8, on comptait
au centre de calcul chez r utilisateur une cinquantaine de sociétés et
IBM 150 en 1970. En Europe, de nom-
Fig. 1. - S1rUCbn d'... syatème . . . . . . . . . . . . - Le . . . . . est constitui d'li'!
~centnII • • wnw-COI _ _ ' " " O I L . . . informatioo. . . . . . breuses sociétés proposent des
nq... soot mrocuta . . le ...... par ............--d6rnocUIrtew ~L services en time-sharing : c'est le
cas d'IBM, de la CEGOS, du
TABLEAU 1 CFRO, de Honeywell-Bull, de la
FICHE SOCIÉTÉ Net: la Compqnie CMC SIA, de la ST AD, de Telesystè-
CrWe en 1988_ Etats-Unis: 18 Coi.Cl8Qi IÎII CMCs'est rapidement imposée au premiIIr rang des c:omtruct8Un da systènIes mes, ou encore de Hewlett-
cl'"infom1eticpl pIi ..... ique. Son évokrtian eut tIJUt d'abord pou- c:adre rAméricplcki Nord puis l'Etrape dès 1970 et onÛl. Packard.
r
par voie de ~. Amérique latt1e. rAsie et fO<:élrie.
~ CMC couvre plue de 35 pays au monda awc son ~ de succu-a:aIe$. filiales et cistributan. les lisuItats-
de CMC ont suivi une évokrtian aussi rapide que sa péo .... b ation du man:hé. POlA' na considérer que ces cIernMres ....... Ia cNf·
fre d'àffeires consolidé da CMC a lMqIWrti de 78 entra 1972 et 1973 (passant de 29 818 000 à 62 789000) et les bé-
néfices .. soot établis à 3 OlS 000 contre des pertes de 1 966000 . _
Par eiIIIurs. poUF mieux --* son ~ CMC ~ en 1973 c....- Data Produçts n:.
~ d'. . . . dB
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Page 162· NO 1473

 li' lU IR· AMPllfleAllUB

L
A chaîne RH 741 présentée maximale de sortie: 2 x 9 W effi- ques supérieures à celles équipées
par Philips au moment du caces. PRÉSENTATION
d'une éellule de lecture cérami-
Festival du Son 1974 est Distorsion harmonique pour 2 que ou cristal.
constituée par un amplituner à x 6 W eff à 1 kHz: < 1 %. L'aspect de la face avant est as-
quatre gammes d'ondes AM/FM Bande passante: 40 Hz - sez inhabituel, car elle comporte La constitution de l'appareil
et deux enceintes RH 421. L'ap- 16 kHz ± 1 dB, 20 Hz - 20 kHz sous les curseurs des potentiomè- procède d'une architecture mo-
pareil est de conception très mo- ± 3 dB. tres à déplacement linéaire des dulaire intégrale. Les divers mo-
derne, faisant appel à des sous:.en- Rapport signal/bruit : échelles et des courbes permet- dules sont intercnangeables très fa-
sembles modulaires enfichables > 50 dB. tant à l'utilisateur de contrôler vi- cilement par Simple enfichage, ce
instantanément amovibles. Bien Séparation des canaux : suellement les déformations ap- qui offre une souplesse très gran-
que sa puissance, inférieure à > 40 dB à 1 kHz. portées à la courbe de réponse, le de pour les réparations éventuel-
10 W, l'empêche de se classer Contrôle de circuit balance: 0 à déséquilibre des canaux ou la les, celles-ci étant instantanées et
dans la catégorie d'appareils -20dB. zone de puissance de sortie ex- sans aucun réglage. Les compo-
HIFI, telle qu'elle est définie au Correcteur de tonalité: ± 12 ploitée. Cette conception est ra- sants sont de type discret et inté-
Festival du Son, ses caractéristi- - 10 ,dB à 50 Hz, + 11 - 12 dB à tionnelle, elle doit permettre à gré, ce qui permet la meilleure
ques sont tout à fait satisfaisantes 10kHz. l'utilisateur manipulant les poten- adaptation aux caractéristiques
et capables de rendre heureux ses Correction physiologique: tiomètres de se rendre compte de particulières que désire obtenir le
possesseurs. + 10 dB à 50 Hz non commuta- ce qu'il fait et de définir éventuel- fabricant.
ble. lement en termes techniques qu'il
Entrées: PU magnétique, PU préfère un relevé sur les graves Les sections AM et FM sont
CARACTÉRISTIQUES cristal, magnétophone. ou les aigus à l'écoute, compen- totalement séparées et compor-
Sensibilité des entrées: pour la sant les imperfections des encein- tent chacune leurs circuits de fré-
Tuner: AM-FM à quatre gam- puissance maximale à 1 kHz, PU tes et du local où la chaîne est ins- quence intermédiaire distincts, ce
mes d'ondes. magnétique 2,5 m V /40 kn, PU tallée. qui permet d'obtenir une meilleu-
GO : 150-345 kHz (2000-870 ID) céramique cristal re séparation des fonctions, et
PO: 520-1605 kHz (577-187 ID) Sous le cadran offrant une bon- l'absence d'interéactions dans
190 m V /500 kn, magnétophone ne lisibilité, une série de touches
OC: 5,95 - 9,78 MHz (50,4 - 190 m V/500 kn. chaque mode de fonctionnement.
30,7 ID, bandes 49m, 41m, 31m) assure les diverses commutations L'alimentation est régulée pour
Sorties: enceinte 4 n, prise cas- de l'appareil, et un volet basculant
FM: 87,5 - 104 MHz. que 8-600 n. les sections haute fréquence AM-
Sensibilité: FM, 2,5 p. V pour dévoile un logement contenant la FM, et simplement filtrée pour le
Alimentation: 110-127-220- prise DIN du casque. Ce dernier
26 dB de rapport signal/bruit avec 240 V 50 Hz, consommation bloc basse fréquence.
40 kHz d'excursion; AM, 80 p.V peut être exploité seul ou simulta-
45W. nément avec les enceintes, un
pour 26 dB de rapport si-· Encombrement : 528 x 100 x
gnal/bruit. bouton permettant la coupure de
220 mm. ces dernières pour assurer l'écou-
Sélectivité: FM, 25 dB à Enceintes : type RH421 com- EXAMEN DES CIRCUITS
300 kHz, AM, 37 dB à 9 kHz. te sans gêne pour les-autres occu-
pactes. pants de l'appartement.
Distorsion harmonique FM: Impédances: 4 n. Le schéma général ne détaille
< 1 % pour 75 kHz d'excursion. Bande passante: 60 Hz - Les raccordements, tous dispo- pas les divers montages des par-
Suppression des fréquences pi- 18 kHz. sés à l'arrière, sont au standard ties AM-FM du récepteur. Les
lote et sous-porteuse: - 35 dB. HP à double cône, puissance DIN, et on peut noter l'intérêt de modules sont déterminés par les
Antenne FM: impédance admissible 10 W. . la prise séparée pour PU magnéti- pointillés, et il n'est plus nécessai-
300 n. Antenne AM : cadre ferri- Encombrement: 300 x 215 x que, ce qui offre à l'ulisateur la re d'entrer dans les détails de leur
te ou extérieure. 130 mm, pour un volume de sept possibilité d'utiliser une platine constitution, puisqu'ils sont inter-
Amplificateurs: puissance litres. tourne-disque aux caractéristi- changeables et que leur dépanna-
NO 1473· Page 153
 ~-"'ll-R

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ge ne peut être assuré qu'en usine. l'amplification FI et la détection. en FM un signal d'AFC non com- vers l'enregistreur magnétique et
Tuner: en FM, trois modules L'oscillateur local est séparé mutable asservit l'oscillateur lo- vers les circuits des correcteurs
.' sont nécessaires pour la tête HF, (transistor TS soo), en effet il est cal. de tonalité, balance et volume .
l'amplificateur FI sur 10,7 MHz préférable de le disposer hors du Amplificateurs: l'entrée PU Les signaux BF sont ensuite in-
et le décodeur stéréo. module à cause de l'encombre- magnétique est associée à un jectés sur TS 6S1 (voie gauche),
En AM, un seul module est ment de ses composants. préamplificateur correcteur TS 6S5 , puis sur les étages de puis-
employé, assurant l'amplification L'accord est réalisé en AM à RIAA logé dans un module. Sa sance, de type Darlington com-
HF, le changement de fréquence, l'aide de condensateurs variables, sortie est dirigée simultanément plémentaires. .
Page 154· NO 1473
 MESURES
. La puissance maximale relevée
, les deux canaux chargés simulta-
.
~"
nément sur- 4!l à 1 kHz est de 2
x 8 W eff à la limite de la: défor-
mation de la sinusoide visible à
l'oscilloscope.
Avec 1 % de distorsion harmo-
nique, toujours à 1 kHz, la puis-
sance est de 2 x 7,2 W efficaces, et
pour 2 x 5 Weff, la distorsion har-
monique est de 0,28 %.
En distorsion d'intermodula-
., tion, 50/6000 Hz en rapport 4/1,
r'-' . ._._., ,"" .
--------~~ ~
""~ .
?'.., " --~·[ll,.~Kfi~~~ •1:J _i w
et pour 2 x 5 W eff, on note 0,7 %
sur l'une ou l'autre voie.
i
• b..tl
'
1
.·• ~.
(m -
.d·IQYoI
Ul L La linéarité de la bande passan-
L __________ j 1--1-'fj+-----,-~~..__---I
te est très convenable à 2 x 8 W
BAL IVr:A/TOIrrIE e&.-"11Q.
eff, ç:elle-ci s'étend de 20 Hz à
20kHzà-2dB.
La correction physiologique re-
., ~, monte les graves de + 9 dB à
~:2
.
.~------.
...
50 Hz, pour une réduction de
puissance de - 25 dB sur la sortie.
Les correcteurs de tonalité sont
d'une efficacité moyenne,
±12dB à 50Hz, ± 11 dB à
10 kHz, mais toutefois largement
suffISante pour l'adaptation des
" "1
enceintes au local d'écoute.
[)

W/llQJ1~(:(iHhO
r -------- -, ECOUTE
-------------+~~'~ ?'.., " ,~
i . i -"'" Cette chaîne pèrmet d'obtenir
, ~
L.:. .~ , t~
______ _ _ __ W ~2
r-~~----~~~r_---I
de bons résultats d'éèoute avec
les enceintes compactes dont elle
est dotée. La musicalité en est sa-
tisfaisante, et la puissance très lar-
O.RAWH IH PQSITlOH f UNER / tI4",
gement suffisante pour l'exploita-
V-TUNER/ MW

?"""""
T"'OLTII4ETER
.... Po tion des enceintes RH 421. Le tu-
ner offre une sensibilité correcte,
50
1
., 50
1 011
une commutation automatique
r.1l~ iH~ fait passer de stéréo en mono si le
" SI( -O
même niveau de signal ne permet
,>XI o
,. ".
pas une réception très convena-
ble. En AM, on peut assurer toute
la journée l'écoute sur les OC des
1
...
,1 ..
110012

lH-:'
.,
bandes 49-41 et 31 cm.
~~'if::,_ lB~
5Ih l( 5.I(- L
l'H~
"' .
L.!...- GJ"'--- - ----..rr.an 412J E
eo
CONCLUSION

Le RH 741 est bien conçu, la

disposition modulaire de ses cir-
cuits permet un dépannage éven-
tuel rapide et sans mise au point,
tout en garantissant des perfor-
La sortie est bouclée à travers ensembles modulaires sont con- La section~iimentation est fil- mances optimisées dans la catégo-
les condensateurs C707 - C709 aux çus sur circuits imprimés bien trée et régulée électroniquement rie de cet appareil.
enceintes et une double boucle de blindés, permettant d'obtenir un par transistor et diode zener, pour
contre réaction ' est installée, ra- fonctionnement totalement les sections haute fréquence, et
menant le signal sur la base et sur exempt d'interéaction, et bien su- délivre + 15,5 V, alors que les
l'émetteur de TS65 !. périeur à une implantation des tensions + 27, +24 et + 18 V
A l'exception des amplifica- composants sur un unique circuit sont filtrées par des simples ré-
teurs de puissance, tous les sous- imprimé. seaux RC.
NO 1473· Page 166
 BLOC· RECEPTEUR A.M.
~ . , ,
a circuit Integre

annexe permet de maintenir cuits de régulation de tension èt posé d'une association de deux
DESCRIPTION GENERALE constante, à quelques % près, la les corrections en température af- transistors Q2 et Q3 montés en
tension détectée; C'est le contrô- férents aux montages HF à tran- cas code-série ; cet agencement
le automatique de gain ou GAG sistors.

U
N récepteur à modulation permet une amplification sans ris-
d'amplitude requiert, en (voir figure 1). que d'oscillation, puisqu'on sépa-
. HF quatre circuits prin- Cette conception quasi immua- CIRCUITS INTERNES re les capacités internes et réduit
cipaux: ble depuis les débuts du super-hé- considérablement les réactions.
1) l'étage RF d'entrée, térodyne, permet d imaginer un Un cadre-ferrite suivi d'une adap-
2) le changeur de fréquence, cirouit intégré valable pour cette Pour comprendre le fonction- tation d'impédance attaque la
3) l'oscillateur local , fonction . nement de ce circuit intégré, il base de 02, laquelle est alimentée
4) l'étage F.1., suivi de la détec- La firme SIG NETICS propose, faut développer le schéma interne par la ligne CAG, d'une part, et
tion: en effet, un circuit intégré NS 546 et l'associer aux composants exté- par un pont diviseur RdQh d'au-
Pour régl,Jlariser le gain en qui regroupe tous les circuits ci- rieurs (voir figure 2.). tre part. Ce semi~onducteur per-
fonction de l'attaque, un circuit dessus, avec en plus, tous les cir- L'étage d'entrée RF est com- met une compensation de tension

cadre
Sortie o--_~
AF

Fig. 1. - Schéma général d'un bloc réœptaur AM.

C10 T1 - F ,

C2
FI•
2S fi RS

1C icAG]
~3 -
1~",F'f D2
3 RT

"""
~
CS
2S0f'F ~
200R

::J1
T
~

Pllge 156· NO 1473

 en fonction de la température et,
une non-linéarité de courant qui
.rattrape éventuellement les déri-
ves de tension d'alimentation ;
notons que celle!!-ci sont quasi-
ment nulles; grâce 'à la diode ze:-
ner D7 qui régule la .tension appli-
quée aux circuitS HF . . . C10
La tension de CAG découplée 220pF
par C2 et intégrée par,C l (coJl1J»' t -·H lt-.

sants extérieurs aucitcuÎt intégré)

-4fH!:3 cœ.l3+ T1 Fi
provient de la deteCtion paf Dl et
D 2 d'une tension F.I. prélevée sur
R. F.
vue de dessus C 1~ L 7
le 2e transformateur F.I. '--r---r---i----.,r---r----r---.,~O 111'~ L~-U.;J .
6
Le fIltre de sélection HF est ' - -_ _---J
~. C11
220pF,
composé d'un circuit « boume»
avec un secondaire d'adaptation
d'inpédance branché sur le chan-
geur de fréquence. Cet étage, fort
astucieux, comprend deux tran-
sistors. Q6 et ~ couplés par un
* C17
8,2nF

troisième transistor Q4 qui entre

dans la boucle de réaction de l'os- Sortie
, - - . 0 AF
cillàteur local. Le circuit sélectif L...-_ _ _ -+-__.... Pot. !og
dont le véritable agencement est , 20kn
foumi dans la figure 3 est placé
dans le collecteur de Qs fonction-
nant en base-commune.. Le cou-
Fig. 3 .... Montage prIItÏcJIa.
plage avec Q4 est assuré par
l'émetteur et la réaction revient
sur la base de Q4 via le pont divi-
seur RSIR9 qui alimente IIi. dite basse impédance. La baSe de Q9 mité des circuits accordés. autour La détection est classique et
base en continu. 'est aliÙlentée au moyen d'un pont du micro-circuit. utilise une èliode au silicium. Une
Le pont di~ RlOlRn dose, diviseur auquel on a associé Les résistances R16 ét R17 ont résistance de 150 ld2 (R 1S> amène
à demeure, la tension de base de - pour les mêmes raisons que aussfune raison d'utilisation voi- le point de fonctionnement au
Qs. Dans un même ordre d'idée, précédemment, avec QI sine. Le cascode série F.r est ali- voisinage de la tension de coude;
la base de ~ est stabil~ par les' - un' transistor Qs assurant une menté directement sur les 12 V ce procédé diminue considérable:-
diodes Ds à DIO' L'alimentation certaine régulation de tension. La qui sont prévus. Par contre, les ment le délai que procure les 0,6
de la base de Q7 ' est faite au base de QIO n'est pas alimentée autres étages s'aliinentent par à 0,7'V que nécessite la diode
contraire par l"mtermédiaire de par une tension fIxe: elle revient l'intermédiaire de Rx qui règle pour qu'elle commence à condui-
trois diodes D3 à Ds. a u p 0 n t p r 'é c é den t quelque peu la sensibilité généra- re valablement. .
L'amplification F.I. utilise éga- R 12 IR 13 /R14 /QS; une certaine le. En effet, une résistance Rr9li-
lement un cascode:-série Q9 QIO, contre:-réaction en continu et en mite l'action régulatrice de la di~ MONfAGE PRATIQUE
encadré par deux transforma- alternatif limite le gain en dessous de D 1 et permet un certain dosage
teurs F.I. à'primaire et secondaire de l'oscillation; en effet, celui-ci de la tension interne (découplée Le. schéma, fort compliqué, de
accordés. Les prises sur les enrou- étant grand en F.I. créerait des par CIS>. Rx 'peut être fIxé ' à la figure 2se ramène à Celui beau-
lements permettent l'adaptation à risques d'oscillation vu la proxi- 330.f2. coup plus 'simple de la flgUfe 3.

r.=465 kHz
-4 1 +4 (kHz)

T2 • Fi
C 14 C 15
220 pF 220pF
R19
1 kSI.

1 N914
C16 h.r. =1MHz
B.r, = 400 Hz ,
80 m = 30 "la
T. omp= 25° C
60

40

Ra 150kn. 20
Fig. 4 .... Cellule cie la courbe cie séIac:tivité FI.

10

12V Fig. 6 .... Action du CAG ... la -.tion de _ _ cInect6e.

NO 1473· Pge 167

 __~~~__~m~o~du~l~ot~io~n____ A
;5 % distorsion à pleine modu,lation
+10
100 10 3
o 7 t \
,,
Rappor t 5+B/B =52 dB à 3 00f'V m =90% :
.10 Sensibi ité 8
brute Vol im 12 V
·20 5 1
-30 sans mod ulchon
3
// 4 ,1 \

--
-,----..;;.::~~ B

.A/ 1
- 40 2
antenne
r - - - - -- l
fic tive
~--
3
1
HF ~__ _ .J
--~
- 50

-60
,lGéné
2
-- ...." .. '"

IDS 200 300 400 . 500 fi.

Vont
niveau Fig. 7. - Cowbe de la sensibilité pour
relatif en trée 10 100 10 (mV)
de sor tie 10 dB en fonction de Rx.
S+B Fig. 8. - Distorsion à plaine attaque
Fig. 6. - Courbe du rapport B an fonction de rattaque. (~des possibilités).

Nous retrouvons seulement les Les condensateurs CI - C 4 - C 7 N4-s : 30 tours Q = 60 ble (10 à 4OmV, bien que la ten-
composants dont les granCleurs sont montés sur le même axe. Les N5~ : 170 tours sion d'entrée varie dans les pro-
ont été figurées dans la précéden- valeurs conseillées dépendent de -- Sur circuit en pots fermés pour portions énormes de 101-'V à
te fIgure. la gamme d'ondes; pour les P.O., F.I. lOOmV).
.on remarquera combien est in- on peut choisir: Pour faire fonctionner les éta- Le rapport signal sur bruit est
telligente la disposition des sor- CI = C 4 = n .à 190 pF ges F.I. à 465 kHz, normes fran- donné par la comparaison des
ties; le circuit imprimé qui sera =
C7 12 à 80pF çaises, on réduira les capacités courbes A et B de la figure 6 ; la
étudié à partir de ce schéma ne d'accord de 220 pF à 150 pF. Les variation de niveau, évaluée en
peut être délicat à imaginer. Les valeurs correspondent au~ pots fermés sont accolés par !'in- relatif par rapport à une tension
normes USA. En France, on termédiaire de cales en càrton de AF quelconque, montre des
pourra choisir ce que les construc- telle sorte qu'on obtienne la sélec- écarts utiles de l'ordre de 50 dB
POUR LES MODÉUSTES teurs de bobinages préconisent. tivité de la fIgure 4. ce oui est inespéré en AM. Dans
PERCEUSE MINIATJlIIE DE
PRicISlOW-- Ce sont eux qu'il Conviendra de L'ensemble sera fixé avec une la pratique courante on obtient,
t- consulter.' colle plastique ou un brai HF en fait 30 à 40 dB.
modtIe)
Les condensateurs qui entou- quelconque. La courbe de la sensibilité brute
rent la bobine Ls de l'oscillateur varie entre 15 et 31-'V selon Rx (fi-
indispensable~, tOUS tnrvIIWt dtlicats
local limitent la courbe de varia- gure 7).
sur BOIS. M~AUic. PlASTIQUES' tion dans le cas d'une capacité C 7 CARACTERISTIQUES Enfin, pour des attaques prohi-
Fonc1ionna avec 2 plies de 4.5 V ou transfo- identique aux deux autres; Cs est bitives (supérieure au m V) la dis-
redresseur 9/~ 2
V, Uvroo en coffret avec
IOU dB 11 outilS permettant d·effectuer un padding, Co et C 9 sont des torsion n'est pas trop grande (d >
tous les uaV9UlC u!SUals de ~Islon : pjIr- Le circuit intégré à été étudié
çar. poncer. fraiser; affOter. ~lIr •. soier. ete.. trimmer's. pour mettre en application prati- 5 % pour mod = 90 %), voir figu-
et 1 c:oupieur pour 2 pU"" -
de 4 .5 V (Ireneo 88,00) . . . • . •
85 ,00 Les caractéristiques des bobi- que les composants usuels.
re 8.
Autre mod~. plus pu!ssan.l avec 1 j eu nages peuvent être les suivantes Bon, dans l'ensemble, cet éton-
Les principales caractéristiques
de 30 outils .
Prix (franC<) 131.00) . . .. ..... 128, 00 (pour les P.O.) :
Cadre:
sont les suivantes :
nant microcircuit permet la cons-
truction de récepteurs ' économi-
~ pour c:ea Cleüll mocI.... :
Amplificateur RF (entre les bor-
~upport J)8rmetllln! l'utilisation en DBtceOSe LI = 195 micro Henrys. ques et faciles à réaliser. Néan-
&enSitive '(pdslCo.n verticale) et tourer minia- nes 11/12 et 13/masse).
ture (position horizontale) •• •••• , .. 35.00 QI =65. moins on ne recherchera pas la
Flcôtjlro _ _ 1nItlCIrin .... . . . . . . . . . . 35.00 Cc = 20 pF entrée 11/12 miniaturisation à l'extrême, les
Notice contre -enV810pue l imDl8fl Ferrite = 10 mm, 0/120 mm, Re= 670fl
long. risques d'oscillation n'étant pas
EXC."TfONNEL, Moteur FUJI, 0,8 cc. Cs = 6 pF sortie 13/
(Valeur 65 FI PO'"..... .. .34,90 , L2 = une dizaine de spires, enrou- écartés entièrement; on évitera,
Rs= 2Mfl pour cela, de rapprocher trop les
lal' CAHIERS' • RADIOMODBJSIIE lées du côté de la masse.
Construction par /'image de A à Z pente = 150 mAN bobinages. Il seront, de plus,
(~ . pages) : Circuit RF: Amplificateur F .1. (entre 7 et 6).
D'un avion 'radiocommand6 •..• , •• 10 F L:J = 55 I-'H - QJ # 50 orientés au minimum de coupla-
D'un bateail radiocommand6 ••••• , 10 F Ce = 35 pF • 7 ge.
1IfTlA11OII AlA RADlOCOIiIlAllDE .••• • 12 F N J = 125 tours sur 0 = 6 mm Re = 850 fl entree
l·~ . . 8Mvfoce du mocIMk". (avec noyau) prise à 81 spires Pente = 100 mAN Roger Ch. HOUZÉ
(1) nouveau dispon.) Tome 1 (fco 17,1 . , 14 F
(N 2/J)· Cs = 3,5 pF sortie 6
U1i~e . en France et Il des prix comp6titifB ;
,t outes pl4lces d6tadlées MECCAIWO et N 4 = 8 tours. Rs= 104 fl
'MECCANO-ELEC en stock.
(Liste tNèc pnx conue enveloppe iimtne.J Oscillateur : MélUlleur (entre 1 et 14).
TOUT l'qUR LE MOOÈlf RÉDUIT N s :: 95 spires sur 0 = 6 mm avec
noyau magnétique.
Ce =
Re=2kfl
4 pF entrée 1
(Train - Avion - Bateau - Auto - RIe)
TOIlte$ les foumitures .: bois, tubes colles. TransformateursF.1. (accordé Cs = 2pF . 14
enduits. ~. \lIS. ' 1lCn1JS. ron<IeUes. etc.
sur 262,5 kHz) Rs = 2 Mfl sortie ,
,èATALOGUE G~N~RAL
franco contre 5 F en timbras. TI .FI Perite de convertion = 10 mAN.:
RENDEZ-NOUS VISITE N I.2 : 120 tours L'alimentation se fait en 12 vi
CONSULTEZ-NOUS N 2. J·: 80 tours L = 2,84 mH - 35 mA (puissance 750 mW).
LB méilleur accueil vous sera réservé!
N4-5 : 15 tours Q = 60 La tension de zener est évaluée:
ctNTRAL - TRAIN N5~ : i85 tours à 6 V environ + 10 %. i
81, Ne R6aumur - 75002 PARIS -- Sur.circuit en pots fermés pour L'action du CAG se révèle!
C.C.P. LA SOURCE 31.656.95 F.I. moins vigoureux que s'il était ap-:
En plein œntre de Paris. face A «Franœ-Soir»
M" Sentier et Réaumur-Sébastopol T2 FI pliqué sur l'étage F.I., toutefois,! Bibliographie: Documents SI-
Tél . : 236-70-37 et '231-31-o3 N I.2 : 120 tours on peut voir fIgure 5, que la varia-' GNETICS SARL, 3(>, rue de Sil-
Ouvert du lundi au samedI de 9 à 19 h
N 2.3: 80 tours L = 2,84 mH. tion de tension de sortie reste fai- ly, 92100 Boulogne.
Page 158· NO 1473
 _1' ? _.

l
Pll 15
contrôlant le volume séparément

D
ERNIER né de la gamme 90 m V /250 kS2; auxilliaire, Le transformateur est très large-
,Esart, 1'am~lificateur 90 m V /250 kS2 ; magnétopho- sur chaque canal et assurant la ment dimensionné, il peut très
PAIS délivre au mini- n~, 90 m V /250 k.Q; pou:, la. fonction de balance, une série de certainement fournir le double de
mum une puissance de 2 x 15 W puissance nominale de sortie à 6 inverseurs à levier permettent la puissance nécessaire au PAIS.
avec de bonnes caractéristiques et 1 kHz. la sélection des entrées et la mise Les diverses précautions prises
surtout ,une conception très bien Rapport signal,jbruit des entrées:, en service de la correction physio- pour l'industrialisation de cet am-
étudiée en vue d'obtenir une fiabi- par rapport à la puissance no- logique. plificateur permettent d'affirmer
lité très importante, tout en abais- minale, micro - 70 dB, PU ma- Cette disposition est celle qui que sa fiabilité est très grande.
sant le prix de vente de l'appareil. gnétique - 65 dB; PU cérami- nous semble présenter le meilleur La technique employée est très
Le PA 15 conserve toutes les que - 70 dB, Tuner - 75 dB. contrôle visuel, bien supérieur au classique, des étages séparateurs
possibilités de ses devanciers, du Facteur d'amortissement: 150. commutateur rotatif ou aux tou- sont employés pour éviter les,
point de vue performances pures, Séparation des voies: 60 dB. ches d'un clavier. réactions entre les préamplicor-
multiplicité d'exploitation des Sorties: 2 p2.Ïres d'enceintes 8 S2, Les raccordements disposés recteurs RIAA, correcteurs de to-
sources que l'on peut raccorder, casque basse impédance, ma- sur le panneau arrière sont tous nalité et amplificateurs de puis-
et deux paires d'enceintes utilisa- gnétophone. munis de prises DIN, tant pour sance. La protection des étages de
bles' séparément ou simultané- Alimentation: 110 - 220 V, les enceintes que pour les entrées. sortie est assurée par des fusibles,
ment. A ce titre il permet la cons- 50Hz. Le répartiteur réseau est du ce qui est suffisant car les encein-
titution d'une très bonne chaîne Encombrement: 362 'li: 115 x type bouchon 7 broches, et le fu- tes sont auto-protégées par les
de moyenne puissance, et autori- 245 mm, pour un poids de sible général tubulaire est laissé à condensateurs de liaison.
se le report d'une somme plus im- 6,3 kg. la disposition de l'usager. Les possibilités de raccorde-
portante consacrée à l'achat d'en- La réalisation est particulière- ment aux diverses sources ' sont
ceintes de qualité. PRÉSENTATION ment soignée, tous les compo- très complètes, comme 'nous
sants mis à part quelques uns et l'avons signalé plus haut. En effet
Le PA15 conserve la ligne de la les transistors de puissance, sont il ne manque aucune entrée, celle
cARACI'ÉRISTIQUFS
gamme Esart, la face avant gris disposés sur une carte imprimée des microphones est exploitable
anthracite, ~t agrémentée des de grandes 'dimensions fixée hori- en mono ou stéréo (raccorder un
Puissance de sortie nominale: au boutons et leviers d'interrupteurs zontalement sur le chassis. Tous ou deux microphones), et le moni-
minimum 2 x 15 W eff., les aux tons métalliques satinés, et de les composants sont alignés im- toring est possible lorsque l'on
deux voies chargées sur 8 S2 si- forme ovale créée par Esart. La peccablement, le montage est dispose d'un magnétophone à
multanément. disposition des différentes com- clair et aéré, les différentes prises, trois têtes. Cette dernière disposi-
Distorsion harmonique: < 0,2 %. mandes équilibre bien la face interrupteurs et potentiomètres y tion permet le contrôle instantané
Distorsion d'intermodulation: avant. Les correcteurs de tonalité sont raccordés par un toron aux de l'enregistrement, par compa-
0,3 % à la puissance nominale. sont à disposition à pet: près mé- cables blindés à points de masse raison entre le son de la source
Plage d'action des correcteurs de diane, ils sont mis en œuvre à soigneusement choisis. La plupart enregistrée et celui enregistré sur
tonalité: ± 18 dB à 40 Hz, l'aide de potentiomètres à dépla- des résistances employées sont à la bande, mais seulement lorsque
± 18dB à 20kHz. cement linéaire coulissant vis-à- tolérance de 5 %, les résistances à le magnétophone est muni d'une
Correcteur physiologique: vis d'une échelle graduée. A leur forte dissipation sont de type vi- tête d'enregistrement et d'une
+6dB à 40Hz, +5dB à droite, quatre touches contrôlent trifié. tête de lecture séparées (la 3e tête
10kHz. l'arrêt marche; les HP1 et 2, et la Le transformateur d'alimenta- étant celle d'effacement).
Bande passante: quelques Hz à fonction monostéréo. La prise Mn, les diodes et les cellules de
50 kHz à - 3 dB. casque est équipée d'un réœpta- redressement sont installés loin EXAMEN DES CIRCUITS
Sensibilité des entrées: PU ma- cle pour jack standard. bien plus des circuits d'entrées à bas ni-
gnétique, 3,5 mV/47 kn; PU commode que la prise DIN. veau, sur un support métallique A l'entrée pour exploitation
céramique, 50 m V Il MS2 ; mi- Sur la partie gauche, au-des- séparé, afin de réduire au mini- des signaux à bas niveau du PU
cro, 3,5 mV/47 kS2; Tuner, sous des potentiomètres rotatifs mum les rayonnements parasites. magnétique et du microphone,
NO 1473 - Page 159
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Page 180· NO 1473

NO
. 1473 • PIIU- 181
 nous trouvons le préamplicorrec- taux de distorsion harmonique
teur, dont la courbe de réponse en pour la puissance maximale est
fn!quence est rendue linéaire < 0,3 % aux fréquences de 40 Hz
pour le microphone ou assure la - 1 kHz - 20 kHz.
correction RIAA. Le montage En intermodulation, à 2 x 15 W
utilise deux transistors NPN sili- eff., on relève 0,3 % pour
cium à hautes performances, du 50/6000 Hz en rapport 4/1.
type BC 238C, dans un circuit qui La bande passante est d'une ex-
est à couplage par capacité. Le li cellente linéarité, ± 0,5 dB de
de ces transistors est de 600, avec 10 Hz à 20 kHz, - 3 dB de 6 Hz à
une fréquence de' coupure de 48 kHz. Ceci confirme que l'utili-
300 MHz. La correction de la sation d'un condensateur de sor-
bande passante est réalisée de fa- tie sur un amplificateur bien étu-
çon habituelle, à l'aide d'un ré- dié ne limite en rien sa réponse
seau commutable réinjectant sur aux fréquences les plus basses, et
l'émetteur du premier étage une procure à peu de frais une protec-
fraction du signal prélevé au col- tion vis-à-vis des enceintes. Les
lecteur du second. amplificateurs à sortie directe ont
Lorsque les signaux de sources des avantages certains, mais ac-
à haut niveau sont exploités, leur tuellement on sait produire des
valeur est atténuée pour permet- amplificateurs à liaison par
tre une attaque du préampli sans condensateur tout aussi perfor-
OSCILLOSCOPE OR 300 B le saturer, et sa réponse est linéai- mants, notl;lmment du côté bande
re en fréquence. passante des fréquences les plus
Après amplification par le basses, comme le PA15.
préampli, les signaux sont dosés Les correcteurs de tonalité
en niveau par le potentiomètre de contrôlent une plage de ± 17 dB
volume, pUf ils attaquent deux à 40 Hz, ± 18 dB à 18 kHz.
étages utilisant des transistors La correction physiologique, au
PBCI09, comportant le filtre de niveau - 30 dB en sortie remonte
correction physiologique commu- à + 5 dB les fréquences à 50 Hz et
table inséré entre eux. 10 kHz.
Les signaux sont à cet endroit Les sènsibilités des entrées
d'un niveau suffisant pour sont identiques à ce qui est énon-
conserver un bon rapport si- cé. Nous obtenons 15 W eff. en
gnal/bruit malgré l'atténuation sortie pour 3,4 m V micro, 3,5 m V
que pourront apporter les correc- PU magnétique, 92 mV en Tuner,
teurs de tonalité, disposés à cette magnétophone et auxilliaire,
place. Leur montage est du type 55 mV PU céramique. Le rapport
Baxendall, ils sont suivis par un signal/bruit PU magnétique est
BC 238C couplé à un amplifica- de 65 dB, microphone 71 dB.
teur utilisant un PBC 109C ame- Sur entrée PU magnétique, la
nant un gain d'environ 15 dB. séparation des voies atteint
• Atténuateur Y. - 5 positions de 50 mV à 20 V/division. Impédancè d'en- Le signal parvient sur la base 62 dB.
trée : 1 mégohm/30 pF: Expansion x 5, bande passante 1,2 MHz, sensibi- d'un BC21I ensuite, puis il est in- Tous ces chiffres sont excel-
lité 10 mV. jecté sur les drivers cOO1plémen~ lents, ils permettent de classer le
• Amplificateu rY. - Bande passante : du continu à 10 MHz (- 3 dB). Temps
de montée: 30 nanosecondes maxi. . taiTes BD519 - BD520, assurant P A15 dans la catégorie des ampli-
• Base de tem ps. - Déclenchée en 15 positions de 50 ms à 1 /division. . un niveau d'excitation copieux fica:eurs à bonnes performances.
Expansion X 5.
• Synchro nisation : positive, négative. extérieu re, déclenchée, relard de pour les étages de sortie.
synchro 1 . (Logique TIL). La protection des BDY 24ES, CONCLUSION
• Position synchro TV image. montés en quasi complémentaire
• Amplifi cateur X. - Bande passante : 50 Hz à 500 KHz. Expansion x 5.
Impédance d 'entrée : 100 ohms/l00 pF. Sensibilité : 250 à 50 mV cie. est assurée par un fusible ultra ra- Toutes les spécifications du
• Éc ran 4 x 5, gratlcule éclairé gravé de 8 x 10 d ivisions de 5 mm. pide, la stabilisation en courant constructeur sont respectées, voi-
• Composa nts au silicium exclusivement. continu étant bien étudiée, le fusi- re supérieures à celles annon-
• Poids : 2,5 kg.
ble n'agira qu'en cas de court-cir- cées. La réalisation est très soi-
cuit interne de l'un des transistors gnée, digne des matériels profes-
de sortie. sionnels dont Esart a dû s'inspi-
L'alimentation continue est rer. Le PA15 peut être, sans arriè-
simplement redressée puis filtrée, re pensée, associé à une très bon-
mais une stabilisation par diode ne platine et à des enceintes de
zéner est installée pour le préam- qualité pour constituer une chaîne
plicorrecteuf et les petits étages. capable de satisfaire un méloma-
ne exigeant.
MESURES J.B.
La puissance maximale relevée
les deux voies chargées simulta-
nément sur 8 fl à 1 kHz est de 2
x 17,2 W eff., nettement au-des-
sus de !a spécification. Notée sé-
parément sur chaque voie, la puis-
sance est de 19 + 19,5 W eff. Le
Page 162 · NO 1473
l oscilloscope
D61
" .
CE LEOUlPEl~1EllC
N
OUS ' avons développé Temps de montée : 35 nS Sensibilité: 0,5 division de trer sur un appareil de cette caté-
dans un précédent arti- Amplitude de l'image: 5 divi- 40 Hz à 2 MHz jusqu'à 1 division gorie, 8 x 10 cm, ce qui permet
cle du HP nurn~ro 1465, sions à 10 MHz. à 10 MHz en interne,l00mV de d'analyser parfaitement les oscil-
« Le laboratoire de l'amateur Etalonnage : neuf valeurs de 40 Hz à 1 MHz; 1 V de 1 MHz à logrammes sans avoir le nez collé
électronicien», les éléments du répartition 1~2-5, entre 10 mV et 10 MHz en externe. sur l'écran, et ceci avec une bril-
choix d'un oscilloscope. Bien que 5 V/division. Tube cathodique: surface utili- lance élevée, ne dégradant pas le
non cité dans l'article, le D 61 de Précision: ± 5 %. sable : 8 x 10 cm. tube.
Téléquipement entre dans la caté- Impédance d'entrée Phosphore: P31, ou P7 sur de- La disposition des commandes
gorie des appareils analysés, et of- 11 M.Qf35 pF. mande. est à notre avis, très rationnelle,
fre un intéressant rapport quali- Tension d'entrée maximale : ' Tension d'accélération: ne permettant pas d'erreur de ma-
té/prix. 400 V crète. 3,5kV. nipulation.
. Nous ne reviendrons pas sur Amplificateur horizontal: Signaux de sortie: calibrateur, Celles-ci sont disposées en trois
les qualités intinsèques de ce type bande passante à - 3 dB : 2 Hz - 500 m V ± 2 % en signaux carrés sections sous le tube cathodique à
d'appareil, le seul capable de vi- 1 MHz. à 50 Hz. Signal de compensation droite et à gauche les commuta-
sualiser les signaux électriques, et Impédance d'entrée : des sondes: 2,5 V, signal carré de teurs et potentiomètres à disposi-
de remplir en outre les fonctions 1 M.f2/l0pF. durée égale à celle du balayage. tion coaxiale des amplificateurs
de voltmètre et millivoltmètre Facteur de déflexion: Alimentation: 110-120, ou verticaux ajustant leur sensibilité
continu, BF et HF, ou de fréquen- 100 m V/division. 200-240 V, fréquence 48 à et le cadrage vertical, au centre le
cemètre, pour peu que sa base de Les amplificateurs verticaux 400Hz. commutateur de vitesse de la
temps et son amplificateur verti- des voies 1 et 2 sont utilisables en Consommation: 25 V A. base de temps, avec le potentio-
cal soient étalonnés avec une bon- XY, leur bande passante est de 0 Encombrement: 280 x 160 x mètre de cadrage horizontal et
ne précision. à 1 MHz à - 3 dB. 420 mm. l'expenseur X5, également en dis-
"Base de temps: 19 valeurs, ré- Poids : 6,5 kg. position coaxiale.
partition 1, 2, 5., comprises entre Température d'utilisation: Les entrées sont munies de
CARACfÉlUSTIQUFS 500 ms et 0,5 (J.s division. -15, + 40°C. douilles standard el 4 mm, et sur
Précision : ± 5 % chaque voie un inverseur à trois
Oscilloscope double-trace, Expansion du balayage: X5 positions permet le couplage en
fonctionnement cQmmuté ou al- Précision pour l'expansion : PRÉSENTATION continu, alternatif, ou la mise à la
terné, automatiquement en fonc- ± 7 % à 200 ns/division, ± 10 % masse de l'entrée.
tion de la fréquence du signal ana- à 100 ns/division. L'oscilloscope D 61 a été parti- Cette disposition est particuliè-
lysé. Déclenchement: voie 1 ou 2, culièrement bien étudié pour ren- rement adaptée pour l'enseigne-
Amplificateur vertical: fonc- signal externe, positif ou négatif. dre son utilisation la plus simple ment. Les commandes du focus
tionnement voie 1, voie 2, voies 1 Niveau: variable. possible, et le but a été atteint. et de la brillance sont rejetées au-
et 2. Bande passante: en continu: Couplage TV: trame entre La surface exploitable du tube dessus du tube cathodique, une
o à 10 MHz, en alternatif, 2 Hz, 500 ms/div. et 100 (J.s/div., ligne cathodique est l'une des plus im- fois ajustées celles-ci.ne sont plus
10 MHz, à - 3 dB. entre 50 J1.S/div. et 0,5 (J.s/div. portantes que l'on puisse rencon- retouchées pendant l'utilisation,
NO 1473 - Paga 163
 J lll"~~~v
o~ U-_L.
5902
.. C701 IOn
5",5 Id Iv

SK902 '"
GND

5./22 _ __ __

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1
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,
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L- --~--~15.~I=.5~--~------====~====~========_____~-- -.-2 2'-~-----~_=~_,:~~ ~

J,
2uS/dl<

FROM FAO....
Fig. 2 FROM
TR602
C60ll
R6'4 TR702 C703/
R714

2fS/d''l ~
CH 1.
~
CH. 2 .
FIG~ I" _ _ __
FIG . r~&

Page 1M-NO 1473

 et leur disposition à cet endroit que par le transistor TR102 , ce
évite de surcharger la section in- dernier constituant une protec-
- - - - -- - - -- - -- ---,.---r+. 7· S V
+I3V TO D643 FIG 2 TO D642 FlG. 2 férieure. tion évitant également les remon-
Les divers circuits sont instal- tées de signaux de commutation
T.70.
~r
23
v
SV-
._L
lés sur un seul circuit imprimé, sur le préampliftcateur.
2fS /~
ftxé verticalement sous le tube ca- L'ampljficateur (fig. 2) est atta-
thodique, ce qui autorise une qué en courant par les signaux ai-
C703
C702 R711 .714
s60p
grande accessibilité et permet un guillés par les diodes D 6J7 - D638
12K
InO
SK6
R718 POS
dépannage éventuel très commo- provenant de la voie 1, et 0 642 -
22K BAL de. D643 pour ceux provenant de la
Qo~ " Le constructeur fournit des voie 2. Ils sont ampliftés par les
T~i+ sondes permettant l'adaptation à transistors TR636 - TR 633 , puis in-
R716
22K
1--_ - - - - i!)V '2 des circuits haute impédance et jectés sur les bases de l'étage -dif-
J V divisant par 10 le niveau du si- férentiel T~34 - T~3S, alimentés
SmS ldt v
gnal. à courant constant, et attaquant
les plaques horizontrues du tube
cathodique. Une compensation
.717 ' &OR CONSTITUTION en température est assurée par la
.712 ~Kl

' 56/93
DES CIRCUITS thermistance TH 63b et l'ajustage
2, s,BI 156/33C de la réponse transitoire est corri-
SET
R7I3
~K7
R715 R719 If<
Leur analyse complète n'est gée à l'aide de C 64 \. La sélection
GAIN
22K 156/ 22K pas détaillée intégralement. Nous des voies 1 et 2 est soit manuelle,
POSITION
nous contenterons d'un survol avec les commutateurs S63\ - S632
-'lV 156/67
des différents sous-ensembles. couplés aux potentiomètres de ca-
Amplificateur vertical: l'en- drage vertical, soit automatique à
semble des circuits enslobe l'atté- l'aide du commutateur électroni-
nuateur d'entrée, le préampliftca- que en découpé ou alterné, qui
- - - - -- -- --+----+-......_ - 7.5\1
teur et l'ampliftcateur propre- emploie les transitors TR63\ -
\lolts 1 di v ISIon
R722 159/36
ment dit. Les éléments sont iden- TR 632 • Ces transistors fonction-
+13V tiques sur les deux voies. nent en multivibrateur astable sur
Le schéma de la figure 1 repré- 100 kHz si les deux voies sont ex-
sente l'atténuateur suivi du ploitées à une vitesse. inférieure
préampliftcateur. Les signaux ou égale à 2 ms/div.
,on
T +7,5\1
d'entrée appliques aux bornes
SK901 - SK902 traversent le
Lorsque TR 632 est passant, les
diodes Dm - D636 conduisent;
condensateur C 90 \ lorsque le'cou- D 631 - D638 sont bloquées, la
R649
ÎtI;3
..... S5v-9:fr 20 '" R655
d K3
plage est alternatif; sur la posi-
tion masse, l'entrée de l'atténua-
voie 1 est en l'air, et les condensa-
teurs C 632 - C634 envoient des im-
-
156/& 1.
/'''5/d1
~:::'T.
'-'l--1. 156/04
teur est réunie à celle-ci, sàns court-
circuiter les signaux.
pulsions de suppression de la tra-
ce pendant les transitoires de
,..~ Yj
F IG.S
La compensation de l'atténua- commutation. TR 632 se bloque,
C ~:. C<>4A teur est assurée à l'aide de TR 631 est passant, les diodes se
3~ 3.0 condensateurs fIXes et ajustables, . bloquent et conduisent de façon
puis les diviseurs par 10 et 100 inverse à la phase précédente, et
l'i' kJ-.. sont insérés par le commutateur la voie 2 est déconnectée à son
Tl'IOJ< TR~
~
R65a . 6SA
~ S902. Après passage à travers tour. La stabilisation des tensions
SOR 3l~
ceux-ci, les signaux parviennent d'alimentation est assurée par
15r;/f sur la porte du transistor fet diode zener et régulateur à tran-
TR 701, étage protégé contre les sistor.
surcharges par R 102 - C 10\ et la Déclenchement (ftg. 3) : un cir-
~t-
TH63'/.
---: "\ diode D 10\ jusqu'à 400 V. TR10\ cuit ampliftcateur à courant cons-
n:
ISOp
SOR
,....-- est employé en source suiveuse, tant comportant une compensa-
J30A dont la tension continue de sortie tion en température dans' les
~ f-- est ajustée au zéro à l'aide des POo. éqtctteurs, de type différentiel est
.....
OK.
R651
SpS· 6SpS

9101=1.
R656
910R
R657
OK8
tentiomètres R 104: et R 108 . A sa
sortie, est disposé l'atténuateur de
employé (TRi3 - TR2S ). Si le com-
mutateur de vitesse de balayage
rapport 1-2-5. que les signaux tra- est sur la voie 2, l'entrée du circuit
versent avant l'attaque de la base est réunie à celle-ci. En position
R665 de T~03 formant avec TR104 un EXT X, la prise EXT X ouTRIG
270R
étage différentiel alimenté à cou- est raccordée à l'entrée de ce cir-
."5'1
rant constant. La dynamique du cuit par le réseau C20 , C 2!> C 22 ,

~CO~S C6.c6
! 0644
.66.
2K2 W C64'
circuit est accrue par les diodes
D 102 - D;03 montées daI1S les cir-
R 23 . Pour les autres positions de
la commande de vitesse, le choix
ImO < 7 0~ 7VS 100n cuits d'émetteurs. du signal de déclenchement est
R667
OK8
Le cadrage est assuré par l'ac- assuré par la position de S20, ce
,. tion du potentiomètre R 119 sur le
potentiel base de TR 704, le gain est
sera le signal interne voie 1 ou
voie 2, ou externe.
~;6~ :~ : ~7 11658
"K
~
....
1k5
TR.37 ,
ajusté piu le potentiomètre émet-
teur R7I3, et la compensation en
Le signal provenant de l'un des
collecteurs de TR 23 ou TR 2S tra-
A659
-7 -S V - 13V temPérature est déterminée par verse les diodes 0 27 ou D31 ' puis
' 80R 1
les rése;mx RC disposés dans les est· appliqué sur l'émetteur de
collecteurs de TR 703 - TR 104,-ainsi TR 26 , et parvient ensuite sur l'en-
NO 1473· P811. 1811
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0

l C56 5X ~ 150 /0 ~

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156/l0
1.47 p

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FROM 5902 2F FIGI! H I
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En x ~ 100. 47.
TRIG 1561C9.

TO C2l
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R89 h
156' 8c SI
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~S6 /1 3
22K 1 1
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7K5
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10K
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220k
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FI G. 3,

l;~~ L~
t-svifè..Ft--JV ISO"

r
SmS/dlv ~
:.$Bl.fl-ov .27 IS6 /5
S~S'cfl,, """"""

trée de l'amplificateur horizontal. une dent de scie de grande linéa- .25

3kl
l56,/Cft ~!-
l 'te;..
156/3
lK3 ' 7~
Amplificateur horizontal (fig. rité.
3). L'étage d'entrée TR 31 compor- Alimentation: celle-ci est as- rr ;<.- ~ R35 -
R22 022 /il ) liO TR24
te une contre réaction commuta- surée à partir des quatre enroule- * R2 1
T~21'-!l
~ 3K9 \!::
L
.7K
ble qui permet l'expansion par ments secondaires du transfor- TRIG
156 ' 8 . 7k
-C 1131

- ~ OL21
LEVE 021
X5 , La sortie collecteur de TR 31 mateur. Les différentes tensions =F;;:
attaque le montage différentiel sont simplement filtrées, les régu- 15 6/7 '
023 IS6/ ~ .30 R"
270R SOCR I6~H
TR 33 - TR 37 , alimenté' à courant lations étant réalisées seulement
constant, une protection à l'aide
de la diode D44 évite la saturation
au niveau des divers circuits où
elles sont réellement nécessaires. '--f0
l'SV
L --: _ _ ___ __ _
OV
r--iCLJ1
l':~ _- -__ - -- -cv
de TR 33 . SmS/dlv
5mS/djv

Le cadrage est assuré par R69,

côntrôlant la tension base de .2'
llk
R20
51K
TR 31 . MESURES
Base de temps (fig. 4): celle-ci - 7 ·SV
comporte uri circuit très utile, per- Les différentes mesures se sont
mettant d'observer un balayage déroulées dans les laboratoires de
brillant en l'absence de signal de la société Tektronix Téléquipe-
déclenchement. ment, où nous avons pu disposer
La base de temps est conçue des appareils les plus élaborés et
autour du transistor TR 34 , monté les pl..lS performants pour assurer
en intégrateur de Miller, avec le celles-ci dans les conditions les
transistor fet TR 36 , produisant meilleures.
Page 166 - NO 1473
 - - - T O CR.T.
+IIOV FIG. 5 L CS tests ont été réalisés à l'aide vérifier sont la bande passante, le
- - -- --i des appareils suivants: temps de montée, la précision de
XI X2
IS~/2Cj1 Tektronix 465 made in USA. l'amplificateur vertical et celle de
Calibrateur délivrant des si- la base de temps.
R.2
5K6
gnaux carrés: Tektronix 106, L'ensemble des différents tests
10 Hz - 1 MHz fouet de 1,7 nS. a mis en évidence des caractéris-
Générateur 350 kHz - tiques en tous points supérieure!;
100 MHz Tektronix 191. aux spécifications publiées, ce qui
Calibrateur continu 0,1 %. est à l'honneur du constructeur
Banc de mesure TM 500, com- qui conserve une marge impor-
portant un fréquencemètre tante de sécurité
DC501, un multimètre DM501, Bande passante verticale: sur
un marqueur TG501, une alimen- voie 1 ou 2, 11,1 MHz à - 3dB,
tation PS-50l-2 Variac 0-260 V. 19 MHz à - 6 dB.
Les signaux visualisés sur le Temps de montée: :::::: 35 nS ..
tube cathodique doivent être aus- Amplitude du signal à
lU /
si proches que possible de la réa- 10 MHz: 4,9 divisions.
l561Sse
sc RII2
S60R lité. Il est donc nécessaire de dé- Précision de l'atténuateur: en
".".
RIOl
100R terminer aussi exactement que continu ou alternatif, < ± 2 %
C42 possible la véracité des caractéris- sur l'une ou l'autre voie, ce qui est
tiques communiquées par le éons- excellent, la spécification indi-
quant ± 5 %.
lttlOp
tructeur.
Les points les plus importants à (suite page 171)
C40

SpS-OS-pS

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10mS/dl~

NO 1473 ,Page 167

 [ffi
DIS IPPARIUS DI MISURI

~
ES appareils de mesUIe de bile à tourner sur elle-même, d'un ment. En effet, l'aiguille, consti- par des relais sensibles ou bien
construction récente et de certain angle. Sur celle-ci est ap- tuée d'une mince section d'alumi- des transformateurs saturables
bonne qualité sont, pour la pliquée une petite aiguille de ma- nium, ne peut supporter les qui limitent le courant.
plupart, dotés de quelques dispo- tériau léger qui se déplace le long heurts à fond d'échelle, et est fa- Ces éléments seront utilisés
sitifs techniques qui permettent de l'échelle de l'instrument, en in- cilement déformée. soit isolément, soit associés.
de les protéger contre les surchar- diquant la valeur de la mesure On peut alors se poser une Il est cependant nécessaire,
ges, et, en général, contre les er- électrique effectuée par l'opéra- question. Pourquoi ne pas faire malgré toutes les méthodes de
reurs de branchement. Les instru- teur. une aiguille en acier? Cela n'est protection de faire très attention
ments de mesure adoptés par les Pour que l'instrument de me- pas possible parce Que si l'acier ré- au cours des mesures. En effet,
amateurs, au contraire, sont rare- sure soit doté d'une bonne sensi- solvait le problème de la résis- aucun type d'appareil, de prix
ment munis de ces dispositifs. bilité, il est nécessaire que la bobi- tance mecanique, il alourdirait abordable, n'est complètement
C'est là une anomalie, car il est ne mobile comporte un grand considérablement l'équipage mo- invulnérable; cela résulte du fait
beaucoup plus difficile au profes- nombre de spires. Et comme l'es- bile, rendant les lectures pratique- qu'il est étudié et réalisé pour sup-
sionnel, c'est-à-dire à celui qui uti- pace occupé par cet élément ne ment impossibles, en raison des porter momentanément les faus-
lise c!es instruments de qualité de doit pas être excessif, il est néces- oscillations que son poids entraî- ses manœuvres et les applications
comniettre des erreurs de mesu- saire que le diamètre du fil soit ex- nerait autour du point de lecture. de tensions erronées. On doit ce-
re, tandis qu'il arrive souvent à trêmement petit; généralement, En augmentant la robustesse de pendant observer que, lorsque les
l'amateur d'insérer d'une manière ce diamètre est de l'o(dre de l'aiguille, on diminue la précision. surcharges sont élevées, le temps
erronée, l'appareil dans les cir- 25/1000 de mm. Mais avec un fil d'application doit être aussi court
cuits à vérifier, soit par manque aussi mince, il est facile de com- que possible. Dans ce cas, l'utilisa-
d'attention, soit par inexpérience. prendre qu'une erreur de mesure, teur doit avoir soin de couper im-
Aussi le propre du contrôleur de c'est-à-dire un flux de courant ex- SYSTÈME DE médiatement le courant quand
l'amateur est-il d'être mis plus fa- cessif peut provoquer la coupure PROTECTION l'aiguille de l'instrument subit un
cilement hors d'usage, c'est-à-dire immédiate de l'enroulement. AUTOMATIQUE coup important et dépasse la limi-
'Que plus encore que les autres, il Prenons un exemple. En sup- te maximale, ou bien quand l'ai-
nécessite de tels éléments de pro- posant que la bobine de l'instru- La protection automatique de guille est soumise à une vibration
tection. ment ait une résistance d'environ l'équipage mobile des appareils de violente.
2 000 n et que celle-ci ne compor- mesure peut s'effectuer au
te aucune protection automati- moyen de plusieurs solutions.
FRAGIUTÉDE que. Sur l'entrée 0,1 mA, la diffé- Naturellement, chacune de cel-
LA BOBINE MOBILE rence de potentiel maximale ad- les-ci présente des avantages et PROTECTION
missible à ses bornes est égale à : des inconvénients. AU MOYEN DE DIODES
L'instrument de mesure peut = =
2.l(}3 . 1()4 2.10.1 0,2 V. Comme éléments de protec- A JONCTION
être différemment réalisé, mais Dans ces conditions, quand on tion, on peut utiliser:
dans la plupart des cas, là où doit applique à la bobine mobile une - les fusibles: ceux-ci s'inter- Au moyen d'une simple diode
être exigée une bonne sensibilité différence de potentiel de 120 V, rompent quand l'intensité du cou- disposée en parallèle sur l'équipa-
et une précise linéarité de l'échel- la surcharge correspond à 120/0,2 rant qui les traverse dépasse une ge mobile, il est possible de proté-
le, celui-ci est du type à bobine = 600, c'est-à-dire 6OO.fois la va- valeur bien définie, coupant ainsi ger ce dernier èontre les surchar-
mobile. Cet organe essentiel est leur du courant nécessaire pour le circuit. ges. Avec ce système, on utilise hl
représenté par une petite bobine provoquer la déviation maximale - les éléments non linéaires, en propriété de la diode polarisée en
de fil de cuivre mince, enroulée de l'aiguille. Il est évident qu'au- particulier les diodes au silicium, sens direct d'être seulement
sur un cadre d'aluminium ou au- cun type d'équipage mobile peut les diodes zener et les diodes tun- conductrice à partir d'une Certai-
tre matériau léger. La bobine mo- supporter une surcharge de cette nel ; ceux-ci peuvent se compor- ne valeur de seuil de la tension qui
bile tourne sur deux pivots entre valeur. ter comnie un court-circuit qui lui est appliquée. Sur la figure 1
les pôles d'un aimant permanent. La bobine mobile, dans les ins- protège la bobine, quand elles qui représente les caractéristiques
Quand celle-ci est traversée par le truments, ne constitue pas l'uni· sont mont6es en parallèle sur cet- de trois diodes, dont deux (les
courant, il se créé un champ élec- que partie fragile, parce que l'ai· te dernière. deux premières) sont au germa-
tromagnétique opposé à celui de guille peüt aussi subir les effet!, - les éléments élI';Ctro-magnéti- nium et la troisième, au silicium,
l'aimant qui oblige la bobine mo- néfastes d'une erreur de branche· ques; ils peuvent être constitués on constate que ce courant direct
Page 188· NO 1473
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Fig,l

en l'air

+ +

Fig. 2 Fig. 3 Fig. 4

prend naissance quand la tension grande partie du courant passe à manière croisée, Les deux diodes
de seuil est de l'ordre de 0,2 V travers la diode. , devront présenter des caractéris- PR0I'ECI10N
pour les diodes au germanium.. el Le courant ' qui Passe réelle- tiques identiques. L'une de celles- PAR DIODE ZENER
de 0,6 à 0,7 V pour les diodes au ment dans l'équipage mobile ci, suivant les polarités de la ten-
silicium. conStitue encore une surcharge sion, assure le rôle de protection
Donc, tant que la différence de élevée (environ une 'dizaine de contre les surcharges en courant La protection des instruments
potentiel aux bOrnes de l'équipa- fois le courant nommal) mais cet- continu. Dans le cas de surchar- contre d'éventueiles surcharges
ge mobile est inf~rieure ou égale à te valeur est encore·supportable. ges de courants alternatifs, les ou manœUvres erronées peut auS-
la différence de potentielmaxi- Rappelons que la diOde Dl, deux éléinentsécouleront ces si être obtenue avec un seul élé-
male en régime normal, la résis- connectée en parallèle, ne modifie surcharges alternativement inent en utilisant la èaractéristi-
tance équivalente de la diode est en aucune façon la mesure nor- (fig. 3). que particulière des diodes Zener.
très élevée (plusieurs mégohms) male, et .simultanément~ réduit Dans les appareils,de type com- La caractéristique 1 f (U) est =
et le courant qui la traverse "est sensiblernent une éventuelle sur- mercial" on utilise généralement semblable à celle représentée'à la
négligeable. En défmitive, tout se charge de valeur élevée. des diodes,au silicium. (Igure S. Celle-ci exige des expl'"
passe comme si la diode n'existait Naturellement, cette condition Naturellement, il ' est possible cations. .
pas. est seulement valable dans ie cas d'obtenir une protection analogue Rappelons qu 'u~ diode régu-
Supposons alors que dans le cas où la diode est polarisée en sens à celle obtenue avec les -diodes en latrice de tension se comporte
de la figure 2, on ait une surchar- direct, c'est-à-dire, laisse passer le utilisant une seule jonction P-N cOmme une diode au silicium nor-
ge de courant élevée, par exemple courant Dans le cas contraire, où d'un transistor NPN ou PNP, de male si celle-ci est polarisée el)
300 fQis environ le courant néces- les polarités sont inversées,la.dio- manière à le faire fonctionner sens direct. Quand au contraire, à
saire pour obtenir la déviation to- de n'exerce aucun pouvoir de èomme une diode. La figure 4 ses bornes, on inverse le sens de
tale de l'équipage mobile, La ré- protection. Pour cette raison, on donne un exemple de ce type. la tension, à travers la diode circu-
sistance équivalente de la diode lijoute une seconde diode 02. De même dans ces circuits, le un courant de fuite de quelques
tombe dans ce cas, à une valeur Comme on peut le voir, les deux , comme on l'a fait pour les diodes, inicroampères. Ce cOurant reste
très basse (de l'ordre du centième diodes Dl 'e t 02 sont moritées en il est préférable de donner la pré- indépendant pour urie vaste gam-
d'ohm), C'eSt pourquoi la plus parallèle sur la bobirie mobilè, de férence au transistor au silicium. me de tensions. Q,pertdant, au-
NO 1473 - P... 1••
delà d'une certaine limite, si on
augmente encore la tension, le
courant croît instantanément jus-
qu'à une valeur relativement éle- ID +
vée, de quelques dizaines de mA
à plusieurs ampères.
La tension pour laquelle se ma-
nifeste cette brusque augmenta-
tion de courant inverse est com-
munément appelée tension de
rupture. Quand une diode régula- u,.,
trice est utilisée correctement,
Clnctéristique
elle permet de protéger etlicace- in;erse
ment contre les surcharges, les
galvanomètres et les autres appa-
reils à bobine mobile, sans réduire
considérablement leur précision.
l,." -
Comme on peut le voir sur le Fig. 5 Fig. 9
schéma de la figure 6. la diode est
montée en parlillèlesur l'équipage
mobile. Avant que ne se p'r~duise
la rupture, (en régime normal de
fonctionnement), la résistance de
la diode régulatrice a une valeur si
élevée que, dans de nombreux
cas, on enregistre un effet négli- G,lvanomètrt
150I'A
geable sur la mesure même.
Quand la bobine mobile subit
une brusque surcharge, de telle Fig. 6 Fusibl.
SOOmA
sorte que la rupture se manifeste
à l'intérieur de la diode régulatri-
ce, on introduit alors en parallèle
à l'équipage une résiStance de fai- o Fig., 10
ble valeur, de l'ordre 'de 10.Q en-
viron. Avec ce système, le cou-
rant dans la bobine est limité à sa
valeur de sécurité, puisque la dio-
de dérive la plus grande partie do.
courant en excès. Grâce à ce mé-
canisme, on évite toute action vio- Fig. 7
lente de rotation de la bobine mo-
bile, protégeant ainsi l'aiguille et
les autres organes.
La condition idéale serait que la
tension de rupture de la diode
surpasse de peu la tension qui dé-
termine la déflexion totale de Fig. 8 Fig. Il
l'instrument.
En pratique, la tension de rup-
ture est souvent égale à trois fois
cette valeur, de manière à réduire
l'effet du courant de diode exis- Si on veut éviter l'oscillation de Mais dans ce cas, il faut choisir 'Le principe sur lequel repose le
tant avant la rupture. Ce système l'aiguille indicatrice aux basses une diode de mauvaise qualité, fonctionnement d'une diode tun-
de protection de l'équipage mobi- fréquences, il est nécessaire de c'est-à-dire qui présente un cou- nel est en relation avec un phéno-
le présente un autre grand avan- connecter en parallèle à la bobine rant de perte suffisamment élevé, mène de physique solide. On sait
tage. Si, par erreur, on inverse la un condensateur de valeur éle- de l'ordre de 2 à 3 fois égal à la va- que dans un semiçonducteur de
polarité du galvanomètre, l'aiguil- vée. leur à pleine échelle de l'instru- type P ou N, fortement dopé, un
le ne peut se déplacer dans le sens ment, pour remplir ainsi le rôle nombre appréciable de porteurs
erroné, en raison de l'effet de re- d'élément limiteur. On sait que de charge peut traverser la jonc-
dresse~ent de.la .diode. Dans ,111 SYSTÈMES DE dans les limites maximales d'utili- tion, même si la tension appliquée
cas, ou on emplOie une seconde PR.OTECTION EN SÉRIE sation, le courant de perte d'une n'annule pas totalement l'effet de
diode au silicium D, cette (ois de diode est pratiquement constant charge d'espace. Tout se passe
type normal, en plus de la diode Il est également possible d'en- quelle que soit la tension inverse comme si ces porteurs, au lieu de
régulatrice Dr, comme on peut le visager de mettre en série avec la qui lùi est appli<;l.uée. traverser la barrière, se précipi-
voir sur le schéma de la fig. 7, cet- bobine mobile de l'instniment un tent en quelque sorte dans un tun-
te combinaison permet la mesure élément qui limite le courant à nel. Ceci constitue l'effet tunnel
directe en courant alternatif, sans une valeur acceptable, sans que le PR.OTECTION prévu par la mécanique des quan-
passer a travers les redresseurs ' microampèremètre soit endom- PAR. DIODE TUNNEL ta.
habituels. Cela résulte du fait que magé. Un exemple de ce type est Ce phénomène se traduit par
la déviation est proportionnelle à donné à la fig. 8 sur laquelle la La protection d'un équipage une caractéristique courant-ten-
la moitié de la valeur èfficace de protection est assurée par une mobile peut aussi être améliorée sion ayant l'allure de celle qui est
la tension d'entrée. diode au germanium en série" en ajoutant une diode tunnel. indiquée à la fig. 9. Cette courbe
Paga 170· NO 1473
présente les particularités suivan- nir une protection totale des appa-
tes : reils en alternatif ou en continu,
1) Courant inverse très élevé et connectés de façon erronée, on
doit ddubler le dispositif. Dans ce
L'oscilloscope D 61
proportionnel à la tension inverse (suite de la page 167)
appliquée; comme on peut le cas, il est nécessaire de réaliser le
voir, il est beaucoup plus élevé circuit de la fig. Il, où sont dispo-
que le courant direct (région A). sées deux diodes tunnel en série Précision de la base de temps santes dont la présentation est
2) Courant direct élevé pour de et en opposition, et deux diodes sur toutes les vitesses: ± 2,5 % particulièrement bien adaptée
faibles valeurs de tension directe normales connectées également Là encore, ce chiffre est infé- pour en permettre un usage très
(région B). en parallèle et en opposition. rieur à celui de la spécification qui simple. Ses performances sont
3) Région à pente négative sur la- donne ± 5 %. En balayage expen- toutes supérieures aux spécifica-
quelle le courant direct diminue sé, la précision est de ± 3 %, sauf tions, et sa réalisation est satisfai-
quand la tension directe augmen- sur 0,1 p,S/div. sante.
te (région C). Déclenchement: de 40 Hz à
4) Seconde région à pente positi- CONCLUSION 2 MHz pour 0,5 division.
ve pour laquelle le courant direct En externe, jusqu'à 15 MHz
recommence à augmenter avec la Pour conclure, nous pouvons sans difficulté, limite à 25 MHz. AVANTAGES
tension, et qui peut être assimilé constater que les méthodes que Vis-à-vis des variations réseau
au courant direct d'une jonction nous venons de décrire utilisent entre 196 et 240 V, il ne ressort Présentation très claire.
ordinaire (région D). des éléments non linéaires qui as- pas de modification des caracté- Poids réduit.
surent une protection statique ef- ristiques en vertical. En horizon- Très bonne précision du gain
Comme on peut le voir sur le
ficace de l'équipage mobile, sans tal, une dérive de 0,4 division est vertical et des durées de balayage.
schéma de la fig. 10, la diode tun-
altérer les caractéristiques de notée sur la vitesse maximale en Gain vertical variable unique-
nel est connectée en série avec le
galvanomètre à protéger. A son l'instrument, et tout particulière- balayage expansé, sans que la pré- ment par bonds.
ment la sensibilité. cision sur les autres positions ne Bon rapport qualité-prix.
tour, l'ensemble diode tunnel et
galvanomètre est disposé en pa- Ce type de protection inter- soit affectée.
rallèle sur une diode au silicium à vient instantanémènt, au contrai- La synchro reste accrochée en
jonction normale, disposée en re de ce qui se produit avec les interne à 0,5 division pour
± 12 % de variation réseau. INCONVÉNIENTS
sens direct. En régime normal systèmes thermiques ou électro-
d'utilisation, le point de fonction- magnétiques. En outre, celui-ci Alimentation en 110 ou en
nement de la diode tunnel se protège, outre l'équipage mobile, 220 V (pas de bitension).
trouve entre le point 0 et le point également les éléments qui lui CONCLUSION Sonde obligatoire pour des ten-
A. Celui-~i correspond à un cou- sont associés directement, c'est~à­ sions supérieures à 40 V crête à
rant compris entre 0 et 150 p,A, et dire les redresseurs de mesure, en L'oscilloscope D61 est un appa- crête.
une tension comprise entre 0 V et limitant la tension à leurs bornes, reil aux caractéristiques intéres- J.B.
10 mV. Cette chute supplémen- pour toutes les surcharges, de fa-
taire, qui s'introduit aussi en série, çon automatique. Rappelons en-
peut être négligée dans la plupart core que ce type de protection est
des cas. aussi efficace pour des courants NOUVEAUTÉ KITORGAN 1974
Si on emploie un bon galvano- de faible intensité qui ne seraient
mètre, la chute totale de tension, pas susceptibles de faire sauter le
fusible.
GÉNÉRATEUR
aux bornes de l'ensemble galva-
nomètre-diode tunnel, ne dépasse F. HURE DE RYTHMES
pas 100 mV ; avec cette valeur de
tension, le co~rant dérivé par la ARMEL ROl
diode à jonction normale est né-
gligeable. De cette manière; les
10 Rythmes
• Reproduit automatiquement 10 ,yt'hmes 'd,lfêrnnts ave.: un nlalisme surprenant (Swing, alues.
deux diodes n'ont aucune in- Siow-Roclc. Western, Ma rçhe, Valsi!. Tango, Bossa· Nova, Samba. C1Ia·Cha. ft toutes combinaisons de
fluence sensible sur la mesure. ces IYthmes),
• _Com~ort.e : un CIlmpteur de te~~s : un cir~h de dêClldage, de combinaison et de commutation
Quand une surcharge se présente !logIque a d,odesl. $ur lequel .onl frxe. le potenttOm~lr. de lempo, I l 10$ 10 interrupteurs de rythmes
dans le cas d'un courant supérieur ainsi que tes ginerateu " ~ïnstrument$. .
Cinq générateurs d'inslrumenls : Bongo. Claves. Grosse Caisse, Balais. Cymbales,
au courant de pic de la diode tun- • Montage sans circuit inlégré, ni fils de liaisons: lélécommandable à distance (33 transisto,s, 181
nel, celle-ci se manifeste en un diodes).
temps qui se mesure en nanose- • Démarrage au 1" temps de la mesure. Voyant de 1" temps.
• Réalisation hautement élaborée constituant une excellente initiation aux circuits logiques
condes. Le point de fonctionne- complexes.
ment passe sur le second trait à • Peut s'inclure dans un orgue KITORGAN, ou peut s'utiliser seul (Alimentation: 12 V continu: Sor-
t,e: 1 V). Prévu pour recevoir ultérieurement des compléments tels que l'accompagnement automati-
pente positive (région D) de la ca- que.
=
ractéristique 1 f (U). A ce mo- L'ensemble RD1, à monter, en KIT: .. . _ .• • . • . • _ .Franco : 860.00 F
ment, la tension aux bornes de Demandez dàs aujourd'hui
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NO 1473· Page 171
l ;IISIIBU DICOIIHÔU A. L IIIIHIAB
[Œ œm~mrnillTImIJm
~ 00 TI rn OC>

Fig. 1. - Générateur AF sa 10 Eurelco.

[Œ rn~~TIrnrn~mID[u]ŒTIrnŒ
<JO rn TIOO
Fig. 2. - Distorsiomètre 0 10 Eurelco.

avec l'usage courant qu'on en fait à 10 volts crête à Crete sur une ré- transistors et de 4 diodes diver-
MATÉRIEL DE MESURE AF dans le domaine du « grand pu- sistance interne' de 50 S2 et là dis- ses. Le système oscillateur consis-
MINIMAL blic ». Et puis, les moyens finan- torsion reste voisine de 0,1 %. te en un très original circuit à dé-
ciers sont parfois limités ... En fonctionnement rectangu- phasage dont le circuit équivalent

P
OUR etudier le fonctionne- Nous avons, néanmoins, trou- laire, grâce à l'emploi d'une bas- est donné figure 4. Il est essentiel-
ment des amplificateurs vé deux instruments de bonne cule de mise èn forine, les temps lement constitué de deux cellules
. audio-fréquence, un maté- présentation et aux caractéristi- de transition n'excèdent jamais RC placées entre les charges -
riel minimal s'avère nécessaire. ques étonnantes pour le prix pro- 100 nanosecondes. Les autres ca- égales - d'un emettodyne (!'équi-
En premier lieu, un générateur de posé: il s'agit d'une série de plu- ractéristiques sont données dans valent du cathodyne à tube). Il se
basses fréquences paraît indispen- sieurs appareils fabriqués sous le le tableau A. On y remarquera la . dévdoppe aux bornes de ces
sable; son niveau de sortie doit· sigle « Interlab» portant la mar- présence d'un atténuateur de sor- charges des tensions en opposi-
être connu avec précision, ce qui que EURELCO, marque françai- tie que complète un affichage sur tion de phase que nous pouvons
permet certaines mesures dispen- se très connue pour ses phasemè~ un voltmètre à aiguille donnant la désigner par e et - e (figure' 5 A).
. sant l'usage d'un voltmètre sensi- tres. tension appliquée avant l'atténua- Si R est faible devant l/cw," la
ble ou précis en sortie. Ensuite, Dans cette série, nous avons re- ' teur et exprimée soit en volt effi- tension de sortie V 5 d'une cellule
pour vérifier la qualité du signal tenu le générateur SQ 10, déli- cace, soit en volt crête à crête. On tend vers' e, ou V o puisque le gain
de sortie, le complément essentiel vrant des tensions en sinusoïdal utilisera cette échelle pour de l'emettodyne est égal à l'unité.
est, évidemment, le distorsiomè- et carré, et le distorsioinètre DIO, connaître la tension de sortie en Mais, par conÙe, si R est considé-
tre. Sa largeur de bande couvre couvrant la gamme AF de 10 Hz régime rectangulaire. rablement augmenté par rapport
celle du générateur et dépasse, en à 100 kHz (voir respectivement On remarquera, enfin, la préci- à la réactance de capacité, V tend
principe, la propre courbe de ré- . les photographies des figures 1 et sion du cadran de fréquence, ce vers - e (ou - V 0)'
ponse de l'amplificateur. Enfin, ) qui autorise une lecture à mieux
bien que ce ne soit pas indispensa- de 3 %. Il est évident qu'on passe d'une
ble, le distorsiomètre peut servir ' CARACTÉRISTIQUES .D U phase de Ü" à 18Ü", ce qui peut se
de voltmètre de sortie. GÉNÉRATEUR SQ 10 . représenter par la construction
DESCRIPTION vectorielle de la figure 5 B: le
Dans l'arsenal de mesure assez
Le générateur BF SQ 10 Eurel- DU SCHÉMA vecteur OX présente un angle
volumineux que propose le mar-
ché de la mesure, on trouve de co couvre la bande de 10 Hz à XOB représentant le déphasage cp
très beaux appareils mais dont le 1 MHz en cinq gammes décima- La figure 3 montre que le géné- entre la tension V0 d'entrée d'éta-
prix est souvent disproportionné les. La tension disponible s'élève rateur BF utilise pas moins de 15 ge et celle, Vs , de sortie de 'cellule.
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Fig., 5. - Schéma équivalant au circurt
déphaseur 0-' 800 utilisant un transis-
tor à charges réparties .

et
•
Ampli
de mis. en forme ®

Charge à Charge à -e +e B
thermistance thermistance (OU Vo )

Fig. 5. - Schéma équivalant au circuit déphaseur 0-

, 800 utilisant un transistor à charges réparties.
Fig. 4. - Système de base de l'oscillateUr
à déphasage.

.---~~~---+-----.. Vs

Fig. 6. - Schéma équivalant à la moitié de l'étage de

sortie du générateur A.F.

On voit, évidemment; que cette l'amplitude de l'oscillation. Le si- férentiel mais symétrique dont la moyen de QI4 et QI5 dont les ba-
tension possède une avance de gnal de sortie est prélevé par Q4 partie active représentée figure 6 ses sont au eut off; et qui, de ce
=
900 lorsque R l/c",. D'où un dé- sur ladite thermistance. Q4 consti- amplifie de quelques unités. En fait, détectent; 0 4 compense par
phasage de 1800 pour les .deux tue un « collecteur commun» effet, QJO et QII amplifient en cas- sa d.d.p., la propre différence de
étages placés en cascade de la fi- compensé en température par cade, mais le gain global est maî- potentiel qui se présente entre les
gure 4, Ces étages n'amplifient une thermistance qui entre dans trisé par le retour de CR constitué bases et les émetteurs Q14/Q15.
pas; par contre, les cellules atté- la structure d'un pont diviseur par le pont de résistances R 28 /R 29 . Grâce à cette détection d'amplitu-
nuent, car le courant i parcourant Th2/RJO. Le contacteur S 2 A et B L'impédance de sortie serait de, le galvanomètre varie jusqu'à
his réseaux n'est pas rigoureuse- choisit entre les fonctionnements sensiblement égale à R 28 si le si- 3,5 Veff en sinusoïdal ou 10 Veae ;
ment une constante. sinusoïdal ou carré. La transfor- gnal était prélevé entre le collec- mais pour obtenir la même dévia-
Les amplificateurs de mise en· mation en signal rectangulaire teur de QIl et la masse. Mais le tion avec du rectangulaire, le
forme - QI Q2 et Q3 - rattrapent s'opère au moyen d'une' bascule point « bas» de la sortie est ra- contacteur S 2 C modifie les pos-
cehiffaiblissement avant de réap- de Schmitt apériodique qui déli- mené sur le collecteur de Q\2, sibilités en courant de l'étage,
pliquer la tension dûment filtrée vre un signal bien carré de même constituant avec QJ3 une associa- donc du galvanomètre; R Vien
'et déphasée, donc en phase, SUr fréquence que celle de l'oscilla- tion identique à celle de la figU- assure la remise à zéro.
l'entrée des emettodynes. teur sinusoïdal. re 6. Cette structure symétrique L'alimentation représéntée à la
Après S 2 B, nous trouvons le rend très faible l'impédance de figure 7, redresse le secteur au
Dans le schéma de la figure 3, moyen du pont 0 14 . Un transistor
potentiomètre R V 3 destiné à do- sortie, ce qui oblige à limiter le
la tension à la sortie de la deuxiè- QI (BFY53) dont la base est stabi-
ser l'amplitude du signal de sor- courant, éventuel, de court-cir-
me cellule est prélevé par un troi- lisée par une diode zener, de réfé-
tie; il retourne à la diode 0 3 qui cuit au moyen de la résistance R40
sième emettodyne Q7 qui attaque rence 24 V, à laquelle on associe
stabilise la tension des bases de ou sur les ponts diviseurs de l'at-
la base de Q2' L'ensemble QI - Q2 une diode au silicium 0 6 (1 N916)
QJO et QJ3. ténuateur de sortie.
- Q3 possède une boucle d'asser- maintient constante la tension de
vissement composée par une L'étage de sortie est constitué Le dispositif de mesure de ten- sortie à juste 24 V (grâce à 0 6 qui
thermistance Th J qui 'stabilise par un amplificateur pseudo-dif- sion de sortie est obtenu au rattrape la d.d.p. V be).
Page 174· NO 1473
 'il 33
w
~ f""
~,

"1

c· ~ ...",
')
.):

ri
1="19. 7. - Schéma du cir-
cuit d'alimentation sta-

Il bilisée utilisée dans le

générateur et cie distor-
siomètre.

. . ------------------0
, ______________________J

C;:W

é -----

.... m

OISToIITION METEil 010

1="19. 8. - Schéma cie diStorsiomètre.

