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Informatique Odontologique - Faculté de Chirurgie Dentaire

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1ACADEMIE DE PARISUNIVERSITE PARIS DESCARTESFACULTE DE CHIRURGIE DENTAIREAnnée 2011THESEPOUR LE DIPLÔME DE DOCTEUR EN CHIRURGIE DENTAIREPrésentée et soutenue publiquement le :ParOUCH PABUNI__________________________<strong>Informatique</strong> <strong>Odontologique</strong> : les logiciels <strong>de</strong> gestion au cabinet <strong>de</strong>ntaire__________________________JURYMonsieur le Professeur Bruno GoglyMonsieur le Docteur Jean-Clau<strong>de</strong> TavernierMonsieur le Docteur Bernard ChaumeilMa<strong>de</strong>moiselle le Docteur Elisabeth DursunPrési<strong>de</strong>ntAssesseurAssesseurAssesseur


3A Monsieur le professeur Bruno GoglyDocteur en <strong>Chirurgie</strong> <strong>Dentaire</strong>Docteur d’Etat en Sciences <strong>Odontologique</strong>sDocteur <strong>de</strong> l’Université René Descartes Paris VHabilité à Diriger les Recherches Maitrise <strong>de</strong> Biologie HumaineProfesseur <strong>de</strong>s UniversitésPraticien Hospitalier <strong>de</strong>s Hôpitaux <strong>de</strong> ParisChef du Service d'Odontologie du centre hospitalier Albert Chenevier, CréteilQui me fait le très grand honneur <strong>de</strong> prési<strong>de</strong>r le jury <strong>de</strong> cette thèse.Pour votre pédagogie et votre bonne humeur au centre <strong>de</strong> soins,Pour votre humanité et votre diplomatie.Je tiens à vous témoigner mes plus sincères remerciements.


4A Monsieur le Docteur Bernard ChaumeilDocteur en <strong>Chirurgie</strong> <strong>Dentaire</strong>Docteur en Sciences <strong>Odontologique</strong>sDocteur <strong>de</strong> l’Université <strong>de</strong> Clermont-FerrandMaître <strong>de</strong> Conférences Universitaire Associé à l’UFR d'Odontologie <strong>de</strong> Clermont-FerrandMaître es pédagogie <strong>de</strong>s sciences <strong>de</strong> la santéResponsable <strong>de</strong> l'UIPSResponsable <strong>de</strong>s stages en milieu professionnel UFR d'Odontologie <strong>de</strong> Clermont-FerrandQui me fait le plaisir et l’honneur <strong>de</strong> siéger dans le jury <strong>de</strong> cette thèse.Pour m’avoir aidé dans la rédaction <strong>de</strong> la thèseEt pour m’avoir répondu promptement et gentiment à mes mails.Qu’il trouve ici le témoignage <strong>de</strong> ma profon<strong>de</strong> reconnaissance et <strong>de</strong> mon plus grand respect.


5A Monsieur le Docteur Jean-Clau<strong>de</strong> TAVERNIERDocteur en <strong>Chirurgie</strong> <strong>Dentaire</strong>Docteur en Sciences <strong>Odontologique</strong>sDocteur en chirurgie <strong>de</strong>ntaire <strong>de</strong> l’Université Paris VMaître <strong>de</strong> Conférences à la Faculté <strong>de</strong> <strong>Chirurgie</strong> <strong>Dentaire</strong> Descartes Paris VPraticien Hospitalier <strong>de</strong>s Hôpitaux <strong>de</strong> ParisMerci d’avoir eu la gentillesse <strong>de</strong> diriger cette thèse.Pour votre discours toujours positif et encourageant, pour vos enseignements divers ettoujours intéressants et <strong>de</strong> qualité. Je ne pouvais espérer <strong>de</strong> meilleur enseignant.Soyez assuré <strong>de</strong> ma profon<strong>de</strong> reconnaissance et <strong>de</strong> mon plus grand respect.


6A Ma<strong>de</strong>moiselle le Docteur Elisabeth DursunDocteur en <strong>Chirurgie</strong> <strong>Dentaire</strong>Ancienne Interne <strong>de</strong>s Hôpitaux <strong>de</strong> ParisAssistante Hospitalo-Universitaire à la Faculté <strong>de</strong> <strong>Chirurgie</strong> <strong>Dentaire</strong> <strong>de</strong> Paris DescartesQui me fait le plaisir <strong>de</strong> siéger au jury <strong>de</strong> cette thèse.Pour les moments passés au service d’Odontologie <strong>de</strong> Créteil jusqu’aux moments <strong>de</strong> viepartagés toujours cocasses sur FB. Je n’oublierai pas les repas frugaux et les boissonspétillantes du déjeuner. Pour les petits patients difficiles aussi et ta gentillesse.Trouve ici le témoignage <strong>de</strong>s mes plus sincères remerciements et <strong>de</strong> mon respect le plusprofond.


7Je tenais à remercier tous les inconnus qui ont répondu au questionnaire, dans un tempscompté et précieux, leurs réponses m’ont montré la solidarité qui peut exister entre futursconfrères.Je tiens à remercier mes parents, qui ont du me supporter plus <strong>de</strong> temps qu’il ne fallait. Pourleur soutien, leurs encouragements tout au long <strong>de</strong> ces années. Merci à vous.A mes sœurs, qui me charrient, avec qui on rigole et on passe <strong>de</strong> bons moments (<strong>de</strong>s mauvaisaussi parfois). Je suis bien content que vous soyez là sinon la vie serait plus triste.A ma famille d’ici ou là-bas que j’ai eu la chance <strong>de</strong> découvrir ou redécouvrir, et qui m’ontappris à aimer mon autre pays.A mon petit neveu Henri, à qui je me ferai un <strong>de</strong>voir <strong>de</strong> soigner les quenottes.A Al, compagnonne d’aventure dans le moulin, <strong>de</strong> ping-pong ou <strong>de</strong> badminton, <strong>de</strong> tous lesinstants, <strong>de</strong> tous les délires. Merci pour toutes les soirées, les nouvels ans et surtout pourl’amitié que tu me portes.A Grm, ami <strong>de</strong>s premières « expériences cristoliennes », co-pilote <strong>de</strong> choc, support morald’acier, constamment à m’encourager, à me tailler aussi. On ne compte plus les concerts, lesrestaus ou les cinés. Merci d’être là.A Niko et Vivi, qui complète le noyau dur <strong>de</strong> Werchter, qu’on ne manquera pas <strong>de</strong> refaire.L’avion, One tree Hill, les taquineries, les séries, les jeux vidéos, le road trip East Coast(Arminée n’est pas loin), toujours <strong>de</strong> bonne humeur (sauf quand vous ne l’êtes pas ce qui estrare) vous êtes l’exemple même <strong>de</strong> l’entente cordiale comme je les aime. A quand unprochain voyage sur un autre continent ?A Vincent, Mounir et Nico, compagnons d’aventures et <strong>de</strong> mésaventures, les photos <strong>de</strong>vacances ne tarissent pas grâce à vous ! Pour m’avoir forcé à faire le Maximum 2 à la foire dutrône, pour les aprèm CoD5, (on t’aura un jour Nico !) et pour tous les moments plaisantspassés ensemble. Les Roland Garros ratés, mais toujours aussi bien commentés (merciVincent), et vive Shanghai ou Pékin 2012 (s’il n’y a pas <strong>de</strong> volcans islandais qui s’en mêle)A Hông-Hanh, que j’aimerai bien voir plus souvent, c’est toujours rafraichissant <strong>de</strong> passer dutemps avec toi, à Noémie, qui est <strong>de</strong>venue au fil du temps une amie proche, à Thomas etMag, qui m’ont intégré dans leur cercle d’amis, (merci pour la gar<strong>de</strong> <strong>de</strong> ma mallette <strong>de</strong> poker,à quand la prochaine soirée ?) et pour les restaus du mercredi.


8Et à tous les autres, Ottilie et PEB, les Lacs d’Orient et surtout NigloLand, Alice et Erwan àqui je souhaite tout le bonheur du mon<strong>de</strong>, Dudu pour les encouragements constants, à Laïlaaussi, naufragée <strong>de</strong>s années éclairs, retrouvée, pour les années « Centre ».Merci à Rémy premier collaborateur <strong>de</strong> travail à Magny, pour la musique aussi, les déjeunerssquattages chez lui, pour l’ai<strong>de</strong> pendant la rédaction <strong>de</strong> cette thèse.Merci aussi à Lolo qui complète les Dentafaces, expérience intense et inoubliable.A Markhan, homme libre, persévérant, avec <strong>de</strong>s principes, binôme <strong>de</strong> désarroi en TP.A mes potes <strong>de</strong> toujours, Vince, Brahim, Taq, et aux amis retrouvés. A mes potes <strong>de</strong> P1,Jason, Jean, je vous souhaite le meilleur.Et à tous les acolytes <strong>de</strong> promo Créteil, Au<strong>de</strong>, Débo, Céline, Marie, Kaka, et les autres quej’oublie…Accessoirement, merci à Radiohead, Mozart et Beethov, qui étaient toujours dans mesoreilles à la rédaction <strong>de</strong> ces lignes et à la salle <strong>de</strong> travail d’Antony et la BU <strong>de</strong> SQY d’êtreaussi proche <strong>de</strong> chez moi !A tous ceux-là et aux autres, merci pour vos sourires sans faille aux moments les plus durs,pour votre retenue, vos inquiétu<strong>de</strong>s, vos bons conseils et vos pots <strong>de</strong> thèse Mmm.Je suis enfin <strong>de</strong>s vôtres !


101.3.1.8. La carte son .............................................................................................................................. 411.3.1.9. La carte réseau et carte Wi-Fi ................................................................................................... 411.3.1.10. Le mo<strong>de</strong>m ................................................................................................................................. 421.3.2. Les périphériques externes ................................................................................................................ 431.3.2.1. Les périphériques d’entrée ....................................................................................................... 431.3.2.1.1. Les périphériques d’entrée classiques .................................................................................. 441.3.2.1.2. Les périphériques d’entrée spécifiques à l’activité <strong>de</strong>ntaire ................................................ 461.3.2.2. Les périphériques <strong>de</strong> sortie ...................................................................................................... 511.3.2.3. Les périphériques mixtes .......................................................................................................... 531.4. Le logiciel ou Software ...................................................................................................................... 541.4.1. Le système d’exploitation ou OS (Operating System) ........................................................................ 551.4.2. Le programme informatique .............................................................................................................. 562. INTEGRATION, STANDARDISATION ET ASPECT LEGAL DES LOGICIELS DEGESTION DU CABINET DENTAIRE ............................................................................................ 572.1. Etat <strong>de</strong>s lieux en informatique odontologique en 2011 .................................................................... 572.1.1. Historique <strong>de</strong>s changements <strong>de</strong> la pratique odontologique dus à l’informatisation ........................ 572.1.2. Etat <strong>de</strong> l’informatisation dans les cabinets <strong>de</strong>ntaires ........................................................................ 592.1.2.1. La démographie <strong>de</strong> la télétransmission chez les chirurgiens-<strong>de</strong>ntistes ................................... 592.1.2.2. L’avenir Internet télémé<strong>de</strong>cine projet e-santé .......................................................................... 632.1.2.2.1. Les sites Internet professionnels .......................................................................................... 632.1.2.2.2. La télémé<strong>de</strong>cine l’avenir et les projets e-santé .................................................................... 652.2. La standardisation et l’agrément ...................................................................................................... 662.2.1. La norme DSIO (Données Standards en <strong>Informatique</strong> <strong>Odontologique</strong>) ............................................. 662.2.1.1. La norme TDIO (Transfert <strong>de</strong>s Données <strong>Informatique</strong>s en Odontologie)................................. 692.2.2. Le Sesam-vitale ................................................................................................................................. 702.2.2.1. Le principe <strong>de</strong> fonctionnement du SESAM-Vitale..................................................................... 702.2.2.1.1. Le lecteur Vitale et les cartes du SESAM-Vitale .................................................................... 712.2.2.1.2. La carte Vitale ...................................................................................................................... 722.2.2.1.3. La carte « professionnel <strong>de</strong> santé » ..................................................................................... 732.2.2.1.4. L’agrément CNDA du logiciel <strong>de</strong> gestion du cabinet <strong>de</strong>ntaire .............................................. 742.2.2.1.5. Les différents réseaux <strong>de</strong> télétransmission .......................................................................... 752.2.2.1.5.1. Les gestions unique/séparée <strong>de</strong>s données .......................................................................... 772.2.2.1.6. Un système en évolution ? ................................................................................................... 792.3. L’aspect légal .................................................................................................................................... 812.3.1. La Commission Nationale <strong>de</strong> l’<strong>Informatique</strong> et <strong>de</strong>s Libertés (CNIL)................................................... 812.3.1.1. Présentation <strong>de</strong> la CNIL ............................................................................................................ 812.3.1.2. L’autorité <strong>de</strong> la CNIL ................................................................................................................. 822.3.1.3. Le rôle <strong>de</strong> la CNIL ...................................................................................................................... 822.3.1.4. Les obligations du praticien concernant l’utilisation du logiciel <strong>de</strong> gestion ............................. 832.3.1.4.1. La formalité préalable .......................................................................................................... 842.3.1.4.2. Les obligations du praticien et les droits <strong>de</strong>s patients ......................................................... 85


112.3.2. Protection <strong>de</strong>s créations informatiques ............................................................................................. 873. LES LOGICIELS DE GESTION DU CABINET DENTAIRE ............................................... 903.1. Le cahier <strong>de</strong>s charges du logiciel <strong>de</strong> gestion idéal ............................................................................. 903.1.1. La saisie <strong>de</strong>s données ......................................................................................................................... 903.1.2. Le Dossier patient .............................................................................................................................. 913.1.3. Le Questionnaire médical .................................................................................................................. 923.1.4. Le Schéma <strong>de</strong>ntaire ............................................................................................................................ 923.1.5. L’Agenda............................................................................................................................................. 933.1.6. L’Ordonnancier .................................................................................................................................. 943.1.7. La Gestion <strong>de</strong>s feuilles <strong>de</strong> soins ......................................................................................................... 953.1.8. La Gestion <strong>de</strong>s <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s d’entente préalable ................................................................................. 953.1.9. La Gestion <strong>de</strong>s <strong>de</strong>vis ........................................................................................................................... 953.1.10. La Gestion <strong>de</strong>s éditions ................................................................................................................. 963.1.11. La Gestion <strong>de</strong>s règlements ............................................................................................................ 973.1.12. La Comptabilité ............................................................................................................................. 973.1.13. L’Utilitaire statistique .................................................................................................................... 993.1.14. La Gestion <strong>de</strong>s stocks .................................................................................................................. 1003.1.15. La Gestion du suivi <strong>de</strong>s laboratoires ............................................................................................ 1003.1.16. L’Imagerie numérique ................................................................................................................. 1013.1.17. Le Module prothèse .................................................................................................................... 1023.1.18. Le Module parodontologie .......................................................................................................... 1033.1.19. Le Module Implant ...................................................................................................................... 1033.1.20. La Sauvegar<strong>de</strong> <strong>de</strong>s données ........................................................................................................ 1043.2. Les critères <strong>de</strong> choix s’appuyant sur un questionnaire auprès <strong>de</strong>s praticiens… .............................. 1053.2.1. Description du questionnaire et objectif..................................................................................... 1053.2.2. Méthodologie et exploitation <strong>de</strong>s données récoltées ................................................................ 1063.2.3. Analyse <strong>de</strong>s résultats ....................................................................................................................... 1073.2.3.1. Profil <strong>de</strong>s praticiens ayant répondu ....................................................................................... 1073.2.3.2. Etu<strong>de</strong> sur le logiciel utilisé ...................................................................................................... 1103.2.3.3. L’Utilisation du logiciel ........................................................................................................... 1133.2.3.3.1. Les mises à jour .................................................................................................................. 1133.2.3.3.2. Les sauvegar<strong>de</strong>s <strong>de</strong> données .............................................................................................. 1143.2.3.3.3. Les modules utilisés ........................................................................................................... 1153.2.3.3.4. Autre utilisation <strong>de</strong> l’ordinateur ......................................................................................... 1163.2.4. Limites <strong>de</strong> l’étu<strong>de</strong> ............................................................................................................................. 1163.3. Les différents logiciels <strong>de</strong> gestion du cabinet <strong>de</strong>ntaire .................................................................... 1173.3.1. Objectif ............................................................................................................................................. 1173.3.2. Méthodologie ................................................................................................................................... 1173.3.3. Présentation <strong>de</strong>s différents logiciels <strong>de</strong> gestion du cabinet <strong>de</strong>ntaire et grille d’évaluation ............ 1193.3.3.1. Liste <strong>de</strong> logiciels. ..................................................................................................................... 1193.3.3.2. Présentation <strong>de</strong>s interfaces <strong>de</strong>s logiciels ................................................................................ 1193.3.3.2.1. Julie (version 3.31.0(16) du 5/10/10) ............................................................................. 1193.3.3.2.2. Visio<strong>de</strong>nt (version 2009 datant du 01/2011) .................................................................. 121


123.3.3.2.3. Kodak Trophy (version 4.6 du 16/11/2010) .................................................................... 1233.3.3.2.4. Logos_w (version 5.46.A) ................................................................................................ 1243.3.3.2.5. Maevi (version 2011.4 – 0) ............................................................................................. 1263.3.3.3. Bonjour M. Ouch .................................................................................................................... 1273.3.3.3.1. Création <strong>de</strong> dossier ............................................................................................................ 1273.3.3.3.2. Prise <strong>de</strong> radiographie ......................................................................................................... 1283.3.3.3.3. Entrée <strong>de</strong>s actes ................................................................................................................. 1293.3.3.3.4. Edition d’un <strong>de</strong>vis ............................................................................................................... 1323.3.3.3.5. Edition d’ordonnance ......................................................................................................... 1333.3.3.3.6. Prise <strong>de</strong> ren<strong>de</strong>z-vous .......................................................................................................... 1353.3.3.3.7. Télétransmission ................................................................................................................ 1383.3.3.3.8. Transfert <strong>de</strong> données ......................................................................................................... 1383.3.3.3.9. Rappel <strong>de</strong> ren<strong>de</strong>z-vous ....................................................................................................... 1393.3.3.3.10. Synchronisation d’agenda.................................................................................................. 1393.3.3.3.11. Mon avis ............................................................................................................................ 139CONCLUSION .................................................................................................................................. 141INDEX DES ILLUSTRATIONS ..................................................................................................... 142ANNEXE : QUESTIONNAIRE SUR L’INFORMATISATION DES CABINETS DENTAIRES............................................................................................................................................................. 145BIBLIOGRAPHIE ........................................................................................................................... 147WEBIGRAPHIE .............................................................................................................................. 150


13IntroductionL’odontologie a toujours su employer les <strong>de</strong>rnières nouveautés technologiques à sonservice. Il était normal que l’évolution et la révolution informatique suive jusqu’au sein ducabinet. Evoluant constamment et <strong>de</strong> manière fulgurante, et avec la diminution <strong>de</strong> leur coûtamenant vers une démocratisation <strong>de</strong> la microinformatique, les ordinateurs sont rapi<strong>de</strong>ment<strong>de</strong>venus accessibles, faciles d’utilisation et à la portée du plus grand nombre.Cependant au début <strong>de</strong>s années 90, il fallut beaucoup <strong>de</strong> temps, passant par une pério<strong>de</strong> <strong>de</strong>flottement, pendant laquelle le déploiement informatique dans la profession avançait assezlentement, avant d’atteindre l’essor qu’on lui connait aujourd’hui. 1 C’est en effet avec« l’obligation d’informatisation » <strong>de</strong>s ordonnances Juppé <strong>de</strong> 1996 concernant les professionsmédicales et l’essor <strong>de</strong> la radiographie numérique, qu’une augmentation brutale et quelquepeu chaotique s’est faite ressentir dans les années qui ont suivi. Les choix <strong>de</strong> matériels et <strong>de</strong>logiciels n’étaient alors que peu nombreux comparés aux offres multiples actuelles, et lescabinets ont souvent hésité avant <strong>de</strong> s’équiper ou alors le faisaient mais sans notions réellessur le sujet. C’est pourquoi une connaissance <strong>de</strong> base sur le sujet s’avère être utile.La formation initiale universitaire à Paris V en odontologie ne nous informe que très peu oupas sur le sujet (contrairement à d’autres disciplines comme en pharmacie ou en mé<strong>de</strong>cine), ilsemble essentiel <strong>de</strong> donner aux étudiants et aux praticiens néophytes, le plus grand nombred’éléments pour leur permettre d’appréhen<strong>de</strong>r la microinformatique et son intérêt dans laprofession. Bien qu’aujourd’hui, les jeunes générations semblent se familiariser avec les<strong>de</strong>rnières technologies toujours plus facilitées et intuitives, l’univers <strong>de</strong> l’informatiqueodontologique peut toutefois paraître flou car spécialisé.1 Sny<strong>de</strong>r TL. Integrating technology into <strong>de</strong>ntal practices. J Am Dent Assoc. 1995 Feb;126(2):171-8.[Erreur !Source du renvoi introuvable.]


14L’objectif est <strong>de</strong> permettre donc aux novices et aux personnes encore hésitantes, <strong>de</strong> faire faceà un milieu commercial quelquefois difficile qui n’a pas forcément les compétencesodontologiques pour répondre à leurs <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s.Pour cela, nous commencerons par un rappel historique <strong>de</strong> l’évolution <strong>de</strong> l’informatique, puisnous nous attacherons à décrire ce qu’est un système informatique, son intégration au sein ducabinet dans un cadre réglementé, et enfin ce qu’est un logiciel <strong>de</strong> gestion dans un cabinet<strong>de</strong>ntaire d’omnipratique avec quelques exemples <strong>de</strong>s plus représentés.Evi<strong>de</strong>mment, les thèmes concrets comme la radiologie et l’acquisition numérique, les réseaux,les télétransmissions seront évoqués car faisant partie intégrante <strong>de</strong> l’univers « informatiqueodontologique » du logiciel et nous parlerons en toute fin, <strong>de</strong>s nouvelles possibilités que nousoffrent aujourd’hui les technologies avec les logiciels libres et gratuits.