R 2 C 2filtre la tension redressée (voir photographie, figure 2), les niques SQnt toujours présentes ressemblance avec le générateur
lfin de réduire le ronflement à deux plus délicats ' étant ceux da~ la' mesure, même sur la der- AF déjà décrit. En effet, on utilise
100Hz. d'amplitude et de déphase, consti- nière gamme 00 à 100 kHz). le circuit déphaseur de « deux
tuant la balance, situés à droite et L'entrée admet entre 0,2 Veff et fois 90°» pour assurer l'accord
CARACTÉRISTIQUEs DU en bas du coffret. Ces réglages 5 VeIT, ce qui constitue une bqnne sur la fondamentale et la suppri-
DISfORSIOMÈTRE D .0 . principaux sont gradués en fré- sensibilité pour un distorsiomè- mer du spectre. Le schéma équi-
quences, ce qui donne un ordre tre. Les caractéristiques sont ré- valent peut être assimilé à celui de
Cet appareil a été éudié pour d'idée de la fréquence de travail suméesdans le tableau B. . la figure 9, Un amplificateur
lermettre ~es mesures de distor- et transforme, ' éventuellement, constitué des transistors QI - Q2 -
;ion faibies, inférieures à 0,3 %, la l'appareil en frequence-m~tr'e très Q3 - Q4 et soumis à une contre .
lremière lecture étant égale à approximatif. SCHÉMA DU réaction globale dispose une ten-
),05 %. Cela suppose une distor- La mesure de distorsion peut D'ISTORSIOMÈTRE sion comprénant la fondamentale
.ion harmonique propre bien infé- couvrir la bande fort honorable et les harmoniques à un circuit
iellre! de 10 Hz à ·100 kHz. La bande Quand on analyse le schéma du .mélangeur linéaire. Parallèle-
Le réglage très pointu requiert passante des amplificateurs inter- distorsiomètre, voir figure 8, on ment, cette tension est appliquée
a. manipulation de cinq boutons nes permet de dire que les harmo- peut conStater l'extraordi(laire à un amplificateur séleCtif qui dé-
NO 1473· Page 175
 phase la fondamentale de 18(}o
9 (voir ci-dessus), cette composante
est réinjectée par 07 sur Q3 et le

,/ pont de résistances RS/R9.

Moyennant certaines astuces
propres à la marque et qui n'appa-
AMPLI raissent pas à la lecture du sché-
SELECTIF 1 ma, lequel est, protégé évidem-
-1------+---~-.f ment par le constructeur, il ne
subsiste, à l'entrée de l'amplifica-
MELANGE

ï
teur ChIQg/QlO que les ,compo-
santes'barmoniques. Eri effet. au
niveau des résistances commu-
tées par SIA se retrouvent le
spectre complet et la composante
SYSTEME DE fodamentale qui apparu"t en 0p-
MESURE position de phase ; le dosage est
réglé par les deux réglages de ba-
lance R V 1 et R V 4, afin d'obtenir
un minimum déjà fortement en-
BOUCLE DE CR
gagé par les commutateurs S2AB
f"~. 9. ~ Schéma très simplifié du distu.-siiJmètre. et 0 et par les réglages R V s et
RV6 •
uc.tE + 24V _-_....,---_--_------t: +'lI.V Vue de Q4, l'entr~ ge l'ampli-
ficateur QS/Q6 se comporte com-
me un système à réaction dont le
taux reste toujours en dessous de·
l'oscillation. Comme la fréquence
Fig. 10. - Schéma crétaga 8ii1pifical8W'
à très faible impédance da sortie. pour laquelle cette réaction s'opè-
re est celle qui correspond au dé-
phasage de 18(}o, tout se passe
2,7Kn
comme si l'amplificateur à dép ha-
Ve ~r-~-',,~~--. YS . sage contrôlé devenait un amplifi-
Z s trés faible cateur sélectif à réponse très poin-
tue (voir figure 9).
R max::10KA
En effet, de par la contre-réac-
4;7Kn tion d'une part, et par la réaction
d'autre part, la réponse de l'ampli-
ficateur sélectif favorise Fo, mais
rejette les harmoniques qui, Ion
Controle de la forme du mélange, ne sont donc pu af·
du signal fectées.
A ce propos, le constructeur es·
...----+--4I@j mY = Metre
time que l'harmonique 2 n'est pas
sinirat... Oscillateur abaissé de plus de 2 % (environ).
HAMEG..HM312 FERlSOLA404 Le contacteur SIA a pour mis-
Tension sion de modifier la tension d'atta-
que des amplificateurs lo'rsque le
1
Réseau 220V
de
sortie
En HF
taux d'harmoniques est trop éle-
vé : c'est ia gamme des pourcen-
Terre tages de distorsion. .
Afin de relever le niveau des
MuLtimètre harmoniques lorsque celles-ci
f"1II. 11. - Schéma du banc crassai du sont de faible amplitude, on utili-
Numérique
géMrateur AF sa 10 Eurelco.
~TA.PIEI!D se deux amplificateurs de type
continu analogues à celui de la fi-
gure 10. Les transistors TI et T 2
En AF sont placés en cascade, tandis que
T 3 sert à réirijecter sur l'emetteur
de TI une contre-réaction de
10 %; conditionnée par les résis·
tances de 270 ka et de 2 700 .Q
Le condensateur de 10 IlF placé
OistOl5iomét,.. en série stoppe la composant~
Zc_OD Zc continue et rend totale la contre·
010.EURELCO réaction en continu, ce qui stabili·
1
Fréquence
se le,point de repos de l'étage. Au
tee avantage: la résistance de sor,
1
Distorsion
tie est rendue faible par suite de Il
CR.
harmonique Pour l'indicateur de taux, éta
lonné par comparaison, on utilisl
Page 176· NO 1473
 Vs (V)

1 Vs.max : . 1,OO35V 1

0,5
Ys max
-2- ô = ct~ = 0./05 ·1.
0,9 f = 10kHz.

,=10 kHz
Ô=C ~ ,,0,05%
(v)
Re (n.)
o 160 180 200 220 240 260 Y réseau
20 50 1JO Dl !DO 1000
Fig. 13. - Variation de la tension de sorne en fonction de la ten-
Fig. 12. - Courbe de la tension de sortie en fonction de la charge. sion du réseau .

.ln système détecteur pseudo-ef- lorsque celui-ci déclare forfait en pour obtenir la distorsion harmo- Oil constate, tableau C, que la
ficace analogue à celui du généra- fonction de la fréquence (après nique: Une vérification avec un tension de sortie ne varie prati-
:eur SQ\O. 100 kHz). appareil d'une autre marque don- quement pas . La précision de la
L'oscilloscope controle non ne des résultats semblables. tension de sortie oscille autour de
BANC D'ESSAI seulement la forme du signal en ± 2 %, sauf sur la dernière gam-
sinusoidal, mais vérifie la bonne Niveau de sortie me, vis à vis de 1 V affiché. Sa sta-
Branchement tenue du rapport cyclique du si- L'atténuation est placée sur bilité avoisine le « pour-cent ».
Le générateur est soumis au gnaI carré. OdB et le galvanomètre du géné-
>anc d'essai de la figure 11. L'ap- Il donne aussi le temps de mon- rateur montre 1 V.II n'y sera plus Distorsion harmonique
>areil à aiguille supplée les indica- tée. On utilise précisément le dis- retouché qu'elle que soit la fré- Le distorsiomètre EURELCO
ions du multimètre numérique torsiomètre DIO EURELCO quence. manié avec précision donne des

TABLEAU A TABLEAU B
CARACfÉRISTIQUES DU GÉNÉRATEUR CARACTÉRISTIQUES DU DISTORSIOMÈTRE
SQIOEURELCO DIO EURELCO

Gamme de fréquence 10 Hz - 1 MHz en 5 décades Gamme de mesure 0,3 %à 10 %en 4 positions (lecture
maximum)
Précision d'étalonnage ± 3 % jusqu'à 100 kHz
± 5 % de 100kHz à 1 MHz Fréquences fondamentales 10 Hz - 100 kHz en 4 gammes

Tension de sortie 10 V cac (ou 3,5 VefO Bande passante du système ampli- 500 kHz à ± 1 dB
sur Re :> 250 Sl (la moitié sur licateur 1 MHz à -6dB
50Sl)
Impédance d'entrée 10kSl
Stabilité du niveau de sortie mieux que ± 1 %
Niveau d'entrée 0,2 V à 5 Veff
Précision d'affichage en tension ±3%
Réjection de la fondamentale 1/10 000
Distorsion harmonique mieux que 0,1 % de 50 Hz à
100 kHz Distorsion intrinsèque mieux que 0,05 %
0,15 % à 10 Hz
0,5 % à 1 MHz Respect de l'harmonique 2 à 2 % près

Impédance interne Précision de lecture ± 1 % à pleine déviation

50Sl ± 5 % (à ± 2 % à la lecture)
Atténuation 0-20dB-40dB Secteur 200 - 220 - 240 V eff 50/60 Hz
Température de fonctionnement 0- 45 oC Dimensions 205 x 130 x 150 mm
(stockage - 20· à + 70 OC)
Secteur 200 - 220 - 240 Hz 50/60 Hz

Dimensions 205 x 130 x 150 mm

NO 1473 - Page 177

-------- -- -
 Lé,er dépassement /PaS de dépassement
duà la position 1

médiane du -- - - 900/0
Fig. 14. - Contrôle du signal rectangulai-
re avec un oscilloscope de 23 ns de
> potentiomitre > temps de montée: les tensions indi-
11'1
de niveÇlu.
42n5. ....
Q
quées sont mesurées à vide.

10 ero
f = 10kHz (sur 50.0. f= 1MHz

résultats qui doivent tenir compte appareil dont le prix est vraiment pourrait vraisemblement réduire. Pour Re = 56 !2 la tension dispo-
de la propre distorsion de l'appa- abordable. D'ailleurs, à 0,9 fois l'affichage nible baisse de moitié: c'est donc
reil e mesure. Or, on trouve des maximal, tout semble normal. la résistance interne du généra-
résultats souvent inférieurs à Précision d'étalonnage teur.
0,1 %. Compte tenu que le distor- Le fréquencemètre fait état Résistance de sortie Il peut aussi ajouter que la dis-
siomètre présente une distorsion d'une précision honorable, en gé- En réduisant progressivement torsion de bouge absolument pas.
propre de 0,03 % environ, cela si- néral, comprise dans les normes la résistance de charge du généra-
gnifie que le taux de distorsion du ± 3 %. Seules les mesures en fin teur, on constate que la tension de Dérive en fonction du secteur
générateur est vraiment très bas, de gamme semblent montrer une sortie décroît (figure 12) progres- La figure 13 montre que la ten-
ce qu'on peut apprécier pour un petite anomalie qu'une retouche sivement dès que Re > 500 n. sion disponible ne change guère
dans la. plage de 180 à 260 V (à
± 5 %près). Cest une performan-
ce qu'il convient de souligner. Là
TABLEAU C encore, la distorsion, et la fré-
quence, changent peu ou prou.
CONTRÔLE DES PERFORMANCES DU
GÉNÉRATEURSQI0EURELCO
Essai en rectangulaire
En régime rectangulaire, le gé-
nérateur AF se comporte honora·
Fréquence Tension Taux de Fréquence Précision blement: voir figure 14. Un dé-
affichée se sortie distorsion réelle d'affichage
(Hz) (V) . passement apparaît néanmoins
(0/0) (Hz) (%)
lorsque le potentiomètre de ni·
veau, non compensé par principe,
10 b1,035 0,38 9,4 -8 est dans une position intermédiai·
20 1.018 0,22 19,7 - 1,5 re. Ce dépassement dis parait lors·
50 1.017 0,115 48,4 - 1,2 que le réglage de niveau est au
100 1,014 0,085 103 +3 maximum. '
Le rapport cyclique est étonna·
100 1,0109 0,1 100
200
500
1,0107 ,
1,006
0,072 208 +4 ° 1
ment bçm puisque rigoureuse·
ment égal à 50 %. Enfil1", le témps
0,075 504 + 0,8 de montée sélève à 42 ns ce qui
100O 1,0115 0,075 1072 + 7,2 est meilleur que èprévu.
100O 1,0272 0,055 978 - 2,2
200O 1,008 0,05 2015 + 0,75 CONCLUSIONS
5000 1,002 0,054 4902 - 1,96
10000 1,0042 0,075 10454 + 4,54 Le générateur AF testé ~on,
, tre, par ses performances, qu'il es
10000 1,0057 0,05 10000 digne de figurer aussi bien dan~
20000
50000
1,018
1,014
0,052
0,062
20580
49990
°
+ 2,9
- 0,02
les laboratoires que dans les sta
tions d'essais ou de dépannage.
100 000 0.965 0,075 106510 + 6,5 Le distorsiomètre, après avoi
bien compris Ile mode opératoin
100000 0,965 1,45 100 225 + 0,225 des réglages, s'avère des plus inié
200000 0,95 - 201580 + 0,79 ressant. Il est regrettable, toute
fois, que l'on ne puisse pas récu
500000 0,95 - 506280 + 0,12
pérer la tension « harrnonique »
1000000 0,93 - 1032360 + 3,2
EURELCOcontacté, pense qu-
Ia transformation se fera dans le
prochaines séries:
CONDITIONS DE MESURES: Roger Ch; HOUZl
Professeur à l'Ee'
- Tension affichée: 1 V
- Contrôle de l'étalonnage à 50 kHz (retouche faite à la main). Accord précis sur le trait du cadran
- Mise à la terre du châssis
- Ne dérive pas dans le temps
Bibliographie: documents El
1 RELCO
Page 178 . NO 1473
 l~1

(suite voir nO 1469)

sortie de LAR, un écho retardé l'écho) que sur celUI de M:S 2 tlors TOn Il,5 km/s, soit moins de 60 m
qui arrive un peu après l'instant de la fin de l'écho), c'est que la dis· en 5 ms.
FONCTIONNEMENT to + T. tance exacte a été trouvée.
DE L'ENSEMBLE Si l'écart n'est pas trop grand, le L'APPROCHE MANUELLE
discriminateur distance donne une Si la correction n'est pas par- ET LA PRISE EN
On s'attend à trouver un écho indication de correction, sur sa faite, par exemple si le discrimina· POURSUITE DISTANCE
correspondant à .une cible située à sortie S +. Comme on a, après teur distance indique que l'écho
environ 53 km (on l'a vu sur le avoir affiché 5 300 sur CI par la retard de T arrive à déborder un On a vu que, pour que la dis-
tube cathodique représenté sur la clef K 3' basculé KI - K 2 sur la peu plus sur le signal de MS I que tance affichée sur CI soit la vraie
Fig. 9). On bascule l'interrupt~ur position ci automatique»; il y a sur celui de MS 2 (la cible est un distance radar-cible, il faut que
double KI - K 2 sur la position correction de l'indication conte- peu plus près que 53,45 km), le l'écho arrive, après passage dans
« manuel» (en pointillé) et l'on nue dans CI' qui passe, par exem- discriminateur distance envoie la ligne à retard LAR, « à cheval»
actionne la clef KJ dans le sens ple, à 5 345, si le discriminateur quelques impulsions sur sa sor- sur les signaux de MS I et MS 2 •
voulu pour amener le compteur distance a envoyé 45 impulsions tie S -, par exemple, il en envoie 3, Le circuit « ou» 0 1 de la
CI à afficher un nombre voisin de sur sa sortie S +. faisant passer l'indication de CI à figure 10 donne un signal de lar-
5 300 (ce qui correspond à 5 300 Autrement dit, la distance de 5 342 et il se peut que cette dis- geur 2 T, que l'on envoie au tube
unités de distance de 10 m, soit à 53,45 km constitue une meilleure tance soit rigoureuse. Même si la cathodique où les échos sont affi-
53000 m). approximation de l'éloignement de distance cible-radar varie (ce qui chés. On matérialise le moment
Dès le début du comptage, la cible. est normal quand on envoie les d'arrivée de ce signal de durée 2 T
l'impulsion radar a été émise et A la récurrence suivante, ondes du radar sur un avion) d'une façon adéquate, par exemple
l'onde va vers la cible. Supposons l'impulsion de coïncidence va se d'une récurrence à l'autre, le fonc- en rendant momentanément plus
que cette dernière soit un peu plus produire à un instant t'o un peu tionnement du discriminateur dis- brillant le spot du tube.
loin que la distance estimée de plus retardé par rapport à l'émis- tance va corriger en permanence On examine ce tube et l'on voit
53 km, le compteur CI passera sion de l'onde. Si la distance de la le contenu du compteur CI' pour dessus (Fig . Il) l'impulsion
par la valeur 5 300 au temps to' cible n'a pas trop changé, l'écho y afficher régulièrement la valeur d'émission Em , de 1'« herbe»
avant le retour de l'écho. arrivera à un instant très proche vraie de la distance. De toutes (trace du souffle du récepteur), une
Ce dernier, à la sortie du récep- de t'o' L'écho retardé par LAR façons, pendant une récurrence de cc zone surbrillante» (correspon-
teur, est retardé d'une durée T, arrivera donc très près de l'instant radar, soit 5 ms, même un ay.ion dant à l'instant du signal de sortie
égale à la largeur des signaux de t'o + T, soit presque « à cheval» volant à mach 3 (trois fois la du circuit cc ou » 0 1) et des échos,
MS I et MS 2 par la ligne à retard sur les signaux de MS I et MS 2 • vitesse du son, ou 1 020 mis ou Echo , et Ech0 2 par exemple.
LAR. Donc, comme l'écho radar S'il est exactement « à cheval» 3 672 km/h) ne dépasse guère 5 m Si l'on suppose que c'est le pre-
est arrivé au récepteur un peu sur ces deux signaux, c'est-à-dire de déplacement. Pour une fusée mier écho qui est celui de la cible
après to (la cible est un peu plus qu'il déborde autant sur le signal astronautique, la vitesse maximale que l'on veut poursuivre (on en
loin que 53 km), on trouve, à la de MS , (au moment du début ci~ fltteinte est de Mach 34, soit envi- connait approximativement la dis-
NO 1473 · Page 179
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tance par l'échelle électronique, ment ou azimuth) que fait, dans le
que l'on pouvait voir sur la plan horizontal, la direction R H
figure 9 et que l'on n'a pas indi- avec une direction repére (le sud
quée ici), on met le double inter- ou le nord suivant les cas).
ru pteu r KI - K 2 en position Nous avons dit plus haut que
« manuel» (en pointillé) et l'on l'antenne est directive, autant à A
agit sur la clef K), la poussant l'émission qu'à la réception. Il Z...
vers la droite si la zone surbril- semble donc que l'on pourrait .... rbrill •• l.·
lante doit se déplacer vers la connaître le site et le gisement de
droite pour arriver à l'écho Echo l la cible en faisant bouger l'antenne
(comme c'est le cas sur la figure jusqu'à ce que l'écho passe par
1 1), ou vers la gauche au cas où une amplitude maximale:
A.pi ••
l'on aurail à déplacer la zone sur- l'antenne serait alors pointée sur Fig. II.
brillante vers la gauche. la cible.
Entre chaque récurrence radar,
le contenu du compteur CI' est Une telle méthode n'est pas à
modifié par l'action de la clef K). conseiller. D'abord, elle ne serait
On voit donc la zone surbrillante pas automatique. Ensuite, quand
se déplacer d'un mouvement qui une fonction passe par son maxi- x
parait continu, d'autant plus vite mum, elle devient peu « sensible»
que l'on a plus écarté la clef K) à l'action de la variable (les
Z
de sa position de repos. mathématiciens traduisent cela en Ol~~==~~------.
On peut donc déplacer la zone disant que la dérivée de la fonc-
surbrillante avec une grande sou- tion s'annule).
plesse de manœuvre, vite ou lente- Par exemple, si l'on veut accor-
ment suivant qu'elle est loin ou der un récepteur à modulation de
prés de l'endroit où l'on veut fréquence sur l'émission cherchée,
l'amener. il serait relativement contre-indi- Fig. 13.
On l'amène à encadrer l'écho qué de faire appel à un indicateur
que l'on pense le bon. Le trait cor- d'accord qui montrerait simple-
respondant, sur le tube cathodi- ment l'amplitude de l'onde reçue Fig. 14.
que, devient alors plus brillant, et (bien des constructeurs le font,
l'on s'arrange à situer ce trait à hélas, leur responsabilité étant un
peu près au milieu de la zone sur- peu moins grande si l'on peut,
brillante. après un réglage assez approxima-
On peut ' alors faire passer tif par cette méthode, utiliser une
l'interrupteur KI - K 2 en posi- commande automatique de fré-
tion « automatique», le discrimi- quence).
nateur distance entre en action, Donc, si l'antenne est exacte-
corrige la distance affichée sur ment pointée de telle sorte que la
CI' pu is mai ntien t l' asservisse- cible se trouve dans la direction
ment en temps de retard des où le gain d'antenne est maximal,
signaux de MS[ et MS 2 pour que en dépointant légèrement
l'écho arrive toujours, même l'antenne, on n'aura qu'une varia-
quand la cible se déplace, « à che- tion relativement faible de l'ampli-
val» sur les signaux de MS[ et tude de l'écho.
MS 2• Le compteur C[ indique, On préfère des systémes beau- Fig. 15.
en permanence, la valeur de la dis- coup plus ingénieux, qui font
tance à 10 m près. appel à un léger déréglage (inten-
On pourrait d'ailleurs réaliser tionnel!) de l'antenne. Fig. 16.
un affichage plus fin de la dis-
tance, par exemple en prenant Fig. Il. - Pour locoliser sllr le tube call1OdiqlU! de la figure 9 la zone
comme générateur G I un oscilla- UN «ANCÊTRE de prise ell poursUÎle distDr/CiI, on augmente la brlIlanœ du $pOt pen-
teur d'une fréquence de 150 MHz, PRÉCURSEUR» dam la durée de rÙllplilsion donné par MS. el par MSI sur le mon-
soit une période de 6,6 ns, corres- tage de ln figure JO. Celle figure est, /!II quelqiU! $One, un "négalilJI
pondant à une unité de distance de de ce que fOIl ~'Oil, le spot ilalll /!II brillant su, fOlld sombre (~ilaiJ.
Un des premiers radars vrai-
aussi le cas de la Fig. 9).
1 m. 11 y a maintenant beaucoup ment opérationnels fut le fameux
de compteurs décimaux, en cir- « SCR 268» mis au point vers Fig. 12. - Le repérage de la direcllon RC (radtJr.dble) dans fespace se
cuits intégrés, qui sont capables de 1940. Il utilisait une solution très fait au II/oyen de deux angles: le gisement (ou ar.Jmuth) G et le site
fonctionner à 150 MHz. élégante pour le repérage de la (ou élél'(J(iqll) S. La direction RH eslla prqjeclion de Re 8/lr le plan /wrl-
direction de la cible, solution zonlal conJenant le rada, R.
ensuite abandonnée parce que
ET LA DIRECTION « archaïque », puis ... redécouverte. Fig. 13. - Si ron /!II/ploie deux récepteurs, RI' et RI' ayant deux direc-
ANGULAIRE? La directivité de l'émission, liolls de sensibilité lIuL:dl/lale UI' pI!J.I déca/w, les deux diagrammes
comme de la réception, était assu- d'allll.!l/lles erolll lels que ceux vam. en traiJ plein, pour RI' en poin-
tillé. pour RI'
A voir la distance de la cible, rée par l'emploi d'un réseau de
c'est très bien, mais cela ne suffit doublets, émettant ensemble, Fig. 14. - Un dépointage de la cible vers X danne lUI éc/w RI plus
pas pour la situer. Il faut aussi répartis sur une assez grande sur- grand que celui qui correspond à R 2
connaître (Fig. 12) l'angle S(angle face.
de site, ou élévation) que fait la A la réception, on s'arrangeait à Fig. 15. - Si, maintenant. la cible est dépointée vers R 2• c'est fécho
direction R-C (radar-cible) avec la disposer, en fait, de deux récep- reçu par R 2 qui a la plus grande ampUtude.
direction R H, H étant la projec- teurs, utilisant chacun un réseau
tion de la cible C sur le plan hori- de doublets, les deux axe$ de sen- Fig. 16. - Si ln cible C est dans la direction de la bissectrice de XOY.
zontal. ainsi que l'angle G (gise- sibilité maximale de ces deux les deux échos sont égaux.

Page 180· NO 1473

réseaux étant un peu décalés l'un en gisement. Il faut reconnaître « dépointage » (d'ailleurs petit) du 11 comporte essentiellement une
par rapport à l'autre. que ce système était assez faisceau par rapport à la direction source primaire à quatre cornets
Pour expliquer le fonctionne- encombrant. radar-cible restait donc constant, adjacents, émettant ensemble,
ment d'une façon plus claire, nous ce qui se traduisait par un écho situés près du foyer d'un réflecteur
supposerons qu'il s'agit unique- d'amplitude constante: tous les 13 parabolique, par exemple. Vû la
ment de maintenir .l'antenne poin- LE BALAYAGE CONIQUE échos reçus pendant un tour de concordance de phase à l'émission
tée en gisement vers la cible. dipôle étaient de la même ampli- entre les quatre cornets, tout se
Les deux récepteurs, utilisant Le système du SCR 268 fut tude. passe comme si l'émission était
chacun un réseau de doublets, ont abandonné dans le SCR 584, qui Mais si la cible s'était décalée faite par un seul cornet situé au
alors des diagrammes d'antenQes utilisait une technique nouvelle. vers la droite, les échos ne gar- centre du groupe des quatre. .
tels que ceux que représente i la Son antenne d'émission était daient pas tous la même ampli- A la réception de l'écho, si la
figure 13. ! constituée par un réflecteur para- tude: ceux qui correspondaient cible est exactement dans l'axe du
Le premier récepteur, RI' bolique, renvoyant dans une direc- aux moments ou le faisceau était réflecteur, les signaux reçus par
ayant sa direction de maximum de tion déterminée les ondes issues plus à droite avaient une plus les quatre cornets sont égaux.
sensibilité en OX, a un diagramme d'une « source primaire », petit grande amplitude. Il y avait alors Mais, si la cible est hors de l'axe
de directivité de son antenne tracé doublet formé de deux quarts une modulation en amplitude des du réflecteur, la réception par les
en trait gras. d'onde (soit 2,5 cm chacun). échos. quatre cornets n'est pas la même.
Le second récepteur, R 2, a son Toute la clef du système tenait Le raisonnement est tout aussi
maximum de sensibilité dans la à ce perfectionnement: la source valable pour un dépointage en site. Par des jeux de ces assemblages
direction OY, son diagramme de primaire tournait rapidement En fin de compte, par comparai- de guides à l'architecture fort
directivité d'antenne est tracé en (environ 30 tours par seconde) son de la modulation en amplitude compliquée que l'on appelle des
pointillé: autour de l'axe du réflecteur, la des échos lors de la rotation du « Tés magiques », on réalise un
source étant légèrement en dehors faisceau et des tensions de réfé- « signal somme » qui correspond à
C'est dansj.a,.f!!rection OZ, bis- de cet axe. La rotation était obte- rence de l'alternateur, on pouvait la somme des énergies reçues dans
sectrice de XOY, que les deux nue par un moteur qui entraînait obtenir deux signaux dits les quatre cornets, ainsi que deux
récepteurs ont la même sensibilité, le coaxial amenant les oscillations « d'erreur », indiquant respective- signaux « différence ». Le premier,
un peu réduite par rapport à la hyperfréquences au doublet. Ce ment les dépointages en gisement dit « différence gisement », est une
sensibilité maximale qu'ils présen- coaxial était muni d'un joint tour- et en site de la cible. onde hyperfréquence dont l'ampli-
tent dans la direction OX pour nant permettant à la partie avant Ces signaux, appliqués à des tude est proportionnelle à la diffé·
RI et OY pour R 2. de tourner sur elle-même, la partie servomoteurs commandant la rence des amplitudes reçues par le
On s'arrange, par des astuces de arrière restant fixe (dans la mesure rotation de tout le réflecteur en cornet de droite et le cornet dé
lignes à retard, à afficher sur un ou le réflecteur le restait). gisement et en site, permettaient gauche. La phase de cette ondé
même tube cathodique les échos Le faisceau était donc émis avec l'asservissement de l'axe du radar peut être la même que celle du
des deux récepteurs, celui que l'on un « balayage » en cône, l'axe du (axe du réflecteur parabolique) signal « somme » si le déséquilibre
reçoit par RI étant un peu à gau· cône étant celui du réflecteur para- vers la cible. des signaux est dans un certain
che, celui qui vient de R 2 un peu bolique. Ce principe fut repris, avec de sens, ou une phase opposée si
à droite. Il y avait donc, pour une récur- nombreuses améliorations, sur le l'écart des signaux reçus est dam
Supposons (Fig. 14 a) que la rence d'environ 400 IIz Je remis- radar COT/ AL de la Compagnie l'autre sens.
cible soit plus dans le faisceau de sion radar, avec une vitesse de Française Thomson Houston, vers
RI que dans celui de R 2. On rotation voisine de 30 t/s, un peu les années 1950. Ce radar fut réa-
Le signal « différence site » ren
verra, sur le tube cathodique (Fig. plus de treize émissions d'ondes lisé à plusieurs centaines d'exem-
seigne de même sur la différenct
14 b) un écho à gauche plus haut par tour de doublet; les directions plaires, toujours en service actuel·
que celui qui se trouve à droite. des amplitudes reçues par le cor·
de maximum de puissance de ces lement.
Si (Fig. 15 a), la cible C se net du haut et celui du bas.
ondes (comme de maximum de
trouve située près de la direction Avec ces trois signaux, issm
sensibilité de l'antenne à la récep· d'un « cauchemar de guides
OY, correspondant au maximum tion) se répartissaient donc LES ft MONOPULSES »
d'ondes », on peut avoir une indi-
de sensibilité de R2' les échos comme les génératrices d'un cône
Le vieux radar SCR 268 (signa- cation sur les dépointages en site
affichés sur le tube cathodique ayant pour axe celui du réflecteur
lons que SCR sont les initiales de et en gisement de l'antenne par
auront l'aspect indiqué par la parabolique. Un alternateur, lié à
rapport à la direction de la cible
figure 15 (b), avec un écho à droite l'axe de rotation du doublet, four- « Signal Corps Radar» = Radar
(en supposant toutefois que l'écart
plus haut que celui de gauche. nissait à chaque instant, sous des troupes Radio en traduction
n'est pas trop grand).
Ce n'est que dans le cas (Fig. forme de deux tensions déphasées approximative) avait un avantage
16 a) ou la cible C sera juste dans de 90°, une indication sur la direc- certain: avec une seule impulsion
la direction OZ que les deux échos tion de maximum d'émission (et émise, on pouvait avoir, si A vec une clbie correctellltnl
seront égaux sur le tube (Fig. de maximum de sensibilité à la l'antenne était à peu près pointée « désignée» (nous verrons plus
16 b). Un servant, examinant en réception). vers la cible, une indication des loin comment s'opère cette dési-
permanence le tube cathodique, corrections à apporter au poin- gnation), on peut donc pointer
agira sur la commande en gise- Tout se passait donc un peu tage, en site et en gisement, pour l'antenne à peu près vers la cible,
ment des groupes d'antennes pour comme dans le S'CR 268, mais, au avoir la direction exacte de la envoyer une seule impulsion et
maintenir toujours les échos au lieu d'avoir deux antennes de cible. savoir exactement la position de
même niveau. Un tel système est réception, une plus sensible à gau- Cet avantage est perdu dans les cette dernière. La solution la plus
très précis. che et une plus sensible à droite, radars à balayage conique: il faut précise constitue, bien entendu, à
On lui adjoignait, dans le SCR fonctionnant en même temps sur plusieurs tours de balayage pour rectifier le pointage de l'antenne
268, un système analogue pour le deux récepteurs différents, on déterminer l'erreur de pointage. jusqu'à ce que l'on ait annulé les
pointage en site. Tout le réseau de avait, en quelque sorte, une Or, comme on le verra plus loin, signaux « différence site» et « dif-
doublets avait la forme d'une sorte antenne unique « commutée » il faut tâcher d'émettre le moins férence gisement », mais, si l'on a
de Té de dessinateur, la grande alternativement à gauche et à possible si l'on veut localiser la bien étalonné les systèmes qui
branche du Té étant toujours hori- droite (pour ne parler que du poin- cible sans que celle-ci (ou, plus traitent l'infonriation contenue
zontale, mobile autour d'un axe tage en gisement). La phase des exactement, celui qui est à son dans les trois signaux hyperfré-
vertical, et servant au pointage en tensions dé l'alternateur rensei- bord) puisse localiser le radar. quence reçus, on peut, après un
gisement. La petite branche du Té, gnait à chaque instant sur la posi- On retrouva donc les qualités de pointage approximatif de
mobile autour d'un axe horizontal tion instantanée de l'antenne. cet ancêtre en le remettant au goût l'antenne, faire de 1'« écartomé-
parallèle à la grande branche, ser- Pour une cible située exacte- du jour sous forme de radar dit trie» (mesure des écarts) en une
vait pour les antennes de pointage ment dans l'axe du réflecteur. le « monopulse ». seule impulsion.
NO 1473· Page 181
 Ce fait est particulièrement inté- sources primaires sont spéciale-
ressant dans les radars dont ment étudiées.
l'antenne est du type « à balayage Cette antenne, placée tout de
électronique ». En gros, disons que même pas trop près du sol, tourne
l'on concentre le faisceau au d'un mouvement régulier autour
moyen d'un réseau de sources pri- d'un axe vertical, un tour durant
maiies, entre lesquelles on peut de 1 à 20 s suivant les types. On
faire varier, comme on le désire, le en voit dans tous les aéroports.
dèphasage par des systèmes Pour utiliser au mieux les indi-
déphaseurs à ferrite, commandés cations des échos reçus par cette
par des champs magnétiques ou antenne, on utilise une méthode
tout autre système. Il est alors ingemeuse: la représentation
possible d'envoyer une impulsion « cartographique» du type
dans une direction donnée, puis, « P.P.!. » «( Plane Position Indica-
un millième de seconde plus tard, tor » = Indicateur de position dans
d'en envoyer une autre dans une le plan).
direction tout à fait différente, à
plus de trente ou même quarante Elle est réalisée ainsi (Fig. 18).
degrés d'angle de la première, En même temps que l'antenne, on
mais connue avec la même préci- fait tourner une paire de bobines
sion. Bien entendu; tout système de déviation BI - B2 • La direc-
mécanique serait hors d'état de tion BI - B2 reste constamment
réaliser une telle performance: on perpendiculaire à la direction OX
ne déplace pas en un millième de d'émission de l'antenne O.
seconde une antenne qui peut Ces bobines tournent autour du
peser plus de dix tonnes! col C d'un tube cathodique. La
déviation du spot de ce tube se fait
donc à angle droit du champ
LA DÉSIGNATION magnétique des bobines, soit dans
la direction CB, parallèle à la
direction d'émission à chaque ins-
Les radars à faisceau très fin tant
arrivent difficilement à trouver par
eux-mêmes une cible: l'explora- Pour chaque émission, le spot
tion de tout l'espace autour du part du centre du tube (c'est un
radar serait bien trop long avec un tube rond) à l'instant de l'émis-
tel faisceau. Autant vaudrait de se sion, puis il va vers le bord avec
mettre à peindre un mur avec un une vitesse constante, obtenue en
pinceau à quelques poils! Tout le envoyant aux bobines un courant
monde sait que, pour gagner du qui çroÎt suivant une loi en dents
te"'iips, on utilise un « rouleau ». d~ scie.
,
C'est ce que l'on tera pour Oesl- Les échos ISSUS ou récepteur
gner au radar à faisceau fin la sont appliqués à la . grille de
cible qu'il doit prendre en pour- commande de luminosité (ou
suite. On commence donc par uti- Wehnelt) du tube cathodique,
liser un radar de très grande puis- pour rendre le spot plus brillant
sance, avec une très grande quand un écho arrive au récepteur.
antenne, dont la directivité en Donc, quand l'antenne, lors de
gisement est très bonne alors que sa rotation, passe par la direction
la directivité en site est intention- où il y a un objet générateur
nellement réduite. d'écho, on voit apparaître un point
brillant sur le tube cathodique. Ce
point est situé, par rapport au cen-
Le diagramme en gisement tre du tube, dans la direction où se
d'une telle antenne sera, par exem- trouve l'objet en question. Il est
ple, celui de la figure 17 (a), vu en d'autant plus loin de ce centre que
projection sur un plan horizontal, le temps d'aller et retour de l'onde
alors que le diagramme de site est est grand; donc que l'objet est loin
celui de la figure 17 (b), tracé dans du radar.
un plan vertical. On remarque que
le diagramme de site est dissymé- On utilise un tube cathodique à
trique: il est inutile d'envoyer des écran fluorescent à grande persis-
ondes à site négatif (vers le so1), tance; on voit alors apparaître, sur
alors que les avions cherchés sont l'écran, une « carte géographique »
à site éventuellement faible, mais des échos, permettant de repérer
positif. ceux-ci en direction (gisement) et
distance. En réalité, l'image est
On arrive à réaliser de tels diac faite d'une série de traits diver-
grammes par l'emploi d'une gents du centre comme les rayons
antenne qui est très grande quand d'une roue, mais il y a tellement
on la regarde d'en haut (en projec- d'émissions dans un tour
tion horizontale), mais dont la d'antenne que l'image semble
Photo 2. - Console 0 éraûonnelle Ir VEGA» Thomson CSF. hauteur est réduite et dont les presque continue. Pour mieux
Page 182 . NO 1473
 localiser les échos, on envoie, l'écho C. Il y a plusieurs méthodes
mélangés aux signaux du récep- pour le faire, suivant les installa-
teur, des tops d'échelle de temps tions.

r===--_J · comme dans le cas de la figure 9.

Les points brillants correspon-
dants dessinent des cercles
concentriques, un tous les 10 km
L'une d'entre elles consiste à
faire tourner, sur le tube cathodi-
que, un rond de plexiglas, tour-
nant autour du centre du tube,
muni d'un trait radial (et nommé
. par exemple.
Quand on examine une telle « alidade »). On amène le trait sur
« carte radar», on reconnait la direction de l'écho intéressant,
immédiatement des échos prove- ce qui amène dans cette direction
nant d'objets connus et identifiés. un radar dit « de site ». Ce dernier
Fig. 17. On reconnait aussi les échos issus a une antenne dont le réflecteur
d'objets mobiles, parce que leur ressemble un peu à une banane: il
image ne se trouve pas à la même a un faisceau parfaitement focalisé
place à chaque tour de l'antenne. en site et relativement plus large
fïg.18. On peut facilement, sur le pointillé en gisement. C'est, en quelque
correspondant (un point par tour sorte, le complément du radar
d'antenne) se faire une idée de la panoramique dont nous avons in-
direction et de la vitesse dudit ob- diqué, sur la figure 17, le dia-
jet. gramme d'antenne.
Ce radar, à l'opérateur duquel
Le tube cathodique d'un P.P.!. on a communiqué la distance
se présente donc comme l'indique approximative de l'écho C, ayant
la figure 19, cette dernière étant, son antenne pointée approximati~
en quelque sorte, le « négatif» de vement en gisement vers la cible
ce que l'on voit sur le tube, car en question, fait basculer un peu
tout apparaît en lumineux sur fond l'antenne, vers le bas puis vers le
sombre. haut, pour localiser la cible dans
Au centre, un point brillant iné- son faisceau, définissant ainsi avec
vitable, dû au point de départ de précision le site de la cible. Il en
tous les balayages radiaux. On donne aussi la distance avec une
voit d'ailleurs les dernières traces grande précision (par exemple au
de balayages, inscrites depuis peu moyen d'un système de télémétrie
de temps, en plus lumineux que les arithmétique à poursuite).
autres, dont la phosphorescence On peut alors, à partir des don-
donne une lumière plus faible. nées du radar de site, diriger vers
Fig.I'J. Les cercles correspondent à des la cible un troisième radar, à fais-
marqueurs, par exemple tous les ceau très fin, qui asservit son
f 5 km. antenne en site et en gisement à la
L'écho A est celui d'un nuage, position de la cible.
fa relativement flou mais immobile. Comme nous l'avons noté sur la
En n R
f, L'écho B est celui d'un bâtiment figure 10, on utilise le signal des
:HVrl:'-'r\--------I~-,--t!
~À-:
fixe, par exemple une tour bien monostables MS l et MS 2 pour
, dégagée. commander une porte, E2' par
million
~------~-----. En C on voit l'aspect de l'écho laquelle passe le signal intéressant
Fil<!. 20.
l, d'un mobile à déplacement seulement (l'écho sélectionné).
moyennement rapide: à chaque C'est ce seul ·signal qui sera
tour du radar, il donne un point à envoyé aux systèmes de poursuite
un endroit différent, les points cor- angulaire en site et gisement, ce
Fig. 17. - Le diagramme cl antenne cl un radar panoramique est fin en
gisement (a) et beaucoup plus évasé en site (b), surtout vers le haut.
respondants aux derniers tours qui fait que le radar ne risque pas
étant plus lumineux. L'espacement de « décrocher» la poursuite si
Fig. 18. - Pour représenter sur un tube, dit ft: P.PJ. » (indicateur de posi- des points est moyen. L'écho D, une autre cible, même plus proche,
tion dans 1 plan) les échos, on fait tourner le radar 0, pointé dans la en revanche, est celui d'un objet se vient à passer à un moment donné
direction OX; en même temps, on fait tourner le groupe de bobines déplaçant rapidement: les points aux mêmes site et gisement que la
B,-B2' autour du colC du tube cathodique rond clqffichage. Le spot tracés à chaque tour sont relative- cible poursuivie.
est balayé radialement de C dans la direction CB. ment éloignés les uns des autres.
En E, on voit l'écho d'une struc- Une autre méthode d'acquisi-
fg. 19. -
Vue" en négatif» de ce que fon voit sur u,! tube P.P.I. L'écran ture fixe, comme une ligne de che- tion consiste à pointer sur le tube
est à longue rémanence, mais les derniers balayages radiaux se voient
mieux que ceux qui ont été tracés plus tôt. Les cercles correspondent
min de fer ou une ligne haute ten- cathodique le canon d'une sorte de
à dès zones de distance (par exemple, tous les 10 km). L'écho  est sion. L'écho F correspond à un « pistolet », comportant une cellule
celui clun nuage. L'écho B est celui clun obstacle fixe. En C, on voit . objet en déplacement lent: les dif- photo-électrique à champ de visée
fécho clune cible en déplacement à vitesse moyenne. L'écho D corres- férents points sont rapprochés les limité, de telle sorte que la zone
pond à une cible à déplacement rapide, F étont celui clune cible en uns des autres. vue déborde légèrement autour de
déplacement plutôt lent. L'écho E correspond à une ligne de chemin de la dernière apparition de l'écho C.
fer par exemple, ou à une ligne haute tension (échos sur les pylones). La technique correspondante est
LE PROCESSUS classique sur les terminaux d'ordi-
Fig.20. - Explication de f" ljfet Doppler », qui change la fréquence D'« ACQUISITION» nateurs: la cellule photo-électri-
reçue par un récepteur R si ce dernier est en déplacement vers fémet-
teurE. que décèle avec précision le
Supposons que l'opérateur, moment d'arrivée du signal lumi-
Fig. 21. - Variation de lafréquence clémission clun radar à compression voyant le tube cathodique qui sè neux correspondant à l'écho, et ses
climpulsion en fonction du temps, pendant cette impulsion elle-même. présente comme sur la figure 19, indications permettent de pointer
veuille prendre en poursuite auto- le radar de site, ou même le radar
~atigue la cible qui correspond· à de, poursuite.
NO 1473· Page 183
 tion relative de fréquence étant
vic.
Ce phénomène est bien connu:
il s'appelle « effet Doppler », du
nom du physicien qui, avec
Fizeau, expliqua le phénomène.
On en connait une analogie dans
le domaine sonore : si une voiture
vient vers vous en actionnant son
avertisseur, le son de ce dernier
vous semble plus aigu qu'il ne
l'est; lorsque la voiture, étant pas-
sée devant vous, s'écarte de vous,
le son parait alors plus grave qu'il
ne l'est. Il y a un brusque abaisse-
ment de la hauteur du son quand
la voiture passe devant vous.
Ce phénomène permet de
connaître la vitesse avec laquelle
certaines étoiles s'éloignent de la
Terre: la lumière qu'elles émettent
change de fréquence, et il y a ici
diminution de cette fréquence, soit
évolution de la couleur vers le
rouge: L'effet Doppler-Fizeau
affecte aussi bien les ondes lumi-
neuses que les ondes hertziennes.

L'EFFET DOPPLER
DANS LES RADARS

Dans le cas d'un radar, émet-

tant des ondes à la fréquence F, si
r organisation européenne "Eurocontrol» équipé d'écrans radar synthéti- la cible se rapproche du radar à la
vitesse v', la distance aller et
-retour des ondes diminue à la
vitesse 2 v'. L'onde reçue est donc
Dès que ce dernier a pris en Mais il est possible de procéder seconde d'un point donné: chaque affectée d'une augmentation de
poursuite la cible intéressante, tra- d'une façon plus rapide. En effet, seconde, il voit passer F voitures. fréquence de 2 v'lc en valeur rela-
çant sur une table traçante sa tra- lorsque les ondes du radar se réflé- Si, maintenant, il se dirige vers tive.
jectoire, indiquant son altitude, sa chissent sur un obstacle fixe, elles le point d'où partent les voitures, Il va de soi que v' est ce que l'on
vitesse même si c'est nécessaire, reviennent avec la même fré- pendant chaque seconde, il appelle la « vitesse radiale » de la
les opérateurs du P.P.!. et du quence que celle qui les caractéri- rencontre les F voitures qù'il cible, autrement dit la composante
radar de site peuvent passer à un sait à l'émission. aurait rencontrées en restant de cette vitesse projetée sur la
autre écho. En effet, supposons (Fig. 20) un immobile, plus les voitures qui se droite qui joint le radar à la cible.
On peut même envisager des émetteur E, envoyant des ondes de trouvent dans l'espace qu'il a par- Pour un avion tournant autour du
systèmes de poursuite de plusieurs longueur À, correspondant à une couru pendant ladite seconde. radar, la vitesse radiale est nulle si
avions simultanément par le même fréquence F, à une période T = Revenons à nos ondes: le l'avion décrit un cercle ayant le
radar, à condition que"ce dernier l/F, liées par À = cT = c/F où c récepteur va donc, s'il est en mou- radar pour centre.
soit du type « monopulse» et à représente la vitesse des ondes qui vement vers l'émetteur à une Supposons un avion à Mach 2
balayage électronique en direc- est celle de la lumière (soit vitesse v, recevoir, chaque (640 mis) se rapprochant du radaI
tion. Il peut donc envoyer une 3.108 mis). seconde, un nombre de périodes en allant droit sur lui. Le rapport
seule impulsion dans la direction Un récepteur R, situé à une dis- égal à F augmenté des ondes qu'il 2 v'lc vaut ici 4,27 1O~6, ce qui
d'une des cibles, en retirer des in- tance d fixe de E, reçoit ces y a dans l'espace parcouru par le signifie que la fréquence reçue par
formations d'écartométrie, corri- ondes : il en reçoit évidemment F récepteur à chaque seconde. Or, le radar sera supérieure de
ger les données relatives à la posi- par seconde. cet espace est v, chaque onde étant 4,27 millionièmes à la fréquence
tion de cette cible dans une des Supposons maintenant que le distante de la précédente de À = émise. Cela peut sembler minus-
mémoires, puis passer à une autre récepteur ne soit plus fixe: il se cT. Le nombre d'ondes « supplé- cule, mais, si la fréquence émise
cible avec l'impulsion suivante. Il rapproche de l'émetteur "E à une mentaires» que le récepteur va est de 3.109 Hz (3 GHz, soit une
peut ainsi poursuivre angulaire- vitesse v, autrement dit, d diminue recevoir sera donc : longueur d'onde de 10 cm), la
ment et en distance un grand nom- de v mètres chaque seconde. v variation absolue de la fréquence
v ~F
bre d'avions à la fois. Dans ces conditions, pendant due au - mouvement est de
une seconde, le récepteur reçoit les
T CT" c
12,8 kHz. Un bon discriminateur,
F ondes que l'émetteur a émises, recevant le signal FI du récepteur,
LES MESURES plus toutes celles qui se trouvent Le nombre total d'ondes reçues décèlera parfaitement la variation
DE VITESSE dans le chemin que le récepteur a par le récepteur sera do.nc : et pourra la mesurer avec une
effectué durant ladite seconde. Il bonne précision.
Entre deux impulsions radar faut, en effet, voir le problème un F+_v_ F=F(l+ _v_) Cette variation de fréquence est
c ~
envoyées à la même cible, celle-ci peu comme celui du piéton qui, utilisée, en particulier, sur les
peut s'être déplacée. Le radar peut immobile sur une route, voit pas- Autrement dit, le récepteur va autoroutes (et sur d'autres routes
indiquer la valeur de ce déplace- ser des voitures, allant toutes dans recevoir des ondes correspondant aussi) pour déceler les automobi-
ment, d'où l'on peut déduire la le même sens et à la même vitesse, i une fréquence un peu supérieure listes qui estiment que les limita-
vitesse de déplacement. en supposant "qu'il en part F par à celle des ondes émises, la varia- tions de vitesse... c'est pour les
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autres (comme les accidents, bien comporte un « répondeur actif », Une première méthode con site à un progrès de la cuirasse, entraî-
sûr). On emploie aussi, sur les qui reçoit l'onde du radar dans un voler à ras de terre pour un avion, nant un perfectionnement ultérieur
avions, des « navigateurs Dop- récepteur sensible qui la renvoie son écho étant alors un peu perdu de l'arme, qui provoque donc ...
pler», émettant en ondes entrete- amplifiée à un émetteur, renvoyant au milieu des échos de sol. Mais, On a donc essayé de déceler un
nues vers l'avant de l'appareil, et au récepteur du radar une onde à une vitesse supersoniql,le, dans écho d'une cible mobile perdu
utilisant les ondes réfléchies sur le d'une puissance bien supérieure à un lieu qui n'est pas fait d'une dans les échos fixes. De nombreu-
sol pour connaître leur vitesse celle d'un simple écho. plaine indéfinie, cela constitue une ses méthodes ont été mises au
réelle par rapport à ce dernier. performance exceptionnelle pour point pour le « M.T.!.» (Moving
Si l'on veut utiliser l'effet Dop- Mais, si l'on désire échapper au un pilote. Target Indicator = indicateur de
pler dans un radar, il faut une sta- radar, le problème est tout autre. cible mobile). L'utilisation de
bilité de fréquence exceptionnelle Un premier point important est Sur mer, les sous-marins utili- l'effet Doppler est une solution
à l'émission. On ne peut guère à signaler: l'onde radar est aussi sent souvent une sorte de « poire à partielle, car elle ne permet pas de
l'obtenir que par l'utilisation d'un affaiblie lors de son retour que douche », laissant retomber un repérer les cibles qui se déplacent
émetteur piloté, non dans le sens lors de son aller. Donc, du côté de rideau d'eau de mer autour de leur en restant à distance constante du
du « pilote» qui commande les la cible, on décèlera l'onde émise périscope ou de I~ur « schnorkel ». radar.
trains d'ondes, mais du pilotage par le radar bien avant que celui- L'écho obtenu est « flou », analo-
hyperfréquence: un générateur ci ne puisse recevoir un écho suf- gue à celui que l'on a sur les Pour lutter contre les « faux
parfaitement stable fournit le fisant de la cible. Pour cette rai- vagues. répondeurs », on a employé des
signal qui excite un amplificateur son, de nombreux avions et navi- radars dits « à agilité de fré-
hyperfréquence de grande puis- res de guerre sont munis de Ces méthodes anti-radar sont quence », fonctionnant pendant
sance, fonctionnant en impulsions. détecteurs de radar, d'une grande dites « passives ». On doit utiliser, une récurrence sur une certaine
Il est alors extrêmement facile efficacité. dans plusieurs cas, des méthodes fréquence hyperfréquence, puis, à
de faire un battement entre le dites « actives », consistant à créer la récurrence suivante, sur une
pilote et l'onde reçue: on obtient Mais, quand on a détecté les de « faux échos », au milieu autre. On a même été jusqu'à
directement la différence de fré- radars, il faut souvent approcher desquels le vrai est perdu. On uti c envoyer des impulsions faites de
quence due à l'effet Doppler. tout de même de ceux qui les lise souvent dans ce but les oscil- successions de fréquences diffé-
manipulent. C'est là que vont lateurs wobbulés, couvrant une rentes dans la même impulsion,
entrer en action les « contre-mesu- large gamme de fréquence en un suivant une sorte de code qui
res », destinées à gêner autant que temps très court. Un de ceux que change fréquemment. Le récepteur
possible le fonctionnement des l'on utilise le plus est le tube du radar ne reçoit que si l'écho
LES radars. « Carcinotron» (marque déposée porte la même « marque de fabri-
« CONTRE-MESURES » de Thomson-C.S.F.), qui fonc- que ». On a fait, en quelque sorte,
D'abord, est-il possible de dimi- tionne en « ondes régressives» et une serrure électronique avec une
nuer la surface apparente radar permet une modulation de fré- clef, la combinaison étant varia-
Dans l'étude de la technique quence extrêmement rapide dans ble.
radar, il y a un point essentiel: la d'un avion? On a parlé dans la
presse à sensation d'une une très large gamme. Un avion
« cible» (ou, plus exactement, 'porteur d'un tel brouilleur est diffi-
« peinture» anti-radar, sorte de On écrirait des volumes entiers
celui qui est au bord de cette cile à suivre au radar, en raison sur les systèmes utilisés, les
« cible ») est-elle « coopérative » ou verriis qu'il suffirait d'appliquer
sur les avions pour les rendre indé- des signaux multiples arrivant au contre-systèmes, les contre-contre-
pas? Si cette cible est un avion qui récepteur du radar à n'importe systèmes ... Il nous semble plus in-
va se poser sur un aéroport, il va tectables. Bien entendu la
« formule » de cette « peinture » est quel moment. téressant de terminer cette partie
de soi que le pilote est très content relative aux contre-mesures par
d'être pris en poursuite par un la proie nO 1 pour les « James
Bond» et analogues de tous les On peut pousser plus loin le raf- cette histoire (parfaitement
radar: c'est pour lui un gage de authentique) pleine de significa-
sécurité. Mais, s'il s'agit d'un pays. L'ennui, c'est que ... l'exis- finement en ne faisant pas fonc-
tence d'une telle « peinture » relève tionner le brouilleur n'importe tion philosophique.
avion survolant un pays ennemi,
surtout dans I!intention d'y faire de la fantaisie la plus débridée. quand, mais en tenant compte de
acte d'hostilité, le pilote ne tient Les spécialistes de l'optique l'instant de réception, à bord de Pendant la guerre de
nullement à être suivi par radar. Il savent que l'on peut appliquer sur l'avion, de l'onde radar. On 1940-1945, on a mis en œuvre la
en va de même d'un navire sur le verre des couches qui réduisent retarde alors celle-ci d'un temps détection radar contre les sous-
mer, si le radar est manié par un dans une très forte proportion la variable pour émeUre un « faux marins pour protéger les convois.
pays hostile au navire. réflexion de la lumière sur la sur- échos», qui correspond à une Le résultat, lors des débuts de l'ap-
face. Ils savent aussi que de telles position bien déterminée dans plication de cette technique, a été
Donc, si l'on se trouve dans le couches ne peuvent agir que dans l'espace, position ... où il n'y a rien. spectaculaire: le nombre des
cas où la cible cherche a être repé- la mesure où elles ont une épais- On voit que l'on est loin du sim- sous-marins reperes et coulés a
rée le plus facilement possible, on seur de l'ordre de grandeur de la ple brouillage par des bandelettes augmenté dans des proportions
va tout faire pour rendre ce repé- longueur d'onde lumineuse. de papier métallisé (les énormes.
rage aisé. On peut y arriver, par « Windows» de 1944).
exemple, en munissant la cible de Donc, si l'on faisait un revête- Mais les commandants de sous-
réflecteurs. Si ces derniers sont des ment anti-radar, il faudrait qu'il A la limite, la meilleure marins ont compris que l'on utili-
trièdres trirectangles (disposés ait, sur les parties métalliques, une méthode de défense anti-radar est sait le radar, et ils ont équipé leurs
comme les murs et le plafond dans épaisseur de plusieurs centimètres, l'attaque: on utilise le faisceau périscopes de détecteurs de radar.
l'angle d'une pièce), on peut mon- ou même de plusieurs décimètres, d'ondes radar lui-même pour gui- Pouvant ainsi savoir que des navi-
trer facilement que ces réflecteurs pour échapper aux détections par der vers l'émetteur une fusée por- res chasseurs étaient à l'affût, bien
ont tendances à renvoyer les ondes ondes métriques. On voit immé- tant une charge explosive avant que ces derniers ne soient en
d'une façon particulièrement diatement ce que cela pourrait modeste, mais dont l'effet contre mesure de recevoir des échos, ils
orientée vers l'émetteur d'où elles donner comme effet sur les ailes le radar est extrêmement « persua- ont réussi à éviter la détection et
proviennent, un peu comme les d'un avion supersortique! sif ». le nombre de sous-marins coulés
« cataphots » des voitures. On aug- est descendu au dessous de la
mente alors énormément la sur- La seule solution pour réduire LES «CONTRE-CONTRE valeur correspondant à la détec-
face apparente de la cible. les chances d'être repéré par un MESURES" tion à vue (que les navires
radar consiste à faire en sorte que d'escorte n'utilisaient plus, se fiant
On peut même augmenter bien l'écho de la cible soit noyé dans Dans l'art militaire, on sait qu'à avant tout au radar).
plus la portée du radar si la cible d'autres signaux. un progrès de l'arme correspond
NO 1473· Page 185
 Les navires ont compris à leur par une préamplification du signal fréquence plus grande: la partie temps, elle a été aidée par cette
tour ce qui se passait et ont hyperfréquence avant changement de signal correspondant au début technique. Les ingénieurs qui
essayé, un certain nombre de fois, de fréquence. On utilise pour cela de l'impulsion sera plus retardée avaient besoin de systèmes
de Faire la recherche de sous-ma- une diode tunnel Ou des tubes à qlle celle qui correspond à la fin, complexes pour moduler des émet-
rins par l'ancienne méthode, à vue. ondes progressives, ou des « am- et l'on arrivera à « comprimer» teurs à magnétron, pour exploiter
Comme les commandants de sous- plificateurs paramétriques », tous l'impulsion, en diminuant sa les informations fournies sous
marins étaient confiants dans ces systèmes ayant fort peu de durée. Tout se passera donc forme discontinue, pour traiter les
leurs détecteurs de radar, la bruit propre. On gagne alors beau- comme si l'impulsion avait été échos ... ont fait progresser l'élec-
méthode a été efficace au début. coup sur le signal minimal détec- émise pendant un temps plus tronique, car il est fréquent qu'une
Rapidement, chacun a su ce que table. court, avec une puissance plus nécessité amène la création d'un
faisait l'ennemi. Les spécialistes grande, alors que, comme nous produfCilbuveau.
des probabilités ont alors trouvé On va encore plus loin par des l'avons vu, une véritable augmen-
que, pour avoir une efficacité amplificateurs refroidis, par exem- tation de puissance à l'émission Nous ne saunons prétendre
maximale, la détection des sous- ple des « masers» fonctionnant à est presque impossible, tant les épuiser le sujet en ces quelques
marins devait se faire dans n % la température de l'hélium liquide. difficultés technologiques et tech- pages (pourtant un peu trop nom-
des càs au radar et dans (100 - Si le tout est bien conçu, on réduit niques limitent les possibilités. breuses, ce dont nous nous excu-
n) % des cas sans radar, le choix dans un rapport 100 ou même sons). Notre but était seulement de
étant aléatoire. Chaque comman- plus, le signal minimal détectable susciter l'intèrêt des lecteurs et de
dant de navire reçut donc une (ce qui fait plus que tripler la por- les inciter à en savoir plus: ils
sorte de roulette, lui permettant, tée). trouveront des quantités d'ou-
avant chaque opération de recher- vrages et d'articles qui leur per-
che de sous-marin, de tirer au sort On souhaiterait aller plus loin. CONCLUSION mettront de satisfaire leur légitime
la méthode à employer. Comme il n'est guère possible curiosité. Nous espérons que l'in-
Les calculs de probabilités ont d'augmenter la puissance crête de On n'en finirait pas de passer en troduction qu'ils viennent de lire
alors montré que, avec cette l'émetteur, on peut envisager revue tous les perfectionnements leur permettra de comprendre plus
méthode amenée au maximum de d'émettre des impulsions plus Ion· du radar, tous les dispositifs aisément ces compléments d'infor-
son raffinement, l'ennemi connais- gues: il sera possible de réduire la complexes que l'on a mis en œuvre mation.
sant la méthode, les alliés sachant bande passante du récepteur et pour utiliser au maximum cette
que l'ennemi savait, l'ennemi l'on y gagnera en sensibilité maxi- technique. L'évolution rapide des
sachant que les alliés savaient que male. moyens de l'électronique a énor-
l'ennemi savait... on arrivait alors mément aidé l'évolution de la
à une proportion de détection technique radar, mais, en même L. Georges MORTENS
égale à celle que l'on aurait eu si...
les alliés n'avaient pas eus de LE RADAR
radar ni les sous-marins ennemis Il A GAZOUILLIS li

de détecteur de radar!
Ce nom délicieux est une tra-
duction relativement fidèle du
COMMENT " chirp radar », inventé par Lilien-
DÉTECTER PLUS LOIN? feld, qui est plus connu sous le
nom de « radar à compression
Pour quitter le domaine mili- d'impulsion ».
taire (plus ou moins) et chercher
maintenant des applications qui L'impulsion emlse est relative-
peuvent être pacifiques, citons ment longue. Pendant l'émission
quelques perfectionnements réali- la fréquence varie suivant la loi in-
sés dans le but d'augmenter la por- diquée sur la figure 21, la loi de
tée des radars. variation étant donc linéaire. Il
Comme nous l'avons vu au faut, pour que cela soit possible,
début, cette portée est liée à la employer un émetteur piloté, par
puissance de l'émetteur, à la sensi- exemple un klystron amplificateur
bilité du récepteur et aux dimen- de grande puissance
sions de l'antenne. Dans cette
voie, on est assez limité: on peut, A la réception, l'Impulsion est
certes, employer certains « mons- transmise par un « quadripôle dis-
tres » comme l'antenne de Jodrell persif », autrement dit par un cir-
Bank, gigantesque paraboloïde au cuit dont le retard de transmission
gain d'antenne impressionnant, de varie en fonction de la fréquence
70 m de diamètre. du signal à l'entrée. On sait qu'une
Est-il possible d'augmenter ligne à retard, au voisinage de sa
beaucoup la puissance à l'émis- fréquence de coupure, présente
sion? On ne peut guère aller plus cette propriété, qui est générale-
loin sans découvertes fondamenta- ment considérée comme un défaut
les: au-delà de JO ou 20 MW, et conduit à limiter la fréquence
trop de problèmes se posent (cla- maximale d'utilisation de ladite
quages des diélectriques, ionisa- ligne.
tion de l'air autour de l'antenne,
etc.). On ira sans doute plus loin, Supposuns que la fréquence
mais la progression des puissances émise par le radar soit supérieure
crete se ralentit. au début à sa valeur finale comme
Et du côté du récepteur? Là, au c'est le cas sur la figure 21. Suppo-
départ, il y avait beaucoup à faire. sons également que le retard
On a commencé' par réduire !e apporté par le quadripôle dispersif Photo 4. - Radars primaire et secondaire «Thomson CSF» à grande
« facteur de bruit ", en particulier soit plus grand pour les signaux de portée.
Page 186· NO 1473
AU BANC D'ESSAI

• •
Les modules ".F. stereo

RTC ... LA RADIOTECHNIQUE

Enfin, l'élève radio-technicien, facture mais de prix très accessi- une commode et simple preselec-
ÀLADEMANDE
dès lors qu'il sait manier le fer à ble. Ce sous-ensemble, disponi- tion des stations.
DU MARCHÉ ...
souder - ce qu'il fait abondam- ble, depuis quelque temps, chez Le premier circuit F.1. est cons-
ment dans le cycle normal de ses divers revendeurs, porte le numé- titué par un transformateur à pri-

lJ:
E grande majorité maire et à secondaire accordés, ce
études - ne gagne rien à choisir la ro LR 7312 ; il est tout monté et
d'amateurs de techni- meilleure valeur de composant à qui augure d'une bonne sélectivi-
convenablement réglé. Souli-
ciens ou d'élèves. Radio- té globale .
.placer à tel ou tel endroit d'un gnons, évidemment, que tous les
techniciens soucieux de faire leur montage à transistors: le calcul modules sont, aussi, vendus sépa- Les principales caractéristiques
équipement (( hl-fi )) eux-mêmes
permet la détermination optimale rément, avec leur document de sont résumées dans le tableau A.
recherchent vivement des modu- de cette valeur. Quant à l'empla- montage. La tension d'alimentation pré-
les de base entrant dans leur cons-
cement, c'est, surtout, le circuit vue pour 8 V peut néanmoins va-
titution. imprimé qui l'impose! Pour cou- rier entre 6 et 9 V; pour 6 V, la
Il est, en effet, bien rare, désor- per court à toute contestation, MODULE RF-MF LP 1186 sensibilité sera un peu moins
mais~ de voir l'amateur concevoir l'emploi de circuits intégrés sup- grande. Avec un montage stabili-
intégralement tous les circuits prime toute vélléité de ( bidouil- Le module, entièrement blindé, sé que nous verrons dans la figu-
d'une chaîne, à moins qu'il ne lage )) : là, tout est imposé par le dont les dimensions se réduisent re 3, il est toutefois normal de
construise un (( kit )), où tout est constructeur. .. Bref, Stlluons avec =
à: L 62 mm - P 31 mm -= prévoir 9 V. Le circuit d'alimenta-
prévu pour que le monteur ne force coups de chapeau la sortie à H =17,mm, a pour fonction es- tion Varicap nécessite une varia-
rencontre aucune embûche. la Radio-technique de modules sentielle de capter et d'amplifier tion de tension de 2 à 12 V. On ob-
de petites dimensions, étudiés par la gamme des fréquences MF tient les fréquences limites sui-
Par contre, de plus en plus, Philips, qui, juxtaposés ou, mis comprises entre 87,4 et vantes:
l'électronique devenant une élec- bout à bout, permettent l'élabora- 104,5 MHz. La platine comprend V D = 2 V;
tronique des « fonctions )), il est tion d'une excellente petite chaî- trois étages: un premier sélec- fmin = 87,4 MHz ± 200 kHz
plus simple de regrouper les éta-
ges ou sous-ensembles ayant un
ne « hi-fi )). tionne l'accord d'antenne et am- Vn =12 V;
rôle précis dans une chaîne' (( hi- Aujourd'hui, nous limiterons
plifie avant le changement de fré-
quence qui constitue le 2e étage; '
=
fmax 104,5 MHz ± 500 kHz
fi )). Ainsi, le réalisateur reste l'étude à trois modules HF cons- La bande passante des circuits
un oscillateur local parfaitement est voisine de 300 kHz.
quand même maître de son im- tituant le Tuner FM, décodeur isolé, possède une bonne stabilité,
plantation tQut en écartant les ha- stéréo compris. ' . L'antenne doit présenter une
mais parfaitement maîtrisée par le impédance de 75.Q et la descente
bituels écueils réservés au câblage circuit CAF prélevé sur le modu-
des composants. Ainsi, la mise au R TC - La Radio-Technique - sera faite en coaxial.
Compelec propose, également, un le Fi. La FI est centrée sur 10,7 MHz
point se réduit à quelques régla-
ges sommaires,encore que ceux- circuit imprimé et divers accessoi- Le nombre de circuits accordés ± 50 kHz. La stabilité de la fré-
ci soient pré-ajustés en usine. res (alimentation, commutateurs a été conditionné de telle sorte quence locale en fonction de la
divers, rhéostats permettant de que la réjection Fi et celle de fré- tension d'alimentation s'élève à
Le technicien choisit, aussi, les prérégler les stations, voyants, quence « image)) soient conve- 60 kHz par V (vers 95 MHz) ; ceci
modules ou sous-ensembles dans etc.) qui, associés avec les modu- nables. L'emploi de diodes Vari- impose l'emploi d'une alimenta-
un but évident de simplification et les, constituent un sous-ensemble cap permet la réduction des di- tion stabilisée (ou d'une pile de
de gain de temps. récepteur FM stéréo de bonne mensions du module et assure 9 V, bien entendu).
NO 1473 - Page 187
 En fonction de la température,
la dérive atteint - 10 kHz par de-
gré Celsius d'accroissement.
L'efficacité du CAF est éva-
1"'- - ---62 max - - - -- - - --1
luée à ± 200 kHz pour Vin
= ± 1 V vue à travers une résis-
tance de 100 kHz (à 95 kHz).
Le gain en puissance varie de 1
à 6 dB autour de 30 dB tout au
.long de la gamme. Le facteur de
T31
T23,6
22A CD
bruit est compris entre 5 et 7 dB.
Enfin, la suppression de la fré-
quence « image» approche de
~
40 dB tandis que la réjection FI p.-_ _ 41,5, _ _ _ _.-;
dépasse 60 dB. 4 fentes de 5mm (long.)
3&S sur 2,1 mm de profondeur.
Le montage se fait sur un cir-
cuit imprimé au pas standard; les

"-.1.
dimensions données sur la figu-
re 1 - notamment la disposition 17
des broches de la figure 1 C - fa- max
ciliteront J'implantation sur la pla-
quette. Les réglages accessibles o 0

sont groupés tous sur le dessus:

voir figure 2 ; on distingue 3 sé- 8. broches 0' o,s
ries de réglages puisqu'il ya trois
étages (Je préampli d'antenne, le
mélangeur et l'oscillateur local, -2,B 1- 56,5 ~
~~H- . -- -. - . - - - .
I+- t

Il
et, pour chacun, un trimer et un
L
noyau de bobinage). De plus, on 4 max,
T~i-- ' --- - i
notera les deux noyaux du pre-
T
!==
mier transformateur FI, lesquels
doivent être réglés sur 10,7 MHz. ' . t 1 2286 ©
· =·_.=. -+- ~_l
Le mode d'alimentation dépend
de la source disponible. Si l'on
part de + 24 V, on peut utiliser les
circuits préconisés figures 3 et 4 :
un système à source flottante, ré-
~._._._. yl-
férencé par la diode zéner Encombrement du module 8 trous 0' 12 min
BZY88, procure les 12 V maxi-
mum nécessaires à l'alimentation fig. 1 - om. .... du ~ LP 11...
du circuit des diodes « Varicap ».
Trimmer de NOy'au de la
La commutation SA 1/2 permet
l'osci lIaleur bobine de
de passer de la recherche manuel- local (oscillateur local
le à la présélection; une seule tou-
che est ici représentée. Des résis-
tances « talon» limitent la varIa- Trimmer du
tion de fréquence. L'alimentation circu it RF
continue normale passe par l'in- Trimmer du _ _- -.
termédiaire du module FI (fig. 5). circu il danlenne

Noyau du
MODULE F.1. LP 1185 circuit d"anteMe

Le module F.1. se branche sur

la tête VHF, comme l'indique la 1er. transfo F.I
figure 5, de la broche 6 à la bro-
che 2. L'entrée débouche sur un fig. 2 - DiIpœhIoI . . . ,........ . . . . tIt8 VHF. Vue de dessus
premier étage chargé par un
transformateur à primaire et se-
condaire accordés; en fait cette Les princijjales caractéristiques V AF = 40 mV; avec Sc = 100 J.LV La réjection AM à 5 m Ven-
sélection vient en seconde posi- sont résumées dans le tableau A. (mesures faites par nos soins), le trée, modulé, à la suite. Par :
tion puisque le module VHF en Convenablement centré l'ac- gain transformé atteint la valeur conditions de modulation
possède déjà une en sortie (voir fi. · cord des différents circuits approximative de 400 (52 dB). AM 30 % -1 kHz
gure 6). Entre le 2e et le 3e étages conduit à la courbe de sélectivité FM ± 22,5 kz - 400 Hz
on a implanté un seul circuit sé- Le rapport signallbruit atteint
de la figure 8 : donne 40 dB entre les signaux
environ 60 dB pour 100 J.LV en-
lectif. Puis, vient, enfin, le trans- Bp = 250 kHz à - 3 dB AF détectés en sortie dans les
trée.
formateur de détection (détecteur =
Bp 300 kHz à - 20 dB deux conditions de modulation
de rapport). Le gain ne s'évalue, ici," qu'en La tension maximum AF dé- précitées.
Les réglages accessibles sont sensibilité pour une tension de passe 180 mV pour V c 1 mV = La sortie CAF délivre ± 1 y
représentés figure 7 sur le dessus sortie AF donnée: Sc =
60 à comme nous le verrons dans le pour ± 100 kHz de décalage.
du module entièrement blindé. 300 J.L V (selon les modules) pour banc d'essai suivant. Le montage sur plaquette im-
Page 188 - NO 1473
 BFY51
24V

Indicateur stéréo

120Q
r. 4 }
t----<~-__r-_r_- Vers, B F.
_L-+-~~
6
LP1l85 y..--I
- 1
LP 1400
Commun
1 8
IlQ

r
Q~r SB
CAF

CD ® 1 ~5 1 ~ max
T 1 T 1

~08F'-'-:~' . '-=±j-~
,:El 31E: j
22ft6
1~24f '-r-
1
il
H- .-.- - :
~1:1N=910
T BY188A

:_. 24V
---tr 7 --==·_·/-t J
Encombrement 8 trous RI l2 min
CD Fig. 9 - DI.gr.,w, •• perçege . . . pIdne inIprWnée (vue . . . . . .l
fig. 4 - Exanp.. ridt ....... + 24 V'
ltroiI ~ du braldlll,..,t du prirMlrel
'** du ...... 2 ème lransr0 FI

N6
o o o N5 L
accord
inter-étage

• CAF. e,t platé $U' 1. poSition 'OW

.
Détection 'de rapport
fig. 7 - DiIpaeItion ............. du module R
LP "11.
Tête V H F LP1l86 Connu ion Module FI LP 1185
--------------,cO<Irtr r --- - - - - - - - - ----- - -- - - - 1
NI N2 1 1 N3 N4 2'me étage 3'me ét.ge 1
~~-""""':';";"' 41 1 1 1
~ 1 1 1
~ 1 1 1
W 1 1 1
Il 1 1 1
1 1 1 -3dB
1 1 1
250 Hz
_ ._ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ J1 11 i -·- - - - - tJ6--Ns'- i 11 -6d8

; ère ,Oi"t'ion Fi l 1 Il: 1 1

1 1 lU 1 1
1 i Il 1 :
ISort" 1 1 1
lM . . 1 1
1 _ ~tec t eu'~.p~ _ -- ~ 1
:L--. fig. 8 . Courbe • MIecIivItii die dr-
_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ __ 1 cuita FI completa Iv CCIII1prW .. ~
MIectIon du module VHF LP 1181~
fig. 1 - ~ 8ynoptique du module FlIiI' ..... 'mtioli ~ -' . . . • rnodIfIœtlolil

NO 1473 - Page 189

primée requiert le perçage de la fi-
gure 9 quant à l'encombrement, il Profondeur de modulation

est celui du module LP 1186 (voir r;:o:Gl

figures 1 A et B). Le branchement ~
au module décodeur stéréo est in-
diqué figure 3 : il s'effectue direc-
tement des broches 6 à 7. Si ce dé-
codeur n'est pas employé, on peut
utiliser le dispositif potentiométri-
que de la figure 5 (pot. log. de
5 kS2, shunté par 22 nF afin de Fig. 10
Sp.c:n de n»- AF
désaccentuer la transmission des t"
aigus).
. .la1ion ••
r60'•. .
Signal Multlpl •• "S-
SS 60 (kHz)

(dB)
MODULE DÉCODEUR
STÉRÉO LP 1400 BR o
-5
Le module utilise un seul cir-
cuit intégré TCA290A pour extir-
per du canal complexe démodulé
les voies gauche et droite. -1.
Rappelons que ce canal multi-
plex se compose d'une voie mo- Fig. 12- s.Iec:Iivité de r-.pliflC8œur ctev.nt Fe-
nophonique compatible M (figu- ~ la _ . - - - , 38kHz.
re 10), d'une trace de sous-porteu-
se à 19 kHz et deux bandes latéra-
les :. sous-porteuse centrale-
supportant la différence S
= G - D. Ces bandes latérales Slgn,l r----~
correspondent donc à une modu- 'S-
lation d'amplitude avec suppres- (dirrérence)
sion de porteuse. Ceci suppose,
donc, une régénération de porteu-
se avant de réaliser la démodula-
s
S
tion. Démodulation 0
en anneau et
R
Cette platine comporte des bo- T
S/p matr'ça9~ 1
bines destinées à sélectionner les E
sous-porteuses 19 kHz et 38 kHz
Inhiblllf'. M
ainsi qu'une composante double à Stéréo o------ir----------------~
76 kHz prévue pour assurer l'as-
servissement de la phase de la
sous-porteuse reconstituée (systè-
me P.L.L. facile à mettre en œu-
vre dans un circuit intégré). SI9n,I
"M-
Le mécanisme du décodage est
résumé dans le bloc diagramme ('.-l'--__ ~

de la figure Il ; nous verrons que

la mise en œuvre est quelque peu Fig. 11 - M~ ____ pour . . . . la voie gMIChe de le voie chb.
différente.
Le but à atteindre n'est pas seu- une désaccentuation pondérée à mènes d'inter modulation et les commandé par la fréquence
lement de distinguer la voie gau- 53 kHz rattrape la remontée des sifflements intempestifs. Le sys- 38 kHz reconstituée et pondérée
che de la voie droite mais, aussi, fréquences élevées du spectre, re- tème est bien préférable à celui correctement. Une inhibition ma-
de l'obtenir avec le minimum de montée effectuée évidemment à qui consiste à désacceiltuer après nuelle peut être appliquée à cet
bruit de souffle. Or, générale- l'émission. Dans le canal inférieur la démodulation. endroit du circuit qui alimente
ment, aucune précaution n'est le signal M (<< somme») est pon- La commande automatique également le voyant annonçant la
prise lors du matriçage pour ef- déré par une dés accentuation plus Mono/Stéréo doit se faire sur le présence d'une retransmission
fectuer le mélange des différentes vigoureuse: la propre bande pas- haut du spectre, donc sur le canal « stéréo ».
sources. Ici, la bande de chaque sante du canal monophonique est S, car en ne prenant que la sous- Enfin, la démodulation en an-
composante est limitée au strict suffisante, soit 15 kHz. porteuse à 19 kHz, certains émet- neau et le matriçage pratiquent le
minimum de telle sorte que la Enfin , la sous-porteuse à teurs modulant au-delà de 15 kHz mélange des trois voies ci-dessus
puissance du bruit thermique, 19 kHz est amplifiée, doublée en en monophonie, la commutation mais auparavant désaccentuées et
proportionnelle à la largeur de fréquence limitée en amplitude peut se faire temporairement, limitées en bande passante, donc
bande, soit aussi minimisée dans puis soumise à un circuit très sé- amenant un souffle inutile sur les en bruit, on gagne, ainsi, quelques
chaque voie. Dans la figure Il, on lectif (B p = 6,3 kHz, voir figu- sorties G et D. décibels sur les 20 à 26 dB d'ac-
voit, tout d'abord, un préamplifi- re 12). Le bruit propre de sous- Dans le système de la figure 11 , croissement de niveau de bruit
cateur séparant les composantes porteuse se trouve très réduit ain- cette commutation se pratique qui apparaît normalement lors-
vers trois canaux: le canal supé- si que toutes les composantes an- sur le canal S qui présente la plus qu'on passe de la transmission
rieur;sur le schéma, ne passe que nexes qui arrivent à passer. On ré- large bande; le blocage est fait au Mono à celle de la Stéréo.
la composante S de 23 à 53 kHz ; duit, beaucoup, ainsi, les phéno- moyen d'un trigger de Schmitt Toutefois, il importe qu'aucune
Page 190 · NO 1473
 Référence Construction Branchement Car~ctéristlques électriques

1. CAF· V alimentation + 8V
2. Tension d'accord (+ V) Courant consommé 6,1 mA

} r
4

lP 1186 , • 6 3.
4.
Entrée antenne (75 n)
Entrée antenne (masse)
V accord
Gamme fréquences
2 à 12 V
87,4 à 104,5 MHz
Tête RF·FM ~ 0 • 7
à diodes
d'accord
1 6
5.
6.
+ V alimentation
Sortie
., FI
Bande FI à - 3 dB
10,7 MHz
> 250 kHz
3." ._1
VARiCAP 7. Sortie (masse) Réjection F image 40 dB
L = 62 mm
8. Masse Gain en puissance 30 dB
1 = 31 mm
h = 17 mm

1. Entrée (masse) Tension alimentation +9V

2. Entrée Courant consommé 6,5 mA
Masse

}
4 5 3. FI 10,7 MHz
lP 1185 , 6 4. + V alimentation pour Bande FI à - 3 dB 250 kHz
tuner
Platine FI .
10,7 MHz
2

1
1:
,,
,.
8
~
5.
6.
7.
+ V alimentation
Sortie audio
Tension CAF
Sensibilité pour V. = 40 mV min 300 iJ.V
Tension CAF pour
~ Vacc ± 100 kHz
max 60 pV

±1V
L = 62 mm
1 = 31 mm 8. Sortie audio (masse) Réjection AM 40 dB
h = 17 mm

,
.

1. V alimentation Tension alimentation + 8 à 18 V

.. Courant (à 15 V) 20 mA
1 2. Masse

lP 1400 ;Ii 3.
4.
Sortie droite
Sortie gauche
Gain en tension
Impédance d'entrée
10 dB par canal
70 kn

:iI... 5. Indicateur Impédance de sortie 5 kn

Décodeur
atéréophonique 6. Commutation mono'. Réponse en fréquence
(3 dB) 15 Hz • 15 kHz
stéréo
8
7. Entrée Diaphonie ~50dB
,""'"
8. Masse Courant délivré
L = 48,5 + 11,4 mm pour l'indication d'accord 50 mA à 28 V max.
1 = 42 mm

TABLEAU A

NO 1473 - Page 191

 1-- - - - - t8,2S- - - - -- - l -
! -- - - -4l 2 - - - --1

~ Di,tortio.

L~~___ :} sortj"

FIII. 13 - FCIIIC1ioI.1MIeI1t du ~ utIIunt ... boucle cri'" ~ cie

--... . --.
fig. 11- Caurtlecle ..........
"ma'" .. fancdan cie" D,l

phue creA 290A~

désaccentuation ne soit opérée est constaté entre le 19 kHz de sous-porteuse fournit une tension stabilisée sommaire mais très effi-
dans le module FI, après le détec- l'émission et le 19 kHz reconsti- s'il n'y a plus coïncidence par- cace. Le gain de chaque voie s'élè-
teur de rapport. tué. Cette tension - si elle exis- faite entre le 19 kHz de l'émis- ve à 10 dB ce qui permet de rele-
te ! - est filtrée de telle sorte qu'il sion et le 19 kHz reconstitué; ver le niveau de sortie - assez fai-
SYSTÈME À BOUCLE ne reste qu'une composante c'est, aussi, un discriminateuL. ble - de la platine FI (module
DE PHASE ASSERVIE continue, qu'on amplifie avant de La tension continue - si elle exis- LP 1186).
(PLL) l'appliquer à un oscillateur, afin te ! - déclenChe une bascule de La distorsion harmonique croît
d'en modifier la fréquence pro- Schmitt qui bloque la voie Stéréo avec le niveau de sortie ainsi
Le bloc diagramme évoqué portionnellement à cette tension. et éteint la lampe Stéréo. qu'en témoigne la courbe de la fi-
précédemment reste général et L'oscillateur est calé à 76 kHz, Le reste du circuit ne diffère gure 15. On obtient moins de
rien n'est commenté à propos de fréquence exactement quadruple pas du cas précédent. 0,2 % pour une association avec le
la création de la sous-porteuse. de 19 kHz. Un diviseur par deux module FI ; en effet, celui-ci ne
A vec le TCA290A, une boucle délivre, après le bon filtrage que CARACTÉRISTIQUES délivre que 180 mV, au plus, et,
d'asservissement de phase est l'on a déjà évoqué, le 38 kHz de DU DÉCODEUR STÉRÉO pour un gain de 10 dB, le module
ajoutée afin de rattraper les varia- base. Cette composante sera ex- Stéréo ne peut fournir plus de
tions de phase qu'entraînent le ploitée dans le démodulateur en Le montage est aisé car les di- 570 mV.
traitement de la sous-porteuse et anneau. Une division par deux mensions - faibles - s'accordent L'équilibrage des niveaux de
les différences de bande passante fournit encore deux composan- avec la grille internationale des sortie A.F. est fait de telle sorte
résultant des diverses désaccen- tes : L'une - à 19 kHz - alimen- circuits; on donne, figure 14, les que la balance n'excède pas
tuations. De plus, on souhaite li- tant le discriminateur de boucle cotes du module, permettant une ± 1 dB.
miter les parasites. L'idée consis- asservie, et l'autre - à la même facile implantation sur un circuit La réjection des sous-porteuses
te à ne pas utiliser la sous-por- fréquence - commande le détec- imprimé normalisé. dépasse 40 dB ce qui se justifie
teuse de l'émission mais de re- teur de sous-porteuse" destioé à Les. principales caractéristiques par le fait qu'on n'utilise pas un
créer une porteuse rigoureuse- fermer ou à ouvrir la voie en cas du décodeur sont résumées dans doublage de fréquence mais la di-
ment synchrone. - respectivement - de transmis- le tabléau A. yision d'une fréquence supérieu-
Après l'étage séparateur, on sion Mono ou Stéréo. On remarquera la réjection dia- re.
dispose, figure 13, un discrimina- L'oscillateur contrôlé ne peut phonique : 50 dB , ce qui est ex- Notons que l'entrée d'inhibi-
teur de boucle dont la référence dériver, ni en fréquence ni en pha- ceptionnel ! tion « stéréo» nécessite 0,8 à
est précisément le 19 kHz issu du se, car le discrirninateur de boucle La tension d'alimentation peut 1,3 Vc.c.
signal reçu et dont l'alimentation fournit alors une d.d.p. qui ramè- être quelconque du moment Pour actionner tout le mécanis-
provient d'un 19 kHz reconstitué. ne la fréquence 76 kHz à la bonne qu'elle reste comprise entre 8 et me ci-dessus, il faut prévoir néan-
Le discriminateur ne fournit de phase. C'est l'asservissement 18 V. En fait, on voit, figure 3, moins une attaque minimale de
tension que si un écart de phase P.L.L. classique. Le détecteur de qu'on prévoit une alimentation 5 mV.
Page 192· NO 1473
 214
i....
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- SORTIE ADIOFRËQUENCES
200

ANTENNE
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MARCHE ST ERËO
ARRÈT MONO
VOYANT
MARCHE STËRËO 1
f-
VOYANT
[J
POTENTIOMËTRE
RECHERCHE MANUELLE
V CAF Pr1
]
Pf2 Pr3 PrL. MANUEL

"'0
COMMUTATEUR COMMUTATEUR COMMUTATEUR
'" 2 TOUCHES INDËPENDANTES 1 TOUCHE 5 TOUCHES INTERDËPENDANTES
-
oc
'"
~
.. L. TROUS DE FIXATION r/J 3mm
.., ~------------------------------------------------------------------------------------------------------~
 +12V vs
r---4'IM~-r-----r--- Circuit d.
(p.r o. BY188A) +
, '1
mil' pmogege IV
-m -su -80 -70 ~ -50 -40 N

Dl 'OOQ.l12W
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-C12V
1 25
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500
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r:
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/
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rlf'PD't .50.....
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. l!l
:5300.1/211' +9V 50
~ r. -9BMHz
lOIN ~
-20
20 m -100%
+ -30

r
,~ .Q- BF-moHz
22PF 5 <Il -40
2
~ç-- - - -
IoN
qs
- - 50
Fig. II - Sd*ne dl ' .....lIIdoi. lInipIMe ~ T _ LR73l2.
-Ri.,I/g;ü.- - ---œ- dB
sJJ ré.id..l d8
S+BlI

Fig. 21 - Courbe dl .. r60eptIan Mf • H MHz .. rIiPPO't .... /bruIt.

-70
r ml. - DJ,7t.f-iz
100 200 SOO lk 2k 5k 101 20k
-80
• -1
-2 \
-)
N- - 70dB
\
\
\
-m \
\
-6

• Fig. 19 • Coutbe de la ~ê du Till*'

"'\\ S.noI. p"... to rein ..
W!!! 1. dêcaIeur • t 1•
-m \
complet pour Ur) repport~nal'brult cons- \
dtseccentUlti.n
N (dB) tant et égal à 26 d.B.
-9 \ Binde r.ll""
'on oortie (Voir tute)
(dB)

Fig. 20 - V. . . .,..,. dl .. , .
. . . . ~~paurV__
-&OpV.

Sensibilite 10,75 kHz; l'écart constaté avec directement la bande passante

BANC D'ESSAI 10,7 MHz résulte de l'erreur
Mesuré pour un rapport Si- globale du Tuner; toutefois, il
DU TUNER LR 7312 d'étalonnage du marqueur ou
gnallBruit constant de 26 dB, au faut faire attention où on pratique
moyen du montage de la figu- bien, entre dans les tolérances la mesure, car, à la sortie, inter-
Montage re 19, on remarquera que la sensi- d'accord préconisées par le cons- vient la désaccentuation, alors
Les modules décrits précédem- bilité pratique oscille entre 1 et tructeur des modules. que le générateur ne comPorte
ment peuvent être livrés montés 2 p.V, ce qui paraît fort convena- Limitation d'amplitude pas de pré-accentuation.
sur une platine de 214 x 127 mm ble. En augmentant progressive- Si la mesure se fait entre le mo-
'Qui comporte également toutes Gamme ment l'attaque on constate que le dule FI (après la détection) et le
les commutations afférentes au La bande couverte va de 87,8 à plateau de limitation débute au ni- module décodeur, oh obtient une
fonctionnement normal d'un Tu- 103,7 MHz (à 0,5 % près, à cause veau de - 75 dB/50 mV <Soit 9 à bande passante voisine de
ner, à savoir (voir figures 16 et 17) de l'étalonnage du générateur), au 10 p.V). 53 kHz, limite extrême du spectre
de gauche à droite: les deux tou- moyen du réglage manuel. Ce plateau reste constant à multiplex. Par contre, en sortie
ches Arrêt-Marche et Mono-Sté- ± 1 dB près pour les fortes atta- générale, la bande tombe à
réo; puis, l'enclenchement du Réponse
ques (voir figure 21). 3,6 kHz (voir figure 22) mais la
Au vobuloscope, on relève la
CAF (clavier de droite, figure 16) ,chute est compensée en émission,
courbe de discrémination de la fi- Rapport S + B/B
et, enfin, les quatre touches des pàr le gabarit de pré-accentuation.
gure 20 ; elle révèle une très légè- En notant la tension résiduelle
stations préréglées (P rl à Pr4) et la
re dissymétrie, imputable à l'atta- qui apparaît en stoppant seule- Diaphonie
touche manuelle. Dans ce dernier
que trop élevée de la platine FI. ment la modulation, on constate La mesure de cette réjection ré-
cas, on recherche les stations au
On rappelle, en effet, que la cour- que le rapport signal sur bruit (fi- vèle un rèsultat voisin de 40 dB, Y
moyen du potentiomètre linéaire
be en S du détecteur de rapport se gure 21) atteint environ 60 dB, compris la propre réjection du
central de 100 k,Q. Le préréglage
déforme - apparemment! - lors- valeur préconisée par le construc- générateur. On constate seule-
des stations s'effectue au moyen
qu'on l'attaque par un signal trop teur. Il faut, néanmoins, couper, ment une perte de 3 dB dans la
de quatre potentiomètres Pl à P4
fort et, dès lors qu'un clampage lors de la mesure, les fréquences protection, en passant de 1000 Hz
(figure 15A) dont les molettes
du zéro n'est pas fait entre le dé- inférieures à 200 Hz ; car il subsis- à 5000 Hz.
sont accessibles sur le côté. droit
tecteur et le générateur. Comme te une très légère ondulation à Les autres caractéristiques
de la platine.
ce n'est pas possible avec l'équipe- 50 Hz due à l'alimentation un peu s'apparentent à celles fournies,
On voit également les voyants ment de coritrôle classique - ni sommaire de l'équipement. Oi- éparses, dans le tableau A.
Arrêt/Marche et Mono/Stéréo, avec le type de détecteur, non sons tout de suite que l'aiguille Roger Ch. HOUZÉ
sur la gauche de la plaquette. plus ... - -on se contente de limiter d'un voltmètre est plUS exigeante Professeur à l'ECE
L'alimentation est directement l'attaque au niveau du bruit. que l'oreille qui écoute!
cablée sur le circuit imprimé (figu- ·Néanmoins, la courbe arbore
re 16B) ; elle ne comporte qu'une - et c'est l'essentiel! - une plage Bande passante globale Bibliographie: Documents RTC
régulation par diode zéner (figu- linéaire de 300 kHz. En modulant le générateur MF - La Radiotechnique - Compelec
re 18). Le zéro correspond à par une B.F. variable, on relève et Philips.
Page 194· NO 1473

.. -
pour automobile

L
'OBLIGATION actuelle
d'avoir à équiper chaque
automobile d'un système
« Warning» pose quelques pro-
blèmes aux propriétaires de véhi-
cules ne ,comportant pas à l'origi- K2A
RS'"
ne un tel dispositif Si les ache- ~L1
teurs de nouveaux modèles trou-
i' - -
veront ces derniers tout équipés,
il est évident que la majorité des • --1
automobiles en service depuis
quelques temps seront à modifier.
Une réserve toutefois est à faire D3 K 2. S
en ce qui concerne les produc-
tions d'outre Rhin qui compor-
tent presque toujours un svstème ,
« Warning» . 1.- _ 1
Ra~pelons que l'on Sésigne
sous ' ce vocable Anglo-Saxon le 1
fonctionnement simultané des ." Z2
quatre feux clignotants du véhi-
cule (deux à l'avant et deux à l'ar-
rière). Ceci est destiné à signaler à
tous que le v~hicule est victime
d'un incident ou d'un accident,
Co H
l R. Ci J;,

qu'en tous cas il se passe quelque

chose d'anormal et qu'il convient L --1 K4
de redoubler de précautions. R2.
Les montages habituels per-
mettent de faire clignoter les feux
soit d'un côté, soit de l'autre, mais
pas l'un et l'autre. On pourrait
penser qu'il suffit de relier par un
interrupteur les deux réseaux
-
K3

gauche et droite des lampes pour

que celles-ci fonctionnent simul-"
tanément quand l'interrupteur K&
additionnel est fermé. En fait, 1
1
dans la pratique, il n'est pas possi-
ble d'agir ainsi. En effet, la quasi
totalité des dispositifs équipant
C21 ~1! v•••
les automobiles fonctionnent au

1: ----
R4 1 b.Io,;"
moyen d'un bilame. Le courant (rurt&..l
qui circule dans les lampes de si- 1 .~~", .
gnalisation parcourt également - - _1
une lame métallique spéciale qui P1
s'échauffe, se déforme mécani-
quement sous l'effet de la cha- Fig. 1. - Sch6ma d'une centrele cfignotante et d'une temporiaetion d'~­
leur, coupant ainsi le circuit élec- ce pow véhiwIe 1IUtomobi1e. Cette première version comporte deux reIaiI RL 1
et RL2. Le contIIcteur K2 permet d'obtenir le fonctionnement en «Weming ».
trique. A partir de ce moment,
NO 1473 - Page 195
puisque le courant est interrom-
PRINCIPE DU
pu, la lame se refroidit et reprend CLIGNOTANT
sa forme primitive, rétablissant ÉLECTRONIQUE K4
ainsi le passage du courant, et le
cycle recommence. Il s'agit d'obtenir, à partir d'une
On conçoit donc intuitivement tension d'alimentation de
que la vitesse du clignotement dé- 12 Volts, des signaux rectangulai-
pend de la rapidité avec laquelle res capables d'actionner un relais.
la lame s'échauffe et par voie de Celui-ci doit battre à une fréquen-
conséquence de l'intensité qui y ce comprise entre 1 et 1,5 Hz,
circule. Celle-ci est définie par le
avec un rapport cyclique de 0,5 de
type des lampes utilisées. C'est
telle sorte que les signaux lumi-
pourquoi toute modification dans
neux aient une durée d'allumage
la puissance consommée par ces
égale à la durée d'extinction.
dernières influe directement sur
la durée et la fréquence des éclats Il est possible d'obtenir ce type
lumineux. C'est ce qui explique de fonctionnement par exemple à
que lorsqu'une lampe est coupée l'aide d'un multivibrateur à tran-
la fréquence de fonctionnement sistors, mais la faible fréquence de
devient plus lente parce que le récurrence obligerait à compli- FIg. 2. - Mod"IfiCatlons il lIppClrtW aux tnnchemen,. de la Fig. 1 dana le cas où
quer passablement le montage et le moteur de ressule-glace Il une de _ extrémités directement reliée au pôle
courant étant plus faible, la lame poIIltif de la bIItterie.
met plus de temps pour se défor- à employer des capacités de très
mer. Inversement, une lampe en fortes valeurs, donc onéreuses et et son courant de sortie maximal Le circuit CI 1 délivre, sur sa
court-circuit fait circuler un cou- encomJ:)rames. 11 est bien préféra- est de 200 mA, ce qui est ample- sortie N° 14, des crénaux de ten-
rant très important; la lame ble d'utiliser un circuit intégré ment suffisant pour actionner un sion d'amplitude 12 Volts, de fré-
s'échauffe très rapidement et le destiné à cet usage: c'est ce qui a relais. Sa température de fonc- quence et de rapport cyclique
clignotant produit une suite été fait ici. tionnement est comprise entre. convenables. Ces deux derniers
d'éclats lumineux très brefs. Le cœur du montage est cons- - 30 oC et + 80 oC, et la tension paramètres sont déterminés par
Si donc on réunissait, par un in- titué par un circuit SFC 606 B de d'alimentation doit se situer eritre la valeur de la résistance RO et
terrupteur, les quatre ampoules, Sescosem. Il s'agit d'un circuit in- 9 et 16 Volts. du condensateur CO. La capacité
la fréquence de fonctionnement tégré monolithique qui a été spé- Le Circuit intégré SFC 606 B se Cl évite l'influence des parasites
du clignotant deviendrait beau- cialement développé pour la réali- présente sous la forme d'un petit sur le fonctionnement du cligno-
coup trop rapide. De plus, le bila- sation de centrales clignotantes parallélépipède d'environ 19 mm tant. Quand celui-ci est actionné,
me n'étant pas prévu pour laisser destinées à l'équipement des véhi- de longueur, sur approximative- le potentiel de la sortie N° 14 paS-
circuler une intensité deux fois cules automobiles. Il offre de ment 7 mm de largeur et 5 mm se périodiquement par zéro, ce qui
plus élevée que la normale risque nombreux avantages parmi les- d·'épaisseur. Il comporte 10 pattes fait coller et décoller le relais RLl
de se détériorer. quels on peut citer: une très bon- de sortie (voir Fig. 10). suivant le rythme imposé par le
Il est, bien sûr, possible de ne stabilité de fréquence, un rap- circuit CILLe contact travail du
changer l'ancien système et de. le port cyclique bien défini et éven- DESCRIPTION relais RLl alimente directement
remplacer par un nouveau com- tuellement réglable, une absence DU PREMIER les lampes de signalisation Ll, L2
portant un « W arning ». Cepen- de temps mort à l'allumage. Il MONTAGE ou L3, L4 selon que c'est le côté
dant, quelle que soit la solution permet, en outre, de détecter la gauche ou droit qui est sélection-
adoptée, et compte tenu d'une lé- coupure d'une lampe et de com- La partie supérieure du schéma né au moyen du contacteur KI.
gère mais inévitable intervention mander toutes les lampes simul- de la Fig. 1 représente l'ensemble Les lampes L5 et L6 sont les té-
dans le cablage existant pour ef- tanément (( Warning » ). Il peut clignotant « Warning », tandis moins G ou D du clignotant.
fectuer la modification, la solu- aussi être employé pour effectuer que la partie inférieure indique En parallèle sur les contacts du
tion électronique peut se révéler une commande temporisée d'es- comment on peut utiliser le cir- relais RLl· se trouve placée une
séduisante, principalement si l'on suie-glace. Enfin, il est protégé cuit SFC 606 B pour une tempori- résistance R5 dont le rôle est de
envisage de la réaliser soi-même. contre les inversions de polarité sation d'essuie-glace. détecter la coupure d'une lampe,
de la façon suivante: pendant la
phase de repos du relais, le poten-
NOMENCLATURE DES ÉLÉMEN'IS tiei de la sortie N° 9 est déterminé
DE LA FIGURE 2 par le rapport potentiométrique
de R5 et des lampes. Si l'une d'el-
RO 5600 S2 10% 1/2 Watt CO = 1ooJ.lF 16 Volts les est coupée, le potentiel en 9
RI = l00S2 - - Cl = 0,47 J.lF 63 Volts s'élève et agit ainsi sur un disposi-
R2 = l00S2 - - C2 = 220J.lF 16 Volts tif à seuil qui détermine le double-
R3 = 1000 S2 - - C3 = 0,47 J.lF 63 Volts ment de la fréquence. Si, pendant
R4 = 15 kS2 - - la phase de repos du relais, le po-
R5 = 82 S2 - 2 Watts Pl = 100 k,Q tentiel en 9 reste compris entre
zéro et 0,35 Volt, alors la fréquen-
ce de l'oscillateur est déterminée
uniquement par le réseau RO et
RLl = RL2 =Bobine 100 S2, 12 Volts (Siemelec 3223 0007 1100 25 ou équivalent) CO, en accord avec la relation: F
=_ 0,8!~0 . CO
Ll, L2, L3, L4 = 12 Volts, 21 Watts L5, L6 = 12 Volts, 2 Watts Si, par contre, ce même poten-
tiel s'élève à une valeur comprise
CI 1 = CI 2 = SFC 606 B (Sescosem) Dl = D2 = ESM 181/50 (Sescosern) entre 0,45 et 4 Volts, la fréquence
D3 = 1 N 645 D4 = 1 N 4148 de clignotement est un peu plus
71 = Z2 = Z3 = BZX 46 C 22 (Sescosem) que doublée (multipliée par 2,2).
Eh fonctionnement normal, la
Page 196· NO 1473
tension en 9 varie, au rythme du
clignotement, entre la valeur de la
tension d'alimentation et une ten-
sion proche de zéro (inférieure à
0,35 Volt). La valeur de la résis-
tance R5 à utiliser dépend donc
de la puissance des lampes em- 1 --- - - ------- ------ - ----- -------l
1
ployées (LI à L6). Quand les lam- 1
pes Ll à L4 dissipent 21 Watts 1
unitairement et les lampes té- 1
moins L5 et L6 2 Watts chacune, 1
la résistance R5 doit être portée à 1
une valeur de 82 S2 (2 Watts) pour 1
un bon fonctionnement et une dé- 1
tection correcte de lampes cou-
1 Zl
pées.
1 C!-l l Rl
Le circuit clignotant SFC 606 B
1
consomme environ une vingtaine 9
1
de mA au repos : il est donc né-
cessaire de prendre son alimenta- 1
RlO
tion après le clef de contact afin 1
que la batterie ne se décharge pas 1
trop si le véhicule reste longtemps 1 1
à l'arrêt. Cependant, dans le cas --------------- -~
où l'on doit utiliser le « War-
ning », il faut pouvoir le faire en
laissant le contact coupé. Une tel-
le éventualité peut se présenter,
par exemple, lorsque le véhicule
est en panne sur le bord de la
chaussée et que l'on doit quitter
sa voiture pour partir à la recher-
che d'un garagiste. C'est la raison Fig. 3. - Schéma d'une centrale clignotanta avec cc Waming » dans laqualle le ra-
de la présence de la diode D3 qui, lais a été ramplacé par une bascule à thyristors T2 at T3. Le fonctionnemant est
antièrement statique, la montaga ne comportant plus d'éIémants élactro-méca-
pour un usage normal, alimente la niques.
borne N° 1 du circuit, unique-
ment quànd le contact est mis. NOMENCLATURE DFS ÉŒMENlS
L'interrupteur K2A permet DE LA FIGURE 3
d'alimenter le circuit et lui seul à
l'exclusion du restant des appa- RO = 5600 S2 10% 1/2 Watt CO = lOOtLF 16 Volts
reils électriques dans le cas où le RI = 1ooS2 - .:.... Cl = 68nF 63 Volts
« Warning » s'avère nécessaire. R2 = 270 S2 - - C2 = 0.1 J,tF -
Le courant qui circule en per- R3 = 750 S2 - - C3 = 4 tLF -
manence à travers R5 et qui entre R4 = 3900 S2 - - C4 = 47nF -
par la borne N° 9 dans le circuit R5 -. 1000 S2 - - C8 = 0,1 tL F -
est de l'ordre de 2 mA. Ceci re- R6 = 270S2 - -
Ll, L2, L3, L4 = 12 Volts, 21 Watts
présente, pour une durée d'un R7 = 270 S2 - - L5,L6 = 12 Volts, 2 Watts
mois, une quantité d'électricité R8 = 82 S2 - 2 Watts
d'environ 1,5 Ampère/heure et R9 = 220S2 - 1/2 Watt
constitue une décharge absolu- RlO
R19
=
=
27 kS2
12 kS2
-
-
--
ment négligeable pour la batterie
du véhicule. L'interrupteur K2B, CI 1 = SFC 606 B (Sescosem) Tl = BCW 96 A tSescosem)
jumelé avec K2A, applique le si- T2 = BTW 27 S / 200 R (Sescosem) T3 = BR Y 55 / 30 (Sescosem)
gnal de clignotement aux anodes Dl = D2 = ESM 181 / 50 (Sescosem) D3 = 1 N 645
·des deux diodes Dl et D2, ce qui Z 1 = Z2 = BZX 46 C 22 (Sescosem)
alimente simultanément l'ensem~
ble des lampes (fonctionnement
de la bobine d'allumage. Cette électrique favorise l'apparition de ces identiques à celles mention-
en « W arning »).
surtension peut atteindre des va- cette surtension dans ce dernier nées plus haut, et pour une ten-
Les diodes Zéner Zl et Z2 as- leurs très élevées (plusieurs cen- puisque la batterie ne peut plus sion d'alimentation de 14 volts,
surent la protection du circuit taines de volts) et prendre des for- contribuer à réduire l'amplitude l'intensité commutée par RLl
contre les violentes surtensions mes diverses (impulsion unique, du parasite. Les diodes Zéner ZI peut atteindre 8,6 ampères envi-
qui peuvent prendre naissance train d'oscillations amorties, etc.). et Z2limitent l'amplitude des sur- ron, dans le cas le plus défavora-
dans le circuit électrique du véhi- Elle est présente sur toute la par- tensions occasionnelles à 22 volts. ble, c'est à dire en position « War-
cule en certaines circonstances. tie du circuit électrique qui est Le relais RLl, dont la résistan- ning ». Les contacts du relais
Par exemple, si l'on coupe le commune à l'allumage, c'est à ce ohmmique de l'enroulement RLl devront donc pouvoir sup-
contact pendant que les vis plati- dire sur la quasi totalité de celui- est de l'ordre de 100 S2 ou plus, porter ce courant auquel vient
nées du rupteur sont en contact, il ci. commande directement par ses s'ajouter une surintensité transi-
peut y avoir à ce moment produc- Le fait qu'au moment précis où contacts l'application de la ten- toire qui a lieu au début de chaque
tion d'une surtension dûe à l'éner- l'on ouvre le contact, la batterie sion sur les lampes de signalisa- allumage et qui correspond au
gie emmagasinée dans le primaire soit alors débranchée du circuit tion. Pour des lampes de puissan- temps de chauffage des filaments
NO 1473· Page 197
 1- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
t
t + Bat.
r

1\12 T5
T4

R~1 R13
C9

1 l'

1 Z3 R1S 1 K5
R14
R18

1
r - - - - - - - - - - - - - - - -- - --- -- l

Fig. 4. - Temporisation d'8SSuie-glace stetique. Là également le relais a été rem-

placé par un thyristor T5 qui joue le rôle d'un contacteur.
P1

des lampes, la résistance à froid le-ci n'est plus à démontrer et condes approximativement. met d'obtenir le va-et-vient conti-
de ces derniers étant notablement tous ceux à qui il a été donné de L'impulsion délivrée par le cir- nuel, particulièrement utile en cas
inférieure à celle que l'on peut circuler lorsqu'il tombait du cra- cuit fait coller temporairement le de pluie battante.
mesurer lorsqu'ils sont chauds. chin ou de la bruine apprécieront relais RL2. Les contacts de celui- La Fig. 1 indique le branche-
Un fusible calibré à 10 Ampè- la commodité de la temporisation. ci alimentent directement, à partir ment du relais RL2 pour un mo-
res protège la partie clignotant du Il s'agit, en fait, de déclencher de la batterie, le moteur de l'es- teur d'essuie-glace comportant un
montage. un va et vient de l'essuie glace à la suie-glace, permettant ainsi à la pôle à la masse du véhicule, l'ali-
fois, ceci avec une récurrence ren- came d'arrêt fixe KS de franchir mentation positive se faisant à
TEMPORISATION due variable au moyen d'un po- sa position de repos. Un certain travers la came d'arrêt fixe KS.
D'ESSUIE-GLACE tentiomètre Pl (voir Fig. 1). Ce temps après que celle-ci ait été Dans le cas où c'est cette dernière
dernier permet d'ajuster le temps franchie, le relais RL2 décolle qui aurait un pôle à la masse et
Ainsi que nous l'avons précé- de pause entre deux battements. mais le moteur continue de tour- ,que le moteur recevrait alors di-
demment mentionné, le circuit Pour Pl = 100 k.Q'et avec les va- ner jusqu'à ce que la came d'arrêt rectement le pôle positif de la ten-
SFC 606 B permet également de leurs des composants indiqués, le fixe repasse par sa position de re- sion de batterie, on trouvera sur
réaliser une commande tempori- temps de pause est continuelle- pos : à ce moment le moteur s'ar- la Fig.2 les modifications à appor-
sée d'essuie-glace. L'utilité de cel- ment ajustable entre 4 et 20 se- rête, un cycle complet de balaya- ter au branchement du relais RL2
ge ayant été effectué. Après un pour conserver un fonctionne-
NOMENCLATURE DES ÉLÉMENTS certain temps de pause, le circuit ment semblable au précédent.
DE LA FIGURE 4 délivre une nouvelle impulsion;
le même fonctionnement se re- DESCRIPTION
RH = 100 .Q 10 % 1/2 Watt produit et ainsi de suite, chaque DU SECOND
R12 = 1000 .Q cycle correspondant alors à un va MONTAGE
RB = 470.Q et vient des balais.
R14 = 1000 .Q La durée du temps de pause est C'est une version améliorée
RIS = 220.Q déterminée par la valeur des élé- des montages précédents. Elle a
R16 = 1000 .Q ments suivants: C2, Pl, R3 et été développée de telle sorte que
R17 = 15 k.Q R4. La résistance R2 et la diode les composants électromécani-
RI8 = 1000 .Q régulatrice de tension Z3 jouent ques RU et RL2 soient rempla-
Pl = 100 k.Q le même rôle que leurs homolo- cés par des interrupteurs stati-
gues RI et Zl. Le relais RL2 est ques, c'est à dire par des thyris-
CS = 220 IlF 16 Volts
en tous points semblable au relais tors. Le schéma du clignoteur est
C6 = 0,47 1lF 63 Volts
RU. représenté sur la Fig. 3. Une gran-
C7 = O,lIlF 63 Volts
L'interrupteur K4 commande de partie du montage est identi-
CI 2 =SFC 606 B (Sescosem) le fonctionnement avec tempori- que à celui de la Fig. 1 ; la seule
T4 = BCW 96 A (Sescosem) sation à condition que l'interrup- différence est que l'on a substitué
TS = BTW 27 1100 R (Sescosem) teur K6 reste ouvert. Ce dernier au relais RU une bascule à thy-
D4 = 1 N 4148 est l'interrupteur manuel d'es- ristors composée de T2 et de T3.
Z3 = BZX 46 C 22 (Sescosem) suie-glace, existant à l'origine et Le thyristor T2 est un
qu'il faut conserver puisqu'il per- BTW 27 S/200R de Sescosem,
Page 198· NO 1473
 dispositif rapide prévu pour la
commutation forcée, qui commu-
te le courant circulant dans les
lampes de signalisation et effec-
tue le travail précédemment dé-
volu aux contacts de RU . Le
thyristor T3 est un BR Y 55/30,
petit dispositif en encapsulation
époxy, dont le rôle consiste à blo-
F ~----------+---~----,
quer le ·thyristor principal T2 au
moment voulu.
Le fonctionnement de la bascu-
le à thyristor est le suivant : dès
que l'impulsion négative, délivrée
par le circuit CIl sur sa broche
N° 14, est présente, celle-ci rend
F"1g. 5. - Modifications à apporter IIUX brlluchemenu du montage de la Fig. 4 conducteur le transistor Tl. Sur
dans le cas où le moteur de l'-n.glace Il une de _ extrémités directement
reliée IIU pôle positif de la betterie. le collecteur de ce dernier, aux
bornes de la résistance R5, on re-
cueille le flanc avant du créneau
positif (c'est-à-dire le flanc positiO
qui est transmis à la gâchette du
thyristor T2 par l'intermédiaire
1 2 s 7 de la résistance R6. Le thyristor
T2 devient alors conducteur et

t laisse circuler le courant d'ali-

mentation dans les lampes. La ca-
pacité C3 se charge à un potentiel
voisin de celui de la batterie, avec
un pôle positif du côté de la catho-
de de T2.
Au moment où le créneau né-
gatif cesse, c'est à dire au moment
où la tension sur la sortie N° 14
passe de zéro volt à + 12 Volts
par exemple, il y a production, à
cet endroit, d'un flanc positif qui
est appliqué à la gâchette du petit
thyristor T3 à travers R3 et V4.
Le thyristor T3 est rendu conduc-
teur à son tour. La capacité C3,
déjà chargée à 12 Volts, applique
Fig. 6. - Dessin du circuit imprimé correspondant au schéma de la Fig. 1. Les di- momentanément sur la cathode
mensions sont 95 mm x 65 mm (we côté cuivrel. de T2 une tension environ deux
fois supérieure à celle de la batte-
rie, ce qui suffit à bloquer le thy-
ristor principal. Le condensateur
C3 se charge alors, mais avec des
polarités opposées à celles de la
phase précédente. Lorsque C3 est
chargé, le thyristor auxiliaire T3
se désamorce car le courant qui
circule dans RIO se situe nette-
ment en dessous du courant de
65mm maintient; il est donc insuffisant
pour maintenir ce dispositif en
conduction. Le montage est alors
prêt pour commencer un autre
cycle identique au premier.
Ce type de montage permet
d'éviter l'inconvénient majeur
des bascules à thyristors alimen-
tées en continu, à savoir la
conduction simultanée des deux
dispositifs, par exemple à cause

~------------95mm~------------~
(j'un déclenchement dû à des pa-
rasites. Dans un tel cas, si l'on n'a
1
pas pris de précautions particuliè-
res à ce sujet, les deux semicon-
Fig. 7. -Implantation des éléments sur le circuit imprimé de la Fig. 6. Le stratifié ducteurs conduisent simultané-
est supposé transparent pour permettre de voir les éléments à travers celui-ci.
ment et il n'est plus possible de
bloquer l'un par l'autre. Par
NO 1473· Page 199
 .... A

Fig. 8. - Dessin du circuit imprimé correspondant aux schémas das figures 3

et 4. Le circuit ast w du côté cuivre.

~------135mm ------~--..-I1

68mm

Fig. 9. - Implantation des éléments sur le circuit imprimé de la Fig. 8. Les com-
posants sont ws à travers le stratifié qui est supposé transparent.

Page 200 - NO 1473

 e:: '" ::] R
, 2 JJ J '

C.I. 1 & C.I. 2 Circui t intégré SFC 606 B

Anode au

boîtier

Thyristors BTW 27 & BT·I'I 27 S

! 1( A

Transistor P.N.P. BCW 96 A Diode ESM 181/50 Thyristor BRY 55/30

Fig. 10. - Branchements dee principeux ..,..iconducteurs et circuite ~ uti-
liséa dane Iea différent. réalisations.

contre, avec Je schéma de la R15. Le thyristor T5 applique schéma de la Fig. l qui sont com- pectivement à l'anode, à la gâ-
Fig. 3, même si T2 et T3 condui- alors la tension de la batterie au pris dans la surface délimitée par chette et à la cathode de T2 ; il en
sent simultanément, une fois la moteur de l'essuie-glace qui se le trait en pointillé. Les numéros est de même pour T5 avec k5 et
capacité C3 chargée, T3 finira par met à tourner. des sorties (l à 8) sont indiqués g5.
se bloquer. Lors de sa prochaine Dès que la came d'arrêt fixe a sur le circuit imprimé. Celui-ci est En ce qui concerne Dl et D2,
mise en conduction il sera à dépassé' sa position de repos, elle vu du côté cuivre, les zônes som- ces deux dispositifs seront à mon-
même de désamorcer le thyristor alimente à son tour le moteur qui bres correspondant au cuivre qui ter sur un refroidisseur en alumi-
principal. continue de tourner. Par la même doit subsister après gravure. nium d'environ 7 x 10 cm: Ce
La résistance R8, située entre occasion, celle-ci court-circuite La figure. 7 montre la disposi- dernier sera isolé de la masse du
l'anode et la cathode de T2, rem- l'espace anode-cathode de T5 qui tion des éléments sur le circuit véhicule. Rappelons que c'est
plit la même fonction que la résis- alors se désamorce. Le moteur imprimé, le stratifié étant supposé l'anode des diodes Dl et D2 qui
tance R5 du schéma de la Fig. 1 : continue à tourner jusqu'à ce que transparent pour permettre de est électriquement reliée au boÎ-
elle détecte la coupure éventuelle la came d'arrêt fixe K5 repasse voir les composants à travers ce tier, ce qui permet de les fixer sur
d'une lampe. Un fusible rapide fu par sa position de repos; à ce mo- dernier. le radiateur sans les isoler de ce-
protège Je circuit clignotant en cas ment le moteur s'arrête et l'en- La Fig. 8 est le dessin du circuit lui-ci, puisque, dans le schéma, ce
de court circuit d'une lampe. semble est prêt pour effectuer un imprimé de la deuxième version: sont les anodes qui sont commu-
nouveau cycle qui débutera lors il comporte tous les éléments des nes.
TEMPORISATION de la prochaine impulsion positive Figures 3 et 4 qui sont situés à Sur le circuit imprimé, on réali-
D'ESSUIE-GLACE (Fig. 4) envoyée sur la gâchette de ,T5. l'intérieur des surfaces inscrites sera, aux endroits voulus, deux
La Fig. 5 montre les branche- par les pointillés, à l'exclusion fentes pour permettre le passage
Là encore, la modification prin- ments à effectuer dans le cas où le toutefois des thyristors T2 et T5 et la soudure des deux ailettes des
cipale réside dans le remplace- moteur a une de ses extrémités qui sont fixés sur un côté de la circuits intégrés CIl et CIl.
ment du relais RL2 par un thyris- reliée directement à la ligne posi- boîte en aluminium, celle-ci ser- La Fig. 9 représente l'emplace-
tor T5, qui est du type BTW tive. vant de refroidisseur à ceux-là. ment des composants sur le cir-
271100R. Dès que l'impulsiôn né- On n'oubliera pas d'intercaler en- cuit imprimé. De même que la
gative apparaît sur la sortie N° 14 REALISATION tre chacun de ces deux dispositifs Fig. 7, la Fig. 9 suppose le stratifié
de CI2, le transistor PNP T4 est et le coffret, un mica isolant en- transparent et les éléments vus à
rendu conducteur. Le flanc avant L'ensemble « Warning» et duit de graisse silicone pour assu- travers celui-ci.
de l'impulsion positive qui est pré- temporisation a été réalisé sous rer une bonne conduction de la On trouvera sur la Fig. 10 les
sente sur son collecteur rend le forme de deux circuits imprimés. chaleur. Les fils de liaison entre le branchements des principaux se-
thyristor T5 conducteur parce Le premier circuit, dont la repré- circuit imprimé et les électrodes miconducteurs et circuits intégrés
que cette impulsion positive est sentation est donnée sur la Fig. 6, des thyristors T2 et T5 sont repé- utilisés dans les différents monta-
transmise à sa gâchette par C7 et comporte tous les éléments du rés : a2, g2, k2, sont à relier res- ges. G.L.
NO 1473· Page 201
 •
i .

. Préamplificateur stéréo
pour cellule magnétique
. Préamplificateur correcteur
de tonalité
soit : ble pour réduire la distorsion à un
PREAMPliFICATEUR
A)
LE SCHÉMA DE 2200 + 470 = 5,7 niveau aussi faible que possible.
CORRECfEUR RIAA PRINCIPE 470 La stabilité du point de fonc-
à la fréquence intermédiaire tionnement en courant continu
est assurée par une contre-réac-

U
N préamplificateur pour Comme nous venons de le si- (1 kHz).
. cellule magnétique doit gnaler, nous avons dû faire appel La courbe de réponse en fré- tion négative en courant continu à
remplir deux fonctions : à un étage amplificateur complé- quence de la fig. 1 est obtenue en travers R3 et R2 jusqu'à la base
- Amplifier les signaux four- mentaire et le nombre de transis- choisissant convenablement les de QI et par R7 jusqu'à l'émet-
nis par la cellule qui sont de l'or- tors par voie se trouve porté à 4. condensateurs C2 et C3. teur du même transistor.
dre de 2 à 10 mV, avec un taux de La résistance de charge néces- QI et Q3 sont des étages ampli- Le circuit R 7 - C4 et C5 fournit
distorsion négligeable. sitée pour une cellule magnétique ficateurs de tension à gain élevé et également le trajet en contre-
est de 47 k.Q, ce qui est assuré par faible bruit, tandis que Q2 est un réaction nécessaire, en association
-, Corriger la courbe de l'enre- avec le condensateur Cl pour
gistrement, rôle de la contre-réac- la résistance RI. étage transformateur de phase et
Le gain d'étage est donné par: de tension, permettant au transis- fournir un filtre de coupure de
tion RIAA qui doit atténuer les ronflement de 18 dB par octave
fréquences élevées et amplifier R7 + R9 tor d'entrée d'être utilisé dans sa
zone la plus linéaire. Le transistor avec une fréquence de recouvre-
les basses fréquences en inverse R9 ment de 25 Hz et une atténuation
de ce qui a été fait à la gravure des Q3 a une résistance de charge fai-
disques.
La courbe obtenue doit se su-
+211
,,
perposer le plus exactement pos- +210
sible avec la courbe théorique
(voir .fig. 1). A la fréquence de V / "'" "- ~
... ..1
1
cou<bfo onlInalrf'lMnl obi r-. .04
50 Hz, nous devons avoir un gain
de 20 dB. Entre 500 Hz et 2121 +16 1

."
Hz, le gain est nul. A la fréquence
de 20 kHz, nous devons avoir une +12
atténuation de 20 oB.
+11
l, co If"b Il..
Les caractéristiques RIAA
mentionnent une réponse en vé-
locité pratiquement plate entre 20
et 50 Hz, ce qui implique un relè-
vement des basses dans cette
al
~+4
z
~ 0
" ~
'~
1
~ r--.... ....
"

~
21 1Hz 1 cour )fOU «>r

zone. Avec le préamplificateur

500Hz
~ ,

'"" ,
-4
nous atteignons 25 Hz, ce qui est
remarquable puisque, générale- -II
~
ment, on se contente de suivre la
courbe théorique jusqu'à envi- -12
ron 50Hz. i'
Malheureusement, le gain du
circuit est assez faible et il faut
-16 1--.
,, Fig. 1
faire appel à un étage amplifica- -20
10 100 1000 IOk 2D<
teur, ce que nous constatons sur FREQUENCE
I~ schéma de principe fig . 2.
Page 202· NO 1473
finale de plus de 40 dB à 8 Hz.
Le condensateur CS fournit
une correction de phase, il est pri- R17JIcCl. +2I.V
mordial pour obtenir une réponse
correcte en onde carrée. . +
C9_22~F
La réponse de ce circuit est par-
ticulièrement satisfaisante, il peut
délivrer un signal de sortie attei- _
gnant 1 V avec une distorsion in-
férieure à 0,02 %, entre 100 Hz et
10 kHz.
Le transistor Q4 est un circuit à
émetteur flottant et collecteur
suiveur. Le gain de cet étage per-
met de compenser le faible gain
obtenu avec QI et Q3.
La tension d'alimentation est
de + 24 volts avec cellule de fil-
tnige de 220 f.lF et résistance de
2,2 kn.

LE CIRCUIT IMPRIMÉ
Fig. 2
L'implantation sur circuit im-
primé de ce préamplificateur est
donnée à l'échelle 1, Fig. 3.
Le dessin des pistes<uivrëes
n'est pas trop complexe à réaliser
surtout si on se sert des autocol-
lants MECANORMA.
Vu les faibles courants en cir-
culation, les pistes peuvent être
1 ....
très fines, nous avons utilisé per-
sonnellement une largeur de pis-
tes de 1,27 mm et des pastiiles de
2,54 mm de diamètre.
Tous les perçages s'effectue-
ront avec un foret de 1 mm. Il
sera nécessaire de reprendre en-
suite quelqueS trous à 1,3 mm
pour la prise d'entrée et les pino-
,

,
1

1
1

1
•,
ches.
t ,
O IO

0 ~(5=!1
CÂBLAGE DU MODULE

Celui-ci est facilité par le pl~

1
~
de câblage de la fig. 4. Le module
étant symétrique, nous avons re- .
préSenté à la partie supérieure les
composants suivant les symboles ""'.mpllfleo••• , RIAA .....
électriques du schéma de princi-
pe, à la partie inférieure, ceux-ci
sont marqués en clair, évitant ain- fig. 3
si le~ longues listes de la nomen-
clature.
La prise d'entrée est une DIN
pour circuit imprimé.
Bien veiller à l'orientation des Pour obtenir les performances l'amplificateur à haut-niveau.
semiconducteurs et des électro- annoncées, il est indispensable UTIliSATION Pour la platine de lecture, alors
chimiques. d'utiliser des composants de qua- DU MODULE que le niveau du signal que peut
Pour le condensateur C3 du ré- lité: fournir une bonne cellule magné-
seau RIA A, la valeur préconisée :. Résistances à couche métal- Personnellement, il est une tique ne dépasse pas 4 à 5 m V, on
de 1 800 pF n'étant pas normali- lique ± 2 % ou ± 5 % max. pour chose que nous comprenons mal, se contente de véhiculer celui-ci
sée, nous avons prévu la possibi- obtenir le meilleur rapport si- concernant les platines et leur uti- jusqu'à l'amplificateur avec un câ-
lité de mettre en parallèle deux gnal/bruit. lisation. ble plus ou moins blindé attei-
condensateurs dont la somme - Condensateurs à ± S %pour Pour toutes les autres sources, gnant 1,50 m de longueur. C'est
donne la valeur désirée, soit par II! réseau RIAA afin de suivre au que ce soit un tuner ou une plati- là seulement, après avoir ramené
exemple: mieux la courbe théorique. ne de magnétophone, ces appa- pas mal de parasites, que l'on va
C3 = 1 500 pF + 330 pF - Transistors de premier reils sont équipés de leur électro- traiter le signal fourni par la cellu-
soit: C3 = 1 830pF choix. nique et permettent d'attaquer le. Il est plus raisonnable d'inclure
NO '473 - Page 203
 le préamplificateur-correcteur
dans le socle de la platine et de
transporter des signaux à haut-ni-
veau et, si possible, à basse impé-
dance vers l'amplificateur, le rap-
port signal/bruit ne pourra qu'y
gagner.
Le préamplificateur que nous
venons de proposer permet cette
combinaison, les deux sorties
(voies gauche et droite) seront in-
jectées sur une entrée haut-ni-
vbau de l'amplificateur, soit tu-
ner, soit entrée auxiliaire.
La .tension d'alimentation
+ 24 volt,> devra être régulée, on
se servira avantageusement d'un
régulateur de tension en boîtier
T03, le SFC 2824 RC Scosem,
par exemple. Fig. S. Vu la faible
consommation du module, le ré-
gulateur sera fixé sans radiateur.

B) PRÉAMPLIFICATEUR
CORRECTEUR
DE TONALITÉ

Un correcteur de . tonalité est

un étage quelque peu contesté sur
un amplificateur par les puristes

•
de la haute-fidélité. Il est vrai que
o
001_003 OOLQ04
la grande musique doit être écou-
tée sans déformation de la tonali-
té, c'est sans doute pour cette rai-
Fig. 4 BC109C 2N3906 son que certains appareils sont
équipés d'une touche linéaire
court-circuitant le Baxandall. Ce-
pendant certaines enceintes affec-
tées par une coloration propre
peuvent être corrigées avec le-
E
correcteur de tonalité.

LE SCHÉMA
DE PRINCIPE Fig. 6
Fig. 6
Le circuit proposé est du type
conventionnel et utilise un systè-
me à contre-téaction négative.
Toutefois l'élément actif utilise
un transistor à effet de champ.
Les transistors à effet de champ
présentent à la fois un plus faible
BASSES
niveau de bruit et une meilleure
P2_100klllin
linéarité que les transistors bipo-
EnI .... laires, et, dans ce type de circuit,
une impédance d'entrée élevée
PI entraîne une charge négligeable
47kll
log. de circuit de réglage de tonalité.
YOLUME Le gain d'étage nécessaire dans
ce circuit exige une résistance de
charge de drain de valeur élevée
et le transistor à effet de champ
doit par conséquent être suivi
Sort;.
d'un émetteur suiveur pour four-
nir la faible impédance de sortie
P'l. 100110 lin nécessaire pour faciliter l'inter-
AIGOS
connexion avec l'étage suivant.
Pour que le circuit de réglage
fig. a de tonalité à contre-réaction fonc-
tionne de façon satisfaisante, les
p-o- 204 - NO 1473
 Correcteur de tonalité

o a
1 1

Fig. 7
..
Sans quitter vos occupations actuelles
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CONTIN:U;E:;.iiliiiiii~~~1
Fig. 8

impédances d'entrée et de sortie pour les modèles PC5, PE25

situées à chaque extrémité doi- LE CIRCUIT IMPRIMÉ S fernice. Malheureusement ces
vent être faibles par rapport à composants sont assez onéreux et
l'impédance d'entrée du circuit. Comme pour le préamplifica- il pourront être remplacés, par est il la portée
Un circuit de conversion d'im- teur RIAA, l'étude du circuit im- exemple, par des Radhioms. 'de tous et notre méthode VOUS
EMERVEILLERA,
pédance est également nécessaire
entre les circuits de réglage de vo-
primé est proposée à l'échelle 1,
fig. 7.
Dans ce cas les interconnexions
se feront par câble blindé.
------
STAGES PRATIQUES
SANS SUPPLEMENT
lume et de tonalité, d'où la pré- Là, encore, aucune difficulté de La résistance de 470 S2 dans
,ence d'un étage émetteur sui- réalisation. l'émetteur de Q3 peut varier jus- Documentation seule
gratuitement sur demande.
veur. Le condensateur C2 l "F qu'à une valeur maximale de Documentation
monté dans le circuit émetteur de 2,2 kS2 suivant le gain que l'on + 1 re leçon gratuite
QI permèt d'éviter qu'une oscilla- • contre 2 timbres à D,BD [France)
LE CÂBLAGE DU MODULE veut tirer de ce correcteur de to- . contre 2 coup.-réponse (Etranger).
lion parasite haute fréquence ne nalité.
se produise. Le plan de câblage de ce modu- L'entrée se fait directement INSTITUT SUPERIEUR
Ce correcteur de tonalité est le est fourni à la fig. 8. Tous les aux bornes du potentiomètre de DE RADIO-ELECTRICITE
Etablissement privé
très efficaée : composants sont repérés suivant volume, côté circuit imprimé avec Enseignement à distance tous niveaux
± 20 dB à 40 Hz et leur valeur nominale, donc pas de un câble blindé. (Membre du S.N,E,C.I
± 18 db à 20 kHz risque d'erreur. L'alimentation de ce module se 27 bis, rue du Louvre, 75002 PARIS
(Métro: Sentier)
Nous trouvons un plateau en- Pour les potentiomètres, l'étu- fait en + 12 volts. Téléphone: 231·18·67
tre 750 Hz et 900 Hz. de du circuit imprimé a été établie D.B.
NO 1473· Palle 205
AU BANC D'ESSAI

lE TUNER - AMPliFICATEUR

SANYO DCX 8000 K

+ 10 dB à 100 Hz, + 6 dB à sont sur un fond beaucoup plus

C
ET appareil représente le Gamme PO : 535 - 1605 kHz
haut de la gamme actuel- Sensibilité: 300 Il- V /m pour un 10kHz clair, se détachant harmonieuse-
le Sanyo. La ligne est cel- rapport signal + bruitlbruit de Correcteurs de tonalité : + 10 dB ment du cadran. Selon la source
le adoptée par les constructeurs 20 dB à 100 Hz et à 10 Hz exploitée, une ampoule signale
japonais, le haut de l'appareil lé~ Réfection image: 45 dB Muting BF : - 20 dB à 1 kHz celle-ci en rouge sur le cadran, qui
gèrement incliné vers l'arrière. Réfection FI : 35 dB Rapport sigoal/bruit : PU 1 et 2, est éteint lorsque le tuner n'est
Ses possibilités de raccordement Antenne: cadre ferrite ou exté- 70 dB; Aux., 80 dB; micro, pas exploité. De même, en AM,
sont très étendues, ·sa puissance rieure en AM, extérieure >50dB un seul galvanomètre est éclairé,
est grande, et ses caractéristiques 300 ,Q - 75 ,Q en FM Facteur d'amortissement: 30 sur celui du Smètre, le second à zéro
Amplificateurs : puissance maxi- 8,Q à 1 kHz central ne s'illumine qu'en FM.
sont bonnes, tant pour la partie
tuner que pour celle de l'amplifi- male: 2 x 40 w eff/8 ,Q Alimentation: 110 - 220 V La commande de recherche de
cateur. Distorsion harmonique: 0,5 % 50 Hz, consommation 210 W l'accord est munie d'un bouton de
Bande passante: 10 Hz - 60 kHz Encombrement: 455 x 340 x grand diamètre, à volant gyrosco-
Entrees: PU 1 - PU 2, 148 mm pique, commun aux gammes
2,5 mV/50 k,Q; micro, Poids: 11,5 kg AMIFM.
2,5.ID V/50 k,Q; auxiliaire, Sous le cadran, les différents
CARACfÉRISTIQUEg 180 mV/100 k.fl. 2 magnéto-
PRÉSENTATION potflntiomètres, touches et com-
phones, DIN 180 mV /100 k,Q; mutateur sont disposés en ligne.
Amplituner : 2 gammes PO - FM RCA 180 mV/lOO k,Q ; ampli-
Tuner: gamme FM, 88-108 MHz L'appareil est de la nouvelle gé- Le détail de leur affectation est
ficateur, 500 m V/50 k,Q. cité figure 1.
Sensibilité: 2 Il- V pour un rap- nération, caractérisée par la dispo-
port signal + bruit/bruit de Sorties: 2 paires d'enceintes 4 - sition bien équilibrée des com- Les possibilités de raccorde-
30 dB 16,Q, fonctionnement alterné mandes sur la face avant. ment sont très nombreuses; il Ya
Rapport de capture: 2 dB ou simultané; casque basse Le cadran linéaire très large est là de quoi satisfaire l'utilisateur le
Fréquence intermédiaire: impédance; préamplificateur, muni de deux galvanomètres, plus exigeant (fig. 2). On peut ins-
10,7 MHz -500mV;magnétophone,DIN l'un indiquant la valeur du champ taller et raccorder simultané-
Réfection FI : 95 dB à 98 MHz et RCA, 180 mV/lOO k,Q. reçu en AM et FM, le second si- ment: 2 platines tourne-disque à
Suppression AM : 50 dB Filtre passe haut: coupure 12 dB gnalant l'accord exact en FM, au cellule de lecture magnétique, un
Distorsion harmonique: mono, par octave à 70 Hz centre de l'échelle. lecteur enregistreur de cassettes
0,3 % ; stéréo, 0,5 % ; à 100 % Filtre passe bas: inflexion .à L'éclairage des indications por- sur prise DIN, un lecteur de car-
de moâulation 6kHz tées sur le cadran est sur ~ond touches 8 pistes sur entrée AUX,
Séparation des canaux : 40 dB Correcteur physiologique: bleu, alors que les galvanomètres 2 magnétophones ' à trois têtes
Page 206 - NO 1473
 L_ 4 1 @@I

Fig. 1 - (1) Touche de mise en route. - (2) Sélecteur de source. - (3) Poten- (12) Commutation mono-stéréo. - (13) Muting BF (- "20 dB). - (14) Muting
tiométre de volume. -. (4) Correcteur graves. - (5) Correcteur aigus. - FM. - (15) Prise casque. - (16) Prise microphone. - (17) Commande d'ac~
(6) Potentiomètre de balance. - (7) Sélecteur d'enceintes. A - arrêt - B - A B. cord. - (18) Galvanomètre d'accord FM. - (19) Galvanomètre intensitè du
- (8) Filtre passe haut (rumble). (9) Filtre passe bas (scratch). - (10) Cor- champ. - (20) Voyant stèréo.
rection physiologique (loudness). - (11! Monitoring 1 - monitoring 2. -

avec monitoring, un microphone, mixage, un second amplificateur Toutes les entrées disposées Les enceintes sont raccorda-
le casque, et en séparant la section de puissance. .. On est presque sur l'arrière du DCX 8000 K sont bles sur des bornes à ressort dans
préamplificateur de l'amplifica- étonné de ne pouvoir y raccorder munies de prises CINCH/RCA, à lesquelles s'introduisent les extré-
teur de puissance, une table de que deux paires d'enceintes. part la prise DIN magnétophone. mités dénudées des câbles.
Le cadre ferrite est monté sur
un étrier rabattable, qui n'est pas
Pla'in.2
orientable dans le plan horizontal.
"01111.1
L'inverseur de la tension d'ali-
mentation est tin interrupteur,
que l'on a muni d'un étrier vissé le
verrouillant sur 110 ou 220 V afin
Enceintes principal.s d'éviter de le déplacer accidentel-
lement. Les fusibles de protection
des amplificateurs de puissance
sont directement accessibles, ils
sont du type cartouche.
Amplitun.. SANYO Les bornes d'entrées antennes
sont du modèle simple à blocage
DCX8000 K
par vis. Un petit étrier permet le
Lec'.ur Enceintes secondaire. blocage du câble de l'antenne
deca .....e. AM.
La réalisation est soignée, la
technique et la technologie sont
modernes. Les divers sous-en-
sembles sur circuit imprimé, au
nombre de sept, sont disposés en
Ca.que stéréo dessus ou au-dessous du châssis,
ceux des circuits à bas niveau sont
blindés contre les influences para-
Ampli d. pui.sanc.
sites.
Ma,nétophono Magné'ophone lecteur Magnétophane
3.il•• 3 'i'.. d. carlout.!i Slud,ri ,1I.o.. d .éparé DU .upplém.lI'alr. La tête HF est une très belle
réalisation; elle regroupe l'en-
semble des circuits FM autour
Préampli .éparé
Tabl. d. mba,. d'un condensateur variable à 7
éléments, commun à l'AM/FM et
Fig. 2 emploie des transistors mosfet
double gate.
NO 1473" Page 207
 '0 ,
CM

AM

TRIOl
TRIOZ
TRI03
TR201 ....... TR203 .TR20~ JTR21~ ,TR217 - - - - - - - - - - - - - - 25C930
TR209.TRZII ,TRZIZ - - - - - - - - - - . - - - - - - - - - - - - 25C693
TRZ04 1 TA206-TA20B , rRZ 0 • TR216 • TR10Z, TR703 - - - - 2SC~36
fRZ 3 - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 25C674
TRZ14 - -------------------- --- ------ - 25C929
TR301 ,TR302 - - - - - - - ---------- 2SA726
TR303 ,TR304. TR4Qt ..... TR40e - - - - - - - - - - - - - - - - - 25CI313
TR~O\ ,TR502 - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2SA726
TR~03 ,TR50? - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 25C815
TR504,TR505,TR7QI ---------------------- 2SCI175
TR506 - - - - - - - - - - - - ------ - --------- 2SA659
TR50B - - - - - - - - - - - ---------- 2SA532
TR509 - - - - - - - ----- - ---- -------- 25D323
""'0 ---- .--------------
TR601 - - - -
- ---- -1'--;.4
- - - - - - - - - - - - - - - - - - 258511
TR602,TR603 - - - - - - - - - - - - - - - - - 250325
0201 ~ 0209- -- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 15 IBB
0501-...- O!')04
-- - - - - - - - - - - - - - 05430
0601 - - - -- -------- - - - - - - - - - - - - ROl3A
0602 - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - RD24A M
0603 - - - - - - - - - - ---- - - - - - - - - - - - R D 2 ... A~N
060~ - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - S3RC40
060~ ---------------- ----------- - S3RC4QR
L1:-----=:D
='N=CO==
'
)
SELECTOR SWITCH
AM , PMQNQ
(POSI' on
2 S, SIGNAL METER ( AM/FM 1 56,57 EO INPuT SIN' (PMQNQ/MICI

.
~ FM MONO
. FM AUTO
PHONO 1
6
7
M'C
AU'
54,
52 AM/FM POWER SW
53 FM (MONO/AUTOI
S~ EO 5W (PHONO/MIC)
SB, S9
SIO
5\1
NPUT SELECT 5W
SELECT POSITION INOICATOR
MElER AND NEEDLE lAMP SW (AM. FM )

Page 208 - NO 1473

~::::::::::::::::~.~,~:;:,~.~,----~--,---~­
T ~~g.. """C'

~---- ......

NO 1473 - Page 209

 Les circuits de l'AM et de la pour être amplifié par le transistor nitoring permet l'exploitation de esl de 97 dB,la réjection image de
FM sont totalement indépen- TR 205, puis redressé et amplifié la source ou du signal enregistré. 88 dB.
dants de l'antenne à la réception, en continu par deux étages, TR Les circuits de volume et de ba- A 1 kHz, la séparation des
en ré~lité il y a deux récepteurs 207 - TR 208 et bloque l'entrée du voies est de 39 dB, de 33 dB à
lance interviennent à ce niveau,
distincts employés alternative- décodeur en l'absence d'émission puis un amplificateur à deux éta- 100 Hz et 37 dB à 10 kHz.
ment. à l'aide du transistor TR 204 qui
ges dont la sortie est en é~etteu.r En sortie du décodeur, après le
En FM, la chaîne FI est équi- met le signal à la masse. follower porte le signal a un ni- filtre et les préamplificateurs TR
pée de circuits intégrés et de fil- , La détection est assurée par un veau permettant son affaiblisse- 211-JR 212, les résidus indésira-
tres céramique, avec un: décodeur détecteur de rapport, dont la sor- ment par les correcteurs de tona- bles sur 19 et 38 kHz sont élimi-
intégré. tie fournit le signal au galvanomè- lité sans risquer de dégrader son nés à 52 dB.
tre d'accord via R 286. Le signal rapport signal/bruit.
Trois stabilisations électroni- du Smètre est généré à la sortie
ques des tensions employées sur Ces correcteurs sont des
Amplificateurs. La puissance
du TR 205, par redressement à à la limite de l'écrêtage visible à
les circuits tuner et les petits éta- l'aide de la diode D 205. Baxendall, leurs circuits de sortie
ges BF permettent d'éviter tout~s sont couplés aux filtres passe l'oscilloscope atteint 2 x 45 Weff
les interréactions entre leurs dif- Le décodeur intégré IC 203 est haut et passe bas commutables, et sur 8 .12 à 1 kHz.
férentes fonctions. à bobinages accordés extérieurs. un dernier étage, TR 407, monté Pour 2 x 40 W eff, le taux de'
En l'absence d'éinission, il est blo- en émetteur follower permet de distorsion harmonique à 1 kHz
Le bloc amplificateur basse. fré~ qué à l'aide du transistor TR 2.10" est de 0 3 %, alors que l'intermo-
quence est intégral~ment bhn~e les isoler du bloc de puissance.
ce qui constitue une protection dulation' mesurée pour les fré-
par une grille perforee, y compns Le circuit de muting permet
supplémentaire vis-à-vis de celle quences de 50/6000 Hz en rap-
ses étages de puissance. assurée par TR 204. non de couper le signal basse fré-
port 4/1 ressort à 0,6 %. Ce der-
quence, mais de l'atténuer forte-
Un filtre passe bas permet à la nier chiffre peut paraître élevé,
ment (- 20 dB) lorsque par
sortie du décodeur de ne conser- mais nous signalons ce que nous
DESCRIPTION exemple on désire répondre au té-
ver que les fréquences inférieures ayions indiqué dans le « H.-P. »
DES CIRCUITS léphone sans interrompre l'audi-
de 15 kHz, les signaux gauche et nO 1433 lors des mesures sur l'en-
tion à l'aide d'un abaissement du
La tête HF FM comporte trois droite sont alors amplifiés par TR niv~au d'attaque du bloc de puis- semble ESS : la remontée de cette
distorsion près de la puissance '
étages montés en amplificateur, 211 - TR 212 puis injectés sur les sance.
étages basse fréquence. maximale est brutale, pour
mélangeur et oscillateur local. Le bloc de puissance est celui ± 0 5 W d'écart, sa valeur peut
En petites ondes, la tête HF
Le signal antenne est injecté comporte deux étages, un ampli- que l'on rencontre sur les maté- vari~r de ± 50 %. En réduisant la
sur l'une des gates du transistor ficateur HF accordé, suivi d'un riels de haut de gamme, avec en- puissance à 2 x 30 W, ce chiffre
TI traversant préalablement un convertisseur. trée différentielle et liaison conti- tombe à 0,15 %.
tr~nsformateur accordé. Lorsque nue jusqu'aux enceintes. ~a ~tabi­ La bande passante à 3 dB est
l'antenne est d'impédance 75 n, L'étage HF, TR 212, comporte lisation en continu est sOIgnee, le
un circuit accordé d'entrée et un très étendue, 20 Hz - 53 kHz. Le
un transformateur symétrique transistor symétriseur TR 504 est niveau de sortie de la partie
asymétrique (balun) adapte celle- second sur la sortie\ collecteur. monté sur le radiateur des transis-
Son circuit d'émetteur reçoit un préamplificateur atteint 0,6 V, va-
ci à celle du circuit d'entrée. tors de puissance.
signal de CAG, a~plifié par .le leur largement suffisante pour
La sortie drain de Tl est cou- Outre la protection assurée par l'attaque d'une table de mixage
transistor TR 216. Le convertis-
plée par un enroulement basse les fusibles, garantissant les en- extérieure ou d'un filtre électroni-
seur a son circuit collecteur char- ceintes en cas de claquage des
impédance à un double transfor- gé par un double transformateur que à 3 voies.
mateur accordé, ce qui permet transistors finals, une protection
à liaison par filtre céramique, as- Les filtres commutables passe
d'obtenir une bonne sélectivit~ de électronique classique par transis-
surant une bonne sélectivité aux haut passe bas et la correction
la fréquence reçue. Un signal de tors assure la limitation automati-
signaux FI avant amplification. physiologique ont une act~on
CAG contrôle le gain de cet éta- que du courant final, en coupant
Deux étageS classiques assu- convenable, la touche mutmg
ge, appliqué sur la seconde, gate, l'excitation à l'entrée des étages
rent celle-ci, soumis à l'action du abaisse bien le niveau de sortie de
et provenant du premier étage FI. divers, à partir d'une informa~i~n
CAG sur leur base. Une détec- - 20 dB.
prélevée aux bornes de la .resls-
Le transistor mélangeur T2 re- tion séparée est installée pour tance d'émetteur des transistors L'efficacité des correcteurs de
çoit sur ses gates le signal incident fournir le signal au Smètre, à complémentaires de sortie. tonalité est conforme aux chiffres
amplifié et le signal de l'oscilla- l'aide de la diode D 208, la détec- publiés, ± 10 dB à 100 Hz et à
teur T3, dont le circuit oscillant tion par D 209 démodulant le si- L'alimentation comporte après
10kHz.
base comporte une réaction capa- gnal basse fréquence, et après fil- le pont de diodes redresseuses
trois cellules de filtrage et régula- Côté correction RIA A, valeurs
citive sur J?émetteur. trage fournissant le CAG. satisfaisantes, l'écart maxim~1
tion électronique par transistors
La sortie drain du mélangeur Les circuits basse fréquence et diodes Zener, pour les pet~ts ressort à ± 1 dB. Le rapport Sl-
T2 sélectionne la fréquence inter- sont ordonnés de façon classique. étages basse fréquence et les cir- gnal/bruit des entrées pick-up ma-
médiaire dans son double trans- Les entrées bas niveaux raccor- cuits haute fréquence. gnétique est très bon, 66 dB sur
formateur accordé, et les signaux dées aux pick-up et au micropho- les deux voies.
FI sont injectés sur le transistûï ne sont traités par un préampli
TR 201 premier amplificateur, correcteur RIAA, dont la réponse MESURES
dont une partie de la tension de en fréquence est rendue linéair~ CONCLUSION
sortie est redressée par les diodes lorsque le microphone est explOI- Tuner. Ses caractéristiques
D 201 - D 202, et fournit le CAG té, par commutation du réseau Bon appareil aux caractéristi-
sont excellentes en tous points.
à l'étage HF Tl. correcteur. La sensibilité antenne mesurée ques très intéressantes, le. D~X
8000 K permet la constitution
L'amplification est ensuite as- Le montage employé est à sur 75 n est de 1,7 p.V pour un
d'une chaîne très complète et de
surée par la chaîne qui comporte deux étages, ne comportant pas rapport signal + bruit/bruit d
deux transistors et deux circuits de réglage de niveau individuel 26 dB. La bande passante BF a
7 grandes qualités. On veillera e!1
particulier à lui associer ';ine ~Iatl­
intégrés, avec deux filtres cérami- pour le micro. Le cou~lage e~t ± 1 dB s'entend entre 20 Hz et ne tourne-disque mUnie dune
que pour obtenir une. courbe d~ continu le signal de sortie est di- 15 kHz.
cellule de lecture de très bonnes
sélectivité à flancs raides. Le SI- rigé sur' les prises enregistrement Le soin apporté aux circuits
performances.
gnal de commande du muting est et sur les amplificateurs; dans ce ressort aux mesures sur les si-
prélevé en sortie du filtre F2, dernier cas, la commutation mo- gnaux parasites: la réjection FI J.B.
Page 210 - NO 1473
 NCYRTK2019

•
mise au point sur les,
,

TRANSISTORS

Les électroniciens, débutants ou chevronnéS, !!Qnt animés par l'esprit de curiosité: ils aiment à décou-'
vrir le pourquoi des choses. Malheureusement, les auteurs de manuels croient que leurs lecteurs éventuels
sont dotés d'un bagage mathématique important et ressemblent plus à des physiciens de laboratoire qu'à
des praticiens.
C'est là une erreur trop répandue pour ne pas être relevée. Aussi, dans cette série d'articles, notre souci
principal est-il la simplicité. Notre fil conducteur se résume en une phrase : « Comment expliquer à un
profane * le fonctionnement d'un transistor? »
Le texte repose donc sur la clarté de l'expression et la multiplication des figures pour illustrer ce qui
est avancé.
Voilà notre but, puisse-t::.n convenir à toUs ceux gui attendaient un tel exposé. Nous nous mettons à leur
disposition pour les éclairer sur des points obscurs et nous acceptons d'avance leurs critiques afin de ren-
dre plus constructif le travail que nous entreprenons pour eux ... et tant pis pour les hauts savants s'ils
n 'y trouvent pas leur compte!
Bon courage.

nées entre elles, il èst possible de

INTRODucnON: .~
saisir quelque détail qui procurera
LA BOrrE' NOIRE une astuce de montage, ou qui .~
fera trouver une panne secrète.

Y: UR comprendre com-
ment « marche» un tran-
sistor et, plus encore, pour
s'en servir, il n'est pas nécessaire
Pour découvrir comment un
transistor agit, mieux. vaut dissé-
quer, d'abord, une diode. Nous
procéderons ainsi, en excluant,
de sortir de Polytechnique. Bien
sûr, il y a un petit effort à accom- toute référence à la « physique du
plir: apprendre quelques mots solide», nous réservant, à la re-
qui fixent les phénomènes mis quête de nos lecteurs, d'y revenir
en jeu. Pour cela, il faut revenir à si un coup d'œil sur cette question
la notion de courant, continu et leur semble utile.
alternatif, c'est-à-dire remonter à Comme nous allons souvent
la bonne vieille loi d'Ohm, que rencontrer des « boîtes noires»,
chacun cite et... utilise peu. il nous appartient de définir, dès
Nous commencerons donc par maintenant, ce dont il s'agit. Par
elle. Simultanément, il nous pa- boîte noire, nous désignerons, de
raît capital de bien identifier les façon classique, un composant
unités, non pas que nous dés- quelconque, muni d'un certain
irions nous transformer en métro- nombre de « pattes » qui permet-
logistes éminents, mais parce tent l'entrée et la sortie du cou-
qu'elles sont indispensables pour rant, sous certaines conditions,
établir les feuilles de résultats sans détailler son contenu, du
d'expérience. Sans elles, aucune moins,parlememi.
connaissance sûre ne peut être ac- Nous apprendrons ensuite ce
quise et nous insistons sur cette qu'est une jonction, comment on
discipline qui consiste à noter les la met en évidence, et son rôle
valeurs relevées dans des ta- dans les applications. Ensuite,
bleaux, puis à tracer les « cour- nous tâcherons de découvrir
bes» graphiques correspondan- comment la combinaison de jonc-
tes. Car en comparant ces don- tions conduit à des phénomènes

• Au moins « amateur averti» en électricité, "

NO 1473-Paga211
 nouveaux. Enfin, nous examine-
rons pourquoi des résistances.
des condensateurs et des self-in-
ductances, associées aux compo-
Borne
positive
o e 1-----0
Born~
n~gatiye
sants actifs (diodes et transistors)
aboutissent à des circuits amplifi-
p
...----+.. ~
cateurs, oscillateurs, plus ou
. moins sélectifs.
Ne nous attardons pas ici sur R fiJlc.

eux et passons au concret.

1. LA LOI D'OHM
Prenons une pile P de force Fig. 1.-1 . C
électr~motrice V , mesurée à
l'aide d'un voltmètre placé sur ses
bornes (fig. lia). Nous lisons par
déviation de l'aiguille sur le ca- Fig. 1.-1. - Pou- commencer les exercices pratiques. il
dran V volts [V]. La pile ne débite faut posséder un voltmètre du commerce aVllnt une
grande échelle. bien visible. ~ finemeot da 0 â
pas. Montons en série avec la pile 50 volts et se munir da plusieuns piles da 1.6 . 4.5 - 6
un ampèremètre et une résistance - 9 • 12 V. On comrnenoe.-a par mesurar ces tensions (aL
Il est nécessaire da posséder un miUiampèremètre. voire
R, dont la valeur en ohms [,QJ un miao-ampèremètre. un interrupteur électrique. un
. K
nous est rappelée par le code des jeu da résistances au carbone et des fils de liaison. ou
couleurs qui ornent son corps connexions. pour bâtir des petits montageS Ibl. Grâce au
circuit reproduit ici. on peut en agissant sur le rhéostat
(fig. lib). L'ampèremètre affiche Rh [un potentiomètre jouerait le même rôle) faire varier
. une grandeur en sous-multiples 1 et lire consëcutivernent les valeurs que prend la ten-
d'ampères [A). Entre ces trois sion U aux bornes de R ; en tenant compte des 8fT8UrS
de lecture, on dresse le tableau 1et on trece le graphique
quantités V, R"et 1; l'intensité" dé- ci-dessus, en portant. les unitès convenables sur ces
terminée par l'ampèremètre, il axes.
existe une relation simple, préci- Fig. 1:-1. a
sément la loi d'Ohm (tableau 1;
fIg. l-lc):
VIVI = R[S21 . lIAI 0-1) (err.ur absolu ..')
Si l'on substitue à la résistance ~V)
R un fIl dont on fait varier la lon-
gueur 1 (fIg. 1-2a) et la section s
(fig. 1-2b) on aboutit à une autre 9
formule qui s'incorpore aisément
dans la précédente : 8
V[v1 =I[A) . (R~I
avec : 7

(R~I =p . ;1:1 0-2) 6

où p ést le coefficient de résistan-

5
ce du ftl, en ohms par mètre de
longueur [.Q-m] si la surface est
4 r--------F~-
mesurée en mètres carrés (aire du
cercle pour un fIl cylindrique, sur-
3
face qu polygone pour un fIl de
section quelconque). Le coeffi-
cient de résistance s'appelle la ré- 2 r -- --F=!=I-
{j" ~!.3,4mA
sistivité. Il indique avec quelle _ur absolulZ)
inertie le cOnducteur va s'opposer
au passage du' courant continu
Fig. 1.-1. b
ém~nant de la pile P. L'inverse de
p est la facilité accordée par le fIl
o 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
1
au transfert du courant; on l'ap- (mA)
pelle la conductivité et on la sym-
bolise par la lettre grec « sigma» avec : rant, en fonction des différentes
Il (parfois, on l'écrit « gamma » r,
mais il ne faut pas se laisser rebu-
u= (+~) .1 b =R tensions qui existent entre leurs
« pattes» (ou, en bon français,
ter par ces changements de sym~ Le facteur entre parenthèse, « connexions»).
d'où : 1 = G . V
boles, il sumt de bien retenir ce dans le second membre, la résis- Évidemment : La fig. 1-3 reprend les expérien-
qu'ils représentent : tance, est l'inverse de la conduc- ces des fig. 1-1 et 1-2 mais avec)
tance G, en rnhos, ou siemens (ap- G =~ [siemens) et s constants, tandis Que p (ou Il)
p= _I_ pellation normalisée au- 1
Il est variable. Cela veut dire que le
jourd'hui) : . Ces rappels sont importants, matériau physico-èhunique qui
Il en rnhos-mètre [V~ml. 1 car les transistors sont des com- constitue le fIl est de nature diffé-
Il s'en déduit que: V= G· 1 jllJsants qui agissent sur le cou- rente (fer, aluminium, cuivre,
Page 212 - NO 1473
 '1 1-P

~,
1 I.

'<::!7 u
Arrel
L-lK, \
.~ ..• -
•
~~ . --<;
./
/
P

"
Oil K3
~
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Il

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U) 1

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l,
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~
r3~ ·l ... ~ (5 ,
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,
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~

u
a-
1
" 1
-·3 ( K2
( s)
ln

(53) h

··· .
~

Fig. 1.-2.
, 1. Cs.te
~ , 5n

1
_'0/'- @
Fig. 1.-3.
1z C sJe

Fig. 1-2 . En montant sur une planchette plusieurs fils cSe différentes longueurs Fig. 1-3 - On recommencera les manipulations précédentes avec des fils de Ion-
ayant un point commun (pel et arrivant sur un rotaeteur K,. on palvient à mon- gueur et de section constantes mais de résistivités PI ••• Pn différentes. On c~
trer '~'"ftuenca de 1dans la formule R = p.1/ s . si s. surface. et p. résistivité, de- gnera les résultats et on établira la l::ourbe R fonction de p.
meurent les mêmes tal. On dressera un tableau e t un graphique comme clans le
cas précédent (fig. 1- 1 -cl ; en disposant un second rotactaur K2, derrière K,. et ,
en !!fanant des conducteurs de sections diverses mais de même longueur 1et de
matériau de résistivité P. on met en évidence le rôle de s clans la formule
R = p • '1s . On inscrira les résultats et on tracera la courbe.

•
TABLEAU 1 : LA LOI D'OHM
.... -
• P
Mesure de Mesure de Rapport de U sur 1
1 en [mAl U en [V] aux erreurs près, en [n]
Al
(U)

10
20 . l
2
100
100
30 3 100 (W)
40 4 100 K~
50 5 100
60 6 lOO R
70 7 100 E......
(5 }
,S
80 8 100 ......
90 9 100
100 10 lOO
1 • .
Erreur Erreur Erreur relative Fig. 1.-4.
relative relative sur R: 5,4.% -
_sur 1: sur U:
Fig. 1-4 - La puissance électrique dissipée par une résistance est P = u . , = R . J2
3,4 % 2%
=
donc R constante ou encore P = Ul/R. ainsi qu'il résulte de l'application de la loi d'Ohm U = R_1.
= 100 ohms

Page 214 - NO 1473

 son refroidissement, d'où l'em-
Mime montag~ que Liquide de pouvoir ploi de radiateurs à ailettes, ou
celui de la fig .'1 4 - calorifique
massiques et de ventilateurs pour
C bi~n d itermini
améliorer la convection (la circu-
CD 0 / lation) de l'air dans les modules
électroniques.
Paroi
~ argenti"
Calonm elre
1 Afin de bien assimiler ces no-
tions, nous allons résoudre un pe-
@(OC
\ GC·Cl 1
r
,
'\
~
tit problème (fig. 1-6). Une bouil-
® r---
2 '-- R s loire dotée d'une résistance R
\, \ / Paroi
=
échauffe en t 5 minutes, 1 litre
Th~rmom i~ , "- ./

1
• 1 V.
opaque .
d'eau de 15 oC à 100 oc. On a me-
"- suré son rendement électro-ther-
~
mique 1] et on l'a trouvé égal à 0,8,
~volume inttri ..ur tris préCIs
un~ mass~ li,quid~
Le réseau d'alimentation alterna-
contenant .... de tif U est de 120 [V], pris aux bor-
nes d'un Variac. Un ampèremètre
Fig. 1-5 -l'électronicien est homme heureux qui ne manipule que des petites piè- et un voltmètre ont été montés
ces, aussi peut-il se « fabriquer » un calorimètre à bon compte en se servailt dU dans le circuit. On demande
vase Dewar d'une bouteille ft Thennos ». Comme disait un technicien: (( Ma foi d'abord de déterminer la gran-
voilà un beau (( dewouâre» de vacances ! )j; 'Ie thennomètre s'achète dans le
commerce (sa graduation ne doit pas dépasser 150 OC). deur de l'intensité qui circule
dans R.
Sachant que :
maillechort, constantan, carbone, levée sur le calorimètre de la actif (diode, transistor, circuit in-
tungstène, etc} fig. 5, à la température(J2[oC] est, tégré) dure plus longtemps (fiabi- énergie calorifique
1]=
Enfm, si l'on branche (fig. 1-4) en' calories : lité) il est nécessaire de veiller à énergie électrique ,
aux bornes du fil résistant R un
wattmètre on s'aperçoit que son
1 R. 12 . t R~scau
Q='j' = ,
418 Cos'f ~ 1
aiguille dévie lorsque le courant EDF
. passe. Il y a consommation d'une =
0,24 R. r . t
certaine puissance P, mesurée en La quantité de chaleur sert à
watts [W], l'énergie correspon- échauffer le liquide (contenu dans
dante étant dégradée en chaleur. le calorimètre) caractédsé
Un calorimètre· (fIg. 1-5) permet par:- M, masse de liquide por-
d'en connaître la valeur, expri- tée de la température initiale
mée en joules [1] et d'en apprécier (J1[oC] à (J2[oC] lors du passage du
la température (J, en degrés centé- courant 1, en ampères [A] ;
simaux, ou CELSIUS (ne pas dire - C, pouvoir calorifique du li-
centigrades qui est un sous-multi- quide employé, en général de 92 = 100·C
ple d'unité d'arc, le grade>. Sou- l'eau, donc c 1. = Fus
vent, plutôt que de considérer la . Nous arrivons donc à:
température (J en degrés centési- Q(caU =
c . M «()2 - (JI)
maux [oC] on préfère la repérer en ou, dans le cas présent (avec A ~,=15·C
degrés KELVIN [oK], en ajoutant =
c 1):
273 OC àO [oC] : Q=lxM(.1(}) lIoU1kg
T [oK] =(J[oC] + 273 [oC] Si bien que: d'''a u
par référence au zéro absolu qui =
Q 0,24 R 12t M . LlO = 1
est la température à laquelle les Pratiquement, il existe un rap- 1
corps conducteurs deviennent, port entre l'énergie utile et l'éner- 1
infiniment conducteurs, les corps gie fournie, ou rendement 1] (élec- 1
isolants infiniment isolants tro-thennique) : A ! ;,- - - 1
(APP~I).
1]=
énergie utile 1 ----~ 1
Grâce à la loi d'Ohm, on peut
calculer les données supplémen-
énergie fournie L_____~_~ ___ J
=énergie calorifique
,--------1
taires que nous venons de rappe-
énergie électrique 1 1
ler. C'est ainsi que l'on constate
~_____+I~~ 1
que la puissance P dissipée dans la qui définit, én quelque sorte, la
résistance R est proportionnelle qualité de l'opération. Par exem- L __ ____ ~
au carré de l'intensité 1 qui la tra- ple, il faut que 1] soit très élevé
( Pl
verse et que le coefficient de pro- dans les bouilloires, les fers à re-
passer, les appareils de chauffage, +-- --+\
portionnalité est précisément la
résistance : etc. En revanche,1] doit être aussi
PlWI = R!JlI . I2[AI faible que possible dans les com- Cw)
Or, une puissance est une éner- posants électroniqueS afin d'évi-
gie W, en joules [1], divisée par uri ter les pertes par dissipation .ther-
temps t, mesuré en secondes [s], mique, qui non seulement nuisent Fig. '-6 - Un auto-transformateur, un voltmètre et un ampèremètre alternatifs,
donc: au bon fonctionnement des cir- un interrupteur, un fusible-secteur, un réchaud électrique et ... une casserole suf-
WU] = J>[WI . 4.1 = R . J2 . t cuits, mais, <;le plus, en cas d'em- fisent pour monter cette petite expérience grâce à laquelle, en résolvant le pro-
blème du texte, les notions de résistance, d'intensité, de tension, de puissance,
Comme réquivalent mécani- ballement calorifique, aboutissent d'énergie, de quantité de chaleur et de rendement, n'auront plus de secret pour
que de la calorie est de J =4,18 à des destructions irréversibles quiconque, désormais assuré d'aborder l'étude des diodes et des transistors
joules, la quantité de chaleur Q re- des pièces. Pour qu'un composant sans aucun souci.