151. <strong>Informatique</strong> et généralités1.1. Historique <strong>de</strong> l’informatiqueL´informatique est « le domaine d'activité scientifique, technique et industriel en rapport avecle traitement automatique <strong>de</strong> l'information par <strong>de</strong>s machines telles que les ordinateurs,les consoles <strong>de</strong> jeux, les robots, etc. 1 »Il faut tout d’abord évoquer brièvement l’intérêt <strong>de</strong> l’invention <strong>de</strong> l’ordinateur, machine àcalculer complexe, digne <strong>de</strong>scendant <strong>de</strong>s premiers calculateurs mécaniques inventés parBlaise Pascal en 1642, la Pascaline, et plus loin encore du boulier. Avec l’arrivée <strong>de</strong>spremières machines programmables par cartes perforées, leur utilisation visait déjà àsimplifier les tâches redondantes et longues. Ainsi, les premiers usages ont été pour lesmétiers à tisser, au XVIIIème siècle, ou pour le recensement <strong>de</strong> la population <strong>de</strong>s Etats-Unisen 1880. L’essor au XXème siècle <strong>de</strong> l’informatique tient surtout au progrès global <strong>de</strong>ssciences Mathématiques et Logique, <strong>de</strong> l’Electronique, et à son utilisation militaro-industrielleau moment <strong>de</strong> la Secon<strong>de</strong> Guerre Mondiale.Il est important, pour comprendre l’évolution <strong>de</strong> l’informatique, <strong>de</strong> suivre l’évolution <strong>de</strong>scomposants électroniques. Elle influence directement son histoire, son intégration dans la vie<strong>de</strong> tous les jours, sa miniaturisation évoluant <strong>de</strong> la taille d’énormes armoires jusqu’audispositif tenant au creux <strong>de</strong> la main 2 .1 Le Petit Robert2 Breton P. Une histoire <strong>de</strong> l’informatique. édition du Seuil. 1990. [Erreur ! Source du renvoi introuvable.]


161.1.1. 1 ère Génération 1936-1956 : les ordinateurs à tubes à vi<strong>de</strong>Le tube à vi<strong>de</strong> appelé aussi lampe radio, est inventé par Sir John Ambrose Fleming qui endépose le brevet en 1904. Les premiers ordinateurs vont l’utiliser comme amplificateurs et <strong>de</strong>commutateurs symbolisant le codage binaire.Voici quelques faits marquants <strong>de</strong> cette pério<strong>de</strong> :En 1946, le 1er calculateur électronique, l’ENIAC (Electronic Numerical Integrator AndComputer) est conçu suite à la comman<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’armée américaine. Cette énorme calculatriceest composée <strong>de</strong> 17 468 tubes, consomme 160 kilowatts et pèse 30 tonnes. La même année,l’EDVAC (Electronic Discrete Variable Automatic Computer), machine reprenant le principe<strong>de</strong> programme enregistré en binaire est finalisé mais n’est opérationnel qu’en 1952. Il futconstruit pour faire face aux besoins du Laboratoire <strong>de</strong> l’US Army en recherche balistique. Ilest assez volumineux et il faut une équipe <strong>de</strong> 30 personnes qui se succè<strong>de</strong>nt en continu pour lefaire fonctionner.Deux ans plus tard, en 1948, IBM (International Business Machines) construit le premierordinateur, le SSEC (Selective Sequence Electronic Calculator), reprenant le fonctionnementdu précé<strong>de</strong>nt.En 1951, les 1 er ordinateurs commerciaux apparaissent. Enfin le mot « ordinateur » qui traduitle concept « machine <strong>de</strong> traitement <strong>de</strong> données » <strong>de</strong> l’anglais « data processing machine » aété inventé par le Professeur français Jacques Perret en 1956 à la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> d’IBM.Les ordinateurs ne sont pas encore démocratisés, pesant plusieurs tonnes, mesurant plusieursdizaines <strong>de</strong> mètres et consommant plusieurs centaines <strong>de</strong> kilowatts, ils sont en général utilisésdans <strong>de</strong>s bâtiments officiels.


171.1.2. 2 ème Génération 1956-1963: les ordinateurs à transistorsLe transistor <strong>de</strong> l’anglais « transfer resistor » (résistance <strong>de</strong> transfert) est inventé en 1947 partrois chercheurs travaillant aux Bell Laboratories : John BARDEEN, Walter H. BRATTAINet William SHOCKLEY qui ont reçu le Prix Nobel pour cela en 1956. Il remplace le tube àvi<strong>de</strong> car il est beaucoup plus petit, plus léger, plus soli<strong>de</strong>, à ren<strong>de</strong>ment élevé et n’a pas besoind’être chauffé. C’est l’invention déterminante sans laquelle les ordinateurs ne possè<strong>de</strong>raientpas leur taille actuelle. Ils sont toujours présents dans les processeurs mais <strong>de</strong> taille trèsminiaturisée.De 1960 à 1968, les ordinateurs à transistors apparaissent, le 1 er <strong>de</strong> ce type à êtrecommercialisé est le CDC 1604 développé par Control Data. Ce sont les banques qui lesutilisent pour leur puissance <strong>de</strong> calcul.En 1960, le 1 ermini-ordinateur commercial apparaît avec le PDP-1 (Programmed DataProcessor) <strong>de</strong> la société DEC (Digital Equipment Corp).C’est en 1962, que le mot informatique est réellement inventé par Philippe Dreyfus, issu <strong>de</strong> lacontraction <strong>de</strong>s mots « information » et « automatique ».Ces ordinateurs dits « mini » occupent, si l’on prend l’exemple du PDP-1, 3,24m² etconsomment 2,5KWatts pour un prix <strong>de</strong> 120 000$.1.1.3. 3 ème Génération 1963-1971: les ordinateurs à circuits intégrésJack St. CLAIR KILBY, travaillant à la société Texas Instrument, invente en 1958, le circuitintégré : en effet, la taille du transistor <strong>de</strong>vient si petite que naît l’idée <strong>de</strong> les fabriquer <strong>de</strong>manière interconnectée sur le même substrat mais les ordinateurs utilisant ce système ne sont


18apparus qu’en 1963 dans une application militaire dans <strong>de</strong>s missiles ou pour la NASA dans lesystème <strong>de</strong> guidage d’Apollo. C’est ce qu’on a appelé un circuit intégré ou puce <strong>de</strong> silicium.C’est à partir <strong>de</strong> ce moment que la technologie eut pour seule ambition <strong>de</strong> placer le plus grandnombre <strong>de</strong> transistors sur la plus petite surface <strong>de</strong> silicium possible.L’ordinateur prend, si l’on prend l’exemple du PDP-8 <strong>de</strong> 1965, la place d’un rack soit 0,2m²et consomme 250 Watts pour un prix <strong>de</strong> 10 000$. Il pouvait effectuer 100 000 opérations parsecon<strong>de</strong>.1.1.4. 4 ème Génération 1971 - fin années 80: les ordinateurs àmicroprocesseurMarcian Ted HOFF, travaillant chez Intel, a l’idée <strong>de</strong> réaliser un circuit généralistepolyvalent : l’Unité Centrale <strong>de</strong> Traitement (UCT) ou Central Processing Unit (CPU), termeque l’on utilise encore aujourd’hui. Il venait d‘inventer l’architecture du microprocesseur.On peut définir un microprocesseur comme un processeur dont les composants ont étésuffisamment miniaturisés pour être regroupés dans un unique circuit intégré.Fonctionnellement, le processeur est la partie d’un ordinateur qui exécute les instructions ettraite les données <strong>de</strong>s programmes. Plus ces instructions sont rapi<strong>de</strong>ment exécutées, plus nousavons le résultat rapi<strong>de</strong>ment, et plus le microprocesseur est puissant.Novembre 1971 : Le 1er microcontrôleur est conçu par Intel et s’appelle le 4004. Il secompose <strong>de</strong> 2 300 transistors disposés sur une surface inférieure à 1cm² et est ca<strong>de</strong>ncé à 0,108MHz, pour un prix <strong>de</strong> 200$ (sa puissance informatique est comparable à celle <strong>de</strong> l’ENIAC).Ce n’est pas encore un microprocesseur car il a un mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> fonctionnement spécialisé maiscette invention permit le développement <strong>de</strong>s micro-ordinateurs.


19Avril 1974 : Les premiers véritables microprocesseurs généralistes naissent chez Intel avec le8008 et son successeur en 1974 le 8080. Ils sont ca<strong>de</strong>ncés respectivement à 0,2 MHz et 2MHz et se composent <strong>de</strong> 3 500 et 6 000 transistors.1975 : La société MITS (Micro Instrumentation and Telemetry Systems) sort le 1 er microordinateur: l’Atlair au prix <strong>de</strong> 600$ pour une fréquence <strong>de</strong> 2 MHz. Il ne possè<strong>de</strong> ni clavier(les comman<strong>de</strong>s s’effectuent à partir <strong>de</strong> commutateurs), ni écran (l’affichage s’effectue àl’ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> voyants).1977 : La société Apple est fondée et lance son micro-ordinateur : l’Apple2.1981 : IBM commercialise le PC (Personal Computer) au pris <strong>de</strong> 1600$. Fabriqué autour d’unmicroprocesseur 8086 d’Intel ca<strong>de</strong>ncé à 4,77 MHz, il intègre un écran et un clavier. C’est unvéritable succès commercial. Celui-ci vient du fait qu’il est entièrement composé d’élémentsdu commerce. Des constructeurs se lanceront par la suite dans la fabrication <strong>de</strong> clonescompatible au PC d’IBM, ce qu’Apple se refusera toujours à faire.1.1.5. L’évolution <strong>de</strong> l’informatique et son avenirDepuis l’apparition du PC, l’histoire <strong>de</strong> l’informatique n’a pas connu <strong>de</strong> bouleversementsmajeur : seuls les composants et donc la puissance <strong>de</strong>s machines ont progressé. Depuis 1971,la loi <strong>de</strong> MOORE est appliquée (du nom <strong>de</strong> son inventeur Gordon MOORE, ingénieur chezIntel) : « à prix constant, le nombre <strong>de</strong> transistors qui composent un microprocesseur doubletous les <strong>de</strong>ux ans, et la puissance <strong>de</strong> ces processeurs double tous les 18 mois» ; autrement ditle nombre <strong>de</strong> transistors pouvant être placés dans un circuit intégré double pendant cettemême durée. Cela s’est bien vérifié jusqu’à récemment, où on atteint les limitestechnologiques et physiques <strong>de</strong> la miniaturisation. (cf. Figure 1 Illustration <strong>de</strong> la loi dite <strong>de</strong>« progression géométrique » qui régit l’évolution du nombre <strong>de</strong> transistors sur les puces <strong>de</strong> silicium. )


20La solution utilisée aujourd’hui pour augmenter d’avantage la puissance, est le parallélisme.Au lieu d’ajouter <strong>de</strong>s transistors, nous allons mettre <strong>de</strong>ux puces sur le même circuit intégré,qui en même temps exécuteront <strong>de</strong>ux instructions en parallèle. Cette idée donna lieu aux DualCore, Core 2 Duo, Core 2 Quad que l’on retrouve aujourd’hui sur le marché.Les microprocesseurs sont gravés aujourd’hui en 45nm ou 32nm. Ce qui veut dire que les filsqui composent les circuits d’aujourd’hui possè<strong>de</strong>nt quelques 200 atomes <strong>de</strong> diamètre. Cenombre viendra forcément à décroitre, mais le fil <strong>de</strong>vra bien avoir quelques atomes <strong>de</strong>diamètre pour pouvoir faire passer les électrons. Il est prévisible que cette limite nousl’atteindrons dans un peu plus <strong>de</strong> 10 ans selon la loi <strong>de</strong> MOORE.Figure 1 Illustration <strong>de</strong> la loi dite <strong>de</strong> « progression géométrique » qui régit l’évolution du nombre <strong>de</strong> transistors surles puces <strong>de</strong> silicium. 1La limite physique du silicium sur lequel on grave aujourd’hui les circuits est <strong>de</strong> 10nm. Uneautre solution possible serait <strong>de</strong> changer le substrat. Les chercheurs s’intéressent à1 Waldner J.B. Nanoinformatique et intelligence ambiante - Inventer l'ordinateur du XXIe siècle. Edition.Londres :Hermes Science, 2007 |3]


21l’antimoniure d'indium qui consommerait beaucoup moins d’énergie, aux nanotubes <strong>de</strong>carbone, excellents conducteurs électriques et résistants à <strong>de</strong>s températures extrêmes, ouencore à <strong>de</strong>s nouvelles métho<strong>de</strong>s <strong>de</strong> gravure comme celle <strong>de</strong> la gravure photonique sursilicium ( silicon photonics ). Il s'agit <strong>de</strong> remplacer le courant électrique qui circule dans lespuces par <strong>de</strong>s rayons lumineux. La piste <strong>de</strong> transistors à trois dimensions est aussi envisagée 1 .Il y a donc encore <strong>de</strong> nombreuses pistes à explorer, mais l’avenir se tournera vers lananotechnologie et la mobilité.En effet, quoi <strong>de</strong> plus pratique que <strong>de</strong> connaître son planning en temps réel, tout le temps sursoi, <strong>de</strong> pouvoir gérer sa comptabilité, ses courriers sans encombrement ? Cela est déjàpossible avec les téléphones qui s’apparentent plus à <strong>de</strong>s minis ordinateurs tenant au creux <strong>de</strong>la main, permettant <strong>de</strong> rester connecté, où l’on souhaite et quand on le souhaite, à l’ordinateurcentral du cabinet. Ainsi va la technologie, facilitant la vie du praticien, au point <strong>de</strong> ne plusavoir à sortir <strong>de</strong> chez soi pour faire « la paperasserie ». Pour les soins il faudra attendreencore…Il faut également évoquer les nouveaux outils technologiques que représentent les soi-disantnouvelles tablettes tactiles. L’intérêt rési<strong>de</strong> en la prise <strong>de</strong> notes facilitée, l’outil pédagogique etludique, tellement dans l’ère du temps. Certains cabinets en sont déjà dotés et l’utilisent dansla pratique <strong>de</strong> tous les jours.1.2. L’intérêt <strong>de</strong> l’outil informatiqueL’outil informatique est véritablement un instrument <strong>de</strong> travail multifonctionnel. Travaux <strong>de</strong>secrétariat, compatibilité, gestion et pédagogie sont certaines <strong>de</strong> ses fonctions. Il remplace1 Intel a annoncé le 04/05/2011 son développement majeur <strong>de</strong> processeurs 3D tri-gate


22surtout en partie le support conventionnel qu’est le papier avec <strong>de</strong>s avantages et <strong>de</strong>sinconvénients.1.2.1. Les avantages <strong>de</strong> l’outil informatique au cabinet <strong>de</strong>ntaireAu début <strong>de</strong> son utilisation, alors que peu <strong>de</strong> chirurgiens-<strong>de</strong>ntistes étaient équipés, lesavantages ne profitaient qu’à ceux qui connaissaient un minimum l’univers informatique.Avec la démocratisation et un marché florissant, les éditeurs se sont rapprochés <strong>de</strong>s besoins<strong>de</strong>s praticiens, et l’utilisation s’est rendue facilitée pour tous. On peut donc affirmeraujourd’hui que les produits proposés par les éditeurs sont matures et les praticiens peuventbénéficier d’avantages certains avec cet outil.1.2.1.1. Le gain <strong>de</strong> tempsC’est son atout principal. L’objectif même d’un outil est <strong>de</strong> se faciliter le travail <strong>de</strong>l’utilisateur pour être plus rapi<strong>de</strong>, plus productif. L’outil informatique n’échappe donc pas à larègle, et ses capacités <strong>de</strong> calculs et d’exécutions étant bien supérieures à celles <strong>de</strong> l’Homme,le praticien arrive à se dégager du temps en utilisant l’ordinateur auquel il délègue les tâchesmanuelles souvent longues, répétitives et fastidieuses. L’ordinateur peut aussi l’assister dansson travail par sa capacité à rechercher, à recouper ou à collecter rapi<strong>de</strong>ment <strong>de</strong>s informations,l’échange <strong>de</strong>vient plus rapi<strong>de</strong>, avec <strong>de</strong>s ordinateurs en réseau, (intranet) ou même entrepraticiens éloignés, par le biais <strong>de</strong> réseau externe (internet).D’après Rho<strong>de</strong>s 1 et Schleyer 2 , l’exercice informatisé permet d’augmenter les performances dupraticien en termes <strong>de</strong> qualité <strong>de</strong> soins, <strong>de</strong> diminuer son stress, d’améliorer la communication1 Rho<strong>de</strong>s PR. Dentistry in the information age. J Calif Dent Assoc. 1997 ;25 (10) : 702-714 [4]2 Schleyer TK, Spallek H, Bartling WC, Corby P. The technologically well-equipped <strong>de</strong>ntal office. J Am DentAssoc. 2003; 134(1); 30-41. [5]


23avec le patient, <strong>de</strong> faciliter la saisie et l’archivage <strong>de</strong>s documents médicaux et d’optimiser lagestion <strong>de</strong> son emploi du temps et <strong>de</strong> celui <strong>de</strong> son personnel.1.2.1.2. La diminution <strong>de</strong> l’encombrement et <strong>de</strong>s manipulationsAvec les dossiers papiers conventionnels, les systèmes d’archivage peuvent s’accumuler etencombrer au fil du temps. Avec l’informatique, ceux-ci <strong>de</strong>viennent virtuels et sont stockésdans la mémoire <strong>de</strong> la machine. L’ensemble <strong>de</strong>s dossiers papiers et radiographiques <strong>de</strong>spatients est contenu alors dans un disque dur dont le volume ne change pas. Il en va <strong>de</strong> mêmeavec les documents <strong>de</strong> comptabilité (cf. plus bas 1.2.1.6). La possibilité d’égarer un dossier<strong>de</strong>vient nulle.La conséquence est la diminution <strong>de</strong>s manipulations et <strong>de</strong>s recherches (cf. paragraphe plushaut). Ceci est d’autant plus vrai que ces dossiers patients virtuels peuvent être consultablesd’un ordinateur à l’autre si ces ordinateurs sont connectés en réseau. Toutes les informationsrelatives au même patient sont regroupées, plan <strong>de</strong> traitement, comptes, date <strong>de</strong> rappel,historique <strong>de</strong>ntaire, dossier médical, et tout autre document important.1.2.1.3. L’amélioration <strong>de</strong> la lisibilitéL’écriture manuscrite <strong>de</strong>s soignants est souvent réputée illisible. L’affichage à l’écran oul’impression d’un document papier formaté s’effectue avec <strong>de</strong>s schémas et/ou <strong>de</strong>s textesclairs, compréhensibles, sans ratures, ni surcharges. Les ordonnances étaient autrefoisconnues pour être indéchiffrables, c’est chose passée avec les systèmes informatisés.


241.2.1.4. L’absence d’erreurLa fiabilité <strong>de</strong>s résultats est <strong>de</strong> 100% si les programmes ne comportent pas d’erreurintrinsèque et que la saisie <strong>de</strong>s données est correcte.« L’erreur est humaine, c’est ce qui fait la différence entre l’homme et la machine » 1Un programme bien conçu peut filtrer les données <strong>de</strong> saisie si elles sont erronées et gérer leshomonymes pour éviter tout risque d’erreur. De plus elles seront facilement corrigeables si lasaisie n’a pas été juste.1.2.1.5. La simplification <strong>de</strong> la tâche administrativeLes tâches administratives s’effectuent par traitement automatique <strong>de</strong>s tâches répétitives à la<strong>de</strong>man<strong>de</strong> ou non. Par exemple l’envoi <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong> d’entente préalable ou <strong>de</strong> feuille <strong>de</strong> soinsse fait rapi<strong>de</strong>ment, sans intermédiaire et en lot regroupé (cf. paragraphe 2.2.2). Avec lessystèmes automatisés électroniques, l’opération ne <strong>de</strong>man<strong>de</strong> que quelques secon<strong>de</strong>s.D’après Rho<strong>de</strong>s 2 , 90% du temps consacré aux travaux <strong>de</strong> routine administrative pourrait êtresupprimé, une diminution considérable.Pour les praticiens qui ont signé <strong>de</strong>s conventions avec les mutuelles, il est plus aisé <strong>de</strong> rentrerles informations <strong>de</strong>s complémentaires, les calculs sont automatisés une fois les donnéesconfigurées, et parfois les transmissions peuvent être elles aussi automatiques (cf.télétransmission 2.2.2.1.5)1 Dr Bernard CHAUMEIL, MCUA, UFR d’Odontologie <strong>de</strong> Clermont-Ferrand2 Rho<strong>de</strong>s PR. Dentistry in the information age. J Calif Dent Assoc. 1997 ;25 (10) : 702-714. [4]


251.2.1.6. Facilité <strong>de</strong> comptabilitéCela rejoint le paragraphe précé<strong>de</strong>nt, où les tâches sont automatisées une fois bienconfigurées. Mais cela va plus loin, avec les éditions <strong>de</strong>s livres recette-dépense, ou <strong>de</strong>sdocuments fiscaux, les bulletins <strong>de</strong> salaires, les projections, les statistiques et la gestion <strong>de</strong>stock, les rappels d’impayés, les comptes d’un patient en particulier.Une fois le personnel du cabinet formé et familiarisé avec ces fonctions, il est beaucoup plusfacile <strong>de</strong> gérer la comptabilité du cabinet et <strong>de</strong> le transmettre en imprimant le tout ou parenvoi d’email.1.2.1.7. La facilité <strong>de</strong>s sauvegar<strong>de</strong>sAvant tout, il est important <strong>de</strong> rappeler qu’il est nécessaire <strong>de</strong> faire régulièrement <strong>de</strong>ssauvegar<strong>de</strong>s <strong>de</strong>s données, au mieux quotidiennement.Les sauvegar<strong>de</strong>s s’effectuent au plus simple par duplication <strong>de</strong>s données enregistrées sur lesupport <strong>de</strong> son choix (cela peut varier selon les logiciels). Il y a aussi les sauvegar<strong>de</strong>s incluantun formatage spécial <strong>de</strong>s données. C’est une manipulation automatique, programmable etrapi<strong>de</strong> qui peut éviter <strong>de</strong> gros problèmes.1.2.1.8. La rapidité du transfert <strong>de</strong> l’informationDupliquer les informations sur informatique est aisé ainsi que son accès: il suffit <strong>de</strong> le saisirune seule fois, alors qu’il est nécessaire <strong>de</strong> le recopier à plusieurs endroits sur le dossierpapier.