NO 1473 - Page 216

 J.Q. La puissance P mesurée sur R 1480 de « porte-manteaux».
= V.l.t est: = 12 V oilà un beau sourire de la
P = V. 1 soit: 0,123 [kWh] comme l'expri- science qui prouve que l'on n'a
ou, dans ce cas : Donc: P = 120 x 12,33 ment les recommandations pas besoin d'être « normalien»
soit: P = 1480 watts pour devenir un inventeur de ta-
,.,= . J.M.c . LiO
1. V. t L'énergie fournie est:
E.D.F.
Toutes ces bases rémémorées lent!
et ré-exploitées, nous sommes
avec: M = 11 ou 1000 grammes W =-lQ... suffisamment armés pour abor-
d'eau; dans ces conditions, 011 a : ,., . t 2. LA DIODE
der les diodes et les transistors,
J . M . c . Lie 4,18 X 103 x 1 x (100 - 15) sans crainte, et, surtout, avec la
1 = ,.,. U. t 0,8 x 300 possibilité d'aller très loin dans Nous appelons diode une boîte
W = 1480 [l/s] ou [W] l'étude de leur fonctionnement noire pourvue de deux électro-
= 4,18 x 1 x 103 X (100 - 15)
L'énergie électrique consom- sans avoir à manipuler des .•. in- des, à la fois d'entrée et de sortie
0,8 x 120 x 5 x 60
mée pour amener l'eau de la tégrales triples. du courant, à l'intérieur de laquel-
d'où, tous calculs achevés : bouilloire à l'ébullition a été: L'ouvrier belge Gramme, in- le il n'existe pas de continuité de
1 = 12,33 ampères venteur de la génératrice qui por- potentiel, c'est-à-dire qu'elle
Pxt x 300
Il s'agit là de nntensité effica-
ce parcourant le circuit. W[w . hl = 3600 = 14803600 te son nom, qualifiait, devant le
docteur d'Arsonval, les intégrales
comporte une jonction, ou bar-
rière de potentiel.
sistance chauffante R à oC ?
R = Ro (1 + aO)
°
Quelle est la valeur Ro de la ré-

= =
puisque a 1/273 0,004 est le cv
coefficient de dilatation thermi-
que dU fil résistif constituant R; il Pôle Ou Pole ou
vient : ilectrode 1 électrode 2

R - R R
0 - (1 + 100 x 0,004) = l,4

Or, par la loi d'Ohm, on sait

que R =VII, donc :
120
1,4 x 12,33
donc: Ro = 6,93 ohms à 0 [oCl
Donnons-nous un fil (de cui-
vre) dont p égale 0,000 002 ohm-
cm ; sa section s a deux millimè-
tres de diamètre. Quelle est alors
la longueur 1 du fil (plusieurs fois Fig. 2 .-1. a Sortie
replié sur lui-même dans le bloc Entr~e
chauffant) ?
Nous partirons de :

Ro =P 1-
s
Encltinte solide Enceinte solidlt
Place ou manque un
électron ,

x ~0,12)
•••
trou positif
=0,000 002 x Tf =6,93
. @
•••
et en remplaçant les lettres par
leurs valeurs:
6,93 x 0,01 x 3,14
1088 lm]
-- •••
••• Atomes fixes
ions n i g a t i f s -
. 2 x 0,000 002
L'emploi du cuivre n'est pas
•••
• • e..ç; Atomlls fixes,
raisonnable pour un tel usage, la, ions positifs
longueur requise étant excessive.
On préfère employer des corps
® Eléctrons n~gatifs
®
beaucoup moins conducteurs Fig. 2.-1. b ou n~gatons 0 ' Trou libre
• Eléctron libre charge .q
dans les appareils de chauffage charge - q
(néanmoins on est obligé de torsa-
der en hélice serrée le fil, puis de
le bobiner sur un support cérami- Fig. 2·1 . Une diode est une boîte noire munie de deux connexions qui servent
que à spires étroites). il rentrée ei il la ~ortie de l'électricité (signal entrant. signal sortant) et qui se ré-
vèle conductrice dans un sens (dit cc direct ,,) et bloquée dans l'autre (dit Il inver-
Sans tenir compte du cos rp de se Il) (a); ce phénomène est dû à l'existence d'une jonction. tenant à ce que des
l'installation électrique (facteur charges fixes (en 2 et en 3) empichent!es particules mobiles (électrons négatifs
-, trous positifs +) de passer dans le volu~de matériau qu'elles occupent (en
de mérite du réseau) on demande vertu de c~ que rélectricité de même signe se repousse) (b); bien sûr, si les ions.
de déterminer la puissance P maintenus en 2 et en 3, étaient libres de se mouvoir, ils s'attireraient et se re·
consommée pendant la durée du combineraient (réaction chimique) mais ils sont solidaÏTes de leur place (ou site)
~ ne peuvent qUEl créer un champ électrique entre eux (dirigé de la zone négative
chauffage, soit 5 mn (ou 5· x 60 vers la zone positive, égal il la diffèrence de potentiel qu'ils créent. divisée par
= 300 secondes) ainsi que l'éner- la distance qui les sépare).
gie électrique dépensée.
Page 216· NO 14:73
 Effet de r~p~ISjon
/ 8--0 K a
5czns conv<lnoonnlll du c~uranl
b (0 u courant
.--- ---<>1''''-__.::....._--1 . -.....---L....i~A>---- de trous)
~u:rmetur q:
III
c:
Ci) e L ~ CIUTll
maximale

Ce double rejet
empl!che le courant de c:
Effet de circull2r.
'.!::J
r~pulsion o
U

G- e N p

Barrière
positive
"-
.,-_ _ _ Barri~r ..
nègativ .. • 1-------4>--_4

CD
_ _____ _ _ _ _......
_ x
Il a . b

v
L2Clure
• V minimal"
Epaisseur d.. la zone ou les
ions positifs sonten grand nombre

N P
®
0 ~x
0
d/2

~
4

Ep.alsseu r de la zone ou les @Y

-V ions n~gati's sont en
grand nombr.2
d
0 Anode(Pl N Cathode( N l CC)
Fig. 2-2 - Les parois 2 et 3 sont fusionnées. EUes deviennent équivalentes à une Fig. 2-3 - Au matériel expérimental décrit dans la première partie, il faut adjoin-
PIle mais leur force électromotrice n'est pas suffisante pour mettre les charges dre deux interrupteurs inverseurs pour mettre en évidence le phénomène de po-
libres en mouvement, mêma en court.arcuitant les électrodes '-4. Grosso- larisation direCte et inverse d'une diode ; dans le sens passant (al, la résistance
modo, on peut estimer que la zone positive et le zone négative sont placées au est très faible (région positive p, ou anOde, au pôle + de la pile ; région négative,
même potentiel (positif, négatif) en valeur absolue (ori dit qu'il s'agit du potentiel ou cathode, au pôle - de la pilel; elle passe à plusieurs centaines d'ohms, dans
local, ou électrochimique, dépendant de la composition du matériaul ; en réalité, le sens opposé (bl ; les construCteurs marquent la cathode d'un repère (point rou-
il existe toujours une petite d.d.p. car il est difficile d'obtenir i'égalité des charges gel ou dessine sur l'enveloppe protectrice de la diode le symbole (CI qui montre
fixes (au signe prèsl de part et d'autre de le jonction, ou mur de potentiel, ou col- dans quel sens circule le courant.
line, ou barrière, selon les terminologies de la littérature.

Expliquons ce donc il s'agit Prenons le même matériau, Ainsi, entre 2 et 3, naît une bar- versées en grandeurs réelles. Il en
(fig. 2-1). mais arrangeons-nous, cette fois- rière infnnchissable aux char- résulte une différence de poten-
Prenons un matériau semi- ci, pour raréfier les électrons dans ges mobiles, qu'on appelle barriè- tiel positif-négatif de quelques
conducteur * qui contient beau- l'enceinte solide qu'il constitue, re, ou colline, de potentiel. Elle centièmes de volt à travers la
coup d'électrons libres. Nous au- en surchargeant les atomes fixes représente, de façon grossière; ce jonction. Elle est suffisante pour
rons une enceinte.(solide) 1 pleine de la paroi 3 de particules négati- qui se passe dans une pile élec- empêcher le transfert de charges
de particules négatives (négatons ves attachées aux ions. Il en résul- trochilQ,ique isolée dans laquelle d'une région à l'autre, soit de N
n). Comme elle en est surchargée te qu'à la place des électrons, il y les charges libres ne circulent vers P, soit de P vers N. Vue de
nous la désignerons pirr zone N. a des « trous », petites lacunes pas du pôle positif au pôle néga- l'extérieur, la jonction, même
Supposons que nous ayons arra- mobiles, chargées positivement tif, ni vice-versa. mise en court<ircuit, paraît iner-
ché ces charges à des atomes fixés (P). te.
le long de la paroi 2 et assujettis à Si l'on considère l'origine des Disposons en 1 et 4 une pile, en
celle<i (ils ne parviennent pas à la Accolons les parois 2 et 3 longueurs en 0, côté N et l'ex- branchant son pôle négatif sur la
quitter). Comme les électrons (fig. 2-2). Les ions négatifs du trémité d, en D côté P, '8Q. cons- patte de la boîte noire fixée sur la
sont de charge négative, les ato- côté 3 repoussent violemment les tate que l'on peut calculer point zone N et son pôle positif sur la
mes restant sont des ions positifs. électrons, vers 1. En revanche, les Par point la quantité de charges patte sortant de la zone P. La pile
Ceux<i attirent les charges mobi- ions positifs du côté 2, renvoient fIxes et de charges mobiles (des envoie des électrons dans le sens
les pour se recombiner avec elles vers 4 les trous. Électrons et trous deux signes) qui se répartissent inverse du sens conventionnel du
et redevenir électriquement neu- se fuient en quelque sorte, alors le long de cet axe (abcisses x). Ne courant, qui est celui des trous
tres. qu'ils auraient tendance à fusion- prenons que les charges fIxes p0- (fig. 2-3) lorsque K est fermé.
ner les uns avec les autres en pro- sitives et négatives. Elles dessi-
duisant des phénomènes lumi- nent deux blocs de potentiel, de Le pôle négatif de la plIe re-
* Voir appendice 1 : Conducteurs, iso- neux (plus ou moins visibles sui- valeurs absolues IV 1~ IV ~ (équiva- pousse les électrons vers la jonc-
lants et semi-conducteurs. vant leur fréquence). lentes dans la pratique) mais in- tion et les oblige à la franchir dans
NO 1473 - Page 217
 , Emtll>ll~m~ntth~rmiqu~
, et d~struction du mat~riau

'2 Polarisation
direct"
conductance forle 1 6.~,-.,

- - -v, -vc
_N

.!
<J G~nou d. ZENER.

" t--------~-------~_If.._ -I,

Ionisation
par choc
6v= -Vi -(-Vî)

v
Efht
d'a valanche

<J.
PoI"ris .. tion~
invczrscz <J
rqsistance for t~

t - - - - - -- - -- - -- ----1..- -4--- ·'2

Destruction

Fig. 2-5 - Si l'on augmente la tension négative au-delà d'une certaine valeur cri-
tique - Vç. un phénomène d'ionisation (similaire de celui des'tubes luminescents)
prend naissance. qui se poursuit par un effet d'avalanche tel que la diode peut.
Fig. 2-4 - Caractéristicpt d'une diode : (1) zone du sens passant à faible résistan- à la longue, être détruite. De même dans le cas \11. si l'on accroit trop la tension
ce; \111 zone du sens bloquant. à forte rilSistance ; une diode est un interrupteur positive. un échauffeJ1'8'lt cumu&a1if se déclenche qui aboutit à la rupture de la
automatique cc fermé Il. dans !es conditions m. polarisation directe. « ouvert». jonction... la transformant de manière irrét:n&dîable en interrupteur_ ouvert à je-
dans les concitions Il. polarisation inverse (conductance pratiquement nulle). ter au panier!

le sens de la flèche à pointe noire, Maintenant, basculons les in- bien connue, reproduite fIg. 2-4). En pratique, on n'observe pas
vers son pôle positif. Le pôle po- verseurs a et b (fig. 2-3) de maniè- Dans un cas U) la résistance ap- une Cassure aussi franche à l'orig~
sitif, pour sa part, renvoie les re que le pôle positif de la pile soit parente, .1 R, on dit dynamique ne des coordonnées que celle re-
trous vers son pôle négatif en les réuni à la région N tandis que le est faible (la conductance est for- produite sur la fIg. 2-4. En réalité,
contraignant de franchir, à leur pôle négatif Se trouve connecté à te). Dans l'autre cas (II), la résis- il y a comme un adoucissement et
tour, la barrière dans le sens indi- P. Alors que dans le premier cas tance. apparente est forte (la les deux droites se raccordent par
qué par la flèche à pointe blanche. de fIgure (a), la résistance appa- conductance est faible). un arrondi.
Les deux courants d'électrons et rente RaPp était très faible (gros Avec les notations de là fIg. 2- Nous ajouterons que la puis- -
de trous s'additionnent. Ils contri- flux de charges à travers la jonc- 4, nous écrirons: sance .1P dissipée dans la diode
buent tous les deux à l'intensité tion), dans ce second cas, au est égale à:
AR _ 1 , .1V
du courant passant par les contraire Rapp devient énorme, L.I - .1G~ =M .1P =.1V x.11 =.1R x .1J2
Il faut qu'elle demeure infé-
conducteurs et mesuré (lorsque K car la pile aide la jonction à sépa- 1

est abaissé) en A. . rer totalement les charges mobi- = VI - VI rieure à sa valeur limite, indiquée
Disons tout de suite que cer- les. L'intensité dans le circuit se 12 - Il par les constructeurs, dans les cir-
tains électrons et certains trous se révèle minimale. cuits. Autrement, il se produit un
pour la polarisation directe, et : emballement thermique qui, en
recombinent entre eux, se détrui- Le premier cas est celui de la
sant mutuellement, ce qui appau- polarisation directe (forward .1R =_1_ = -.1V accélérant les porteurs de charge
vrit de leur présence le courant bias, des anglo-saxons). Le second 4G ~ libres, leur prouve une énergie
global. cas est celui de la polarisation in- p~us forte, si bien qu'ils arrachent
De plus, il faut bien admettre verse (reverse bias, en anglais). En =- V 2 - (- V~) = - V2 + VI . d'autres particules aux ions fIxes
que nous n'avons évoqué qu'une polarisation directe, le courant est
- 12 - (- 1) - 12 + l, du solide et le détruisent par
jonction idéale. En effet, parmi fort, pour une petite variation de ou : échauffenient cumulatif. La
les électrons, des trous se promè- tension. En compensation, il de- jonction ne peut dépasser une cer-
nent et vice-versa. On les nomme vient faible pour la polarisation .1R = VI - Y2 taine température, au-delà de la-
inverse (d'où la caractéristique
l, - 12 quelle, elle se détériore rendant la
« porteurs minoritaires». Il nous
appartiendra d'y revenir plus loin. de transfert, 1 = fonction de V, pour la polarisation inTerse. diode inapte à toute fonction. On
Paga 218· NO 1473
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Mandat, ~.C.P. ou chèque à la commande + FRAIS d'ENVOI 26, rue Duperré - 75009 PARIS - Tél. 874-75-98

Sens passant t> téristique 1 =f(V) s'infléchit bru-

talèment (genou de Zéner) et chu-
.. Sens blgQu'
Symbole te rapidement de telle sorte
graphique qu'une faible variation de tension
de la diode
favorise une grande variation de
courant, jusqu'à destruction com-
Tmsion dl< plète du matériau qui se met en
qufllquesvolts circuit ouvert (résistance infinie).
La fig. 2-5 retrace les étapes de ce
phénomène, nommé processus
Altl<rnancflS
d'avalanche.
Volt mêt re Ainsi, dans ces limites de fonc-

~
alternatif
tionnement, la diode à jonction
.. PN nous est-elle apparue comme
un élément à circulation de cou-

Auto .
transfo.
Entrie
alternative Voltmitrl<
continu
100n
o
JlJl
Elfet valve
rant en sens unique. Si nous la pla-
çons en série avec une résistance
d'utilisation Ru et que nous les
alimentions par une source alter-
native convenable, nous ne re-
v....s os~osc Opl<
cueillerions aux bornes de Ru que
les alternances positives du signàl
Sens bloqulf ~ alternatif incident (fIg. 2~6). Il
s'agit du redressement, les alter-
<::1 Sens, passant nances négatives étant chassées.
La diode les a arrêtées totale-
Fig. 2·6 • L'.effet redresseur de la diode (ou effet valve) est pris en évidence par ment. Le courant émergeant se
ce montage; roscilloscope montre la forme du signal pris sur Ru; seules les al·
ternances positives passent et rintensité débitée apparaît comme continue. comporte comme un courant
continu. Il peut servir à charger
une batterie d'accumulateur, par
dit qu'elle a claqué. Les technolo- Que se passe-t-il, en polarisa- chocs, de nouveaux électrons: on exemple.
gues fournissent toujours les va- tion inverse, si l'on pousse le cou- a affaire à une ionisation pU col- (à suivre)
leurs maximales Veau-delà des- rant plus loin? Les particules ar- lision, qui multiplie la quantité de
quelles les jonctions se dénatu- rivent en grand nombre (et avec charges mobiles, augmentant l'in-
rent. Vc est dite tension de cla- violence) sur les ions solidaires de tensité véhiculée, qui accroît le B. MARIN
quage. la paroi et leur prennent, par mécanisme d'ionisation. La carac-
NO 1473· PBgB 219
 -

ES lentilles optiqùes em- lentille, l'équation est: n2 . sin y' neux. Dans la figure 2 l'onde est guelir d 'onde du rouge est plus

L ployées dans les objectifs

de prise de vues ou lunet-
tes ont des profils différents que
= nI . sin i'. Comme nI est plus
petit que n2, l'arlgle i' est plus
grand que l'angle y'. La figure 2
monochromatique· donc caracté-
risée par une seule longueur
d'onde À.. Dans la prise de vues, la
grande que celle du violet (figu-
re 3) et comme l'indice de réfrac-
tion varie avec la longueur
nous pouvons résumer à l'aide de montre l'onde plane incidente lumière employée est presque d'onde, les trajets des rayons
la figure l ·où la partie supérieure avec l'angie i. En passant du pre- toujours la lumière blanche dont changeront avec la radiation.
montre la coupe des lentilles mier milieu dans le second, la di- le spectre n'est pas monochroma- L'indice n'augmente quand la
convergentes et hi partie inférieu- rection des rayons se rapproche tique mais composé d'un spectre longueur d'onde À. diminue; le
re la cqupe des lentilles divergen- de la normale. L'onde {lIane allant de 400 à 700 millimicrons rougè est donc moiQS dévié que le
tes. Tout système optique possè- émergente est · déviée ·vers l'axe comme le montre la figure 3. Cet- violet et leS rayons émergents
de un foyer qui est matérialisé par optique de la lentille. L'indice de te lumière est polychromatique. sont ceux de l'arc en ciel de la fi-
l'image d'un sujet situé à l'infini, réfraction dépend de la· matière La lumière blanche qui traverse le gure 4 pour une lumière incidente
lorsqu'on prend en considération transparente qui produit la réfrac- prisme, ou la lentille, se compose blanche.
les rayons lumineux parallèles à tion mais également de la lon- donc de nombreuses radiations Si nous concentrons les rayons
l'axe optique. gueur d'onde des rayons lumi- allant du rouge au violet. La lon- émergents du ·prisme à l'aide
Afin de connaître la direction
des rayons lumineux incidents et
émergents dans les lentilles, nous
faisons appel au prisme optique Ligne tangenle à
de la figure 2 en nous limitant au 1. lentille
LENTILLES CONVERGENTES G) POSITIVES
cas de rayons lumineux se propa-
geant dans le plan de la figure.
Nous supposerons donc que
l'onde monochromatique inciden-
te est plane et normale au plan de
la figure 2; Cette onde subit deux
réfractions, l'une sur la face d'en-
trée, l'autre sur la face 'de sortie.
L'onde émergente est plane, mais
Plan_connu Ptan_connu Conun _ conuU'
sa direction est différente de celle
de l'onde incidente. Dans le cas
qui nous intéresse ici, le milieu 1
est de l'air dont l'indice de réfrac- LENTILLES DIVERGENHS e NEGATIVES
=
tion nI 1 ; le milieu 2 peut être
du verre dont l'indice de réfrac-
tion n2 = 1,5 par exemple. Par-
tant de ces deux indices, nous
pouvons facilement trouver les
trajectoires des rayons lumineux
en appliquant les équations sim-
ples de la réfraction à l'entrée de
la lentille et à la sortie. Poùr l'en-
trée l'équation est: nI. sin i Plan _ t.nt .. e Conuu_ concue

= n2 . sin y. Comme n2 est plus

FIl_ 1 FIIII.2~
grand que nh l'angle y est plus pe-
tit que l'angle i. A la sortie de la
Page 220 - NO 1473
 BI.n,
Polyst '" n. o.
'er,. ~

verre ~

c
Viol.t F-
E
~
L:-:t'":""''-------+------+----~t___ À (mil)
400 500 600 700 Longu.ur d'ond.

Fig. 3 Fig. 6. - Correction des trajectoires

Fig. 4 Fig. 7

Fig. 5

d'une lentille bi-convexe, comme n3 > n2' En .adoptant un certain les "l'une par rapport à l'autre. cale est f. Si le sujet se trouve à
celle de la figure 5, nous obtenons profil pour le second prisme, il Dans l'assemblage de la figure 8, une distance DI de la lentille, la
à la sortie de cette lentille et à une sera possible de réunir tous les la lentille convergente comporte distance O 2 est:
certaine distance un foyer de lu- rayons sortant de celui-ci au point deux faces de cambrures diffé-
mière blanche que nous· pou vons de convergence F. DI + f
rentes. Les faces extérieures de
faire réfléchir à l'aide d'un miroir. On peUl obtenir la correction l'ensemble achromat sont bom- DI - f
des trajectoires en s'inspirant du bées à un degré différent. La len- En mesurant la distance O 2,
LA CORRECfION calcul et du dessin de la figure 2. tille convergente doit avoir une nous trouvons inversement la
DES TRAJECfOIRFS Si l'angle i ne dépasse pas quel- distance focale relativement distance
ques degrés, on peut confondre courte.
L'indice de réfraction n dépend sinus et angles d'où l'écriture: o 'une manière générale, on o _ O2 + f
de la matière transparente du =
ni . i n2 . y. Du fait que n2 est peut remédier au défaut de chro- 1 -0
2
_ f
prisme ou de la lentille ainsi que plus grand que nb l'angle y est matisme en associant deux (ou
de la longueur d'onde des rayons toujours plus petit que l'angle i. plusieurs) lentilles de verres diffé- On peut calculer la distance fo-
lumineux. L'indice varie de 1,5 On peut obtenir une correction rents, de manière que les distan- cale à l'aide de la formule bien
pour les verres légers (crowns) à des trajectoires à l'aide de deux ces focales du système optique connue:
1,72 pour les verres denses prismes dont l'un en polystyrène soient les mêmes, non pour toutes
1 1 1
(flints). L'indice croît quand la et l'autre en plexiglass avec ni les radiations, ce qui serait impos-
longueur d'onde du rayon lumi- plus grand que n2. La correction sible, mais au moins pour deux ra-
T= DI+ O2
neux diminue. Les rayons lumi-
neux blancs qui frappent le pre-
s'effectue alors suivant les trajets diations convenablement choi-
sies. On réalise ainsi un système
=
Le rapport 11f 8 appelé ver-
indiqués sur la figure 7. L'ensem- gence et exprimé en dioptries. Par
mier prisme de la figure 6 sont dé- ble des deux prismes est en partie optique dit « achromatique» ou =
exemple: f 131 mm 0,131 m =
viés par ce dernier et dispersés en
rayons lumineux colorés où le
comparable à une lentille achro-
matique comme celle de la figU-
« achromat)) que nous montre
les figures 8 et 9.
= =
d'où ô 1/0,131 7,6 dioptries.
rayon rouge est moins dévié que re 8. Dans cette dernière, la lentil- MISE AU POINT
le rayon violet étant donné que la le convergente est en plexiglass et DISTANCE FOCALE
. longueur d'onde du rouge est la lentille divergente est en polys- Sa distance focale joue le rôle
plus grande que celle du bleu. En- tyrène. Pour une lentille conver- La figure 10 montre une lentil- principal dans la mise au point du
tre ces deux rayons rouge et bleu gente donnée, il n'y a qu'une seu- le fortement convergente donc foyer optique. Si le film ou l'écran
sont situés tous les autres rayons le lentille divergente qui peut cor- épaisse. du tube analyseur se trouve à une
de l'arc en ciel qui composent la riger les trajets en. vue de suppri- Un sujet situé dans le plan A de distance trop courte du foyer,
lumière blanche. Les rayons sor- mer l'aberration chromatique de la figure 10 formera une image l'image nette du sujet se fotme en
tant du premier prisme (n2) sont la lentille convergente. Cette cor- dans le plan B situé à une distance arrière du film.
dirigés vers le second prisme (n3) rection est fonction de la matière O 2 du foyer optique de la lentille Quelle est la différence entre
dont l'indice est plus grand: et de l'écartement des deux lentil- convergente dont la distance fo- une prise de vue avec courte dis-
NO 1473· Page 221
 fig. 9. - L'Clbleetit peut ttre constitué
par une simple lentille. Etant donné
tout.. les aberrations, celle-cl ne peut
donner de rélultatl acceptabl.. qu'en
la diaphragmant fortement. la lentille
L, de la figure 8 ..t alnll entachée de
tout.. 1. . aberrlitlons. En ajoutant une
seconde lentille L" l'obJectit devient
achromatique si L, est convergente et
L divergente. On peut réaliser un triplet
anastlgmatlque a l'aide de deulC lentil -
les convergentes Let L.encadrant une
lentille divergente L. (tl;ure 9) au volsi- 1
,
na;e de laquelle ..t situé le diaphrag- 1,..4>----0 .. le r - -...-D'-------...I
me O. Cet objectif n'a presque pas 1 Distance racale • 1
Convnr ... toncan d'aberration chromatique ni Sphérique.
(I .. till. diurg .. to) 1
On a pu supprimer l'aberration due à la 1
courbure de champ à l'aide d'une lentil-
Fig. 8 le divergente collée L. (figure 1). Si
l'ouverture d'une simple lentille est de
l'ordre de 1/16,on a pu aHeindre 1/2,8
avec l'.nastlgmat dlss,métrlque à t
4 lentilles de la figure 1. 1
1
1
1 1
1
r 0 1
1 1
1
1
,..
1
2J
1
" le V
1
1
1
~

,..
1
1
Dl
1

02 ~
1 1
1

Fig. 10. - Le sujet A produit sur l'écran

du tube d'anal,se l'Image B. La distan-
ce focale est donnée par :
Fil· 1 1= 1 + 1
f 01 02
La distance
D, = D. x f
Oicar Objectir D. - f

l
et la distance
=D, x f
E (!)
Sujet Pui .. distance racol,
D.
Do - f
La dimension de l'Image
B=D' _ A
Image D.
Oicar , (sujet et' décar)
=D.-tXA

E CD
Sujet l '",d. di" .. " r... ,.
= = f -A
f

La distance f~le-ff= , D x D
Exemples numériques: A = 3476 km
(dlamétre de la lune) t= 131 mm
Oécar S.j<l Objectir . D, = 384 400 km (lune à terre). On
o...--Im.ge suj.t
trouve '
B= 131 x 3478000000 =1,18 mm
384 400000000
1m'g' dicor , Un autre exemple: D. = 2751 mm
f = 131 mm
D. = "" x 131 = 137,55 mm
2751 - 131
Fig. 11 a. - La dimension de l'Ima. . . .t aeulement proportionnelle. la distance focale. Un autre exemple : D. = 137,55 mm
t = 131 mm
Fit. 11 B. - La dletance du sujet altué au premier plan . .t adaptée. la dlatancetocale. D, = 137,55 x 131 = 2 751 mm
L'imate du suj" a .. dlmenston,normale. L'Image du décor ae trouve réduite considéra-
blement. 137,55 -131

tance focale à grand angle et une grandeur sur le film (ou cible du gui aire-en largeur». Le chàmp éloigné avec une courte distance
prise de vue à grande distance fo- tube) et si le rapport diamètre angulaire utile est l'angle formé focale et, au contraire, plus grand
cale et petit angle? d'ouverture utile à distance focale par les rayons lumineux extrêmes et plus proche avec une longue
Du point de vue purement reste constant. Nous devons correspondant à la diagonale de distance focale.
technique la prise de vues d'un donc obtenir: ddfl d2 /f2 lIn= = l'image. En augmentant la distan- Un sujet qui se rapproche ou
même sujet avec un objectif à où n eSt l'ouverture relative. Les ce focale, le champ angulaire en s'éloigne de la caméra semblera le
courte distance focale flou à dimensions de l'image restent les largeur diminue si le sujet et faire plus rapidement qu'en réali-
grande distance focale f2 peut mêmes ainsi que l'éclairement. l'image ont la même largeur. té avec une courte distance focale
sembler indifférente si, dans les L'angle formé par les rayons Un sujet éloigné du sujet prin- et plus lentement avec une lon-
deux cas, le sujet est en même extrêmes est appelé « champ an- cipal paraîtra plus petit et plus gue distance focale (figure Il).
Page 222 - NO 1473
 ----
--- -.
'~
~
rJ')

A ~ :f2
etlte focale 01 -----ILe sujet se déplace

>- Dl
1

B ------ ~

o c ~
--
f--- = f3,
..--

Le sujet se déplace
, -
~.

<f)

Profondeur de ch<lm F
Grandè Focale

Ag. 12 a. - Par profondeur de champ, l'on entend le domalna compris entre la plut! grande distance et la plus petite distance auxquelles un objet apparait nettement
danl le plan Image lur la cible du tube d'analYle ou lur le film. Il n'y a qu' un plan objet ou sujet A8 dont l'image est nette daM le plan Image et deYlent A'8'. Pour
obtenir le point A', relier A â 0 et continuer cette ligne yer. la droite. Raller enlulta A. P jusqu'i X. A partir du point X, IlUlvre parallèlement l'ua hOfI~ntal. le point
A' correspond. l'Intersection de ces dewlllan8S AOA' at XA'. SI nous admattons le diamètre c pour le cercla de diffusion ta"'.,
nous trOUYons le point C' • droite
du plan Image at la point D' • gauehe du plan Image. Le point C' cOfrlllpond au point C du nouyeau plan objat et le plan D' correspondant au point du nouveau plan °
objeL LA dlatanee entre D et C est la profondeur de champ. Plus un point ast élolgM du plan AB mil au point, plu. la distance de l'Image .yarla par rapport. A' B'.
Cette dlstanée varia d'autant plus que la dlstane. de prlae de vue est plus petite. Ausalla profondeur d'espace de l'objet dont l'image est nette est-elle toujours plus
grande au-deli de la distance de mise au point. Lorsqu'on dIaphragme, la profondeur de ehamp augmente. La dlstan.e e de l'Image varie très fortement aux faibles
élolgnementa de l'objet. C'est la raison pour laquelle les objectifs 1\ faible distance foca.l e et les objectifs 1\ grand champ ont une plus grande prOfondeur de champ.
Ag. 12 b
Fig. 12 c. - SI nous augmentons progressivement la distance du sujet, nous arrivons fil une position pour laquelle noua obtenons une Image nette du sujet et auasl
une Image nette des points situés fil l'InflnJ. Le sujet est alors. la distance < hyperfocale> H où H = f '/n.H avec n = fld et K la tolèranee de netteté. SI l'objectif
est mis au point pour une distance D" la netteté s'étend entre H x O,/H + D, et H x O,/H - D, qui sont les limites de la profondeur de champ. Ces limites sont éga-
Iement données par: D, f'If' ± n.K (D, - fI

1
1
d'. ou'erture utile Vers B
d : diaphragme 1·
Fig. 14. - Un faisceau lumineux parallèle. l'axe palISe
Fig. 13 entièrement aiOf. qu'un falaceau oblique sa trouye ré- Ag. 15. - Orosslssement de la lunette d'approche: fI <L:!>
tréci. Il y a perte de lumière el déformation. Le dia-
phragme diminue cee défauts.
fz <Lz)
sion toléré. L'équation de 1. pro- B est la luminance en candela ment à 115. Le nombre n caracté-
DÉTERMINATION fondeur de champ est : par m 2. E est l'éclairement en lux. rise l'ouverture maximale de l'ob-
DES DIMENSIONS T est le facteur de transmission jectif.
OPTIMA DES OBJECfIFS 2. D' . E de l'objectif.
P= OUVERTURE U'I1LE
f, d Si nous comparons les formu-
La figure 12 nous montre l'inté- L'acuité de l'œil étant limitée, les concernant la profondeur de
rêt d'une courte distance focale le petit disque de dispersion, éga- champ P et l'éclairement E, nous Dans le cas d'un objectif à 2
en ce qui concerne la prise de vue constatons que P exige une courte lentilles (fIgure 13) le diamètre du
lement nommé « cercle de flou»,
d'une scène où les sujets se dépla- focale f et un petit diamètre d'ou- faisceau à l'entrée d'prend le nom
peut atteindre un certain diamè-
cent. En augmentant la distance tre E avant qu'un point d'image verture utile d. Par contre, E exi- d'ouverture utile. Le diamètre d
focale, le déplacement du sujet semble manquer de netteté. La ge un grand diamètre d. Pour un concerne le diaphragme maximal.
produit une variation plus grande taille admissible de ce disque dé- angle de champ donné, la sensibi- L'éclairement reçu par la cible
dans la dimension de l'image. pend de l'agrandissement que lité de l'analyseur qui est fonction du tube d'analyse décroît en pro-
Une grande ouverture de l'objec- doit subir l'image et de la résolu- de l'éclairement, et la profondeur portion du carré de la distance fo-
tif à longue distance focale pro- tion ou finesse que l'on veut obte- de champ ile dépendent que du cale. Par exemple deux objectifs
duira des variations de dimen- nir. diamètre d'ouverture utile. Ce d'ouverture relative
sions de l'image plus grande diamètre devrait être le plus f) f
quand le sujet se déplace qu'une L'ÉCLAIREMENT grand possible pour la sensibilité n) =-
d)
= 4 et n2 2 = 8
d2
=-
petite ouverture utile d'un objec- et le plus petit possible pour la
tif à courte distance focale. Il suf- L'éclairement du film ou de la profondeur de champ. Il faut éclairent la cible avec des lumirio-
fit de varier fet le diaphragme d cible du tube analyseur est pro- donc adopter un compromis. sités dont le rapport est (1/4)2 à
dans la figure 12 pour se rendre portionnel à la brillance B (lumi- Le rapport fld est appelé l'ou- (1/8)2. L'objectif ouvert à ll4 est
compte de l'intérêt que ,présente . nance) du sujet, au carré de l'ou- verture numérique (ou relative) n. donc 4 fois plus lumineux qùe ce-
l'objectif à courte focale et petit verture utile d de l'objectif et à sa On désigne souvent les objectifs lui ouvert à 1/8. La définition de
diamètre d'ouverture utile en ce transparence T. L'éclairement est =
par: n fld ou par 1/n ou encore l'ouverture relative est faite sur
qui concerne la profondeur de inversement proportionnel au =
par l'ouverture d fin . Considé- l'axe pour un objectif mis au point
champ. Celle-ci est inversement rons un objectif réduit à une sim- sur l'infini (figure 13). '
carré de la distance focale f. La
proportionnelle à l'ouverture uti- formule concernant l'éclairement ple lentille de 2 cm de diamètre et
le d et à la distance focale f. Elle est: de 10 cm de distance focale. Son L'ŒIL DE CHAT
est proportionnelle au carré de la ouverture relative ou numérique
distance D de l'objectif au sujet et
E = B. T. d'
x-
lT = =
est : n 10/2 5. On dit que l'ob- Considérons un objectif com-
au diamètre E du cercle de diffu- f' 4 jectif est ouvert à fIS ou simple- posé et représenté par la fIgu-
NO 1473 - Page 223
 L1 (lentille d'objectif) 01 - - 02
Infini
L2 0entiUe d'oculaire) L2

=2,0 - ln-
----t-o~--t--=:..:..::.-_---+lI---....::::::::::~I:....--__ r_
f

Réglage,j lÏ~fl n i
f2 f2 (L2 l
f1 (li ) f2
f1-f2

Fig. 16

LI
_':::::::;'+":;:=0::" __ __
®
,,

{l--
\
-*I&r

T,pt 1 compensation optique

~- Type à compensation mÎ!tanicr-œ
Fig. 17

Fig. 18 a. - Sché-
ma d'obJectifs à
compensation op~
tique eU compen-
sation mécanique.
(D'après Kings/ake
Modern Photogrs-
php ---*-+4-~----~~~----~~~~-

FIg. 18 b Zoom Voigtlander L 2,8/36-82 RoHor Minolta 1, 3,5/80-160

re 14. Le faisceau parallèle à l'axe est dirigé vers un objet brillant Lorsque le foyer de LI (conver-
traverse entièrement l'objectif, LES ABERRATIONS gente) vient rejoindre celui de L2
placé sur un fond obscur. L'objet
alors qu'un faisceau oblique se DANS LE TÉLÉOBJECI1F (divergente), le faisceau des
brillant est par exemple le fila-
trouve rétréci. Si nous regardons ment d'une lampe à incandescen- rayons sortant de L2 se compose
l'objectif non diaphragmé d'un ce qui éclaire le studio ou un ter- Il y a des cas où l'on doit réali- de rayons parallèles et l'image est
point situé sur l'axe, nous verrons rain de sport. ser une image d'une taille relati- rejetée à l'infini.
le cercle lumineux de la figure 14. Ces images parasites se tradui- vement gr;tnde avec un objectif Ce système porte le nom de
Si nous regardons l'objectif en de- sent également par des taches lu- qui n'a pas le tirage sufftsant pour « système afocal » . Le téléscope
hors de l'axe, nous verrons un mineuses sur fond obscur. Elles l'emploi d'un objectif à longue fo- de la figure 16 reproduit la combi-
cercle qui se rétrécit et qui devient sont dues à des réflexions à l'inté- cale. On fait alors appel au princi- naison d'une lunette de Galilée
une tache allongée rappelant la rieur de l'objectif où la lumière est pe de grossissement de la lunette réglée sur l'infini.
pupille du chat. Il y a « vignetta- renvoyée par les surfaces air-ver- d'approche de Galilée de la figu- Le téléobjectif de la figure 15 se
ge» par les montures qui vien- re qui font plus ou moins miroir. re 15. Le téléobjectif est basé sur compose donc d'un élément posi-
nent se silhouetter sur l'image. La La lumière perdue pour la cible à le même principe. La lentille LI tif (convergent) et d'un élément
luminosité varie entre le centre et chaque traversée d'une surface donne dans son plan focal FI une négatif (divergent). En réalité ces
les bordS où elle diminue ce qui air-verre est d'abord un peu diffu- première image d'un objet éloi- éléments sont beaucoup plus
est très gênant dans le cas des pri- sée et ensuite réfléchie. Si le nom- gné. Si nous plaçons une lentille complexes étant donné la correc-
ses de vues en couleurs. Le dia- bre des surfaces air-verre de l'ob- divergente L2de manière que cet- tion des diverses aberrations à ef-
phragme diminue le vignettage et jectif est N, le nombre'des images te image se trouve' entre cette len- fectuer. Cette correction est parti-
améliore la netteté pour les fais- parasites peut atteindre: tille et son foyer F2' la léntille L2 culièrement difftcile dans le té-
ceaux obliques. donnera une image réelle beau- léobjectif en raison de la brisure
n (n - 1) coup plus grande que l'image de importante que subissent les
l'objectif LI ou O.Le tirage de rayons lumineux à la traversée de
2
IMAGFS PARAsITES l'appareil, c'est-à-dire la distance l'élément divergent. La luminosi-
Un objectif ayant seulement 6 allant de 0 à B, est beaucoup plus té est inférieure à celle des objec-
On constate trop souvent des surfaces air-verre peut produire petit que celui d'un objectif ordi- tifs classiques. Le champ est ré-
images parasites lorsque l'objectif 15 images indésirables. naire. duit. (Suite page 226)
Pege 224 • NO 1473
UN ANTIVOL
ELE [1T~(]r1llllJE
POUR VOITURE

E dispositif d'alanne, ri- Si on désire éliminer complète- T4 sont au 12 V. Les deux tem- alimenter le montage même si la

C goureusement Inviolable
pour goloonque ne p0s.-
sède pas la clé de contact du vé-
ment la surveillance des portières
sans laisser le contact en perma-
nence (par exemple pour l'entre-
porisateurs à rehus sont donc ali-'
mentés en 12 V. Tant qu'aucune
portière n'est ouverte, ils ne sont
portière ouverte venait à être re-
fermée, ou ,si l'alarme était alors
mise hors circuit par l'ouverture
bleule, préseDte l'avllIltqe de ne tien du véhicule) un interrupteur pas alimentés en -12 V. Les 2 re- de l'i1lterrupteur 1.
nécessiter lDICUDe manipulation permet la mise hors circuit de lais sont donc au repos. La base C2 et R8 déterminent une
spéclale pour • mise en et holS l'alarme. Mais, en aucun cas, la de Tl restant au 12 V, Tl reste constante de temps d'une minute
semce. L'utilisation normale coupure de cet interrupteur ne bloqué, et Cl reste déchargé. environ. C'est le temps pendant
du véblcule (ouverture des por- peut neutraliser l'alarme si celle- Dans cette situation, tout le mon- lequel l'alarme fonctionnera
tières, contact, ...) est en effet ci n'est pas préalablement inhibée tage est au repos. La consomma- Ces deux éléments peuvent
safftSllllte. Donc pIS de risque par la clé de contact du véhicule. tion du montage se réduit aux fui- être modifIés en fonction du
d'oubli, ni Uns un sens, ni Uns tes de Tl, T2, T3 (quelques na- temps désiré, ainsi que des carac-
l'autre. LE SCHÉMA (Fig. 1) noampères). téristiques de TS et T6.
A l'ouverture d'une portière, Le second temporisateur à re-
PRINCIPE Le schéma se compose de trois l'entrée D du montage se trouve lais, avec au départ r2 au repos,
DE FONcrIONNEMENT temporisateurs, dont l'un (T2-T3) reliée au -12 V par l"mtermédiai- charge immédiatement C3 à 12
est totalement electronique, et re d'un contact de portière. Les 2 volts. C4 se charge à travers RIO
A l'ouverture d'une des portiè- dont deux (TS-T6 ET 17-T8) uti- temporisateurs. à relais se trou- en 10 secondes environ (même re-
res, le dispositif d'alarme com- lisent des relais. vent alors alimentés en + et marque que pour C2-R8). T7 et
mence à compter le temps, pen- Au repos (contact coupé, toutes - 12 V. C2 commence à se char- T8 deviennent conducteurs. ri
dant une durée fIxe de 10 secon- portières fermées), Cl est déchar- ger à travers R8, TS et T6. TS et colle, a,ctionnant l'avertisseur so-
des environ. Si, à l'expiration de gé. Aucun courant ne traverse la T6 sont alors conducteurs. nore par son contact travail 1. Le
ce délai le contact n'est pas mis, base de T2. T2 et T3 sont donc T6 alimente le relais rI. Le contact travail 2 décharge C3 à
l'alarme se déclenche en action- bloqués. La base et l'émetteur de contact travaill permet d'auto- travers R13. C4 se décharge à tra-
nant l'avertisseur sonore du véhi-
cule de façon discontinue pen- Avertilnur lonorl
dant approximativement une mi-
nute. L'alarme s'arrête alors auto-
matiquement et reste prête à
fonctionner dans les mêmes
UJ
conditions.
A la coupure du contact (fm de +
l'utilisation du véhicule), il reste
possible d'ouvrir les portières
pendant aussi longtemps qu'on le
désire. La surveillance de l'alar-
me ne commence que deux minu.
tes après la fermeture de la der-
nière portière (ou deux minutes Contlct
après la coupure du contact~ si au-
cune portière n'est ouverte pen-
dant ce temps).
En cas de déclenchement invo-
~~__________________~
I _r'.~____~
lontaire, il sUffit dans tous les c~
de mettre le contact du véhicule P~rti.r.. Mile ho .. circuit
pour couper le fonctionnement de de l'Illrme Fig. 1
l'avertisseur.
NO 1473 - Page 225
 vers RIO et R1~. Au bout de NOTIONS D'OPTIQUE
deux secondes environ, r2 décol-
(Suite de la page 224)
le. L'avertisseur s'arrête. C3 re-
commence à se charger par le
contact repos 2 de r2. Le cycle re- SCHÊMAD'UN
commence: l'avertisseur fonc- ---- ~-----, SYSTÈME AFOCAL
tionne de façon interInittente;..
ALARME Le dispositif n'est au tre que ce-
jusqu'au moment où C2 devient ~ .: - C
suffisamment chargé pour ne o ANTI VOL lui que nous venons de décrire et
plus alimenter T 5, donc T6, E qui est bien connu par la lunette
donc rI. ri décoUe. Si la portière F d~ Galilée réglée sur l'infini.
a été refermée, les deux tempori- 1
Nous reproduisons le schéma
sateurs à relais se trouvent cou- /
/ d'un système afocal dans la figu-
pés du - 12 volts. r2 décolle et re 17 afin de mieux voir son inté-
l'alarme s'arrête. Si la portière qui rêt dans l'objectif à distance foca-
a déclenché l'alarme est toujours PDrlirru .... 1 le variable. Le foyer F correspond
ouverte, l'alarme continue indéfi- à la distance focale fI de la lentille
niment. LI et à la distaAc~ focale f2 de la
Fig. 2 PDrli .... Co",r. CtPDI
Dans le cas où le contact d'allu- Irrière lentille L2. Pour obtenir une ima-
mage est mis (soit avant, soit ge nette d'un objet très éloigné, il
après le déclenchement de l'alar- faut que les rayons lumÎneux
me), l'entrée B du montage passe quittent L 2 parallèlement. C'est le
. au 12 Volts. Cl se charge très ra- cas dans la figure 17 où
pidement à travers RI et Dl. T2 tage est reliée à la borne d'un in- =
D' fI - f 2• La distance (tirage)
et T3 se débloquent. La base et terrupteur de portière, d'où part VALEURS DES est donc réduite à D' pour un ré-
l'émetteur de T4 passent au -12 l'alimentation vers le plafonnier. iLtMEN'Is glage sur infini (figure 17 A).
volts. Les deux temporisateurs à Il est fortement recommandé L'objet ou le sujet A (figure 17 B)
relais n'ont plus d'alimentation en d'lijouter des contacts sur toutes se traduit par l'image A' avec un
12 volts. fis ne peuvent donc pas les issues du véhicule et sur le ca- ·grossissement fdf2' Si A augmen-
(ou plus) fonctionner: l'alarme ne pot (pour empêcher de débran- Résistances : te, A' augmentera également (fi-
se déclenche pas (ou s'arrête). cher la batterie O. gure 17 Cl.
A la coupure du contact d'allu- L'entrée B est prise sur la borne
du contact d'allumage qui passe RI: 2,2 k.Q
mage, Cl se décharge lentement
au 12 volts lorsque le contact est R2: 47 k.Q L'OBJECI1F
à travers R3, en deux minutes en-
mis. R3: 1 Mn À DISTANCE FOCALE
viron (même remarque que pour
R4: 15 k.Q VARIABLE
C2-R8). Si aucune portière ne Les sorties E et F sont à bran-
cher en parallèle sur le contact R5: 150 k.Q
s'ouvre pendant ~ temps, Cl se
R6: 12 k.Q L'objectif Zoom comprend es-
décharge totalement. L'appareil avertisseur du tableau de bord.
R7: 1,5 k.Q sentiellement:
se trouve alors à fl(juveau dans Le relais r2 devra être choisi en
R8: 820 k.Q - Un ensemble de groupe
l'état d'attente initial. Si par fonction de l'intensité qui doit cir-
R9: 12 k.Q convergent dont le déplacement
contre une portière s'ouvre (pour culer entre E et F. Toutefois, le
RIO: RH : 470 k.Q assure la mise au point.
sortir du véhicule), Tl se déblO-: fonctionnement étant intermit-
R12: 12 k.Q - Le système afocal à grandisse-
que, grâce au -12 volts arrivant tant, un pouvoir de coupure net-
R13 : 4,7 k.Q , ment variable.
dans R5 par le contact repos 1 de tement plus faible que celui n~
rI et venant de l'entrée D. Cl se cessaire à un fonctionnement per- - Le diaphragme commandant
Capacités : la luminosité.
recharge alors au maximum, manent DOuera être choisi (par
Cl : 22 tlF20 V - L'objectif de base.
comme si le contact d'allumage exemple 5 ampères po,u r un aver-
tisseur de 10 ampères). C2: 50llF 20V L'amplificateur afocal com-
était mis. La diode Dl permet
C3 : C4 : .10 pF 20 V prend plusieurs lentilles alternati-
d'éviter le retour du 12 volts vers
vement convergentes et diver-
l'allumage du véhicule. Dès que
LE MONTAGE Transistors : gentes .. Les distances focales et
toutes les portières sont refer- Tl: BC 179 'les écartements doivent être choi-
mées, Cl corrimence à se déchar- T2 : T3 : T5 : T7 : BC 107
Le montage de cet appareil ne sis de manière que le système res-
ger lentement dans R3, comme T4: T6: T8: 2N697
pose pas de problème particulier. te afocal dans toutes les positions.
ci-dessus. Au bout de deux minu-
fi pourra être réalisé par exemple La variation de grandissement du
tes, la surveillance devient effec- Diode:
sur une plaquette « M-Board » système afocal est due à lamodi-
tive.
de 5 x 10 cm. Dl : OA200 fication de la distance focale ré-
Les temporisations obtenues sultant du changement de distan-
LE BRANCHEMENT peuvent être sensiblement diff~ Relais : ce de deux systèmes optiques dis-
(Fig. 2) rentes de celles annoncées. Le 12 vol~, 300 n min. posés sur le même axe.
fonctionnement de l'alarme ne La permanence de la mise au
L'appareil nécessite une' ali- nécessite pas une grande préci- point sur le plan focal de l'objectif
mentation permanente en + et sion dans les durées de temporisa- fait appel à une compensation par
- 12 volts. Ce sont respective- tions. Ces temps varieront d'ail- déplacement d'un groupe de len-
ment les entrées A et C. leurs selon l'état de-charge de la tilles comme dans le Pan Cinor de
La détection d'ouverture des batterie, et selon la température. la S.O.M. Berthiot ou par com-
portières se fait par les interrup- Des temps différents pourront le pensation mécanique au moyen
teurs existants pour l'allumage du cas échéant être obtenus en modi- de cames ou d'engrenages (figu-
plafonnier. Il a été supposé que le fiant les valeurs de R3, R8 et re 18).
plafonnier a' toujours une borne RIO.
reliée en permanence au - 12 A.H.
volts (masse). L'entrée D du mon- R.ASCHEN
PaQa 226· NO 1473
 Les (lU [11ell t(l ti 0115
(Suite - Voir N° 1469)
st(lbilisées
UTILISATION D'UN AMPLIFICATEUR D'ERREUR
ous avons dit, dans notre
N
doit être nettement inférieure à d'une résistance dynamique fai-
RÉAUSATIONPRATIQUEI
précédent numéro, que ER (même modèle que précé- ble et de la dissipation maximale.
le ballast était comman-
=
ER 14 V - 2 A (fig. 2a)
demment soit 9,1 V - 400 mW). Ici nous allons examiner le rôle de
dé par la différence entre la réfé- La valeur intrinsèque de la ten- Nous avons choisi pour R4. Supposons que celle-ci n'exis-
rence et la tension de sortie. La fi- sion Zener n'est pas critique mais =
Iz 19 mA, pour tenir compte te pas. T2 devra fournir le cou-
gure 1 illustre ce principe. Le
triangle. représente l'amplifica- ... ENR +ER
teur en question (amplificateur
d'erreur). En fait, dans les régula-
teurs série vus précédemment ce-
lui-ci n'existe pas vraiment et
C1
c'est le ballast lui-même qui en
10fJ F
« joue» le rôle. Son utilisation
augmente sérieusement les per- R1
formanceS quant à la stabilisation. C2
Sur la figure 2a on a représenté
1000fJF
une version simplifiée de réalisa-
tion basée sur la figure 1. La capa- Fig. 1 - Organisation générale d'un stabilisateur série.
cité Cl de quelques !-lf diminue le
ronflement de l'alimentaton, les R2
autres condensateurs évitent l'ap-
parition d'accrochages (en diini-
nuant le gain du transistor aux
~1 + r2 =1kll. ou potentiomètre 1 kQ
fréquences élevées) ou amélio-
rent le filtrage et la régulation. T1 = 2 N3 055 T 2 = 2 N 1613
Le transistor T2 reçoit sur sa T3 =2N1613
base une fraction de la tension de Fig. 2a - Misa en place de condensateurs atm d'améliorer la stabilisation et la sta-
sortie et la référence, très infé- bilité de l'ensemble régulateur.
rieure à ER, sur son émetteur.
Supposons une diminution de la +ENR Collecteur T1
tension de sortie (à cause d'une
consommation élevée en sortie,
1 L
par exemple), la tension sur la
base de T2 étant une fraction de
celle-ci dminuera dans les mêmes
p
proportions. Elle sera donc moins
positive par rapport à la masse, et
Emelteur T 1
surtout par rapport à son émet-
et +ER
teur. Le courant collecteur-émet-
teur diminue. La base du ballast
devient moins négative (en effet
VZ étant plus faible que ENR,
l'émetteur de T2 est négatif par
rapport à ENR), donc le ballast
conduit plus. La réserve de ten-
sion à ses bornes diminue, four- masse
nissant à la sortie ce qui Îui man- Fig.2b. masse
vue côté com~osants
que.
NO 1473 - Page 227
ra nt total de la Zener, ce qui lui Ceci nous permet un courant base
est très aisé en première approxi- de T2, nettement plus faible. On +ENR +ER
mation. Si l'on considère la base va pouvoir utiliser un potentio-
de T3 à 15 V, on peut dire que la mètre de valeur plus élevée, 1 k.Q
tension aux bornes de R3 est par exemple. Le complément de
=
35 V - 15 V 20 V (à vide). R3 courant pour la Zener va être
doit passer le de T2 + lb de T3 fourni par R4 afin que Iz soit tou-
soit 19 mA + 2,5 mA (voir exem- jours à ~ 19 mA (ici
=
ple précédent) 21,5 mA. Sa va- =
R4 2,2 kS2). Comme le courant
leur sera émetteur-collecteur de T3 dé-
pend de son courant base, celui-ci
.JL = 20 V dépendant à son tour de la ten-
1 2.1,5 mA sion au curseur du potentiomètre;
si l'on veut une tension variable
soit environ 1 kSl sur une grande plage, il faudra
Elle devra dissiper P U x 1= utiliser R4 d'office. Ainsi la varia-
r1 + r2 =1 kil ou potentiomètre 1 kQ
= 20 V x 21,5 mA soit environ tion de Iz dépendra très peu du
400 mW. On pourra choisir un courant dans T2. Pour cela on a T 1 == 2 N 3055 T2 == 2 N 2905

modèle de 1 watt si l'on est scru- choisi R3 pour fournir un courant T 2 = 2N1613

puleux. En divisant R3 (1 k,Q) en IbT3 + 2 mA environ pour le col-

2 résistances de 500 S2, le point lecteur de T2. Tout le complé- Fig. 3a - Commande directe de T1 par T2 (dans la figure 32, on utiflS8it un
milieu étant découplé à la masse ment sera donné par R4, soit contnH:OUrant de T2 qui s'opposait à IR3t R3. est néanmoins indispensable
par un chimique de 100 /.LF, on ap- 19 mA - 2 mA =17 mA, cela pour donner un courant minimal à T2. De plus. elle peut eon1riboer à la compen_
sation du courant de fuite de T1-T3.
portera une amélioration danS le donnerait pour celle-ci
filtra/ie (Cl ser:.a IO/.LF, C2 : V R4
1000 /.LF , C3 : 10 /.LF). Le 10 nf est
~
A 1 - ----, B
" ' - _ " ' - " " '_ _ 0
indispensable, retiré nous avons soit:
toujours constaté une entrée en
I T4 1
1 1
oscillation de l'ensemble, faible à 35 V - 9,1 V 100Q } 1 1
vide et considérable en charge (de
l'ordre du volt crête-à-crête). Le
17 mA
environ 1,5 kS2. Et pour R3,
1kn
R3
:T3
L _ _ _ __ J
b t- T1 PNP

gairl de T2 (encore un 2NI613) V R3

étant au minimum de 40 son cou- rbTJ + 2 mA Fig. 4. c
Fig. 5.
rant base sera toujours inférieur à soit
19 mA/4O soit environ 500 /.LA. 20 V Fig. 4 - Compensation en température dans un erlS8mb1e Dartington NPN-NPN.
Afin d'être certain de ne pas 4,5 mA
perturber le pont diviseur en sor- environ 4,5 kS2.
Fig. 5 - Dartington, PNP-NPN de puissance, équivalent à un PNP de puissance
tie, il faut que le courant dans ce- à gain très élevé 'Ii =PTa . PTb).
lui-ci soit très supérieur au cou- Ainsi la stabilisation dépendra
rant base de T2 (100 fois est une très peu de la tension de sortie.
valeur qui nous l'assure). Prenons Avec les dernières valeurs indi-
donc 50 mA. Cela représente un~ quées les essais ont donné le ta-
dissipation dans RI et R2 de 14 V bleau suivant avec un ronflement
(ER) x 50 mA, soit 700 mW et de 30 mV sur 14 V - 2 A.

_ 14V ER chute ER débit ER

RI + R2 = ER
- 50mA
lpont
10,5 V 0,10 V 2A
~ 300S2
UV 0,10 V 2A
RI + R2 pourra être un poten- 12 V 0,10 V lA
tiomètre d'environ 300 S2 - 1 W 14 V 0,10 V 2A
assez courant dont le curseur sera 18 V 0,10 V ; 2A
au point commun (base de T2) de 20 V 0,10 V 2A
ces résistances. Mais la dissipa- 25 V 0,5 V 2A
tion de celui-ci peut sembler abu- 30 V 4V 1,3 A Fig. 6 - Une résistance Rx évite, si le curseur de P « lâche» la piste, de trouver
ENR en sortie,
sive car la stabilité du pont, donc
de ER, dépend de la température
de celui-ci. Son coefficient n'est
On a relevé une chute de 3 mA
dans la Zener, en charge, alors
•
pas nul, en particulier si nous uti- qu'elle était de 10 mA sans R4.
lisons une résistance « talon» de On ne peut descendre en-dessous
chaque côté du potentiomètre. de 10,5 à cause de la valeur de la
Les coefficients des résistances et référence plus les diverses chutes
de P étant. différents on a toutes de tension dans les transistors. La R P~10R
les chances d'observer une « déri- tension maximale utilisable est
ve'» de ER. déterminée par ENR. La figu-
On pourrait utiliser pour T2 un re 2b représente le « circuit impri-
inodèle de gain supérieur mé» . .
(2N171l , 2N2219 .. . P ~ 100) On peut utiliser, un ballast Fig. 7 - Sadlant qu'il faut débiter un courant suffisant. dans le pont qui définit
mais nous ne pourrions voir le PNP composé de 2 transistors, la tension ER, il se peut que le potentiométre utiIisé.ait trop à dissiper, on utHlS8r8
rôle de R4. Augmentons sérieu- avantageusement R ayant une valeur nettement inférieure à P que l'on connec-
mais alors son courant de com- tera en parallèle.
sement R3, par exemple 2,2 kS2. mande devra être de polarité in-
Page ;l28 . NO 1473
verse (fig. 3a). On voit que T3 23 'mA à vide et 18 mA quand la Le câblage de ce montage diffè- lité car si le curseur venait à per-
n'est plus monté en « collecteur- sortie est à 14 V et débite 2 A. On re du précédent (fig. 2b) par les dre contact avec la piste, on pour-
commun» mais cela n'a aucune a relevé le courant réel de base de points suivants : rait trouver pratiquement ENR
importance puisqu'il est com'man- T3. Il est de 200 !LA en charge. T3 - croiser émetteur et collecteur en sortie, ce qui risque d'être fatal
dé en courant par T2. (En effet, est un PNP genre 2N2905. Le T3 pour beaucoup de charges. On
un étage collecteur commun ne courant collecteur de T3 est de - croiser émetteur et base T2 peut palier ceci en ~laçant entre
rempli sa fonction que si sa base 130 !LA à vide et 330 !LA en char- (le 10 nf doit être entre base et col- les points A et B (fig. 6) une résis-
est attaquée en tension, pour une ge (2 A en sortie). Celui de son lecteur de T2). tance telle que lorsque le curseur
attaque en courant, il n'y a pas de émetteur fait 140!LA à vide et Nous n'avons décrit que des ré- n'est pas relié, la tension de sortie
différence entre les montages col- 350 !LA en charge. gulateurs de la ligne positive d'ali- reste dans des limites non dange-
lecteur-commun et émetteur La chute de tension aux bornes mentation, mais le principe reste reuses pour la charge. Si l'on
commun). de R3 (Vbe de T3) varie de 0,6 V le même pour réguler les tensions craint pour la dissipation du po-
R3 ne sert plus à alimenter la à vide pour 0,85 V en charge). Le négatives, il suffit d'inverser tou- tentiomètre (modèle sub-miniatu-
base de Tl mais, puisque cette ré- tableau suivant résume les per- tes les polarités. On peut modifier re), il suffit d'utiliser le montage
sistance est placée entre base et formances de l'ensemble. la tension de sortie en modifiant de la figure 7.
émetteur, à compenser le courant le rapport du pont diviseur ali-
de fuite d'un ballast aux tempéra- ER chute ER débit ER mentant le transistor amplifica-
tures élevées de jonction (fig. 4). teur puisque la tension-émetteur Amplificateur d'erreur, symé-
Dans la pratique R3 est obliga- 10 V 50mV 2A de T2 :::: Vz on peut dire que trique
toire pour permettre un courant 14 V 100mV 2A R2 Vz Dans les alimentations précé-
collecteur suffisant pour T2 afin 20 V 100mV 1,5 A dentes, une variation de tempéra-
d'avoir un fonctionnement cor- R2 +R1 ER
25 V 100mV 1,5 A ture de l'ensemble donnait une
rect (le gain de T2 diminue forte- 30 V 3V 1,2 A on connaît VZ, ER, R2 + RI, il est variation de la tension de sortie' *.
mènt aux faibles courants collec- facile de trouver R2. On peut améliorer les performan-
teurs). On voit que le montage est uti- On remplacera une partie de ce ces de l'alimentation, notamment
Si l'on a quelques difficultés à lisable de 10 V à 25 V à plus d'un pont par un potentioinètre (fig. 6). à ce sujet en utilisant un véritable
se procurer pour T2 un PNP de ampère. Il est bon d'être certain de sa qua- amplificateur différentiel symé-
puissance au silicium, on: pourra
encore réaliser l'assemblage
maintenant bien connu de la figu-
+ER
re 5 qui, rappelons-le, est stricte-
ment équivalent à un PNP de RZ
puissance *. Le gain sera alors 2,2k!l
10nF
plus élevé et on consommera ain-
si moins de courant sur la référen-
ce. Le transistor T5 qui comman- Cz
de T4 ne sera qu'un petit PNP
dont le courant collecteur sera le
100~I 9,1V
Z
1000~F

courant base de T4.

1
T1 = 2 N 3055 1
RÉAliSATION PRATIQUE II 1
14 V - 2 A (fig. 3) T3 = 2 N 1613 R1 R2: 1k!l
,~
T2,T4:2N1613 ou Pot. de 1 kil
Un lO!LF entre base et collec-
teur de T2 a été nécessaire pour
éviter une oscillation du système Fig. S - Un amplificateur de type symétrique diminue considérablement rinfluen-
(phénomène très sensible avec la ce de la température sur la tension de sortie.
combinaison PNP [Tl + T31 +
NPN [Tl]). On constate qu'en es-
sayant un O,l!LF, loin de disparaî-
tre, l'accrochage prend alors des
proportions qui dépassent notre 1
écran d'oscilloscope (si l'on tient Colle cteu r T1
quelque peu à nos transistors il est
bon de ne pas prolonger l'essai). ~

Base T1
R3 est nécessaire pour donner un
courant collecteur minimal pour no 4 . ... Eme tteu r T 1
T2 sinon son gain risque de s'ef- e~ +ER
fondrer. Les essais ont donné ...
4,7 kil mais cette valeur peut être
inférieure ou supérieure de 1 ou P
2 kil, nous l'avons essayé et l'en-
semble fonctionne correctement
de toutes façons. Comme pour la
....... . e
'R
réalisation précédente, on a rem- masse
placé RI + R2 par un potentio-
mètre toujours de 1 kil. R4 fait 1
masse vue côté composants
1 kil, ce qui donne un courant de

* Dans cet assemblage C représente Fig. Sb.

la base, A l'émetteur et B le collecteur.
NO 1473 - Paga 229
trique (ftg. 8). Dans ce montage la férence par un potentiomètre de. Le circuit imprimé est repré-
température agissant d'égale fa- 1 k.Q. Pour la limite supérieure senté figure 8b. RÉAIJSATION PRATIQUE IV
çon sur T4 et T2 ne produira que (tension de sortie plus élevée), il o à 25 V - Is > 1 A (fig. lOa)
très peu d'effet si ceux-ci sont convient d'augmenter ENR (at- Montage variable de 0 à ER
identiques et placés en contact tention aux transistors O. On a re- Dans ce montage il est néces-
Le montage de la figure IDa saire de disposer d'un enroule-
« thermique» parfait (attention levé les indications suivantes à permet une sortie ER variable de-
au court-circuit électrique) **. La 14 V de sortie. ment supplémentaire. Dans notre
puis zéro. TJest toujours polarisé cas il était tel que l'on a obtenu
figure 8 est la variante ymétrique de la même façon (avec Vz sur
de la figure 2. Nous représentons Tensions: Bases de T4 et T2 : une source négative auxiliaire de
9,1 V à peu près constants èt son émetteur) par rapport à sa 14 volts après redressement sim-
en figure 9 une variante avec am- base. Mais l'émetteur de celui-ci
pli différentiel du montage de la égaux; base de T3 : 14,5 volts à ple et filtrage 0000 /lF). Ces 14
vide, 15 V en charge (2 A); émet- étant au zéro volt (point commun volts ne sont pas critiques, il suffit
figure 3, où T4 commande direc- de l'alimentation) on obtiendra en
tement le courant base de T3, ce- teurs de T4 et T2 : 8,5 volts à peu qu'ils soient supérieurs à la Zener
près constants; collecteur de T4 sortie au minimum la tension de· utilisé. Pour cette valeur Raux.
lui-ci étant alors un PNP. l'émetteur de T3, soit zéro volt
(avec R T4): 35 V à vide, 19 V en fait 220 .Q et le 'potentiomètre P,
charge. - (en pratique les diverses chutes de plus élevé que dans les exemples
tensions dans les transistors em- précédents: 2,5 k.Q - Rn fait
RÉAIJSATION PRATIQUE III Courants: I.:H =
500 /lA à pêcheront ER d'être inférieure à 3,3 k.Q et la capacité entre base et
14 V - 2 A (fig. 8b) vide, 4 mA en charge (avec ou 1 volt environ). La tension zener
sans RH); lbT4 =
7 /lA à vide, est peu critique et peut être de
L'ensemble T4-T2 constituant 70/lA en charge; Iz 22 mA à = quelques volts. Elle est destinée à * La tension base-émetteur d'un tran-
l'amplificateur symétrique n'est vide, 13 mA en charge (varie de crééer une contre tension suffi-
pratiquement sensible qu'au
mode différentiel et on verra que
2 mA en réglant la tension de sor-
=
tie) ; IRE 250 /lA à vide et 4 mA
sante pour faire descendre la base
de T3 en-dessous de son émet-
*.
sistor varie avec la température.
Le montage symétrique ne com-
pense pas le coefficient de températu-
le courant Zener n'est pratique- en charge. teur. re de la référence.
ment pas influencé par la tension
de sortie. Pour notre part, T4-T2
étaient réalisés par un transistor
double trouvé pour' 1 F chez un
revendeur de Vincennes, ce qui a +ENR Tl + ER
donné une bonne stabilité de la
tension de sortie avec la tempéra-
ture de cet amplificateur. Nous
n'avons pas lésiné et c'est avec la
panne du fer à souder que nous
avons fait l'essai. L'emploi de R
transistors indépendant est très ajustable
valable, il suffira de les mettre en
contact thermique (et non électri- p
r-t-<-----~ 2,5 k.n
que!)' « intime ». On a pÙicé un
10 nF entre base et collecteur de
R'
chacun de ces transistors. Un aJustabl ..
100/lF en parallèle sur RE dimi- Fig. 9 . Version symétrique à ballast PNP Icomrn8nde
-auxiliaire
nue le ronflement en sortie. Un o<-14V Raux 200n.
directe du ballast par T 4).
1000 /lF a éfé placé en parallèle
T1=2N3055 R , R' ajuster selon
sur la sortie et un 10 /lF entre la
base de T2 et + ER. Puisque l'am- T2,T3 = 2 N1613 valeurs min et max

plificateur est symétrique, il est

normal, a priori que RT4 et Rn
soient égales (R T4 = Rn Fig. 10a· Obtention d'une sortie variable de zéro avec un amplificateur.
= 2,2 k.Q). Dans la pratique on
peut supprimer R T4, ce qui ne
+ ENR
change pas grand-chose. Le ta-
bleau suivant donne les résultats .11 ç Collecteur T1
de la stabilisation.

ER chute ER débit ER i Base T1

llV
12 V
IV
IV
2A
2A mosse 1 rJ
~
p
mosse
Emetteur,
DV
14 V
20 V
0,2 V
0,1 V
0,1 V
2A
2'A
1,5 A
-. e t+ ER

25 V 0,4 V 1,5 A
30 V 4V 1,5 A
~

La zone utilisable est plus res-

treinte et s'étend de 13 à 20 V, 1
ceci à cause de l'effet différentiel -aux . vue côté comP-2sonts
de T4-T2. On pourra remédier à Fig. lOb.
cet état de faits en modifiant la ré~
Page 230· NO 1473
 ER
+ENR Tl R limit.
+ER

Ballast
R limit + ER
T2
+ENR

Tl Charge
charge
IR
seuil

. .
Fig. 138 - Système de limitation. Quand la tension aux bornes de R.limit atteint
0.6 à 0 .8 V (Vbe de T2) T2 conduit entre émetteur et coIecteur et relie plus ou
Fig. 11 - Une résistance R.limit en série dans la sortie pourrait limiter Je courant moins la base de Tl à son ëmeneur. donc diminue Je courant possible en sortie,
mais détruirait le rôle régulateur de l'ensemble. . si on dépasse celui-ci la tension de sortie s'effondre.

Fig. 13b - Allure de la timitation de courent réalisée par la figure 43a.

Fig. 12 - On constate que la tension aux bornes de R.limit augmente avec Je cou- Fig. 14 - Si la tension aux bornes de R.1imit monte trop, limitant la courant avant
rant débité. On va pouvoir utiliser une résistance de trés faible valeur dont la ten- la valeur désirée, il se peut que ron ne puisse utiliser de résistance plus faible
sion pourra commander un transistor. dans ce cas on pourra réduire ou même annuler la tension de commànde par P.

collecteur de T3 est toujours de Tension Zener: 9,1 V à peu près Protection débitera en sortie, on trouvera
10nr. Les résultats sont résumés stable. donc une tension aux bornes de la
Les montages exammes (ali-
dans le tableau suivant. Tension aux bornes de R.aux.: résistance de limitation (Rlirilit),
mentations « série») ont un gra-
4,5 V à vide, 4 V en charge. ve défaut: ils ne supportent ni le tension qui augmentera avec le
ER chute ER courant Tension base-émetteur de T3: courant consommé à la sortie ré-
ER court-cir-euit franc en sortie ni les
0,67 V à vide, 0,65 V en char- surintensités. Le fusible étant gulée (+ ER). On pense de suite à
ge. utiliser cette chute de tension
1,5 Y 70mV lA Tension base-collecteur' de T3:
inéfficace, du fait de son temps de
pour commander un transistor
2,5 V 50mV 1A réponse trop élevé, nous allons
10,4 V à vide, 11 V en charge. examiner quelques systèmes de (fig. Ba). Celui-ci recevra cette
5 V· 50mV 1A Tension aux bornes de Rn : 23 V tension entre base et émetteur ce
5V 100mV 2A protection, le nombre n'en est pas
à vide; 15 Ven charge. d'ailleurs limitatif, mais on peut qui donnera un courant collecteur
IOV 100mV lA Tension base de T2: Il,1 V à plus ou moins important qui
IOV 100mV 2A en distinguer 2 types principaux:
vide, 11,7 Ven charge. ceux dont la tension de sortie pourra commander la base du bal-
15 V 100mV 1,5 A Tension baSe de T3 - + ER : last. Celui-ci verra sa base rappro-
20 V 100mV lA chute vers zéro dès qu'on dépasse
9,3 V à vide, 9,2 Ven charge. progressivement le débit nominal chée du potentiel de son émetteur
25 V 0,5 V 1,2 A Tension base de T3 - anode de la ce qui le fera moins conduire, li~ .
30V 3V lA qu'on s'est fixé et ceux dont la
Zener: 10,4 V à peu près sta- tension de sortie disparaît totale- mitant le courant disponible en
ble. ment dès que l'on dépasse un sortie et par là même anéantissant
.En reliant la cathode de la Ze- Tension aux bornes de P: 20 V seuil du courant de sortie. la stabilisation (fig. Bb). Si la ten-
ner par une 2,2 kS2 au + ENR stables sans résistances talon. sion aux bornes de « R.limit » est
plutôt qu'à la masse on a obtenu Tension émetteur-collecteur de 1) Limitation de courant trop élevée, avant limitation et
une stabilisation nettement meil- Tl: 24 V à vide, 19,5 V (1 A), La figure Il montre l'interposi- qu'on ne peut utiliser de R plus
leure. On mettra une résistance 18 V (2 A). - tion d'une résistance en série dans faible, il suffit de réaliser la confi-
ajustable de quelques k.Q en série. Courants: IRn =7 mA à vide, la sortie régulée. Cette résistance guration de la figure 14, On pour-
avec la connection inférieure de P 4 mA en charge; IbT2 =6 flA à pourrait donc limiter le courant ra même annuler totalement l'ef-
de façon à limiter la sortie à 25 V vide, 400 flA (1 A), 800 flA (2 A) ; maximal (ou de court-circuit). fet de limitation *. La protection
maximum (limite d'un fonction- courant dans P: ::::: 6,5 mA sta- Mais pour être efficace celle-ci de- décrite est applicable à tous les
nement correct). Une aùtre résis- bles (avec P seul); courant émet- vrait avoir une valeur élevée et montages précédents. La valeur
tance ajustable dans l'autre partie teur de T3 : 7 mA à vide, 4 mA en alors, augmenterait considérable- très faible de R.limitation n'intro-
de P limitera la tension minimale charge; 1br3 :00 flA à vide, 70 flA ment la résistance interne de l'ali- duit qu'une faible augmentation
de sortie en-dessous de laquelle (1 A), 45 flA (2 A); Iz: 17 mA à mentation dégradant totalement de la résistance interne totale de
on ne voudrait pas descendre (ne vide, 14 mA.en charge; courant ses propriétés de base. l'alimentation, par contre, elle est
pas oublier qu'à 1,5 V volts de dans R.aux.: 24 mA à vide, Mettons une résistance de très totalement inter-dépendante de
sortie la dissipation du ballast est 21 mA en charge; courant base faible valeur, par exemple 0,lS2 l'alimentation régulée propre-
considérable et on aurait intérêt à de Tl : 200 flA à vide et 60 mA en (celle-ci ne gêne pratiquement pas ment dite. La figure 15 indique un
diminuer ENR). charge; ronflement: < 30 m V le régulateur) et faisons débiter montage indépendant, de limita-
Les valeurs suivantes ont été en charge. l'alimentation (fig. l2), le point tion du courant. Son seul inconvé-
mesurées pour 10 V et 2 A en sor- La figure lOb représente le + ER sera négatif par rapport à nient est d'utiliser un transistor
tie. « circuit imprimé». l'émetteur du ballast dès qu'on de puissance supplémentaire.
NO 1473· Page 231
 avec les problèmes que 'cela en- portée par T2 qui se débloquera
traîne. Le courant base du transis~ dès que Ur atteindra 0,6 à 0,8 V,
tor est voisin de U/R. Tant qu'on soit son Vbe. Il rendra alors la
ne consomme pas, en sortie, un base Tl très proche du potentiel
courant supérieur à {J . U IR de son émetteur ce qui dimiI\uera
({J == gain du transistor au courant sa conduction et la ,tension de sor-
chQrge de collecteur considéré), il reste tie s'écroulera. En état de limita-
saturé. (Donc se comporte com- tion ce montage est assez analo-
me un court-circuit et dissipe très gue à celui de la figure 17. En ef-
peu). Dès que l'on veut dépasser fet, T2 et R forment un pont de
ce courant, le transistor cesse polarisation. Lors de la mise en
Fig. 15 - Système de limitation très' simple et indépendant. R est a~ée pour
saturer T1 jusqu'au courant maximal que demandanllll c:harge. Au-delà, le tnIn- d'être saturé (commence à dissi- route d'une alimentation stabili-
sistor ne sera plus saturé et se comportera en r'èsisulnce qui s'élèvera ()OfTlITI8 per sérieusement) et sa résistance sée, celle-ci délivr~ presque ins-
diminuera œlle de III charge, donnant un courant ajusté par R. l'ensemble est collecteur-émetteur augmente, tantanément Une puissance éle-
peu stable avec la température.
pour compenser la diminution de vée à la charge. Certains monta-
la résistance équivalente de la ges (~n'aiment» pas _tellement
charge, créant une chute de ten- cela, en particulier s'ils ont une
sion qui fait s'effondrer la tension composante capacitive très im-
de sortie: Le ballast en question portante en sortie tel les amplifi-
doit avoir une dissipation suffi- cateurs dans lesquels le conden-
sante pour supporter facilement, sateur de sortie se charge très ra-
dans les pires conditions (court- pidement par l'intermédiaire du
circuit) le courant qu'on lui impo- haut parleur. Celui-ci subit alors
se (U entrée x 1 consommé). On une pointe d'énergie qui peut le
diminuera sérieusement la dissi~ rendre «malade» sinon le dé-
pation sur R par l'utilisation ' du truire. Cela se traduit par un cla-
très classique Darlington de la fi~ quement très audible. Il serait
gure 16 qui permettra l'utilisation donc intéressant de «voir» la
d'un NPN de puissance, plus cou- tension régulée monter pi"ogr~i­
Fig. 16 - la configuration Dartington pannat d'utiliser une résistance de valeur rant. vement à la mise en route. La fi-
nettement plus élevée de dissipation plus faible, et un ballaat NPN plus courant.
gure 20 illustre une réalisation
Fig. 17 - l'utiisation d'un point diviseur diminue rernbellament thermique en Ce montage (à un ou deux tran- des plus simples: Dès qu'il appa-
compensant un Peu la fuite de rensembla, sistors) a un inconvénierit ; la dé- . raît une tension. en .sortie + ER,
termination précise de la résistan- Cl se charge à travers RI et la
ce de limitation. En effet, celle-ci jonction émetteur-base de T4,
dépend essentiellement du gain rendant celui-ci conducteur. En
réel (mesuré dans les conditions effet, au départ Cl n'étant pas
de travail) du (ou des) .transis- chargé, se comporte un peu com-
tor(s). Cela nécessite donc l'expé- me un court-circuit dont la résis-
rimentation car tout le monde sait tance interne augmente avec sa
que le gain des transistors au sili- charge et polarise la base de T4
cium est très différent d'un positivement par rapport à son
échantillon à l'autre du même émetteur; La conduction de celui-
modèle. De plus, la valeur ajustée ci fait baisser la tension base de T2
dépendra fortement de la tempé- (la rendant moins positive). Pen-
rature Oe (J augmente avec celle- dant ce temps (assez court) Cl se
. Fig. 18 - Une amélioration des figures 15-16-17. On choisit R pour voir T1 sa-
ci). Ce montage aura donc ten- charge. La conduction de T4 dé-
turé dans toutes les conditions de débit. r est ullé petita résistance d'une fraction dance à l'emballement thermique croit alors, donc la tension de sor-
d'ohm, analogue à celle des fllJUf8$ 42 à 44. lorsque le courant débité devient dès que la température monte un
trop ÎITIportIInt.1II tension aux bornes de r commande la conduction de T2 dans tie croit. Une fois la charge de Cl
les mêmes conditions que pour les figures 43 il 44 et T 1 voit sa base venir il un peu trop et en cas de maintenance suffisante, il ne circule plus assez
potentiel voisin de celui de son émetteur, ce qui le fait moins conduira. On a donc du ballast R sera à ajuster de nou- de courant dans celui-ci pour ali-
un courant limite par r en sortie, Ce montage offre un avantege c'est d'evoir r veau. En remplaçant celle-ci par
avant n , la résistance interne de rensemble sera donc trés faible tant que le menter la base 'de T4 et celui-ci
systeme de limitation n'agira pas. un pont de polarisation, on dimi- n'est plus commandé. 1\ apparaît
nue ces inconvénients (fig. 17) . alors la tension de sortie en tota-
d'une part le gain est un peu lité. Dès la mise en route la ten-
mieux défini et d'autre part la par- sion de sortie grimpe donc com-
+Entrêe r + Sortie tie supérieure du pont crée une lé- me la charge de Cl . On peut donc
O-~~Mr~--1-~~~-O gère compensation des fuites lors- par un choix judicieux de Cl et
que s'élève la tell1pérature. Ce RI définir la vitessè de montée de
système de limitation (fig. 15 à 17) la tension (volts par seconde). Ce
introduit une résistance non né- montage ne protège nullement
gligeable dans l'alimentation. En contre les courts-circuits et les su-
èffet, quand le ballast est saturé
n'oublions pas la présence d'une
chute de tension entre émetteur
et colleéteur. Au niveau des pro-
blèmes thermiques et de choix du • Pour avoir une tension utilisable
aux bornes de R.limit on risque, pour
ballast le montage de la figure 18
des débits courants, d'être gêné par
donne de bien meilleurs résultats l'importance relative de sa valeur (sta-
R est choisie suffisamment petite bilisation moins bonne) ; dans ce cas, il
Fig. 19 - Version avec Darlington de la figure 48.
pour saturer Tl dans toutes les suffit de relier le point A du potentio-
conditions. La limitation sera ap- mètre à l'émetteur de T2.
Page 232 - NO 1473
 Fig. 21 - Principe d'une alimentation simple à limitation de courant. La référence
étant alimentée'P8r ER quand on consomme trop en sortie Vz et donc ER tom-
bent à zéro.

Fig. 22 - En fait. au ~ comme T1 ne conduit pas ER n'existe pas, Vz non

Fig. 20 - Système à montée progressive de la tension de sortie à ~ mise en mar- plus et on ne verra pas apparaître la tension de sonia. On remédie à cela en ali-
che. Dès que tend à apparaître ER, R 1 commence à charger C ~ '. quI pour l'instant mentant sa base par R3, celle-ci laissant passer un très faible courent permet-
se comporte en Il court-circuit » donc rend la base de T 4 posrtIV8 (par rapport à tant d'attaquer la Zener au tout début du coude. En ces de court.arcuit, le cou-
son émetteur) ce qui le fait conduire et court-circuiter en partie z. C'est seule- rant de sortia serait très limité car la Zener aura par R3 juste essaz de courant
ment quand C1 sera suffisamment chargé qu'apparaîtra ER en totalité. pour conduire.

ER

IR
o seuil

Fig. 23 - Forma de la tension de sortie du disjonctaur. Fig. 24 - Organisation d'un système da disjoncteur. Fig. 25 - Réalisation da la bascule de commande du baIest.

rintensités. On peut aisément sion de sortie. Donc le régulateur systèmes, on retrouve la tension (masse) sur T2, on revient à notre
imaginer et réaliser bien d'autres ne fonctionnera pas. On pourrait régulée dès qu'on redescend en- point de départ et Tl conduit, T2
systèmes ayant le même rôle mais donc laisser passer un courant en- dessous de ce seuil, ou un réarme- étant bloqué. Pour plus de com-
celui-<:i nous semble en fait, le tre collecteur et émetteur de Tl ment manuel, par bouton pous- modités, on peut « afficher» par
plus simple. afin d'alimenter la référence. Ce soir est nécessaire. La figure 24 il- une lampe verte la présence de la
serait le rôle de R2 mais celle-<:i lustre le principe du disjoncteur. tension de sortie et par une lampe
La figure 21 représente un sys- perturbe Tl. On peut éviter ce dé- On reconnaît le système des figu- rouge que le disjoncteur a fonc-
tème très simple de protection par faut en remplaçant R2 par R3 res 13 et 14 qui actionne un systè- tionné. C'est très utile dans le cas
limitation. En première approxi- dont le rôle sera de donner à la me tout ou rien. Celuki bloque d'une alimentation intégrée dans
mation, on peut dire que la base diode Zener un faible courant afin toute alimentation positive pour un ensemble élec~ronique, com-
de Tl étant maintenue à une ten- qu'elle soit correctement polari- le ballast (en court-circuitant la ré- me un amplificateur-préamplifi-
sion constante UZ, par la di04e sée la sortie étant à vide. La va- férence, par exemple). La figu- cateur, car l'on peut alors se de-
Zener, la tension ER en sottie est leur de cette résistance détermi- re 25 donne un exemple de bi-sta- mander pourquoi l'ensemble ne
constante. On retrouve donc le nera le courant maximal qu'on ble· (système tout ou rien) qui fonctionne pas, en effet, la plupart
principe général de la figure 25 de peut débiter en sortie après quoi, pourrait être utilisé pour le systè- du temps ces ensembles compor-
l'article précédent, mais la réfé- la référence ne sera plus correcte- me de la figure 24. Supposons que tent un nombre assez important
rence est alimentée par la sortie ment alimentée et la tension de Tl soit saturé, son collecteur est de boutons et commutateurs qui
régulée. Supposons, en seconde sortie chutera. Malheureusement (presque) à la masse et bloque T2 tendent à nous induire en erreur.
approximation que la tension de cette méthode (fig. 22) demande (en mettant sa base à la masse). Les lampes en question pourront
sortie tende à s'abaisser à cause une mise au point assez rigoureu- Puisque T2 est bloqué, sa tension tout simplement remplacer les ré-
d'un débit prohibitif (ou un court- se et qui n'est pas très stable mais C\e collecteur tend à monter mais sistances de charge de collecteur
circuit), la Zener étant alors sous elle permet une « vague » protec- ne le peut pas car la base de Tl qui du bis table, Tl et T2.
alimentée, ne fonctionne plus et tion par des moyens très simples lui' est reliée est, rappelons-le
la référence ayant disparu, la ten- mis en œuvre, c'est pourquoi (presque) à la masse puisque Tl M.MOUlUER
sion de sortie en fait autant. En nous l'avons citée. est saturé. Le système peut donc
fait, il se pose un petit problème, rester indéfiniment stable dans
à la mise en route RI ne conduit . 2) Disjonction cet état. (A suivre)
pas entre émetteur et collecteur Rappelons que dans ce cas, la Appliquons une mass~ sur la
(pas suffisamment de fuite si l'on tension de sortie disparaît totale- base de Tl, c'est alors T2 qui
peut dire) pour alimenter la réfé- ment dès que l'on dépasse le seuil conduirait empêchant Tl de
. rence et ainsi déterminer la ten- de limitation (fig. 23). Suivant les conduire. En renvoyant un zéro
NO 1473 - Page 233
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CARACTERISTIQUES
121 ZEF* 182 PONANT* 221 DINGHY 1* 222 DINGHY 2~
haut-parleur unique Système à deux voies haut-parleur unique Système à deux voies

6qulpemenl
enceinte double résonateur close è raidisseur double résonateur double résonateur
haut-parleur d'aigus TWM3 TWM3
haut-parleur de médiums 12L16, (2) 12 cm, cône 24 B 25 C, (2) 24 cm, cOne
hàut-parleur de graves 17 A 16, (2) 3 cm, cOne 24 B 25
filtre réf. 6350, f 6500 Hz 20010 f 5000Hz

perlonnances
puissance continue admissible 20W 20W 25W 2S W
p.uissance de crête admissible 30W 40W 50W 50W
efficlICité (bruit blanc, 90dB 93 dB 98 dB 96 dB
niveaù 1 W, mesuré à 1 ml
bande passante 100-18000 Hz 60 - 22 ood Hz 60 - 20000 Hz 50 - 22000 Hz
réponse en fréquence 110 -14000 Hz ± 4 dB 100 - 20000 Hz ± 4 dB 60-18000 Hz±4dB 70 - 20000 Hz ± 4 dB
impédance nominale 4,8 ou 16 Cl 4,8 ou 16 Cl 4,80u16Cl 4, Bou 180

encombremenl
dimensions hors-tout (H, L. Pl 28x 17x23cm 50 x 25 x 20,5 cm 61 x 30 x 24 cm 81 x 30 x 24 cm
poids net 3 kg 5 kg 10 kg Il kg

PRIX DES
ENCEINTES *486,00 *756,00 *756,00 *1.026,00
CARACTERISTIQUES
310 SAMPAN 311 SAMPAN* 313 GALlON* 372 BRIGAN-
prfne~ de lonctlonnemenl
LEGER*
système à trois voies
LOURD
systèmes à trois voies systèmes à trois voies
TIN*
Système à trois voies

6qulpement
enceinte close à raidisseur close à raid Isseu r double résonateur double résonateur
haut-parleur d'aigus TWM3 DOM 4 DOM 4, (2) 2,5 cm, dOme DOM 4, 0 2,5 cm, dOme
haut-parleur de médiums 12 K 16 DOM 13, 0 5,5 cm, dOme DOM 13, (2) 5,5 cm, dOme DOM 13, (2) 5,5 cin, dO me
haut-parleur de graves 30 BY 12, (2) 30 cm, cône 30 BY 12, (2) 30 cm, cône 30 DY, (2) 30 cm, cOne 3B Il EV. (2) 36 cm, cOne
filtre 20050 f 9OOi9 000 Hz 40030 f 700/5 500 Hz 40 040 f 850/6 000 Hz 40080 f 900/5 500 Hz

pertol1ll8flca
.pulssance continue admissible 35W 35W 50W looW
puissance de crête admissible 60W 60W 90W 130W
efficacité (bruit blanc, 94dB 95 dB 95 dB 96 dB
niveau 1 W, mesuré a 1 m)
bande passante 40 - 22000 Hz 40 - 22 000 Hz 30 - 22000 Hz 20 - 22000 Hz
réponse en fréquence 60-20oooHz±3dB 60 - 20000 Hz ± 3 dB 55-20000 Hz±3dB 50 - 20000 Hz ± 3 dB
impédance nominale 8 ou 16 Cl Bou 16 Cl 8 ou 16 Cl Bou 16 Cl

encombnlmenl
dimensions hors-tout (H, L, Pl 64 x 40 x 31 cm 64 x 40 x 31 cm 95x43x34cm 103 x 58 x 40 cm (sur roulettes)
poids net 18 kg 22 kg 32 kg 52 kg

PRIX DES
ENCEINTES *1530,00 *2376,00 *5058,00 *6498,00
PRIX DES HP HAUT PARLEURS FILTRES
12 L 11 ............. 118.00 1
31 BY 12 ••.••••.• 432,00
140040 ............... 2. .00
CABASSE 12 K 11 •...•••••.••• 144,00
17 Ir. 11 ............. 211,00
30 DY ........... . 131,00
3111 EV ........ .. 1"2.00
20010 ................ 211.00
20050 .............. , 211.00 40080 ............... 2. .00
SEULS 24.25 ............. 330,00
24 B 25 C ........... 342.00
DO" 4 ......... . 432,00
DO .. 13 ........ . 418,00
40030 ................ 2••00
tw ..3 ............2••00
Page 234· NO 1473
 101 9 III
INTRODUCTION
On peut le trouver en France
chez Signetic. Il faut deux 5022
H OUI9
L'un recevra à l'entrée le signal
composite gauche fourni par le PRINCIPE DU CD-4
pour un décodeur de ce type. Au- PU et donnera aux sorties, le si-

D
ANS les décodeurs pour tour de ces deux CI, on devra gnal G AV (gauche avant) et le si- Le disque stéréo 4 canaux (ou
stéréophonie à quatre ca- monter des composants indivi- gnai G AR (gauche arrière). tétraphonique) est lu par un style
naux réels, de nombreux duels R, C, L, des diodes, des De même, l'autre QSl - 5022 comme le montre la figure 4 (A).
circuits électroniques sont néces- contacteurs, des bornes, des po- recevra du PU, le signal de droite La composition des mouvements
saires et il est parfaitement légiti- . tentiomètres. Une alimentation et donnera à sesdeux sorties, le se fait comme en stéréophonie à
me de traiter de cette application peut être prévue, à moins que l'on signal D AV (droite avant) et DAR deux canaux et les deux cordons
dans le èadre de l'ABC de l'élec- ne prèlève la tension continue né- (droite arrière). du PU donnent, l'un le signal de
tronique, dont la série actuelle est cessaire, sur l'alimentation de La tétraphonie à l'audition est gauche, donc GAvet G AR , l'autre,
un cours pratique pour amateurs l'ensemble Hi-Fi, dont fait partie obtenue grâce à la disposition des le signal de droite DAvet DAR'
avertis. le décodeur considéré. quatre haut-parleurs aux quatre A cet effet, on étend la bande
Dans un autre article nous dé- coins du local comme le montre la couverte par le PU et le disque
crivons le décodeur tétraphoni- LE CI TYPE 5022 figure 2. A l'enregistrement la bien au-delà de la limite supérieu-
que SQ applicable aux disques disposition des microphones peut re adoptée dans les disques pour
Columbia. Le décodeur SQ utilise Ce circuit intégré est monté être celle de la figure 3. Les qua- atteindre 45 kHz.
un CI de Motorola. dans un boîtier rectangulaire à 28 tre microphones M sont groupés En (B) figure 4, on montre que
Voici l'étude du principe et de broches, 14 de chaque côté. Il est au centre du local et orientés vers la somme des « informations»
la composition du décodeur CD-4 représenté à la figure 1 avec le les quatre coins. Les éléments , G AV + G AR est dans la bande 0-
pour quatre canaux réels. Des dis- schéma simplifié de ces parties in- constituent les sources de sons 15 kHz. Ce signal est aussi le si-
ques pour ce système de décoda- térieures. Le schéma complet .de entourant les microphones. S'il gnal gauche stéréo 2 canaux com-
ge existent dans le commerce. l'intérieur de ce CI est fort com- s'agit d'un quatuor, les quatre ins- plet. Sur une porteuse de 30 kHz,
Les composants nécessaires pliqué et il n'est pas indispensable truments sont ceux numérotés 1 - on a inclus l'information G AV -
pour le montage du CD-4 peu- de le connaître pour l'emploi pra- 3 - 7 - 9. D'autres di~positions sont G AR qui est la différence des mê-
vent être trouvés en France. tique de ce composant. Sur la fi- possibles, mais il faut que les em- mes deux signaux de gauche.
L'élément le plus important du gure 1, le CI est vu de dessus. placements des haut-parleurs Par la suite, dans le décodeur
montage du CD-4 est le circuit in- On verra plus loin comment se soient déterminés en fonction des associé au PU de lecture, on sépa-
tégré 5022, fabriqué par des socié- branchent les composants exté- emplacements des sources de 'rera les deux canaux G AV et G AR
tés japonaises et des sociétés amé- rieurs à chacun des deux CI QSl sons. _ en utilisant un procédé matériel
.ricaines. - 5022. donnant, par exemple:

CI vu DE DESSUS
28 27 26 25 24 23 22 21 20 19 18 17 16 15
1 à 12, ORCHESTRE
1,3,7,9: QUATOR

~H P HP ~

s...G" LO"'
6 7 Sons
MGAV MDAV
~<y
11 5

;t~~"'
O~
MGAR MDAR
10 6

[2] HP HP [2]
GAR DAV
2 3 4 6 7 8 9 10 11 12 13 14
Fig. 2 Fig. 3
Fig. 1

Page 252· NO 1413

 NIveau r - --- ----------,
Style
Sig",1 G ! CAY .+GAR 1 GAV
GAV +G AR GAR
o dB 1 GAUCHE 1 DAV
DAR
PU et Style
DAV- DAR
CD ISkHl 30kHz 45 kHz Disque stéréo
1

Sillo" 1 pour CO - 4 1
1
0 DAV +DAR
1
1
1 DROITE 1
1
DAV -DAR
1
Fig. 4 ® Fig. 6
1 ~
15kHz 301Hz 45kHz !.... _ _____ _ ___ __ _ ..J

SOURCE
DES
SONS
~
~
~
~
CIRCUIT
MATRICE r---
GAV + GAR
DAY + DAR CIRCUIT
DE
RETARD
-- MEL

ï+
GAY - CAR
J GRAV .
DE

L CAV-Ù6A

COMPR
DE
FMI PMI FM
PRE-
MODULAT
FM
DISQUES

~ Style
~ NIVEAU ACCE TUATEIJR
Fig. 5
Disque

:G AV + G AR ) + (G AV - G AR ) = instruments et placer convenable- comme ceux de la figure 4 (B) et démodulateurs FM. De là, on tire
2G AV ment les microphones en éva- (C). Les deux signaux sont alors les signaux différence. qui passent
:G AV + G AR ) - (G AV - G AR ) = luant les distances et en tenant transmis au mélangeur. La por- par un circuit de retard, par un
2G AR compte des nombreux autres fac- teuse est à 30 kHz. circuit de dés accentuation com-
teurs tels que linéarité, reverbéra- Dans le mélangeur, on crée pensant l'accentuation effectuée à
Même procédé pour les canaux tion, signaux parasites, etc. deux signaux composites qui ser- l'enregistrement, par un expan-.
de droite, voir figure 4(C). A noter Les quatre signaux étant dispo- viront à la gravure effectuée par seur dont la sortie donne leS si-
que l'idée de ce dispositif à por- nibles on les applique à une matri- le PU graveur. Ce PU sera évi- gnaux différence appliqués à la
teuse n'est pas nouvelle. On l'uti- ce qui agit comme une calculatri- demment à caractéristiques de matrice.
lise en modulation de fréquence, ce donnant des sommes et des fréquence plus étendues que le Celle-ci, ayant reçu les deux si-
et en télévision en couleur. Le différences de signaux. A la sortie PU normal. gnaux-somme et les deux si-
mérite des réalisateurs du CD-4 de la matrice, on obtient, en effet, gnaux-différence, donnera à ses
est d'avoir réussi à fabriquer des les signaux - sommes, G AV + quatre sorties les signaux requis :
disques, pick-ups et dispositifs G AR et D AV + DAR' LE CD-4 À LA LECTURE G AV ', G AR , DAvet DAR qui de-
électroniques, dont la complica- La même matrice donne les dif- vront autant que possible repro-
lion et le prix ne sont pas trop férences, G AV - G AR et D AV - A la figure 6 on a représenté la duire les signaux captés par les
poussés, afin d'être accessibles au DAR. On voit ensuite que les si- partie constituant le système dé- microphones à l'enregistrement.
grand public. gnaux - somme sont transmis â codeur CD-4, donc celui qui sera
un circuit de retard, tandis que les inclus dans les chaînes Hi-Fi té- DÉTAIL DU CD-4
signaux-différence 'Sont envoyéS traphoniques des utilisateurs. ÀLALECTURE
LE CD-4 à un dispositif de compression de Cette fois:.ci, on part du PU de
A L'ENREGISTREMENT niveau. Deux voies sont ainsi lecture, donnant les deux'signaux Il va de soi que le choix du pick-
créées, celle des deux signaux composites G et D, comme ceux up n'est pas indifférent dans un
A la figure 5, on indique d'une somme et celle des deux signaux de la figure 4 (A) et (B). Ils sont ap- ensemble de tétraphonie où la
manière simplifiée l'ensemble des différence. pliqués à un préamplificateur bande passante du disque et du
éléments disposés entre la source Remarquer que la t6trastéréo- donnant à ses sorties quatre si- système décodeur doit atteindre
de sons et le pick-up graveur agis- phonie authentique sera toujours gnaux: 45 kHz au lieu de 15 kHz et même
sant sur le disque qui, par la suite sauvegardée tant que l'on dispo- (a) les deux signaux-somme moins.
servira à la fabrication des dis- sera de quatre signaux différents, G AV + G AR et D AV + DAR. Ces Pour la tétraphonie système
ques commerciaux, par les procé- qu'ils soient les signaux initiaux signaux sont obtenus d'une ma- CD-4, il existe, en plus des PU
dés habituels. ou des combinaisons de ces si- nière assez simple. En effet, en te- magnétiques à large bande, des
A gauche, sur la figure 5, on a gnaux. nant compte de la forme des si- pick-up semi-conducteurs. A la fi~
indiqué la source de sons. Les La voie des signaux-somme les gnaux composites (voir encore les gure 7, on donne le schéma du dé-
quatre microphones (voir aussi la conduit au mélangeur. La voie figures 4 (B) et 4 (C) ) il est facile codeur CD-4 avec plus de détails
ligure 3) fournissent les signaux des signaux-différence passe par de voir que des filtres passe-bas que dans celui de la figure précé-
G AV , G AR , DAR, D AV ' Cela n'of- le compresseur puis par le circuit permettront d'éliminer la partie dente.
fre aucune difficulté et l'opération de préaccentuation et ensuite par de la bande au-dessus de 15 Hz et Partons de l'entrée PU du dé-
est à la portée de tous, mais mal- le modulateur FM, d'une manière -ne laisseront passer que celle codeur. Si le PU est magnétique,
~ré cette simplicité, il faut en réa- analogue à celle des émetteurs contenant les informations-som- l'inverseur SI A sera en position
lité, des connaissances étendues FM ou TV. me. « MAG» évidemment, et si le
de la prise de sons et de la stéréo- On obtient ainsi des signaux de (b) les deux signaux composi- PU est à semi-conducteur, SIA
phonie pour savoir grouper les porteuse avec bandes latérales, tes entiers qui sont envoyés aux sera el1 position « SE MI ».
NO 1473· Page 263
 4 de nombreux avantages contre
les perturbations.
A la sortie du démodulateur, il
y a un filtre « LPF-retard». Le
ENTREE COMM . SSS retard est réglé pour s'adapter à
celui du signal somme tandis que
le réseau FM/PM/FM permet de
régler le niveau du signal de sortie
du DSS à 150 m V, comme le ni-
veau du signal-somme.
TON et VC Dans le circuit d'expansion, on
effectue l'opération contraire à
celle de compression effectuée à
l'enregistrement du disque CD-4.
L'alimentation du système étant
de 13 V, les signaux de sortie
G AV, G AR, DA Vet DAR seront su-
périeurs à 3 V, sans atteindre de
Fig. 7 distorsions appréciables.

4 CH SCHÉMA DÉTAILLÉ DU CD-4

INDIC. LUMINEUX

En examinant le schéma de la
figure 8, on retrouve les diffé-
Ce commutateur SI est à plu- donnera à la sortie les deux si- Le filtre passe-bas LPF 1 dispo- rents circuits mentionnés plus
sieurs sections et à deux posi- gnaux GA V et G AR, les signaux sé entre le préamplificateur et la haut. Le montage précis des deux
tions. Les sections sont A, B, C, D ÂV et DAR étant obtenus de la matrice doit avoir une perte d'in- CI 5022 et des éléments R C est
D, toutes solidaires. Il y a, par même manière à la sortie de l'au"' sertion de 6 dB environ, Le signal indiqué avec la plupart des va-
conséquent, une commutation gé- tre section du décodeur. d'entrée du préamplificateur sera leurs.
nérale modifiant cértaines parties, Revenons au préamplificateur- réglé à 300 m V efficaces. Dans Voici quelques valeurs et no-
afin que le décodeur s'adapte au déphaseur. Tandis que la sortie 0" ces conditions, le niveau à la sous- menclatures d'éléments non indi-
PU adopté. est reliée au filtre passe-bas porteuse de 30 kHz sera à 20 dB quées sur le schéma.
Remarquons deux différences LPF l, la sortie 18()<> (donc à si- au-dessous, ce qui correspond à Diodes: Dt. D 2 = IN914;
importantes, l'une porte sur la po- gnal inversé) est reliée au filtre 20 m V environ à la sortie du =
DS 1 LED; DJ, D4 IN400l. =
larisation du PU semi-conduc- BPF, un filtre passe-bande qui ne préamplificateur. L'alimentation régulée doit
teur, l'autre sur le réseau correc- laisse passer que la partie supé- Le démodulateur de porteuse donner 13 V à la sortie.
teur RIAA nécessaire avec le PU rieure de la bande, celle qui est assez compliqué: Le signal à Bobines: Lt. L 2 : 100 mH.
magnétique, tandis qu'avec l'au- contient le signal 15 à 45 kHz. Ce 30 kHz est amplifié par le préam- Résistances ajustables: A : sé-
tre PU, ce réseau est remplacé par signal est transmis au démodula- plificateur, étant inclus dans le si- paration; B: VCO; C: sépara-
un réseau « linéaire». Ces fonc- teur qui donne à la sortie le signal gnal composite. Celui-ci passe par tion; D : VCO.
tions sont remplies par SI C et différence. Une des' terminaisons le filtre passe-bande BPF dont les Quelques valeurs ou types ne
St A. du démodulateur aboutit à un fréquences de coupure sont sont pas indiqués: nous ne les
D'autre part, SIB branche l'en- commutateur ~ à trois positions. 18 kHz et 45 kHz. avons pas.
trée du préamplificateur-dépha- En position 4 CH (= 4 canaux) L'amplitude du signal de por- Filtres: FI =passe-bande de
seur au PU choisi, tandis que SID donc en tétrastéréophonie, le dé- teuse (30 kHz) est déterminée par =
30 kHz ; F 2 passe-bas 15 kHz ;
branche le filtre LPF, passe-bas, à modulateur fonctionne car il est un limiteur-amplificateur de fa- FJ = passe-bas 15 Hz et retard;
la sortie convenable de ce même relié au + alimentation. Dans ce çon à attaquer un circuit PLL in- F 4 = passe-bande 30 kHz; F 5 =
déphaseur. cas, si le signal est tétraphonique, clus dans le système démodula- =
passe-bas 15 kHz; F 6 passe-bas
Sur le schéma, les sections du la lampe indicatrice s'allume; si le teur FM. 15 kHz etretard.
commutateur SI sont en position signal n'est pas tétraphonique, la Grâce à ce circuit, on retire des Transformateur: primaire
« SE MI » c'est-à-dire PU· semi- lampe. reste éteinte. avantages :,la distorsion est rédui- adaptable au secteur; secondaire
conducteur. La position 2 CH corresporid à te, l'accord des oscillateurs VCO avec prise médiane
Remarquons le déphasage de un signal stéréo à deux canaux et (à commande d'accord par une Les filtres Flet F 4, F 2 et F s, F,
. 18()<> des deux sorties pouvant le point terminal du démodula- tension) est ajusté en agissant sur et F 6 sont identiques. Pour lès fil.
être choisies sur le préamplifica- teur est à la masse. Il ne donnera un seul potentiomètre; il n'y a pas tres passe-bande, les fréquencel!
teur. pas de signal G AV - G AR mais de bobinages ni capac~tés à régler. de coupure doivent être d.
Dans le cas du PU semi- seulement le signal G AV c'est-à- Dans le même bloc (figure 6), on 18 kHz et 46 kHz et l'atténuatior
conducteur, on se sert de la sortie dire un signal gauche de stéréo à trouve le détecteur de niveau de à 15 kHz doit être de 15 dB. Pert.
()<> qui aboutit au filtre passe-bas. deux canaux. S'il y a mohopho- porteuse 30 kHz. Il sert à bloquer d'insertion inférieure à 7 dB. Le~
De ce fait, comme on l'a expliqué nie, les signaux 'de sortie seront le sous-système différence DSS filtres passe-bas (quatre) doiven1
. plus haut, ce filtre ne laissera pas- identiques au signal unique lu par lorsqu'il n'y a pas de signal por- posséder des caractéristiques d.
ser que le signal G AV + G AR s'il le PU, sur le disque monophoni- teur, donc dans le cas où le signal phase et de retard identiques.
s'agit de .la section de gauche du que. Le réglage de séparation as- n'est pas tétraphonique CD-4. Si Pour le moment, nous n'avom
décodeur décrite présentement. socié au préamplificateur permet le signal CD-4 existe, le système pas la possibilité de donner de!
Pour la section de droite, le mon- de régler son gain de manière à ce DSS est opérant et l'indicatrice de renseignements plus complets
tage est à peu près le même. que les tensions de sortie soient tétraphonie s'allume. Le système ceux-ci seront publiés dès qm
Le signal-somme est appliqué à de 150 mV efficaces, valeur DSS demande 600 f-lS pour passer nous les aurons. Il est possibh
la matrice. Cette même matrice convenant le mieux, dans un dé- du blocage à l'état de non-blocage que l'on dispose de montages plw
recevra le signal-différence G AV ,- codeur CD 4, réalisé comme celui et 20 f-lS dans le sens opposé. Ces simples. A noter que cette des·
G AR' par une deuxième voie et analysé ici. caractéristiques confèrent au CD- cription est donnée à titre docu·
Page 254 - NO 1473
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Fig. 8

NO 1473, Page 266

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to
1SV
"It (masse)
a2 l1SV
~ -O - 15V

Fig. 9
"I L::~p+ + C6
.
Ligne zéro volt ou .. masse Il

mentaire et n'est nullement une les signaux de sortie ne seront pas point commun de référence quali- ré par CI = O,I,uF, C 2 = looo,uF
« réalisation» car quelques don- corrects et il n'y aura pas d'effet fié de « masse» ou de point zéro 25 V, C) =
100,uF 15 V, C 4
nées manquent. stéréo phonique à quatre canaux. volt. = O,I,uF, Cs = looo,uF 25 V, C 6
Voici quelques références Les PU sont spéciaux et plus oné- Le transformateur TA aura un = loo,uF 15 V .
d'études sur le CD-4: Radio reux que les PU stéréo pour deux primaIre adaptable à la tension du La régulation est assurée par
Electronics, numéros de: juin canaux. secteur. On a inséré dans son cir- QI =
2N 4238 NPN, Q2 = 2N
1974, février 1974, octobre 1973 cuit un fusible et un interrupteur. 4235, PNP, tous deux des transis-
et mai 1973. . ALIMENTATION · 'Le secondaire est de 12 + 12 V tors au silicium.
Le montage de la figure 8 est ± IS V 80 mA RÉGULÉE • donc 24 V avec prise médiane et Les condensateurs polarisés,
assez difficile à mettre au point et prévu pour 80 mA. de 25 à 15 V sont des électrochi-
nécesSite en tout cas, des appa- Voici à la figure 9, le schéma On utilisera, pour le pont re- miques.
reils de mesure. Un décodeur de d'une alimentation double de dresseur, quatre diodes DI à D4, F.JUSTER
ce genre doit être bien réglé, sinon + 15 V et - 15 V par rapport à un .type IN5060. Le filtrage est assu-

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'-----------'- - ------------ ------
Page 256 - NO 1473
 des modèles ~éduits

la .ub.ique
deI P 1000
RETOUR SUR LE CHARGEUR
DE BATTERIE
DÉCRIT DANS NOTRE NUMÉRO 1450
partir d'un même régulateur, plu- marques ont d'abord touché l'ex- d'un ampère/heure. La deuxième

L
'UTILITÉ et la nécessité
d'employer des batteries sieurs ballasts peuvent être utili- cursion en courant de sortie de ce critique majeure est la stabilité en
cadmium nickel en radio- sés simultanément. montage; celle-ci, fixée à 20 mA fonction de la tension d'entrée,
commande n'est plus à dëm- A ce sujet, quelques critiques (de 30 à 50 mA), a paru un peu soit:
ontrer, à l'heure actuelle chacun concernant le chargeur de batte- juste à certains de nos lecteurs. Il ..1Is
en connaît les raisons profondes ries cadmium nickel présenté est vrai qu'elle était trop réduite ..1Ve
et les courbes de ces batteries ré- dans le N° 1450 du «Haut-Par- et nous l'avons pour cela élargie,
leur» , page 265, nous ont amenés jusqu'à pouvoir charger pratique- Celle-ci nous a amené à complé- ( ,
sument suffisamment l'applica- ter le schéma, à le compliquer
tion d'un tel matériel. à reconsidérer celui-ci. Ces re- ment des batteries de capacité
quelque peu pour abaisser le coef-
Nombre de chargeurs ont donc ficient de régulation et le mI,Jlti-
+ 14V
déjà été présentés dans plusieurs rtdnnir plier par 2,5.
revues et tous semblent-il don-
nent d'excellentes satisfactions. + l000~ F LFSSCHÉMAS
Ces chargeurs, vendus dans le
commerce, permettent l'entretien 10 Ul ~ Nous avons conservé le sché-
énergétique des batteries citées ci- ma de base d'un générateUr de
avant. Ils sont en général compo- 2N 2905A courant de sortie élargie, puis-
+ ,adiol .. ,
sés sous la forme de générateur qu'elle ira de 20 mA à 80 mA:
de courant constant, plus ou • Cette version améliore aussi la ré-
moins élaborés et, bien que quel- 250 ~fI gulation en courant, elle permet-
quefois très sophistiqués, arrivent tra à ceux qui ont réalisé la pre-
tant bien que mal au même résul- ,, , mière version de ne pas changer
tat; certains de ceux-ci sont Fig. 1. ZPd 7,5V de circuit imprimé et de porter
même multiples, c'est-à-dire qu'à cette amélioration en inversant
No 1473 - Page 259
simplement quelques compo- sion collecteur-émetteur du tran-
sants. La deuxième version ap- +1411 rrdr ..... sistor T2 donc du courant de sor-
porte une régulation de charge tie. Dans le but d'améliorer ce dé-
nettement supérieure mais le cir- faut, nous avons songé à réguler
cuit imprimé devra être modifié en courant cette zéner, donc de
ou changé, l'auteur ayant préféré pallier les conséquences d'une
ajouter un autre petit circuit adja- fluctuation secteur. Le schéma
cent comportant uniquement le donné figure II pourra être com-
transistor T3 et ses quelques élé- posé de celui de la figure 1 aug-
ments. Nous en donnons le sché- menté du générateur T3,le circuit
ma figure III. imprimé du générateur utilisant
La première version nouvelle T3 est donné figure III.
ne varie pratiquement pas (fIgU- Avec un tel ensemble nous ar-
re 1), seul le pont de référence est rivons à un chargeur de bonne fia-
changé, la diode zéner placée en Fig. 2. bilité et de caractéristiques suffi-
parallèle sur le potentiomètre as- santes pour des batteries cad-
sure un meilleur point fixe et per- mium-nickel allant jusqu'à
met par le truchement de celui-ci 1 A/heure.
de commander l'étage de régula- Le générateur utilisant le tran-
tion en tension, et non en courant =
sistor T3 2 N 2905 sera à régler
comme dans notre maquette ini- Fig. 3
suivant le type de zener employé
tiale. Cette commande donne en (ZF,ZPD, BZX, etc.). Néanmoins
sortie une plus grande variation le cOurant moyen pour polariser
de courant, dans notre cas: de re III, est plus élaborée. Nous celle-ci est en général de 30 à
les deux premiers montages sont
20 mA à 80 mA. La régulation conservons toujours le généra- 40 mA. La résistance de 100 k.Q
le fait que lorsque la tension Ve
.:::1Is teur à deux transistors Tl et T2 permettra l'ajustage du courant
(14 V alternatif mtrée) fluctue au
.:::1Ve mais nous perfectionnons l'étage de base de T3 donc du point de
gré de la tension secteur, le cou-
comprenant le pont de référence polarisation de la diode.
est elle-même avantagée et de- rant zéner charIge et de ce fait le
en « pilotant» la diode zéner par Avec ces quelques améliora-
vient au maximum de point de polarisation de celle-ci se
un transistor, monté en généra- tions, nous espérons avoir répon-
.:::14.10- 3 A déplace, entraînant une variation
teur de courant constant, de fa- du aux vœux de nos lecteurs et
de la tension inverse soit .:::1 Vz.
.:::11 v çon à la réguler en courant, donc nous leur souhaitons une bonne
Cette variation amplifiée par l'en-
La deuxième version modifiée en tension. En effet l'une des cau- réalisation et « bons vols )) !
semble darlington Tl et T2 pro-
de ce chargeur, présentée figu- ses principales d'instabilité dans voque un changement de la ten- D.MOREAU
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Page 260· NO 1473
 Pratiquement, plus la puissan- teurs amateurs n'ont aucun be- transistor NPN, 09 du type
GÉNÉRAUTÉS ce est graride, plus le montage des soin de 800 W pour leurs audi- 1 A18. Le signal amplifié par 04
transistors de puissance devient tions, mais de telles puissances - Os parvient à l'étage prédriver

E
cateur.
N BF plusieurs problèmes
sont à étudier lors de la
construction d'un amplifi-
délicat et doit être fait avec soin
et précision.
Ce travail n'est pas à la portée
de tous, surtout dans le cas d'am-
sont nécessaires dans des applica-
tions de spectacles en plein air ou
dans de très grandes salles.
Nous décrirons l'amplificateur
011 du type 1 BOS. L'étage final
comprend trois transistors en pa-
rallèle 0]2 = 013 = 014 =1 B05
NPN.
Il faut avant tout que sa dis- plificateurs de très grande puis- de 200 W utilisable en monopho- Dans la branche inférieure de
torsion soit réduite. Il doit donc sance, dépassant 100 W. L;: mon- nie ou comme un des canaux sté- ce push-pull, on trouve le prédri-
donner la puissance requise pou- tage qui sera décrit est proposé réophoniques, quel que soit leur ver classe B avec OIS = 1 E03
vant être choisie entre 0,25 W et par la RCA représentée en Fran- nombre. PNP, le driver classe B avec
plusieurs centaines de watts, se- ce.par RCA, 9, rue E. Cognacq La figure 1 donne le diagram- 016 = 1 BOS et un étage final avec
lon l'application à laquelle l'appa- 92301, Levallois-Perret. Ceux qui me fonctionnel de cet amplifica- trois 1 BOS en parallèle. Un circuit
reil est destiné. voudront réaliser l'amplificateur teur. A noter quil s'agit d'un en- de protection comprend 06 =
D'autre part, actuellement, de 200 W faisant l'objet du pré- semble amplificateur non précédé 1A18 NPN et 07 = 1A19 PNP.
dans de nombreux cas, on de- sent article pourront trouver les de préamplificateurs correcteurs. Il Y a aussi une boucle de
mande plusieurs amplificateurs semi-conducteurs spéciaux né- De ce fait, aucun dispositif de contre-réaction, partant de la sor-
identiques pour les besoins de la cessaires et que1ques accessoires réglage à la portée de l'utilisateur tie pour aboutir à 02 en passant
stéréophonie à deux ou à quatre indispensables pour leur Œontage n'est prévu. Le signal correct doit par le circuit de protection contre
canaux, sans perdre de vue le cas à l'adresse indiquée. être appliqué à l'entrée, qui abou- les surcharges.
des amplificateurs monophoni- tit à un amplificateur différentiel L'ensemble de l'amplificateur
ques fonctionnant en parallèle ou PRINCIPE DE à deux transistors 01 et 02, du comprend 19 transistors et 12 dio-
ceux où une partie des amplifica- L'AMPLIFICATEUR 200W type 1 All associés à une source des dont la nomenclature est la
teurs ne sert qu'en cas de défail- de courant constant à transistor suivante: DI à Dg = IN5391, D9
lance d'une autre partie. Avec un seul exemplaire on 1 A09. à D]2 = 1N5393. Tous les semi-
Lorsque la puissance dépasse disposera d'un amplificate'.lr don- Le signal, amplifié par l'étage conducteurs sont des RCA.
une valeur, même modérée, com- nant 200 W modulés à la sortie. différentiel d'entrée, est transmis
me par exemple 1 W, il convient, Il est donc évident qu'en stéro- à l'étage « prédriver» classe A SCHÉMA
en utilisant des semi-conduc- phonie à deux canaux, on dispo- utilisant deux transistors PNP, DE PRINCIPE
teurs, de ne pas négliger leur sera de 400 W, en stéréophonie à 04 et Os du type l AlO. Cet étage
montage sur radiateurs, sinon ils quatre canaux, de 800 W. Bien est associé à un multiplicateur du A la figure 2, on donne le sché-
seraient rapidement détruits. entendu, la plupart de nos lec- paramètre V BE réalisé avec un ma complet de l'appareil avec

r---1 PRE DRIVER1

CLASSE A 1
1
PRE ORIVER r - - DRIVER
CLASSE B CLASSE B
H SORTIE
~
04,05 = 1A10 MULTlPLIC 09=1A18 Q10 = 1 E02 011 =1B05 Q12,Q13,Q14 = 1 B05
PNP d. VBE NFN NPN NPN

En trH AMPLIF .
0-- DIFF .
1 HP
: REACTION :
D'ENTREE Q1,Q2 = 1 A11
NPN
l
CIRCUIT DE
1
SOURCE SOURCE PROTECTION
DE DE
COURANT COURANT PRE DRIVER DRIVER

Q3 = 1 A09 Q8 = 1 A09 Q~ = 1A18 NPN CLASSE B - CLASSE B

r- SORTIE 1--

NPN N PN - 1A19 PNP

Q7 _
Q 15 = 1E03 Q16 = 1 BOS Q17,016,Q19 = 1 BO~
Fig. 1
PNP NPN NPN

NO 1473 - Page 261

toutes les valeurs des éléments.
ALIMENTATION
Si le primaire est à 120 V, le fu- Avec Z = 4 S2
Sauf indication différente, les ré- sible est du type 10 A, donc, pour la puissance est de 300 W
sistances sont de 0,5 W à toléran-
Cet amplificateur nécessite
220 V, le fusible sera de 5 A. Avec Z = 8 S2
ce de E 10 % ou mieux, aucune ré- L'interrupteur INT 1 est du la puissance est de 200 W
sistance n'est inductive. deux alimentations, l'une positive
de 80 V et l'autre négative de
type ordinaire, prévu pour 10 A Avec Z = 16 S2
Le signal d'entrée est transmis ou plus, celui désigné par INT 2 la puissance est de 130 W.
par un réseau RC à la base de QI même valeur. On indique, à la fi- est du type thermique et doit cou- La bande passante à 3 dB. éva-
de l'étage différentiel QI - Q3. DI gure 2, à gauche, que la masse est per le courant lorsque la tempé- luée en considérant la puissance
et D 2 constituent un limiteur. Du déterminée par le - de l'alimen- rature du radiateur des transis- de sortie en fonction de la fré-
collecteur de Q2 , le signal passe tation positive et le + de l'alimen- tors de sortie atteint 100 oC. Cet quence est comprise entre 5 Hz et
directement à la base de Q4 de tation négative. interrupteur doit être fixé sur le 35 kHz.
l'étage Q4 - Q5 à transistors PNP. Voici, à la figure 3, le détail de radiateur. La sensibilité se définit pour
l'alimentation unique, permettant Le secondaire du transforma- 900 mV à l'entrée par la puissancè
Le circuit de protection est relié
d'obtenir les deux tensions, c'est- teur comprend SI et S2, deux en- la prus élevée admissible (I30, 200
au collecteur de Q5 et à celui de
à-dire - 80 V et + 80 V par rap- roulements distincts ou reliés en- ou 300 W) à la sortie. La résistan-
Qg. Du collecteur de Q5 le signal
port à la masse, donc 160 V en tre eux donnant chacun 60 V, ce d'entrée est de 18 kS2.
est transmis à la base de QIO' On
tout. Le montage est en pont, donc 120 Ventre les deux extrê- Voici d'autres indications
trouve ensuite des liaisons direc-
avec un secondaire SI + S2 à prise mités non réunies. Il faut que le concernant cet amplificateur :
tes, émetteur à base, entre QIO -
médiane, alimentant le redres- courant alternatif soit prévu pour 1) les radiateurs des transistors
Qll et Q17.
seur à quatre diodes DI à D4' Les 8 ampères. de sortie doivent être de 1 °C/W
La mise en parallèle de Q12 Q!3 points - et + de ce pont sont le
et QI4 se fait par les bases et les avec interposition de feuilles de
- et le + des deux alimentations, mica et « compound» thermique
collecteurs, tandis que chaque tandis que la prise médiane est la
émetteur est relié à la ligne mé- au ZnO. Ce produit est de la mar-
masse, c'est-à-dire le commun des CARACTÉRISTIQUES que CORNING, type 340, avec
diane par des résistances distinc- GÉNÉRALES
tes: de 1 S2 10 W.
deux alimentations comme indi-
qué plus haut sur la figure 2.
=
TA 45 oC max.
Le montage de l'autre branche 2) l'interrupteur INT 2 thermi-
Le filtrage est effectué par les que à 100 oC, monté sur le radia-
est analogue à celui décrit. deux condensateurs de 10 000 tlF Pour la détermination des ca-
Toutefois, remarquons que la teur est de la marque Elmwood,
100 V service. ractéristiques, à l'aide des mesu-
sortie du signal se fait par les Sensor, type n° 2455-88-4.
Il va de soi que la « masse» res, on branche le primaire sur
émetteurs du côté de la branche une tension de 120 V avec le 3) le transformateur est de la
point de réunion de ces deux
supérieure et par les collecteurs transformateur adapté à cette marque Signal Transformer Co 1
condensateurs devra être réunie
réunis de la branche inférieure. au point médian du secondaire. tension. La température ambiante Junius St Brooklin, N.Y., 11.212.
Entre le point de sortie à- relier Un composant très important est est de 25 oC et le générateur est Il est du type Signal 120-6.
au haut-parleur de 8 S2 et la sortie le transformateur TA. Son pri- accordé sur 1000 Hz, sauf indica-
du signal amplifié, on a intercalé maire P doit être adapté à la ten- tion différente. La puissance ob- Ces indications sont données
une bobine de 3 tlH shuntée par sion du secteur dont on dispose tenue, pour une distorsion de par la RCA, dans la notice d'ap-
une résistance de 22 m2 W. ou être adaptable à l'aide des pro- 0,5 % dépend de la charge qui, en plication de l'amplificateur dé-
Un condensateur de 50 nF cédés habituels : prises ou enrou- l'espèce, est le haut-parleur ou crit ici.
shunte le HP, branché à son autre lements, à mettre en série ou en l'ensemble des hauts-parleurs Nous n'avons aucun autre ren-
extrêmité à la masse. La nomen- parallèle, avec enroulements permettant de recevoir des si- seignement complémentaire. Des
clature des semi-conducteurs est complémentaires pour les valeurs gnaux aux puissances de 200 W modèles équivalents peuvent
donnée sur la figure 1. autres que 110 et 220 V. et plus. convenir, les demander aux fabri-

20nF
33 kn
11.1
01
011

Entrée

10

Sortie

200pF

1 ~50nF
1
L_ . _ _ ~ _ _ _ _ _ _ _ .J1
C U"CUI' de p ,..o f! C:h o n

Alim _ AIÎm +
05 _80V~+80V
06 08 910 -~-
Zéro Volt
.80V
Fi[I.2

Page 262 • NO 1473

cants français. Le transformateur 0,03 % à 20 Hz Résistance d'entrée: 18 kn
est assez simple à réaliser ou à AMPLIFICATEUR 120 W Alimentation': comme celle de
0,035% à 10 Hz
trouver. Sa puissance P est de 0,04 % à 4Hz la figure 3 avec les données sui-
Avec une puissance de 120 W,
l'ordre de 120.6 = 720 W au se- Donc une distorsion extrême- vantes pour primaire de 120 V :
un peu plus faible que celle du fusible de 6 A. INT-2: comme
condaire, donc un peu plus au pri- ment réduite par rappport à celle montage précédent, l'amplifica-
maire, par exemple 800 W ou maximum de 0,5 %, mais il s'agit précédent N° 2455-88-4.
teur que nous allons décrire peut
plus. de P = 100 W seulement. convenir également dans les en-
Transformateur: au secondai-
Il conviendra toutefois d'ajUs- re: 44 + 44 V, soit 88 V 6 A.
sembles de très grande puissance,
ter les tensions de sortie de ma- Brochage des transistors Redresseuses: quatre 1N1614.
notamment en tétraphonie. La
nière à ce que les valeurs indi- Les transistors utilisés sont Filtrage: deux condensateurs de
puissance totale sera alors de
quées ± 80 V soient obtenues présentés en boîtiers JEDEC 10 ooo.uF 75 V.
480 W, donc de l'ordre de 0,5 kW.
exactement ou à 2 % près. Pour TO 66 (types 1B02, lE03) et JE- Distorsion en fonction de la
La figure 6 en donne le schéma fréquence ~ à la puissance de
cela on utilisera les procédés ha- DEC T03 (pour les types 1B05).
qui présente avec celui de l~ fi-
bitu~ls: adaptation du primaire, Voici les dimensions en milli- gure 2 des analogies, mais on a
60 W on a relevé: 0,08 % à 5 Hz,
résistance en série dans le primai- 0,04 % à 10 Hz, 0,02 % à 40 Hz:
mètres pour le JEDEC T 66 supprimé les prédrivers classe B. o02 % à 2000 Hz, 0,04 % a
re, cela, évidemment, si les ten- (fig. 4) : Les étages de sortie sont consti- 10 kHz, 0,5 % à 100 kHz.
sions continues obtenues sont su- A = 6,35 (min.) et 8,64 (max.) tués chacun par deux 1B04 en pa- Il va de soi que la qualité des
périeures à 80 V. Si elles sont i~­ Dl = 0,711 à 0,863 (min. à max.) rallèle (au lieu de trois). haut-parleurs doit permettre la
férieures, la puissance de sortie E = 4,83 à 533 D'autres transistors sont égale- mise en évidence de de ces ex-
espérée ne sera pas obtenue avec El = 0,5 E ment utilisés en drivers, comme cellentes qualité de fidélité.
la même faible distorsion. F = 1,27 à 1,91 les 1C12 et 1C13, un PNP et un
4) Cet amplificateur a un ex- S = 14,48 à 14,99 PNP respectivement.
cellent comportement en ce qui Q = 24,33 à 24,43 Les caractéristiques de cet am-
concerne les bruits parasites, tels PR = point de référence pour la plificateur ont été relevées à
EMPLOI
que ronflement et souffle. Le mesure de la température DES HAUT-PARLEURS
120 W de puissance de sortie, à
bruit total est de 96 dB au-des- r = 0,5 d : 3,68 25 OC de température ambiante et
sous du niveau de la puissance de Soit Z l'impédance prescrite ou
Le perçage du châssis se fera à la fréquence de 1 kHz, sauf
sortie avec entrée court-circuitée; choisie par la charge de sortie. Les
en tenant compte des dimensions mention différente:
de 84 dB avec entrée ouverte haut-parleurs usuels sont à 4,8 ou
exactes des composants semi- Charge 8 n: puissance pour
(sans signal bien entendu). Dans 16 n et leurs puissances sont ra-
conducteurs que l'on aura acquis. 0,5% de distorsion, 120 W.
le cas d'un câble de 6,5 m environ, rement supérieures à 50 W, aussi
Charge 4 n: puissance pour
avec résistance de 2 kn, le niveau Pour le JEDEC T03, les di- il est nécessaire de monter plu-
0,5 % de distorsion, 180 W.
est de 94 dB. mensions sont les suivantes (voir sieurs haut-parleurs ensemble en
Charge 16 n: puissance pour
5) Distorsion d'intermodula- fig. 5), évaluées en millimètres: les branchant en série ou en pa-
0,5 % de distorsion, 80 W
tion: à un niveau de 10 dB au- A = 6,35 à Il,43 (min. à rallèle ou en série parallèle.
Distorsion (voir plus haut):
dessous de la puissance continue max.) Dans une installation bien con-
0,5 %.
de sortie, à 60 Hz et à 7 kHz, dans D = 22,23 max.
Distorsion à puissance réduite
çue, on voudra obtenir le maxi-
le rapport 4/1 des deux signaux. E = 10,67 à 11,18 mum de puissance sonore. Cela
de 10 dB : 0,25 %
6) Distorsion harmonique tota-
F = 3,43 max.
Bande passante à 3 dB, 5 Hz à
exige une adaptation correcte. La
L = 7,92 min. 50 kHz.
meilleure solution est d'adopter
le en fonction de la fréquence:
Q = 29,90 à 30,40 = des haut-parleurs identiques.
mesure faite avec P = 100 W. On S 16,64 à 17,16
Sensibilité tension d'entrée
Dans ce cas, quel que soit le mon-
obtient les pourcentages sui- pour max. sortie: 900 m V
tage choisi parmi les trois men-
vants: Dans les deux boîtiers, le col- Bruits parasites:
tionnés, la puissance totale sera la
05 % 35 kHz environ lecteur est relié au boîtier métal- entrée ouverte: 88 dB
somme des puissances de chaque
0'15 % à 15 kHz environ lique. Vu avec broches vers l'ob- entrée en court-circuit: 104 dB
HP.
0'06 % à 10 kHz environ servateur, le point 1 est la base et entrée avec câble de 6 m et
Exemple: on désire une puis-
0'03 % à 1 kHz environ le point 2 l'émetteur. 2 kn: 104 dB.
.sance totale de 200 W et on dis-
pose de haut-parleurs de 30 W .
Int 1
. Divisons 200 par 30. On obtient
DA à Do = lN1614 =
200/30 60,66. Il faudra un nom-
bre pair, donc huit haut-parleurs
qui supporteront 240 W, ce qui
....- - -10000f-'F
------0 + 80V vers ligne +80V
leur évitera des surcharges .
Pour les impédances, le calcul
~l00V .1 • Vers point de- masse
se fait comme pour les résistan-
.... 100001'F.
+ ces.
L -_ _ _ _ _ _=r
_ -l0-0-V- - _O -80V vers ligne _80V Montage en série (figure 7 A).
Exemple: on possède des HP de
4 n et on désire obtenir 16 n. On
aura besoin de 4 HP de 4 n. Si les '
Centre HP sont de 8 n, il en faudra deux.
Montage en parallèle (fIgure
DI 7B). Exemple: pour 4 n il faut
mettre en parallèle deux HP de
8 n. Pour 8 n, il faut deux HP
de 16 n en parallèle. Montage en
f parallèle-série, par exemple deux
groupes en série, chacun composé
Fig. 4 Fig. 5 de quatre HP en parallèle. On a,
évidemment,
NO 1473· Page 263
 Ligne positive + 65 V

22kO 22kO
1W 1W H<IIIH-lH["

D11

Entrée

al Q2 220 2W
lAll 1A11
25V •

200pF 18 kO

Diodes D1 à D6 = 1 N 5391
39 fi
5,.. D9 à D12 = 1 N 5393

~ 50nF
Ligne négative _65V _ 65V
FIII.6

Al

Z tot.1 = ft Z

.....-Ir-.+- +-I-......+-B

Fig. 7 c

Z tDt

Fig. 9 32 HP d. 16 Q

Fig. 8

li = l/4 lTOT = 2 li Le nombre de HP est, comme lèle, on obtiendra 4 52. Avec qua- Toutes les combinaisons réali-
Soit l =
4, dans ce cas: on l'a dit plus haut, .imposé par tre groupes de 4 52, on obtiendra, sables avec des HP uniques sont
li = 1, lTOT = 252 la puissance de chacun des en- en les montant en série, encore également réalisables avec des
li =
2, lTOT =
4 52 droits à desservir en sons, lors- 1652 et on aura alors 32 HP en groupes de HP.
li = 4, lTOT = 8 52 qu'il s'agit de sonoriser un local montant les deux groupes finals Indiquons que le montage en
en plein-air. en parallèle (voir figure )). série de n HP de l ohms donne:
Pour obtenir lTOT de 1652, il Exemple: soit un emplace- Ainsi, les groupes 1, 2, 3,4; 5, lTOT = nl
faudrait deux groupes en série de ment où il faut disposer 32 haut- 6, 7, 8, ... 29, 30, 31, 32 ont chacun Le montage en parallèle donne
2 HP de 1652 chacun. parleurs, ayan f à dissiper une une impédance de 16/4 = 452. lin.
Autre solution: 16 HP de 16 52 puissance totale de 200 W. Tout Montés en série, on obtient entre Le montage série-parallèle de
montés de la manière suivante: d'abord, on voit qu'il faudra, pour =
A et B, 4.4 16 52 et entre C et 4 HP (ou de quatre groupes) re-
quatre groupes de quatre HP cha- chaque HP, une puissance de D, 1652 également. produit l'impédance de chacun,
cun. Chaque groupe de 4 HP en =
200132 6,6 W environ. Il faudra Il suffit de relier B et C pour car on a:
parallèle aura une impédance : des HP de 7 ou 8 W ou plus. obtenir A et D. 8 52 comme exigé. 1lTOT = 4 l/4 =lTOT = l
l =
16/4 =
452 Soit 8 52 l'impédance à oDtemr: Avec des HP de 8 52, l'impé-
Leur série donnera: Partons par exemple de HP de dance totale sera, évidemment,
4.4 = 1652 16 52. Montons quatre en paral- de 4 si. F. JUSTER
Page 264 - NO 1473

.-
I
L n'était pas dans les habitu- Rapport de capture: 1,7 dB Facteur de lisibilité: horizon- l'aide de diodes varicap. L'alimen-
des de la firme SABA de fa- pour 100 f1. V antenne. tal, 18 x 10- 6 cm/dyne, vertical, tation continue comporte deux
briquer des chaînes de stéréo Suppression du 19 kHz: 60 dB. 18 x 10- 6 cm/dyne sections régulées séparées, rac-
intégrées. Cependant, depuis le Suppression de la sous-porteu- Poids: 7 grammes cordées aux circuits HF et aux
festival du son en 1974, cette fir- se: 50 dB. Impédance de bouclage: 47 kn étages d'entrée basse fréquence.
me a mis à son catalogue plu- Séparation des canaux: 38 dB à Accessoire spécial: pointe dia- Les circuits basse fréquence com-
sieurs chaînes intégrées, comme 1 kHz, 35 dB de 250 Hz à 6,3 kHz, mant de 65 f1. pour la lecture de portent une position de reproduc-
le font tous les constructeurs alle- 30 dB de 40 Hz à 15 kHz. disques 78 tr/mn. tion linéaire éliminant l'action des
mands. La 8730 comporte une Amplificateurs: puissance Alimentation: 220 V 50 Hz, correcteurs de tonalité, et la p08~
platine Dual 1214 munie d'une maximale: 2 x 9 W efficaces sur avec une consommation maxima- sibilité d'écoute sur le casque seul,
cellule de lecture magnétique 4S2. le de 70 VA en coupant les circuits.
OMS 200, un récepteur à quatre Distorsion harmonique: 0,1 % Encombrement: 685 x 195 x
gammes AM/FM, et deux ampli- à la puissance maximale. 365 mm.
ficateurs d'une dizaine de watts. Distorsion d'intermodulation: DÉTAIL DES CIRCUITS (Fig. 1)
Comme c'est la règle chez 0,5 % pour les fréquences 250-
SABA, l'ensemble est d'un volu- 8000 Hz en rapport 4/1. PRÉSENTATION Récepteur: celui-ci comporte des
me non négligeable, la partie mé- Bande passante: 25 Hz, 30 kHz têtes HF distinctes pour l'AM et
canique pouvant recevoir des élé- ± 1 dB, 22 Hz - 40 kHz ± 2 dB. L'appareil est de ligne basse, la FM, une chaîne FI commune
ments de puissance plus élevée. Sensibilité des entrées: PU, tout en longueur et bien que d'as- dont quatre étages sont utilisés en
Les caractéristiques sont bon- 2,1 m V /4 7 kn, magnétophone, pect sobre, sa longueur de près de FM et deux en AM, les circuits de
nes, les divers maillons de cette 200 m VIl 00 kn. 70 cm ne permet pas de l'installer détection et de décodage stéréo.
chaîne sont homogènes, en parti- Correcteurs de tonalité: n'importe où. La platine est sur la En FM, la tête HF comporte
culier la platine Dual 1214 que ± 16 dB à 40 Hz, ± 16 dB à gauche, elle occupe la moitié de la trois étages, l'accord étant réalisé
nous avons déjà analysée, se trou- 15 kHz. surface disponible. Sui la droite, par diodes à capacité variable.
ve nettement valorisée par la cel- Séparation des canaux: 50 dB à les diverses commandes du ré- L'amplificateur HF est très bien
lule magnétique Dual OMS 200 1 kHz (33 dB de 250 Hz à 10 kHz). cepteur et des amplificateurs sont réalisé, il emploie un transistor fet
dont elle est dotée sur cette réali- Sorties: deux paires d'encein- disposées de façon à offrir un ma- T206, monté en porte commune,
sation tes 4-16 n, casque stéréo 4- niement commode, elles sont ré- ce qui améliore le rapport si-
2000 n, magnétophone, férées sur la photographie illus- gnal/bruit qui ne risquera plus
0,8 m V /kn de charge. trant l'article. La section FM est d'être dégradé ensuite dans les di-
CARACTÉRISTIQUES Platine: Dual 1214, trois vites- munie de cinq stations préréglées, vers circuits. La liaison au mélan-
ses à changeur automatique. Les ainsi que d'un' AFC commutable. geur Tm est réalisée par l'inter-
Récepteur: à quatre gammes, caractéristiques ayant été déjà pu- Le cadran est d'une surface médiaire de deux circuits accor-
AM/FM, GO, 140-360 kHz, PO, bliées dans nos colonnes de façon très importante, il occupe un em- dés, et la base de cet étage com-
510-1630 kHz, OC, 5,9 - détaillée, nous ne reviendrons pas placement généreux qui aurait pû porte une trappe, constituée par le
18,9 MHz, FM, 87.104 MHz. sur ce point. être réduit et par là, diminuer les circuit série L2\8-C2\8, accordée
Fréquence intermédiaire: Cellule de lecture: type ma- dimensions générales de l'appa- sur la fréquence intermédiaire. Ce
460 kHz - 10 MHz. gnétique 0 MS200 reil. circuit améliore grandement la ré-
Sensibilité: FM, 1,4 f1.V pour Pointe: sphérique 15 f1. Côté circuits, la réalisation est jection de la fréquence FI, en éli-
30 dB de rapport signal/bruit et Pression de lecture recomman- très soignée, les divers compo- minant les signaux indésirables
40 kHz d'excursion; 'C, 1,5 f1.V dée: 2,5 g sants restent du type discret, mis à sur cette fréquence qui auraient
pour 10 dB de rapport si- Bande passante: 20 Hz, 20 kHz part le décodeur stéréo réalisé à . pu parvenir sur la base de T222.
gnal/bruit; 10 f1. V en PO et GO ± 2 dB l'aide d'un circuit intégré à bobi- L'oscillateur local T 231 injecte son
pour 10 dB de rapport si- Ecart entre canaux: 2 dB max. nages d'accord extérieurs. La signal sur la base du mélangeur à
gnal/bruit. entre les deux voies chaîne d'amplification de fré- travers le condensateur Cm, il
Impédance de l'antenne FM: Séparation des canaux: quence intermédiaire est commu- comporte un circuit commutable
240 n. > 20 dB à 1 kHz ne à l'AM et à la FM, la partie d'AFC.
Distorsion. harmonique: FM Niveau de sortie: à 1 kHz, HF-AM a son accord réalisé par
mono ou stéréo, < 0,50 %. 0,7 mY/ms co,ndensateurs variables, la FM à
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NO 1473 - Page 267

 1. - Antenne FM 240 n.

2. - Strap d'antenne.

3. - Antenne AM.

4 . -M8SS&.

5. - Prise PU magnétique.

6. - Prise magnétophone.

7. - HP AV droit.

8. - HP AR droit.

9. - HP AR gauche.

10. - HP AV gauche.

11. - Correcteur aigus.

12. - Balance.

13. - Indicateur stéréo.

14. - Touche quetre enceintes.

15. - Touche mono.

16. - Touche reproduction

linéaire.

17. - Galvanomètre d'aeçord.

23, - Arrit·rnerche.
18. - Sélection de gemmes.
24.-Caique.
19. - Touche megnétophone. 26. - TouchM pI.~ FM.
20. - Touche tourne-disques. 28 _ 27. - Rechetche manueIe
FM_AFC,
21. - Correcteur graves.
28. - Bouton d'1ICCOrd.
22 . .;.. Volume.

Le bloc de touches des fré- local, surtout sur les ondes cour- configuration quasi complémen- à 19 kHz, 51 dB à 38 kHz.
quences préréglées, ainsi que les tes, dont la gamme est très éten- taire à liaison directe vers les en- Amplificateurs : la puissance
diverses diodes varicap sont ali- due (5,9 - 18,9 MHz, soit de ceintes. La protection est assurée maximale délivrée est de 2 x
mentées à l'aide d'une tension soi- 50.7 m à 15.80 m). par deux fusibles rapides sur cha- 10 W eff, les deux voies chargées
gneusement stabilisée et filtrée à Le changement de fréquence que voie, disposés en série avec sur 4Q à 1 kHz.
l'aide d'un circuit séparé constitué est réalisé en injectant le signal chaque transistor final. Côté distorsion, et pour cette
par les transistors Tl\82 - Tl\84, la antenne sur la base de T 292 et le si- Une commutation permet l'uti- puissance, la distorsion harmoni-
diode zener 01184 et le transistor gnallocal sur son émetteur. Une lisation en stéréo ou en pseudos- que est de 0,12 % à 40 Hz, 0,11 %
fet T l188 . protection pour la FI est prévue téréophonie à quatre canaux. à 1 kHz et 0,13 % à 20 kHz, alors
Le transformateur accordé sur les ondes courtes, une trappe Les tensions nécessaires sont que l'intermodulation est de
FI 241 est calé sur 10,7 MHz en série est disposée au pied de l'an- prélevées sur les quatre enroule- 0,55 % pour les fréquences de
sortie du mélangeur, les signaux tenne, avec le circuit L252 - C 252 · ments secondaires du transfor- 50/6000 Hz en rapport 411.
FI sont ensuite amplifiés en cas- En sortie de T 292, deux étages mateur d'alimentation, deux des La linéarité de la bande passan~
cade par les étages T301 - T 308 - T 308 - T 317 amplifient le signal FI, alimentations sont régulées élec- te est bonne, à - 3 dB 20 Hz -
T317 et T344, démodulés, puis dé- puis après détection par la diode troniquement. L'amplificateur fi- 40 kHz. Comme il se doit sur les
codés dans le circuit intégré IS 92I . 0 368 , les signaux sont dirigés vers nal est alimenté à l'aide de ten- productions HIFI allemandes,
Un étage séparé amplificateur de les circuits basse fréquence d'une sions symétriques simplement fil- l'action des correcteurs de tonali-
la fréquence pilote, T902 est toute- part, l'amplificateur de CAG T378 trées. té est très énergiques : ± 17 dB à
fois employé. Après décodage, les contrôlant la tension base du mé- 40 Hz, + 15 - 17 dB à 15 kHz.
signaux G et 0 sont amplifiés par langeur T 292 et le galvanomètre MESURES
les transistors T 931 - T 946, puis soi- d'accord d'autre part.
gneusement filtrés des résidus de Circuits basse fréquence: leur Récepteur: la sensibilité est CONCLUSION
19 kHz pilote et 38 kHz sous-por- schéma n'est pas reproduit, car ils très bonne en AM et en FM.
teuse à l'aide de deux cellules LC sont très orthodoxes. Un préam- Pour 1,2 f.l V antenne en FM, le Construite sérieusement, la
, en 7r sur chaque voie. plificateur correcteur RIAA rend rapport signal + bruit/bruit at- chaîne 8370k peut être classée
En AM, la tête HF comporte linéaire en l'amplifiant le signal teint 26 dB, pour 10 dB constant dans la catégorie très voisine de
deux étages, un changeur de fré- délivré par la cellule DMS 200. de S + BIB en AM on note des celle HIFI. Une grande améliora-
quence T 292, et l'oscillateur local Ce signal est ensuite appliqué aux sensibilités de 14 f.lV en OC tion est apportée du côté platine
Tm. Ce dernier est suivi d'un éta- étages correcteurs de tonalité et à 10 f.lV en PO et en GO. par la cellule céramique
ge tampon assurant une sépara- la sortie enregistrement magnéti- La séparation des voies en sté- OMS 200, mais une platine aux
tion évitant de charger l'oscilla- que. réo atteint 37 dB à 1 kHz 0 sur G, caractéristiques supérieures à cel-
teur, le transistor T 284 monté en Les circuits correcteurs de to- 38 dB G sur O . les de la Dual 1214 n'aurait rien
émetteur follower. Cette disposi- nalité comportent quatre étages Les résidus des fréquences pi- gâté. L'ensemble reste cohérent,
tion permet d'obtenir une bien par voie, ils sont suivis des ampli- lote et sous-porteuse sont bien éli- malgré un encombrement très g~­
meilleure stabilité de l'oscillateur ficateurs de puissance, montés en minées, nous avons relevé 58 dR néreux. J.B .
Page 268· NO 1473
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Le reClO ~

P ARFAITEMENT adaptés
aux aésirs des utilisateurs,
les radiocassettes sont
d'un emploi simple, et constituent
AFC non commutable en FM
Antenne: télescopique en FM et
OC, prise antenne extérieure
en FM (300.m, cadre ferrite
ou magnétophone extérieur;
prise écouteur
Alimentation: A) 6 piles torches
1,5 V (autonomie 22-115 heu-
posées vis-à-vis des graduations
correspondantes du cadran.
L'éclairage n'est assuré que
lorsque l'appareil est raccordé au
la chaîne élémentaire monophoni- en PO-GO res selon niveau d'écoute) ; B) réseau ou à une source continue
que. Les constructeurs ont donc Bande passante basse fréquen- accumulateur incorporé re- extérieure, afin de limiter la
bien mis sur le marché un appareil ce: 60 Hz - 12,5 kHz chargé par l'appareil; C) ali- consommation sur les piles ou
capable de séduire une très large Puissance basse fréquence: 2 W mentation réseau 110-220 V l'accumulateur, et le constructeur
couche du public, conscients de la eff sùr piles, 4 W sur réseau 50 Hz incorporée; D) par a éliminé la touche d'éclairage ca-
qualité, de la simplicité d'emploi, Magnétophone: à cassettes stan- source continue extérieure de dran, ce qui est justifié.
et du prix modique de ces appa- dard, 2 pistes, commutation 9 à 16 V
reils. automatique, cassettes à ban- Le bouton de recherche des
Consommation maximale:
Le C 6000 Grundig est un ap- de oxyde de fer ou bioxyde de stations est disposé latéralement
15W
pareil situé dans ,le haut de cettè chrome sur le flanc droit, un logement
Encombrement: 400 x 240 x
gamme; il associe un récepteur Vitesse: 4,75 croIs pour l'index permet sa rotation
95 mm, pour un poids de
AM-FM 5 gammes à un magné- Moteur: continu à régulation de rapide pour passer d'un bout à
4,6 kg
tocassette permettant l'emploi vitesse électronique l'autre de la gamme utilisée.
de bandes standard à l'oxyde de Bande passante: 60 Hz - PRÉSENTATION Le logement de la cassette est
fer ou de bandes haute qualité au 12500 Hz muni d'une fenêtre permettant le
bioxyde de chrome. Ses perfor- Microphone à condensateur in- Comme la plupart des appareils contrôle visuel de la position de la
mances sont bonnes, ses possibili~ corporé portatifs, le C 6000 a le cadran du bande, le bouton d'éjection est
tés d'emploi sont étendues. Rapport signallbruit: > 48 dB récepteur et le logement de la cas- disposé juste au-dessus de celui-
Pleurage: ± 0,25 % sette sur la face avant, les com- ci.
CARACfÉRISTIQUES Contrôle automatique de réglage mandes étant situ~ au-dessus Le microphone est installé à
du niveau à l'enregistrement de l'appareil. l'extrême droite, au-dessus du ca-
Récepteur: 5 gammes, FM 87,5- Arrêt automatique en fin de ban- Le cadran est muni d'échelles dran ; il est nécessaire pour l'utili-
108 MHz; GO 145 - 280 kHz; de linéaires graduées de 0 à 100 pour sateur de contrôler sa distance
PO 510 - 1620 kHz; OC1 5,9- Compteur à trois chiffres le repérage précis des stations sur d'utilisation, et le cas éch~nt, uti-
6,2 MHz; OC2 6,1 - 18,5 MHz Raccordements: entrée micro- les ondes courtes. Ses dimensions liser un microphone extérieur s'il
(49 m - 41 m - 31 m - 25 m '- phone extérieur à télécom- sont importantes, ce qui permet ne peut s'approcher suffisam-
19m - 16 In) mande, 0,5 - 50 m V 115 k.Q ; une lecture facile, l'aiguille com- ment de l'appareil.
Fréquence intennédiaire: AM PU, 20 mV/500 kil ; sortie porte des repères permettant de Les différentes touches de
460 kHz; FM 10,7 MHz 1 V 115 k,Q pour amplificateur situer les gamnies exploitées, dis- contrôle sont installées au-dessus
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NO 1473· Page 271

de l'appareil, et groupées à gauche l'oscillateur de prémagnétisation est recueiflie dans le transforma- te une cellule de régulation élec-
pour le magnétophone, à droite pour éviter les interférences lors teur ZFI, puis dirigée vers la chaî- tronique après redressement, cet-
pour le récepteur, séparées par le de l'enregistrement en PO-GO. ne FI. te disposition permet la recharge
vumètre contrôlant l'état des pi- Son utilité et le détail du fonction- Le signal d'AFC est appliqué à dans de bonnes conditions de l'ac-
les. Ce dernier, contrairement à nement de ce circuit sont détaillés travers R 317 à la diode D02, et cumulate.u r lorsqu'il est employé
une règle généralisée, n'est pas dans l'analyse du schéma. l'on note que l'action du CAG pour un fonctionnement autono-
commutable sur la fonction indi- Le répartiteur de tension ré- contrôle TOI et T02, signal éla- me.
cateur d'accord, ce qui est dom- seau et la prise d'alimentation par boré par le discriminateur. La régulation est assurée par
mage. tension continue extérieure sont La chaîne FI dispose de trois les transistors TO 15 ballast et
Les commandes de volume, d'une bonne accessibilité. étages, T05, T06, T07 ; les liai- TO 16 amplificateur d'erreur, et
correcteur de graves, correcteur La technique et la technologie sons sont assurées par deux cir- la diode Zener DO 10. Côté trans-
d'aigus, sont assurées à l'aide de employées font appel à des cir- cuits entre chaque étage, et un formateur, on note les deux fusi-
potentiomètres à déplacement li- cuits et des composants très clas- neutrodynage est installé sur cha- bles disposés dans les circuits pri-
néaire à coulissement très doux. siques, comme sur le Satellit ~ooo cun. Un détecteur de rapport dé- maire et secondaire.
L'antenne télescopique est aucun circuit intégré n'est em- module les signaux, que l'on diri- Lorsque l'appareil est raccordé
orientable dans le plan vertical, ployé. La réalisation est soignée, ge ensuite vers les circuits basse sur une tension continue exté-
afin d'assurer la réception la meil- l'implantation des divers circuits fréquence. rieure, le bloc régulateur y est rac-
leure en FM. La AM, elle, doit autorise un dépannage rapide, et En AM, la tête HF comporte cordé, afin d'obtenir une tension
rester verticale pour assurer une une accessibilité directe aux diffé- deux étages, un convertisseur et d'alimentation constante dans
réception omnidirectionnelle et rents points de réglage. un oscillateur local. Le convertis- toutes les configurations d'ali-
capter un signal maximum. Une séparation complète est seur T03 reçoit le signal incident mentation utilisées, et un fusible
La touche avance rapide et re- assurée entre les circuits radio et sur sa base, et le signal local sur est disposé en série dans la ligne
bobinage est à point central neu- magnétophone; ces derniers sont son émetteur. Le CAG est appli- positive près du connecteur.
tre, ne comportant pas de position amovibles instantanément, grâce qué à la base de T03, et le signal Magnétophone. On utilise ici
verrouillée, ce qui est rationnel et au dispositif de verrouillage mé- FI est recueilli dans les transfor- un préamplificateur de lecture et
permet d'éviter l'oubli de celle-ci canique à ressort de leur fixation, mateurs accordés ZF9-ZF10. un amplificateur commutés à
hors du point neutre. et à leur raccordement à l'aide de L'oscillateur local T04 est du l'enregistrement et à la lecture,
Au dos de l'appareil, une prise deux connecteurs enfichables. type Harthley; il compte deux munis des circuits de correction
DIN 8 broches permet le raccor- Sur la partie radio, deux têtes blocs de bobinages, l'un pour les pour le relevé des fréquences ai-
dement universel à toutes les HF séparéeS en AM-FM injec- PO-GO, le second pour OC1- guës, de circuits permettant l'uti-
sources ou sorties que peut ex- tent leurs signaux sur une chaîne OC2. lisation des bandes classiques et
ploiter l'appareil : microphone à FI commune. Le bloc de puissan- L'aCcord est réalisé par deux au bioxyde de chrome, et du cir-
télécommande GDM 308 (arrêt- ce basse fréquence est compara- condensateurs variables, groupés cuit de régulation automatique de
marche, enregistrement), micro- ble à celui d'un autoradio, donc avec les éléments employés en niveau à l'enregistrement.
phone à condensateur avec ampli- capable de délivrer une puissance FM, munis d'un rattrapage de jeu Le schéma représente l'état des
ficateur incorporé (dans ce cas la importante pour un appareil por- efficace. différentes commutations en p0-
tension d'alimentation est four- table. Deux étages sont utilisés pour sition lecture. La tête commune
nie par le C 6000), magnétophone Côté magnétocassette, une ré- l'amplification FI, TO 5 - TO 6, enregistrement-lecture est donc
pour recopie ou lecture, tourne- gulation électronique asservit la employant chacun deux transfor- raccordée sur la base de l'étage
disque à cellule piézo ou cérami- vitesse du moteur, et uri circuit de mateurs accordés de liaison inte- préamplificateur T 101, contre-
que, amplificateur extérieur de réglage automatique de niveau à rétages. La tension de CAG appli- réactionné par R 102 disposée en- .
puissance. l'enregistrement permet de réali- quée à TO 3 est prélevée aux bor- tre base et collecteur.
Un cordon spécial universel ser celui-ci dans des conditions nes de D 03, alors que D 04 détec- Le signal lu est ensuite amplifié
type 237 et un raccord 293 per- optimales. te la composante basse fréquence. par les transistors T 103, T 104,
mettent tous ces raccordements. Le bloc basse fréquence com- T 105, la correction sur les fré-
La prise écouteur est du type porte un préamplificateur rece- quences aiguës étant appliquée
miniature, elle peut être égale- DÉTAIL DES vant les signaux issus des diffé- sur l'émetteur de T 103 en prove-
ment employée pour raccorder CIRCUITS rentes sources, le transistor TO 8, nance de l'émetteur de T 105, par
un HP extérieur de 4 n car elle dont la base est attaquée après les réseaux commutables. En sor-
est disposée en parallèle sur le HP commutation. Cet étage est suivi tie de T 105, monté en émetteur
de l'appareil, avec coupure auto- Récepteur. En FM, la tête HF des correcteurs de tonalité à ac-
distincte comporte deux étages, follower, le signal est prélevé sur
matique lorsqu.e le jack est enfi- tion séparée pour les graves et les C 114, puis via R 132, est dirigé si-
ché. un amplificateur HF suivi d'un aigus, et du potentiomètre de vo-
convertisseur. L'accord est assu- multanément vers la prise DIN 8
Une prise DIN deux contacts lume à prise de correction physio- broches pour attaquer un amplifi-
permet l'emploi d'une antenne ré à l'aide de condensateurs varia- logique.
bles, et l'oscillateur est asservi par cateur séparé; et sur l'entrée de
FM extérieure d ' impédance Les signaux sont ensuite ampli- l'a:mplificateur RF.
300 n. Si l'on désire utiliser celle un signal d'AFC non commuta- fiés par TO 9 - TO 10 - TO 11,
ble. A l'enregistrement, la base de
de son tuner 75 n, un transfor- puis attaquent les étages de puis-
Les signaux provenant de l'an- T 101 reçoit le signal du micro-
mateur « balun » devra être em- sance équipés de l'étage symétri-
tenne télescopique ou extérieure phone incorporé ou de toute autre
ployé. seur TO 12.
sont appliqués à un filtre de ban- source exploitée, et sa charge de
Une touche à voyant occulta- La contre-réaction est injectée
de, avant l'attaque de l'amplifica- sortie comporte l'élément actif de
ble permet le passage de l'alimen- sur l'émetteur de TO 9 à l'aide du
teur HF, TOI monté en base la régulation de niveau disposé en
tation piles ou accumulateur sur réseau R628-R 627-C652.
commune. Le circuit collecteur parallèle sur celle-ci, le transistor
le réseau. Le câble de raccorde- La charge est raccordée à tra-
de celui-ci est accordé, et le signal T 102.
ment au réseau est installé dans vers un condensateur de liaison
'un compartiment au dos de l'ap- amplifié est injecté S\lr l'émetteur Ce montage . est maintenant
pareil, alors que le logement des du convertisseur T02, monté de 1000 IlF , et la prise écouteur, très classique, il est commandé
également en base commune, disposée en parallèle sur le HP in- sur sa base par une tension conti-
piles ou de l'accumulateur est dis-
posé sous l'appareil. l'oscillation étant obtenue à l'aide corporé sera exploitée soit sur un nue redressée, provenant de la
d'un circuit collecteur avec réac- HP extérieur de 4 n, soit sur un sôrtie de l'amplificateur d'enre-
Un inverseur repéré « OSC » tion émetteur par C 324. La fré- écouteur haute impédance. gistrement. Le tninsistor T 102 se
permet de décaler la fréquence de quence intermédiaire résultante L'alimentation réseau comoor- comporte donc comme une résis-
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..
tance variable qui fait varier le ni- met la réception étalée de la ban-
veau d'attaque de l'étage suivant de 49 ln dans de très bonnes
T 103, de façon à obtenir un ni-
veau de sortie constant à la sortie
de T 105. En réalité, le niveau de
sortie varie tout de même, pour
conditions.
Côté magnétophone, la com-
modité d'emploi se révèle très
agréable, les circuits à la lecture
Le bon technicien
les signaux de très faible amplitu-
de, jusqu'au seuil de la régulation,
et en sortie on obtient une varia-
ou à l'enregistrement sont mis en
œuvre instantanément. Le comp-
teur à trois chiffres se révèle pré-
a un
tion de quelques dB pour une va-
riation d'environ 40 dB à l'entrée.
Le signal BF est mélangé au si-
gnai de prémagnétisation, puis in-
.cit'ux, e.t. il est dommage que touS
les radiocassettes n'en soient pas
munis.
Les qualités musicales sont ex-
bon équipement
jecté sur la tête d'enregistrement,
l'oscillation est générée par T 106,
alimentant également la tête d'ef-
facement. Le niveau du signal né-
cellentes, l'emploi des bandes au
bioxyde de chrome augmente lar-
gement celles-ci, et la commuta-
tion automatique à l'introduction
••• el des piles
cessaire à l'effacement des ban-
des au Cr0 2 étant supérieur à ce-
lui que nécessitent les bandes nor-
males, on commute la totalité de
de la cassette évite toute fausse
manœuvre à l'utilisateur. Combi-
née à l'action du régulateur auto-
matique de niveau à l'enregistre-
VAR ~.
l'enroulement secondaire de l'os- ment, cette disposition permet de
cilhiteur L 101, ainsi que les résis- mettre entre toutes les mains cet
tances R 18-R 129, dosant avec appareil avec la garantie d'en ob-
R 130 le mélange HF-BF. La pro- tenir de bons enregistrements.
tection contre les remontées HF
est bloquée par L 102, évitant à
celles-ci d'atteindre T 105. CONCLUSION
Le condensateur C 116 est in-
séré dans le circuit oscillant à Construit sérieusement et soi-
l'aide du commutateur « Oscilla- gneusement, quoique à l'aide de
teur». Il abaisse la fréquence de composants non intégrés, le C'est tout de
travail de l'oscillateur de préma- C 6000 est un appareil aux quali- même plus agréable
gnétisation, et permet ainsi d'évi- tés certaines.
ter les interférences entre sa fré- Son alimentation universelle de «bricoler» avec un
quence et celle de l'oscillateur lo- permet son emploi en tous lieux,
cal lorsque celui-ci est en service ce qui est précieux et peut être un bon matériel. Alors, quand
sur les grandes ondes. En effet, le élément déterminant sur son vous avez besoin de piles,
cadre ferrite est influencé par la choix par l'utilisateur.
fréquence délivrée par T 106, et La musicalité est très bonne, la faites confiance à VARTA.
l'on peut tomber sur un batte- puissance importante, près de VARTA,le plus grand
ment audible à l'enregistrement 4 W en alimentation réseau, ce
d'une station GO si Fosc local qui autorise la sonorisation de fabricant européen
± Fosc prémagnétisation = F vastes pièces. Le seul point sur le-
d'énergie électrique autonome,
> 10 kHz. A l'aide de C 116, on quel nous critiquons le construc-
abaisse F prémagnétisation de fa- teur est la non-commutation du a créé des piles alcalines d'une
çon que par construction, la fré- galvanomètre de contrôle des. pi-
quence Fosc local ± Fosc préma- les en indicateur d'accord, réalisa- haute fiabilité, possédant une
gnétisation soit toujours plus ble à peu de frais, et permettant énergie potentielle éleyée et constante.
grande qu'une fréquence audible. un contrôle exact de l'accord en
La régulation de vitesse du mo- AM. Màis il s'agit d'une critique Dimensions conformes aux
teur ne figure pas sur le schéma. mineure.
Elle est assurée à l'aide de deux normes internationales. Résistance
J.B.
étages, disposés suivant la confi- parfaite aux chocs et vibrations.
guration classique de la régula-
tion série. Comportement exceptionnel en
Le microphone incorporé com-
porte un étage d'amplification in-
.décharge, même aux températures
corporé par construction, muni extrêmes. Remarquable aptitude
d'un transistor fet, et l'appareil
délivre une tension d'alimenta- au stockage.
tion à traVers la prise DIN 8 bro-
ches si un microphone extérieur à
préamplificateur est employé. Et 10 gomme des piles VARTA est si étendue
que vous trouverez toujours celles dont vous ovez besoin.