26Les données informatiques sont facilement accessibles entre ordinateurs connectés.• Au sein même du cabinet (réseau intranet)• A travers le mon<strong>de</strong> (réseau internet)Les échanges sont plus rapi<strong>de</strong>s, reste le souci <strong>de</strong> la confi<strong>de</strong>ntialité que l’on abor<strong>de</strong>ra plus loin.(cf. paragraphe 2.3.1.4.2.1)1.2.1.9. La disponibilité <strong>de</strong> l’outil informatiqueL’avantage <strong>de</strong> la machine est sa disponibilité à la <strong>de</strong>man<strong>de</strong>. L’ordinateur est opérationnel24/24h et 7/7J (hors panne).1.2.1.10. L’ordinateur, un outil pédagogique performantDe part son interactivité, l’outil informatique <strong>de</strong>vient évi<strong>de</strong>mment plus attractif etpédagogique aussi bien pour le patient que pour le praticien.1.2.1.10.1. Ai<strong>de</strong> à la prise <strong>de</strong> décision thérapeutique.L’ordinateur génère l’écrit, l’image et le son. Il <strong>de</strong>vient alors une source d’informationintarissable pour le praticien et son personnel (ai<strong>de</strong> clinique, formations diverses…), et pour lepatient (éducation du patient…).L’outil informatique peut être utilisé comme support pour l’information (utilisation <strong>de</strong>caméras intra buccales, visualisation à l’écran) et il diminue alors le risque


27d’incompréhension. Les images stockées seront utilisées pour appuyer le discours, pourmontrer et discuter avec le patient.Les étu<strong>de</strong>s <strong>de</strong> Rho<strong>de</strong>s 1 et Farr 2 ont montré une plus gran<strong>de</strong> proportion <strong>de</strong> décisions <strong>de</strong>traitement <strong>de</strong> la part du patient, après une explication détaillée et imagée <strong>de</strong> son état et <strong>de</strong>spossibilités <strong>de</strong> traitement.De plus, il existe sur le marché <strong>de</strong> nombreux logiciels d’ai<strong>de</strong> au diagnostic qui permettent <strong>de</strong>regrouper les symptômes et <strong>de</strong> proposer au praticien <strong>de</strong>s diagnostics ainsi que <strong>de</strong>s traitementsappropriés affichés en modélisation 3D pour une meilleure visualisation personnalisée dupatient (DentalMaster, QuickDental, Consult Pro…). Cela reste bien entendu sous la tutelle etl’expertise du soignant qui prend la décision finale du traitement. Eneida 3 parle <strong>de</strong> l’utilité <strong>de</strong>ceux-ci et <strong>de</strong> l’intérêt thérapeutique possible dans la diminution du stress du patient et dupraticien.1.2.1.10.2. Pour le praticien, formation online et offline.Le chirurgien-<strong>de</strong>ntiste est tenu par obligation déontologique et légale <strong>de</strong> se former en continu.Le Conseil national <strong>de</strong> la formation continue odontologique (CNFCO) est chargé <strong>de</strong> soncontrôle. Celui-ci a mis en place <strong>de</strong>puis la loi HPST <strong>de</strong> 2009 4 le Développement ProfessionnelContinu <strong>Odontologique</strong> (DPCO) qui <strong>de</strong>vrait entrer en vigueur le 1er janvier 2012.Concrètement sur le terrain, certains praticiens ont <strong>de</strong>s difficultés à se regrouper, notammentdans les zones rurales, ou souhaitent se former individuellement. C’est pourquoi ici encore,l’ordinateur prend une place grandissante. Que ce soit par les supports offlines du type CD-1 Rho<strong>de</strong>s PR. Dentistry in the information age. J Calif Dent Assoc. 1997 ;25 (10) : 702-714. [4]2 Farr C. Million-dollar files : adding up the benefits of computerized patient records. Dent Today 1995;14(3): 72-79 [6]3 Eneida A.Mendoça. Clinical Decision Support Systems: Perspectives in Dentistry. Journal of Dental Education. 200468(6);589-597 [7]4 Loi <strong>de</strong> 2009 portant sur la réforme <strong>de</strong> l'hôpital et relative aux patients, à la santé et aux territoires


28ROM qui se développent <strong>de</strong> plus en plus ou par le biais <strong>de</strong>s réseaux online et en particulierInternet, les sources nouvelles <strong>de</strong> formations répon<strong>de</strong>nt à une réelle <strong>de</strong>man<strong>de</strong>. En 2008, il y aeu 86 000 <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s <strong>de</strong> formations, toutes confondues, connaissant un essor <strong>de</strong> 47% parrapport à 2007,Peut-être d’ailleurs seront-elles à terme trop nombreuses, à l’instar <strong>de</strong>s conférences et autresEPU (Enseignement Post-Universitaire) et aurons-nous du mal à nous y retrouver.1.2.1.10.2.1. Formation onlineAutrement appelée e-formation, ou e-Learning. C’est sûrement le futur <strong>de</strong>s formations<strong>de</strong>ntaires continues. De nombreuses revues professionnelles, <strong>de</strong> nos structuresprofessionnelles, <strong>de</strong> nos fournisseurs et <strong>de</strong> nos institutions peuvent se trouver sur Internet.Mais nous trouvons aussi les sites <strong>de</strong> toutes les gran<strong>de</strong>s institutions <strong>de</strong> l’Odontologie àl’échelon planétaire dont certains sont particulièrement réussis et intéressants.Les sites <strong>de</strong> formation payants se développent petit à petit. De nombreuses étu<strong>de</strong>s anglosaxonnesont été menées sur le sujet <strong>de</strong> l’utilisation d’Internet au cabinet, aux Etats-Unis, auCanada 1 , en Angleterre 2 et en Australie 3 , mais aucune encore en France. Cela vient du fait <strong>de</strong>la tardive informatisation en France, et <strong>de</strong> l’implication retardée d’Internet dans la formationcontinue.Le RSS (Réseau Social <strong>de</strong> Santé), en plus <strong>de</strong> son <strong>de</strong>voir <strong>de</strong> transmettre les FSE et sa vocationà favoriser la communication entre professionnels <strong>de</strong> santé, commence à offrir <strong>de</strong>s outils <strong>de</strong>formation aux praticiens en ligne (pour l’instant surtout les mé<strong>de</strong>cins).1 Flores C. Computer and Internet usage by canadian <strong>de</strong>ntists. J Calif Dent Assoc. 2006; 72(2): 145a-145e [8]2 Burke FJT. Wilson NHF., Christensen GJ., Cheung SW., Brunton PA. Contemporary <strong>de</strong>ntal practice in the UK :<strong>de</strong>mographic data and practising arrangements. British <strong>de</strong>ntal journal. 2005; 198 (1): 39-44 [9]3 Brennan D.S. Dental service patterns among private and public adult patients in Australia. BMC Health Services Research2008; 8 (1);1-8 [10]


29Ceci étant, la possibilité <strong>de</strong> communiquer avec <strong>de</strong>s structures connues via le net estindéniablement un facteur <strong>de</strong> formation important et présente surtout une commodité car c’estl’apprenant qui déci<strong>de</strong> du moment et <strong>de</strong> l’heure <strong>de</strong> sa formation. Il existe aujourd’hui <strong>de</strong>nombreux portails offrant ce genre <strong>de</strong> services (Ze<strong>de</strong>ntal, Dentalespace, l’association <strong>de</strong>l’ADF, ABCDent, l’Actu<strong>de</strong>ntaire, 1 …)1.2.1.10.2.2. Formation offlineL’offre est diverses aujourd’hui, elle est surtout présente pour l’instant à travers les CD-ROMet les DVD-ROM issus d’institutions <strong>de</strong> formation.Mais nous commençons à voir apparaître un phénomène courant <strong>de</strong>puis longtemps dansd’autres milieux qui consiste à insérer <strong>de</strong>s CD <strong>de</strong> formations dans les revues professionnellesou scientifiques.C’est l’apprenant qui déci<strong>de</strong> <strong>de</strong> son déplacement dans l’arborescence du produit.L’augmentation <strong>de</strong> la puissance et <strong>de</strong> la rapidité <strong>de</strong>s machines associée à l’évolution <strong>de</strong>ssupports (DVD) facilite gran<strong>de</strong>ment l’utilisation <strong>de</strong> ces développements.Ici encore, ces outils sont <strong>de</strong>s éléments supplémentaires ajoutés à notre formation permanentemais ils n’en remplacent aucun.On pourra encore compter sur les conférences et les travaux pratiques car rien ne vaut lacommunication humaine pour l’interactivité bien qu’il soit possible <strong>de</strong> voir apparaître <strong>de</strong>ssimulateurs <strong>de</strong> gran<strong>de</strong> performance. 21 Respectivement http://www.ze<strong>de</strong>ntal.com/; http://www.<strong>de</strong>ntalespace.com/; http://www.adf.asso.fr/; http://www.abc<strong>de</strong>nt.fr/;http://www.lactu<strong>de</strong>ntaire.com/2 Chaumeil B., Bonneville JP., Borel JC. <strong>Informatique</strong> odontologique : Du B.A.-BA à la maîtrise. Edition CdP (9 Janv2004). 2004 [11]


30De part les améliorations <strong>de</strong>s conditions <strong>de</strong> travail qu’il apporte, on peut en conclure quel’outil informatique améliore l’ergonomie du cabinet 1 .1.2.2. Les inconvénients <strong>de</strong> l’outil informatique au cabinet <strong>de</strong>ntaireComme tout outil, l’informatique n’est pas exempt <strong>de</strong> défauts, parfois inattendus ethandicapants, inhérents à la machine. Nous allons citer quelques exemples d’inconvénientsque peuvent présenter l’informatique et dans la mesure du possible, leurs solutions.1.2.2.1. Les pannes et les bogues1.2.2.1.1. Les pannesLes pannes peuvent être définies par <strong>de</strong>s problèmes <strong>de</strong> fonctionnement du matérielinformatique. En général, pour résoudre ce type <strong>de</strong> problème, il faut i<strong>de</strong>ntifier l’objet enpanne, la date à partir <strong>de</strong> laquelle le matériel connaît un dysfonctionnement et la <strong>de</strong>rnièremanipulation avant laquelle s’est produite la panne.Les causes peuvent être multiples :• Si le matériel ne fonctionne plus, la cause <strong>de</strong> la panne peut varier, l’usure du produit,la surchauffe ou la surtension électrique. Pour éviter les surtensions, il est conseilléd’utiliser <strong>de</strong>s modulateurs. Ils ont aussi l’avantage, <strong>de</strong> jouer le rôle <strong>de</strong> générateurélectrique, en cas <strong>de</strong> panne <strong>de</strong> courant, le temps <strong>de</strong> sauvegar<strong>de</strong>r les données en cours.Si le cabinet est dépourvu <strong>de</strong> modulateur, par temps orageux, il est conseillé <strong>de</strong>débrancher les ordinateurs et ses périphériques <strong>de</strong>s prises <strong>de</strong> courant ainsi que lemo<strong>de</strong>m <strong>de</strong> la prise téléphonique.1 Schleyer TK, Spallek H, Bartling WC, Corby P. The technologically well-equipped <strong>de</strong>ntal office. J Am Dent Assoc.2003; 134(1); 30-41 [5]


31• Si le matériel n’a jamais fonctionné ou fonctionne mal, la cause peut être un problème<strong>de</strong> montage, lors <strong>de</strong> la fabrication du produit ou lors <strong>de</strong> l’installation du pilote dupériphérique. Il faut donc vérifier les branchements, faire appel au service après-venteou bien encore revoir l’installation du pilote.1.2.2.1.2. Les boguesLes bogues sont issus d’une erreur <strong>de</strong> fonctionnement d’un logiciel. Il existe plusieurs <strong>de</strong>grés<strong>de</strong> bogues selon leur gravité et leur réversibilité.Là encore les causes sont multiples : erreurs <strong>de</strong> compatibilité logicielle ou avec un capteurradiologique, erreurs dans la conception du logiciel auquel cas, il sera judicieux <strong>de</strong> faire appelau service <strong>de</strong> maintenance du logiciel ou <strong>de</strong> vérifier que le logiciel est à jour, ou erreurs <strong>de</strong>manipulation, rattrapables par <strong>de</strong>s sauvegar<strong>de</strong>s régulières.Il faut aussi parler <strong>de</strong>s erreurs provoquées par <strong>de</strong>s virus informatiques ou par piratage. Il estimportant si le cabinet est connecté sur internet, d’avoir un antivirus, et d’utiliser un pare-feuqui empêchera toutes intrusions malveillantes sur le système. Il est également nécessaired’éviter d’ouvrir toutes données d’origine douteuse, tout e-mail avec pièce jointe etc.Le chirurgien-<strong>de</strong>ntiste doit d’autant plus se protéger que ses données sont confi<strong>de</strong>ntielles. Uneautre façon <strong>de</strong> se protéger <strong>de</strong>s pirates est <strong>de</strong> mettre à jour son système d’exploitation. Pouréviter les ennuis informatiques fâcheux pour son activité, le chirurgien-<strong>de</strong>ntiste doit s’assurer<strong>de</strong> bénéficier d’un service <strong>de</strong> maintenance efficace :- Une maintenance du constructeur pour le matériel, pouvant se déplacer sur site dansles plus brefs délais.- Une maintenance logicielle qui peut être soit téléphonique (ou hotline) soit <strong>de</strong> latélémaintenance à distance via un réseau (par exemple, le réseau internet), en prenantle contrôle <strong>de</strong> votre ordinateur soit <strong>de</strong> la maintenance à domicile où un technicieninformatique se déplace au cabinet <strong>de</strong>ntaire, dans un délai le plus court possible.


32Ces prestations ont bien sûr un coût mais ne doivent pas être négligées par le chirurgien<strong>de</strong>ntiste.1.2.2.2. Les contraintes <strong>de</strong> confi<strong>de</strong>ntialitéLe chirurgien-<strong>de</strong>ntiste est tenu <strong>de</strong> filtrer l’accès à ses données informatiques :• Il doit gérer l’accès à son ordinateur par un mot <strong>de</strong> passe au niveau du systèmed’exploitation (comme Windows, Linux, Max OS X…)• Il doit les protéger contre les pirates informatiques (cf. le paragraphe précé<strong>de</strong>nt)• Il doit filtrer l’accès aux fichiers patients et comptables au niveau du logiciel <strong>de</strong>gestion du cabinet <strong>de</strong>ntaire. En effet, ce logiciel doit être en mesure <strong>de</strong> donner <strong>de</strong>saccès plus ou moins étendus à son contenu, en fonction <strong>de</strong> l’utilisateur. Ceci se fait parparamétrage du logiciel : chaque type d’utilisateur s’i<strong>de</strong>ntifie par son mot <strong>de</strong> passe.Il existe d’autres moyens <strong>de</strong> protection utilisant <strong>de</strong>s puces électroniques ou <strong>de</strong>s empreintesdigitales mais le mot <strong>de</strong> passe reste le moyen le plus couramment utilisé pour gérer lesdroits d’accès.1.2.2.3. Les contraintes financièresDepuis l’avènement <strong>de</strong> l’informatique fin <strong>de</strong>s années 90, le prix du matériel informatique n’acessé <strong>de</strong> baisser jusqu’à récemment alors que leurs performances ne cessent <strong>de</strong> croître (cf. laloi <strong>de</strong> Moore 1.1.5). L’évolution est telle, que l’achat dit <strong>de</strong> <strong>de</strong>rnière génération tant enmatériel qu’en logiciel, sera vite remplacé par un autre meilleur en tous points.La philosophie à avoir dans ce cas, est d’envisager l’achat d’un équipement coûteux <strong>de</strong> hauteperformance si l’on souhaite le renouveler le plus tard possible. Un achat informatique quel


33qu’il soit n’offre qu’une réponse limitée dans le temps. Il est important <strong>de</strong> considérerl’évolution <strong>de</strong>s logiciels qui va <strong>de</strong> paire avec la puissance <strong>de</strong>s composants informatiques. Aufinal, en considérant l’évolution possible <strong>de</strong>s programmes, le changement du matériel sera àenvisager également au risque <strong>de</strong> voir son système informatique saturer et <strong>de</strong>venir lent voireincompatible.1.2.2.4. Les contraintes sociales1.2.2.4.1. La peur <strong>de</strong> l’inconnuLors <strong>de</strong> son cursus, la formation informatique du praticien est incomplète voire nulle pour lesplus anciens. La peur <strong>de</strong> ne pas maîtriser l’outil informatique est donc compréhensible.Pour y palier, les sociétés commerciales <strong>de</strong> logiciels <strong>de</strong> gestion du cabinet <strong>de</strong>ntaire organisent<strong>de</strong>s stages et mettent à disposition <strong>de</strong>s CD/DVD multimédias interactifs, <strong>de</strong>s documentationspapiers détaillées et <strong>de</strong>s informations sur leurs sites internet et leurs forums <strong>de</strong> discussion. Deplus, comme la plupart <strong>de</strong>s logiciels, une rubrique d’ai<strong>de</strong> existe au sein même du produit. Deplus <strong>de</strong>puis la mise en place <strong>de</strong>s C2I 2MS 1 , les praticiens ont à leur disposition <strong>de</strong>s formationscomplètes pour se remettre à niveau dans ce domaine.Suddick RP 2 et Sny<strong>de</strong>r 3 ont souligné qu’une formation initiale du praticien était indispensable.1.2.2.4.2. Les contraintes socio-culturelles1 Certificat <strong>Informatique</strong> et Internet niveau 2 métiers <strong>de</strong> la santé2 Suddick RP: The Dental Clinical workstation and the computer-based patient record. NY State Dent J. 1995:61(8):36-41[12Erreur ! Source du renvoi introuvable.]3 Sny<strong>de</strong>r TL. Integrating technology into <strong>de</strong>ntal practices. J Am Dent Assoc. 1995 Feb; 126(2):171-178 [Erreur ! Source durenvoi introuvable.]


34Le cabinet informatisé, par rapport à celui qui ne l’est pas, donne une image <strong>de</strong> mo<strong>de</strong>rnité à sapatientelle. Les patients peuvent alors faire un parallèle entre cette mo<strong>de</strong>rnité et l’utilisationd’outils et <strong>de</strong> connaissances médicales récentes du chirurgien-<strong>de</strong>ntiste dans sa pratiquecourante. Evi<strong>de</strong>mment cela reste bien subjectif.Cet impact s’atténuera dans le temps au fur et à mesure que les cabinets <strong>de</strong>ntairess’équiperont.1.2.2.5. Les contraintes hygiéniques et ergonomiques1.2.2.5.1. Les contraintes hygiéniques• La contamination directeL’outil informatique peut être vecteur <strong>de</strong> contamination manuportée parl’intermédiaire <strong>de</strong> ses périphériques : souris, clavier, écran tactile, caméra intrabuccale,capteur radiologique 1 … (On évoquera ces matériels plus tard 1.3.2).Une étu<strong>de</strong> a été publiée par le Professeur Gerba 2 sur la contaminationbactérienne <strong>de</strong> différentes surfaces d’appareils utilisés quotidiennement, il adémontré que le clavier d’ordinateur et la souris avaient <strong>de</strong>s taux importants <strong>de</strong>contamination bactérienne pouvant aller jusqu’à 400 fois ceux <strong>de</strong>s cuvettes <strong>de</strong>toilette. Pour prévenir cela, il est possible d’utiliser <strong>de</strong>s sur-gants, <strong>de</strong>s doigtiers,le manche d’un instrument, recouvrir le périphérique informatique <strong>de</strong>cellophane du commerce pour être désinfecté après chaque patient ou biens’ai<strong>de</strong>r d’un tiers… Il existe également <strong>de</strong>s produits pour milieu médical facileà nettoyer et avec une moindre contamination.• La contamination indirecte1 Hartmann B, Benson M, Junger A, Quinzio L, Röhrig R, Fengler B, Färber UW, Wille B, Hempelmann G. Computerkeyboard and mouse as a reservoir of pathogens in an intensive care unit. J Clin Monit Comput. 2004 Feb;18(1):7-12.[13]2 Cette étu<strong>de</strong> a été financée par les lingettes désinfectantes Clorox


35Elle s’effectue par « l’aérosol septique » composé <strong>de</strong> micro gouttelettescontaminées. Cet aérosol va contaminer toutes les surfaces mais aussi lespériphériques informatiques (cf. le paragraphe ci-<strong>de</strong>ssus) se trouvant dans lazone <strong>de</strong> contamination.L’unité centrale <strong>de</strong> l’ordinateur, étant dotée <strong>de</strong> ventilateur(s) pour lerefroidissement <strong>de</strong> ses composants comme le microprocesseur, peut jouer unrôle dans la propagation <strong>de</strong> l’aérosol septique par les mouvements <strong>de</strong>convection d’air qu’il occasionne. Il convient donc <strong>de</strong> le placer hors <strong>de</strong> la zone<strong>de</strong> contamination sans pour autant le confiner. En effet, le confinementprovoquerait une surchauffe.1.2.2.5.2. Les contraintes ergonomiquesL’ergonomie au fauteuil est un point essentiel pour le confort <strong>de</strong> travail. L’outil informatiquedoit parfaitement s’intégrer au cabinet <strong>de</strong>ntaire : il doit s’utiliser sans gêne ni effort afin <strong>de</strong>préserver la santé <strong>de</strong> ses utilisateurs.Cet outil présente donc <strong>de</strong>s contraintes mais <strong>de</strong>s solutions existent pour chacune d’elles. Il nepeut se substituer à l’Homme mais constitue une assistance non négligeable dans son travail.1.3. Le matériel informatique ou hardwareLe hardware correspond aux composants physiques d’un ordinateur. Nous vous en présentonsici une liste non exhaustive et sans entrer dans les détails techniques <strong>de</strong>s parties « internes »<strong>de</strong> l’ordinateur dit « <strong>de</strong> bureau » ou « fixe » que l’on trouve généralement dans la plupart <strong>de</strong>scabinet <strong>de</strong>ntaire (nous ne ferons qu’évoquer les ordinateurs portables). Ces composants neseront que survolés car ayant peu d’interaction avec le praticien dans la pratique quotidienne.


361.3.1. A l’intérieur <strong>de</strong> l’unité centraleCes composants se retrouvent aussi bien dans un PC qu’un Mac, cependant les MAC sontplus restreints dans leurs choix <strong>de</strong> composants. La seule gran<strong>de</strong> différence rési<strong>de</strong>(aujourd’hui) dans leur système d’exploitation que nous verrons plus tard (cf. 1.4.1).Voici donc l’ensemble <strong>de</strong>s périphériques internes contenus dans le boîtier :1. La carte mère2. Le microprocesseur3. La mémoire vive (RAM)4. Le disque dur5. L’alimentation6. La carte graphique7. Le lecteur/graveurCD/DVD-ROM8. La carte sonFigure 2 : Contenu d'un boîtier d'ordinateur


371.3.1.1. La carte mèreFigure 3 : Carte mèreC’est la carte électronique principale. Elle a un rôle central car elle permet d’interconnectertous les composants ou périphériques internes qui vont suivre. Au cœur <strong>de</strong> la carte mère setrouve un composant appelé « chipset » qui gère les échanges <strong>de</strong> données informatiques quitransitent par cette carte.1.3.1.2. Le processeurFigure 4 : processeur


38C’est le « cerveau » <strong>de</strong> l’ordinateur. C’est lui qui traite les données informatiques sous forme<strong>de</strong> calculs binaires. Le langage binaire est composé uniquement <strong>de</strong> « 0 » et <strong>de</strong> « 1 ».Le microprocesseur est composé d’une plaque <strong>de</strong> silicium dont on parlait précé<strong>de</strong>mment, surlaquelle sont gravés <strong>de</strong>s transistors dont la taille est <strong>de</strong> l’ordre du nanomètre.Sa performance dépend <strong>de</strong> la ca<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> son horloge interne exprimée en GHz et influe sur lavitesse d’exécution <strong>de</strong>s logiciels et <strong>de</strong>s opérations que l’on effectue.1.3.1.3. La mémoire vive ou RAM (Random Access Memory)Figure 5 : Barrette <strong>de</strong> Mémoire ViveElle se présente sous forme <strong>de</strong> barrette. C’est une mémoire temporaire où le microprocesseurstocke <strong>de</strong>s données informatiques afin d’être exploitées plus rapi<strong>de</strong>ment.Pour son fonctionnement la mémoire vive nécessite d’être sous tension : elle s’efface donc àchaque coupure <strong>de</strong> courant électrique.