EXPLOITATION
La sensibilité du C 6000 est
grande en FM, très satisfaisante
en AM: tant sur les PO-GO que
VARTA
VARTASA - B.P. 240-92307 LEVALLOIS-PERRET -Tél. 111 270 36-00 +
sur les Oc. La bande OC 1 per-
No 1473 - Page 273
 la c:,haine.. Jtclrclophonique..
dual I,., 130
L
ENSEMBLE HS130 cons- Amplificateurs. Puissance de
titue une chaîne de petite sortie: 2 x 4 W efficaces. o o
. puissance, 2 x 4 watts uti- Bande passante: 20 Hz - 20 kHz o
lisant la nouvelle platine 1224 à ±3dB. o
deux vitesses, et livrée avec deux Correcteurs de tonalité: graves,
enceintes de volume réduit. Cette ± 12 dB à 100 Hz, aigus
chaîne est équipée pour l'exploita- ± 12dB à 10kHz.
tion simultanée ou séparée de Balance:.40 dB ..
deux paires d'enceintes, avec une
disposition permettant un effet de
Correction physiologique: cou-
plée au volume. •
pseudo stéréophonie à 4 canaux. Impédance de sortie : 4 $l.
Bien que sa faible puissance ne Entrées Tuner,
-, la clasSe pas en catégorie Hi-Fi, 400 mV/470 k$l; magnéto-
ses qualités permettent de tirer un phone, 400 m V /470 k$l.
très bon parti des disques ou au- Sorties: casque, 2 paires d'encein-
tres sources exploitées, avec un tes 4 $l, commutées pour fonc-
volume sonore très largement tionnement alterné ou simul-
suffisant pour assurer un confort tané Casque.
d'écoute agréable. Alimentation: 110 - 130 - 150 -
220 - 240V.
CARACfÉRISI1QUFS Consommation: 30 W maxi-
mum.
Platine. A deux vitesses 3345 Encombrement : 357 x 180 x
tours/minute, type 1224. 325 mm.
Fonctionnement : automatique Poids : 7,5 kg.
ou manuel. Enceintes. Type CLI01, à 1 voie.
Réglage de vitesse: ± 3 % 0/2 Puissance: 6 W crête.
ton). Bande passante: 80 Hz - 16 kHz.
Plateau: 270 mm de 0, dun poids HP: large bande, elliptique 260 x
de 1,5 kg. 130 mm.
Entraînement: par l'intermédiai- 'Encombrement: 197 x 300 x CI
re d'une poulie caoutchouté.e 105 mm, pour un poids de 1 - Vis de centrage de la plage de varia- 15 - levier marche-arrêt du fane-
1,5 kg ~ tion da vitesse tionnenart automatique.
prenant le mouvement sur
l'axe conique à 2 étages du mo- 2 - Réglage de vitesse. 16 - Voyant de mise en route.
teur. PRÉSENTATION
3 - Axa 33 t/mn.
Pleurage et scintillement : 17 - Arrêt-rnard1e.
< ±0,15 %. L'allure générale de la chaîne 4 - Levier da déplacement du bras 18 - Jack casque.
Moteur : Asynchrone 2 poles. HS130 reste celle des précédents et verrou de la celule.
Rapport signal/bruit: > 35 dB. modèles, tels les HS38 ou HS42 19 - Sélecteur d'enceintes.
5 - Cellule de lecture.
Bras: tubulaire, réglage de la que nous avons précédemment
pression compris entre 0 et 5 analysés. 20 - Balance.
6 - Vis de blocage pour le transport.
grammes. Toutes les commandes sont 21 - Correcteur aigus.
Antiskating : réglage pour pointe disposées sur une seule ligne de la 7 - Repose-bras.
conique, elliptique ou cellule face avant, ainsi que le jack du 8 - Réglage de la force d'appui.
22 - Correcteur graves.
quadristéréo. casque.
23 - Volume couplé à la commuta-
Cellule de lecture: céramique La nouveauté consiste en l'ins- 9 - Contrepoids d'équilibrage. tion mono-stéréo.
type CDS 650 pointe saphir de tallation d'une nouvelle platine et 10 - Réglage de rantiskating.
151'. de circuits plus élaborés. 25 - Sélecteur de sources.
Séparation des voies: 20 dB à La platine 1224 fait partie de la 11 - Levier du lift.
26 - Axe changeur 45 tl mn.
1 kHz. nouvelle gamme comportant cinq
12 - Support du bras.
Niveau de sortie: 65 mV/crnS. modèles. tous à deux vitesses. En 27 - Centreur 45 t/mn.
Bande passante : 20 Hz - 16 kHz. effet, il s'avère inutile en. 1974 de 13 - Position 33 tl mn.
28 - Axe changeur 33 tl mn.
Pression recommandée: 3,5 - sortir des platines à 3 vitesses,
4,5g. même s'il existe encore de vieux 14 - levier sélecteur de vitesse.

P.age 274 - NO 1473

disques 78 tlmn, ceux-ci doivent
être d.ans un état tel que les résul-
tats d'écoute n'incitent pas à les
utiliser.
Si l'entraînement reste classi-
que, par l'intermédiaire d'une
poulie caoutchoutée, le mécanis-
me de l'ajustage de la vitesse est
nouveau, ainsi que l'articulation
:, +~
l "'.
,1 ~~~-------------r~~~---.~
du bras et le dispositif d'antiska-
1
ting. Ce dernier comporte une tri- ....L
ple échelle, permettant le réglage
lorsqu'une pointe cônique, ellipti- ~~

que ou spéciale pour quadristéréo 1'~~

a;a8
est employée. Les mécanismes
permettent au choix le fonction- ,,'!e
~u
-1.
~-a~
~!t
nement en changeur automatique ~_ _ _ _
~_4 --------~~--------------~--------------------------~--~It_--__,
sur les deux vitesses, ou encore
un départ manuel avec retour au-
tomatique, le lift permettant l'in-
terruption de la lecture à tout ins-
tant. Le dispositif de mise en mar-
che et d'arrêt automatique reste
celui des types précédents.
Côté amplificateurs, les circuits
sont réalisés soit de façon classi-
que, soit avec un circuit intégré
sur le bloc de puissance.
Deux entrées sont accessibles
pour l'exploitation d'un Tuner et
d'un magnétophone, et pour per-
mettre aux curieux de goûter à la
pseudostéréophonie à 4 canaux
deux paires d'enceintes peuvent
être exploitées simultanément.
L'ajustage à la tension réseau
•
n'est pas laissé à la disposition de
l'usager, la commutation est in-
terne, elle sera réglée par l'instal-
lateur.

EXAMEN DES CIRCUITS

La version réalisée à l'aide de

composants classiques est donnée
figure 1, celle comportant des cir-
cuits intégrés figure 2, seules les ~i
~l·e " ...
=~
voies gauches sont représentées. ~ ~.

Les différents signaux issus du

OU""
:ë:ë~
~ .1jlIJ1'II'
.:·l~
S 0 0
~
magnétophone, platine ou Tuner a:a:o <gSg ~
sont dirigés vers le commutateur ,.• ~~ ~
~~~
UJ

d'entrées (fig. 1). Après sélection, " t-='8

",,0,
~
le signal choisi est soumis directe-
ment à la commutation mono-sté-
gl~
>.,
o·> " 00=
N ......

réo, et s'il s'agit de celui issu de la

~~:=
~~~
.~.~.~
=@] ~t::le
1i!1i!l;i
platine ou du Tuner, prélevé à tra- ~~~
vers R2 pour être dirigé vers la
prise magnétophone.
Comme les divers signaux sont ~ ;t

à haut niveau (ta cellule délivre

...
QI
~
"
!il
g'

65 m V lemS), une préamplifica-

1:
~
~

""~
.
;t
g
.,;
;t
1
\I.l
g'

tion n'est pas nécessaire, ils sont

~.fi

\j~
donc appliqués directement à la . ~{:

cellule de correction physiologi- ~:E

~;
que RI O-C Il couplée au potentio-
mètre de volume PlO. H
::~
c.~

Les signaux sont ensuite injec- .; ~

tés à travers le condensateur C12 0:0
;:g-

sur la base de no, transistor

monté en émetteur follower
adaptant l'impédance des diffé-
NO 1473, Page 275

--------------------~-------------------------.,-----
 rents circuits précédant cet étage
aux correcteurs de tonalité.
Ces correcteurs sont des
Baxendall, employant les cellules
R13-Rl4-Pll-C14-C15 pour les
~
graves, et C17-R16-P12 pour les
a: _
r---- aigus.
En sortie des correcteurs de to-
nalité, le potentiomètre de balan-
ce équilibre le niveau des voies,
puis le signal traverse C30 et par-

lnhl
>u..« zeta
vient sur la base du transistor
T30.
Le bloc de puissance est très
classique, l'émetteur de T30 re-
çoit la contre réaction globale, à
partir de son collecteur la liaison
est continue du driver T31 à l'éta-
ge complémentaire de sortie.
La liaison au haut-parleur se
fait à travers C35, et un fusible
disposé en série avec l'émetteur
de T32 assure la protection des
transistors finals. En sortie, les si-
gnaux sont appliqués aux encein-
tes selon la disposition commu-
tée, deux à deux ou la totalité.
Sur la figure 2, nous voyons la
version utilisant un circuit inté-
gré, du type TBA 641 B12. Les
circuits disposés avant celui-ci
sont identiques à ceux de la>figu-
re 1, le TBA 641 amenant une
simplification de la réalisation, en-
M" core que les composants exté-
;;:~ rieurs employés soient nom-
breux. L'alimentation est simple-
0 @
N"
ment redressée et filtrée par le
O:R "-~
U~
c condensateur C93 de 2200 ,uF,
~Q avec un découplage supplémen-
.1'" taire pour les hautes fréquences
~
par C89 de 0,1 p.F .

MESURES

La platine est dotée de perfor-

mances très honorables, compte
tenu de sa catégorie. Le pleurage
+ scintillement ressortent à
± 0,15 % alors que, le rapport si-
gnal/bruit non pondéré est de
37 dB.
@] 8
~ U

III 0=>
Le réglage de l'antiskating per-
o U
<II
met l'équilibrage parfait du bras
"' dans le plan horizontaL
Les amplificateurs délivrent
une puissance maximale de 2 x
4 Weff sur charges de 4 n.

~
;:
CONCLUSION
"
t;
0
~

il
1
1
t - - -- --4
~
0
"C
0"
on
N
0"
;:
0
on
0"
;:
~
Cette petite chaîne stéréo per-
met de goûter aux plaisirs de la
musique pour une dépense rédui-
~~
te. Ses caractéristiques sont très

!!
g~
~:E convenables, notamment sa puis-
g>"; lf
-ii E sance est largement suffisante
--0
.2-
o~
pour les enceintes livrées. Les di-
~~ vers maillons, platine, amplifica-
O:u
teur et enceintes sont homogènes
et bien construits.
J.B.
Page 276 . NO 1473
 9
-

•
'u ,

20 à 25 000 Hz à ± 1 dB à 80 W
L
ES unités d'amplification Magnétic France se sont alors tue d'une plaque d'aluminium
retiennent l'attention de portés sur la réalisation d'une uni- - Sensibilité d'entrée: 0 dB soit brossé.
nombreux jeunes qui s'oc- té d'amplification stéréophonique 775 mV. Une très large place est réser-
cupent de groupes ou de forma- pouvant délivrer une puissance - Impédance d'entrée: 100 kS2. vée aux deux vumètres de grands
tions musicales. Saris qu'il s'agisse efficace de 80 W par canal. - Indication de la puissance de formats (90 x 80 mm) disposés au
de course à la puissance, ils savent Comme la plupart des produc- sortie par vumètres. centre de la face aVlj.nt. Sous cha-
tout de même qu'il faut disposer tions de cette maison, cet appareil - 2 sensibilités: que appareil de contrôle se trou-
d'une puissance de réserve et que peut être fourni monté ou bien en Pleine échelle pour 80 W vent les commandes de contrôle
des amplificateurs de sonorisa- kit, c'est-à-dire en pièces déta- plaine échelle pour 25 W de niveau de chaque canal.
tion de 80 à 100 W sont un mini- chées. Cette dernière solution res- - Distorsion: < 0,5 % à 80 W. Comme l'exprime le croquis,
mum pour se faire entendre au te très séduisante poùr les jeunes - Rapport signal/bruit : sous les vumètres sont regroupés
milieu d'une salle de spectacle ou qui désirent se familiariser avec - 95 dB deux contacteurs à levier, l'un
d'un bal. l'électronique et surtout connaî- - Présentation: professionnel, pour la sensibilité de lecture des
Ces amplificateurs sont cepen- tre le principe de fonctionnement en rack 19 pouces. appareils 25 ou 80 W et l'autre
dant soumis à rude épreuve car ils de l'appareil qu'ils utilisent. - Poids: 10 kg. pour l'utilisation mono ou stéréo
travaillent généralement à 90 % - Dimensions: (environ) 475 doublé de deux voyants lumi-
de leur possibilité, d'où un souci CARACI'ÉRISTIQUES x 180 x 300 mm. neux.
de fiabilité pour l'utilisateur, qui TECHNIQUES De part et d'autre des vumè-
se tourne généralement vers PRÉSENTATION tres, donc de la partie centrale, les
l'emploi d'amplificateurs à tubes Unité d'amplification stéréo- fusibles de sécurité d'un rempla-
d'un fonctionnement sûr et dés- phonique: La présentation de l'unité cement instantané. L'indépen-
ormais éprouvé. - Puissance de sortie 2 d'amplification ne cède en rien à dance totale des deux canaux lais~
Bien que certaines personnes x 80 W eff sous 8 S2 ou 160 W eff la fantaisie. Un souci d'utilisation ' se alors apparaître deux contac-
préfèrent la sonorité des amplifi-. en mono. pratique a guidé l'emplacement et teurs arrêt-marche surmontés
cateurs à tubes, il est ridicule de - Double circuit d'alimentation. la disposition des principales com- chacun d'un témoin lumineux.
penser ou croire qu'un amplifica- - Indépendance totale de cha- mandes. La présentation de l'appareil
teur à transistors reste bien moins que section amplificàtrice. L'utilisation d'un rack 19 pou- est rigoureusement symétrique.
fiable que son homologue à tubes. - Courbe de réponse: ces permet l'insertion aisée de Chaque entrée. s'effectue à l'aide
Les efforts des Etablissements 20 à 50 000 Hz à ± 1 dB à 20 W l'appareil. La face avant est revê- de jack américain de 6,35 mm.
NO 1473 - Page 277
 LE SCHÉMA DE
PRINCIPE

Le schéma de principe général

d'une section amplificatrice est
donné figure 2. Comme on peut
en juger, la solution adoptée est
désormais connue : amplificateur
à liaison continue et entrée diffé-
rentielle.

La sensibilité d'entrée est de

700 mV environ pour une puis-
sance de sortie de 80 W efficaces.
Le transistor Tl BC 108 constitue
l'adaptateur d'impédance puis-
qu'il est monté en collecteur com-
mun. Le commutateur mono-sté-
réo est quant à lui directement
disposé dans l'entrée.
Les tensions BF adaptées en
impédance sont alors présentes
au potentiomètre de volume dont
le curseur attaque l'étage d'entrée
différentielle.
Les transistors T2 et T3 qui
constituent cet étage d'entrée dif-
férentielle sont excîtés l'un par le
signal d'entrée, l'autre par le si-
gnal de contre-réaction globale.
Le condensateur de lO.uF dis-
posé au niveau du curseur du po-
tentiomètre de volume coupe la
composante continue qui pourrait
éventuellement être appliquée à
l'entrée et provoquer une tension
destructrice pour les enceintes à
la sortie. '
Le transistor T4 fait office de
pré-driver. Le condensateur de
220 pF disposé entre base et col
lecteur permet de limiter la trans-
mission des fréquences élevées
qui risqueraient de perturber le
fonctionnement sans apporter
d'amélioration pour l'écoute.
Le circuitcollecteur de ce tran-
sistor T4 comporte les bases des
transistors drivers T7 et T8. Le
.fèglage de symétrie s'obtient par
;la manœuvre de l'ajustable de
( 50 kS2 afin d'obtenir sur la ligne
médiane une tension la plus ré-
duite possible.
Les protections sont au nom-
bre de trois sur ce type d'amplifi-
cateur en raison de l'utilisation
d'une alimentation symétrique
qui présente l'avantage d'éliminer
le condensateur de forte capacité
généralement disposé en sortie.
Les transistors de sortie T9 et
TlO sont tout d'abord protégés
Fig. 1.
par les transistors T5 et T6 qui
agissent en dispositif électroni-
que. En effet dès que le débit d'un
Paga 278 • NO 1473
 ,..'"
N
..
Cl
~
0..

,..ot
M

-'b- H-P o
Z

E B E B C

+
cs

. ."
R33_~ust. debout/~ust. a
plat ou R. fixe.
N
t
 à la coupure des étages différen-
tiels.

LE MONTAGE

Comme il est d'usage avec ces

établissements, l'ensemble peut
être fourni en pièces détachées ou
kit, ou bien tout monté.
La solution du kit reste particu"
lièrement intéressante. L'ama-
teur n'a plus qu'à se livrer au câ-
blage général de l'appareil après
Fig. 3. avoir lui-même réalisé les modu-
les amplificateurs.
Ces derniers font l'objet d'un
montage sur circuit imprimé qui
est fourni entièrement préparé et
percé, si bien que l'amateur n'a
plus qu'à se livrer à l'insertion des
transistor de puissance devient Les deux sensibilités des vumè- s'agit d'une alimentation symétrie composants en respectant évi-
important, la résistance d'émet- tres sont simplement obtenues que qui permet de disposer de demment les polarités des com-
teur du transistor T9 par exemple par l'utilisation de deux résistan- - 42 V et de + 42 V par rapport posants et notamment des diodes.
provoque une tension qui est ces série différentes. à la masse. Un redressement dou- Le montage mécanique, quant
transmise à la base d'un transistor ble alternance est assuré par à lui, ne pose pas de problèmes et
qui devient conducteur et qui a L'ALIMENTATION 8 diodes 1 N 4005 suivies de l'ensemble alimentation et modu-
pour conséquence de couper l'ex- condensateurs réservoirs de fil- les trouve aisément sa place à l'in-
~~citati~s l or ·vers. Pour l'alimentation générale le trage de 3000 tLFJ63 V. térieur du rack.

~
~v-'''''''' Une protection thenniq e par constructeur a retenu la solution Ces tensions continues sont di-
\ ~ble permet d'a.n:,Si! ncore de deux alimentations indépen- rectement appliquées aux étages
la sêcuilte lând1s que les diodes dantes afin d'offrir à l'utilisateur de sortie. Si l'on revient au sché-
D8 et D9 évitent l'application le maximum de fiabilité en cas ma de principe dans une ligne
d'une tension continue sur les en- d'incident sur un canal. d'alimentation la diode Dl 1 N
ceintes si l'un des transistors de Le schéma de principe d'une 4007 et le condensateur de
sortie lâchait. alimentation est donné figure 3. Il 100 tLF protègent des transitoires

LA SACOCHE UNIVERSELLE
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RAPY
Page 280 - NO 147:1

:
 f" f'·:':·
'" .....

sans une véritable

réduction des parasites

fet, dans le premier cas, la.récep- 3. Le' branchement de l'ali-

L
'EMPLOI des réseaUx de RECOMMANDATIONS
radiot~léphonie mo~ile tion en modulation d'amplitude PRÉUMINAIRES mentation du radiotéléphone doit
connalt une expansIOn est, par principe; particulièrement toujours être effectué directe-
spectaculaire depuis ces dernières sensible aux parasites. Dans le se- Avant d'entreprendre toute ac- ment sur la batterie du véhicule.
années. La multiplication des ap- cond cas, il y a lieu de constater tion corrective en matière d'anti- Le raccordement rapide sur le
pareils en service, les faibles qu'à l'époque où la modulation de parasitage, l'installateur ou le dé- contact ou une borne d'accessoire
puissances d'émission mises en phase utilisait des déviations de panneur spécialisé devra stricte- est à proscrire pour éviter tout
jeu, l'extrême sensibilité des ré- 'fréquence importantes, on pou- ment se conformer aux recom- couplage avec le câblage électri-
cepteurs ... tout cela tend à poser vait largement apprécier les pro" mandations suivantes : que susceptible de rayonner des
avec une acuité grandissante le priétés de réduction de bruit inhé- 1. Vérifier que tous les organes parasites.
grave problème de l'élimination rentes à ce type de modulation. de suppression montés d'origine
des parasites à bord des véhicu- Depuis la réduction progressive 4. Prendre la précaution d'éloi~
sont toujours en place et en bon gner les câbles basse tension des
les. des espacements de canaux en ·état. Ainsi un antiparasite détério-
Le but de cet exposé est d'exa- modulation de phase, l'élimina- faisceaux d'allumage. Dissocier
ré ou dont les connexions sont dé- les circuits pouvant capter les pa-
miner les différentes sources de tion des parasites est devenue une fectueuses apPQrtera certaine-
parasites engendrés par le systè- notion à ne pas négliger, notam- rasites par induction sans hésiter
ment plus de perturbations que à faire passer .les fils suspects à
me électrique d'une automobile ment en timite de portée. s'il n'y avait aucun dispositif du
ainsi que les méthodes de localisa- Rappelons que lorsque le ni- l'extérieur des peignes. Enfin,
tout. chaque fois que cela est possible,
tion et de suppression de ces per- veau des parasites est trop élevé 2. Si la mise au point du mo-
le recepteur se trouve désensibili- le câblage doit longer les surfaces
turbations. teur n'a pas été effectuée récem-
sé sur les signaux moyens ou fai- métalliques.
ment, faire vérifier et régler les
bles. Une suppression poussée organes électriques et le circuit 5. S'assurer que l'installation
des parasites permet d'accroître la d'allumage par un E.S.A. (Electri- d'antenne a été réalisée dans les
GÉNÉRAliTÉS sensibilité effective de réception cien Spécialiste en Automobile). règles de l'art et qu'elle se trouve
donc la portée utile d'un réseau Rappelons que seul un moteur en en parfait état. S'il s'agit d:une an-
Les voitures de série sont cer- de radiotéléphonie mobile. Pour
tes antiparasitées d'origine pour parfaite condition de fonctionne- tenne 1/4 onde ou 5/8 onde, il est
l'utilisateur cette amélioration se ment et soumis à un entretien ré- impératif que la borne de masse
satisfaire aux normes minimales traduit directement en termes
destinées à réduire les interféren- gulier est à même de garantir à de l'antenne forme un excellent
d'accroissement de rendement et une installation de radiotélépho- contact avec la tôle constituant le
ces captées par les récepteurs de d'efficacité.
télévision et de radiodiffusion. nie des performances optimales. plan de seil. Vérifier que le blinda-
Néanmoins, si les dispositifs mis
en œuvre s'avèrent à peine suffi-
sants pour procurer une réception PRINCIPES
claire sur les postes autoradio ins- FONDAMENTAUX
tallés à bord des véhicules, l'ad-
jonction d'organes appropriés Pour lutter avec succès contre
~ (.)
s'impose a fortiori pour tirer le les parasites à bord d'une automo-
maximum de profit d'une instal- bile, il faut:
lation de radiotéléphonie mobile. 1. Réduire leur intensité à la
Notons que le problème se source pour chaque cause consta-
pose aussi bien pour les radiotélé- tée.
phones fonctionnant en modula- 2. Confiner leur rayonnement
tion d'amplitude (bande des
27MHz) que pour ceux opérant
en modulation de phase. En ef-
sous le capot, c'est-à-dire trans-
former l'espace moteur en une
véritable cage de Faraday.
/ Fig. 1. - VériflCIItion du circuit d'antenne
à raide d'un otmmètre

NO 1473·Page281
ge du câble coaxial d'antenne est est branchée Ul1e antel)ne fictive rasites ayant pour ongme des 5. Organes de contrôle
relié à la masse à chaque extrémi- rayonne un signal non modulé étincelles, comme dans le cas de Il s'agit de crépitements irré-
té ~ en outre l'isolement doit être juste suffisant pour qu'une faible la dynamo, puisqu'il n'apparaît guliers engendrés par les divers
impeccable et toutes les tension HF parvienne à l'entrée pas de rupture brusque à fort dé~ témoins et jauges. Dans le cas de
connexions réalisées avec soin. du récepteur. La commande de bit engendrée par un ensemble la jauge à essence ces perturba-
Ci-dessous sont décrites trois vé- squelch étant hors service on collecteur et balais. Néanmoins tions peuvent être mises en évi-
rifications simples du circuit d'an- doit percevoir dans le haut-par- les bagues d'excitation alimentant dence lorsque la voiture est sou-
tenne faciles à effectuer avec un Ieur le signal mélangé aux parasi- le rotor génèrent d'importantes mise à de violentes secousses. Le
ohmmètre (fig. 1) : tes. charges statiques qui sont la cau- principe de détection consiste à
a) L'appareil de mesure étant se des perturbations constatées. débrancher séparément' soit les
sur l'échelle la plus basse, mettre b) Il arrive que la tension d'on- jauges ou les indicateurs soit leurs
les pointes de touche entre le brin dulation de la sortie redressée en capteurs associés pour détermi-
d'antenne et le contact central de MÉTHODES provenance de l'alternateur par- ner le circuit responsable de la
la prise. La résistance lue à l'ohm- DE DÉTECTION vienne aux étages préamplifica- perturbation.
mètre doit être d'une fraction teurs BF réception ou modula- 6. Cas spéciaux
d'ohm. Les diverses sources de parasi- tion. Elle est caractérisée par un Si les moyens d'investigation
b) En utilisant l'échelle la plus tes peuvent être identifiées par le sifflement dont la fréquence se si- indiqués ci-dessus ne se révèlent
élevée, appliquer les pointes de bruit caractéristique perçu dans tue autour de 800 Hz et varie avec pas concluants on peut utiliser
touche entre le brin d'antenne et le récepteur. S'il n'est pas possible . la vitesse de rotation du moteur. l'une des méthodes dynamioues
la masse du véhicule. On doit d'utiliser le montage expérimen- La perturbation peut affecter la suivantes :
constater un circuit ouvert pour tai décrit au paragraphe précé- réception comme l'émission. a) méthode du condensateur
la plupart des antennes. Toute- dent, il faut se porter à l'écoute de Un condensateur dont une ex-
fois, certaines antennes à gain la station de base après avoir pla- 3. Régulateur trémité est reliée à la masse et
comportant un transformateur cé le véhicule en limite de portée Il produit un crépitement irré- l'autre appliquée successivement
d ' adaptation, présentent un de l'émetteur fixe. gulier dont le rythme n'est que lé- aux divers points chauds permet-
court-circuit. 1. Système d'allumage gèrement influencé par la vitesse tra souvent, par une disparition
c) Sur l'échelle la plus basse, 1\ produit un bruit de crécelle du moteur. A noter que ce bruit ou une atténuation du phénomè-
appliquer les pointes de touche dont le rythme se fait plus rapide suit les fluctuations de l'ampère- ne, de déceler l'organe en cause.
entre l'extérieur de la prise d'an- lorsqu'on accélère le moteu.r. Il mètre du tableau de bord. Il ne b) méthode de la bobine
tenne et la masse : on doit lire une s'arrête instantanément quand cesse pas instantanément quand Débrancher l'antenne de
résistance nulle. on coupe le contact après avoir on coupe le contact après avoir l'émetteur-récepteur. Bobiner en-
emballé le moteur. emballé le moteur. viron 50 tours de fil émaillé d~
2. Dynamo et alternateur manière à constituer une couron-
MONTAGE On perçoit dans le récepteur un 4. Accessoires ne de 5 cm de diamètre. Monter
EXPÉRIMENTAL (Fig. 2) son grinçant dont la fréquence Les divers accessoires peuvent celle-ci sur un manche à balai et à
croît avec la vitesse du moteur. .1\ être la cause de crachements, de l'aide d'un ou deux mètres de fil
Le but est de simuler les condi- ne cesse pas immédiatement crépitements ou de sifflements. méplat brancher une extrémité de
tions de réception en limite de quand on coupe le contact après Procéder à un premier essai avec la bobine à la borne centrale de la
portée. On dispose à quelques avoir emballé le moteur. tous les accessoires arrêtés. En- prise d'antenne et l'autre à la mas-
mètres du véhicule en essai un gé- Remàrques au sujet de l'alter- suite mettre en route chacun se. Le moteur étant en route, pro-
nérateur HF accordé sur la fré- nateur : d'eux sèparément et opérer par mener la bobine autour des divers
quence de réception du radiotélé- a) Théoriquement l'alterna- déduction pour déterminer le ou organes du moteur et du câblage
phone. Le générateur sur lequel teur ne devrait pas causer de pa- les coupables. tout en secouant le véhicule au

~
Cji:)
~

Fig. 2. - Montage expérimental

Page 282 • NO 1473

cours de l'essai. Le maximum de . un condensateur de passage
rte
parasites se produira lorsque la de 0,5 tiF dont le boîtier es~ relié
bobine se trouvera au voisinage àl a masse sur la flasque de 1 alter-
de la source perturbatrice. nateur. Mêmes remarques que Borne Borne
7. Phénomènes inhabituels po ur la dynamo en ce qui concer- débit excitation
~----
Des crachements irréguliers ne le courant admissible et la bor-
peuvent se produire quand on ne d'excitation.
conduit à grande vitesse sur route
rigoureusement lisse par temps Nota:
très sec. Ils subsistent lorsque, le En présence d'une tension d'on-
moteur étant coupé, la voiture dulation venant troubler le fonc-
continue à rouler sur sa lancée. tio nnement de l'émetteur-récep-
Ces bruits ne proviennent pas du teur, il y a lieu d'insérer dans la li-
système électrique du véhicule goe d'alimentation de l'étage
mais de charges statiques engen- pe rturbé une self de filtrage de
drées par friction soit par les va leur suffisante (voisine de
roues avant soit par les pneus et 50 mH) éventuellement associée Condensateur
à un condensateur.
qui se sont accumulées par suite de passage
d'un isolement momentané. Une
légère pression sur les freiqs, de q5~F
ayant pour effet l'écoulement des
charges statiques, fait cesser im- RÉGULATEUR
médiatement le phénomène. (Fig. 5) Fig. 3. - Dynamo

REMEDES
Le régulateur conventionnel
Ci-dessous sont indiquées les d e dynamo comporte un disposi-
techniques de suppression appli- ti f à trois contacts. Monter deux Fil excitation
cables, une fois effectuée la loca- c ondensateurs de passage à
lisation des différentes sources de proximité immédiate du régula-
parasites. t eur. L'un est branché entre la
borne dynamo du régulateur et le
o fil débit allant à la dynamo. L'au-
(Fig. 3) t re est branché entre la borne bat-
terie du régulateur et le fil allant
Nettoyer le collecteur et s'assu-
rer que les balais font un bon
contact. Si le collecteur est trop
usé il faut faire rénover la dyna-
mo ou procéder à son échang e
standard. Retirer le condensateu r
parallèle monté d'origine entre 1a
a la batterie.
Les régulateurs d'alternateurs
comportant un dispositif électro-
mécanique sont à simple ou dou-
ble contict. Le premier type né-
cessite la mise en place d'un
fl 1
Londensateur
borne débit et la masse. Débran-
condensateur de passage entre la de passage
borne contact et le fil allant à la
cher le fil de forte section allan t
de la borne débit. Installer u n
clé de contact. Le second type né- de O/5~F
cessite un condensateur de passa-
condensateur de passage d e
ge supplémentaire inséré entre la
0,5 tiF dont une extrémité est re-
borne batterie et le fil allant à la Fig. 4. - Alternateur
liée par un fil court de forte sec-
batterie.
tion à la borne débit et l'autre es t
Dans tous les cas les condensa-
reliée au fil préalablement décon -
teurs de passage utilisés ont une
necté. Le boîtier métallique d u
valeur de 0,5 tiF (600 V) et doi-
condensateur de passage est rel ié
vent pouvoir supporter un cou-
au chassis de la dynamo par la vis
rant supérieur au débit maximum
utilisée auparavant pour la mise à
de la dynamo ou de l'alternateur.
la masse de l'ancien condensateu r
Leur boîtier métallique est relié à
de déco\lplage.
la masse par l'intermédiaire d'une
Nota:
plaquette métallique insérée entre
(1) S'assurer que lecourant ad- le régulateur et le chassis.
missible par le condensateur d e Fil débit
passage est supérieur au déb it Nota:
maximum de la dynamo. Ne jamais brancher un simple
(2) Ne jamais brancher d e condensateur entre la borne exci-
condensateur sur la borne exci- tation et la masse; dans certains
tation. cas difficiles on peut monter un
filtre constitué par une résistance Plaque métallique
ALTERNATEUR de 4,7 ohm en série avec une ca-
(Fig. 4) pacité céramique de 2000 pF insérée entre régulateur
0000 V). Ce filtre est incorporé et chass is
Nettoyer les bagues et vérifi1er dans un boîtier métal dont le fil de
leur bon contact. Retirer le fil de sortie doit être relié à la borne ex-
la borne débit et procéder comme citation et dont la patte de fixa- Fig. 5. - Régulateur
pour la dynamo en montant en sé- tion effectue la mise à la masse.

NO 1473 · Pag9 283

Enfin il peut s'avérer nécessaire
de blinder le fil d'excitation allant
du régulateur à la dynamo ou à
l'alternateur. Prendre la précau-
Condensateur
tion de relier soigneusement cha- céramique de Soudure
que extrémité de la gaine du câble
blindé à la masse.
Fi l O/005~F (1000V)

ACCESSOIRES

Centrale clignotante, contact

de feux de stop, essuie-glaces,
ventilateurs ainsi que tous mo-
teurs à balais peuvent être la plu-

Fil /
part du temps antiparasités en ins-

t
tallant un condensateur de décou-
plage sous boîtier métal de
0,251lF à leurs bornes.
batterie Condensateur
de passage de qlpF
ORGANES DE
CONTROLE

Les jauges et les capteurs peu-

vent généralement être antipara- Fig. 6 . - Bobine
sités en branchant un condensa-
teur de 0,5tlF sous boîtier métal à
leurs bornes.
CHARGES STATIQUES nettoyer la peinture et de limer la oscillation HF. Cette oscillation
surface du support. Remettre le est rayonnée par les câbles de
TRESSES DE MASSE Les charges statiques accumu- tout en place en prenant la pré- bougies jouant le rôle d 'antennes
lées par les roues avant peuvent caution de respecter les polarités couvrant toute la gamme des fré-
être éliminées en installant des de la bobine. quences de télécommunications.
Elles constituent un complé- frotteurs sur les moyeux. Celles (e) Brancher ensuite un conden- Les oscillations HF se transmet-
ment indispensable d'un bon anti- accumulées par les pneus peu- sateur céramique bouton de tent par induction au câblage et
parasitage ; elles ont pour but de vent être supprimées en insuf- 0,005 tlF (1000 V) entre la borne organes voisins qui à leur tour
fournir une masse commune des- flant de la poudre de graphite à négative (rupteur) et la masse uti- émettent des rayonnements para-
tinée à former un blindage effica- l'intérieur des pneus. lisée pour le condensateur de pas- sites, augmentant ainsi considéra-
ce contre les rayonnements. Il sage. blement le niveau des perturba-
n'est pas possible de dégager une 2. Vis platinées tions.
règle générale pour leur installa- Les parasites engendrés par les 1. Faisceau résistant
tion et il faut procéder par tâton- ALLUMAGE vis platinées ne sont en général Le faisceau résistant constitue
nement. A noter que l'emplace- CIRCUIT PRIMAIRE pas gênants. Néanmoins un mau- l'organe suppresseur de parasites
ment d'une tresse de masse peut vais réglage ou une usure anor- le plus usité. La figure 7 représen-
être critique à quelques centimè- 1. Bobine (Fig. 6) male de celles-ci peut accroître te la constitution de base d'un câ-
tres près. Ci-dessous est dressée Pour réduire les couplages pa- dans une .large mesure le niveau ble d'un tel faisceau . Cette confi-
la liste des principaux points de rasites avec le câblage du véhicu- de parasites rayonnés tout en nui- guration est universellement
raccordement remarquables : le, installer un condensateur de sant au bon fonctionnement du adoptée avec quelques variantes.
- angles du moteur au chassis, passage de 0,1 tlF en série avec la moteur. La vérification périodi- Les normes S A E recomman-
- diverses sections du tuyau borne positive (batterie) de la bo- que des vis platinées s'avère donc dent deux gammes d'utilisation :
d'échappement au chassis et au bine et le fil correspondant préala- indispensable. a) type LR à faible résistance
moteur, blement débranché. Le condensa- = 1000 à 2500' ohms par longueur
- filtre à air au bloc moteur, teur doit être placé le plus près de 10 cm.
- supports de pare-chocs au possible de la bobine. b) type HR à forte résistance
chassis. Nota: CIRCUIT SECONDAIRE = 2000 à 4000 ohms par longueur
D'une manière générale toutes (a) Il est très important de veiller de 10 crn.
les parties métalliques séparées à ne pas brancher le condensateur C'est le circuit d'allumage hau- Le type LR est le plus courant,
par du mastic ou de la peinture sur la borne négative (rupteur). te tension qui constitue la plus toutefois le type HR est quelque-
doivent être reliées électrique- (b) Il ne faut pas utiliser un importante source de parasites. fois utilisé entre bobine et delco et
ment entre elles. Pour effectuer condensateur ordinaire de décou- L'amorçage haute tension dont pour des faisceaux très courts.
des connexions efficaces, il est in- plage à la place du condensateur chaque bougie est le siège consti- 2. Bougies à résistance (Fig. 8)
dispensable que les surfaces de de passage. tue en fait un générateur baute Les bougies à résistance incor-
contact soient débarrassées de (c) La masse du boîtier du fréquence rappelant les premiers porée sont très efficaces; en effet,
toute trace de peinture et il faut condensateur doit être réunie au émetteurs à éclateur. Etant donné elles permettent d'atténuer consi-
utiliser des vis parker conjointe- support de fixation de la bobine. que la décharge du circuit d'allu- dérablement la composante HF
ment avec des rondelles éventail (d) Pour réduire les rayonpe- mage se produit sous la faible ré- de l'étincelle et l'intensité du
pénétrant profondément dans la ments il est recommandé de dé- sistance que forme l'espace ionisé, rayonnement des câbles d'allu-
tôle. monter le support de montage, de les circuits de bougie entrent en mage se trouve ainsi largement
Page 284· NO 1473
 Bougie Bougi e
Fils textiles torsadés normale à rësistance
... Impréqnés de graph ite

.
Tresse ra yonne

• Néoprène conducteur

I solant caoutchouc

TressE' ra yonne
Fig. 8. - Comparaison d'une bougie normale et
d'une bougie à résistance :
Fig. 7. - Constitution
1 .. L'intensité du rayonnement parasitaire du
d'un câble résistant 1- - - Gaîne néoprène câble est considérablement réduite.
2 . . La composante H.F, de l'étincelle est prati·
quement éliminée.
3 . . La résistance est à proximité de r espace in·
ter·électrodes pour procurer le maximum
SOLUTION (A ) d'efficacité,
./

hou gie 0
-ési s+um:e

( ~ )
(8

Fig. 10.. Réserve d'allumage

bougie èJ Fig. 9. - Suppresseurs mixtes (AI · Systéme en bon
(AI· bougies à résistan· état.
résistance ce avec faisceau
résistant,
(BI· Systéme en mau·
vais état.
(BI· bougies à résistan·
SCLUT!O ~ (8) ce avec résistan·
ces surmoulées.

réduite. L'action de la résistance l'on a coutume de croire, un mon-

est maximum du fait de sa proxi- Résistance Résistance tant raisonnable de suppression
mité de l'espace inter-électrodes. Tension Température à Champion n'a pas d'influence sur un circuit
Nota: remarques sur la stabilité d'essai (V) d'essai (OC) faible à haute d'allumage en bon état. D'ailleurs
Les résistances incorporées aux stabilité stabilité des études précises effectuées par
bougies d'allumage doivent être 3 21 0
100% 100% la firme Champion en collabora-
spécifiquement conçues pour sup- tion avec les grands construc-
porter la chaleur énorme et la très 5000 260° 15 % 70% teurs d'automobiles ont démon-
haute tension auxquelles sont tré que le démarrage par temps
soumises les électrodes. La stabi- froid a tendance à être plus facile
lité d'une résistance suppresseuse avec des bougies à résistance
de bougie se définit comme la ca- Ce tableau montre que seules sur la tête de delco Cl 0 000 ohms qu'avec des bougies ordinaires.
pacité de demeurer dans les limi- des résistances à haut~ stabilité sur la borne centrale et 5 000 Le montant de suppression que
tes acceptables de résistance en conservent une valeur suffisante ohms sur les autres bornes), peut supporter le système d'allu-
fonction des contraintes thermi- pour maintenir un antiparasitage mage est fonction de:
ques et électriques. Les résistan- efficace dans les conditions réel- 4. Limites de la suppression a) la conception du circuit d'al-
ces ne présentant pas une stabilité les de fonctionnement du moteur. L'état du système d'allumage lumage,
suffisante sont incapables de 3. Suppresseursmixtes(Fig. 9) constitue un facteur déterminant b) la fréquence de l'entretien
fournir un antiparasitage correct. Il est possible d'employer di- dans le degré de suppression ad- du circuit d'allumage et des bou-
Ci-dessous sont données à titre verses combinaisons variables missible. Un système d'allumage gies,
indicatif des valeurs comparati- suivant les types de véhicule, en mauvais état ne peut tolérer c) l'utilisation du véhicule.
ves de résistances à stabilité mé- Solution (A): bougies à résis- une supp.ression importante par Il y a lieu de suivre les recom-
diocre et celles de résistances à tance avec faisceau résistant. suite de la faible réserve de haute mandations du constructeur pour
haute stabilité préconisées par la Solution (8) : bougies à résistan- tension disponible (Fig. 10). Ce- déterminer le montant maximum
firme Champion: ce avec résistances surmoulées pendant contrairement à ce que de suppression admissible.
NO 1473· Page 285
 (A) (8)

Fig. 11. - Entnrtien des bougies

lAI • Mauvais
IBI· Bon

Fig. 12. • Tête de delco et rotor de distribution pri!sentant des sigrws

d'usure.

Câb l e blmdé Bougie blindée

(A) .~~

(B) d ~
B3(_ _.--.:J
Câble Capuchon Bougie V,tesse du moteur_

blindé blindé non blindée

Fig. 13- Variation de la réseMt d'allumage an
fig. 14. - Blindage des bougies fonction de refficacité du cible blindé utilise.
lAI· Utilisation de bougies blindées
IBI- Utilisation de capuchons blindés

5. Entretien contraintes thermiques et méca- Des espaces inter-électrodes de delco et le rotor qui doivent
On a tendance à sous-estimer niques, la haute tension, etc. trop importants surtout lorsque être remplacés cha,~ue fois que le
l'importance de la maintenance li est prudent de faire mesurer les électrodes sont usées irrégu- balai du rotor et que les contacts
régulière du système d'alluma- la résistance des câbles du fais- lièrement nécessitent une tension de distribution montrent des si-
ge... Généralement tant qu'une ceau à chaque contrôle du circuit d'allumage supérieure à la nor- gnes d'usure, que l'isolement est
voiture démarre et roule à peu d'allumage. En règle générale il male. 1I s'ensuit un accroissement douteux ou qu'il se présente un
près normalement, on ne s'en faut remplacer les câbles lorsque du rayonnement parasite et éga- dépôt de graphite. L'usure accroît
préoccupe guère. En matière leur résistance a atteint trois fois lement une altération des perfor- le parcours haute tension et par
d'antiparasitage une attention la valeur d'origine. A noter les re- mances du moteur. Les bougies suite le niveau de rayonnements
toute particulière doit être portée commandations suivantes : us~ doivent être soigneusement parasites. Le dépôt d'une piste
à la vérification régulière et pré- - ne jamais manipuler bruta- nettoyées et réglées ou bien rem- graphitée diminue l'isolement et
ventive des circuits haute tension lement un câble de faisceau résis- placées par des neuves. augmente les parasites tout en
qui, soumis à rude épreuve, cons- tant (il faut le saisir par l'embout Un bon entretien des bougies causant une dégradation des per-
tituent une source de perturba- et non par le câble) ; constitue une condition essen- formances du moteur.
tions immédiatement percepti· - ne jamais couper un câble tielle aussi bien pour une réduc- Nota:
bles à la moindre défaillance. de faisceau résistant pour effec- tion efficace des parasites que Il ne faut jamais limer un balai de
a) Faisceaux résistants tuer un éventuel raccordement; pour le fonctionnement optimum rotor; il y a lieu de le changer
La valeur de leur résistance est - ne jamais tenter de réparer du moteur (Fig. 11). lorsqu'il est usé.
appelée à varier dans le temps, les une extrémité de câble (il faut c) Tête de delco et rotor de dis- d) Continuité du circuit
agents suivants ont chacun leur remplacer le câble complet). tribution (Fig. 12) Une bonne continuité est es-
rôle à jouer : le vieillissement, les b) Bougies Il en est de même pour la tête sentielle pour garantir le fonction-
Page 286 . NO 1473
nement optimum ge l'allumage et
pour maintenir une excellente CONCLUSION
suppression des parasites. Des
connexions douteuses dans le cir-
cuit haute tension sont nuisibles Compte tenu du développe-
et doivent être réparées. ment croissant des émetteurs-ré-
Une récente enquête effectuée cepteurs installés à bord des auto-
par la frrme Champion a montré mobiles, il est regrettable de cons-
que des ruptur~s de continuité in- tater que les constructeurs sem-
férieures au 1/l00e mm peuvent blent pratiquement ignorer le pro-
engendrer d'importants rayonne- blème des parasites causés par les
ments parasites. Ces coupures se moteurs de voitures et leurs orga-
rencontrent surtout sur les bor- nes associés. Il est évident qu'un
nes des bougies, la tête de delco et antiparasitage sera bien plus effi-
la bobine. Vérifier soigneusement cace si son étude est effectuée en
chaque câble du faisceau et veiller même temps que celle du véhicu-
à ce que toutes les connexions le. En effet on se rend compte
soient propres et parfaitement TUBES A AFFICHAGE NUMI:RIQUE FP 30 l 100 E· magnéto résistanca
qu'un antiparasitage réalisé après Segments il cristaux liquides FP 200 l 100· magnéto résistanca
senées. coup constitue une opération coû- FP 210 D 250 · magnéto résistance
SEMICONDUCTEURS SV 110 • 111 - Sonde pour signaux de rflglage
6. Faisceaux blindés teuse non pas à cause du montage générateur fi effat hall, mesura da
BB 105 B • BB 105 G • BB113 fi capacité variable
Les faisceaux blindés consti- de quelques composants supplé- diodes ou varicap champ magnétiqua
AF 239· Transistor germanium PNP. SV 210 - générateur Il affet hall,
tuent une solution particulière- mentaires mais par suite du temps mesura da champ magnétiqua
Télé (étage UHF)
ment efficace pour supprimer les de recherche nécessaire qui est AF 279 • Transistor germanium PNP. SV 230 S . générateur fi 811et hall,
Télé (étage UHF) mesura da champ magnétique
parasites engendrés par le systè- variable suivant les modèles de TAA 521 A - circuit intégré, ampli opérationnel
AC 187 KlAC 188 K· transistor BF germanium
me d'allumage des moteurs de voiture et même les différentes AD 161/AD 162· Transistor de puissanca B.F. TBA 221 A - circuit intégré, ampli opérationnal
bateaux et sur certains véhicules germanium (pUJl1 pull) TBA 221 B· circuit intégré, ampli opérationnel
séries. AD 149 V· TllInsittor da pulssanca germanium B.F. TAA 861 A· Circuit intégré, ampli opérationnal
industriels particulièrement ré- Souhaitons donc que grâce à BC 237 B· Transistor sificium NPN TAA 761 A· circuit intégré, ampli opérationnal
calcitrants. Le blindage peut d'ail- (préampli et driver) TBA 830 • circuit intégré, ampli microphoniqua
l'introduction progressive de BC 167 B· Transistor silicium NPN TCA 105 - circuit intégré,
leurs englober tous les oqanes l'électronique dans l'industrie au- (préampli driver) détecteur da seuil (nivaau)
du circuit d'allumage. BC 238 B· Transistor silicium NPN TCA 345 A . circuit intégré,
tomobile, les spécialistes auront à (préampli driver) détecteur da sauil (battaria'
Le blindage peut sérieusement cœur de fournir des véhicules an- BD 135·10 · Transistor silicium NPN BF sortie TCA 440 • circuit intégré, groupant les principales
affecter les performances du mo- BD 233· TrBII1Ù1or silidum NPN pUÎSSBIICI 25 w. fonctions d'un récepteur
tiparasités d'origine pour per- BFW 92· Transistor silicium ampli HF TAA 991 D· circuit intégré, ampli AM/FM· FI
teur. En effet, on assiste à une ré- mettre le bon fonctionnement de ft, 1600 Mhz ampli antenne TBA 120 A· circuit intégré,
duction notable de la haute ten- BFX 89 - Transirtor ,silidum empfi HF ampli démodulateur FM FI
la plupart des appareils d'émis- ft, 1000 Mhz ampli antenne TBA 120 AS . circuit intégré,
sion délivrée par la bobine aux sion-réception mobile. FFY 90 - Transistor silicium ampli HF ampli démodulateur FM FI
bougi~. La ligure 13 montre que ft.) 1000 Mhz TBA 400 • ampli fi large bande
D.R.B. BPX 63 . Photo diode silicium TBA 400 D• ampli vidéo FI
la réServe d'Îlhunqe diminue en BPY 61·111· photo transistor au silicium TBA 440 C. ampli vidéo FI
raison inverse pe l'efficacité du BPY 62· III . photo transistor au silicium
lD 30 B• diode élactro luminescante Ga· AS. P.
SAS 560 • commuteteur statiqua par efflaurament
.Touch control.
blindage utilisé.\Dans tous les cas lD 461 • diode électro luminescante SAS 570 - commutetaur statique par effleuramant
il faut veiller à ce que les câbles COY 21 • dioda élactro luminescente .Touch control.
(afficheur 7 segments) REDRESSEURS EN PONT SILICIUM
soient le plus courts possible. lD 471 . diode élactro luminescante Radressaul1 HT TV 18 l . applications télévision
Il existe des bougies spéciales lD 37· diOlIt...!lactro luminesttnta wrts Tripleur TVK 52 • applications télévision couteur-
blindées ma,is on trouve égale-
CONDENSATEURS 1 ~ F 35 V 10 pF
ment des capuchons spéciaux Polycarbonate «Miniature. 2,2 p F35V B4128322 pF
destinés à blinder les bougies 4,7 ~ F 35 V 47 u F
6,8 p F35V 100 uF
conventionnelles, qu'elles soient B32541 10 pF35V 220 uF
normales ou du type à résistance 10 000 pF 250 V ;1:. 5% 15 p'F35V B41010 470 p F
15000pF •• 22 ~F35V 1000 u F
incorporée (Fig. 14). La qualité du 2200DpF .. 2,2 ~ F 16 V 2200 p F
contact de masse du blindage est 33000 pF .. 3,3 ~ F 16 V 63V
47000 pF .. 10 p F 16 V B41313 2,2
primordiale pour assurer une 5& 000 pF •• 22 p_F 16 V 4,7
bonne élimination des rayonne- 68 000 pF .• Elactro chimiCVI8 B 41283 10
100 000 pF •• 10V 22
ments indésirables et la mise en 150000 pF .. B41283 100 u F A 3107T 47
place de capuchons blindés ne 220000 pF .. 470 p F A 3477 T 100
330 000 pF 100 V ;1:. 5% 16V 841010 220
peut être effectuée que sur des 470000pF·· .. B41283 100 u FA4107T 470 u F
1p F . 1000 p F
bougies possédant un excellent Mylar «Miniature.
220 p F A4227T
470 p F A 4477 T B 41316
traitement de surface destiné à B 32234 B41010 1000 uF A 41 DST 47 uF 16 V
empêcher toute corrosion. D,Dl p F 400 V j: 20% 25V 220 uF 16V
0,022 u F .. B41313 10 u F B 5106 Z 1000 pF 16 V
On ne saura trop insister sur le 0,047 u F - '221 pFA5226Z 100 u'F 16 V
fait qu'une attention toute parti- 0,1 uF .. B41283 100 p F B 5107T 1 uF 63 V
0,15 u F .. 220 p F B 5227T 2,2 pF 63V
culière doit être portée à un cir- Tantale GOUtte 8 45134 B41010 470 p F B 5477 T 4,7 p F 63 V
cuit d'allumage blindé. Les bou- 0,1 uF35V 1000 p F B 510ST iD p F 63 V
0,15 ~f 35 V 2200 p F B 522ST 22 uF 63V
gies doivent être vérifiées et leur O,Z2 u F 35 V 4700 p F A 5478 T 47 p F- 63 V
écartement réglé plus fréquem- 0,47 u F 35 V 40V 100 p F 63 V
0.6hF35V B41313 4,7 p F 220 uF 63V
ment, pour maintenir la haute
tension requise au minimum né-
cessaire. Si le blindage du circuit
d'allumage provoque une dégra-
RÉFÉRENCES: Le prl!sent article
dation des performances du mo- comporte de larges extraits adaptés
teur, il y a lieu de prévoir la mise de l'étude: Il Giving Two-Way Radio
en place d'une bobine délivrant ifs Voice Il, publiée par Champion
une haute tension plus importan- Spark Plug Company, Toledo, Ohio,
te. U.S.A.
NO 1473 - Page 287
 teurs réglés de manière à 'fournir

D
ANS une projection de ou automatiquement, deux fonc-
diapositives, un fondu deux images superposées (Fig. 1). tions distinctes sont à réaliser : la
enchaîné a pour but de Ceci est naturellement un mini- variation de l'éclairement de
substituer progressivement une mum, car lorsque des effets com- l'écran d'une part et la commande
photographie à une autre, la pre- plexes doivent être obten~ on de passage des vues de l'autre.
mière disparaissant lorsque la se- doit disposer de plus de deux ap- Ces fonctions doivent, en outre,
conde apparaît. Les deux vues de- pareils, lorsqu'on veut réaliser pouvoir être télécommandées si
vant être projetées simultané- des projections panoramiques, l'on veut réaliser par la suite un
ment, il est naturellement néces- par exemple. Pour commander système automatique.
saire de disposer de deux projec- chaque projecteur, manuellement

tée SOUS 24 volts, ce qui est le cas sa modification et que le système jecteurs, ce qui est le cas le plus
LES SYSTÈMES CLASSIQUES de la quasi-totalité des modèles peut être étendu à plus de deux simple. Ce fonctionnement est le
du commerce. li peut facilement appareils sans limite de nombre à même, qu'il soit commandé par
Deux méthodes sont utilisées être construit par un amateur nor- condition de modifier en consé- des inipulsions en provenance
pour augmenter ou réduire malement outillé aveC des élé- quence le système de télécom- d'un magnétophone avec « syn-
l'éclairement de l'écran: un volet ments dispombles .chez les reven- mande. chro-dia» ou fournies par l'opé-
mobile devant ou derrière l'objec- deurs de composants électroni- rateur. Dans les deux cas, la sé-
tif, ou un variateur de lumière ques courants. Comme il utilise FONCl10NNEMENT DANS quence complète de fondu en-
commandant l'ampoule de pro- des modules séparés pour chaque LE CAS DE chaîné doit se dérouler sans aucu-
jection. Quant au passage des projecteur, il n'est pas indispensa- DEUX PROJECfEURS ne autre intervention que l'impul-
vues, il est réalisé par des électro- ble d'en posséder deux pour dé- sion de changement de -VUes. Na-
aimants, comme sur les projec- buter la construction. Notons-au Etudions sommairement le turellement, les vues doivent être
teurs simples. Les différentes passage que chaque projecteur fonctionnement automatique réparties entre deux passe-vues,
fonctions sont assurées séquen-. reste utilisable seul, comme avant d'un fondu-enchaîné à deux pro- les vues 1,3, 5, etc: sur le passe-
tiellement par un programmateur
électro-mécanique (moteur et ca-
mes) ou électronique.
li est souvent difficile, dans de Réseau
tels appareils, d'obtenii un fonc-
tionnement automatique (c'est le
cas dans certains systèmes à va-
riateur électronique), en outre, il
est nécessaire d'acquérir l'ensem-
lmp à
O'
_JL_IL . ~
ble de l'équipement, c'est-à-dire
les deux projecteurs équipés, un
boîtier de commande et souvent
un magnétophone spécial, ce qui Ten si on
7
C\ (\ VmaJ

Cl
après trlac
représente un investissement im-
portant pour un amateur.

UNSY~tVOL~
Télécommande Imp à
90'
~ ~ ~
Le système décrit dans cet arti-
cle utilise par contre des projec-
teUrsordinaires du commerce, Ten sion ___ __ __ _~~L_ _ _ _~r_----~~
pourvu qu'ils soient équipés après triac V Vmin
d'une télécommande du passage F"19. 1. - projactaw. 2 projectIKn fournissant deux imagll!l ~c fond. . Il.
des vues et d'une lampe alirnen-
Page 288· NO 1473
 --
EncIenc:hement manuel de la we 1 dans
P1.
Envoi de la 1 ra impulsion. Top d. _ ......
Ecran

~
Sync ,,,

Eclairement de P1, extinction de P2.

~
Engagement de la vue 2 dans P2 éteint.
Fig. 3 : Diagramme du système.

t
_ Envoi de la 2e impulsion.

~
6V r - r /1 /1 /1 4
O---l'-~---.:---",-l/J---I-:--"'---V----l'-V------k:....-V__~
E2

El
Eclairement de P2, extinction de P 1.

~
Engagement de la vue 3 dans P 1 éteint.

Fig. 2. - Séqùence d'un fondu-enchainé à 2 projecteurs.

J n. h [] ~ [] ,
Fig. 4. - Signaux de commande de l'appareil.

vues du projecteur 1 et les vues 2, nels. Nous ne conseillons pas des impulsions ou des signaux de Le générateur de dents de scie
4,6, etc. sur celui du projecteur 2. l'utilisation d'autres types de lam- commande dont le front de mon- est constitué d'un pont de diodes
La séquence de fonctionnement pes, la réalisation risquant d'être tée a lieu de 0 à 9()<> selon la (D, à D,J alimenté sous 24 V par
est donnée sur la figure 2. trop complexe, et les résultats dé- tension appliquée. On utilise pour l'intermédiaire de la résistance de
A partir de cette séquence, il cevants. cela un comparateur de tension. protection de 10 kS2. La tension
est possible de séparer les opéra- De nombreux variateurs de lu- Celui-ci comporte deux entrées, .obtenue est introduite entre base
tions à effectuer et donc de déter- mière ont été décrits dans notre E, et E 2 ; lorsque la tension est la et émetteur d'un transistor
miner les circuits nécessaires revue et nous ne reviendrons pas même sur E, et E 2 , aucun signal BC 107 écrêteur. A sa sortie, on
(Fig. 3). Elle permet également de sur le principe de base de la com- n'apparaît à la sortie du compara- dispose de signaux carrés à
déterminer les instants de départ mande proportionnelle d'un triac. teur. Lorsque la tension sur E, est 100 Hz. Ceux-ci sont appliqués
de chacune des opérations. La réalisation présente, bien supérieure à celle sur E 2, un si- sur un intégrateur de Miller cons-
Il faut donc réaliser: qu'utilisant ce principe, est d'un gnal apparaît sur la sortie S du titué par un second transistor
Un émetteur de tops de syn- schéma différent de ceux rencon- comparateur BC 107. Les dents de scie à
chronisation destinés à provoquer trés habituellement Les systè- Si l'on applique sur E, une dent 100 Hz disponibles sur son collec-
le passage des vues. Celui-ci sera mes décrits fonctionnant sur 110 de scie de durée égale à 1/2 pério- teur sont introduites sur l'entrée
un magnétophone prévu pour ou 220 V. La commande peut de du réseau (donc 100 Hz) et sur E, du comparateur à travers une
cette opération ou relié à un syn- s'effectuer simplement par un l'entrée E 2 1a tension de comman- résistance de protection de
chro-dia ou bien la poignée de té- diac et un réseau déphaseur RC. de, le comparateur se déclenchera 100 kS2. Quant à la tension de
lécommande du projecteur. Cette DeUx raisons interdisent ce mon- lorsque la dent de scie aura dépas- commande d'éclairement, elle est
partie décrite à plusieurs reprises tage dans notre cas. sé la valeur de la tension de com- acheminée sur E2' via une résis-
dans la revue ne figure pas dans La première est la tension de mande. Lorsque cette dernière tance de 15 kS2.
cette étude. fonctionnement de 24 V, infé- varie de 0 ,. la tension maxi que Tels qu'ils sont élaborés par le
Un boîtier de télécommande rieure à celle d'utilisation d'un peut atteindre la dent de scie, comparateur, les signaux de pha-
fournissant les impulsions de pas- diac. La seconde est la nécessité l'instant de déclenchement du se variable ne peuvent comman-
sage des vueS alternativement à d'une commande par tension, im- comparateur varie proportionnel- der directement la gachette du
chaque projecteur, lorsque l'autre posée par la téléCommande auto- lement entre 0 et 90" de phase triac. Le modèle utilisé, 15 à
fonctionne, ainsi que des signaux matique. Il est en effet beaucoup (rapportée à 50 Hz). (Fig. 4 et 5). 400 V, nécessite en effet une in-
permettant de faire varier pro- plus facile de commander une va- Le comparateUr utilisé est un tensité de l'ordre de 50 mA sous
gressivement l'éclair~e des vues, riation de tension à volonté sans circuit intégré de type 71 0 que 2 V environ, ce que ne peut débi-
ces signaux devant 'être décalés commande manuelle qu'une va- l'on trouve couramment pour un ter ce circuit intégré. Celui-ci atta-
par rapport aux impulsions de riation de résistance. prix modique chez les revendeurs que donc un transistor BC 107
passage des vues. Le circuit doit donc produire spécialisés. monté en émetteur commun, qui
Des variateurs de lumière com- joue le rôle de tampon. Son col-
mandés par les signaux issus du lecteur attaque lui-même un
boîtier de télécommande, ceux-ci 2 N 3053 en collecteur commun,
étant montés dans chaque projec- son émetteur est relié à la gachet-
teur. Triac te du triac par l'intermédiaire
d'une résistance de protection de
LES VARIATEURS l00S2 1 W.
D'ÉCLAIREMENT Les alimentations en 12 et
- 6 V du comparateur et des au-
Les projecteurs de diapositives Tens ion de tres circuits s'effectuent en mo-
modernes sont équipés de lampes commande noaltemance à partir du 24 V de
à halogènes fonctionnant sous la lampe de projection. Le 12 V
24 V, de puissance 150 W pour est régulé par une .diode Zener.
les modèles d'amateur, 250 ou Fig. 5. - Diagramme du variateur. (Fig. 6).
plus sur des appareils profession-
NO 1473 - Page 289
 r-----------------------------------~--------------------------~~~--~24~

SerF
leV

22\{l. + 25°f
30V

t,o,.---------------~--T_-------L----~~------------L--J---L--------~~~--~M ••n

Fig. 1. - Schéma du variateur. Commande Gachett. Tr iaC

vers .----_ _ _ _---, sortie

cc'"l1!1and. ~",.tt.
'f"
osci li 0

Fig. 9. - Circuit auxiliaire.

• ~
a.
u•

Fig. 7. - Typon du circuit imprimé.

24V'l.J

•
o
Gachette
Triac
Vu côté éléments

L--_I o
Cosse \i br. sur 1.
prIS' t.ric~~ ;.·f----------------'
J
Commande 1"19· 10. - Montage dans le projecteur.
Fig. 8 . -Implantation das éléments. oà 6V

ensuite le circuit sur de la plaque être conformes à la figure 4. de 1/2 dm2 de surface environ,
MONTAGE DES ÉLÉMENTS de CI photosensible. L'implanta- Si l'on ne possède pas d'oscil- faisant office de radiateur.
tion des éléments est représentée loscope, il est néanmoins possible La seule précaution à prendre
" Les composants sont soudés figure 8. de s'assurer du fonctionnement est de ne pas perturber la ventila-
sur un circuit imprimé simple face Le montage doit fonctionner du circuit en branchant un volt- tion du projecteur en plaçant les
représenté figure 7. Pour le réali- dès sa mise sous tension mais il mètre (gamme 15 V par exemple) éléments trop près des ouvertu-
ser, il suffit de décalquer à l'aide importe de ne brancher le triac à la sortie « Gachette », la ten- res prévues par le constructeur.
de papier carbone sur une plaque qu'après vérification de la forme sion observée doit varier lorsque La fIgure 10 donne le câblage des
de CI préalablement découpée convenable des signaux fournis la tension de commande varie. différents éléments à l'intérieur
~ aux dimensions (la figure est à par l'appareil. du projecteur.
l'échelle 1). Les lecteurs disposant Cette vérification nécessite la MONTAGE DU VARIATEUlt B.B.
de matériel photogravure des cir- réalisation du petit montage auxi-
t cuits imprimés pourront naturel- liaire décrit figure 9, qui fournit Le circuit imprimé du variateur
lement procéder de cette manière une tension continue variable de est suffISamment petit pour trou-
en photographiant cette figure et oà 6 V environ. La sortie du va- ver place dans le projecteur, ainsi
en la reportant sur un film « Ko- riateur est reliée à un oscilloscope que le triac. Ce dernier sera mon-
dalith» à l'échelle pour réaliser et les signaux observés doivent té sur un morceau d'aluminium
p... 290 - NO 1473
 # #

Déc.odeur ftereo
c.anaux
dele « appartement» et 12 V un retard ou une combinaison des Le signal G' AR est donné par la
INTRODUCTION pour le modèle « automobile». signaux normaux existants. relation:
Les autres caractéristiques pré- La distorsion harmonique tota- G'AR = G AR + j 0,707 G AV

U:
des systèmes de déca- sentent également des différen- le est de 0,1 % pour le MC 1312P - 0,707 D AV (4)
dage les plus répandus ces dues aux tensions, mais les et de 0,25 %pour le MC 1313P, ce ce qui conduit à la représentation
pour quatre canaux, est schémas de montage et les va- qui conduit à accorder la préfé- de la figure 5 (B).
le SQ basé sur le procédé établi leurs des composants sont les mê- rence, au premier, dans un appa-, Le signal D'AR est donné par la
par Columbia, une des plus gran- mes pour les deux circuits inté- reil d'appartement mais l'alimen- relation:
des marques mondiales de dis- grés. Rien ne s'oppose à l'emploi tation doit être alors de 20 V. D'AR = DAR + 0,707 G AV
ques phonographiques. du MC 13l3P dans un appareil - j 0,707 D AV (5)
On peut trouver actuellement d'appartement. Les CI, MC PRINCIPE ce qui conduit à la figure 5 (C).
dans le commerce des disques 1312P et MC 1313P sont présen- DU DÉCODAGE Enfin, le signal D'AV est:
Columbia à enregistrement sur tés en boîtier 646, type TO 116 à D\v = D AV - 0,707 G AR
quatre canaux, effectué sur deux 14 broches, ayant les dimensions Chaque canal « total» DT ou =
+ j.O,707 DAR DT (6)
pistes stéréo. En utilisant un pick- habituelles. G T est obtenu par deux signaux En effet, les signaux (2) et (6)
up stéréo à deux pistes, on obtient La figure 1 donne l'aspect du en quadrature. Ce premier est sont identiques, et leur représen-
aux sorties de ce capteur, deux si- boîtier avec ses broches (ou analogue à celui de la TV couleur tation est donnée à la figure 5 (D).
gnaux DT (droit total) et G T (gau- « points» de terminaison) et l'in- NTSC. Au décodage, on utilise le
che totaI) que l'on applique aux dication de la broche 1 lorsque le dispositif dont le principe est don- MONTAGE DE MESURE
deux entrées correspondantes du boîtier est vu de dessus. Ce boîtier né par la figure 4. ET D'ESSAIS
système décodeur SQ. A la sortie est désigné par 646 - TO - 116 On a:
du décodeur, on obtient quatre si- dans les fabrications Motorola. GT = G AV + 0,707 DAR Les autres signaux G AV , G\R,
gnaux quadriphoniques (ou tétra- La figure 2 donne les dimen- - j.0.707 G AR (l) D\R et D'AV sont fournis par le
phoniques) désignés par: sions de ce boîtier, en millimètres DT = D AV - 0,707 G AR montage du décodeur, réalisé
DA V : droit avant, et en pouces. + j.0,707 DAR (2) avec le CI choisi, selon le schéma
DAR: droit arrière, A la figure 3 on indique le prin- =
ou j racine carrée de - 1. Le si- de la figure 6. C'est un montage
G AV : gauche avant, cipe simplifié de l'obtention de gnal de sortie est, alors, pour le pratique avec indication de tous
G AR : gauche arrière. quatre canaux à partir de deux. gauche avant: les branchements (le CI est vu de
La réalisation rapide d'un déco- Le PU, de haute qualité, four- G\v = G AV + 0,707 DAR dessus) et des valeurs des élé-
deur SQ est possible grâce au cir- nit à ses deux sorties, les signaux - j.O,707 G AR (3) ments.
cuit intégré Motorola type MC DT et G T. Chaque signal contient Ce signal est donc égal à G T car Les résistances Ride 3 Mn
1312 P (pour appareils d'apparte- deux signaux en quadrature, ce les expressions (1) et (3) sont iden- sont utilisées pour la mesure des
ment) et MC 1313 P(pour appa- qui explique la possibilité d'obten- tiques. impédances d'entrée. Normale-
reils à bord de voitures). tion de quatre canaux réels et non Le signal G TOT + G'AV' peut ment~ les interrupteurs SI ' sont
La différence principale entre de canaux simplement dérivés être représenté avec ses deux fermés (position contact) court-
ces deux types est dans la tension des deux canaux d'un système composantes réelle et imaginaire, circuitant les résistances de
d'alimentation: 20 V pour le ma- bistéréophonique, en introduisant selon la figure 5 (A). 3 Mn. A la figure 7 on donne les

P" 1 DT D' AV

R~"'.
DECODEUR
D'AR
t---G'AV
t----G·AR

Fig. 1

NQ 1473· P-s- 291

 ,------------,
1 1
••t-------.
1
0,101 D AR
1 G AV
1 _ 0°
,.....- 't' G'AV

1 1
1
1 1
1
GT
i 07
1
1
1
1
1
~ ~ _ 90°
r-6 1
;
1
G'AR ,

1 1
1
1 1 0,107 0 AV GAR,

1
1 - 't" - 90° /'
1
1
D'AR
®
• 0,707 1
~+
1
1

L ~m,
GAV
1 1
1 DAA
1
DT 1 1
1 _ 0°
1
- O,'lO7 DAY @
1 '---- 't' l
1
D'A V
1
1 1 •

Fig. 4
L _________ __ ...J1

0,101 G AR
r'" DAR

-+
o AV ®
Fig. 5

D'AY - - - - 50nF 28
SORTIE D'AA _ _ _-,
1 ENTREE
24
DT

20
~. ,,-
- "
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-- -
':( 16
.r ,~ ",... ~
E ~ ~ ~
12
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0
u .."".

SOn F
G'AY--- ' - - -__.NItJ""""_--I "1---'" ENTRE E 06 8 10 12 14 16 la 20 22 24 26
SOATIE. GT TEnsion d'alim (Vol ts)
G'AR - . - - - - - - - '

Fig.' Fig. 7

courbes représentatives du cou- Tableau 1 cr = 2S oC sauf mention différente)

A Voici maintenant les caractéris-
rant consommé par les CI en tiques électriques, données au ta-
fonction de la tension d'alimenta- Caractéristiques Valeurs Unités bleau II dans les conditions sui-
tion pour .des valeurs différentes vantes :
de celles recommandées. Tension d'alimentation 25 volts Vcc pour MC 1312P: 20 V ;
La variation de I AL en fonction continu Vin + 0,5 V eff.
de VAL est linéaire. La consom- Pour MC l3l3P: Vcc 12 V; =
mation de ces CI est donc infé- Puissance différée limite 625 mW Vin = 0,2 V eff. (Vin + tension
rieure à 20 mA. Dérive au-dessus de TA = 25 oC 5 mV/"C d'entrée)
=
TA + 25 oC sauf mention diffé-
Température de fonctionnement rente.
CAIlACfÉRIS11QUES MC 1312P o à + 75 oC
Le rapport signal/bruit est ex-
LIMITFS MC 13l3P - 40 à + 85 oC
primé par 80 dB pour le
Elles sont données par le ta- Température de stockage - 65 à + 150 oC MC l312P, pour une tension
bleau 1 ci-après : d'entrée de 0,5 V eff. et de 74 dB
Page 292, NO 1473
 Tableau II MONTAGE COMPLET
À30
Caractéristiques MIN. TYP. MAX. UNITÉ Il est représenté par le schéma
de la figure 9, constituant le déco-
Courant consommé MC 1312P 11 10 21 mA deur à disposer entre le PU stéréo
MC 1313P 6,5 9 12,5 mA à deux sorties et l'amplifIcateur
BF à quatre canaux distincts.
Impédance d'entrée MC 1312P 1,8 3 - M,Q Toutes les valeurs des élé-
MC 1313P 1 1,8 - M,Q ments sont indiquées sur ce sché-
ma. Les potentiomètres de régla-
Impédance de sortie - 5 - k,Q ge sont:
PI = volume (semi-log.)
Équilibre des canaux GAvIDAv (en dB) - 1 0 +1 dB Pl = équilibrage avant/arrière
P3 = équilibrage GAR/D AV
Gain de tension GAV/GTOT ou DAvIDTOT -1 0 +1 dB P4 = équilibrage G ARID AR
Ps = commande des « dimen-
Gain de tension relatif sions ».
G'AR/G'AV, D'ARID'AV, G'ARID'AV, D'ARID\v -2 -3 -4 dB
Remarquons dans ce montage,
Tension maximum d'entrée remploi des circuits intégrés MC
1314P, atténuateur commande
pour 1 % de distorsion MC 1312P 2 - - Veff.
par une tension et MC 1315P des
GTou DT MC 1313P 0,8 - - VefT.
Motorola également, ce dernier
étant le circuit « logique )).
D tot harm G T ou DT MC 1312P - 0,1 - %
MC 1313P - 0,25 - % Les MC 1314 P et MC 1315P
sont présentés en boîtier à 16 br~
ches, plastiques 648.
pour le MC 1313P, avec tension cation, utilisant un des deux cir- - entrées des signaux du PU:
d'entrée de 0,2 V efficaces. Lar- cuits intégrés cités. entrée droite point 8, entrée gau- Voici à la figure 10, le brochage
geur de bande 20 Hz à 20 kHz. Lé Ce schéma est la réplique prati- che, point 6. Intercaler des du boîtier à 16 broches vu de des-
MC 1312P est donc supérieur au que de celui de la fIgure 3. Le CI condensateurs, de 50 nF pour iso- sus.
MC 1313P. est représenté vu de dessus avec ler en continu et transmettre les Pour le MC 1314P,les branche-
les points de terminaison dans signaux alternatifs; ments sont:
leur ordre réel. Point 1 : équilibrage GAv/D Av ;
On remarquera les branche- - sorties D'AV point 4, D'AR
1\fONTAGE SIMPLE Point 2 : sortie signal DA V;
ments suivants : point 14, G'AV point 2 et G'AR
D'APPUCATION point 3 ; Point 3 : entrée signal D'Av;
- alimentation de 20 ou 12 V, Point 4 : commande gain avant;
A la figure 8, on donne le sché- avec + Vcc au point 12 et le - (ou - circuits extérieurs RC à bran- Point 5: entrée signal G'AV ;
ma d'un montage simple d'appli- masse) au point 7 ; cher aux points 13,10,9 et 1,4,5. Point 6 : sortie signal GAV ;
Point 7 : équilibrage AV/AR;
39nF Point 8 : volume;
Point 9 : masse et - alimentation;
Point 10: sortie G AR ;
Point Il : entrée G'AR ;
39nF Point 12: commande gain arriè-

.r 1-15~On.;,..F_ _• Entree
re;
Point 13 : entrée G'AR ;
Point 14: sortie DAR ;
Point 15 : équilibrage G ARID AR ;
DT Point 16 : + alimentation;
D'autre part, le circuit intégré
MC 1315P se branche comme
suit:
REPERE Point 1 : entrée D'AV;
Point 2 : commande logique;
Point 3 : commande gain avant;
Points 4, 6, 7, 8: condensateurs
extérieurs ;
Point 5 : commande gain arrière;
Point 9 : fIltre avant;
Point 10: fIltre arrière;
G'
AR
Point Il: CAG;
L - - - f l - - - - - - Entree Point 12: + alimentation;
KA. GT
Point 13 : polarisation;
Point 14: masse et - alimenta-
tion;
39r1' 3.6 KA 6.8nF Point 15: entrée G'AV ;
Point 16: entrée D\R'
C Fig.1 La tolérance des résistances
doit être de ± 5 %. Les condensa-
NO 1473· Page 293
 · 20V

910A

l/6KD
l /9nF f"1.