391.3.1.4. Le disque durFigure 6 : Disque durC’est le support <strong>de</strong> stockage <strong>de</strong> données informatiques. La mémorisation se fait sous formemagnétique sur <strong>de</strong>s disques. Contrairement à la RAM, les données sont conservées après unecoupure <strong>de</strong> courant électrique. Il existe aussi sous forme <strong>de</strong> périphérique externe.1.3.1.5. L'alimentation électriqueFigure 7 : Alimentation électriqueC'est elle qui fournit l'électricité à tous les composants <strong>de</strong> l'ordinateur.


401.3.1.6. La carte graphique ou carte vidéoFigure 8 : Carte graphiqueElle traite les données concernant l’affichage et envoie le résultat à l’écran. Elle possè<strong>de</strong> sespropres RAM et processeur.Il faut parfois <strong>de</strong>s cartes graphiques suffisamment performantes pour pouvoir afficher <strong>de</strong>sanimations 3D que l’on peut retrouver dans certains programmes <strong>de</strong> pédagogie pour lespatients ou dans certains modules notamment d’implantologie. Pour les modules classiques, iln’est pas nécessaire d’avoir une carte trop performante.1.3.1.7. Le lecteur/graveur <strong>de</strong> DVD (ou <strong>de</strong> CD-ROM)Figure 9 : Lecteur <strong>de</strong> DVD-ROM


41Un lecteur <strong>de</strong> DVD permet <strong>de</strong> lire les données qui se trouvent sur les CD et DVD (jeux,logiciels, photos). Un graveur permet d’enregistrer sur <strong>de</strong>s supports inscriptibles ouréinscriptibles <strong>de</strong>s données que l’on veut sauvegar<strong>de</strong>r.1.3.1.8. La carte sonFigure 10 : La carte sonElle gère le son en entrée (micro) et en sortie (haut-parleur, casque). Elle peut être intégrée àla carte mère.A ces périphériques internes on peut rajouter les cartes réseau standards et WiFi et le mo<strong>de</strong>m.1.3.1.9. La carte réseau et carte Wi-FiFigure 11 : Carte Réseau


42Intégrée à la carte mère ou non, elle permet la connexion avec un autre ordinateur afind’établir un réseau informatique local (intranet). Cette interface permet donc l’échange <strong>de</strong>données informatiques telles que <strong>de</strong>s fichiers <strong>de</strong> patients dans le cas <strong>de</strong> l’utilisation d’unlogiciel <strong>de</strong> gestion du cabinet <strong>de</strong>ntaire ou bien encore le partage d’une connexion internetentre plusieurs ordinateursFigure 12 : carte Wi-FiA l’ère du sans-fil, on peut se connecter sur les réseaux par l’intermédiaire d’une carte Wi-Fien haut débit. Wi-fi vient <strong>de</strong> la contraction <strong>de</strong> Wireless Fi<strong>de</strong>lity soit fidélité sans fil.1.3.1.10. Le mo<strong>de</strong>mFigure 13 : Mo<strong>de</strong>m


43Aujourd’hui son utilisation est plus limitée <strong>de</strong>puis l’utilisation d’Internet et du haut débit. Sonappellation provient <strong>de</strong> la contraction <strong>de</strong>s mots Modulateur et DEModulateur. Il est branchésur la prise téléphonique et permet la communication dans les <strong>de</strong>ux sens <strong>de</strong> signauxanalogiques en signaux numériques. Il peut avoir une fonction <strong>de</strong> fax et <strong>de</strong> répon<strong>de</strong>urtéléphonique.1.3.2. Les périphériques externesC’est l’ensemble <strong>de</strong>s éléments permettant à l’ordinateur une communication avec l’extérieur.Ceux-ci se branchent à l’unité centrale.On distingue les périphériques d’entrée, <strong>de</strong> sortie et les périphériques mixtes.1.3.2.1. Les périphériques d’entréeCes périphériques permettent l’envoi d’information vers l’unité centrale pour y être traitée parla suite. Ce sont ces périphériques avec lesquels nous interagirons le plus. Il est important <strong>de</strong>considérer les contraintes hygiéniques (cf. 1.2.2.5) en les choisissant. Il est possible dansl’avenir <strong>de</strong> ne plus avoir à les toucher pour faire la saisie <strong>de</strong> données, <strong>de</strong>s programmes endéveloppement sur la reconnaissance vocale permettent d’entrer les données uniquement à lavoix. C’est encore assez peu utilisé car pas suffisamment performant sur l’i<strong>de</strong>ntification <strong>de</strong>smots et sur la filtration <strong>de</strong>s bruits parasites. Ce qui signifie un manque <strong>de</strong> confort et peud’ergonomie.


441.3.2.1.1. Les périphériques d’entrée classiques1.3.2.1.1.1. Le clavierLe modèle standard français est composé <strong>de</strong> 105 touches et est <strong>de</strong> type AZERTY.Il peut être sans fil (liaison infra rouge ou radio), ce qui peut avoir un intérêt ergonomiquepour le praticien, le clavier pouvant être éloigné <strong>de</strong> l’unité centrale.La contamination bactérienne est un souci majeur du clavier. C’est pourquoi, <strong>de</strong> nombreuxfabricants proposent aujourd’hui <strong>de</strong>s solutions <strong>de</strong> claviers nettoyables, étanches avec lestouches scellées aux normes IP68 1 , intégrés au plan <strong>de</strong> travail, en silicone, en verre, ou bienprojeté, le but est donc d’avoir le moins <strong>de</strong> contact contaminant possible dans un sens et dansun autre et <strong>de</strong> pouvoir être nettoyé au jet ou à la lingette.Certains intègrent également un pavé tactile pour la souris ou « touchpad » ou <strong>de</strong>s trackballs.Figure 14 : Clavier1 Ingress protection, norme <strong>de</strong> protection contre <strong>de</strong>s intrusions ici l’eau ou objet soli<strong>de</strong>. Immergeable dans 3 mètres d’eau


451.3.2.1.1.2. La sourisC’est un dispositif <strong>de</strong> pointage sur l’écran par l’intermédiaire d’un curseur.Elle est composée <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux boutons ou plus et d’une molette <strong>de</strong> défilement.Tout comme le clavier, ce périphérique existe aussi sans fil.Elle peut être remplacée comme on l’a vu, et intégrée dans le clavier sous forme <strong>de</strong> touchpadou <strong>de</strong> trackball pour <strong>de</strong>s raisons d’hygiène.Figure 15 : Souris1.3.2.1.1.3. Autres périphériquesOn peut évoquer le scanner, qui permet d’acquérir <strong>de</strong>s documents papiers texte ou image,voire radiographies pour le stockage, et <strong>de</strong> les numériser afin <strong>de</strong> les intégrer au dossierélectronique du patient (questionnaire médical, <strong>de</strong>vis etc). Associé à une imprimante, celapeut servir à faire <strong>de</strong>s photocopies.L’appareil photographique numérique, même s’il n’est pas indispensable présente l’intérêt <strong>de</strong>pouvoir prendre <strong>de</strong>s photographies et <strong>de</strong> les stocker. Idéal pour documenter un cas, il permetégalement d’avoir un outil pédagogique pratique. D’un point <strong>de</strong> vue légal, il est aussiintéressant d’avoir <strong>de</strong>s clichés pré-opératoires et post-opératoires.


461.3.2.1.2. Les périphériques d’entrée spécifiques à l’activité <strong>de</strong>ntaire1.3.2.1.2.1. Le capteur radiographique numériqueIl se substitue aux radiographies argentiques rétro-alvéolaires et/ou panoramiques.Son utilisation nécessite un ordinateur (où seront stockées par la suite les images numériques),un cône radiologique conventionnel et le capteur avec sa carte d’acquisition.Les avantages par rapport à la radiographie argentique sont nombreux, dont la rapidité durésultat qui procure un gain <strong>de</strong> temps appréciable pour le praticien. Pour le patient ladiminution <strong>de</strong> rayonnement ionisant <strong>de</strong> 50 À 80%, 90% pour les rétro-alvéolaires. Ce tauxvarie selon les étu<strong>de</strong>s mais elles sont toutes d’accord sur l’amélioration <strong>de</strong> la radioprotection. 12 3 . L’archivage aisé sous forme numérique, et la possibilité d’exploiter au mieux l’imagenumériquement en augmentant les contrastes ou les luminosités.Il existe <strong>de</strong>ux types <strong>de</strong> capteurs :• le capteur à transfert <strong>de</strong> charge ou CCD, relié à l’ordinateur, rigi<strong>de</strong>, faciled’utilisation et il donne un résultat quasi-instantané. Ses inconvénients sont sarigidité, son épaisseur qui peuvent gêner en bouche.Figure 16 : capteur radio CCD1 van <strong>de</strong>r Stelt PF. Better Imaging: The advantages of digital radiography. J Am Dent Assoc 2008;139;7s-13s [14]2 Wenzel A, Møystad A. Experience of Norvegian general <strong>de</strong>ntal practionners with solid state and storage phosophor<strong>de</strong>tectors. Dentomaxillofac Radiol 2001;30(4);203-208 |1514]3 Berkhout WE., Beuger DA., San<strong>de</strong>rink GC., van <strong>de</strong>r Stelt PF., The dynamic range of digital radiography systems :dosereduction or risk of overexposure ? Dentomaxillofac Radiol 2004;33(1);1-5 [1615]


47• L’écran radio-luminescent à mémoire ou ERLM :A base <strong>de</strong> phosphore, il est, quant à lui, indépendant <strong>de</strong> l’ordinateur lors <strong>de</strong> la prise ducliché. L’exploitation <strong>de</strong> l’image se fait dans un <strong>de</strong>uxième temps en plaçant l’écrandans un boîtier relié à l’ordinateur.Ses avantages par rapport au capteur CCD sont sa sensibilité inférieure aux sur et sousexpositions, sa très bonne résolution, sa souplesse et la diminution <strong>de</strong>s artéfacts.Son inconvénient est sa manipulation qui se fait en <strong>de</strong>ux temps, ce qui diminue larapidité du résultat.Afin d’être exploitées au mieux, les radiographies numériques doivent être automatiquementassociées à la fiche patient du logiciel <strong>de</strong> gestion du cabinet <strong>de</strong>ntaire et doivent pouvoir êtreexploitées le plus simplement possible. Le praticien <strong>de</strong>vra donc veiller à ce que le logiciel ducapteur <strong>de</strong> radiographie numérique soit compatible avec le logiciel <strong>de</strong> gestion.Figure 17 : Capteur radio ERLMOn peut toutefois signaler qu’avec les accords commerciaux entre les sociétés <strong>de</strong> logiciels etcelles <strong>de</strong> capteurs qui bri<strong>de</strong>nt leurs gammes sur un nombre souvent restreint <strong>de</strong> compatibilités,il y a parfois <strong>de</strong>s difficultés pour le praticien d’avoir son capteur radio favoris exploitable avecson logiciel <strong>de</strong> gestion.


481.3.2.1.2.2. La caméra intra-buccaleDe forme allongée et d’un faible poids, elle est comparable à une webcam (ou une caméranumérique) adaptée à la cavité buccale.Elle permet <strong>de</strong> visualiser en direct, à l’écran, la zone filmée mais aussi <strong>de</strong> capturer <strong>de</strong>s imageset <strong>de</strong>s vidéos.Ses intérêts sont l’information et la motivation du patient, l’examen <strong>de</strong>s zones difficiles etl’enregistrement d’images (au même titre qu’un appareil photographie numérique) ou <strong>de</strong>vidéos (au même titre qu’une caméra numérique).Elle peut être sans fil et/ou avec une lumière intégrée, on peut également en trouver avec <strong>de</strong>sécrans sur le manche.Figure 18 : caméra intra-buccale1.3.2.1.2.3. Le lecteur <strong>de</strong> carte Vitale.C’est un lecteur <strong>de</strong> cartes à puce. Il a la spécificité <strong>de</strong> lire <strong>de</strong>ux cartes simultanément : la carteVitale du patient et la CPS (Carte professionnelle <strong>de</strong> Santé) du praticien.Il permet <strong>de</strong> lire les informations contenues dans la carte Vitale du patient grâce à une API(Application Programing Interface actuellement en version 6.02) développée par le GIE


49SESAM-Vitale (Groupement d’Intérêt Economique du Système Electronique <strong>de</strong> Saisies <strong>de</strong>l’Assurance Maladie). Pour exploiter ces informations et créer <strong>de</strong>s Feuilles <strong>de</strong> SoinsElectroniques (FSE), le logiciel <strong>de</strong> gestion du cabinet <strong>de</strong>ntaire doit être agréé par le CentreNational <strong>de</strong> Dépôt <strong>de</strong> l’Agrément (CNDA 1 ) qui publie régulièrement <strong>de</strong>s ad<strong>de</strong>ndums. Enfin, ildoit être homologué SESAM-Vitale (cf. paragraphe 2.2.2).Figure 19 : différents types <strong>de</strong> lecteur <strong>de</strong> carte vitaleIl existe plusieurs types <strong>de</strong> lecteurs :• Le lecteur SESAM-Vitale fixe qui lit les cartes Vitales et les CPS et permet <strong>de</strong> réaliser<strong>de</strong>s FSE avec un équipement informatique classique.• Le lecteur SESAM-Vitale multicarte qui lit la carte Vitale, la CPS et la carte bancaire.Il permet <strong>de</strong> réaliser <strong>de</strong>s FSE avec un équipement informatique classique. Cettefonction <strong>de</strong> paiement par carte bancaire dépend <strong>de</strong> l’établissement bancaire auquel estrattaché le praticien. L’inconvénient du tout-en-un se pose lorsqu’il est en panne.1 http://www.cnda-vitale.fr/


50• Le lecteur Vitale portable permet un usage en visite et en cabinet. Il existe <strong>de</strong>s versionsallégées.• Le lecteur « solution intégrée » qui permet la télétransmission <strong>de</strong> FSE sansl’intermédiaire d’un ordinateur. Le praticien délègue la télétransmission <strong>de</strong> ses FSE àun prestataire qui réalise pour lui la télétransmission vers le centre <strong>de</strong> traitementinformatique ainsi que d’autres tâches annexes (accusés <strong>de</strong> réception…). Cettesolution a l’avantage d’être simple d’utilisation mais prive le praticien <strong>de</strong>sfonctionnalités apportées par l’usage d’un ordinateur• Le consulteur Vitale permet <strong>de</strong> lire les informations contenues dans la carte Vitalemais ne permet pas la télétransmission <strong>de</strong>s FSE.Les trois <strong>de</strong>rnières solutions ne concernent pas cette thèse car elle n’implique pas l’utilisationd’un logiciel <strong>de</strong> gestion du cabinet.1.3.2.1.2.4. Les prochains périphériques sur le marchéPlus discret dans leur diffusion, on peut évoquer les nouveaux procédés d’imagerie, quipermettraient <strong>de</strong>s analyses <strong>de</strong> cas plus pointues.Bien que le chirurgien-<strong>de</strong>ntiste soit entraîné pour le dépistage <strong>de</strong>s lésions carieuses, il peutparfois hésiter sur l’interprétation d’une lésion radioclaire. Là encore la technologie peutapporter une ai<strong>de</strong> avec par exemple le Logicon Caries Detector 1 , la Vistaproof 2 ou leDIAGNO<strong>de</strong>nt qui permettraient <strong>de</strong> visualiser mieux la carie. L’OralCDx BrushTest 3 , qui areçu l’homologation <strong>de</strong> l’American Dental Association, est une métho<strong>de</strong> non invasive <strong>de</strong>dépistage <strong>de</strong>s lésions précancéreuses et cancéreuses <strong>de</strong> la cavité buccale. A partir <strong>de</strong> l’analyse1 http://www.kodak.com/<strong>de</strong>ntal2 http://www.duerr.<strong>de</strong>/fra consulté le 24/04/20113 http://www.cdxdiagnostics.com/OralCDx.html consulté le 24/04/2011


51assistée par ordinateur et <strong>de</strong> biopsie par brossage un échantillon est prélevé. Les résultats sonttout <strong>de</strong> même à analyser dans un laboratoire.Figure 20 : le dispositif DIAGNO<strong>de</strong>nt et OralCDx1.3.2.2. Les périphériques <strong>de</strong> sortieCes périphériques permettent l’envoi d’informations <strong>de</strong> l’unité centrale vers l’extérieur.1.3.2.2.1. L’écran ou le moniteurC’est le dispositif d’affichage connecté à la carte graphique.Bien que les écrans à tube cathodique ou CRT (Cathodique Ray Tube) existent encore, dansun souci d’esthétique et d’ergonomie, les écrans plats leur sont préférés aujourd’hui, moinsvolumineux, plus légers, plus esthétiques mais plus fragiles. Ils ont une consommationélectrique inférieure (3 fois environ). Parmi ces écrans plats on trouve les TFT et dérivés,LCD et LED, le plasma et OLED en Haute Définition ou non.Les prix sont <strong>de</strong>venus plus qu’abordables, mais l’avenir se portera sûrement sur les écranstactiles. Déjà présents sur les units en tant que tableau <strong>de</strong> contrôle, ce sera une nouvelle façond’entrer les actes, sur un écran monté sur un bras du fauteuil par exemple, du bout d’un


52instrument ou du doigt. Il <strong>de</strong>vient ainsi un périphérique <strong>de</strong> saisie à part entière. De plus, sonpotentiel pédagogique peut également être exploité.Figure 21 : Écran plat tactile1.3.2.2.2. L’imprimanteElle permet l’édition <strong>de</strong> document papier.Elle se branche sur le port parallèle ou USB <strong>de</strong> l’ordinateur ou en réseau (Ethernet ou Wifi).Il existe <strong>de</strong>ux types d’imprimantes :• Les imprimantes à jet d’encre : l’impression se fait par projection d’encre liqui<strong>de</strong> surle papier.• Les imprimantes LASER : l’encre sous forme <strong>de</strong> poudre sèche noire est projetée sur lepapier où elle est attirée par la magnétisation réalisée par un laser. Cette encre estensuite fixée par chauffage sur la feuille <strong>de</strong> papier. Par rapport à l’impression jetd’encre, l’imprimante laser a une qualité d’impression supérieure, une plus gran<strong>de</strong>autonomie, une vitesse d’impression supérieure avec un coût <strong>de</strong> revient 5 foisinférieur.


53Figure 22 : imprimante à jet d’encre et laserIl existe <strong>de</strong>s combinés multifonctions regroupant en un seul appareil : l’imprimante jetd’encre, scanner, mo<strong>de</strong>m- fax et, par conséquent, aussi la fonction photocopie.1.3.2.3. Les périphériques mixtesIls permettent l’entrée et la sortie d’informations au niveau <strong>de</strong> l’ordinateur1.3.2.3.1. Les périphériques <strong>de</strong> sauvegar<strong>de</strong>La sauvegar<strong>de</strong> <strong>de</strong> données informatiques est un moyen <strong>de</strong> prévention contre les pannes <strong>de</strong>matériels et <strong>de</strong> logiciels, les virus et les erreurs <strong>de</strong> manipulation.Il existe plusieurs systèmes <strong>de</strong> sauvegar<strong>de</strong> possibles :• Les clés USB, système le plus petit, le moins cher aussi, mais attention au risque <strong>de</strong>perte. Leur capacité peut extrêmement varier.


54• Les graveurs CD/DVD-ROM (cf. paragraphe Erreur ! Source du renvoiintrouvable.)• Les disques durs, ils ont un prix abordables pour leurs capacités <strong>de</strong> stockage. Ilsexistent sous différentes formes, internes, externes, en rack interne ou externe(dispositif tiroir inséré dans l’ordinateur amovible)• On peut parler <strong>de</strong>s solutions en ligne, <strong>de</strong>s serveurs dédiés à la sauvegar<strong>de</strong> <strong>de</strong> donnéesproposés par le RSS ou <strong>de</strong>s sociétés indépendantes. Il faudra tenir compte <strong>de</strong>stransferts <strong>de</strong> données sécurisées obligatoires.Pour <strong>de</strong>s raisons pratiques, le choix praticien se porte en général sur les disques durs.Il est possible, dans le cas d’un cabinet équipé d’un réseau interne, <strong>de</strong> sauvegar<strong>de</strong>r les donnéesdu logiciel sur un autre sans surcoût ou d’utiliser <strong>de</strong>s utilitaires <strong>de</strong> sauvegar<strong>de</strong> commerciauxtrès efficaces.(cf. paragraphe 1.3.1.9)1.3.2.3.2. La carte réseau1.3.2.3.3. Le mo<strong>de</strong>mIl existe aussi sous forme <strong>de</strong> périphérique interne (cf. paragraphe 1.3.1.10).1.4. Le logiciel ou Software


55Le logiciel et le matériel informatique sont complémentaires : l’un ne peut fonctionner sansl’autre.Selon le type <strong>de</strong> fonctionnement, on distingue <strong>de</strong>ux grands types <strong>de</strong> programmes : le systèmed’exploitation et les autres programmes informatiques.1.4.1. Le système d’exploitation ou OS (Operating System)Les ordinateurs du commerce sont tous équipés d’un système d’exploitation installé qui leurpermet d’utiliser les périphériques et d’utiliser la machine facilement. On peut citer les plusconnus, Windows, Mac OS, Linux.L’ordinateur étant constitué d’un assemblage <strong>de</strong> périphériques ayant tous <strong>de</strong>s structures et unmo<strong>de</strong> <strong>de</strong> fonctionnement différents, le système d’exploitation a besoin d’une interfacelogicielle appelée « pilote » ou « driver ».Bien que leur architecture soit différente, les MAC et les PC fonctionnent en pratique <strong>de</strong> lamême façon : les données informatiques sont organisées en répertoires et en fichiers.Les répertoires ou dossiers sont <strong>de</strong>s objets informatiques contenant <strong>de</strong>s fichiers ou d’autresrépertoires appelés sous-répertoires. Le premier répertoire contenant tous les autres est appelérépertoire racine.Les fichiers sont <strong>de</strong>s suites d’informations binaires (codées par <strong>de</strong>s « 0 » et <strong>de</strong>s « 1 »). Ils sontenregistrés sous la forme : « nomdufichier.ext » où « ext » est l’extension du fichier indiquantau système d’exploitation, le type <strong>de</strong> programme pouvant ouvrir ce fichier.


561.4.2. Le programme informatiqueUn logiciel est un programme ou un ensemble <strong>de</strong> programmes. Un programme est une suited’instructions exécutables par l’ordinateur, lui permettant <strong>de</strong> réaliser <strong>de</strong>s tâches, d’effectuer<strong>de</strong>s calculs ou <strong>de</strong> manipuler <strong>de</strong>s données.L’ordinateur ne comprend que le langage binaire. Ce langage étant incompréhensible parl’Homme, il est nécessaire <strong>de</strong> faire appel à un langage <strong>de</strong> programmation.Le langage <strong>de</strong> programmation est donc un langage intermédiaire compréhensible parl’Homme qui sera ensuite transformé en langage binaire.La transformation en langage machine (binaire) peut se réaliser <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux façons : soit parinterprétation, un programme traduit les instructions au fur à a mesure en langage binaire, soitpar compilation, un compilateur traduit une fois pour toute le programme fini <strong>de</strong> l’utilisateur.Le logiciel <strong>de</strong> gestion du cabinet <strong>de</strong>ntaire est donc réalisé <strong>de</strong> cette manière.Il est constitué d’une suite d’instructions. Au fur et à mesure que la machine lit cesinstructions, elle les exécute. Elle commence par le début du programme et continue jusqu’àce qu’elle rencontre une instruction lui indiquant <strong>de</strong> poursuivre à un endroit précis duprogramme et poursuit ensuite son travail. Lorsque la machine arrive à la fin du programme,celui-ci s’arrête.


572. Intégration, standardisation et aspect légal <strong>de</strong>s logiciels <strong>de</strong> gestiondu cabinet <strong>de</strong>ntaire2.1. Etat <strong>de</strong>s lieux en informatique odontologique en 20112.1.1. Historique <strong>de</strong>s changements <strong>de</strong> la pratique odontologique dus àl’informatisationL’informatisation <strong>de</strong> la société a modifié fondamentalement les habitu<strong>de</strong>s <strong>de</strong>s Français vis-àvis<strong>de</strong> la santé et en parallèle, les habitu<strong>de</strong>s <strong>de</strong>s soignants. On peut évoquer la carte vitaleaccompagnée <strong>de</strong> la télétransmission dans un premier temps et cette année <strong>de</strong> la mise en placed’un projet global <strong>de</strong> mise en réseau <strong>de</strong>s intervenants <strong>de</strong> la santé avec au centre du projet, lepatient.• Avant 1996 : l’informatisation <strong>de</strong>s cabinets médicaux était « artisanale », au bonvouloir <strong>de</strong> chacun. Il n’y avait pas <strong>de</strong> possibilité <strong>de</strong> télétransmission <strong>de</strong>s feuilles <strong>de</strong>soins électroniques (FSE).• De 1996 à 2005 : La réforme <strong>de</strong> la Sécurité Sociale <strong>de</strong> 1996 (« Plan Juppé »)comportait un volet « informatisation <strong>de</strong>s professionnels <strong>de</strong> santé ». L’objectif étaitd’inciter les professionnels <strong>de</strong> santé à télétransmettre les feuilles <strong>de</strong> soins <strong>de</strong> manièreélectronique, à gérer leur cabinet avec un logiciel <strong>de</strong> gestion <strong>de</strong>s dossiers patients et unlogiciel <strong>de</strong> comptabilité. Le marché visé était l’ensemble <strong>de</strong>s professionnels <strong>de</strong>santé (PS) : mé<strong>de</strong>cins généralistes et spécialistes, chirurgiens-<strong>de</strong>ntistes, pharmaciens,laboratoires, sages-femmes, kinésithérapeutes, infirmières, orthophonistes,orthoptistes, podologues, ambulanciers.Le déploiement sur le terrain fut laborieux jusqu’en 2003, l’adhésion <strong>de</strong>s PS était très mitigéemalgré les ai<strong>de</strong>s financières proposées par la Sécurité Sociale. Puis on a constaté une netteaccélération à partir <strong>de</strong> mi-2003.• A partir <strong>de</strong> 2005 : Mise en place du projet Dossier Médical Personnel (DMP), inscritdans la loi votée en août 2004 dont le but vise à l’amélioration <strong>de</strong> la coordination, <strong>de</strong>


58la continuité et <strong>de</strong> la qualité <strong>de</strong>s soins 1 . Le patient dispose d’un dossier qu’il déci<strong>de</strong> <strong>de</strong>partager ou non avec les soignants, contenant toutes ses données <strong>de</strong> santé,informatisées et accessibles en ligne. Le patient gar<strong>de</strong> le contrôle total sur sesinformations médicales. Cela permettrait d’éviter les doubles examens et bien sûr <strong>de</strong>faire <strong>de</strong>s économies <strong>de</strong> l’ordre d’1,5 milliard d’euros par an soit 15% <strong>de</strong>s dépenses enexamens en France. 2Délaissé en 2007, le projet a été relancé au printemps 2009 en se reposant sur la miseen place <strong>de</strong> la carte Vitale 2. Les logiciels seront adaptés au cours <strong>de</strong> l’année 2011selon les souhaits du ministre <strong>de</strong> la santé pour que les praticiens puissent créer lesDMP.• La carte Vitale 2 est introduite en 2007 soit environ 10 ans après son aînée. Elle offreen plus <strong>de</strong> la photographie sur le <strong>de</strong>ssus, plus <strong>de</strong> sécurité et permettra d’hébergerd’autres informations que les données administratives qui y figurent actuellement.Distribuée en priorité aux nouveaux bénéficiaires, les jeunes <strong>de</strong> 16 ans, et ceux qui ontbesoin <strong>de</strong> remplacer leur carte vitale actuelle (carte perdue, volée ou défectueuse). Unvolet « mutuelle » <strong>de</strong>vrait voir le jour, un volet urgence et don d’organe. Ceci se feraprogressivement car les logiciels qui équipent les professionnels <strong>de</strong> santé doivent êtrechangés pour lire ou mettre à jour ces données nouvelles.• Depuis 2009, le RPPS 3 (Répertoire Partagé <strong>de</strong>s Professions <strong>de</strong> Santé) doit se substituerau répertoire ADELI 4 (Automatisation Des Listes). L’Ordre <strong>de</strong> la professioncentralisera les informations propres à chaque praticien, activité, diplôme etc.• En avril 2009, la Loi LFSS 2009 1 par l’amen<strong>de</strong>ment n°88, stipule l’obligation <strong>de</strong>télétransmission <strong>de</strong>s feuilles <strong>de</strong> soins et un projet <strong>de</strong> taxation forfaitaire par feuille <strong>de</strong>soins émise était envisagé, projet censuré par le Conseil d’Etat en avril 2011 2 .1 http://www.dmp.gouv.fr/web/dmp/actualite-dmp/le-projet-dmp2Discours du ministre <strong>de</strong> la santé Xavier Bertrand du 5 janvier 2011 Conférence annuelle <strong>de</strong>l’Agence <strong>de</strong>s Systèmes d’Information Partagés <strong>de</strong> Santé - ASIP Santé3 http://www.ameli.fr/professionnels-<strong>de</strong>-sante/me<strong>de</strong>cins/votre-caisse-rhone/vous-informer/votre-n-rpps-et-votre-n-dassurance-maladie_rhone.php4 http://www.sante.gouv.fr/repertoire-a<strong>de</strong>li.html


59Ainsi en l’espace <strong>de</strong> trois décennies, la norme est à l’informatisation, ou du moins à ladématérialisation <strong>de</strong>s échanges entre les praticiens à l’Assurance Maladie.2.1.2. Etat <strong>de</strong> l’informatisation dans les cabinets <strong>de</strong>ntairesLe projet d’informatisation du système <strong>de</strong> santé est caractérisé par la multiplicité <strong>de</strong>s acteurs :la CNAM, GIE-SESAM VITALE, GIP-CPS, Ministère <strong>de</strong> la Santé, Professionnels <strong>de</strong> Santé(PS), le CNDA (Centre National <strong>de</strong> Dépôt et d’Agrément), éditeurs <strong>de</strong> logiciels, distributeurs,établissements hospitaliers, fabricants <strong>de</strong> lecteurs, patients, syndicats <strong>de</strong> PS, le ConseilNational <strong>de</strong> l’Ordre (mé<strong>de</strong>cins et <strong>de</strong>ntistes), la CNIL, fabricants d’équipements informatiques,SFR-Cegetel (Réseau Santé Social), France Telecom (Wanadoo Santé). Il est ainsi difficile <strong>de</strong>trouver un consensus entre tous ces interlocuteurs.Cependant, individuellement, les praticiens s’équipent sans avoir d’instance réelleréglementaire qui régirait et coordonnerait l’ensemble <strong>de</strong> l’informatisation. Cela laisseprésager <strong>de</strong>s difficultés d’harmonisation au détriment <strong>de</strong>s investissements <strong>de</strong>s praticiens dansle futur.2.1.2.1. La démographie <strong>de</strong> la télétransmission chez les chirurgiens<strong>de</strong>ntistesA titre comparatif, en 2004 :• 2/3 <strong>de</strong>s cabinets <strong>de</strong>ntaires disposent d’un ordinateur ou d’un mo<strong>de</strong>m.• 40% <strong>de</strong>s chirurgiens-<strong>de</strong>ntistes se connectent à Internet.• 76% <strong>de</strong>s chirurgiens-<strong>de</strong>ntistes utilisent leur ordinateur <strong>de</strong>vant le patient.1 Loi <strong>de</strong> Financement <strong>de</strong> la Sécurité Sociale pour 20092 http://www.lequotidiendume<strong>de</strong>cin.fr/information/le-conseil-d-etat-annule-la-taxation-<strong>de</strong>s-feuilles-<strong>de</strong>-soins-papier


60• 2/3 <strong>de</strong>s chirurgiens-<strong>de</strong>ntistes pensent que la télétransmission va se généraliser maisl’envisagent avec une certaine perplexité. (source : Enquête ONCD 2004).Au 31 mars 2011,• Il y avait 39 050 chirurgiens-<strong>de</strong>ntistes inscrits et 37 267 en activité (n° ADELI).• Plus <strong>de</strong> 75% <strong>de</strong>s cabinets <strong>de</strong>ntaires disposent d’un ordinateur ou d’un mo<strong>de</strong>m.• Parmi eux, 32 538 télétransmettent, soit 83,32%.Encore à titre <strong>de</strong> comparaison, à la même date, le taux <strong>de</strong> télétransmission est <strong>de</strong> :• 79,77% pour l’ensemble <strong>de</strong>s PS• 86,1% pour les mé<strong>de</strong>cins généralistes• 67,15% pour les mé<strong>de</strong>cins spécialistes.• 49,88% pour les centres <strong>de</strong> santé.• 83,32% pour les chirurgiens-<strong>de</strong>ntistes.Depuis le début <strong>de</strong> l’année 2011 jusqu’au 31 mars près <strong>de</strong> 300 000 feuilles <strong>de</strong> soinsélectroniques ont été transmises.Figure 23 : évolution du pourcentage <strong>de</strong> télétransmission annuel moyen chez les chirurgiens-<strong>de</strong>ntistes 11 Source <strong>de</strong>s données : http://www.sesam-vitale.fr/


61La moyenne nationale <strong>de</strong> télétransmission pour la profession <strong>de</strong> chirurgien-<strong>de</strong>ntiste est <strong>de</strong>83% alors qu’elle n’était que <strong>de</strong> 10% en 2002.Figure 24: pourcentage régional <strong>de</strong> télétransmission au 1 er janvier 2011Les trois départements où les chirurgiens-<strong>de</strong>ntistes sont les plus nombreux à télétransmettresont : la Haute-Saône (70), la Meuse (55), le Cher (18) avec respectivement 98,78%, 98,39%et 97,79% <strong>de</strong> taux <strong>de</strong> télétransmission 1 . Ceci est à mettre en contraste toutefois avec la <strong>de</strong>nsitéet la population <strong>de</strong> praticiens chirurgiens-<strong>de</strong>ntistes <strong>de</strong>s ces régions. Paris est <strong>de</strong>rnière avecmoins <strong>de</strong> la moitié 49,49%, phénomène récurrent <strong>de</strong>puis le début <strong>de</strong> l’histoire <strong>de</strong> latélétransmission. Les départements <strong>de</strong> la région Ile-<strong>de</strong>-France sont globalement aussi en<strong>de</strong>ssous <strong>de</strong> la moyenne nationale. Ceci est à corréler avec la carte démographique <strong>de</strong>s âges.1 Source données http://www.sesam-vitale.fr/programme/histo_tele_ps_flash.asp


62Figure 25: Carte <strong>de</strong> la démographie <strong>de</strong> la <strong>de</strong>nsité et <strong>de</strong>s âges <strong>de</strong> la profession au 1 er janvier 2011 1L’intérêt <strong>de</strong> la télétransmission pour le chirurgien-<strong>de</strong>ntiste est l’utilisation d’un systèmevalable pour l’ensemble <strong>de</strong>s organismes d’assurances maladie, la rapidité du remboursement(5jours), la simplification <strong>de</strong> l’enregistrement <strong>de</strong>s fichiers patients par la récupération <strong>de</strong>sinformations contenues dans la carte Vitale et l’utilisation <strong>de</strong> flux <strong>de</strong> données sécurisés.Le chirurgien-<strong>de</strong>ntiste dispose d’ai<strong>de</strong>s financières <strong>de</strong> l’Assurance Maladie à latélétransmission au cours <strong>de</strong> l’année 2010. Elle est <strong>de</strong> 125€ par an pour la maintenance, sousla condition d’avoir télétransmis au moins une FSE dans l’année et une ai<strong>de</strong> pérenne à latélétransmission <strong>de</strong> 275€ lorsque le taux <strong>de</strong> télétransmission en SESAM-Vital est supérieur ouégal à 70% 2 .1 Site http://www.sesam-vitale.fr2 http://www.ameli.fr/professionnels-<strong>de</strong>-sante/chirurgiens-<strong>de</strong>ntistes/gerer-votre-activite/la-teletransmission/lesai<strong>de</strong>s-financieres.php


63La région parisienne est la région qui télétransmet le moins, mais ceci ne signifie pasforcément que les praticiens ne sont pas équipés d’ordinateur. On peut trouver <strong>de</strong>s praticiensqui télétransmettent sans être informatisé (cf. paragraphe 1.3.2.1.2.3) et <strong>de</strong>s praticiensinformatisés qui ne télétransmettent pas. Cela peut être lié à l’âge <strong>de</strong>s praticiens, qui, proches<strong>de</strong> la retraite ne voient pas toujours l’utilité <strong>de</strong> s’équiper à neuf, ni <strong>de</strong> télétransmettre.Rappellons que la loi oblige à télétransmettre aujourd’hui <strong>de</strong>puis 2009.2.1.2.2. L’avenir Internet télémé<strong>de</strong>cine projet e-santé2.1.2.2.1. Les sites Internet professionnelsInternet propose pas moins <strong>de</strong> 128 millions <strong>de</strong> pages sur la santé. Le site Doctissimo comptepas moins <strong>de</strong> 40 000 articles et draine chaque mois 9 millions <strong>de</strong> visiteurs, le classant dans letop 30 <strong>de</strong>s sites les plus visités en France. Selon la Haute autorité <strong>de</strong> santé (HAS), 71% <strong>de</strong>spatients consulteraient les sites Internet afin d’y trouver <strong>de</strong>s renseignements médicaux ouconcernant la santé souvent sur <strong>de</strong>s sujets gênants ou qu’ils n’osent abor<strong>de</strong>r avec leursoignant, et dans 30% <strong>de</strong>s cas après ou avant une consultation 1 . Seul un quart <strong>de</strong> ces patientsvérifient la fiabilité <strong>de</strong>s informations récoltées. C’est pourquoi, le rôle du chirurgien-<strong>de</strong>ntisteconsiste également à les gui<strong>de</strong>r dans cette jungle d’informations pour leur apporter <strong>de</strong>scontenus <strong>de</strong> qualité. De plus, 9 patients sur 10 pensent que leur praticien <strong>de</strong>vrait leurrecomman<strong>de</strong>r <strong>de</strong>s sources d’information <strong>de</strong> confiance sur Internet, 1 sur 2 veut pouvoirprendre ses ren<strong>de</strong>z-vous en ligne et 2 sur 3 souhaitent qu’on leur rappelle leurs consultationspar mail 2 .Les patients <strong>de</strong>viennent <strong>de</strong>s « e-patients », et leur offrir un site Internet dédié au cabinet<strong>de</strong>ntaire permet <strong>de</strong> répondre à une forte attente et <strong>de</strong> contrôler l’information <strong>de</strong>mandée. Ces<strong>de</strong>rniers peuvent consulter à toute heure, être rassurés dans la nuit, en <strong>de</strong>hors <strong>de</strong>s heures1 Sources: IPSOS 2010 et GFK HealthCare2 Enquête ONCD 2009


64d’ouverture du cabinet. Internet permet aussi d’étendre la relation au-<strong>de</strong>là du cabinet pourmieux motiver, tout en existant sur la toile, ce qui est un gage <strong>de</strong> qualité. Seulement voilà : surInternet la frontière entre information (autorisée) et publicité (proscrite) est parfois infime.Afin <strong>de</strong> donner aux patients les moyens <strong>de</strong> faire le tri, le Conseil national <strong>de</strong> l’Ordre <strong>de</strong>schirurgiens-<strong>de</strong>ntistes a donc réalisé le 17 décembre <strong>de</strong>rnier, un document <strong>de</strong> lecture <strong>de</strong>s sitesInternet créés, à titre individuel, par <strong>de</strong>s praticiens <strong>de</strong> l’art <strong>de</strong>ntaire 1 .Afin <strong>de</strong> bien vérifier le respect <strong>de</strong> la charte, plusieurs points ont été levés d’un point <strong>de</strong> vuepratique:• il est conseillé aux praticiens <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r une certification <strong>de</strong> leur site auprès <strong>de</strong> laFondation Health On the Net (HON) 2 .• le nommage du site sera au format « dr-nom-champ libre.chirurgiens-<strong>de</strong>ntistes.fr » ou« nom-champ libre.chirurgiens-<strong>de</strong>ntistes.fr » Le plus important est <strong>de</strong> ne pas induireen erreur l’internaute et bien spécifier son activité professionnelle (donc spécifierclairement chirurgien-<strong>de</strong>ntiste). Les noms <strong>de</strong> domaine en *.chirurgiens-<strong>de</strong>ntistes.frsont détenus par Promopixel et les <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s d’adresse sont à faire auprès du ConseilNational <strong>de</strong> l’Ordre. On peut toutefois souscrire chez <strong>de</strong>s hébergeurs spécialisés ounon, la seule véritable condition étant <strong>de</strong> bien spécifier la profession. L’Ordre seréserve le droit <strong>de</strong> refuser la mise en service d’une adresse non conforme.• Un lien obligatoire <strong>de</strong>vra figurer sur le site vers un emplacement du site public <strong>de</strong>l’Ordre fixant les règles déontologiques <strong>de</strong> la profession et les recommandations enmatière <strong>de</strong> nouveaux moyens d’informations.• Les seuls liens autorisés sont ceux vers le site public du conseil national <strong>de</strong> l’Ordre et àl’annuaire <strong>de</strong>s chirurgiens-<strong>de</strong>ntistes et aux sites d’informations certifiés par l’HON. 11 http://www.ordre-chirurgiens-<strong>de</strong>ntistes.fr/actualites/annee-encours/actualites.html?tx_ttnews%5Bpointer%5D=5&tx_ttnews%5Btt_news%5D=146&tx_ttnews%5BbackPid%5D=53&cHash=66da290bf12 Charte Ordinale applicable aux sites internet professionnels <strong>de</strong>s chirurgiens-<strong>de</strong>ntistes 17/12/2010


65Evi<strong>de</strong>mment, toutes les précautions <strong>de</strong> confi<strong>de</strong>ntialité doivent être respectées, et laprésentation <strong>de</strong>s soins doit être faite en toute objectivité en citant la source <strong>de</strong> l’informationdatée. Toute publicité est prohibée, et tout référencement commercial auprès <strong>de</strong>s moteurs <strong>de</strong>recherches ou <strong>de</strong>s annuaires est interdit.Aujourd’hui <strong>de</strong> nombreuses sociétés vous proposent dans le respect <strong>de</strong> la charte, <strong>de</strong>s sites clésen main, où les praticiens n’ont presque rien à faire. C’est une solution facile pour lespersonnes qui ont peu <strong>de</strong> temps pour l’entretien du site.Les prises <strong>de</strong> ren<strong>de</strong>z-vous en ligne sont autorisées, selon la charte, ainsi que l’agenda tout enrespectant l’anonymat <strong>de</strong>s patients et en assurant une confirmation automatisée.Pour plus d’informations, se reporter à la Charte consultable en ligne sur le site <strong>de</strong> l’ONCD.Il est aujourd’hui difficile <strong>de</strong> savoir combien <strong>de</strong> cabinets possè<strong>de</strong>nt leur site, la variétéd’hébergeur, et la non-obligation avant 2010 <strong>de</strong> se référencer auprès <strong>de</strong> l’Ordre faussent lescomptes. La réglementation en France a beaucoup freiné le développement cependant alorsqu’en 2007 on pouvait dénombrer une cinquantaine <strong>de</strong> sites, on peut en compter aujourd’huienviron 10 fois plus 2 , répertoriés sur les principaux hébergeurs spécialisés (web<strong>de</strong>ntiste, <strong>de</strong>ntisiteet promopixel). La France reste tout <strong>de</strong> même en queue <strong>de</strong> peloton par rapport aux voisinseuropéens 34 .2.1.2.2.2. La télémé<strong>de</strong>cine l’avenir et les projets e-santéLa télésanté sort <strong>de</strong>s limbes. L'ASIP Santé (Agence <strong>de</strong>s systèmes d'information partagés <strong>de</strong>santé) vient en effet <strong>de</strong> dévoiler <strong>de</strong> nombreux projets pour l’année 2011 suite aux ateliers e-santé: démarrage opérationnel du DMP (Dossier médical personnel évoqué plus haut),1 http://www.ordre-chirurgiens-<strong>de</strong>ntistes.fr/ ; http://www.annuaire.chirurgiens-<strong>de</strong>ntistes.fr2 http://www.web<strong>de</strong>ntiste.fr/FAQ.aspx consulté le 02/05/20113 Fossier M. Sites <strong>de</strong>ntaires l’histoire est en marche. L’information <strong>de</strong>ntaire. 2007; 38: 2426-2428 [17]4 Lang JF. Sites Internet: où en est la profession? Indépen<strong>de</strong>ntaire. 2009 ; 70 : 69-74 [18]