L
C,
r----- - - --fJ-- SORTIE GAV
20KD
SORTIES

GT ---11---.. . . ~ AV
------I~ -I-----!..........:.........!........,

8 7 6 5 4 3 2 '.
1
MC 1314
VUE DE DESSUS
9 10 11 12 13 14 IS 16

DT --1 J - - - - - '

C I,
SORTIE DAR 1 SORTIES
I---~, 1-""":"_--11 t--- SORTIE G AR. AR .
,..-----

.123 ' 567&

MC 1315
VUE DE DESSUS
16 15 14 13 12 11 10 9

2x li>"F

~ SOA
L.......;----F=---IN'N---.l_.---'-. 20 V

Fig. 1
Vue de dessous

teurs électrochimiques pourront = 220 tlF (OU plus) 25 V service. résistance de valeur supérieure à au lieu de 16 V, sous 1 A égale-
avoir une tolérance de - 20 %à + La tension aux bornes de CI est 2oo.Q si la tension obtenue est ment.
100 % et les autres, une tolérance de 24 V environ. Celle aux bornes trop élevée. A peu de choses près, la tension
de + 10 %. de C2 doit être de 20 V. Le même montage (figure Il), continue obtenue et la tension ~­
On essayera une résistance de convient aussi pour obtenir 12 V ternative du secondaire, sont pro-
ALIMENTATION 200 S2 qui sera remplacée par une au lieu de 20 V. 11 suffira, alors, de portionnelles, ce qui permettra,
résistance de moindre valeur si la prévoir un transformateur TA, en pratique, de déduire, approxi-
Le décodeur à CI: MC 1312P tension est trop faible, ou par une dont le secondaire donnera 9,6 V mativement, la tension d'un se-
nécessite ·une tension de 20 V.
Elle peut être prise sur l'amplifi·
cateur de la chaîne HIFI ou réali-
sée séparément. Dans ce dernier
cas, on pourra adopter le schéma
de la figure 11.
Le primaire est adaptablè à la
tension du secteur à 50 ou 60 Hz 'fiLe
dont on dispose. dl
Le secondaire est à un seul en- Pessus
roulement, la prise médiane, si
elle existe ne sera pas utilisée. La
totalité du secondaire doit fournir
16 V sous 1 A, pour obtenir 20 V FU
continu à la sortie.
On réalise le redressement
avec un pont à quatre diodes du
type 1N 4001, ce qui donne un si-
gnal continu, avec le + aux catho-
des des diodes et le - aux anodes.
Ce courant continu est filtré SECTEUR Fig. 11
par R et C, = lOOO,ùF 25 V et C 2 Fig. 10 ALTERNATIF.

Page 294· NO 1473

 EMPWI DU DÉCODEUR
AVEC MAGNÉTOPHONE

"TI
MC 1312_P
MC 131LP
O' ~_......
~O"AR
A vec un magnétophone on
AR peut enregistrer sur n'importe
7,5 quel nombre de canaux distincts
~C .ooAR pourvu que le magnétophone
D'AR 1~
t
G'AR 3
7,S.a

~C
MW.
1101Ul

.G ..... R GAR
Je 5l-l
1,
considéré soit prévu pour ce nom-
bre et que ses têtes d'enregistre-
ment, lecture et effacement, le
T
MW.
1l01Ul 1
1
soient également.
Actuellement, la majorité des

"lTl
il
C 1 magnétophones non profession-
D'AV 11 D't ...V

•
!J
1 331Ul o·... v ~-........ O·AV nels ou semi-professionnels, sont
l "7K.Q à deux canaux mais quelques.uns
~1 1 sont à quatre canaux (à ne pas
il C

•
1
G'AV 2 !J
r 3311A
G""'V
_J confondre avec 4 pistes).
Dans ces magnétophones pro-
GAV 2 • Y f2 fessionnels, il y a des modèles à 4,
7,8 et même à plus grand nombre
de canaux distincts. Pour plus de
Fig. 13
quatre canaux, afin de conserver
Un est conduit, alors, au mon- la haute fidélité, la longueur du
condaire lorsqu'on modifie la ten- PASSAGE
tage de la figure 12, qui se raccor- ruban magnétique pourrait être
sion de sortie requise. A LA BISTÉRÉOPHONIE
de aux quatre points de sortie: 2, supérieure à 6,35 mm, par exem-
La lampe LT servant de té- ple le double ou le quadruple.
moin, peut être d'un type quel- 3, Il et 14 du montage de la figu- Comme l'écoute en stéréopho-
re 8. L'amateur a donc le choix en-
conque, pouvant s'allumer avec nie habituelle à deux canaux ne tre deux et quatre canaux. Avec
la tension du secondaire. Considérons les sorties G' et sera pas abandonnée, il est inté- quatre canaux, la tétraphonie est
Si l'on ne trouve pas d'ampoule D'. Chacune est reliée par un ressant d'établir un montage per- donc aisée et simple. Il suffira
de 16 V, utiliser une petite lampe condensateur de 4,7 p.F (avec le + mettant J'écoute, à volonté, en d'enregistrer sur quatre pistes, à
de 6,3 V, par exemple, en série vers le CI) vers les points de sortie bistéréophonie ou en tétraphonie, partir de microphones disposés
avec une résistance de valeur ap- d'indice « par exemple G"AV à selon les disques dont on dispose. selon une règle déterminée et, à la
propriée. G"AV. _ Voici à la figure 14 un montage lecture, disposer les quatre haut-
permettant de passer « par des- parleurs de la même manière, par
Soit le cas d'une ampoule de Les sorties d'indice « sont re- sus» le décodeur tétraphonique.
6,3 V, 0,1 A et d'une tension de liées à la masse par des résistan- exemple comme on le montre à la
En position 1 du commutateur figure 15.
16 V. La chute de tension est de ces de 110 kS2 (D"AR et G"AR) et tétrapolaire à deux directions, les
16 - 6,3 = 9,7 V, ce qui conduit à La vitesse de 19 cmls est, év i-
de 33 kS2 (D'\v et G"AV). sorties DT et G T du PU stéréo,
=
utiliser une résistance R 9,7/0,1 sont branchées directement aux
demment recommandée pour la
haute fidélité et celle de 38 cm/s,
= 97 S2. Pratiquement, pour plus Le matriçage est réalise par les
sorties D'\vet G"AV c'est-à-dire encore plus.
de sécurité, on prendra une résis- résistances suivantes :
7,5 kS2 entre les points 14 et 3 aux amplificateurs auxquels sont Un autre moyen de faire de la
tance de 110 S2. La puissance dis- branchés ces hauts-parleurs prin-
sipée sera 10 . 0,1 = 1 W, ap- (D'AR et G'AR)
cipaux disposés à l'avant des audi-
« magnétophonie» à quatre ca-
naux réels est d'utiliser un systè-
proximativement. Une résistance 47 kS2 entre les points Il et 2
(D'Àv et G'AV). teurs, à leur droite et à leur gau- me de codage et de décodage, per-
de 110 S2 2 W conviendra. che (voir figure 15). mettant d'introduire deux canaux
Rien ne s'oppose à monter, sur Un interrupteur à deux En position 2, il Ya tétraphonie. dans un seul, ce qui donnera deux
16 V, trois ampoules de 6,3 V, contacts, peut être disposé dans le En effet, le signal DT du PU se canaux complexes.
0,1 A, en série, solution probable- montage, pour couper les bran- branche à l'entrée 8 et le signal Le système SQ de Columbia se
ment plus économique que celle chements effectués par les résis- G T se branche à l'entrée 6, tandis prête parfaitement aux dispositifs
utilisant une ampoule et une ré- tances de 7,5 kS2 et 47 kS2· Ce dis- que les sorties D"AV et G"AV se à magnétophone, ne possédant
sistance de 2 W. positif est montré à la figure 13. branchent aux condensateurs de que deùx canaux selon les ver-
Il et 12 sont conjugués. 4,7p.F. (suite page 301)
MONTAGE PLUS SIMPLE

Revenons au schéma de la fi-

gure 8. Il donne aux quatre sor- O"
AV
JGU AV
H.P
[;J H. P. GJ
ties, les signaux D'Av, D'AR, G'AV ... V.
G AV·
O
et G'AR'
Pour obtenir les signaux D" AV, J
D"AR, G'\v et G"AR, plus cor-
rects pour la tétraphonie à canaux
réels, il est recommandé d'effec,
tuer des combinaisons linéaires
r-t---f-ï
1
,I',,,/, '1 ""1'
QYditcur

des signaux D'et G'.

Celles-ci sont les suivantes :
=
D"AV 0,9 D'AV + 0,1 G'AV
1 DT - GT
L._~~_-1 I l'
L-I _ _ _ _...J
12
HP
~
... R' G
H.P
~
AR·
O
G"AV = 0,9 G'AV + 0,1 D'AV
D"AR = 0,6 D'AR + 0,4 G\R Fig. 14 Fig. 15
=
G" . . R 0,6 G'AR + 0,4 D'AR
NO 1473 - Page 295
 t 100 CAPACIII VIBIIHtl •
•

mm TITI~ (Suite - voir N° 1469)

dans les récepteurs radio
,.
a modulation d'amplitude

La figure 22 présente les trois d'être considérée. L'étage préli- 150 mY ee à 600 kHz et 1,5 Y ee à
APPIJCATIONS façons les plus intéressantes de minaire doit par contre pouvoir 1,5 MHz aux extrémités de la
DE LA TRIPLE DIODE monter la diode à capacité traiter les signaux de grande am- BB 113.
À CAPACITÉ VARIABLE BB 113. plitude.
BB 113
Figure 22a - Deux diodes par- Figure 22c - Le concept idéal CIRCUIT D'ENTRÉE
tielles équipent le circuit d'entrée. est celui-ci: le filtre de bande POUR SIGNAUX DE

L
A diode à capacité BB 113
La troisième est utilisée dans l'os- d'entrée est doté d'un circuit neu- GRANDE AMPIJTUDE
est conçue pour les récep-
cillateur. La mise en parallèle de tralisant « à la source» les gran- EN ONDES MOYENNES
teurs de radio en ondes
deux diodes à l'entrée procure des amplitudes sans trop sacrifier
longues, moyennes et courtes.
l'excursion de fréquence néces- de la sélection. Suivant un ampli-
Une triple diode remplace un
saire. Dans ce cas simple rien ficateur et un mélangeur apériodi- Le courant de collecteur du
condensateur variable à deux ou
n'est prévu pour traiter les si- que. BF 241 est de 5 mA (fig. 24). La
trois cages ou un jeu de bobinages
à noyaux plongeant. Le choix et gnaux de grande amplitude et au- tension prélevée en C (6,8 nF) est
l'accord des stations s'obtiennent cune amplification n'intervient conduite à l'émetteur. Ce coupla-
en faisant varier leur tension de avant le mélangeur. On choisira CIRCUIT D'ENTRÉE SIMPLE ge présente l'avantage de faire va-
polarisation inverse. Leurs avan- de balayer les ondes moyennes en D'UN RÉCEPTEUR POUR rier la transformation de charge
tages principaux sont de suppri- une fois (U o = 1 à 30 y) ou en ONDES MOYENNES en fonction de la fréquence. L'at-
mer toute pièce mécanique pour =
deux domaines (Uo 7 - 30 Y), AVEC ANTENNE FERRITE ténuation du circuit LC est élevée
l'accord des stations, de présenter ce qui est préférable du point de aux basses fréquences et faible
de faibles dimensions et un poids vue qualité du traitement des si- aux hautes fréquences. La sélec-
réduit. gnaux. Pour un autoradio simple Il est extrêmement rare que tion peut donc être maintenue
Elles équipent actuellement on aura deux domaines en OM des signaux de plus de 1 Y crête à constante sur toute la gamme. La
déjà des autoradios, des postes de =
(U o 3 à 30 Y). crête n'apparaissent sur une an- bobine d'antenne est conçue pour
radio portatifs et des ampli-tuners Figure 22b - Conçu spéciale- tenne ferrite. De telles amplitu- une impédance d'entrée de 60 12.
du commerce. ment pour les autoradios, ce type des sont traitées sans difficultés La diode BA 182 sert à la commu-
Nous décrirons quelques appli- de montage prévoit un préampli- par les diodes variables BB 113. tation de la résistance de 2,2 k12.
cations pratiques de la BB 113 ficateur apériodique suivi d'un Dans le circuit simple de la figu- Si la BA 182 est conductrice, le si-
sans répéter les considérations de filtre de bande. L'avantage de ce re 23, le transistor d'entrée ne gnal d'entrée est appliqué à l'en-
base citées dans les précédents montage est que la capacité du câ- supporte de toute façon pas plus roulement LI quasiment sans per-
chapitres. ble d'antenne n'a pas besoin de 10 m Y, ce niveau correspond à tes. Si la BA 182 e:;t bloquée, le si-

a) 30p
}---- -----IM 88113 470
r----+---C:::::l------oUB=+9V(15V)
1
1
b) Lq (68It)
(160j.LH) 1 33k
1
1

Sn

lOOk

p~a.plifioat.ur
V-
M- Il' lang.ur
lui Oacillateur
•• 1 c.a.e.
(lOOmV)
Figure 22. - Trois concepts de récep- Figure 23. - Circuit d'entrée simple d'un réœpteur d'ondes moyennes avec an-
teurs AM . tenne ferrite.

Page 296 - NO 1473

gnal d'entrée est divisé par 30.
Comme on le voit au tableau 2,
cette commutation de sensibilité us 88113
ne modifie qu'insensiblement la
sélectivité, la largeur de bande et
l'accord du montage. Le tableau 3
donne les tensions HF prélevées
en différents points du montage.
La tension Ucom passera de 0 à
+ 30 V lorsque la tension redres-
sée à la sortie de l'amplificateur ~----~--------~--~--~--~--~-+--~----~~~----~oO
fréquence intermédiaire atteint
un seuil défini. Il faudra investir 10k
pour cela un transistor supplé-
mentaire. u .. ±15V
COli
Figure 24. - Circuit d'entrée pour signaux de grande amplitude en ondes moyennes.
CIRCUIT D'OSCILLATEUR

Un oscillateur doit délivrer au 8F241 (10V)

mélangeur un signal aussi cons- .-------1~--_-------1"""- ---c=::r-----o
2.7k +20V
tant que possible (par ex.
e.2k 1
100 mV cc), Il doit se comporter
comme un générateur de 100 à 88113 1
1
200 S2 d'impédance. Pour ne pas
3.9k D', l,: 100 t 5xO.05
influencer le synchronisme, la
tension alternative doit rester in- 0.1~ &' l2= 20 t O,1LS
férieure à 1 Vcc à UR = 1 V et in- 1 p,.i•• • 5 toure
férieure à 2,5 Vcc à UR = 30 V. 1 Bobinage 041-2640 (Vogt)
Comme l'impédance de résonan-
1
ce dépend fortement de la fré- 470 1
quence il n'est pas possible d'obte- U'o----+-----+--us
nir un signal d'oscillateur cons- L---~----~--~~--~--~---+----~----~O
tant sans précautions spéciales. Il 8.2k
est, d'autre part, recommandé de lOOk
stabiliser avec soins la tension de
diodes UR. 47nF Figure 25. - Circuit d'oscillateur.
-~ U6
La figure 25 montre un oscilla- 5

1... 30V
teur pour les ondes moyennes qui

r---- -
1
1
1 C'2
1
1n
1
L __

L--4------~~--4-~--~~L-~--~--_+----_+--~------~--~--_oO
R11
u =30V C3 1.8k
COli 47n
-u =1.. .30Vo-----------+-----.... 03 8ZX55C20
,R 1 20V
lOOk RJ 0.1f.!
Figure 26 270
Cs
,r l6
1 '---+--4t---+-I'
Crrl
1
4,5... 15p 1 Rs
1 6.8k
L
Us
Ra Cg U7
R9 R. R,s
39k 47p 3.9k 470 5ôO -30V

Figure 26. - Tête HF d'un récepteur d'ondes moyennes.

NO 1473 - Page 297

 CARACfÉIUSTIQUES DU MONTAGE BOBINAGES POUR LE MONTAGE
DE LA FIGURE 26 DE LA FIGURE 26

Fréquence d'entrée 530 à 1620 kHz 4 32 tours

6,8!LH CuL 0,2 mm
Fréquence interrg.édiaire 465 kHz Lz 2 tours CuL 0,2 mm
Réjection d'onde iinage à 1 MHz* 43 dB L3 100 tours CuLS 4.x 0,05
Réjeètion de la' fréquënœ intermédiaife* 38 dB '-<4 1 tour CuL 0;2 mril
Rayonnement de l'oscillateur à l'entrée* 09mV Ls 100 tours CuLS 4 x OÔ5
Désaccord maximum pour signal d'entrée 4; 20 tours CuLS 4 x 0,05
maximum à 1,5 MHz 0,2 kHz ~ =Lg 85 tours CuLS 12 x 0,04
LI sur noyaux Si 31 s el 3,3 mm
*) Dl conductrice.
L2 à Lgbobinages Vogt D41 - 2519
pourrait d'ailleurs fonctionner de l'oscillateur reste quasiment re 22 cl, ce montage présente
jUsqu'au-dessus de 10 MHz si l'on . insenSible aux signaux d'antenne PRoposmON POUR l'avantage dé traiter avéë très peu
réduisait la résistance de collec- de grande amplitude. La bobine UN RÉCEPTEUR de distorsion des signaux de plu-
teur à 5k!2. Le signal d'oscilla- de 6,8 IlH à l'entrée améliore le ONDES LONGUES, sieurs volts crête-à-crête à l'an-
teur destiné au mélangeur peut èouplage en fonction du domaine MOYENNES ET tenne. Le principe ne s'appliqùe
être pr~levé soit sur L2 (U 6 , sinu- de fréquence. L'ensemble du COURTES pas aux récepteurs avec antenne
s6ide presque parfaite, constance montage procure une amplifica- AVEC UNE BB 113 de ferrite, mais seulement aux au-
moyenne d'amplitude) soit à la ré- tion de 10 à 15 dB. C'est un com- (figure 29) toradios et aux récepteurs genre
,sistance d'émetteur (Us, signal .promis entre un bon rapport si- ampli-tuner. Il s'agit de diviser le
plus carré, bonne stabilité d'am- gnal sur bruit et un bon compor- signal issu de l'antenne au moyen
plitude). Le tableau 4 donne les tement pour des signaux de gran- Les domaines de fréquences d'un genre de potentiomètre lors-
tensions que l'on peut prélever de amplitude. Le tableau 5 donne choisis sont : que l'amplitude du signal risque
sur le montage de la figure 25. La les tensions applicables à l'entrée Ondes courtes 6 - 10 MHz de provoquer une surcharge de la
dérive thermique de l'oscillateur (sur 60 !2!) lorsque la diode Ondes moyennes 530 - 1650 kHz diode à capacité, de l'étage ampli-
est donnée par le bobinage. Une BA 182 est conductrice ou blo- Ondes longues 150 - 350 kHz ficateur d'entrée ou du mélan-
compensation se fera le plus faci- quée. On peut y lire les amplitu- La commutation de ces domai- geur.
lement en donnant à la tension des considérables que le montage nes de fréquence ne nécessite A la figure 30, le signal en pro-
UR de commande des diodes un est à même de traiter. Le tableau qu'un quadruple commutateur à venance' de l'anten~ parvient au
comportement thermique adé- 6 donne les tenSions caractéristi- trois positions. Les légères modi- point E. Le bobinage et la capacité
quat. ques apparaissant aux principaux fications apportées au schéma par de la diode forment le circuit LC
points du montage. La figure 27 rapport à ce qui précède se justi- dont le point chaud se trouve en
PARTIE donne le rapport signal sur bruit fient par la réduction de la tension H. La tension U L prélevée sera
HAUTE FRÉQUENCE en bas, milieu et haut de gamme d'alimentation à 20 V. Il faudra conduite au mélangeur. Lorsque
D'UN RÉCEPTEUR (ondes moyennes). Le comporte- prendre soin à ce que les bobina- le transistor à effet de champ est
D'ONDES MOYENNES ment en intermodulation est aussi les L4 et LlO aient une faible capa- bloqué, son influence est quasi
excellent. Les mesures illustrées cité propre. La capacité des com- nulle. Suivant la tension de com-
à la figure 28 sont faites lorsque la mutateurs doit, elle aussi, être mande du FET, il se comporte
Le montage de la figure 26 est diode est conductrice. L'amplitu- très faible. Le tableau 7 donne la comme une résistance variable.' Il
une synthèse des concepts décrits de du signal parasite U p pourrait description des bobinages utilisés peut amortir le circuit LC. Sa ré-
plus haut. Il contient un amplifi- être 30 fois plus élevée pour un à la figure 29. sistance minimum est de l'ordre
cateur HF jouant le rôle de mé- même taux d'intermodulation de d'une centaine d'ohms; dans ce
langeur en même temps et un os- 1 % si la BA 182 était bloquée. Le CIRCUIT D'ENTRÉE cas U L n'est qu'une fraction de
cillateur. signal d'entrée est 1 MHz sous POUR SIGNAUX DE UE, mais la sélectivité est forte-
Cette façon de coupler oscilla- 500 !LV constants, l'émetteur pa- GRANDE AMPliTUDE ment diminuée. Le mieux est de
teur et mélangeur présente rasite est modulé à 30 % et avec constituer un filtre de bande de
l'avantage suivant: la fréquence 1 kHz. 11Iustrant le principe de la figu- façon à ce qu'au moins la sélecti-
40
2

SIR

t 30 r---r-~~~~~~~~~r--
mV
- ............
"
".,,-
....-

- ,
conduot,.lce
: j
!
"\
\ 1
1
20
-î 4

+- --1- - J
1
+--+--
1

TI -;
1 1 2,

o
+---+--+-
• .l- - ïoo I -t---n
~--'-- 2OO~-3()(ÏlN(s621
Figure 27. - Rapport signal sur bruit en fonction du signal d'entrée pour le
tage de la figure 26.
mon-
54
_l1.r
36

p
_
18
f
o
utile
18

--
36
.Af p
Figure 28. - Signal parasite Up 8ft provoquant 1 % d'intermodu,lation pour le
montage de la figure 26.
54 72kHz

Page 298 - NO 1473

 BRANCHEMENT EN SÉRIE EN PARAlLÈLE AVEC TRANSFORMATEUR
(Diode en série avec UR et L) (Diode en parallèle avec Uil + R) (Circuit de transistor séparé
(R = résistance de haute valeur) circuit diode à capacité

FIGURES N° 13 14 15 18
AVANTAGES - Simplicité - Choix possible de transistors NPN - Circuit du transistor conçu indé-
- Pas d'erreur de synchronisme par (fig. 16) ou PNP (fig. 17) pendamment de la tension de diode
dispersion des courants inverses UR
- Utilisation de transistors NPN,
PNP, ou de circuits intégrés.
- .Utilisation d'un montage série sim-
plifié.
INCONVENIENTS - Dans un ampli HF, la polarité du - R amortit le - Faible amor- - Bobinage à exécution délicate: bi-
côté collecteur du transistor et de la circuit tissement du cir- filaire. Enrouleinent de collecteur en
diode est imposée. cuit par R fil mince Cu + laque; enroulement
HF multibrins.
- Nécessité d'un excellent découpla- - Obligation de porter la cathode - Nécessité d'un étroit et excellent
ge HF (C; valeur typique: C commune des diodeS au + de l'a1imen- couplage du transfo. .
> O,2JlF) tation UB
UTILISATIONS - Circuits LC d'entrée et intermé- - Circuit intermédiaire et oscillateur - Circuit intermédiaire et oscillateur.
diaires

Tableau 1. - Branc:hement des diodes à capac:itit varia.bIe.

• 56p'P" .
3Op; ~ ~; ~25p O.lplll~

0)88113 30V
~.!.:.!------, Ih

ln
FI
H
BF254*1) U. E CG
T l ~~ UH

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UL~ 1 GL
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l00kl~ ----~-- l.2k

'U
F"..... 30. - Circuit d'entrée avec filtre le et

lOOk
.
...... 40p
attârIuateur des fortes ..........

2
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S.Bk
Il

3.9k

~~DCl l2 ~ZDc2
...
T

J.. ~
*1) {)~ BF 451
.
Ity
*2) 01. BF 450
20

f9n 29. - Akeptaw Pour OM. Ol. OC avec une BB 113.

NO 1473 - Page 299

 tlp
r---f~--~~----~--------~----~H
Figure 32. - CRuit de commande de rlltt8nuatar.
1
1
To--~ De 1
* 1
1
1

L- !
l'
r--------.....---.,
1 1
f
100n 6.8k 100
4
6

4.7k 330k L __ 17_ _ _ .J1

--- - -,
1
1
3xBA127D c)~'8
cT~
13 12
1
1
4.7 k ~

-15V FIgW8 33. - ~tioili de la c:apacité d'une cioda à c:apacité variable à raide
cr.... transistor.

vité du second filtre LC subsiste

o - conductrice 0- bloquée (fIgure 31). Le circuit de comman-
f Llf(kHz) B (kHz) B (kHz) de du transistor à effet de champ
UBBmNcc UBB1l3 N cc
MHz Ue = 10/100 niV cc Ue = 10 mVcc Ue = 100 mV cc Ue = 1 Vcc Ue = 5 Vcc prélève son information au point
chaud du circuit LC (fIgure 32).
0,6 - 1 10 1,5 9 1,5 La prise au point T est à 1 : 4,5 (L
1 - 0,6 13 3,5 9 2,5 = 250IlH). L'"unpédance de char·
1,5 25 3,5 13 2,5 ge au point T est de 5 k.Q à
- 5
1 MHz.
(Ue = 2,5 Vcc>
Tableau 2. - Facteur de cpIIitÎI et tension alternative crête à crête du circuit
d'entrée da la figura 24.
MULTIPUCATION
DELA VALEUR
D'UNE CAPACITÉ
f Rentrée UI U) U4 Us U6 U7 U7 /U I Vp B Ulmax A SEMICONDUCfEUR
MHz .Q mVcc mVcc mVcc mVcc mVcc Vcc dB kHz mVcc
La capacité d'une diode partiel-
0,6 120 50 15 15 0,67 4,0 1,35 27 16,0 8,1 220 le (I/3) d'une BB 113 varie de 10
1,0 57 50 40 18 2,15 7,5 2,4 48 17,8 14,5 220 à 270 pF suivant la tension qui lui
1,5 68 50 50 15 2,85 6,5 2,15 43 17,6 27,0 270 est appliquée. Au moyen d'un
amplificateur simple, il est possi-
Tableau 3. - T.-ionI typiqua prélevées sur le montage de la figura 24. ble d'accroître cette valeur.
La fIgure 33 montre une partie
d'un montage d'un récepteur de
radio ou d'un appareil de mesure
pour la modulation d'amplitude.
UR 1 5 10 20 30 Dim. Le signal HF parvient au circuit
accordé du type Le par l'enroule-
UI 480 550 580 600 580 mV sinus. ment du primaire 2.
U2 1,2 1,8 2,3 2,5 2,5 Vcc sinus. Les éléments diode à capacité
U) 1 .0,85 0,6 0,3 0,18 Vcc sinus. (4) et transistor (6) sont branchés
U4 340 370 370 360 340 mV cc k2 distorsion
en parallèle avec l'enroulement 3.
Us 92 100 100 97 92 mVcç k2 La tension d'alimentation est ap-
U6 94 113 113 118 115 mVcc sinus. pliquée en 9. l'enroulement 3
« voit» entre le point 1 et la mas-
Tableau 4. - T~ typiques prélevées sur le montage de la figure 25. se une capacité Cr égale à Cr =Co
- (1 + V) où CD est la capacité de la
Page 300· NO 1473
 Dl conductrice diode, et Y, l'amplification de
Dl bloquée
l'étage à transistor. Le collecteur BIBIJOGRAPHIE
Ue max à 600 kHi 85 mY cc du transistor est traversé par un
6,5 Ycc
Ue max à 1 MHz 140 mY ee courant réactif multiple de celui
4,8 Ycc
Ue max à 1,5 MHz 140 mYee de la diode, mais presque en pha~
5,4 Yee [I] -~-{.
se avec ce dernier. L'éventuelle HIRSCHMANN: Die
Tableau 5. - Tensions d'entrée HF supportées par le montage de lit figure 26 capacité 8, que l'on peut choisir Abstimmdiode BB 113 (pub/.
pour une distorsion BF inférieure à 10 %. d'utiliser ou non, diminuerait en- Siemens).
données provisoires bobinage (Yogt) core ce déphasage. En surcom- [2] K.J. KELLERMANN:
pensant l'erreur de phase, on ac- Übersteuerungsfeste Abs-
LI = 8 tours 0,15 CuL (à l'intérieur) D41-2519 croît le facteur de qualité Q du timmkreise mit der Kapazi-
L2 = ca.3l0 tours 0,07 CuL D41-2519 montage. Ce montage est stable. tatsdiode BB 113 (Siemens
L) = 2 tours 0,15 CuL (à l'intérieur) D41-2519 Zeitschrift 48 (J974), Heft 3,
L4 = 100 tours 5 x 0,05 CuL/S D41-2519 J.M.ZULAUF pages 173-177).
Ls = 0,5 tours 0,15 CuL D41-2520 [3] K.J. KELLERMANN: Elek-
L6 = 16 tours 12 x 0,04 CuL/S D41-2520 tronische Abstimmung und
L7 = 70 tours 0,09 CuL D41-2519 Umschaltung in den AM-
Lg = ca.380 tours 0,07 CuL D41-2519 Rundfunkbereichen (Funks-
L9 = 20 tours 0,1 CuL D41-2519 chau 1973, Heft 23, pages 895-
Lw = 100 tours 5 x 0,05 CuL/S 041-2519 897).
LIl = 5 tours 0,15 CuL D41-2520 [4] K.J. KELLERMANN: Ent-
L 12 = 10 tours 12 x 0,05 CuL/S D41-2520 wurf diodenabgestimmter
L\3 = 80 tours (prise suivant couplage désiré) D41-2519 AM-Rundfunkempfanger
(Funkschau 1973, Heft 24, pa-
ges 931-933).
[5[ •• * : Yergrosserung einer va-
, Fe R*e Ul U2 U) U4 Us U6 Us Yp riablen Halbleiterkapazitat - Hai-
MHz 52 mY ee mYee mYcc Ycc mYcc mY cc mYcc db bleiterbeispiele 73n4, pages 38-39
(publ. Siemens).
0,6 35 50 790 11,2 10,4 730 300 1500 13,6
1,0 53 50 710 10,3 10,0 750 340 2400 15,6
1,5 88 50 1040 8,1 8,8 660 340 2800 16,7

*) BA 182 court-circuitée Tableau 6, - Tensions typiques prélevées sur le montage de la fIgUre 26.

, DECODEUR SQ MAGNETO. 4 CAnaux

DECODEUR DT

~
, ,
STEREO
4CANAUX
bJ·
STEREO
GT
DAY

GAY
DAR
GAR ~
2 Canaux

(Suite de la page 295) F'1g.18

JJH
Entree
ca"...

sions habituelles: deux demi-pis- à la portée de tous, mais il se peut trées « enregistrement D» et Il faudrait alors que le canal
tes ou quatre quarts de piste, uti- que de:. bandes magnétiques de « enregistrement G ». gauche FM contienne deux si-
lisés pour deux canaux en retour- ce genre soient commercialisées La bande magnétique ayant été gnaux et le canal droit les deux
nant le ruban. Il faudra évidem- avant peu. enregistrée, on pourra reproduire autres, autrement dit, que le tu-
ment disposer d'un magnétopho- Dans le cas où l'on disposerait cet enregistrement avec les mon- ner FM fournisse des signaux DT
ne, réellement à haute fidélité. Il de bandes enregistrées en SQ, il tages analysés plus haut. et G T à la sortie de son décodeur
est nécessaire que cet appareil suffira de brancher les sorties D Un autre procédé est réalisable stéréo normal à deux canaux,
puisse reproduire des signaux en- et G du magnétophone à deux ca- avec un magnétophone à quatre tout comme le fait le disque
tre 30 Hz et 30 000 Hz, selon une naux aux entrées DT et G T, pré- canaux réels. «SQ».
courbe linéaire à ± 1 dB. vues normalement pour le PU Le montage à adopter est celui Une autre possibilité de tétra-
Cette condition implique des phonographique. de la figure 16. L'enregistrement phonie serait dans l'emploi de
têtes de haute qualité, des rubans fait, la bande magnétique ' sera à deux tuners FM, chacun donnant
magnétiques adéquats et généra- quatre canaux réels et on pourra deux signaux de canaux.
lement une vitesse de 19 cm/s ou ENREGISTREMENT effectuer des reproductions sur A noter toutefois, Que dès qu'il
supérieure à celle-ci. quatre canaux également. s'agit d'émissions radio, l'utilisa-
Deux teclmiques sont à consi- Il est possible, aux amateurs teur ne peut plus intervenir en se
a ~rer ·· l'enregistrem~llt ei la re- possédant des magnétophones à CAS DE LAF M contentant de ce Que les émet-
production. Commençons par la deux pistes de haute qualité, com- teurs lui offrent.
reproduction, ce qui suppose la me indiqué plus haut, d'enregis- En modulation de fréquence, le F. JUSTER
possession de bandes magnéti- trer sur ruban magnétique, un en- décodeur SQ est également utili-
ques à deux canaux enregistrées registrement SQ sur disques. sable, à condition que le signal
selon le procédé SQ. Ce genre Dans ce cas, les sorties DT et G T complexe fourni par le tuner FM
d'enregistrement n'est pas encore du PU seront connectées aux en- soit codé selon ce système.
NO 1473· Page 30 1
 UAl UH 1 CHO
A.TBON

consiste à permettre l'analyse si- à conduire. La tension de collec- tre en conduction, les diodes Dl
CARACfÉIUSTiQUES multanée de deux traces qui, au teur tend à se porter vers des va- et 02 sont polarisées en sens di-
TECHNIQUES moyen d'une commande de posi- leurs négatives ; la variation qui rect, et donc cette porte s'ouvre.
tion peuvent, à volonté, être dis- en résulte est appliquée, au Comme cependant la résistance
tinctes ou superposées. Un moyen d'un condensateur de cou- R6 a une valeur élevée par rap-
Fréquences de commutation: exemple caractéristique d'utili- plage, à la base du transistor TR2. port à la résistance R 7, la tension
de 50 Hz à 7 500 Hz en si x gam- sation peut être présenté par Par suite de la polarisation négati- continue présente sur l'émetteur
mes: 50 à 150 Hz - 110 à 300 Hz l'analyse simultanée du signal ve de base, ce dernier se bloque à de TR3 est appliquée presque in-
- 200 à 600 Hz - 500 à 1 500 Hz - d'entrée et du signal de sortie son tour, pendant une période de tégralement à la base, et ensuite,
1 000 à 3 OO(r Hz - 2 500 à d'un amplifi'cateur et avoir ainsi temps déterminée par la valeur sur l'émetteur du transistor TR4.
7500 Hz. une visualisation de son bon ou du condènsateur de couplage et Naturellement, sur cette élec-
mauvais fonctionnement. Cha- celle présentée par le potentiomè- trode, et ènsuite à la sortie du
Réponse en fréquence: que canal est pourvu de com- tre R3. Si on observe le cours des commutateur, on trouve égale-
de 20 Hz à 500 kHz mandes séparées pour le réglage différentes phases de fonctionne- ment le signal à examiner prove-
de l'amplitude du signal à l'en- ment du multivibrateur astable, nant du canal l, qui est superposé
Impédance d'entrée: 500 k.Q trée de l'amplificateur. Un troi- on constate que, à la différence de à cette composante continue. Au
Impédance de sortie: 500 .Q sième amplificateur procède à ce qui se produisait au début, la cours de la phase d'oscillation sui-
Tension maximum d'entrée pour l'amplification du signal de syn- tension de collecteur de TR2 de- vante du multivibrateur, le tran-
un maximum de gain: 9 m Vcc chronisme dont le niveau est ré- vient à son tour négative. sistor TR 1 est bloqué, et TR2 en-
Tension maximum d'entrée: glé au moyen d'une commande Au moyen d'un second tre en conduction.
8Vcc particulière. condensateur disposé entre le col- Dans ces conditions, les diodes
Amplificateur de synchronisme: lecteur de TR2 et la base de TRI, 01-02 sont bloquées, tandis que
commutable sur canal 1 DESCRIPTION DU CIRCUIT cette dernière devient à son tour les diodes 03-04 entrent en
ou sur canal 2 négative, et le transistor, qui était conduction. Dans ce cas égale-
Transistors utilisés : Le schéma électrique de ce conducteur au début, se bloque ment, la tension continue présen-
13 x BCI08B - 2 x BCI09B commutateur électronique, com- également. La décharge du te sur l'émetteur du transistor
BC302 plètement transistorisé est visible condensateur s'effectue dans des TRS est presque intégralement
Diodes utilisées: 4 x BAl00 à la fig. 1. Les transistors TRI et conditions identiques aux précé- appliquée sur la base, et de là, sur
Diodes zener utilisées: IZl6TS TR2 (BCI08B) constituent le gé- dentes. Les transistors TR3 et l'émetteur du transistor TR4. A
Redresseur utilisé: BS2 nérateur (multivibrateur astable) TRS (BC108B), dans un circuit à la sortie du commutateur, super-
Alimentation: 110 - /120 - de fréquence de commutation. collecteur commun (émetteur- posé à la composante continue, on
220-240 VC.a. Les commutateurs insérés au follower) sont couplés, au moyen dispose du signal à examiner pro-
moyen du commutateur SWI dé- de circuits porte, à un étage com- venant du canal 2. En modifiant

'UK 585 est un appareil

terminent les gammes de fré-
quence, tandis que le potentiomè-
mun constitué par le transistor
TR4 (BC108B).
le potentiel de base du transistor
Tr3, au moyen du potentiomètre

L particulièrement utile,
avec lequel il est possible
d'étendre les possibiltés d'utili-
tre double R3, disposé entre l'ali-
mentation et les bases de TR 1 et
TR2, règle la fréquence du multi-
Ces circuits sont constitués par
des paires de diodes 01-02 et
03-04 (BAI (0), lesquelles en-
R 9, les deux signa!lx à observer,
provenant respectivement du ca-
nal 1 et du canal 2, pourront appa-
sation d'un oseilloscope simple, vibrateur de façon continue. trent alternativement en conduc- raître à la sortie du commutateur
et lui conférer ainsi les qualités Pour considérer le fonctionne- tion à la fréquence du multivibra- avec des tensions continues de
d'un appareil de classe et de coût ment de ce multivibrateur à un teur astable. valeurs différentes.
pluS élevé. La fonction du com- moment déterminé, supposons Le fonctionnement est le sui- L'oscilloscope connecté à la
mutateur électronique UK S8S que le transistor TR 1 commence vant: quand le transistor TRI en- sortie du commutateur électroni-
Palle 302 . illcl147~
que, présentera en conséquence
les deux oscillogrammes séparés,
l'un au-dessus, l'autre au-des-
sous, de la ligne médiane de
l'écran. de l'oscilloscope, ou, au
contraire, superposés, si on règle
le potentiomètre de manière à ob-
tenir des tensions continues de
même niveau. Les deux signaux,
dont on veut observer simultané-
ment les oscillogrammes sur
l'écran de l'oscilloscope, avant
d'être appliqués au commutateur,
c'est-à-dire aux transistors TR3 et
TR5, subissent séparément une
amplification à travers deux am-
plificateurs dénommés canal 1 et
canal 2.
Comme ces deux canaux sont
parfaitement identiques, nous dé-
crirons seulement le canal 1. Il
s'agit d'un amplificateur équipé
des transistors TR6 et TR 7
(BCI08B) dans un circuit à émet-
teur commun, précédé de deux
autres étages équipés des transis-
tors TR8 et TR9 (BCI08B), dans
un circuit à collecteur commun
(émetteur-follower). Le signal à
examiner appliqué à l'entrée (IN-
PUT 1) est envoyé sur la base du
transistor TR9, à travers le
condensateur de couplage C20.
De TR9, le signal est dirigé par
...
.., '"..
1-

1-

couplage direct sur la base de '"

o

TR8, indirectement polarisée au

moyen de la résistance R28.
Ces deux étages sont utilisés
comme adaptateurs d'impédance.
La résistance d'émetteur du tran-
sistor TR8 est constituée par le
potentiomètre R26, avec lequel
on peut régler le niveau du signal
à l'entrée de l'amplificateur. Le si-
gnai prélevé sur le régulateur de
niveau est appliqué à la base du
transistor TR 7, à travers les
condensateurs de couplage, C19
et C38.
La polarisation de base est ob-
tenue au moyen de la résistance
R25. La stabilité du point de tra-
vail est fixée au moyen des résis-
tances R22 et R23.
Une augmentation initiale du
courant de collecteur provoque
une augmentation du courant
d'émetteur; de cette façon, la ten-
sion base émetteur diminue, et,
avec elle, le courant base ainsi que
le courant de collecteur.
Pour prévenir la réaction en al-
ternatif, la résistance R22 est
court-circuitée à la masse au
moyen du condensateur C18, tan-
dis que R23 pourvoit à cette réac-
tion. Le collecteur reçoit la ten-
sion d'alimentation à travers R24.
Au moyen du condensateur de Fig. 1. - Schéma électrique.
couplage C 17, la tension al ternati-
ve (signaI) de collecteur est appli-
quée à la base du tranSistor J'R6.
NO 1473· Page 303
 La polarisation de ce dernier est
obtenue au moyen du diviseur de
tension constitué par les résistan-
ces R20 et R21. La résistance R 19
pourvoit à la réaction, tant en cou-
rant continu qu'en courant alter-
natif. Le collecteur est alimenté à
travers la résistance R18. Par le
condensateur de couplage C16, la
tension alternative de collecteur
est appliquée à la base du transis-
tor TR3.
Le canal 2 est équipé des tran-
sistors TRIO - TRU - TR12 -
TRl3. Ce commutateur électro-
nique dispose d'un amplificateur
de synchronisme équipé avec les
transistors T R 15 et TR 16
(BCI09C). L'entrée de cet ampli-
ficateur, à travers l'inverseur
SW2, peut être commutée sur le
canal 1 ou sur le canal 2, suivant 1-
oscillogramme que l'on veut syn-
chroniser. Le niveau du signal à
l'entrée de l'amplificateur peut
être réglé au moyen du potentio-
mètre R53.
Le signal, prélevé sur le contrô-
leur, est appllqué à la base du
transistor TRI6, au moyen du
condensateur de couplage C34.
La tension de polarisation de
base, est obtenue au moyen de la
résistance R5I, disposée entre
base et collecteur. Avec un tel
système, on obtient un optimum
degré de stabilisation. Toute aug-
mentation du courant de collec-
teur, en effet, augmente la chute
de tension aux bornes de la résis-
tance de charge R50, et ainsi, la
tension de collecteur est réduite.
On a alors une réduction du cou-
rant de base, de sorte que le cou-
rant de collecteur diminue, cette
action compensant ainsi l'aug-
mentation initiale. La résistance
R52, disposée entre l'émetteur et
masse, procède tant à la réaction
en courant continu quen alterna-
tif. Le signal, à travers le conden-
sateur de couplagè C34, est appli-
qué du collecteur à la base du
transistor TRI5.
La tension de polarisation de
base est obtenue au moyen de la
résistance R47, disposée entre
base et collecteur, et la résistance
R48.
Le collecteur est alimenté à tra-
vers la résistance R45. Le signal,
prélevé sur cette électrode, est di-
rigé sur la sortie SYNC OUTPUT
au moyen du condensateur de
couplage C3l. L'alimentation de
l'instrument se compose d'une
section alimentation et d'une sec-
tion stabilisatrice.
L'entrée est de type classique :
Fig_ 2. - Sérigraphie du circuit imprimé. en effet, elle est constituée par un
transformateur Tl et un redres-
seur en pont (RP), à double alter-
Page 304 - NO 1473
nance, à la sortie duquel on ren-
contre une capacité C29 qui fIltre
le courant redressé. La section de
stabilisation est constituée par un
redresseur TR14 (BC302). Sa base
est alimentée à tension constante
o o
par la diode iener D3 (IZI6T5).
Le transistor TRI4, en modifiant
opprtunément la chute de tension
entre collecteur et émetteur
concourt à maintenir la tension se
sortie constante.

COMPOSmON
DU COMMUTATEUR
ÉLECl1tONIQUE

Du Point de vue mécanique, le

commutateur électronique se
compose de trois parties :
1) Panneau frontal sur lequel
sont montées les bornes 11 à 18.
2) Circuit imprimé sur lequel
sont montés tous les composants,
et qui est fixé directement au pan-
neau.
3) Coffret dans lequel est mon-
té l'ensemble du montage.

MONTAGE MÉCANIQUE
ET ÉLECI1UQUE

Le montage s'effectue en diffé-

rentes phases successives dont
l'achèvement conduit à la réalisa-
tion finale présentant l'aspect de
la fig. 4.
1ft pbase. Montage des compo-
sants sur le circuit imprimé.
Fig. 3
Pour faciliter le montage, la
fig. 3 met en évidence la disposi-
tion de chaque élément sur le côté
vétronite.
Monter les 22 broches de fixa-
tion numérotées, en les insérant
dans leurs trous respectifs, de ma-
nière que la butée d'arrêt adhère à
la plaque; souder et couper les
extrémités qui dépassent à 2 mm,
côté cuivre. .
Monter les interrupteurs à le-
vier en poire SW2-SW3, orientés
selon la figure et les fixer avec des
écrous.
Monter le cavalier (A). Plier
une section de fIl rigide nu de
0,7 mm de diamètre et introduire
les extrémités dans les trous cor-
respondants, souder et couper les
extrémités à 2 mm, côté cuivre.
Monter les résistances, les
condensateurs C13 - C15 - C26 -
C30 - C14 - C31 - C34 - C20- C25
- C27 - C28 - C29 et les diodes Dl
- 02 - 03 - D4 - 05 ; plier les ex-
trémités et les introduire dans les
trous correspondants, de manière
o o
que le corps des diodes adhère à la
face de vétronite, souder et cou- Fig. 3 . - Disposition des composants sur la plaque de circuit imprimé. vue côté
vétronite et câblage.
per les extrémités à 2 mm, côté
cuivre.
NO 1473 - Paga 305
 Monter les condensateurs au
tantale C16 - C17 - C21 - C22 -
C24 - C33 - C18 - C23 - C32, en in-
troduisant les fils de sorte dans
leurs trous respectifs de manière
que leur corps soit à 3 rom envi-
ron de la plaque de vétronite, sou-
der et couper les extrértlités à
2 mm du côté cuivre.
Monter le redresseur en pont
RP, en introduisant les contacts
dans leurs trous respectifs de ma-
nière que le boîtier soit à 3 mm en-
viron de la plaque de vétronite.
Souder et couper les extrémités à
2 mm, côté cuivre.
Monter le commutateur SW1,
orienté selon de dessin, de maniè-
re à introduire l'ailette de repère
dans la fente du circuit imPrimé.
Visser l'écrou.
Monter les condensateurs Cl à
C12 de la manière suivante : in-
troduire une sortie du condensa-
teur danS le trou correspondant
du circuit imprimé, de manière Fil. 4. - Aspect de l'UK 585 à la fin du montàge.
que l'extJémité du boîtier adhère
complètement à la plaque de vé- te. Relier le contact 13 du com- section de tresse isolée de 4 cm de der. Visser les écrous. Connecter
tronite. mutateur SW1 et la cosse 17 du long. les contacts des potentiomètres
Plier l'autre extrémité du conden- circuit imprimé, au moyen d'une Monter les potentiomètres R3 - aux points indiqués sur le circuit
sateur et l'enfiler dans la languet- section de tresse isolée de 5 cm de R9 - R26 - R38 - R53, orientés se- imprimé, au moyen de tresse iso-
te correspondante du commuta- long. Relier le contact 14 du com- lon le dessin et après avoir plié les lée aussi courte que possible.
teur, souder et couper la section mutateur SWl et la cosse 18 du languettes, les insérer dans les Monter le condensateur C35
qui dépasse à 2 mm de la Ianguet- circuit imprimé, au moyen d'une fentes du circuit imprimé et sou- entre la broche Il du circuit im-

o ~ ELECTRONIC SWITCH UK585 0

AMPLITUDE 1 AMPLITUDE 2 FREO. VERNIER SYNC. AMPLITUDE

3014
S 6 7

2
1
0 8
9
o 1
SYNC. OUTPUT

Fig. 5 . - Disposition des commandes et 2) Commande de réglage 6) Sélecteur de gamme de fré- ner doit être appliqué entre la
des bornes sur le panneau frontal. continu de la sensibilité du ca- quence. douille (9) et la douille de masse
nal2. 7) Inverseur du signal de syn- (10).
3) Commande de réglage chronisme SUl' la position l, prélè- 12) Entrée: douille d'entrée
FONCTIONS DES continu de la fréquence de com- ve le signal du canal l, et, sur la du signal de sortie. Le signal est
DIFFÉRENTES mutation. position 2, le signal du canal 2. disponible entre la douille (13) et
COMMANDES 4) Commande de réglage 8) Interrupteur général de l'ap- la douille de masse (14).
continu de la sensibilité de l'am- pareil. Extinction sur position 16) Sortie douille de sortie du
1) Commande de réglage plificateur de synchronisme. OFF. signal de synchronisme. Le signal
continu de la sensibilité du ca- 5) Commande de position des 9) Entrée: douille d'entrée du est disponible entre la douille (16)
nall. deux traces. signal (canal 1) : le signal à exami- et la douille de masse (15),

Pava 301 . NO '473

primé et le contact 2 du potentio- rieux du circuit, d'effectuer une d'onde d'amplitudes différentes, pare une pointe du sigrial du ca-
mètre R26. Les extrémités des vérification de J'isolement des de manière que les deux signaux nal 1, marquée par la lettre A, et "
condensateurs devront être aussi points les plus critiques, et un re- soient identiques. la première pointe du signal que
courtes que possible et isolées au lèvement des tensions aux points A cet instant, régler lentement l'on rencontre sur le canal 2, mar-
moyen de souplisso plastique de indiqués sur la fig. 1. l'accord du générateur étalon jus- quée par la lettre B.
1,5 mm de diamètre. La vérification des tensions a qu'à ce que les pointes du signal Le rapport entre cette distance
Monter le condensateur C36 pour but de s'assurer si les condi- coïnCident avec les pointes du si- et celle qui sépare deux pointes
entre la cosse 9 du Circuit impri- tions d'alimentation sont norma- gnai de fréquence inconnue. Syn- successives d'un même signal,
mé et le contact 2 du potentiomè- les et d'éviter d'inutiles pertes de chroniser ce signal en déplaçant multiplié par la valeur maximum
tre R38. Les sorties du condensa- temps occasionnées par les imper- l'inverseur SYNC sur la posi- de déphasage, 36Ü",-donne le dé-
teur devront être aussi courtes fections résultant de tension tion 2. Si les pointes d'un cycle du phasage, exprimé en :degrés, des
que possible et isolées au moyen anormales. signal étalon coïncident avec cel- deux signaux. Si, par.;exemple, la
de souplisso plastlque de 1,5 mm les d'un cycle du signal de fré- dstance entre la pOinte du si-
de diamètre. QUELQUES EXEMPLES quence inconnue, c'est que ce der- gnal A, du canal 1, et.la pointe im-
Monter les transistors TR 1 à D'UTILISATION nier a la même fréquence que cel- médiatement voisine, B, du ca-
TR6, orientés selon le dessin. In- DU COMMUTATEUR le qui est lue sur le cadran d'ac- nal 2, est de 4 mm, tandis que la
sérer les fils de sortie dans les ÉLECfRONIQUE cord du géénérateur étalon. distance entre deux pointes suc-
trous respectifs. de manière à pla- cessives A-A du canal l, ou B-B
cer le boîtier à environ 5 mm de la Pour le fonctionnement des Mesure de phase du canal 2, est de 32 mm, le rap- .
plaque de vétronite, souder et commandes, se reporter à la figu- La méthode pour déterminer port entre les. disufllcesest de
couper les extrémités qui dépas- re 5. l'angle de déphasage est applica- 4/32, soit 1/8; en multipliant ce
sent à 2 mm, côté cuivre. ble dans le cas où les deux si- rapport par 36Ü", nous obtenons
Relier le contact 1 du potentio- Mesures de fréquence gnaux sont sinusoïdaux. Le systè- le déphasage entre : les deux si-
mètre R26 et la cosse 1 de l'inver- Raccorder les instruments me que nous allons décrire est gnaux qui, dans notre exemple,
seur SW2 au moyen d'une section comme l'indique la fig. 6. basé sur l'observation simultanée est donc de 36Ü" x 1/8 45°. =
de tresse isolée de 6 cm de long. Il suffit d'appliquer le signal de des deux signaux au moyen de
Relier le contact 1 du potentio- fréquence inconnue à l'une des l'utilisation du commutateur élec- Mise au point des amplificateurs
mètre R53 et la cosse 2 de l'inver- deux entrées du commutateur tronique UK 585, Comme on le sait, cette opêra-
seur SW2, au moyen d'une sec· électronique, par exemple au ca- Les deux signaux sont appli- .tion a cOnlme but principal d'éli-
tion de tresse isolée de 15 cm de nai 1 ; au canal 2, on applique, au qués au canal 1 et au canal 2; miner toute forme de distorsion,
long. contraire, la sortie d'un généra- comme dans le cas précédent, un c'est-à-dire d'obtenir un signal de
Les autres phases de montage teur de signaux à fréquence varia- signal de synchronisation est pré- sortie ayant la même forme que le
sont exposées dans la notice join- ble avec continuité. La fréquence levé (cette fois, il est indifférent signal d'entrée. On comprend ain-
te à l'appareil et n'appellent pas de inconnue est choisie aussi comme de prélever sur l'un ou l'autre ca- si pourquoi il est d'une grande uti-
remarques particulières. fréquence de synchronisme; on nal, les deux entrées étant sur la lité d'obServer simultanément,
l'applique donc à la prise « syn- même fréquence) et appliqués sur l'écran de l'oscillographe, tant
chronisme externe» de l'oscillo- aussi à l'entrée « synchronisme le signal appliqué à l'entrée de
BRANCHEMENT graphe, après avoir disposé J'in- externe )) de l'oscilloscope. Le ré- l'amplificateur que celui qu'on re-
verseur SYNC sur la position 1 glage de position est disposé de cueille à la sortie. De cette façon,
. Le commutateur électronique (voir fig. 5). manière que les deux formes l'observation de n'importe quel
UK 585 n'exige aucune iÎlise au Régler l'amplification des deux d'onde se présentent avec des type de distorsion est immédiate,
point du fait qu'il n'existe aucun canaux 1 et 2 permettant une pointes sur une même ligne hori- sans avoir à recourir à deux exa-
élément à régler, mais il est néces- représentaton sur l'écran de 1- zontale. Considérons maintenant mens séparés des deux signaux.
saire de procéder à un contrôle sé- oscillographe des deux formes la distance qui, sur cette ligne, sé-
•
o o

o OSCillOSCOPE
o

e ~'", oo
AUDIO GENERATOR

EtEtTRONle SW ITC~

o 0
o 0 0 0
(Qj 0 §) 0 0 §)
VER. SYNC.

FX

NO 1473· Page 307

 Marc FERRETTI

•
COMMENT AMELIORER
LES MESURES DE DISTANCE
PAR LASER 7

L A vitesse de la lumière est

une constante universelle.
Sa mesure est réalisée de-
puis plus de 100 ans et sa valeur
Miroir
fixe

est, aujourd'hui, connue avec une

erreur d'un dix-millionième. Cet-
te vitesse est absolument cons-
tante dans le vide, mais elle varie Divis~ur d~
lorsque la lumière traverse des ~ faisc~au
~~L~o~n~u~~~u~r~d~'~o~n~d~~~'À~~+--,~~______~______~~~
milieux transparents. Miroir
C'est ainsi que la vitesse de la mobjl~ .

lumière n'est pas constante dans Fr~quencè , »

l'air, et sa valeur change avec la Vil~ss~ d~ la
température de l'air, la pression lumi~r~ , c
ambiante et l'humidité. Et dans
les applications précises du laser,
par exemple en interférométrie,
la précision des mesures va dé-
pendre de la connaissance de ces
paramètres. En particulier la me-
sure des distances peut être gra-
vement perturbée par des varia-
Fig. 1. - L'interféromètre à laser.
tions locales des caractéristiques
atmosphériques.
Paga 308 - NO 1473
 IL EST DIFFICILE DE Pratiquement, on va compter, rature et la pression ambiantes, Quant à la vitesse de la lumière
MESURER DIRECTEMENT grâce à l'interféromètre, un cer- ainsi que la pression partielle de la (donc à la longueur d'onde du la-
LA VITESSE DE LA LUMIÈRE tain nombre de franges ayant dé- vapeur d'eau dans l'air. Dans la ser), elle est inversement propor-
filé devant la photodiode, mais plupart des cas,. la variation de tionnelle à l'indice de réfraction.
La mesure directe de la v'itesse l'on ne saura pas convertir ce l'indice de l'air avec les conditions Comme, pour l'air, la valeur de
de la lumière n'est pas aisée; il est nombre en mesure de déplace- ambiantes, est inférieure à l'indice est très voisine de l'unité,
préférable d'effectuer une mesu~ ment, parce que l'on ne connaît 0,01 % ; cette mesure de variation il est possible d'écrire, en premiè-
re des divers paramètres atmo- pas exactement la longueur d'indice peut être évaluée grâce re approximation.
sphèriques (pression, températu- d'onde. Une mesure précise de aux formules empiriques, à 0,1 % =
lIn 1 - a P{f
re, humidité) et de calculer ensui- distance nécessite, par consé- près. Dans ces conditions, il est Ainsi à la pression atmosphéri-
te la vitesse de la lumière corrigée quent, une mesure précise de la possible de connaître l'indice de =
que normale cP 760 mm) et à la
par les valeurs de ces paramètres. vitesse de la lumière. Comme la l'air à un dix-millionième près. température ambiante
Un interféromètre à laser me- stabilité' en fréquence d'un laser =
(T 3000K) la valeur de lIn est:
sure des distances à l'aide d'une est extrêmement élevée (la varia- 0,9997345. Pour connaître exacte-
technique développée au cours du tion de fréquence s'évalue en dix- ment une distance au moyen d'un
millionièmes 0, il faudrait, pour LA LONGUEUR D'ONDE interfèromètre à laser, il suffit de
siècle dernier par Michelson (*).
Un faisceau lumineux (fig. 1) est utiliser pleinement toutes les res- multiplier cette valeur par le
divisé en deux faisceaux qui par- sources offertes par un laser, éva- L'une de ces formules empiri- nombre de franges comptées et
courent des chemins optiques dif- luer au dix-millionième près la vi- ques, valables pour de l'air sec et par la longueur d'onde du laser
férents, et qui, après avoir été ré- tesse de la lumière émise par le la- les longueurs d'ondes proches de dans le vide. Pratiquement, ce cal-
fléchis par des miroirs, se recom- ser... les appareils de mesures in- 0,6328 micron (longueur d'onde cul peut être effectué électroni-
binent et interfèrent. Le réseau dustrielles ne permettent pas d'at- émise par un laser à hélium-néon), quement, en associant à l'interfé-
d'interférences ainsi créé dépend teindre une telle précision, et il est est la suivante: romètre un capteur de pression et
de la différence de phase entre les préférable de ne pas tenter de dé- =
n 1 + a P{f des thermistances pour la mesure
deux faisceaux, donc de différen- terminer directement la vitesse où: n est l'indice de réfraction, P de température. Un amplificateur
ce entre les longueurs des che- de la lumière. la pression atmosphérique en mil- opérationnel effectue la division
mins optiques. Si l'un des miroirs, L'indice de réfraction d'un mi- limètres de mercure, T la tempé- de la pression par la température,
sur lequel se réfléchit l'un des lieu transparent représente le rap- rature de l'air en degrés Kel- et un convertisseur analogiqùe-
deux faisceaux, est mobile, cette port de la vitesse de la lumière vin (**), et la constante a vaut: digital fournit au calculateur asso-
différence de longueur va varier; dans le vide à celle dans le milieu =
a 104,79 x 10-6 cié à l'interféromètre à laser des
il en va de même de la différence considéré. Des formules empiri- Dans cette formule, on écrit signaux binaires capables d'être
de phase; enfin, le réseau d'inter- ques ont été établies qui permet- simplement que l'indice de l'air traités directement. On peut, éga-
férences va évoluer: les franges tent d'évaluer l'indice de réfrac- varie linéairement avec la masse lement, transformer directement
claires et sombres qui constituent tion de l'air connaissant la tempé- volumique de l'air. la pression et la température,
ce dernier vont défiler devant une grandeurs analogiques, en si-
diode photosensible de comptage. gnaux digitaux, puis effectuer
VIENT DE P ARAITRE leur division au moyen d'une pe-
A chaque frange claire, la diode
émet une impulsion; celle-ci cor- tite unité arithmétique. D'autres
respond à un déplacement du mi- possibilités existent telle que la
technique «d'intégration à dou-
roir mogile sur une distance égale
à la moitié de la longueur d'onde APPAREILS ble rampe» ; celle-ci permet d'ef-
fectuer simultanément le calcul
du faisceau laser. En multipliant
le contenu du compteur (préala-
MODERNES de l'inverse de l'indice de réfrac-
tion et la conversion analogique-
blement remis à zéro) par la demi-
longueur d'onde, on détermine
DE MESURE digital.
Les formules précédentes sont
ainsi la distance parcourue par le
miroir mobile, et également la dis-
EN BF- RADIO valables pour de l'air sec; si l'air
est humide, elles doivent être cor-
tance parcourue par le support de
ce miroir.
TELEVISION rigées pour tenir compte de l'hu-
Un laser émet une onde de fré- midité atmosphérique: la valeur
de lIn est corrigée proportionnel-
quence stable, bien connue. Le F. HURÉ lement à la pression partielle de
produit de cette fréquence, par la
longueur d'onde du faisceau, est vapeur d'eau, grandeur aisément
égal à la vitesse de la lumière; mesurable.
c'est là une loi de l'électromagné- Essentiellement pratique, ce livre est indispensable à tous les Marc FERRETTI
tique. électroniciens car aucun travail sérieux ne peut être exécuté
sans appareils de mesure. Cet ouvrage décrit une gamme
Si, donc, le faisceau laser de complète d'appareils ultra-modernes, dont la réalisation est à
l'interféromètre traverse une at- la portée de l'amateur. BIBUOGRAPHIE
mosphère où la température varie
(comme cela peut être le cas dans Extrait du sommaire:
les applications aux machines-ou- Contrôleurs. Voltmètres. Multimètres. Fréquencemètres. Ohmmètres. « Measuring the variable speed
tils, le travail des matériaux Capacimètres. Générateurs. Oscilloscopes. Wattmètres. Vobula- of light improves laser distance
échauffant l'air) la vitesse de la lu- te urs. Distorsiomètres. measurement » par J.D. Garman
mière va varier; et comme la fré- et J.J. Corcoran. Electronics, 24
quence du laser est constante,
Volume broché, 144 pages, format 15 x 21, avril 1972.
couverture quadrichromie, 25 F.
c'est sa longueur d'onde qui va
être modifiée. En vente à la
(**) Si la temp~rature ambiante est t
LIBRAIRIE PARISIENNE DE LA RADIO en degrés centigrades, la valeur de la
• Voir, à ce sujet, l'article du mois 43, rue de Dunkerque, 75010 PARIS température absolue T, en degrés Kel-
dernier, consacré aux interféromètres Tél. : 878-09-94/95 - C.C.P. 4949.29 PARIS vin, est, approximativement égale à:
à laser. ( A ucun envoi contre remboursement - Ajouter 15% pour frais d'envoi à (a commande) =
T t + 273.
NO 1473· Page 309
 NOUVEAUX AUDITORIUMS
,
CHEZTERAL
A s?ciété Ter.a1 vient d'o~­
L
des magnétophones Sony, du plus Vient ensuite le grand audito- à effectuer pour enregistrer à par-
. VTlr un nouveau magasm simple au plus sophistiqué. rium où sont présentés les ampli- tir d'une platine tourne-disques
HfFI au 30, rue Traversiè- Descendons au sous-sol où ficateurs, tuners, enceintes acous- ou d'un tuner et ensuite de réé-
re dans le xe arrondissement. sont situés trois auditoriums. Le tiques, des marques les plus pres- couter.
Cette nouvelle surface de vente premier est consacré aux magéto- tigieuses. Ici, le grand américain Ici on ne laisse pas seulement à
s'étend sur trois étages. phones, là l'acheteur pourra tant Mac Intosh, en bon voisinage l'acheteur le droit de voir, on le
pour les magnétophones à casset- avec toute la gamme de la marque laisse toucher. Bien plus, la socié-
Le rez-de-chaussée est consa- tes que ceux à bandes, faire des française Esart. Les Japonais aus- té Teral lui a consacré une salle
cré à l'exposition des matériels écoutes comparatives et cela est si sont là avec Sansui et Pioneer, spéciale, pas un auditorium, mais
tels que les chaînes compactes et encore plus vrai pour les platines puis Marantz. Revox avec son tu- une cave voûtée aux pierres appa-
à la démonstration des chaînes de magnétophones, ciu, à travers ner digital. J.-B. Lansing pour les rentes où l'achat conclu, les appa-
composées d'appareils d'une un dispatching, elleS seront suc- enceintes, etc. reils choisis sont déballés et bran-
mêmè marque, actuellement, par cessivement réunies à un même Là aussi quelques magnétopho- chés, bien sûr les conditions
exemple, toutes les chaînes Bang amplificateur et aux mêmes en- nes Teac, Akai. Bien qu'un audi- d'écoute sont loin d'être idéales
et Olufsen (marque danoise plus ceintes acoustiques, l'écoute com- torium leur soit consacré, leur mais ainsi l'acheteur pourra partir
familièrement appelée B et 0) y parative sera donc réalisée dans présence ici n'est pas le fait d'une certain qu'une fois installée à son
sont en démonstration, on y trou- Ie& meilleures conditions possi- erreur, mais permet à l'acheteur domicile, le rendu de sa chaîne
ve également la gamme complète bles. de voir clairement les opérations sera, au pire,' équivalent. On ap-

Page 3 10 - NO 1473
 OTE
vous offre pour une qualité supérieu
des prix hors concurrence
et vous présente
com de matériel.

pelle cette écoute la minute de vé- chaînes en attendant de pouvoir

rité. filmer directement avec la camé-
Au premier étage, en plus de ra couleur qui est annoncée pour
l'exposition de différents maté- fin octobre.
riels HiFi, une bonne partie de la A cet étage, on trouve tous les TABLE DE LECTURE
surface est réservée aux matériels téléviseurs couleur Pizon Bros, RP 1000
audiovisuels dont la gamme des Radiola et le petit Trinitron Sony. Prix 980 F avec cellule
entraînement par courroie
magnétoscopes Akai. Là aussi, le Les agrandissements et réno- 331/3 - 45 Tr/mn
premier souci de la société a été vations de la société Teral ne se
de permettre à l'acheteur d'utili- sont pas limités à la HiFi, mais le
ser le matériel : trois caméras sont magasin pièces détachées du
à sa disposition et il peut réaliser 26 ter rue Traversière s'est agran- AMPLIFICATEURS-
immédiatement son premier essai di et a entièrement été rénové. PREAMPLI-
son et image, constater que cela Une place importante a été faite à
tout ce qui concerne la sonorisa-
FICATEURS
est beaucoup plus simple qu'on H.A 211 : 2 x 15 Wefficlces
veut le laisser croire, d'ailleurs le tion et l'animation des salles de H.A 311 : 2 x 24 W efficaces
résultat est immédiat. Les prix spectacle: amplificateurs de so- H.A 611 : 2 x 37 Wefficaces
non plus ne sont pas si élevés, norisation, pupitres mélangeurs, H.A 810: 2 x 40 W efficaces
puisqu'un des ensembles Akai,
caméra comprise, vaut moins de
7.500 F.
tables de mixage, microphones,
amplificateurs de guitares, jeux
de lumières, etc.
- --
Le vidéocassette couleur Ra- De nombreux kits sont propo-
diola est également présenté. Cet sés et notamment plusieurs mo-
appareil permet d'enregistrer sur dèles d'enceintes acoustiques en
cassette les programmes couleur kit sont en démonstration. ....
de la deuxième et de la troisième AMPLI-TUNER QUADRIPHONIQUE .,'"
HX 154 A: 4 x 10 W MF-PO avec système S.Q. '"o
0.

AMPLI-TUNERS
HX 600 A:
2 x 30 W efficaces
HX 800:
2 x 40 W efficaces
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17' , F.."..-Si.-lue· lGl. Md. proony

NO 1473 - Page 311

 ,
UN RECEPTEUR RADIO
4 GAMMES
EN KIT
L
E récepteur radio faisant Les secondafres du transfor-
I:?bjet de cet art!cle e:st,en-
LE SCHÉMA VALEU1tS DFS
mateur driver dirige chaque par-
tlerement translStonse et tie du signal sur les transistors de ÉLÉMENTS
comporte quatre gammes La réception se fait sur antenne
ferrite pour les gammes grandes puissance T8 et T9 (2 x AF124)
d'onde: petites ondes, grandes dont les collecteurs enverront le
ondes, ondes courtes et modula- ondes et petites ondes; sur anten- PLATINES HF
ne télescopique pour les gammes signal au transformateur de sor-
tion de fréquence. Il a été réalisé be.
par les Etablissements Lag Elec- ondes courtes et modulation de
fréquence. RI 56W2 1/4 W
tronic. RÉALISATION R2 l00n 1L4 W
Cette réalisation s'adresse à Le bloc HF pour la FM com-
prend deux transistors (non figU- R3 101dl1/4 W
tous les amateurs désireux de réa- La réalisation de ce récepteur R4 22kSl1/4 W
liser eux-mêmes leur récepteur rés sur le ~chéma).
est grandement facilitée par les R5 39kSl1/4 W
de radio et peut constituer un ex- La platine FI comprend trois circuits imprimés qui sont de di- R6 101dl1/4 W
cellent exercice de câblage pour transistors du type AF 114 qui mensions importantes; les pla- R7 10kSl1/4 W
les débutants. De plus, le coffret sont communs à la modulation de quettes étant fournies non per- R7 101dl1/4
n'est pas compris dans le Kit O'im- fréquence et à la modulation cées, ce sera donc le premier tra- R8 10kSl1/4 W
plantation du bloc à touches, du d'amplitude, cependant si le tran- vail à réaliser à l'aide d'une per- R8 10k.Q
tuner, de la ferrite et des potentio- sistor Tl est en modulation de çeuse conventionnelle ou. d'une R9 2200n 1/4 W
mètres données sur nos plans ne fréquence, utilisé en amplifica- mini-perçeuse fonctionnant sur RIO 5600n 1/4 W
le sont qu'à titre indicatif et ne teur FI, il est utilisé en oscillateur pile, les forêts à utiliser sont de R11 680n 1/4 W
sont aucunement impératifs). Les mélangeur pour les autres gam- 1,5 mm et 3 mm de diamètre. R12 560n 1/4 W
possesseurs d'anciens postes de mes. Une fois les circuits imprimés R13 5600n 1/4W
TSF aux ébénisteries prestigieu- La détection est assurée en AM correctement percés, il est recom- R14 22kSl1/4 W
ses mais dont la partie électroni- par la diode incorporée au troisiè- mandé de placer et de souder les RIS 680n 1/4 W
que est maintenant irréparable, me transformateur FI et le signal résistances, condensateurs, dio- R16 560n 1/4 W
pourront sans grandes difficultés, détecté est envoyé à travers R23, des et transistors et ensuite de R17 2200n 1/4 W
l'y adapter: C15 et CI09 aux potentiomètres mettre en place et souder les R17 2200n 1/4 W
de tonalité et de puissance. . transformateurs FI (ceux-là ne R18 101dÏ 1/4 W
CARACfÉRlSTIQUES En position modulation de fré- peuvent, de par leur conception R19 1500n 114 W
quence, le signal recueilli sur le mécanique, être placés à l'envers). R20 IOkSl1/4 W
- Récepteur superhétérodyne collecteur de T3 est envoyé au Notre fig. 4 indique la position R21 220kSl1/4 W
quatre gamme d'ondeS. duscriminatelir puis les tensions du clavier à touche qui sur notre R22 22kSl1/4 W
- 9 transistors, 2 x AC 180,2 x RF résultantes envoyées à tra- maquette est fixée par l'intermé- R23 5600kSl 1/4 W
AF 124, 1 x AC 126, 1 x AC 125. vers R28 vers CI09 et les poten- diaire d'entretoises de 20 mm sur R25 1500n 1/4 W
- Un haut parleur de 17 cm de tiomètres de puissance et de tona- le circuit imprimé. Cette disposi- R26 10kSl1/4 W
diamètre. Impédance: 60 n. lité. tion pas plus que celle du cadre R27 10kSl1/4 W-
- Un haut parleur de 17 cm de La platine RF comprend trois ferrite ni du bloc HF n'est obliga- R2-8 l00n 1/4
diamètre. Impédance: 60 n. transistors, le signal détecté est toire, cependant pour ce dernier, R29 430ldl1/4 W
- Fréquence intermédiaire: envoyé à travers CI02 sur le tran- il n'est pas souhaitable que les fils Cl 22nF Mylar
AM : 480 kHz, FM : 10,7 MHz. sistor T6 (ACI26) puis du collec- de liaison avec le bloc soient trop C2 22nF Mylar
- Antenne ferrite pour GO et teur de ce. dernier sur le second longs. C3 l00pF Céram.
PO. transistor préamplificateur T7 La platine RF ne présente guè- C4 0,22~F Céram.
- Antenne télescopique pour (ACI25) du collecteur de ce der- re de difficultés de câblage. Ne CS 47~F chimique
FM et OC. nier, il est dirigé d'une part sur le pas oublier cependant de prévoir C6 20nF Mylar
- Deux circuits imprimés non primaire du transformateur dé- des ailettes radiateurs pour les C7 O,l~F Mylar
percés. phaseur et d'autre part une petite transistors du push pull. C8 O,I~Mylar
- La touche PU permet d'ali- partie du signal est envoyée à tra- La plus grande difficulté réside C9 20nF Mylar
menter en 9 V le moteur d'une vers RI09 et R 108 modifiant ainsi dans les connexions reliarit entre CIO O,I~F Mylar
platine tourne-disques. la polarisation du transistor T6. eux les différents blocs. CIl 25~F Chimique
Page 312· NO 1473
 p
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PLATINE HF1- -
 ACCORD FM GO PO OC PU

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@ TUNER D-
o CV FM
@ PLATINE HF
@
~ GO
PO

Fig. 4.

PU OC PO GO FM ACCORD

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gr10
@ 0

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CV ~
@3-6 7
PLATINE HF
@ 9
@]~

Fig; 5.

Cl2 l000pF Céram. C23 l00pF Céram. R104 100k,Q 1/4 W R113 100,Q 1/4 W . CI02 2j.lF Cliimique
Cl3 l000pF Céram. C24 O,22~FCéram. RIOS 330k.Q 1/4 W RUS lS00,Q 1/4 W CI03 2S0~F Chimique
Cl4 lOOOpF Céram. R106 3900,Q 1/4 W R116 S6,Q 1/4 W CI04 250~F Chimique
C1S 47nF Mylar PLATINES BF RlO7 5600,Q 1/4 W Rl!7 3,9,Q 1/4 W ClOS 250~F Chimique
C16 l000pF Céram. R108 l00,Q 1/4 W Rl18 3,9,Q 1/4 W CI06 SOO~F Chimique
Cl7 l000pF Céram. R100 220k,Q 1/4 W RlO9 47k,Q 1/4 W Rl!9 S60,Q 1/4 W CI07 SOO~F Chimique
C18 6,8~F Chimique RI01 220k,Q 1/4 W RllO 47k,Q 1/4 W R120 4,7k.Q variable ClOS O,I~F Mylar
C19 . l000pf Céram. RI02 5600,Q 1/4 W R1l! IS0k,Q 1/4 W C100 20nF Mylar ClO9 22nF Mylar
C20 12pF Céram. R 103 22k,Q 1/4 W R1l2 270,Q 1/4 CI01 IOnF Mylar
NO 1473· Paga 315
 ,
NOUVEAUTES
100 MQ et un premier calibre de 1 5 m V. Cette térieur deux platines stéréo el un magnéto-
PORTIER ÉLECfRONIQUE : sensibiÎité el la possibilité de décaler le zéro per- phone stéréo ou un tuner stéréo.
.L'AUTOMATIC mettent d utiliser l'appareil en détecteur de Sur option, les deux platines peuvent être
zéro avec sensibilité 20 I-t V ou 1nA par division. éclairées par des lampes montées sur flexibles.
L'autonomie et l'entrée flottante offrent une Toutes les commandes de pré-écoute, de ré-

C
E nouveau ponier élec.troruque,permet :
le secret inter-postes (statique/sans re- réjection de mode commun d au moins 90 dB. glage de graves et d'aigus, micro d'ordre, cas-
lais) la télécommande porte d'entrée En alternatif le premier calibre est 1,5 mV que de contrôle, volumes des voies et du mé-
n'est seulement possible qu'après conversation. avec une bande passante dé 10 Hz à 20 Hz. Une langeur ainsi que les commandes de marche ar-
Prise el libération ( automatique» du circuit échelle graduée en dB est très utile pour toutes rêt sont groupées sur la table de mixage.
Voyant « Parlez » sur platine d'entrée. Tout leS mesures audio. A l'arrière se trouvent toutes les prises d'en-
Comme pour les autres fonctions, l'ohmmè- trée et de sorties réalisées en fiches DlN
tre présente l'avantage d'une très grande éten- connectables. De gauche à droite, nous trou-
due de calibres et permet not.amment des me-- vons : entrée micro, deux entrées pour les pla-
sures jusqu'à 10.000 Mil. tines de tourne djsques, l'entrée magnétophone
A ces mesures s'ajoutent d'autres fonctions ou tuner, la sortie mélangeur et entin la sortie
telles que mesures de températures et mesures casque.
HF jusqu'à 1.000 MHz. Cette régie peut être connectée sur deux am-
plis de puissance. MAGNETIC FRANCE met
à la disposition des utilisateurs de nombreux
mod~les d'amplificateurs de puissance variant
de 50 watts à 120 watts efficaces en mono et 160
LA RÉGIE DE DISCOTHÈQUE watts et plus en stéréo.
MAGNÉTIC FRANCE -MF 555 Le matériel utilisé dans la conception de cet-
te régie a été choisi en foncUon d une utilisation
intensive et aussi en étudiant le rapport quali-

C
ETTE régie rut de discothèque n'est pas
limitée à cette simple utilisation tout té/prix. Les deux tables de lecture sont des
l'appareillage est reperé aux quatre couleurs comme la précédente Régie fabriquée GARRARD MKTV équipées de cellules ma-
plus écran du câble téléphone TC4 (6/10). Les également par les Ets MAGNETIC FRAN- gnétiques pointe diamant. La table de mixage
enfants n'intercommuniquent pas entre eux et CE. Elle peut en effet compte tenu de son fai- . stéréo avec une voie micro, deux voies PU et
ne risquent plus de bloquer le P9rtier. Identifi- ble encombrement (l 400 x 350 m.m) servir une voie magnétophone ou tuner est une fabri-
cation obligatoire du visiteur. Aucun risque 'dans tout aU.t re endroit: cabarets, salles de cation MAGNETIC FRANCE, le bruit de
d'oublj et de mauvais raccrocher. Très grande spectacles, grandes surfaces, Maisons de jeu- fond est inférieur à - 70 dB. Elle est équipée de
facilité d utilisation. Le visiteur n'à aucune deux grands vu-mètres permettant un contrôle
manœuvre et il est informé « Parlez ». Se.rac- précis de la modulation. L'alimentation secteur
corde sans schema, sans risque d'erreur, sans de cette table a été réalisée avec le plus grand
soin pour éviter les ronflements.
risque de vol ou détérioration en chantier. Fa-
cile à intégrer dans l'appartement (I 10 x 185 x
40).

LE MULTIMÈTRE METRIX 639

LA PLATINE PHILIPS GA 209 S
nes, restaurants, etc., et aussi aux sonorisations

E N provenance du Canada', le 639 est un de plein air. Dans les utilisations particulières,
instrument . particulièrement intéres- elle permet d'enregistrer des programmes de
sant par l'étendue de ses possibilités. disques en continu ou de réaliser des mixages
Voltmètre électronique, il permet la mesure entre disques et bandes et ceci avec· une très
des tensions continues avec une impédance d~ grande souplesse. Elle peut également servir de
« banc sonore» pour la sonorisation des films
d'amateur elle peut enfin tenir compte de la
qualité de la table de mixage et servir en très
haute fidélité les mélomanes les plus difficiles.
L'avantage de cette discothèque réside dans
l'utilisation de la pré-écoute sur les voies P.U.
et magnétophone. Dans le cas d'utilisation dans
un endroit très bruyant une prise casque ali-
mentée par un ampli stéréo de 1 watt, permet
une écoute confortable.
Cette régie se présente sous la forme d'un so- La platine PHlI1PS GA 2098. Caractéristi-
cle en bois gainé (1400 x 350 mm, HAU- ques : tourne disques GC 009. Plateau 290 mm
TEUR : 70 mm) où sont encastrées les deux (acier). Vitesses 33 1/3 et 45 tours/mn. Réglage
platines et la table de mixage stéréo qui com- des vitesses ± 3 %. Dérive <; 0,2 %. Pleurage
prend: une entrée micro de salle ou micro ex- et scintillement <; 0,08 %. Rumble DlN A :
Page 316· NO 1473
< - 43 dB, DIN B: < - 65 dB. Er-
reur de piSte < ()DIO'/cm. Friction du bras LE TUNER AMPLIFICATEUR
Hor.: 10 mgf, Vert.: 10 mgr. Force d'appui lPFISCOP R 202 OL
0,75... 3 gr. Antiskilting ajustable pour pointes
sphériques et bi-radiales. Moteur principal cou-
Caractéristiques: puissance efficace par ca-
rant continu couplé avec génératrice tachymé- nal 18 W/4Q. Distorsion harmonique: 0,07 %.
trique à 72 pôles. Entraînement du lève-bras, Bande passante: 20 à 20 000 Hz.
moteur à courant continu. Lève-bras, amorti·
hydrauliquement. Consommation 10 W. Ali-
mentation 110, 127,220, 240 W. Fréquence 50
ou 60 Hz. Organes de commandes, interrup-
teur secteur, sélecteur de vitesses, touches de
démarrage 33 et 45 tours, potentiomètres de
grande précision pour les réglages fins des .vi-
tesses. Dimensions 435 x 325 x 166 mm. POids
~8kg.
2.325 Hz, avec une excursion de ± 175 Hz, du-
rant une seonde, provoquant la mise sous-ten-
sion des circuits basse fréquence du récepteur,
et de la reproduction du flash d'information est Contrôle grave, aigu: 12 dB. Entrées normali-
LE RTL MATIC assuré. sées P.U. radio, bande, aux ~ Filtres grave, aigu,
A la fin du flasch, un signal d'extinction est physio. Monitoring. Sorties casque et l>ande.