66lancement <strong>de</strong> la CPS3, nouvelle carte professionnelle <strong>de</strong> santé (cf. paragraphe 2.2.2.1.3),développement d'infrastructures et <strong>de</strong> la télémé<strong>de</strong>cine.Sur cette <strong>de</strong>rnière, l'ASIP Santé et la Fédération <strong>de</strong>s industries électriques, électroniques et <strong>de</strong>communication (FIEEC) ont mené une analyse sur 10 applications 1 . D’après leur conclusion,ces pratiques sont performantes mais encore au sta<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’expérimentation en Europe. Pour laFrance, quatre formes <strong>de</strong> télémé<strong>de</strong>cine sont <strong>de</strong>puis 2010 approuvées par décret. Il s’agit <strong>de</strong> latéléconsultation, <strong>de</strong> la télé-expertise, <strong>de</strong> la télésurveillance et <strong>de</strong> la téléassistance. Plusieursenjeux <strong>de</strong>vront être pris en considération dont la compatibilité matérielle, la rentabilité <strong>de</strong> latélémé<strong>de</strong>cine et la sécurisation <strong>de</strong>s informations personnelles <strong>de</strong>s patients. Une chose est sûre,cette technologie ne pourra être appliquée dans le domaine <strong>de</strong>ntaire car la pratique et lecontact y sont indispensables.2.2. La standardisation et l’agrément2.2.1. La norme DSIO (Données Standards en <strong>Informatique</strong> <strong>Odontologique</strong>)En utilisant son logiciel <strong>de</strong>ntaire, le chirurgien-<strong>de</strong>ntiste saisit <strong>de</strong>s données médicalesinformatiques qui sont enregistrées et exploitées au sein même du logiciel.Selon l’article 2262 du Co<strong>de</strong> Civil, le praticien doit conserver sous une forme exploitable lesdocuments médicaux (numériques comme papiers) pendant une durée <strong>de</strong> 10 ans, ou plus(dans le cas d’un patient mineur). Cette durée correspondant à la prescription <strong>de</strong>s actions enresponsabilité, elle était au départ limitée à 30 ans mais a été raccourcie par la loi du 17 juin2008. Il est toutefois conseillé <strong>de</strong> continuer à les gar<strong>de</strong>r les documents 20 ans (le maximumétant <strong>de</strong> 38 ans en comptant à partir <strong>de</strong> la majorité du patient 20+18). La part la plus précieusen’est ni le matériel ni le logiciel, mais bien les données saisies par l’utilisateur. D’autant plus1 http://news.doctissimo.fr/teleme<strong>de</strong>cine-10-experiences-europeennes-passees-au-crible_article7836.html consulté le26/04/2011


67qu’avec la loi Kouchner du 4 mars 2002, le transfert <strong>de</strong>s données au patient est <strong>de</strong>venu uneobligation pour le praticien.Pour que le praticien reste maître <strong>de</strong> ses données médicales informatiques, il doit être enmesure <strong>de</strong> les exploiter quel que soit le support matériel ou le logiciel. C’est pour cela quel’ANERIO (Association Nationale d’Echange et <strong>de</strong> Recherche <strong>Informatique</strong> en Odontologie)et la commission informatique <strong>de</strong> l’ADF (Association <strong>Dentaire</strong> Française) ont élaboré lanorme « DSIO gestion ».Grâce à cette norme, qui est un standard <strong>de</strong> transcription, le transfert <strong>de</strong> données enregistréesest possible d’un logiciel <strong>de</strong> gestion à un autre si tous <strong>de</strong>ux ont l’agrément. Elle se veut la plusexhaustive possible et ouverte aux technologies futures. Le langage <strong>de</strong> codage choisi estl’ASCII (American Standard Co<strong>de</strong> for Information Interchange) car il est universel etcompréhensible par tous les ordinateurs et logiciels <strong>de</strong> façon indépendante.Pour être agréé DSIO, le concepteur <strong>de</strong> logiciel <strong>de</strong> gestion signe un contrat juridique. Unnuméro d’agrément lui est alors attribué pour la version testée du logiciel. Cet agrément DSIOgénère un surcoût pour le concepteur <strong>de</strong> logiciel. Des tests <strong>de</strong> procédures d’import-export <strong>de</strong>données sont contrôlés régulièrement par la commission technique <strong>de</strong> l’ANERIO.La norme DSIO est indépendante <strong>de</strong> la qualité du produit mais offre cependant <strong>de</strong> nombreuxavantages :• Le praticien reste maître <strong>de</strong> ses données médicales pendant la durée légale comme laloi l’y oblige.• Le praticien est libre <strong>de</strong> choisir ou <strong>de</strong> changer son logiciel <strong>de</strong> gestion du cabinet<strong>de</strong>ntaire ou son matériel informatique.• Elle évite la ressaisie fastidieuse <strong>de</strong>s données médicales informatiques en cas <strong>de</strong>changement <strong>de</strong> logiciel <strong>de</strong> gestion, d’un concepteur <strong>de</strong> logiciel défaillant, <strong>de</strong>changement d’orientation professionnelle, d’une cession d’un praticien à un autre déjàinformatisé…


68En mars 2010, 18 logiciels <strong>de</strong> gestion du cabinet <strong>de</strong>ntaire sont adhérents à la norme DSIO. Onen comptait 40 en 1990 contre 73 en 1973. Ce phénomène ne provient pas d’un désintérêt <strong>de</strong>sconcepteurs <strong>de</strong> logiciels <strong>de</strong> gestion à cette norme mais d’une diminution <strong>de</strong> la diversité <strong>de</strong>l’offre d’ailleurs, la majorité <strong>de</strong>s logiciels les plus utilisés ont signé le contrat cette norme.La norme DSIO gestion permet le transfert <strong>de</strong>s données basiques comme l’i<strong>de</strong>ntité du patientet <strong>de</strong> l’historique <strong>de</strong>s soins effectués sous forme <strong>de</strong> facturations, <strong>de</strong>s ordonnances et soncompte mais ne prévoit pas <strong>de</strong> transfert <strong>de</strong>s données concernant l’examen, le diagnostic, leplan <strong>de</strong> traitement et le traitement réalisé.A cet agrément DSIO gestion, il existe <strong>de</strong>ux extensions :• DSIO extension comptabilité permettant la récupération immédiate <strong>de</strong>s donnéescomptables brutes <strong>de</strong>s logiciels <strong>de</strong> gestion du cabinet <strong>de</strong>ntaire dans le but <strong>de</strong> lestransmettre vers une AGA (Association <strong>de</strong> Gestion Agrée).L’AGA pourra directement exploiter ces données comptables à condition que lelogiciel <strong>de</strong> l’AGA ait l’agrément DSIO comptabilité.• DSIO extension imagerie. Elle s’applique aux radiographie numériques qui sontconsidérées comme <strong>de</strong>s documents médicaux et doivent, à ce titre, pouvoir être luespendant 10 ans au moins après leurs prises. Grâce à <strong>de</strong>s petits modules, l’intégrité <strong>de</strong>la radiographie reste intacte, avec i<strong>de</strong>ntification, date, numéro <strong>de</strong> <strong>de</strong>nt et reste surtoutexploitable par le nouveau logiciel <strong>de</strong> gestion.Aujourd’hui, le choix du logiciel <strong>de</strong> gestion du cabinet est encore étroitement lié au choix ducapteur radiographique numérique même si cette extension imagerie existe.Pour les avantages indiqués, la norme DSIO serait, en France, incontournable pour le choixd’un logiciel <strong>de</strong> gestion du cabinet <strong>de</strong>ntaire 1 .1 Source - http://dreamdirect<strong>de</strong>sign.com/<strong>de</strong>ntest_new/article.php3?id_article=1


69Malheureusement dans la réalité <strong>de</strong>s choses, il est encore difficile d’utiliser ce transfert <strong>de</strong>données, les éditeurs ne facilitant pas toujours la tâche, avec <strong>de</strong>s prix souvent prohibitifs.C’est pourquoi il est impératif <strong>de</strong> s’assurer lors <strong>de</strong> l’installation du logiciel que tous lesmodules soient installés sous peine <strong>de</strong> longues conversations avec la hotline <strong>de</strong> l’éditeur.2.2.1.1. La norme TDIO (Transfert <strong>de</strong>s Données <strong>Informatique</strong>s en Odontologie)La Commission informatique <strong>de</strong> l’ADF s’est attaquée récemment à l’actualisation duprotocole d’import-export <strong>de</strong>s données DSIO afin <strong>de</strong> le compléter sur la fonction <strong>de</strong> transfert<strong>de</strong> la télétransmission qui lui faisait défaut. Mais plus qu’un simple aménagement, c’est unerévision complète <strong>de</strong> la norme qui a été entreprise au regard <strong>de</strong> l’ensemble <strong>de</strong>s activités ducabinet.Le nouveau cahier <strong>de</strong>s charges élaboré à l’issue <strong>de</strong> ce travail définit un protocole incluantl’imagerie radiologique, la télétransmission, le <strong>de</strong>vis, la pharmaco-vigilance et la traçabilité.Le langage utilisé est l’XML, mais également le DTD et l’XSL, langages universels et pluscomplets que l’ASCII 1 . La Commission va maintenant poursuivre sa tâche par la définition <strong>de</strong>fonctions supplémentaires qui pourraient être ajoutées en standard aux logiciels <strong>de</strong> gestionpour contrôler le nombre <strong>de</strong> consultations et intégrer le questionnaire médical et la signatureélectronique du patient.Dans les remaniements prévus, la réflexion sur un système pérenne <strong>de</strong> sauvegar<strong>de</strong> <strong>de</strong>sdonnées et la participation au chantier <strong>de</strong> l’uniformisation <strong>de</strong>s systèmes d’information <strong>de</strong>santé.1 Hughes T. Transfert <strong>de</strong>s données informatiques en odontologie (TDIO). congrès 2009 : L’éthique dans la pratique <strong>de</strong>l’expertise odontologique en réparation du dommage corporel et en responsabilité médicale. 2009 (extraits)


702.2.2. Le Sesam-vitale2.2.2.1. Le principe <strong>de</strong> fonctionnement du SESAM-VitaleC’est le GIE SESAM-Vitale qui gère le système SESAM-Vitale et son objectif est lasimplification et l’accélération <strong>de</strong>s procédures <strong>de</strong> remboursement par la dématérialisation <strong>de</strong>sfeuilles <strong>de</strong> soins en utilisant la FSE, qui est transmise directement aux Caisses d’AssuranceMaladie par réseau informatique.Il est basé sur les nouvelles technologies : cartes à puce, outils informatiques et réseaux <strong>de</strong>communication. Les enjeux sont économiques et pratiques.En début <strong>de</strong> journée, le praticien insère sa CPS (Carte <strong>de</strong> Professionnel <strong>de</strong> Santé) dans lelecteur Vitale (cf. paragraphe 1.3.2.1.2.3) et saisit son mot <strong>de</strong> passe. Une fois le soin effectué,il saisit, à l’ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> son logiciel <strong>de</strong> gestion agréé, l’acte et réalise une FSE. Celle-ci est signéenumériquement par les cartes Vitale et la CPS présentes simultanément dans le lecteur.Les FSE ainsi réalisées sont stockées par le logiciel <strong>de</strong> gestion.A tout moment, le praticien peut choisir <strong>de</strong> les télétransmettre : le logiciel <strong>de</strong> gestion lesgroupe par lots et envoie par réseau chaque lot <strong>de</strong> FSE à la Caisse d’Assurance Maladie quilui est <strong>de</strong>stinée. Cette opération dure 2 minutes environ.Contrairement à la feuille <strong>de</strong> soins papier, c’est le praticien qui est responsable <strong>de</strong>l’acheminement <strong>de</strong> la FSE à l’organisme d’Assurance Maladie jusqu’à ce que l’assurance luirenvoie par le même réseau, un ARL positif (Accusé <strong>de</strong> Réception Logique) pour confirmer laréception <strong>de</strong> la FSE.Si l’ARL est négatif, le praticien a <strong>de</strong>ux jours ouvrés pour retransmettre la FSE. Cette étapeest réalisée automatiquement par les logiciels <strong>de</strong> gestion ou progiciels agréés et les solutionsintégrées FSE homologuées.


71L’Assurance Maladie peut aussi envoyer un RSP (Rejet Signalement Paiement) lui informant<strong>de</strong> l’acceptation ou du rejet du paiement pour les FSE établies avec une dispense totale oupartielle <strong>de</strong>s frais pour l’assuré.L’Assurance Maladie utilise la norme NOEMIE (Norme Ouverte d’Echange entre la Maladieet les Intervenants Extérieurs) pour envoyer les ARL et RSP au praticien. Le logiciel <strong>de</strong>gestion agréé doit être en mesure <strong>de</strong> les gérer <strong>de</strong> façon automatique.Figure 26 : Principe du SESAM-Vitale:Télétransmission<strong>de</strong>s FSE par lotORDINATEURLogiciel <strong>de</strong> gestion du cabinet<strong>de</strong>ntaire agréé.CENTRE DE TRAITEMENTINFORMATIQUE DEL’ASSURANCE MALADIELECTEURVITALEFichiers retoursARL, RSP sousnorme NOEMIELa FSE doit être conservée 90 jours après son envoi (article R 161-47 du Co<strong>de</strong> <strong>de</strong> sécuritésociale). Pour les tiers-payant, le logiciel <strong>de</strong>ntaire doit gérer et les FSE vers l’AssuranceMaladie Obligatoire (AMO) du patient et l’envoi vers la complémentaire du patient ou unOCT (Organisme Concentrateur Technique) intermédiaire (cf. mutuelle 2.2.2.1.5).2.2.2.1.1. Le lecteur Vitale et les cartes du SESAM-VitaleLe lecteur Vitale bi-fente (cf. paragraphe 1.3.2.1.2.3) doit être homologué. Il comporte alorsun logo ainsi qu’une étiquette.


72Figure 27 : logo d’homologation SESAM-VitaleL’étiquette précise la référence d’homologation propre au produit.Le lecteur lit les informations contenues dans la carte Vitale et la CPS.2.2.2.1.2. La carte VitaleLa carte Vitale a été diffusée en 1998 à chaque assuré social. Sa diffusion est élargie auxbénéficiaires <strong>de</strong> 16 ans et plus. Depuis 2007, la carte Vitale 2 est diffusée (cf. 2.1.1), maisalors que le plan prévoyait sa généralisation en 2011, le retard pris est conséquent et il faudraencore <strong>de</strong> nombreuses années avant que le turn-over ne soit complet.La carte Vitale contient <strong>de</strong>s informations essentielles comme le numéro d’i<strong>de</strong>ntification <strong>de</strong>l’assuré, l’i<strong>de</strong>ntité du patient, le régime d’AMO, la caisse et l’unité <strong>de</strong> rattachement, lesbénéficiaires éventuels et les droits aux prestations d’assurance maladieElle peut éventuellement contenir l’exonération du ticket modérateur, le droit à la C.M.U.(Couverture Maladie Universelle).Figure 28 : carte vitale 1 et 2


73La carte Vitale ne contenait pas <strong>de</strong> données médicales alors que la carte Vitale 2 a été conçuepour contenir <strong>de</strong>s données sur le patient et sera ainsi la clé d’entrée au DMP (cf. 2.1.1).Les informations contenues dans la Carte Vitale doivent être mises à jour dans <strong>de</strong>s bornesprévues à cet effet.2.2.2.1.3. La carte « professionnel <strong>de</strong> santé »La CPS est réservée aux professionnels <strong>de</strong> santé et est réglementée par le co<strong>de</strong> <strong>de</strong> la santépublique. C’est une carte électronique professionnelle et individuelle délivrée sur <strong>de</strong>man<strong>de</strong>aux professionnels <strong>de</strong> santé et personnels auxiliaires. Cette carte, protégée par un co<strong>de</strong>confi<strong>de</strong>ntiel, contient entre autres les informations nécessaires concernant l’i<strong>de</strong>ntité duprofessionnel <strong>de</strong> santé, sa qualification, ses éventuelles différentes situations d’exercice, ainsique dans le cadre <strong>de</strong> l’application SESAME-Vitale les données <strong>de</strong> facturation nécessairespour établir les feuilles <strong>de</strong> soins électroniques.Figure 29 : la carte professionnelle <strong>de</strong> santé CPS du chirurgien-<strong>de</strong>ntiste.Elle est valable 2 ou 3 ans et est protégée par un mot <strong>de</strong> passe.Depuis la mi-février 2011, les soignants ont à leur disposition la carte professionnelle <strong>de</strong> santé<strong>de</strong> 3ème génération, la CPS3. Ces-<strong>de</strong>rniers détiennent la carte en version 2ter. La nouvellecarte apportera <strong>de</strong>s transactions électroniques sécurisées, et arborera le logo du Conseil


74National <strong>de</strong> l’Ordre <strong>de</strong>s <strong>Chirurgie</strong>ns-<strong>de</strong>ntistes (cf. ci-<strong>de</strong>ssus). La rétrocompatibilité avec leslogiciels professionnels est assurée et n’exigera donc pas <strong>de</strong> mise à jour <strong>de</strong> ceux-ci.2.2.2.1.4. L’agrément CNDA du logiciel <strong>de</strong> gestion du cabinet <strong>de</strong>ntairePour pouvoir être capable d’émettre <strong>de</strong>s FSE, les logiciels <strong>de</strong> gestion doivent avoir unagrément du CNDA 1 . Ce-<strong>de</strong>rnier exerce une mission déléguée <strong>de</strong> la CNAMTS (CaisseNationale d’Assurance Maladie <strong>de</strong>s Travailleurs Salariés) dans le cadre du SESAM-Vitale etpour le compte <strong>de</strong> l’ensemble <strong>de</strong>s régimes d’assurance maladie obligatoires etcomplémentaires. Une fois l’agrément acquis, le logiciel peut transmettre ses flux au traversdu RSS (Réseau Santé Social) vers tous les régimes d’assurance maladie.En complément <strong>de</strong> sa mission d’agrément, le CNDA assure :• La diffusion vers les éditeurs <strong>de</strong> logiciels <strong>de</strong>s différents éléments administratifs ettechniques nécessaires à l’écriture <strong>de</strong>s logiciels.• La gestion <strong>de</strong> l’environnement <strong>de</strong> tests mis à disposition <strong>de</strong>s éditeurs <strong>de</strong>stinés à lasimulation <strong>de</strong>s transferts <strong>de</strong> flux réels.• La validation <strong>de</strong>s API (Application Programing Interface) et <strong>de</strong>s logiciels lecteursélaborés par le GIE SESAM-Vitale• La gestion <strong>de</strong>s cartes CPS tests.• La participation aux différents comités SESAM-Vitale.1 Centre National <strong>de</strong> Dépôt et d’Agrément http://www.cnda-vitale.fr/


75L’objectif <strong>de</strong> l’agrément du CNDA et la mise en œuvre du SESAM-Vitale par les assurancesmaladies obligatoires et complémentaires sont la suppression <strong>de</strong>s feuilles <strong>de</strong> soins papier auprofit <strong>de</strong> la télétransmission <strong>de</strong>s factures électroniques (FSE). Mais il fallait gar<strong>de</strong>r la preuvejuridique que revêtait le document papier manuscrit et signé. Une sécurisation <strong>de</strong>s transports<strong>de</strong> données était indispensable, et <strong>de</strong>vait être vérifiable par l’assurance maladie.L’éditeur <strong>de</strong> logiciel doit donc mettre en place conformément au cahier <strong>de</strong>s charges SESAM-Vitale défini par le CNDA, un protocole d’envoi <strong>de</strong>s données.Il y a toute une série <strong>de</strong> tests avant que le CNDA n’accor<strong>de</strong> l’agrément au logiciel. Denombreux jeux d’essais sont échangés pour attester <strong>de</strong> la conformité au cahier <strong>de</strong>s charges. Ilest aujourd’hui en version 1.40.Il faut savoir que les praticiens n’ont pas d’obligation <strong>de</strong> mettre à jour leur logiciel <strong>de</strong> gestion,c’est pourquoi, il coexiste actuellement <strong>de</strong>s logiciels qui utilisent l’ancienne norme 1.31 duSESAM-Vitale et d’autres la 1.40. L’apport <strong>de</strong> cette <strong>de</strong>rnière par rapport à l’ancienne version,est la prise en charge <strong>de</strong>s remplacements, le suivi du parcours <strong>de</strong> santé etc. (cf. paragraphe2.2.2.1.6)2.2.2.1.5. Les différents réseaux <strong>de</strong> télétransmissionLe praticien a la liberté <strong>de</strong> choisir son opérateur réseau pour envoyer ses FSE à l’AssuranceMaladie. Mais quel que soit le réseau choisi, ils finiront toujours sur le Réseau Santé Social(RSS), seul habilité à transmettre les FSE à l’Assurance Maladie.L’équipement requis est un ordinateur contenant le logiciel agréé CNDA et un mo<strong>de</strong>m (cf.paragraphe 1.3.1.10) ou une carte réseau (cf. paragraphe 1.3.1.9) permettant la connexionréseau.Il existe plusieurs types d’équipement possibles en fonction <strong>de</strong>s besoins du praticien :


76• Pour uniquement télétransmettre <strong>de</strong>s FSE :Une ligne téléphonique standard suffit. Elle sera occupée le temps <strong>de</strong> latélétransmission <strong>de</strong>s FSE (quelques minutes par jour). La connexion conseillée est lepetit débit (56Kbs) et la facturation s’effectue soit par un forfait <strong>de</strong> temps soit autemps connecté.• Pour télétransmettre et utiliser internet <strong>de</strong> façon régulière :Les connexions fréquentes et/ou longues monopolisent la ligne téléphonique.L’installation d’une ligne Numeris (RNIS) ou l’installation d’une <strong>de</strong>uxième lignetéléphonique dédiée à la connexion est conseillée.• Pour télétransmettre et être connecté <strong>de</strong> façon permanente :Le choix d’une ligne ADSL ou du câble est conseillé. Ce type <strong>de</strong> connexion n’estpossible que si la ligne est compatible avec la technologie ADSL ou bien si le cabinetest câblé.L’abonnement est forfaitaire.Cas <strong>de</strong>s cabinets <strong>de</strong> groupe : il est possible d’associer une connexion ADSL ou câbleavec périphérique externe appelé routeur. Ce routeur permet <strong>de</strong> partager un accèsinternet entre plusieurs utilisateurs (ordinateurs) <strong>de</strong> façon indépendante.Il existe plusieurs opérateurs permettant la connexion en utilisant le protocole internet.Le praticien doit choisir un opérateur compatible avec son logiciel <strong>de</strong> gestion ducabinet <strong>de</strong>ntaire.Il existe différentes formules :• Le réseau santé social ou RSS :


77C’est une concession du service public exploitée par SFR-Cegetel. Ce réseau est dédiéaux professionnels <strong>de</strong> santé qui sont i<strong>de</strong>ntifiés par leur CPS. C’est donc un réseau Intranet. Onpeut s’y abonner directement bénéficiant <strong>de</strong> la sécurité du RSS tout au long <strong>de</strong>l’acheminement <strong>de</strong>s FSE.C’est le gestionnaire exclusif <strong>de</strong>s boîtes aux lettres électroniques <strong>de</strong> l’assurance maladieobligatoire. C’est la formule la plus sécurisée.• Les opérateurs dédiés aux professionnels <strong>de</strong> santé :Conçu spécialement pour les professionnels <strong>de</strong> santé, l’accès s’effectue sur un serveurdédié au mon<strong>de</strong> <strong>de</strong> la santé, tel que Wanadoo Santé ou CEGEDIM. Les FSE circulentsur le réseau Internet avant d’intégrer le RSS. Il y a donc une partie moins sécurisée.• Les fournisseurs d’accès internet classiques :C’est la formule la moins sécurisée et qui propose le moins <strong>de</strong> services dédiés.• Cas particuliers <strong>de</strong>s Organismes Concentrateurs Techniques (OCT) :Il agit pour le compte et sous la responsabilité du praticien. L’OCT peut proposer unservice d’accès internet ou utiliser les services d’un réseau existant.Il collecte les flux provenant du professionnel <strong>de</strong> santé et les transmet vers l’assurancemaladie. Il se charge aussi <strong>de</strong>s retours (ARL, RSP…) vers le praticien. Ce service esten général payant. Cela peut être intéressant quand le logiciel <strong>de</strong> gestion n’a pasdéveloppé complètement un module SESAM-Vitale ou lorsque le praticien n’a pasenvie <strong>de</strong> s’encombrer avec les différents flux à configurer au niveau <strong>de</strong>s mutuelles.2.2.2.1.5.1. Les gestions unique/séparée <strong>de</strong>s donnéesC’est un petit aparté sur la transmission <strong>de</strong>s flux dans le cas où le praticien a contracté <strong>de</strong>sconventions avec <strong>de</strong>s AMC. Les cas sont nombreux et variés, et il est facile <strong>de</strong> s’y perdre car


78il peut y avoir <strong>de</strong> nombreux cas <strong>de</strong> figure où les flux transitent par l’intermédiaire d’une OCTou non, d’un flux éclaté à l’émission <strong>de</strong> la FSE ou non auquel cas une DRE (Deman<strong>de</strong> <strong>de</strong>Remboursement Electronique envoyée directement aux mutuelles) est émise. Pour essayer <strong>de</strong>clarifier les choses il faut savoir qu’il y a différentes gestions du flux qui regroupent différentscas possibles.Il faut donc différencier la gestion unique où l’on trouve 3 possibilités (voir Figure 30 :Transmissions <strong>de</strong>s soins selon l'AMO et l'AMC contractée page suivante). Les retours se fonten norme NOEMIE même avec l’Organisme Concentrateur Technique (OCT) (cf. paragraphe2.2.2.1).Figure 30 : Transmissions <strong>de</strong>s soins selon l'AMO et l'AMC contractée


79• cas où l’AMO et l’AMC sont gérés par le même établissement (soit environ 12millions <strong>de</strong> bénéficiaires) cas 2-a• cas où l’AMC souscrite par le patient délègue sa gestion à l’AMO (environ 3 millions<strong>de</strong> bénéficiaires) cas 2-b• les CMU-C gérées par l’AMO cas similaire au 2-bEt la gestion séparée où on a:• soit l’AMC contractée sans lien avec l’AMO (43 millions <strong>de</strong> bénéficiaires) on émetdonc <strong>de</strong>s DRE avec éclatement <strong>de</strong> la FSE à la source cas 3-a• soit CMU-C gérée par une complémentaire cas similaire au 3-a• Les cas 2-c et 3-b font intervenir une OCT qui va recueillir la FSE ou la FSE+DRE etredistribuer aux organismes correspondants. Dans le <strong>de</strong>uxième cas, il y a unéclatement du flux avec émission d’une FSE et d’une DRE mais les <strong>de</strong>ux vont àl’OCT qui n’a plus qu’à rediriger chaque partie au bon <strong>de</strong>stinataire.• Le cas 1 correspond au cas où le praticien ne pratique pas le tiers payant et laisse lesoin au patient <strong>de</strong> transmettre les soins à sa mutuelle• Le cas 4 correspond à la situation où le praticien transmet en <strong>de</strong>ux fois ses soins. Unepour la FSE et une pour la DRE.2.2.2.1.6. Un système en évolution ?La version 1.40 a été publiée en mai 2003 et est toujours en vigueur. Elle reprend le cahier <strong>de</strong>scharges <strong>de</strong> la version 1.31 et permet :


80• Le codage <strong>de</strong>s actes avec la Classification Commune <strong>de</strong>s Actes Médicaux (CCAM pasencore mis en œuvre) qui vise à remplacer la NGAP• L’harmonisation <strong>de</strong>s échéances électroniques avec les organismes d’assurance maladiecomplémentaires : tous les échanges avec ces organismes pourront être pris en chargepar le SESAM-Vitale. C’est une avancée mais également une complexification dusystème 1.31. Les transmissions FSE+DRE auront tendance à se développer.• Un confort d’utilisation par la désynchronisation <strong>de</strong>s signatures électroniques <strong>de</strong>scartes Vitale et CPS. Le secrétariat avec la CPE (Carte <strong>de</strong> Personnel d’Etablissement)pourra ainsi préparer les <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s <strong>de</strong> remboursement et recueillir la signatureélectronique avec la carte Vitale du patient. Le praticien pourra ensuite signer cettefacture (FSE) ultérieurement avec sa CPS.• La FSE dégradée, possibilité d’envoyer la FSE sans la carte Vitale du patient dans lelecteur, il faut cependant que la carte ait été lue une première fois. L’AssuranceMaladie peut <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r une justification papier.• La prise en charge <strong>de</strong>s praticiens remplaçants.• D’autres évolutions comme l’augmentation <strong>de</strong>s performances <strong>de</strong> la lecture <strong>de</strong>s cartesélectroniques, l’amélioration <strong>de</strong> la sécurité, l’intégration <strong>de</strong> la possibilité <strong>de</strong> mettre àjour les cartes vitales chez le professionnel <strong>de</strong> santé…A long terme, le système 1.40 sera imposé et le CCAM remplacera la NGAP. Pour accé<strong>de</strong>r auCCAM, il faudra donc passer obligatoirement au 1.40.La Carte Européenne d’Assurance Maladie (CEAM) est valable sur <strong>de</strong>man<strong>de</strong> auprès <strong>de</strong> lacaisse d’Assurance Maladie, elle est valable pour un an. Elle permet <strong>de</strong> prendre en charge lesfrais médicaux dans les mêmes conditions que pour les assurés du pays dans lequel onvoyage.


812.3. L’aspect légal2.3.1. La Commission Nationale <strong>de</strong> l’<strong>Informatique</strong> et <strong>de</strong>s Libertés (CNIL)2.3.1.1. Présentation <strong>de</strong> la CNILLa CNIL une autorité administrative indépendante française instituée par la loi 78-17 du 6janvier 1978 modifiée le 6 août 2004, appelée aussi loi « <strong>Informatique</strong> et Libertés»..Cette loi est relative à l’informatique, aux fichiers et aux libertés. Elle est <strong>de</strong>stinée à protégerl’individu contre l’emploi abusif <strong>de</strong>s fichiers manuels ou informatisés.La CNIL observe les transformations techniques <strong>de</strong> notre environnement, leurs impacts surnos règles juridiques et les conséquences que l’on peut en attendre sur les libertés publiques etla vie privée <strong>de</strong>s personnes. Depuis 2004, la CNIL a accru ses pouvoirs, et le droit <strong>de</strong>spersonnes a été renforcé. Les obligations déclaratives ont été également allégées.La commission se compose d’un collège pluraliste <strong>de</strong> 17 personnalités nommées pour 5 anscomprenant entre autre, <strong>de</strong>s représentants <strong>de</strong>s hautes juridictions, <strong>de</strong>s parlementaires, lePrési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> l’Assemblée Nationale et le Prési<strong>de</strong>nt du Sénat. Parmi ses membres, un Prési<strong>de</strong>ntest élu.Sa mission est <strong>de</strong> garantir aux citoyens une utilisation transparente <strong>de</strong>s moyens <strong>de</strong>l’informatique. Elle consacre une partie <strong>de</strong> son activité à l’information <strong>de</strong>s personnes sur leursdroits et sur leurs obligations.Elle est composée <strong>de</strong> différents services organisés au sein <strong>de</strong> 3 directions :• La direction <strong>de</strong>s affaires juridiques, internationales et <strong>de</strong> l’expertise• La direction <strong>de</strong>s relations avec les usagers et du contrôle• La direction <strong>de</strong>s ressources humaines, financières, informatiques et logistiques


822.3.1.2. L’autorité <strong>de</strong> la CNILLa CNIL dispose d’une autorité administrative indépendante.12 <strong>de</strong>s 17 membres sont élus par les assemblées ou les juridictions auxquelles ilsappartiennent.Elle dispose d’une autorité indépendante : elle ne reçoit d’instruction d’aucune autorité(article 13 <strong>de</strong> la loi).Les ministres, les autorités publiques et les dirigeants d’entreprises ne peuvent s’opposer à laCNIL et doivent prendre toutes les mesures utiles afin <strong>de</strong> faciliter sa tâche (article 21 <strong>de</strong> laloi).Elle établit un rapport annuel qu’elle présente au Prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la République et au Parlement(article 23 <strong>de</strong> la loi).Son budget est imputé à celui <strong>de</strong> l’Etat.Elle est composée d’agents contractuels <strong>de</strong> l’Etat.Ses décisions peuvent faire l’objet <strong>de</strong> recours <strong>de</strong>vant la juridiction administrative (Conseild’Etat).2.3.1.3. Le rôle <strong>de</strong> la CNILElle est chargée <strong>de</strong> veiller au respect <strong>de</strong> la loi « informatique et Libertés ». Elle n’est pas uneinstance <strong>de</strong> réglementation <strong>de</strong> l’informatique en général ni <strong>de</strong> protection <strong>de</strong> la vie privée ou<strong>de</strong>s libertés en général. Son champ <strong>de</strong> compétence est strictement délimité par la loi du 6janvier 1978 et concerne essentiellement les traitements <strong>de</strong> données nominatives, automatisésou manuels. Elle ne délivre ni label, ni agrément, ni certificat. Elle émet seulement <strong>de</strong>s avis.


83La CNIL est chargée <strong>de</strong> 6 missions (tiré du site <strong>de</strong> la CNIL) :• Le recensement <strong>de</strong>s fichiers en enregistrant les <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s d’avis (article 15 et 16) et lamise à jour (et la mise à disposition du public) du « fichier <strong>de</strong>s fichiers » (article 22).• Le contrôle en effectuant <strong>de</strong>s vérifications sur place (article 21)• L’établissement <strong>de</strong> normes simplifiées pour les traitements les plus courants et lesmoins dangereux pour les libertés (articles 17).• La garantie <strong>de</strong>s droits d’accès aux fichiers (article 21)• L’instruction <strong>de</strong>s plaintes et la tentative <strong>de</strong> règlement à l’amiable (article 21).• L’information <strong>de</strong>s personnes sur leurs droits et leurs obligations (article 6) et lapublication d’un rapport d’activité annuel proposant au gouvernement <strong>de</strong>s mesureslégislatives ou réglementaires (article 23).2.3.1.4. Les obligations du praticien concernant l’utilisation du logiciel <strong>de</strong>gestionUn logiciel <strong>de</strong> gestion du cabinet <strong>de</strong>ntaire établit pour son fonctionnement <strong>de</strong>s fichesinformatiques nominatives sur les patients.Des données confi<strong>de</strong>ntielles sur la santé et la vie privée ainsi que le numéro <strong>de</strong> sécuritésociale du patient y sont enregistrées. Ces données sont protégées par la loi.Le praticien en utilisant le logiciel <strong>de</strong> gestion est soumis à <strong>de</strong>s obligations et les patientsfigurant dans ses fichiers disposent <strong>de</strong> droits.


842.3.1.4.1. La formalité préalableTout traitement automatisé d’information nominative doit, avant sa mise en œuvre, êtredéclaré et soumis à l’avis <strong>de</strong> la CNIL. 1Les objectifs <strong>de</strong> cette déclaration préalable sont <strong>de</strong> :• Responsabiliser l’utilisateur• Permettre à la CNIL <strong>de</strong> contrôler.• Assurer <strong>de</strong>s droits <strong>de</strong>s personnes concernéesLa procédure <strong>de</strong> déclaration <strong>de</strong> l’utilisation d’un logiciel <strong>de</strong> gestion du cabinet <strong>de</strong>ntaire à laCNIL est relativement simple.Autrefois, le praticien <strong>de</strong>vait compléter un formulaire papier, aujourd’hui, la simpledéclaration <strong>de</strong> conformité à la norme simplifiée est possible en ligne à l’ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> son numéroSIRET 2 .Le praticien déclare ainsi ses intentions, la finalité <strong>de</strong> son logiciel, les informations qui y sontcontenues, la durée <strong>de</strong> vie du fichier, les personnes ayant accès à ces données…Les données déclarées par le praticien sont enregistrées dans le « fichier <strong>de</strong>s fichiers » <strong>de</strong> laCNIL, ce qui permet aux personnes « fichées » <strong>de</strong> prendre connaissance <strong>de</strong> ces informations.La CNIL doit être informée par courrier (accompagné du numéro <strong>de</strong> déclaration), <strong>de</strong> toutesmodifications substantielles (par exemple, le changement <strong>de</strong> logiciel <strong>de</strong> gestion, la mise enréseau…) 3 .1 http://www.ameli.fr/l-assurance-maladie/textes-reglementaires/<strong>de</strong>cisions-cnil.php consulté le 02/05/20112 Le numéro SIRET est un i<strong>de</strong>ntifiant d'établissement.3 Binhas E. S'installer, déménager, réaménager son cabinet <strong>de</strong>ntaire. édition CdP gui<strong>de</strong>s professionnels. 2008 ; p162 [19]


85Le non-accomplissement <strong>de</strong>s formalités déclaratives est sanctionné <strong>de</strong> 5 ansd'emprisonnement et 300 000€ d'amen<strong>de</strong> (art. 226-16 du co<strong>de</strong> pénal).2.3.1.4.2. Les obligations du praticien et les droits <strong>de</strong>s patients2.3.1.4.2.1. Les obligations du praticienLe praticien responsable <strong>de</strong>s fichiers nominatifs s’engage à respecter sa déclarationconformément à la loi :• La finalité ne doit pas être détournée.• La collecte <strong>de</strong>s informations ne doit être ni frauduleuse, ni déloyale, ni illicite. Lespersonnes doivent être consentantes et préalablement informées.• L’ordinateur ne doit pas se substituer à l’Homme pour la prise <strong>de</strong> décision :l’appréciation sur les comportements humains doit être laissée à l’Homme et ne pasdépendre <strong>de</strong>s seules conclusions d’un traitement automatisé.• Le praticien n’a pas le droit <strong>de</strong> recueillir <strong>de</strong>s informations sensibles : origines raciales,appartenances syndicales, mœurs, opinions politiques, philosophiques ou religieuses.Le numéro <strong>de</strong> sécurité sociale peut être utilisé par le professionnel <strong>de</strong> santé aprèsautorisation mais ne peut servir d’i<strong>de</strong>ntifiant pour un dossier médical.• Les informations ne doivent pas être conservées au–<strong>de</strong>là <strong>de</strong> la durée prévue. Ellesdoivent être mises à jour et les tiers y ayant accès doivent en être informés.• Les traitements informatiques doivent faire l’objet d’une sécurité optimale, afind’éviter tout risque <strong>de</strong> détournement.• Les informations ne doivent pas être communiquées à <strong>de</strong>s personnes non-autorisées.• Les flux <strong>de</strong> données transfrontaliers doivent être conformes au droit français


86• La commercialisation éventuelle <strong>de</strong>s données doit se réaliser dans le cadre <strong>de</strong> la loi.Elle est strictement interdite en ce qui concerne les données médicalesLe non-respect <strong>de</strong> ces obligations conduit à <strong>de</strong>s peines d’emprisonnement et d’amen<strong>de</strong>.2.3.1.4.2.2. Les droits <strong>de</strong>s personnesLes droits <strong>de</strong>s personnes fichées sont (tiré du site <strong>de</strong> la CNIL):• Le droit d’information préalable : la personne fichée doit avoir connaissance <strong>de</strong>sfichiers dans lesquels elle est recensée. Ce droit se manifeste par une obligationd’information au moment <strong>de</strong> la collecte <strong>de</strong>s informations et la transparence <strong>de</strong>straitements automatisés.• Le droit <strong>de</strong> curiosité : la personne fichée peut accé<strong>de</strong>r aux données la concernant par<strong>de</strong>man<strong>de</strong> au responsable du fichier.• Le droit d’accès direct : la personne fichée peut obtenir la communication <strong>de</strong>sinformations la concernant sur <strong>de</strong>man<strong>de</strong>.• Le droit d’accès indirect : l’accès à certaines données ne peut se faire sansl’intermédiaire d’un tiers. Les données médicales sont accessibles par l’intermédiairedu mé<strong>de</strong>cin <strong>de</strong> son choix et les données concernant la sûreté <strong>de</strong> l’Etat par uncommissaire <strong>de</strong> la CNIL.• Le droit <strong>de</strong> rectification : après communication <strong>de</strong>s données, la personne fichée peutexiger <strong>de</strong> faire rectifier, compléter, clarifier, mettre à jour ou effacer les erreursconstatées. Ce droit est un complément du droit d’accès.


87• Le droit d’opposition : pour <strong>de</strong>s raisons légitimes, la personne peut s’opposer à figurerdans un fichier ou refuser la communication <strong>de</strong>s informations qui la concernent à <strong>de</strong>stiers. Ce droit s’applique aux fichiers qui n’ont pas été rendus obligatoires par la loi.Les fichiers papiers ont donc encore <strong>de</strong> beaux jours <strong>de</strong>vant eux.• Le droit d’oubli : la conservation <strong>de</strong>s données est limitée dans le temps. Selon laCNIL, en ce qui concerne la durée <strong>de</strong> conservation <strong>de</strong>s données médicales contenuesdans un logiciel <strong>de</strong> gestion du cabinet : « les informations enregistrées dans votreapplication ne peuvent être conservées sur votre disque dur au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong> la duréenécessaire à la réalisation <strong>de</strong>s finalités poursuivies par le traitement, sachant qu’àl’issue <strong>de</strong> cette pério<strong>de</strong>, il convient <strong>de</strong> procé<strong>de</strong>r à un archivage informatique <strong>de</strong>sdossiers « inactifs » dans un fichier distinct conservé sur un support physiqueamovible ou procé<strong>de</strong>r au chiffrement <strong>de</strong> ce fichier (par exemple, l’archivage dudossier après 5 ans sans mouvement). »Depuis la loi du 4 mars 2002 relative aux droits <strong>de</strong>s mala<strong>de</strong>s et à la qualité du système <strong>de</strong>santé appelé aussi loi Kouchner (art. L1111-7 du co<strong>de</strong> <strong>de</strong> la Santé publique 1 ), il est stipuléque : «Toute personne a accès à l'ensemble <strong>de</strong>s informations concernant sa santé détenues par<strong>de</strong>s professionnels et établissements <strong>de</strong> santé », les ayants droits ont également accès audossier médical d’un tiers (sous certaines réserves).Ce droit d’accès est illimité dans le temps. D’où la nécessité <strong>de</strong> conserver les fichiers aumoins 30 ans et <strong>de</strong> pouvoir les gar<strong>de</strong>r d’une manière électronique pour pouvoir les fournir lecas échéant (cf. norme DSIO 2.2.1).2.3.2. Protection <strong>de</strong>s créations informatiquesUn logiciel informatique se présente comme une « œuvre <strong>de</strong> l’esprit ».1 http://www.legifrance.gouv.fr/


88La loi N° 85-660 du 3 juillet 1985, relative à la protection <strong>de</strong>s droits d’auteur, s’appliqueégalement aux logiciels informatiques (Titre V, article 45, 46, 47 et suivants).La protection <strong>de</strong>s droits <strong>de</strong>s auteurs <strong>de</strong> logiciels est encadrée par le co<strong>de</strong> <strong>de</strong> la propriétéintellectuelle (articles L. 112-1, L. 112-2, L. 113-9, L. 121-7, L. 122-6 et suivants, L.131-4, L.132-34, L. 335-3, R. 132-8 et s. et R. 335-2). 1L’article L. 112-1 du co<strong>de</strong> <strong>de</strong> la propriété intellectuelle « protège les droits <strong>de</strong>s auteurs surtoutes les œuvres <strong>de</strong> l’esprit, quels qu’en soient le genre, la forme d’expression, le mérite oula <strong>de</strong>stination. »L’article L. 123-1 relative à la durée <strong>de</strong> la protection stipule que « l’auteur jouit, sa vie durant,du droit exclusif d’exploiter son œuvre sous quelque forme que ce soit et d’en tirer un profitpécuniaire. Au décès <strong>de</strong> l’auteur, ce droit persiste au bénéfice <strong>de</strong> ses ayants droit pendantl’année civile en cours et les soixante-dix années qui suivent. »L’article L. 122-4 relative à la représentation et la reproduction stipule que « toutereprésentation ou reproduction intégrale ou partielle faite sans le consentement <strong>de</strong> l’auteur ou<strong>de</strong> ses ayants droit ou ayants cause est illicite. Il en est <strong>de</strong> même pour la traduction,l’adaptation ou la transformation, l’arrangement ou la reproduction par un art ou un procédéquelconque. » L’utilisateur, s’il souhaite le faire, doit <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r les droits <strong>de</strong> représentation et<strong>de</strong> reproduction à l’auteur sauf si la mention « libre <strong>de</strong> droit » est précisée ou si les conditionssont précisée par l’auteur.L’article L. 122-5 relative aux copies stipule que « les copies ou reproductions strictementréservées à l’usage privée du copiste et non <strong>de</strong>stinées à une utilisation collective, à l’exception(…) d’un logiciel autre que la copie <strong>de</strong> sauvegar<strong>de</strong> établie dans les conditions prévues au II <strong>de</strong>l’article L. 122-6-1 ainsi que <strong>de</strong>s copies ou <strong>de</strong>s reproductions d’une base <strong>de</strong> donnéesélectronique. » Le II <strong>de</strong> l’article L. 122-6-1 précise que « la personne ayant le droit d’utiliser1 Jacquet B. Etu<strong>de</strong> <strong>de</strong>s logiciels <strong>de</strong> gestion du cabinet <strong>de</strong>ntaire disponible sur le marché. Thèse d’exercice enOdontologie Université Nantes. 2004 [20]


89le logiciel peut faire une copie <strong>de</strong> sauvegar<strong>de</strong> lorsque celle-ci est nécessaire pour préserverl’utilisation du logiciel. »L’article L. 122-6 relatif au droit d’exploitation appartenant à l’auteur d’un logiciel,« comprend le droit d’effectuer et d’autoriser » :1°) la reproduction permanente ou provisoire d’un logiciel en tout ou partie par tout moyen etsous toute forme. (…)2°) la traduction, l’adaptation, l’arrangement ou toute autre modification d’un logiciel et lareproduction du logiciel en résultant.3°) La mise sur le marché à titre onéreux ou gratuit (…) »La frau<strong>de</strong> informatique est encadrée par la loi N° 88-19 du 5 janvier 1988 (loi Godfrain) quiréprime en particulier les délits liés au piratage, à l’intrusion, à l’entrave au fonctionnement(virus, cheval <strong>de</strong> Troie…), et à certaines associations (club <strong>de</strong> hackers).Elle est reprise dans les articles 323-1 à 323-7 du nouveau Co<strong>de</strong> Pénal entré en vigueur le 1 ermars 1994.