R TL et lIT Océanic ont présenté le 16

septembre un récepteur à transistors
comportant un circuit particulière-
ment intéressant. Le récepteur est équipé d'une
transmis par RTL, toujours sur la sous-porteu-
se de 2.325 Hz, mais avec une excursion de
± 75 Hz durant une seconde, le récepteur est
alors remis en position veille.
Partie tuner: bande FM 88 à 108 MHz. Sensi-
bilité: 1,9 Ji.V. Rapport signal/bruit: 67 dB.
Diaphonie: 35 dB. Distorsion : 0,4 %.
Bandes AM : PO : 525 à 160 kHz. GO : 145 à
touche veille coupant les circuits basse fréquen- Le dispositif employé est d'un intérêt certain, 380 kHz. Sensibilité 20 Ji. V. Rapport· si-
ce, tout en conservant la partie HF sous ten- il sélectionne uniquement l'information impor- gnal/bruit : 45 dB.
sion. Lorsque l'accord est calé sur RTL, en po- tante à recevoir. A l'heure actuelle, seule la sta-
sition veille, le récepteqr est muet. Lors de tion RTL peut émettre le signal codé, mais il est
l'émission d'un flash d'information importante possible d'équiper toutes les stations de dispo-
par RTL, cette station rayonne un signal de sitifs de déclenchement, pour peu que les récep-
mise en route du récepteur. Ce signal est modu- teurs soient conçus dans le but d'assurer la veil-
lé en .fréquence autour d'une sous-porteuse de le sur diverses stations.

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VOUS L'~EZ SANS
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DOUTE RECONNU?.
C'est le l'lOlWeCJU micro MD441
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Son esthétique est révolutionnaire,mais il a aussi
;! '" beaucoup d'autres atouts qui séduisent les
utilisateurs les plus difficiles:
Il:
< .Une bande passante proche de celle d'un micro
~ électro-statique.
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Il:
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.Une directivité hypercardioide homogène. ...
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.Une insensibilité peu commune aux chocs et il
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II: bruits mécaniques. Z

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.Une robustesse digne de celle de ses ainés M

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NO 1473· Page 317

Par R.A. RAFFIN
KR - 6.01-F - Nous avons re- ties et en boîtier Dual In Line à 14 Brochage: voir figure RR-6.01 KR - 6.02 - M. Georges Clé-
çu plusieurs lettres nous com- sorties, mais aussi en boîtier DIL en C. ment; 1000000nte-Savine.
mUniquant certains renseigne- à 8 sorties (voir figure RR-6-01 en Schéma d'une porte en D.
A).
1°) Pour votre première ques-
ments précédemment demandés 5°) Adresse d'un rabricant de
tion, veuillez vous reporter à la
par des lecteurs; nous remer- 3°) D'après les renseignements haut-parleurs piézoélectriques:
réponse précédente (RR-6.01-F,
cions très vivement (en bloc) tous reçùs, il reSsort que le vrai Piezoceramic Product Group
N° 3).
nos correspondants pour leur (J.A 709 d'origine est bien présenté (Motorola), 2553 W Eding.lon St.
2°) Comme vous avez pu le
amabilité. Nous publions ci-des- en boîtier «rond» à 8 sorties. Franklin Park - Illinois 60131 -
V.S.A. voir, le générateur Mini-Voc (HP
sous les renseignements reçus à Toutefois, le type U6A 7709 313
n° 1396, page 125) est une réalisa-
l'intention des lecteurs intéres- (ou 393) serait une fabrication de 6°) Adresses de constructeurs
d'éoliennes en France : tion commerciale. Nous n'avons
sés. Fairchild présentée en boîtier TO
pas d'autres renseignements
116 Dual In Line à 14 sorties se- E.N .A.G., route de Pont-
concernant cet appareil, outre ce
1°) Le transistor 2 N 5459 est lon le brochage indiqué sur la fi- I Abbé - 29-Quimper. - G . Fa-
qui nous a été communiqué et que
un FET existant notamment chez gure RR-6-01 en B. got, 02-Condé-en-Brie. - Ets
nous avons publié. Le cas
Fairchild et Motorola (ancienne- 4°) Circuit intégré SN 15846 Bruneau Zone IndustrieUe, route
échéant, veuillez vous adresser
ment MPF 105). N: du Mans - 53210 Bonchamp-Ies-
directement au revendeur: Cibot
1. FET canal N ; Idss 4 (min.) = Circuit DTL, logique positive; Laval. - Ets Gendrier 51, rue
Radio, 1 et 3, rue de Reuilly,
à 16 (max.); V pincement 8 V; = tension d'alimentation recom- Nationale - 45-Eeaugency. - Ets
75012 Paris.
Y fs = 1 SOO à 5 000 Il mhos; V mandée = 5 V ; gamme de tem- Poncelel et Cie, l, place de la Vic-
=
max. 2S v; P = 200mW.
Brochage: voir figure RR-6.01.
2°) Le circuit intégré opéra-
pérature = 0 à 70 oC; nombre
maximal de circuits pouvant être
reliés à une sortie = 8 ; niveau lo-
toire - \0380 Plancy. - Aéra-
Watt, 37, rue de Chanzy, 75011
Paris. - C.E. M.A.. 37, rue du
•
KR - 6.03 - M. A. Perro-
tionnel 741 existe, non seulement =
gique 0 max. 0,5 V ; niveau lo- Maréchal-Foch - 69-BeUeville-
chaud, 92160 Antony.
en boîtier JEDEC TO 93 à 8 sor-. =
gique 1 min. 2,5 V. sur-Saône.
Nous vous remercions de votre
aimable communication. Quant
aux revues étrangères qui vous
Offset intéressent, vous pourriez vous
N.C.
null 1 les procurer chez Brentano's, 37,
Entrée inverseuse avenue de l'Opéra, 75002 Paris.
Entrée
non-Î nwerseuse S.rtie
•
KR - 6.04-F - M. Jean Mar-
® 741 © chal,68-Saint-Louis.
Voici les renseignements de-
mandés :
2 N 2608 : FET à canal P ; ten-
sion de claquage de la porte Vgss
2N 5459
SN 15846N = 30 V min.; courant de fuite
=
Igss = 10 nA; Vgs min. 1 V ;
1/5.0 max. 4 V; Idss = 0,9 mA min. ;
Entrée pour tompensation Entr.e pour tompensation =
4,5 mA max. ; Yfs l000(J.mhos
en fréquenteIB) en fr.quente (A) min.
Entrée inverseuse

D
O
G

D[)
Entrée non-inverseuu 5 '-----....nSortie
E
Sortie pour .compensation
- Vtt 6 en frequence G 0

N.C. 7 N.C. 5 0

5
Fig. RR - 6.01. 709 2N 26D6 2 N 5246
Fig. RR - 6.04.

Page 318· NO 1473

 - r

Capacité d'entrée = 17 pF RR - 6.06 - M. Robert Tha- 4°) Pour stabiliser une tens.ion Pour compenser, vous pouvez es-
max. ; boîtier TO 18. le; 75010 Paris. continue de 500 V, on peut utili- sayer de relier l'un des pôles de la
2 N 5248 : FET à canal N (type la) Nous comprenons sans ser des diodes Zener haute ten- voie à une prise de terre (tuyau de
VHF); Vgss =30 V min.; Igss doute mal le sens de votre ques- sion connectées en série, ou bien distribution d'eau ou de chauffa-
= 5 nA; Vgs =min. 1 V; max. tion. En effet, les transformateurs utiliser des tubes régulateurs à ge centraI).
8 V ; capacité d'entrée = 6 pF pour plus de 5000 V se calculent gaz également connectés en série, Vous pouvez également es-
=
max. ; Idss 4 mA min. ; 20 mA exactement de la même façon que ou bien encore utiliser un régula- sayer de monter un filtre sur le
max. ; Yfs = 3000 Il mhos min. à les autres! Naturellement, il y a teur électronique à triode de puis- secteur électrique, juste à l'avant
200 MHz; boîtier TO 92. des points qui peuvent modifier sance. Tout cela dépen9 aussi de du transformateur abaisseur de
Les brochages de ces transis- les formules habituelles, et no- l'intensité demandée. ' tension (filtre secteur à relier à la
tors sont représentés sur la figure tamment la fréquence de fonc- terre également) ; voir par exem-
RR-6-04.
Nous vous remercions égale-
tionnement qui agit sur le noyau
(dimensions et qualité), sur le • ple le montage faisant l'objet de la
réponse RR-ll.Ol-F, page 335,
na 1383.
ment pour votre aimable commu- nombre de tours par volt, etc. RR - 6.07 - M. Jacques Le-
nication. Mais si le transformateur est ali- cas, 94-Saint-Maur.

•
menté au primaire par le secteur,
nous vous le répétons, il se calcu-
Nous ne vous dissimulerons
pas" que le déparasitage d'une ins-
•
le exactement comme un autre.
tallation de modèles réduits de RR - 6.08 - M. Michel
RR - 6.05 - M. Croche, 45- 20 ) Même remarque en ce qui
trains électriques est un dur la- Chauveau, 18-Vienon.
Montargis. concerne le redressement. Une
beur...
Des montages de convertis- tension de 5000 V se redresse Nous ne disposons d'aucun
Vous pou vez essayer de
seurs d'alimentation pour tubes comme une autre ... avec des dio- schéma de détecteur sensible au
connecter en parallèle sur les ba-
fluorescents ont été publiés à la des. Par ailleurs, il convient de rayonnement infra-rouge du
lais de chaque moteur des loco-
page 110 du na 1098. connaître l'intensité à redresser corps humain dans un rayon de
motives un condensateur dont la
Voyez également le montage pour pouvoir déterminer le type 10 mètres ... et à la connaissance
capacité est à déterminer expéri-
décrit à la page 251 du na 1379 qui des diodes à utiliser et leur nom- du responsable de cette rubrique,
mentalement pour l'obtention de
peut également convenir. bre. nous n'avons rien publié de sem-
la meilleure efficacité (cela peut
Un montage beaucoup plus éla- 3°) Le courant alternatif aller jusqu'à plusieurs microfa- blable dans notre revue.
boré et plus puissant aussi (1 kW) 220 V se stabilise en tension à rads).
a été décrit dans ·notre na 1291,
page 166.
l'aide d'un régulateur automati-
que à fer saturé (appareils utilisés
Il est hélas un phénomène que
l'on ne peut pas attaquer directe-
•
souvent pour l'alimentation des ment par ce même procédé: ce
• téléviseurs). sont les étincelles sous les roues ...

LE STETHOSCOPE DU BOUTONS
RADIO - ELECTRICI EN

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"PersonnaUsez

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vos faces avant"

Les boutons RITEL sont constitués de

divers éléments enfichables permettant

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toutes les combinaisons possibles par le
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Signal Sonore • 5 tailles
• 4 types de corps, 4 couleurs par type

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vérification et contrôle des
circUits BF. MF. NF. Micros
télécommunications - Haut parleurs fI.4t 4t • 4 types de capuchons, 7 couleurs par
type
• Nombreux accessoires: disques à

-- .. .
pick up flèche, stators, cadrans à flèche ou à
Signal Video chiffres
appareil spécialement conçu pour le technicien TV ~ ~ • Acceptent les axes aux dimensions
métriques ou en fraction de pouce
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Tél. 907-78-44 • Télex 60281 F

NO 1473 · Page 319

 RR - 6.09 - M. Daniel RR - «.12 - M. Georges RR - 6.15 - M. Pierre Gi- RR- 6.17 - M. Max Beuron,
Qancht (?) à Chatelineau (Belgi- Jeannet, 10-Romilly-sur-8eine. rard, 85-Fontenay-Ie-Comte. 67-Haguenau.
que).
Il est exact que certains télévi- 1°) Vous pourriez essayer Nous ne comprenons pas du
II n'y a pas de dimensions criti- seurs (mal conçus) provoquent, d'écrire directement à la maison tout I.e sens de votre question ...
ques pour fabriquer des cornets par rayonnement de la base de « Blaupunl<t » pour lui demander En effet, sur un ensemble
en bois de section carrée pour so- temps horizontale notamment, la fourniture de la pièce qui vous émetteur et récepteur de radio·
norisation en plein air. des perturbations sur les récep- est nécessaire ; mais en principe, commande, le quartz à utiliser sur
C'est le diamètre du haut-par- teurs de radio voisins. les maisons-mères ne livrent pas le récepteur doit avoir une fré-
leur employé qui conditionne les Les travaux à effectuer sur le directement aux particuliers non- quence différente de + MF, ou de
dimensions générales du cornet, téléviseur perturbateur ne sont professionnels. - MF, par rapport à la fréquènce
et notamment ses dimensions ar- pas très conséquents pour que De ce fait, vous pourriez égaie- du quartz de l'émetteur (MF
rière en premier lieu. Pour les au- tout rentre dans l'ordre dans le ment demander à cette firme les étant la valeur de la moyenne fré-
tres dimensions (carré de l'ouver- voisinage; tout radioélectricien adresses de ses revendeurs dans quence du récepteur>.
ture et longueur· des quatre pan- peut mener à bien un tel travail. votre région. Mais, vous nous parlez aussi
neaux), c'est une question d'en- Vous avez demandé à votre 2°) Nous ne pouvons absolu- d'un récepteur à super-réac-
combrement admissible (ou de voisin de faire faire le nécessaire ... ment pas vous conseiller sur le tion ... Alors, il n'y a pas de quartz
poids, également} En outre, plus Il s'y refuse; il a tort! 'type de transformateur THT (ap- sur un tel récepteur !?
ces dimensions sont conséquen- Il vous suffit d'écrire à la Direc- proximatiO à utiliser pour votre
tes, meilleur est le rendement
dans les graves.
tion Régionale de l'O.R.T.F. dont
vous dépendez (adresse sur votre
dépannage, d'après un simple
schéma, sans examen possible, ni
•
La partie arrière qui enferme le mandat de redevance), Service de mesures ... RR - 6.18 - M. G. Regnier,
haut-parleur ne doit pas être her- la Réception, en exposant votre Le mieux serait de vous procu- 6O-Beauvais.
métiquement close; il faut y pra- cas. Des mesures de rayonne- rer le type exact du transforma- Une diode BY 126 (R.T.C.)
tiquer 4 ou 5 trous de 12 mm de ment seront faites, et vraisembla- teur THT auprès du fabricant ou peut remplacer une diode 31 J 2.
diamètre pour faciliter la décom- blement votre voisin sera mis en de l'un de ses revendeurs.
pression. demeure de faire procéder à la
mise au point, à l'amélioration, de
L'emploi d'un transformateur
dit « universel» est peut-être •
• son téléviseur. possible; il faut essayer... (parfois
plusieurs modèles) et procéder à
RR - 6.19-F - M. Jean-Jac-

• une mise au point souvent délica-

te ; mais les résultats définitifs ne
ques Ludwig, 68-Niederentzen .
SN 7416 N (FLH 481 T) : Porte
de commutation, six étages d'at-
RR - 6.10 - M. Roger Cas- sont souvent qu'assez approxima-
tifs. taque inverseur à collecteur ou-
quil, 65-Bordères-sur-Echez. RR - 6.13 - M. Daniel Bai- vert pour 40 mA. V al. = min.
nier, 25-Hérimoncourt. 3°) On peut parler de haute ou
Nous n'avons pas le schéma du de basse impédance surtout o V; max. 7 V. Ve = min. 0 V;
millivoltmètre électronique 1°) Le circuit intégré KD 2114 d'après le déflecteur faisant suite max. 5,5 V. Brochage, voir figure
E.S.T.T. type MVT 2. C'est à vo- est de fabrication R.C.A. Manda- au transformateur THT : fil assez RR-6.l9.
tre fournisseur qu'il convient de taire en France: Radio-Equipe- petit et beaucoup de tours dans le
réclamer ce schéma. ments-Antarès, 9, rue Ernest-Co- premier cas; fil plus gros et moins
Une roi de plus, rappelons ce gnacq, 92301 Levallois-Perret. de tours dans le second. Mais il :v
sage conseil : c'est avant l'achat 2°) Un préamplificateur BF n'y a pas de barrières très précises 14 13 12 11 la 9 8
(ou au plus tard lors de l'achat) équipé d'un KD 2114 peut don- dans ce domaine ...
qu'il importe de assurer que tel ner des résultats valables au point
ou tel appareil est livré accompa-
gné de sa notice technique et de
son schéma.
de vue gain d'une part, et niveau
de souffle d'autre part. En tout
cas, il est proposé comme tel...
•
RR - 6.16-F - M. R. Dal-
Cependant, personnellement, men, 03-Saint-Loup.
• lorsque la question « souffle» est
primordiale, nous donnons notre DIO - 12 GH : Tube cathodi-
que de mesure; trace verte;
1
A
234
0
567
a
préférence à des transistors du SN 7416N
genre BC 109, 149, 409, 549, ou écran de 100 mm de diamètre
BC 179, 159,419,559, plutôt qu'à (surface utile =80x60 mm). Fig. RR - 6.19.
RR - 6.11 - M. Guy Rigail,
des circuits intégrés ... Chauffage =6,3 V 0,3 A ; V pa
11-Lézignan Corbières.
Des préamplificateurs utilisant (G6) = 4000 V; Va = 1000 V; SN 72709 N cr
AA 521 A):
On ne peut pas concevoir un ré- de tels types de transistors ont sensibilité verticale 01 Amplificateur opérationnel uni-
cepteur à cristal, ne comportant déjà été décrits dans notre revue, =9,8 VIcm; sensibilité horizon- versel. Val. = ± 18 V max.; G
aucun étage amplificateur, qui montages auxquels vous pourriez tale 02 =27,5 VIcm; Brochage, =90 dB; V eos =2 m V; 1 eos
fonctionnerait - comme en AM vous reporter. voir figure RR-6.l6. = 100 nA; Is max. = 70 mA.
- mais sur la gamme 87 à Brochage: veuillez vous reporter
100 MHz et en FM. Les résulta,ts
seraient décevants, sinon nuls.
Par contre, nous vous, signa-
• à la figure précédente RR-6.01 en
B.

lons qu'un récepteur simple VHF

à super-réaction pour AM peut
être utilisé en FM ... en se réglant
RR - «.14- M. Castan, 92-
Bagneux. •
Nous ne pouvons vraiment pas RR - 6.20 - M. Nicolas Cas-
sur le « bord» de l'émission; les
résultats sont acceptables à condi- nous permettre de vous conseiller tel, 30-Salindres.
o
tion que le champ de la station la construction du petit récepteur Dans le problème que vous
o 0
FM captée soit suffisamment im- OC-GO dont vous nous soumet- nous soumettez, il n'y a pas
portant au lieu de la réception. tez le schéma. Les résultats se- d'adaptation d'impédance à réali-
raient décevants sur GO, et nuls Fig. RR - 6,16.
ser ; il est inutile et ne saurait rien

Page 320· NO 1473

• sur OC . apporter de plus.
 Il convient, par contre, de dé- RR!. 6.22 - M. Ali Homrani, pas fonctionner encore pendant RR - 6.25-F - M. Michel
terminer le siège du mauvais Alger. bien longtemps ... et il vous serait Ley, 75013 Paris.
fonctionnement: est-ce le petit Il est normal qu'il n'y ait pas de alors impossible, à l'heure actuel- 1°) Vous nous demandez des
récepteur à cristal? Est"Ce l'am- régulation de courant dans le le, de trouver des lampes similai- choses impossibles! En électroni-
plificateUl: faisant suite ? montage que vous nous soumet- res de remplacement! que, il n'y a pas de miracle... On
Un casque branché à la sortie
du récepteur à cristal vous donne-
t-il une audition substantielle ?
tez ... puisque ce n'est pas un régu-
lateur d'intensité, mais de ten-
sion. RR - 6.24 - M. Ralph Kas-
• ne peut pas obtenir une grande
puissance BF, et maintenir une
faible consommation; plus la
Dans la négative, c'est le récep- Par contre, il devrait bien y tler, 67-Strasbourg. puissance BF souhaitée augmen-
teur qui est en cause ... ou l'anten- avoir régulation de tension à la te, plus la consommation aug-
ne qui est insuffisante. En fait, Votre schéma de mélangeur à
sortie du transistor ballast 2 N résistances et potentionètres est mente elle aussi.
une excellente antenne et une 3055. Le schéma joint à votre'let- De même, pour maintenir une
bonne prise de terre sont néces- parfaitement valable (dans la me-
tre étant absolument correct, le puissance à sa valeur égale, si l'on
saires pour ce genre de récepteur sure où vous disposez d'une
défaut constaté ne peut provenir préamplification suffisante). divise par 2 la tension, l'intensité
ultra-simplifié. que d'une erreur de construction se trouve aussi divisée par 2 ; ce
Dans l'affirmative maintenant, Naturellement, toutes les
de votre part, erreur de câblage connexions qui n'aboutissent pas qui fait que la puissance devient
le fautif est évidemment l'amplifi- (brochage du transistor), erreur quatre fois plus petite que la puis-
cateur BF. Ce dernier pourrait à la masse doivent être exécutées
de valeur (résistance de base, par en fil blindé. Le point de masse sance primitive.
être mis au point plus commodé- exemple), ou emploi d'un compo-
ment en attaquant son entrée par commun aux divers composants 2°) Les deux schémas d'ampli-
sant défectueux.
un pick-up, par exemple. devra être ramené à la masse de ficateurs BF que vous nous sou-

• •
RR - 6.23 - M. Yves Royer,
l'entrée du préamplificateur .
Si la commande de « fondu en-
chaîné» sonore doit être effec-
mettez sont ce qu'ils sont, et ils ne
sont pas modifiables. Nous esti-
mons que le montage à transis-
RR - 6.21 M. Jean-Luc 86-Poitiers. tuée « à deux mains», vous pou- tors complémentaires AC 187-
Coulon, 33-Pessac. vez employer deux potentiomè- 188 peut vous donner satisfac-
Nous vous déconseillons tota- tres doubles à variation logarith- tion.
Qu'entendez-vous par ouvertu- lement de construire un amplifi- mique.
re et fermeture à distance ... ? cateur HF avec les trois anciennes Si cette commande doit être

:~
Est-ce la porte d'un garage lampes à votre disposition. réalisée par la manœuvre d'un
commandée à partir du véhicule? Ce vieux matériel est-il encore seul bouton, il faut utiliser un po-
Ou est-ce une porte de clôture vraiment en état? Ces lampes ne tentiomètrejumelé quadruple (un
quelconque commandée à partir sont-elles pas plus ou moins dé- double à variation logarithmique
de l'appartement ? Veuillez préci- fectueuses, affaiblies? En outre, B, .
et un double à variation anti-Ioga- Fig. RR - 6.25.
ser votre pensée. elles ne sauraient certainement rithmique).

détecter une panne thermique

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0- . O-. . . . . _ •• •• __ _

NO 1473· Page 321

 30 ) Une puissance RF de 2 viron ; pour une puissance de 30 Cela fonctionnait bien « en vo-

B~
watts à l'intérieur d'une automo- watts, la tension BF monte à 15,5 lant ») et cela ne va plus urte fo'is
bile est plus que suffisante. Nous volts eff. environ. Cela en régime monté définitivement « au pro-
pouvons même dire que s'il s'agit sinusoïdal. En outre, il faut pen- pre» ! Si vous n'avez pas fait d'er-
de 2 watts réels et bien « rem- ser à J'éventualité de certains phé- reur de câblage, une eule explica-
plis», ce n'est pas supportable C nomènes de résonance durant lion poSsible nous vient à l'esprit:
très longtemps pour un individu Fig. RR - 6.27. lesquels la tension aux bornes des à force de soudage et de dessou-
normalement constitué ... condensateurs peut être supé- dage, les circuits intégrés ont prO-
40 ) Brochage du transistor uni- rieure à la tension BF appliquée! bablement été détériorés par
jonction 2 N 4891 : voir figure Thomson S.A., 196 A, avenue Mais, en principe, les filtres du échauffement excessif véhiculé
RR-6.25. Louise, B-1050 - Bruxelles S. commerce sont établis en consé- par les broches.
quence et peuvent supporter les

•
Comme vous nous le deman-
dez, le brochage de ces transistors
est représenté sur la figure RR-
puissances normalement mises
en œuvre par les amateurs de mu-
•
6.27. . sique (même lorsque la puissance RR - 6.31-F ~ M. Alain Rey-
du filtre n'est pas particulière- naud,54-Nancy.
RR - 6.26 -- M. Jean-Luc ment spécifiée). 1°) Nous ne pouvons pas vous
Wauquier (sans adresse). dire si le transistor 252 B peut être
1°) Nous avouons ne pas
connaître les types d'ondes 2,0 F4 • remplacé par le BC 178 ... car le
252 B ne figure pas dans nos do-
cumentations.
et 1,8F4.11 est vrai que nous som-
mes dans l'ère des sigles et abré- RR - 6.28 - M. Marc Barra- RR - 6.29 - M. Thierry Pou-
viations , et l'on s'y perd quelque- chin, 69-Caluire. laud, 34-Montpellier.
fois. Nous connaissons les ondes la) Nous ne voyons aucun la) Détecteur de radars rou-
FO, 1,2,3,4.5 et 9 (mais sans fac- tiers. Veuillez vous reporter à la B'
moyen simple permettant de do-
teur numérique à l'avant); dans
tous les cas, il s'agit d'ondes mo-
dulées en fréquence ou en phase,
ser la puissance sonore d'une ou
deux enceintes, et ce indépen-
damment sur une voie ou sur
réponse précédemment rédigée
sur ce sujet et publiée dans le
na 1459, page 294 (RR-3.85).
EUe
BC 252 B
et F4" correspond plus particuliè- l'autre, et en agissant sur les liai- 20 ) Un récepteur VHF simple
rement à la transmission de fac-si- sons aboutissant aux haut-par- à super-réaction (normalement
milés par ce procédé. Les facteurs prévu pour AM) peut être utilisé Fig. RR - 6.31 .
leurs.
numériques placés à l'avant cor- A notre tour, nous posons une en FM en se réglant sur le
respondent (peut-être) à une sub- question: à quoi servirait une tel- « bord » de l'émission. Les résul-
division quelconque. le disposition ?? tats peuvent être acceptables à A moins qu'il ne s'agisse du Dé
2°) Dans l'attribution des indi- Dans un amplificateur stéréo- condition que le champ de l'émet- 252 B ? S'il s'agit bien de ce type;
catifs des radio-amateurs , FI cor- phonique. on cherche au contrai- teur FM capté soit suffisamment alors notre réponse est oui, et la
respond aux licenciés qui ne font re à égaliser l'amplification de intense au lieu de réception. correspondance des brochages
que de la « phonie)) et unique- chacune des voies (Je système de 30 ) Avec un triac de 6 ampères, :est indiquée sur la figure RR~
ment sur les bandes 144 MHz et votre gradateur de lumière de- ;6.31. .
« balance») est fait pour cela), et
au-dessus. l'on agit tout simplement par le, vrait pouvoir supporter jusqu'à 2 0 ) Figure 5, page 190,
Les préfixes F2, F3, F5, F6, F8, ou les potentiomètres de volume 660 watts sur 110 volts, et 1320 9 0 1374 ; la valeur manquante du
F9, sont attribués aux radio-ama- intercalés dans chaque voie. C'est watts sur 220 volts. condensateur au pied du poten-
teurs pouvant trafiquer en « pho- plus simple (et moins dangereux Si ce triac claque même avec tiomètre « Aiguës » est 10 nF.
nie )) et en « graphie» sur toutes une ampoule de 40 watts ... c'est
les bandes décamétriques, VHF,
UHF, et ce sans distinction parti-
pour les transistors de sortie) que
de vouloir agir sur la liaison aux
haut-parleurs.
tout simplement que le modèle
que vous utilisez (et dont vous ne
•
culière vis-à-vis du chiffre. C'est 20 ) La puissance BF peut inter- mentionnez pas le type) ne RR - 6.32 - M. Henri Santos,
ainsi que l'Administration a com- venir, dans le choix des compo- convient pas pour la tension de Dakar (Sénégal).'
mencé à attribuer les F8, puis les sants d'un filtre pour haut-par- votre secteur... la) On ne peut absolument pas
F3, etc. leurs, sur la section du fil des bo- L'intensité seule ne suffit pas associer un haut-parleur dit « pas-
30 ) Nous avons publié un ta- binages et sur la tension d'isole- pour caractériser un triac ; il faut sif) uniquement avec un haut-
bleau de répartition des fréquen- ment des condensateurs. Mais aussi qu'il puisse tenir à la tension parleur médium et un tweeter.
ces radioéleCtriques dans notre dans le calcul du coefficient de efficace appliquée. Un haut-parleur « passif) doit
na 1062. self-induction des bobinages ou Bien entendu, nous supposons obligatoirement être associé avec
4°) Adresse de l'U.LT. (Union de la capacité des condensateurs, par ailleurs que tout est normal le haut-parleur woofer «actif»
Internationale des Télécommuni- la puissance n'intervient pas ; ces dans votre circuit de commande correspondant dans la fabrica-
cations), place des Nations, 1211 deux valeurs ne changent pas. de gâchette. tion ; il est donc indispensable que
Genève 20 Suisse. - Plus la puissance BF est impor- vous achetiez ce haut-parleur
tante, plus l'intensité circulant
• woofer.

• dans les haut-parleurs est grande,

et plus la section du fil des bobina-
ges doit également être importan- RR - 6.30 - M. Martin Lu-
20 ) Pour obtenir certains nu-
méros de notre revue, il suffit de'
nous les demander en joignant
te. ciani, 06-Saint-Laurent du Var. 5 francs français par exemplaire.
RR - 6.27-F - M. Tomor Même phénomène pour les Dans le schéma de montage 30 ) Le schéma du réducteur de
Imre, Grivegnee (Belgique). condensateurs. Pour une impé- que vous nous soumettez pour bruit de fond décrit dans le
Les transistors BCW 90 B, dance donnée, plus la puissance examen, il fallait, en effet, interca- na 1370, page 220, ne comporte
BCW 94 A et BCW 96 A sont de BF est grande, plus la tension BF ler un condensateur de liaison en- pas d'erreur, et cet appareil fonc-
fabrication Sescosem. augmente elle aussi. Exemple: tre le générateur et le diviseur ; tionne. Veuillez donc vérifier vo-
En Belgique, ils peuvent vous sUr une impédance de 8 ohms, vous vous en êtes d'ailleurs bien tre réalisation (erreur de câblage,
être fournis, avec tous renseigne- pout une puissance de 10 watts, la rendu compte vous-même lors de erreur de valeur de composants,
ments à 1eur sujet, par : tension BF est de 9 volts eff. en- vos divers essais. composants défectueux, etc).
Page 322 · NO 1473
 4°) Dans ,le correcteur de ban- me du courant issu du variateur pres connexions de sortie). Néan-
LE COIN DES AFFAIRES
de décrit à la page 223 du nO 1370, ne convient pas. De toute façon, il moins, dans votre cas, pour la
Vous trouverez dans cette ru-
les transistors utilisés sont des serait certainement mieux indi- gamme FM, vous pouvez envisa- brique des éléments de chafnes
BC 109 ou similaires. Pour tous qué 'd'utiliser un variateur élec- ger un câblage imprimé sans ris- haute-fidélité.
,renseignements et fourniture tronique 'à triac (et non à thyris- que de pertes prohibitives.
concernant cet appareil, veuillez tor); nous avons déjà publié de 2°) Equivalent actuel du tran- l ' NEUF: démarqués présen-
vous adresser directement au re- nombreux montages de ce genre sistor OC 26 - AD 149. tant des défauts d'aspect, fin
de série, ou retour de s~lon,
vendeur: COmptoirs Champion- auxquels vous pourriez vous re- 3°) Le transistor BFR 99 est
porter. 2° OCCASION: appareils re-
net, 14, rue Championnét, 75018 vendu par S.G.S. ATES, 58, rue pris à nos clients, ou laissés
Paris. Enftn, s'il s'agit d'un moteur du Dessous-des-Berges, 75013 en dépôt-vente.
50) Dans les groupements de synchrone (ou d'un modèle déri- Paris. Nous vous invitons à nous vendre
haut-parleurs, lorsqu'ils sont tous vé), un variateur de vitesse est Vous pouvez employer égale- vos anciens appareils sans obliga-
de la même inipédance (ce qu'il inopérant.;. car la vitesse de rota- ment le type BFY 90 de R.T.C. tion d'achat.
est toujours recommandé de fai- tion de ces moteurs est essentiel- 4°) Pour faire fonctionner un
re), ia puissance BF fournie se ré- lement liée à la fréquence (et non moteur de tourne-disque de 1 OCCASIONS
1
partit uniformément dans chaque à la tension). Lorsque la tension 11 0 V sur un secteur de 220 V, 1 A-T YAMAHA AA 70
haut~parleur. Exemple: si l'on ap- faiblit, le moteur perd d'abord de vous pourriez intercaler une ré- PRIX: 1300 F
plique 15 watts à 3 haut"parleurs sa puissance... et puis il « décro- sistance R en série (provoquant 1 TunerGRUNDIG RT 100
(de même impédance), chaque che» et s'arrête; c'est tout ce que une chute de tension de 110 V se- PRIX: 1100 F
haut-parleur reproduira 5 watts l'on obtient! lon l'intensité 1consommée par le , Platine BRAUN (sans bras)
(qu'ils soient connectés en série moteur). On a donc: PRIX: 3DD F
ou en parallèle). 1 Préampli + 1 Ampli ETF (Stéréo)
Lorsque les impédances sont
différentes, la puissance absorbée
• R=-
1
110
1 Platine K 7 SONY TC 127
PRIX: 1100F

PRIX: 700F
par un haut-parleur considéré est L'inconvénient est que ça chauf- 1 Platine K 7 PIONEER T 3300
inversement proportionnelle à RR - 6.34 - M. A; Pidoux, fe ! Vous perdez en chaleur dans PRIX: 800,F
Son impédance. 33-Sainte-Colombe. la résistance la même puissance 1 Préampli DYNACO + 2 Ampli DYNACO
6°) Noos ne vous conseillons Dans l'alimentation à filtrage que celle qui est normalement PRIX: 1 500 F.
guère , la réalisation pratique du électronique proposée à la page consommée par le moteur. 1 A-T VOXSON HR 213
dispositif de commande de tonali- PRIX: 1 000 lE
143 du nO 1437, vous pouvez uti- Une solution plus élégante
té dont 'vous nous entretenez. Il liser un transformateur délivrant consiste à employer un petit auto- 2 Enceintes Alpha at Oméga (15 W)
s'agit' surtout d'un schéma de PRIX Unit.: 150 F
24 volts eff. au secondaire si vous transformateur 220/110 V.
priricipe, pour documentation le désirez. Cela vous permettra
2 Enceintes LEAK Sandwich
PRIX Unit: 700 F
technologique; mais sa mise en d'obtenir 28 volts au moins en
'œuvre n'est pas très commode.
En effet, il faudrait disposer d'une
tension de 12 volts positive par
sortie(selon la consommation de-
mandée).
Bien entendu, il vous faudra
• 2 Enceintes SONICS (70 W)
PRIX Unit. : 700 F
2 Enceintes Harman KARDON OMNIDIREC-
TIONNELLES,
rapport à la masse pour le transis- par ailleurs utiliser des condensa- RR - 6.36 - M. Jean Hercé, PRIX Unit: 400 F
tor, et d'une tension symétrique teurs électrochimiques Cl, C2 et 72-Sceaux-sur-Huisne. 2 Enceintes Talafunkan WB 61'H
de± 15 volts par rapport à la C3 prévu pour une tension diélec- PRIX Unit: 200 F
niasse pour le circuit intégré. JO) Nous n'effectuons aucun 1 Tuner VOXSON HR 203
trique de 35 volts (au moins), afin
Nous avons décrit bien d'au- dépannage ou mise au point d'ap- PRIX: BOO F
qu'ils supportent la tension de pareils réalisés par nos lecteurs;
1
tres montages correcteurs BF, et crête. 1 Magnéto AKAI GX 365 Autoreverse'
qui sont d'une application prati- nous ne sommes pas patentés PRIX: 3200 F
Nous attirons bien votre atten- pour ce genre de travail. 1 Platine K7 National RS 279 US avac
que plus simple. tion (et celle de tous nos lecteurs) t'''commande.
2°) Nous ne pouvons pas vous PRIX: 3 500 F
sur le fait que cette alimentation dire à distance ce qui ne va pas
est à filtrage électronique, qu'elle
• comporte aussi un rhéostat élec-
tronique permettant d'ajuster la
dans votre amplificateur BF. Le
montage étant particulièrement
simple, il peut être rapidement vé-
1
1 AT ARENA T 3500
PRIX: 1 750 F
NEUFS
1

NET:1000F
tension de sortie pour une rifié (erreur de câblage ou de va-
RR - 6.33 - M. Jean-Fran- consommation donnée, mais leur de l'un des composants, ré- 1 A,T, PIONEER OX 8000 Ouadrlphonlqua
çois Lanoe, 02-Saint-Quentin. qu'il ne s'agit pas d'une alimenta- sistance notamment). Cela dit,
PRIX: 5 600 F NET:30ooF

1°) Il est fort possible que le tion stabiiisée (ou auto-régulée). pour que nous puissions vous ai- 1 TUNER MARANTZ Mod 2
PRIX: 6000 F NET: 4000 F
préampliftcateurproposé puisse der, il conviendrait de nous indi-
néanmoins convenir pour l'entrée
, 1 volt eff. de votre amplificateur.
Vous pouvez toujours en faire
• quer les tensions mesurées (avec
précision) en différents points du
montage par rapport à la ligne né-
1 MagnétoAKAI 1720
PRIX: 1 790 F NET: 400 F

1 Platine PlbNEER OT 6100 Ouadri

l'essai; voUs ne risquez absolu- gative (collecteurs, bases, etc). PRIX: 3 950 F NET: 2000 F
RR - 6.35 - M. Christian D'après vOs explications sur ce
ment rien... Et si cela était un peu 1 Î'latine Plonaer HR 88 Leèteur Enregis-
Sempe,82-Montauban. qui se passe auditivement lorsque
juste du point de vue gain, il vous treur 8p
suffirait d'ajouter un transistor 1°) Sur Ulil", on rejette sou- vous appliquez l'alimentation, PRIX: 1 890 F NET: 1250 F
vent le câblage imprimé «ama- nous pensons à un transistor qui 1 Préampli Ouadrl Plon.ar OC 800
T 4 d'un montage identique à T 3 PRIX: 3 600 F NET:2oo0F
à I~ firi du préamplificateur. teur» du fait des pertes élevées se « bloque» ; c'est la raison pour
2 Enceintes AKAI ST 201
2<') Nous rie pensons pas que qu'il apporte. On préconise alors laquelle la connaissance de ces di- PRIX UNIT: 620 F NET UNIT: 420 F
votre variateur électronique de l'emploi de plaquettes perforées verses tensions est importante.
vitesse soit directement en cau- permettant une fixation aisée des Les condensateurs que vous
se ; en fait, qui peut lé plus peut le composants ; ensuite, ces derniers utilisez conviennent et ne sont
LA MAISON
moins ... Ce ne peut donc pas être sont reliés entre eux par dessous, pas en cause... du point de vue va- DE LA HI-FI
une question de puissance. comme il se doit, à l'aide d'un câ- leurs marquées (à moins qu'ils ne 236, bd P6relre - 75017 PARIS
Par contre, cela pourrait bien blage normal en fils soudés (ou soient défectueux; courant de MO PORTE MAILLOT
Tél. : 380.36.23 - 380.35.66
provenir de moteur auquel la for- même directement par leurs pro- fuite interne, par exemple).
No 1473, Page 323
 . lUt - 7.35 - M. Dominique Ug l =- 90 V à - 30 V
Dnrieux, 69-Lyon (<<Je). SN 72 702 N D3 D. = 10... 16 V/cm
Dl D 2 = 24... 28,5 VIcm
1) Nous vous remercions de 14 13 12 11 10 . 9 8
vos renseignements concernant . Diamètre 133 ± 2,5 mm
le transistor NF 521; nous avons
Valeurs m'Dmales
déjà publié les caractéristiques de
ce composant précédemment
234S67
=
Ual 1000 à 4000 V
UA2 = UA I à 2UA I
dans cette rubrique.
UAl = 2000 V
2) Nous ne comprenons pas 3
Ug l = - 250... OV
très bien le sens de votre remar- 4 2 Rp = SMn
que. Si l'on considère un amplif~
cateur BF de 30 watts alimenté 5 3 Rg l =
10 Mn
sous 30 volts et qu'on alimente à 6 4
45 volts, il est tout à fait normal 9 5
que la puissance maximale déli- 10 6
vrée augmente également. Mais il 11 7
est alors non moins normal que
13 8
les transistors chauffent exagéré- D4
ment... et que le montage ne sau-
rait fonctionner longtemps ainsi.
Le sChéma n'a pas été conçu pour Fig. RR - 7.33
03
un tel fonctionnement, ni pour
l'étage final, ni pour les étages dri-
vers. lUt -7.33-F - M. G. Boyer, çu les renseipemeots suivants
3) Il ne faut pas espérer asso- 94-Chenlly-Larue. concernant le transistor type
SOT 9201 : 0, Oz
cier une base de temps de concep- 1) La figure RR-7.33 représen-
tion moderne et un amplificateur te (d'après le D.A.T.A.) la corres- NPN de puissance; Ic max =
5 AZ+'Al
l : Gl
vertical également moderne, con- pondance des brochages en ce qui = 15 A; Pc max = 115 W; Vcb Z:K
çus pour un tube cathodique ré- concerne le circuit intégré /-tA max =55V; Vce max =45V;
cent, avec un ancien tube type 702 C (boîtier TO 99) et le SN Veb max = 12 V ; H fe Oc = 4 A
1 =F
14 =F
DG ~ 10... qui est très peu sensi- 72702 N (boîtier TO 116). et Vce =4V) =20 min; ' à 70 Fig. RR - 8.03.
ble. 2) Nous n'avons pas de corres- max.; Iceo max (à Vce = 30 V)
Tout devrait être étudié pour pondance exacte à vous proposer =2mA.
ce tube et compte tenu des carac- pour le transistor 2N 4409 ; mais Brochage, voir figure RR-8.02. Dénation utile:
tériqtiques de ce type de tube. il s'agit d'un type que vous pou- D3 D4 mini = 105 mm
Noter par ailleurs que ce tube vez vous procurer facilement Dl D 2 mini = 65 mm
exige une tension de. post-accélé- chez Texas Instruments ou Moto- Longueur hors-tout: 450
ration de 4000 V. rola. ±7,5mm
En toute objectivité, nous ne Poids: 1000 g
vous encourageons guère à em- Brochage: voir ftgure RR-8.03.
ployer ce tube ancien pour la
lUt - 8.01, - M. Rocer BERNI-
construction d'un oscilloscope...
d'autant que vous n'êtes même
pas certain qu'il soit bon (et pré-
CHON, 69004 Lyon.
1) Nous vous confirmons :
Fig. RR - 8.02. •
lUt - 8.04. - M. Mare LAS-
sentement, il n'est plus fabriqué; a) que la bande « 2 mètres)} Peut se remplacer par TIP 35 SALLE, 06-Niee.
donc pas de remplacement possi- française va de 144 à 146 MHz (et de Texas-Instruments.
ble). non pas 148 MHz) ; Nous remercions tous nos ai- Nous n'avons pas trouvé trace
b) qu'il n'est pas nécessaire de su- mables correspondants pour les du plan que vous recherchez pat!
bir l'examen de radio-télégraphis- renseignements communiqués. mi nos publications; vous devez

• te pour le trafic sur les bandes

VHF et UHF (I44 MHz et au-
dessus). Indicatifs en Fl... •
faire erreur. C'est à Cogekit-Co-
gerel qu'il convient de le deman-
der directement.
lUt - 7.36 - M. Fabrice 2) La description publiée dans lUt - 8.03-F. - Suite à une pré-
Hammer,09-Merœnae.
1) Avec le petit montage
le N° 1463, page 195, concernant
le transceiver 144 MHz « Mo-
bil 5 )} (Mobil Five) se rapporte à
eédente demande, nous avons re-
çu de M. Joël UAGRE (59-
•
IUt - 8.05. - M. Dominique
convertisseur d'alimentation dé- Grande Synthe) les renseipe-
crit à la page 237, figure 4, l'ancienne fabrication. En effet, la ments suivants concernant le OURET, 44-Nantes, nous de-
N° 1454, pour obtenir une centai- dernière version de cet appareil tube cathodique DGl3-54 ; nous mande les caractéristiques des
ne de volts (au/ lieu de 220 V), il permet, de plus, la réception de la remercions nvement notre cor- semicondueteurs suivants :
suffit de réaliser l'enroulemènt SSB. respondant pour son aimable MMC 660 P: Ne figure pas
EF avec deux fois moins de spi- 3) La 8e édition de l'ouvrage communication. dans nos documentations.
res. « L'émission et la réception 40530 : Triac 240 V efT. 2,5 A ;
d'amateur )} est en cours de fabri- DG 13-54 (et DB, DN, DP):
Par contre, il est tout à fait hors Chauffage indirect 6,3 V V crête max .(porte ouverte)
de question d'espérer obtenir cation; elle sera vraisemblable- = 400 V ; Porte = 2,2 V ; 10 mA.
ment «sortie» . lorsque paraî- 0,3 A; tube à faible capacité et
110 V et 2 A (220 watts) avec un post-accélération pour oscillosco- 1 N 400S : Diode redresseuse ;
tel montage; le tranSistor primai- tront ces lignes . . tension inverse de c':'3te = 600 V ;
pe à large bande.
re est loin de pouvoir écouler une intensité redressée max = 1 A.
telle puissance.
2) L'adresse de COFELEC • Valeurs typiques
UA I = 2000 V .
. 2 N 3414: NPN; Vcbo
= 25 V; Vceo =
25 V; Vebo
est: 50, rue du Four, 94600 Choi- IUt - 8.02-F. - Suite à une pré- UA 2 = 4000 V = 5 V ' Ic = 500 mA' V cb
sy-Ie-RoL cédente demande, nous avons re- Ug 3 = 360 à 700 V =4,5 V'; le =2nÎA; Hfe'=75.
Page 324· NO 1473
 2 N 4037 : PNP ; le = 1 A; lb RR - 8.08. - M. Paul GUI- RR - 8.11. - M. Pierre SA- RR - 8.13. - M. Eric
= 500 mA; Vcbo = 60 V ; Vebo CHARD, 01-Pont-de-Vaux. MAT, 13-Miramas. BAYARD, SO-Abbeville.
= 7 V; Vceo = 40 V; Vcb Vous pouvez fort bien em- Nous avons effectivement dé- Parmi nos documentations,
= 10 V; le = 150 mA; H fe = 50 ployer un circuit intégré SL 612 C crit un montage de radiorécep-. nous avons simplement pu trou-
à 250. à la place d'un SL 612. teur utilisant les lampes à votre ver que le tube CV 2271 corres-
2 N 5307 : NPN ; Pt Par contre, il existe une diffé- disposition (6 BA6, 6 BE6, pondait au GC 10 B et au
=4oomW; Vcb =4OV; Vce rence entre les circuitS intégrés 6 AQ5, etc.). Mais cela remonte à Z 303C ...
= 40 V; le = 200 mA; H fe BF type SL 402 et SL 403 ; le pre- 1953: N° 949, page 40. Hélas, les caractéristiques de ce
=2000. mier délivre une puissance de tube anglais ne sont pas indi-
2,N 3638 A: PNP; Pc max 2 watts et s'alimente normale- q~ées.
=
=
=
300 m W; Vcbo = 25 V ; Vceo
25 V; Vebo = 4 V; le
500 mA; Vcb = 10 V; le
ment à 14 volts; le second peut
délivrer une puissance de 3 watts • •
et s'alimente normalement à RR - 8.12. - M~ Francis BOUS-
= 10 mA; H fe = 100. 18 volts. Néanmoins, le second QUET,12-Aubin. RR - 8.14. - M. Michel DIT-
peut s'employer à la place du pre- TE,80-Rosières-en-Santerre.
1) Nous n'avons pas les corres-
• mier avec les mêmes conditions
d'utilisation.
pondances demandées concer-
nant les semiconducteurs cités
Nous n'avons pas le schéma de
l'oscilloscope Ribet-Desjardins
type 255 B. Nous regrettons de ne
dans votre lettre.

RR - 8.06. - M. Christian • Nous attiroionns cependant

votre attention sur le fait qu'il
pouvoir vous être agréable.

GRELLET,92-Puteaux.
1) Ce n'est pas d'après un pros-
s'agit de semiconducteurs de la
R.T.C Revendeur agréé dans vo-
•
pectus publicitaire de votre appa- RR - 8.09. - M. Roland DE- tre région : CE.D.S.O. 14, avenue RR - 8.15. - M. Claude MI-
reil que nous pouvons vous indi- VAUX, 69-Decines. Tolosane, 31250 Ramonville-St- CHEL, 88-Laveline.
quer ce qu'il Jaut faire pour y 1) Les réponses détaillées que
Agne (Toulouse). 1) Nous n'avons pas connais-
monter un « VU-métre». C'est nécessitent vos questions sortent 2) On ne peut pas augmenter la sance de l'existence d'un circuit
le schéma qu'il faut nous adres- du cadre restreint de cette rubri- puissance d'un convertisseur intégré, convertisseur « ten-
ser. que. Nous vous suggérons la lec- d'alimentation (1 kW, ce n'est sion/fréquence» à fonction expo-
2) A la sortie d'un amplifica- ture de l'ouvrage « Comment déjà pas si mal...) et diminuer la nentielle. Il conviendrait de poser
teur BF de puissance, le montage construire baffles et enceintes» tension continue primaire: l'in- la question aux fabricants de cir-
d'un « VU-mètre» ne pose au- (Librairie Parisienne de la Radio, tensité primaire deviendrait anor- cuits intégrés:
cun problème. Nous avons déjà 43, rue de Dunkerque, 75010 Pa- malement grande... 2) Nous ne pensons pas qu'il
publié des montages de ce genre ris. soit possible d'acquérir un laser
dans cette rubrique :
- « VU-mètre» de niveau :
N° 1374, page 316, réponse RR-
2) Dans un groupement de
haut-parleurs dans une enceinte,
• sérieux, puissant, et... à bas prix!

ce qu'i! importe est d'utiliser des

7.27-F. haut-parleurs (trois, dans votre
- « VU-mètre» de balance:
N° 1396, page 262, réponse RR-
cas) présentant la même impédan-
ce, celle-ci étant par ailleurs égale
[M(Q)[u]\Yl®(Q][U] mru(Q)cdl®~® 71 ~
12.34-F.
- Utilisation des « VU-mè-
à l'impédance de sortie de l'ampli-
ficateur (ce qui n'est pas indiqué
I(
tres » de balance: N° 1383, page dans votre lettre).
334, réponse RR-1O.04. Ensuite, il faut connaître les
A la sortie des appareils de fai- bandes passantes de chaque haut-
ble niveau (préamplificateurs, mé- parleur et établir le filtre à 3 voies
langeurs, etc.), il faut prévoir des en ·conséquence.
« VU-mètres» à amplificateur; 3) Voyez également nos 'arti-
voyez par exemple notre cles dans les numéros suivants:
N° 1145, page 155, réponse RR- 1136 (page 97), 1268 (page 86) et
O.l6-F, ainsi que « Radio-Prati- 1433 (page 228).
que», N° 1427.

• •
RR - 8.07. - M. Lucien GAN-
DON, 91-Breuillet, nous de-
RR - 8.10. - M. Jean-Claude
RAYMOND, 78-Etang-Ia-Ville. 30 watts 220 volts ..
>-
11.
a:
mande :« Le schéma et les ten- Rassurez-vous, votre demande bi-tension pistolet soudeur
sions du TA 611 »» ? est parfaitement claire, et nous 110/220 volts o transformateur Incorporé,
De quoi s'agit-il? Qu'appelez- avons très bien compris ce que basse tension de ,sortie 0.4 V,
longueur: 250 mm Contrôle de fonction nement à
vous TA 611? Nous n'avons vous souhaitiez réaliser. Malheu- (sono panne), 180 mm)
voyant lumineux.
largeur: 24 mm
trouvé aucun appareil, aucun reusement,' nous ne disposons hauteur: 26 mm

transistor immatriculé ainsi. d'aucun schéma susceptible de Indispensable pour les travaux
vous satisfaire, et par ailleurs, fins de soudage. Sécurité des
Nous avons seulement trouvé En tente chez IDS grossistes circuits et des composants (0.4
le circuit intégré T AA 611 (avec nous n'avons pas connaissance de volts). Fin, robuste, précis, rapide,
deux A). Mais est-ce bien de lui l'existence d'un tel montage tout RElSBSIEMEIITS: D VAUe HEL
U. économique et c' est un soudeur
dont il s'agit? prêt dans le commerce... 3 bis, RUE CAm.Es ft 110 CLICHY rtJ.. 137.14.90 ENGEL.

• • NO 1473 - Paga 325

 JOUINA~
,
le reeepteur de trafie
-
••• eet Ineonnu
teurs à tubes, et s'est très notable- partie de celui-ci, celle qui nous in-

L
ES qualités demandées à Le circuit accordé parallèle, le
un récepteur de trafic, ment dégradée. téresse. circuit bouchon, se caractérise par
qu'il soit destiné aux télé- Ceci est dû à l'intermodulation En pratique, malgré toutes les son impédance élevée pour toutes
communications ou aux DM, et à la transmodulation, apparais- précautions apportées à une réali- les fréquences, hormis celle de
sont restées cel1es des premiers sant lors de la surcharge de l'am- sation, cette condition ne peut son accord. Mais les fréquences
appareils commercialisés voici plifièateur HF, phénomène que être remplie que pour la réception voisines ne sont- atténuées que
plusieurs dizaines d'années. nous avons détaillé dans le HP de la télégraphie (CW), grâce à progressivement si l'on s'éloigne
- Sélectivité permettant la ré- N° 1334. l'utilisation de filtres très sélec- de l'accord, comme le montre la
ception d'une émission, d'une Les nouveaux transistors Mos- tifs, et à la faible largeur de bande figure 2.
seule, sans être perturbé par des fet mis sur le marché depuis 1970 nécessaire à ce type de transmis- La bande passante à - 3 dB
fréquences différentes de celles à permettent d'obtenir des caracté- sion. d'un tel circuit est déterminée par
recevoir, et qui sont simultané- ristiques supérieures aux tubes En modulation d'amplitude, le la constitution physique de la self,
ment présentes sur l'antenne. électroniques, même pour l'inter- spectre occupé par une émission son coefficient de qualité Q. La
- Sensibilité élevée, autori- modulation. de radiodiffusion s'étend de relation entre bande passante et Q
sant avec un bon rapport si- Cependant, beaucoup de récep- ± 4,5 kHz autour de la fréquence est donnée par la formule simple,
gnal/bruit la réception d'émis- teurs munis de ces composants ne porteuse. =
B (bande à - 3 dB) F (fréquen-
sions de très faible puissance. permettent pas de s'affranchir de Cette valeur est réduite à ce d'accord)/Q (coefficient de sur-
- Précision et stabilité de la ce défaut, qui est lié à la sélectivité ± 3,4 kHz pour les télécommuni- tension).
fréquence affichée alf. cadran, dé- globale du récepteur. cations, où seule la parole est
terminant la connaissance exacte Nous allons examiner dans cet transmise. Cependant, grâce à Chiffrons quelques exemples:
de la fréquence de l'émission re- article la façon d'obtenir une amé- A 1 MHz (1000 kHz), un circuit
l'émission en bande latérale uni-
çue ou à recevoir. lioration dans ce domaine. que, on élimine au choix l'une de dont la self possède un Q de 100
Ces différents paramètres ont celles-ci, et il nous reste 3,4 kHz, aura une bande passante de :
été constamment améliorés, pen- LA SÉLECITVITÉ 1000
voire moins. - - = 10kHz
dant toute la période où les tubes Pour la CW non modulée, la 100
électroniques ont été utilisés. La sélectivité peut être considé- portion du spectre se trouve ré-
Cependant, lors de la mise sur rée comme une fenêtre ouverte duite à une fréquence unique, cel- A 10 MHz, pour un Q de 100,
le marché d'appareils transistori- sur le spectre radioélectrique à le de la porteuse découpée au celle-ci sera de :
sés, la sélectivité n'a pu être l'entrée du récepteur, qui nous rythme du code employé (fig. 1). 10000
conservée identique aux récep- permet de recevoir une infime et rendue audible. 160 = 100kHz

dBO

- 20 r-r-- !1'1_

t- CW
-60
1

-80
-5 FO -5 FkHz

Fig. 1. Fig.2

Page 326 - NO 1473

--_.
 d80
dB 0 dB 0 . 1 àF=3kHz

Courbe d'un filtre Filtre BLU

commercial FO= 10,7MHz
-20 POUf ~Q[e IOtff·[QOOUX -20
de 12~ Hi bol"JCle il -3dB
:3,7 kHz _ 0 -9IJd8
- 40 ! 12,5 kHz
-40 -~

1
l' 1
, 1 ! 1 1 -60 -60
: -,---~B1 - ~F=1MHz
1

1
1 l,

20dB ~F=2,4MHz
-00 -BD -Ill
-2 FO ·2 FMHz -1

Fig. 3. Fig. 4. Fig. ~.

A 100 MHz, toujours pour Q sion de 100 en charge, ce qui est allons obtenir à l'entrée des cir- tivité propre est relativement sa-
= 100, nous avons: théorique; en pratique cette va- cuits du changeur de fréquence tisfaisante, c'est-à-dire offrant
100000 leur est à diviser par 3, 4 ou 5. toute une bande de fréquences une bande de l'ordre de 6 kHz à
- 100 = 1000kHz =
Pour Q 25, la bande à - 3 dB amplifiées, dont les valeurs .se- - 3dB.
est de 400 kHz, à - 6 dB de ront bien plus étendues que les Ceci ne présente pas de gêne,
valeurs à - 3dB. Si l'on regarde 600kHz. valeurs à - 3 dB, et fonction en car l'action du filtre mécanique
la courbe figure 3, à - 20 dB la La chaîne fréquence intermé- outre de leur amplitude sur l'an- est suffisante pour éliminer la ma-
bande passante atteindra plu- diaire est située sur 4 MHz, elle tenne. jorité ,des signaux indésirables.
sieurs MHz ; à Q constant, la ban- est munie d'un filtre de bonne Après changement de fréquen- Si l \m superpose les différentes
de s'élargit si l'on augmente la fré- qualité donnant une courbe de sé- ce, le passage à travers le filtre courbes de sélectivité, HF, du fil-
quence. lectivité indiquée figure 5. A mécanique réduit très énergique- tre, et de la chaine FI, on note que
Or, un signal situé 'à une fré- - 3 dB, la sélectivité est de ment la bande passante, et seuls la sélectivité globale sera très voi-
quence très différente de celle à 3 kHz, à - 60 dB de 6 kHz; ce fil- les signaux de fréquence très voi- sine de celle du filtre (fig. 6).
recevoir mais d'amplitude supé- tre est conçu pour la réception en sine de la fréquence d'accord tra- Oui mais à une condition, une
rieure à celle désirée sera reçu modulation BLU. verseront le filtre. seule, qui ne se rencontre jamais
dans les mêmes conditions et am- L'oscillateur local délivre une Ensuite l'amplification sera as- en dehors des réalisations profes-
plifié de la même façon, Sur l'an- fréquence sur 14 MHz, pour que surée par la chaine FI sur 4 MHz sionnelles, ou très rarement: que
tenne tous les signaux sont pré- FI - Fi = 4 MHz. dont les étages sont couplés à tous les signaux appliqués à l' en-
sents à la fois, avec des amplitu- Du fait de la large bande pas- l'aide de transformateurs accor- trée du filtre passent bien par ce-
des atteignant souvent des écarts sante de l'amplificateur HF, nous dés très classiques, dont la sélec- lui-ci, sans jamais franchir direc-
de plus de 60 dB. tement le chemin de sortie du mé-
On remédie autant que possible langeur - entrée chaîne FI par
à ce défaut en utilisant plusieurs Photo 2. - Le récepteur Sony CRF 220. couplage capacitif ou inductif.
circuits accordés permettant Pour que cette condition soit
d'améliorer la sélectivité grâce à remplie, l'architecture du récep-
leur réalisation particulièrement teur doit être conditionnée de fa-
soignée. Mais il n'est pas possible çon à « mettre dans des boîtes de
d'obtenir une bande passante HF conserves» le bloc HF changeur
réduite à la portion de spectre uti- de fréquence et l'entrée du filtre
le. d'une part, la sortie du filtre et la
L'amplification HF présentant chaîne FI d'autre part.
donc des limites pratiques, il ne Les précautions prises dans les
nous reste plus que ta chaîne à fré- récepteurs professionnels sont
quence intermédiaire sur laquelle draconniennes pour ces raisons.
peuvent porter nos efforts. Celle- Chaque ensemble est logé dans
ci étant calée sur une fréquence un compartiment complètement
fixe, il nous est possible d'em- fermé, avec revêtement argenté
ployer des circuits munis de fil- ou doré, et interposition de lamel-
tres mécaniques à très grande sé- les de clinquant pour obtenir un
lectivité (fig. 4). Ces filtres sont contact électrique le plus parfait
des éléments piézoélectriques, à possible, ne laissant aucune en-
quartz ou en céramique; ils ap- trée aussi réduite soit-elle, qui
portent une amélioration très im- permettrait aux signaux de shun-
portante, pour autant que leur ter le filtre. L'idéal serait la-boîte
montage ait été réalisé avec beau- hermétique.
coup de soins. Faisons appel à un Si ces conditions ne sont pas
exemple pratique. remplies, il est à peu près certain
Pour une fréquence de que la sélectivité du récepteur
10 MHz, à recevoir, la sélectivité sera celle de la chaîne FI, malgré
globale de l'étage HF est de l'or- la présence du filtre et quelle que
dre de 100 kHz à - 3 dB si les bo- soit la qualité et le prix de celui-ci.
bines ont un coefficient de surten- Il est bon de signaler en outre que
NO 1473 - Paga 3:p
 gnal FI ne doit se promener dans
Niveau
8-F Zone d'amplificat ion la tête HF.
H·F l inéaire Plage d'action du CA G - AGC n'agissant qu'à partir
d'un signal antenne de l'ordre
d'une centaine de f-L V , pour
conserver un gain HF important
avec un bon rapport signal/bruit
sur les signaux faibles et moyens
(fig. 8). Si le gain FI est important
et la sélectivité très bonne, l'ac-
tion de l'AGC ne troublera pas les
circuits HF . Par contre, si le gain
FI est faible, ainsi que la sélectivi-
té, des phénomènes gênants de
Signal antenne
transmodulation se manifeste-
Fig. 6. .Alimentation à Fig. 8. ront (c'est le cas de nombreuses
! travers I>y·pass réalisations amateur et commer-
ciales).
Entrée Ampli. FI - Bande passante basse fré-
antenne quence à réduire à la valeur de la
-Sortie 8F sélectivité FI ; il est inutile et nui-
sible d'avoir une qualité HI-FI.
- Réalisation soignée des bo-
binages du bloc HF . Conserver
Chassis et cloisons
en laiton argenté
un rapport correct diamètre/lon-
.Alimentation à
travers by·pass en VHF. gueur du bobinage. Employer des
mandrins à faibles pertes, les sup-
Feuille de clinquant ports en stéatite se trouvent tou-
ln erposée entre chassis et filtre jours. Eloigner d'au moins une
Fig. 7. distance égale au diamètre de la
bobine les cloisons de séparation.
Toutes ces dispositions permet-
tront de conserver un Q en char-
des liaisons interétages FI à l'aide somme ou différence de deux si- vain que d'employer une ligne de ge élevé.
de filtres ne permettent pas gnaux tombant sur la fréquence transmission amenant un TOS de . - Oscillateur local suivi d'un
d'amélioration si les signaux d'accord. 5 entre l'antenne et l'émetteur. étage-tampon pour éliminer toute
shuntent le filtre de tête, et que la Tout cela amène à porter grand trace d'harmoniques.
solution la plus rationnelle reste soin à l'implantation et à la sépa- - Fils d'alimentation parve-
l'emploi d'un filtre d'entrée de ration des différents circuits de la CONSEIlS PRATIQUES nant aux boîtiers à travers des by-
qualité, suivi d'étages d'amplifica- tête HF. Un exemple de concep- pass.
tion sélective à liaison par trans- tion mécanique est donné figu- Nous donnons ci-après quel- - Pour finir nous signalons
formateurs accordés ou encore re 7, dont les réalisateurs de ré- ques règles à suivre pour la avoir analysé des équipements
apériodiques; deux étages em- cepteurs de trafic pourront s'ins- conception d'un récepteur. munis de transistors mosfet dou-
ployant des circuits intégrés ont pirer. - Bâtir autour du filtre FI, qui ble gate sur les étages HF ; leurs
un gain suffisant même pour ce La disposition de la figure 7 ne sera de la qualité la meilleure, caractéristiques sont équivalentes
dernier cas. peut être conservée pour les ban- sans lésiner sur le prix; il condi- ou supérieures aux matériels mu~
D'autre part, si les signaux FI des décamétriques, elle est utilisa- tionnera les caractéristiques de nis de tubes électroniques, et les
peuvent shunter le filtre et em- ble seulement en VHF. Pour les l'appareil. déboires rencontrés par les ama-
prunter un autre chemin menant OC, on conservera la chaîne FI - Simple changement de fré- teurs sont dus au non-respect des
à l'amplificateur FI, il est bien évi- aussi soigneusement isolée que quence, avec un bon filtre et une règles énoncées précédemment.
dent que tous les signaux HF se possible, et dans la mesure du valeur de FI convenable, les ré-
promenant dans le récepteur possible on se rapprochera de la sultats sont supérieurs ou égaux CONCLUSION
l'emprunteront également. figure 7. Le mode de fixation du aux doubles conversions; il évite
Ces signaux indésirables sont si filtre sur le châssis est d'une gran- des battements indésirables sup- Il est facilement démontre..que
nombreux que c'est un véritable de importance; il sera utile d'in- plémentaires. l'emploi de composants de bonne
cauchemar de les énumérer. Di- tercaler une feuille de clinquant - Couplages par liaisons à qualité selon des règles précises
sons simplement qu'il y aura au pour êviter toute remontée des si- basse impédance, du type ·circuit permet d'obtenir de très bonnes
moins tous ceux présents sur l'an- gnaux indésirables. accordé à prise ou à enroulement performances sur un récepteur de
tenne dont la somme ou la diffé- Ce qui est très gênant, c'est de coupleur sèparé. Attention aux trafic. Mais il est impératif de res-
rence de fréquence donne 4 MHz, dire que l'emploi des meilleurs détections parasites amenées sur pecter celles-ci, et les amateurs
valeur FI déterminée dans notre composants professionnels n'est les impédances élevées. possédant des récepteurs très mo-
exemple, qui traversent l'amplifi- d'aucune utilité si ces règles ne - Changement de fréquence dernes et de grand prix pourront
cateur HF et auront droit à un . sont pas suivies; pourtant de par modulateur équilibré si la dif- s'inspirer de ces règles pour les
changement de fréquence aussi nombreux OM possesseurs de ré- ficulté ne rebute pas, une réjec- améliorer et pouvoir trafiquer
gratuit qu'indésirable, mis en évi- cepteurs mettent en doute les tion supérieure de 40 dB peut en sans être gênés par l'encombre-
dence par une soudute douteuse qualités des appareils transistori- être obtenue, ce qui est considéra- ment des fréquences.
ou une non-linéarité de l'un des sés, conçus en sous-ensembles ble et justifie la mise au point. Nous serions heureux de rece-
étages du bloc HF pour peu que sur circuits imprimés où. tous les - Attention aux diodes va ri- voir des informations des lecteurs
leur niveau soit élevé; plus le pro- signaux se promènent à leur gui- cap, dont le Q est < 10 surtout en ayant entrepris ces modifications,
duit des signaux antenne avec un se. Vouloir installer un bloc HF à VHF. et de noter les améliorations qu'ils
harmonique éventuel de (ou des) côté d'un circuit imprimé com- - Trappe FI sur l'antenne et à en auront obtenues.
l'oscillateur local, ou encore la portant la chaîne FI à nu est aussi l'entrée du mélangeur, aucun si- J.B.
Page 328 - NO 1473
 •
automatique
commutateur
D • ALIMENTATION
numéro 1 ou de parer à ses be- pas. Lorsque la tension Vcc at-

E
N réalisant le montage pro- rapportant aux amplificateurs
posé dans ce numéro, soins; de ce~te façon la panne teint le seuil de déclenchement, le opérationnels utilisés en détec-
nous avons tout spéciale- bête d'alimentatiori devra sans relais est alimenté et commute le teurs. En effet ces circuits inté-
ment pensé aux amateurs des doute être évitée. n est évident circuit d'utilisation sur la batterie grés ayant un gain très élevé, per-
provinces, et également aux équi- qu'un tel système ne résout qu'en nO 2, l'oscillateur débridé annonce mettent donc, pour une faible dif-
pes de travail réalisant ces sondes partie les problèmes d'alimenta- le défaut par l"mtermédiaire du férence de tension Vi - Vref, une
V.H.F. appeléi<l : MIRABEL ou tion, mais nous ne prétendons pas voyant. grande excursion de Vo. Dans le
ANJOU, que nous saluons à l'oc- révolutionner les techniques 1) Le détecteur de tension preIilier cas (fig. 4) lorsque la ten~
.casion de cet article et à qui nous d'apport d'énergie. L'avantage Plusieurs technologies et beau- sion Vi, tension à surveiller par
adressons un grand bravo. Que présenté tient dans le fait d'une coup de schémas peuvent être uti- exemple, est inférieure à la ten-
nos amis de la Région parisienne « réserve» d'énergie, que celle-ci lisés, de l'amplificateur opération- sion de référence Vref(obtenue à
nous excusent, car ils connaissent est contrôlée par le détecteur et nel aux composants discrets, en l'aide d'une diode Zener, cette
les conditions de trafic pendant peut être rapidement secondée passant par les exemples dus à tension pouvant être une. partie
les contests (1) : groupe électrogè- par une nouvelle charge de la pre- l'opto-électronique. de la tension Vcc), la tension de
ne, stations Q.R.O., shack chauf- mière batterie ou un nouvel ap- Certaines technologies don- sortie est à son niveau maximum.
fé, bref, le confort comparé aux port énergétique. nent, évidemment, de· meilleurs Lorsque Vi devient plus forte que
expéditions du Massif Central. résultats que d'autres, par exem- Vref, cette tension de sortie at-
FONCTIONNEMENT ple l'amplificateur opérationnel teint son niveau le plus f8.lble. Ce
aurait permis un déclenchement changement de niveau pouvant
INTRODUcnON Il se compose de quatre modu- au millivolt près, car c'est lui qui, être converti en signal optique ou
les priricipaux dont les liaisons certainement, donne les meilleu- sonore, concrétisant ainsi-· une
L'alimentation est toujours le sont données dans le schéma sy- res performances, c'est pourquoi, anomalie dans le circuit à surveil-
problème crucial de ces instants, noptique de la figure 1. Au repos, nous exposons ici (fig. 4 et 5), pour ler, soit Vi. Un autre schéma de
les appareils tout transistors étant la batterie nO 1 alimente le circuit les OM's désireux de faire mieux détecteur de tension à amplifica-
le plus souvent utilisés, il s'ensuit d'utilisation, le relais n'eSt pas ex- ou d'adapter ce montage à d'au- teur opérationnel est donné à la fi-
donc un choix quasi-unique dans cité, l'Oscillateur est inhibé, l'am- tres tensions que celles propo- gure 5, le changement de niveau
le dispositif d'alimentation. Dans poule est éteinte et ne clignote sées, quelques schémas de base se
un souci d'automatisation per- de sortie étant provoqué par une
mettant de reporter son attention
sur le trafic, nous avons conçu ce
commutateur automatique d'ali- 1
mentation, celle-ci étant souvent + h:- + -
faite à l'aide de batteries, il est
ni I~ ~~
~ .... +
bien rare que les accumulateurs

1
disponibles soient ceux de trac-
teurs ou de camions de quinze utilisation.
Bat t.1 Batl.2
tonnes, il faudra donc disposer de ....
plusieurs éléments. Deux élé-
ments sont nécessaires ici, la bat- [) Détecteur Oscillateur
"'"

terie numéro 1 servant en pre- W9.gH de

1 n
tÜ ~
mier temps s'épuise, le commuta- Visua Ii!i.alion.
niveau. ~YE!!.
teur détectant sa faiblesse fait ap-
pel à la batterie numéro 2, pen-
dant ce temps il sera possible de
recharger quelque peu la batterie

Buffer
(1) Conte&ts : concours de&tinés à réu-
Fig. 1.
nir le plus d'OH's de pays différents
autour du pays organisateur.
NO 1473· p ... 329
 ,...----0+
BattcrjcN° 2

0,3;F

1....--..,.----0+

Utilisation

I....-_---~--~---~---~-~-~+

Rch 200n ~
L-.: Batterill N°1
_

Eme~bl
2N1893
~b2 Diode ~ll!Ctro_luminescente

2 N 2646 (Vue de dessous) 1"'111. 2. ( TIL 205 ou équil'il lent.)

+Vcc Fig. 4.
.~ : : t>:.-----oo Vo

Circuit comp"ilrateur.

1"'111. 5.
Fig. 3.

crête de signal appliquée en Vi, ce ment d'un tel type de détecteur vantage l'ensemble Darlington
détecteur est donc parfaitement est d'une centaine de millivolts, il compoSé des deux transistors 'tension Vcc Point 1
utilisable en alternatif pour mesu- est réglé dans ce cas à environ 2N 2906. Un deuxième étage
rer ou surveiller une saturation 10,4 V, que nous considérons contenant le transistor 2N 2905 plus grande que
par exemple. comme une gamme de tension li- amplifie les variations d'état du le seuil 0
Nous avons utilisé pour le rap- mite pour des appareils fonction- système détecteur pour les trans-
port qualité/prix et en tenant nant sur batterie. former en niveaux logiques com- plus petite que
compte de la disponibilité dù ma- Le principe de fonctionnement patibles avec les autres modules. le seuil 1
tériel un détecteur à transistors, de ce détecteur est siniple et basé
leur sensibilité est certainement sur le fait que la diode zener don" 2) I.e sehém. (fIg. 2) (en I)égligeant le moment où
la
moins bonne que leurs sembla- nant une tension fixe, si la tension Ce détecteur de tension et son tenSion Vcc est égale au seuil de
bles à circuits intégrés, mais elle d'alimentation diminue, le point trigger dont nous avons vU ci-des- déclenchement). Le circuit de
est suffISante dans notre cas. La de référence « augmente »par sus l'analyse du schéma a donc puissance commandant le relais
variation du seuil de déclenche- rapport à Vcc, bloquant ainsi da- pour table de vérité: est une porte NON, c'est dire que
Pege 330· NO 1473
 lorsque sa tension d'entrée est au
niveau haut, le transistor est satu- RÉALISATION NOTRE CLICHÉ DE COUV~RTURE
ré et inversement. Lorsque le dé-
•tecteur est sensibilisé, le point 1 La réalisation de cet ensemble
·est au niveau haut, un courant
collecteur s'établit alors dans le
transistor du trigger et une partie
a été
circuit
placée
effectuée sur une carte de

à
imprimé, elle-même étant
l'intérieur d'un petit cof-
CSCOT'Te
du courant est déviée par le cir- fret en aluminium, les seules
cuit de base du transistor de com- « commandes» disponibles sont
le voyant de signalisation et les
AMERICAN HIFI
mutation. Le courant de base pas-
se à travers la diode d'aiguillage prises de sortie alimentation. Il est
IN 914, provoque une chute de conseillé de réaliser des pistes as-
se~ larges en vue de la véhicula-
tension aux bornes de la résistan-
ce de 1 k.Q destinée à le limiter. tion de forts courants dans les cir-
cuits d'utilisation. LA HAUTE TECHNOLOGIE AU SERVICE DE LA MUSIQUE
Un condensateur servant de Le relais dont nous nous som-
filtre base-masse de 330 pF évite mes servis lors du montage est un
le déclenchement du relais sur simple relais à lames mobiles de
des bruits aléatoires recueillis par commutation, du type Siemens,
la base du 2N 1893. Une diode S.E.L., MT.I:, etc., malgré tout
IN 645 placée dans le circuit nous avons pris la précaution de
émetteur provoque un offset sur doubler tous les contacts de ma- Tuner Digital T:33 « Professionnel line Scott»
le circuit Vbe du transistor, une nière à limiter l'usure des lames, il
· autre diode polarisée en· inverse, faut penser que de toute façon ce Considéré à juste titre comme un des meilleurs Tuners du
positionnée aux bornes du relais, relais n'est pas destiné à « travail- monde, le tuner digital inaugure une nouvelle génération d'appa-
lui évite l'importante surtension ler » souvent et que les coupures reils en haute fidélité. (Variation de fréq. 0,0001 0/0)
négative néfaste à sa jonction col- sont limitées à des cas particu- Affichage numérique des stations FM. Syntonisation élec-
lecteur-émetteur. liers, néanmoins il sera prudent tronique automatique. Présélection par cartes perforées. Techni-
Lorsque le relais commute le de placer en parallèle sur les que du verrouillage de phase (PLL). Circuits intégrés à échelle
circuit d'utilisation sur la batterie contacts repos-travail et travail- moyenne (MS!). Pour moins de 5.500 F.
nO 2, l'oscillateur signale cette ac- repos des petits condensateurs de
tion. Cet oscillateur est réalisé à, 0,1 tLF à 1 tLF destinés à « absor-
partir d'un transistor unijonction ber» l'éventuelle étincelle se pro- Ampli Tuner R.74 2 x 40 W: « Professionnel line Scott »
2N 2646, celui-ci est suivi d'un duisant lors des commutations. (version R.75: 2 x 50 W. R.77: 2 x 70 W)
transistor servant à la mise en for- Un potentiomètre de 220.Q à
me de l'impulsion et permettant 500.Q sera inséré dans le circuit Ampli Tuner AM/FM. Puissance 2 x 40 W eff à 8 ohms.
une commande moyenne puis- base du détecteur, il servira à Sensibilité FM : 1,2 mV. Mosfet dans la section RF. Protection
sance 2N 1893. Le schéma de ajuster la tension de déclenche- électronique de l'étape finale. Distorsion harmonique à 1 W :
base (oscillateur plus trigger) em- ment qui pourra être réglée grâce 0,05 %. Connexion pour 4 enceintes acoustiques.
ployé ici est celui donné à la figu- . à une alimentation stabilisée par
re 3, classique et sans doute bien exemple, il ne sera pas nécessaire
connu du public, il a l'avantage de de sortir cette commande sur la Enceintes acoustiques :
fournir des signaux rectangulai- face avant du boîtier.
res à peu près parfaits (pour des Ce petit gadget étant assemblé S.II, 3 voies, 60 W, boomer 250 mm, médium 87 mm, Twee-
fréquences moyennes d'oscilla- et réglé, il ne nous reste plus qu'à ter 75 mm. Filtre LC 12 dB par octave avec réglage des aigus.
tion) à l'aide d'un minimum de souhaiter de bons et joyeux Autres modèles: S.17, S.42: 2 voies - S.15, S.61 : 3 voies. .
composants. La diode d'aiguillage con tests à nos amis et surtout de
IN 914 inhibe ou libère le transis- bonnes vacances.
tor unijonction. Lorsque le Electronique: Ampli 255 S
point 1 est au niveau bas (V cc su-
périeure au seuil) la, diode court- Amplificateur 2 x 35 watts efficaces à 8 ohms: Commandes
circuite le condensateur C impo- séparées de graves et d'aigus sur chaque canal par curseurs linéai-
sant à l'émetteur de l'U.I.T. un ni- res,2 filtres, 2 phonos, 2 auxiliaires, 2 systèmes HP. Atténuateur
veau bas, le seuilrr n'étant pas at- 20 dB. Bande passante 15 à 35 000 Hz. Distorsion à pleine puis-
teint, le transistor n'oscille pas. Si sance 0,3 %. '
le point 1 passe au niveau haut Autres modèles: 236 S : 2 x 20 W, 235 S : 2 x 15 W.
(Vcc inférieure au seuil) l'émet-
teur de l'U.I.T. se trouve sollicité
à travers la charge de C, par R, et SCOTT, toute une gamme d'appareils Haute Fidélité pour les
la décharge de C peut alors s'ef- amateurs et les professionnels, et des enceintes acoustiques Hau-
fectuer par l'ensemble émetteur te Technologie.
base 1, la résistance de 2,2 k.Q
plus la chute de tension présentée'
par la diode d'aiguillage, le circuit Documentation sur simple demande à :
oscille: dès lors, le transistor Tl
voyant son potentiel de base pas- SCOTT Lectronic France
ser du niveau haut au niveau bas, 28 bis, rue Sorbier
amplifie le signal donné par 75020 PARIS
l'U.IT. et forme une onde càrrée Tel. : 797-89-29 +
appliquée sur la lampe de signali-
sation, celle-ci oscillant alors au D. Moreau
rythme du signal ainsi obtenu. FlAXX
NO 1473· Page 331
 LES FRANÇAIS AUSSI SAVENT CONCEVOIR LA HIFI . .-.
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