903. Les logiciels <strong>de</strong> gestion du cabinet <strong>de</strong>ntaireCompte tenu <strong>de</strong> l’intérêt <strong>de</strong> l’outil informatique (cf. paragraphe 1.2), les objectifs du logiciel<strong>de</strong> gestion sont la réduction du temps consacré aux tâches administratives et comptables, etl’optimisation du temps clinique du praticien 1 .Beaucoup <strong>de</strong> fonctions sont informatisables : certaines <strong>de</strong> ces fonctions sont intégrées dans leslogiciels <strong>de</strong> gestion disponibles sur la marché, d’autres ne le sont pas ou ne <strong>de</strong>vraient pasl’être car inutiles ou sans réel intérêt par rapport au support papier.3.1. Le cahier <strong>de</strong>s charges du logiciel <strong>de</strong> gestion idéal3.1.1. La saisie <strong>de</strong>s données• Elle doit être automatique pour ce qui concerne les données contenues dans la cartevitale (cf. paragraphe 2.2.2.1.2).• La saisie manuelle se fait avec l’ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> la souris (cf. paragraphe 1.3.2.1.1.2) ou duclavier (cf. paragraphe 1.3.2.1.1.1), en cliquant dans <strong>de</strong>s menus déroulants, sur <strong>de</strong>sicônes, en réalisant <strong>de</strong>s copier-coller ou <strong>de</strong>s glisser-déposer ou en remplissant <strong>de</strong>schamps vierges.• Le logiciel doit assister le praticien en lui évitant les saisies répétitives : les donnéesdéjà saisies doivent être automatiquement reportées. Il y a une interrelation entre ledossier patient, le schéma <strong>de</strong>ntaire, l’agenda, le plan <strong>de</strong> traitement, le questionnaire1 Chaumeil B., Bonneville JP., Borel JC. <strong>Informatique</strong> odontologique : Du B.A.-BA à la maîtrise. Edition CdP (9 Janv2004). 2004 [10]


91médical, l’ordonnancier, les statistiques, la comptabilité, la gestion <strong>de</strong>s feuilles <strong>de</strong>soins, <strong>de</strong>s <strong>de</strong>vis, <strong>de</strong>s <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s d’entente préalables, la fonction imagerie…• Une fonction pense-bête permet l’insertion <strong>de</strong> commentaires dans le dossier du patient.• Le logiciel doit être pré-paramétré et entièrement paramétrable.• Le logiciel doit être ergonomique : l’accès aux différentes fonctions doit être simple etrapi<strong>de</strong>, les raccourcis clavier doivent permettre l’accès rapi<strong>de</strong> aux fonctionsrégulièrement utilisées. Les manipulations <strong>de</strong> saisies doivent être minimales.• Les actes doivent être codés <strong>de</strong> façon paramétrable pour permettre une saisie rapi<strong>de</strong> etêtre conforme aux nouvelles et anciennes normes en vigueur.• La visualisation <strong>de</strong>s données doit pouvoir se faire selon différents critères (date,praticien, <strong>de</strong>nt…).• Le logiciel doit pouvoir fonctionner en réseau.• Chaque utilisateur doit pouvoir gérer ses propres paramètres.3.1.2. Le Dossier patientLe contenu <strong>de</strong> la fiche patient d’un logiciel <strong>de</strong> gestion idéal <strong>de</strong>vrait comporter les données etles fonctions suivantes :• L’état civil du patient (nom, prénom, date <strong>de</strong> naissance, sexe, adresse, numéro(s) <strong>de</strong>téléphone…).• Les données administratives du patient (sécurité sociale, tiers payant, mutuelle, ayantdroit…).


92• Les antécé<strong>de</strong>nts médicaux et chirurgicaux, médication(s) en cours, allergie(s), contreindication(s)…• Le suivi <strong>de</strong>s familles (relation assuré-ayant droit, famille-patient, édition <strong>de</strong>s feuilles<strong>de</strong> soins <strong>de</strong> la famille, relance <strong>de</strong>s impayés familiaux, gestion <strong>de</strong>s règlementsfamiliaux…).• Un moteur <strong>de</strong> recherche intégré pour les fiches patients (par ordre alphabétique, selonune base <strong>de</strong> données…).• Le sol<strong>de</strong> du patient et l’historique <strong>de</strong>s différents actes.• L’affichage <strong>de</strong>s patients dans l’ordre <strong>de</strong>s RDV (lien avec l’agenda électronique) etl’affichage spontané du prochain RDV.3.1.3. Le Questionnaire médicalIl doit être paramétrable et imprimable. Il permet d’intégrer les données médicales dans ledossier du patient.3.1.4. Le Schéma <strong>de</strong>ntaireIl présente, sous forme graphique et globale, l’état bucco-<strong>de</strong>ntaire du patient.• Il doit être apte à représenter les malpositions, les migrations, les ingressions, leségressions, les versions dans tous les sens <strong>de</strong> l’espace, les dysplasies, les différentesprothèses fixes et amovibles, l’état <strong>de</strong>s muqueuses, les alvéolyses, les soinsconservateurs et endodontiques, les <strong>de</strong>nts temporaires et permanentesautomatiquement en fonction <strong>de</strong> l’âge, les <strong>de</strong>nts absentes, surnuméraires et incluses.• Il doit y avoir 3 types <strong>de</strong> schéma <strong>de</strong>ntaire : le schéma initial, actuel et futur.• Il doit servir <strong>de</strong> base pour l’établissement <strong>de</strong> <strong>de</strong>vis et <strong>de</strong> plans <strong>de</strong> traitement.


93• Il doit être entièrement paramétrable (formes, couleurs…).• Les actes réalisés doivent y être automatiquement reportés.• Il doit être en mesure <strong>de</strong> distinguer les actes réalisés au cabinet et ceux qui sontantérieurs.• L’insertion <strong>de</strong> commentaires doit être possible.• Il doit être en relation avec les radiographies.• Il doit intégrer <strong>de</strong>s données <strong>de</strong> parodontologie.3.1.5. L’AgendaIl permet la gestion et la visualisation <strong>de</strong>s RDV.• Il doit être simple et rapi<strong>de</strong> d’utilisation pour que son temps d’utilisation ne dépassepas celui <strong>de</strong> l’agenda papier classique.• Il doit être entièrement paramétrable (couleurs, durée <strong>de</strong>s RDV…).• La visualisation <strong>de</strong>s RDV doit pouvoir se faire par jour, par semaine ou par mois.• Il doit être en relation avec les données <strong>de</strong> la fiche patient.• Il doit permettre la mise en place d’une série <strong>de</strong> soins pour un même patient.• Il doit comporter un module <strong>de</strong> recherche <strong>de</strong> patients et doit être apte à trouverautomatiquement la plage horaire adéquate en fonction <strong>de</strong>s disponibilités du patient etdu praticien.• L’insertion <strong>de</strong> commentaires doit être possible.• Il doit être apte à gérer le planning <strong>de</strong> plusieurs praticiens travaillant simultanément.


94• Il doit gérer et enregistrer les RDV manqués.• Il doit pouvoir enregistrer et gérer les jours et les plages horaires où le cabinet nereçoit pas <strong>de</strong> patients.• Il doit pouvoir donner en temps réel le délai d’avance ou <strong>de</strong> retard du patient.3.1.6. L’OrdonnancierIl permet la gestion et l’impression <strong>de</strong>s prescriptions• Il doit être en relation avec les données saisies du patient afin d’y reporterautomatiquement les données nécessaires.• Il doit inclure un moteur <strong>de</strong> recherche et un thésaurus permettant la recherche parspécialités, par substances actives ou par groupes d’indications.• La recherche <strong>de</strong> médicaments équivalents, <strong>de</strong> principes actifs communs ou <strong>de</strong>médicaments génériques doit être possible.• Il doit afficher les informations générales <strong>de</strong> la spécialité ainsi que les contreindications,les interactions, les effets indésirables, la posologie et sa classification.• Il doit assister le praticien en jouant un rôle <strong>de</strong> pharmacovigilance. Le logiciel doit êtrecapable d’alerter le praticien sur <strong>de</strong>s interactions médicamenteuses ou <strong>de</strong>s contreindicationsen recoupant les informations <strong>de</strong> la prescription avec les donnéesmédicales du patient (pathologie(s), médication(s) en cours, allergie(s)…). Cette ai<strong>de</strong>ne peut se substituer à la responsabilité du praticien.• L’intégration du Vidal numérique et <strong>de</strong> sa pharmacovigilance doit être possible.• Il doit permettre la création d’ordonnances types.• Une posologie paramétrable enfant ou adulte doit être proposée en fonction <strong>de</strong> l’âge dupatient.• Chaque ordonnance doit être archivée dans le dossier patient.


953.1.7. La Gestion <strong>de</strong>s feuilles <strong>de</strong> soins• Toutes les informations <strong>de</strong>vant y figurer doivent être automatiquement reportées (ycompris le numéro d’agrément radiologique).• L’aperçu d’une feuille <strong>de</strong> soins doit être affiché à l’écran avant l’impression ou latélétransmission.• La réédition doit être possible sous forme <strong>de</strong> duplicata.• Pour ce qui concerne la gestion <strong>de</strong>s feuilles <strong>de</strong> soins électroniques, le logiciel doit êtreagréé par le CNDA (cf. paragraphe 2.2.2.1.4)3.1.8. La Gestion <strong>de</strong>s <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s d’entente préalable• Toutes les informations <strong>de</strong>vant y figurer doivent être automatiquement reportées (àpartir du schéma <strong>de</strong>ntaire ou du <strong>de</strong>vis).• L’aperçu d’une <strong>de</strong>man<strong>de</strong> d’entente préalable doit être affiché à l’écran avantl’impression sur feuille <strong>de</strong> sécurité sociale.• La <strong>de</strong>man<strong>de</strong> d’entente préalable doit être archivée.3.1.9. La Gestion <strong>de</strong>s <strong>de</strong>vis• Le <strong>de</strong>vis doit être clair et détaillé. Il doit pouvoir également se présenter sous formegraphique et/ou <strong>de</strong> texte.• Il doit pouvoir s’effectuer à partir du plan <strong>de</strong> traitement.• La réalisation <strong>de</strong> <strong>de</strong>vis multiples doit être possible.


96• Le calcul <strong>de</strong>s honoraires et <strong>de</strong> la base <strong>de</strong> remboursement doit être automatique.• Le <strong>de</strong>vis accepté doit pouvoir se transformer en plan <strong>de</strong> traitement.• Le paramétrage d’une bibliothèque d’actes doit être réalisable.3.1.10. La Gestion <strong>de</strong>s éditionsElle s’effectue à partir d’un traitement <strong>de</strong> texte intégré au logiciel <strong>de</strong> gestion.• Les éditions réalisées doivent être compatibles avec d’autres traitements <strong>de</strong> texte (parexemple : Word <strong>de</strong> Microsoft).• La gestion <strong>de</strong>s éditions doit permettre la création <strong>de</strong> lettres types paramétrables : <strong>de</strong>slettres <strong>de</strong> rappel, <strong>de</strong> relance, à <strong>de</strong>s confrères, à <strong>de</strong>s mutuelles, <strong>de</strong>s certificats…• Elle doit pouvoir être planifiée en fonction <strong>de</strong> divers paramètres, tels que la date du<strong>de</strong>rnier RDV, le montant du sol<strong>de</strong> du patient…• L’intégration <strong>de</strong>s données doit être paramétrable : certaines données peuvent êtreintégrées automatiquement (comme l’i<strong>de</strong>ntification du praticien et du patient) ,d’autres manuellement (comme les éléments propres au dossier : radiographies,schémas <strong>de</strong>ntaires…).• L’impression <strong>de</strong> lettres personnalisées à partir d’une sélection <strong>de</strong> patients doit êtrepossible.• L’aperçu doit être affiché à l’écran avant l’impression.• Les éditions doivent être archivées.


973.1.11. La Gestion <strong>de</strong>s règlements• Le logiciel doit gérer les en-cours, les acomptes, les règlements et les sol<strong>de</strong>s d’unpatient ou d’une famille.• La gestion <strong>de</strong>s familles doit pouvoir se faire même si les membres <strong>de</strong> la famille portent<strong>de</strong>s noms différents• Le logiciel doit être apte à gérer les dates <strong>de</strong> remise <strong>de</strong> chèque (échéancier) et l’éditionautomatique <strong>de</strong>s bor<strong>de</strong>reaux.• La gestion et la prise en charge du tiers payant doivent être possible.• Il doit y avoir un suivi <strong>de</strong>s contentieux et une relance automatique et paramétrable <strong>de</strong>simpayés.• La mémorisation du règlement doit être effectuée en parallèle dans le livre journal <strong>de</strong>srecettes et dans l’historique <strong>de</strong>s règlements3.1.12. La Comptabilité• Elle doit être paramétrable <strong>de</strong> façon à pouvoir se mettre en phase avec celle ducomptable ou <strong>de</strong> l’AGA.• Le logiciel doit possé<strong>de</strong>r l’agrément AGA (cf. paragraphe 2.2.1• Chaque praticien doit être en mesure <strong>de</strong> pouvoir paramétrer son propre plancomptable.• L’accès aux données d’un plan comptable est protégé par un mot <strong>de</strong> passe.• Le module comptabilité du logiciel doit être en mesure <strong>de</strong> gérer tous les typesd’exercice : exercice individuel, S.C.M., S.C.P…


98• Il doit gérer le livre journal <strong>de</strong>s dépenses. Les mentions suivants doivent y êtrestipulées : la date, le <strong>de</strong>stinataire, le mo<strong>de</strong> paiement, la somme, le co<strong>de</strong> <strong>de</strong> ventilationet le libellé (la raison <strong>de</strong> la dépense, le numéro <strong>de</strong> la facture et le numéro du chèque,s’il y a lieu). L’édition se fait par ordre chronologique et périodiquement, par exempleà la fin <strong>de</strong> chaque mois. Les dépenses sont classées en 3 catégories : les dépensesdirectement déductibles, les dépenses personnelles et les dotations-amortissements.La gestion <strong>de</strong>s dépenses doit être assistée : enregistrement <strong>de</strong>s dépenses fixes etrépétitives, saisie rapi<strong>de</strong> <strong>de</strong>s libellés <strong>de</strong>s dépenses.• Il doit gérer le livre journal <strong>de</strong>s recettes et l’éditer par jour, par mois ou par année. Lesmentions suivantes doivent être stipulées : le nom du patient, la date, le mo<strong>de</strong> <strong>de</strong>paiement et le montant. Seul le mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> règlement est à saisir car c’est la seule donnéeque le logiciel ignore. L’édition qui doit pouvoir se faire avec ou sans le nom <strong>de</strong>spatients (selon qu’elle est <strong>de</strong>stinée au praticien ou à l’administration fiscale), se fait àchaque remise en banque. La ventilation doit se faire par mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> paiement ou partype <strong>de</strong> soins.• Le logiciel doit être en mesure <strong>de</strong> gérer les immobilisations et les amortissements :édition du registre <strong>de</strong>s immobilisations et <strong>de</strong>s amortissements, création <strong>de</strong>s fichesd’immobilisation avec calcul automatique <strong>de</strong> l’amortissement linéaire ou dégressif,calcul automatique <strong>de</strong>s plus-values.• Une simulation <strong>de</strong> la déclaration 2035 doit être possible à tout moment dans l’année encours.• Le logiciel doit gérer les provisionnels.• La gestion du brouillard <strong>de</strong>s écritures doit pouvoir être modifiable en cas d’erreur.• Le logiciel doit permettre le rapprochement bancaire. Il permet le contrôle <strong>de</strong>s saisiescomptables. Il se présente sous la forme d’un tableau à rapprocher au fur et à mesure<strong>de</strong> la réception <strong>de</strong>s relevés bancaires.


99• Le logiciel doit gérer les impayés et déclencher les procédures <strong>de</strong> relance en fonction<strong>de</strong> critères paramétrables.• Le logiciel doit être en mesure <strong>de</strong> gérer les salaires du personnel : calcul, édition <strong>de</strong>sfeuilles <strong>de</strong> paie, édition mensuelle et trimestrielle du journal <strong>de</strong> paie et du relevé <strong>de</strong>charges sociales, édition annuelle du cumul <strong>de</strong>s salaires pour la déclaration annuelle<strong>de</strong>s salariés.• Une simulation du bilan <strong>de</strong> l’activité du cabinet doit être possible ) tout moment dansl’année en cours.• La clôture <strong>de</strong> la comptabilité, l’archivage <strong>de</strong>s données comptables <strong>de</strong> l’année écouléeet la remise à zéro <strong>de</strong>s compteurs doit être automatique avant le début <strong>de</strong> la nouvelleannée d’exercice. Les données sont ainsi archivées <strong>de</strong> façon à pouvoir faire <strong>de</strong>sstatistiques et <strong>de</strong>s comparaisons par rapport aux résultats <strong>de</strong>s années précé<strong>de</strong>ntes.3.1.13. L’Utilitaire statistiqueLes données du cabinet <strong>de</strong>ntaire peuvent être exploitées sous forme <strong>de</strong> statistiques.• Les statistiques peuvent refléter l’activité globale, journalière, hebdomadaire,mensuelle, trimestrielle, annuelle ou pendant une pério<strong>de</strong> définie par le praticien. Ellespeuvent se présenter sous différentes formes : tableaux, histogrammes, courbes…• Elles permettent <strong>de</strong> faire <strong>de</strong>s comparaisons, <strong>de</strong>s prévisions, <strong>de</strong>s évaluations…• Les critères doivent être paramétrables.• On peut distinguer <strong>de</strong>s statistiques basées sur les recettes (réalisée à partir <strong>de</strong>srèglements saisis), sur les dépenses, sur la production (réalisées à partir <strong>de</strong>s actesréalisés), le ren<strong>de</strong>ment (horaire, mensuel, annuel…).


100• Le logiciel doit être en mesure d’éditer les statistiques exhaustives après chaque aprèsbilan annuel comme le tableau comparatif <strong>de</strong>s recettes et <strong>de</strong>s dépenses.3.1.14. La Gestion <strong>de</strong>s stocksCet utilitaire est accessoire compte tenu du stock relativement peu important et <strong>de</strong> la perte <strong>de</strong>temps à saisir toutes les entrées et sorties.• Pour être efficace, cette gestion doit pouvoir se réaliser par co<strong>de</strong>s barre.• Il doit permettre <strong>de</strong> connaître l’état <strong>de</strong>s stocks, et <strong>de</strong> prévoir grâce à une alerte larupture d’un produit.• Il doit permettre la traçabilité <strong>de</strong>s matériaux pour chaque patient, en précisant lamarque, la date <strong>de</strong> fabrication, le numéro <strong>de</strong> lot…3.1.15. La Gestion du suivi <strong>de</strong>s laboratoiresCet utilitaire présente peu d’intérêt par rapport au support papier.• Il doit permettre la création <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s type <strong>de</strong> travaux <strong>de</strong> laboratoire.• L’intégration <strong>de</strong>s données doit être paramétrable : certaines données peuvent êtreintégrées automatiquement (par exemple l’i<strong>de</strong>ntification du praticien), d’autresmanuellement (par exemple, teintes, matériaux à utiliser, types <strong>de</strong> couronne…).• Les fichiers <strong>de</strong> suivi doivent être archivées dans le dossier du patient à chaque étape.• Il doit permettre le contrôle <strong>de</strong>s factures <strong>de</strong> laboratoire.


101• Il doit permettre la traçabilité <strong>de</strong>s matériaux pour chaque patient en enregistrant lesréférences <strong>de</strong>s produits utilisés.3.1.16. L’Imagerie numériqueElle concerne les radiographies numériques (cf. paragraphe 1.3.2.1.2.1) et les imagesnumériques provenant par exemple d’un appareil photographique numérique (cf. paragraphe1.3.2.1.1.3), d’une caméra intra-buccale (cf. paragraphe 1.3.2.1.2.2), d’un caméscopenumérique, d’une image numérisée à l’ai<strong>de</strong> d’un scanner (cf. paragraphe 1.3.2.1.1.3) ou d’unordinateur accessible par un réseau (cf. paragraphe 1.2.1.9).Remarque : il est préférable d’utiliser une compatibilité du logiciel <strong>de</strong> gestion avec un logiciel<strong>de</strong> radiographie externe qu’il sera toujours possible d’utiliser même si l’on change <strong>de</strong> logiciel<strong>de</strong> gestion.Le logiciel doit être compatible avec tous les capteurs radiologiques numériques du marché. Ildoit possé<strong>de</strong>r l’agrément DSIO extension imagerie (cf. paragraphe 2.2.1).Il doit possé<strong>de</strong>r <strong>de</strong>s outils <strong>de</strong> retouche d’images numériques : luminosité, contraste, rotation<strong>de</strong> l’image, inversion positif/négatif…Il doit possé<strong>de</strong>r <strong>de</strong>s outils d’ai<strong>de</strong> au diagnostic : zoom…L’enregistrement <strong>de</strong>s images doit se réaliser dans un format exploitable par un autre logicielsans perte <strong>de</strong> qualité.L’importation et l’intégration d’une radiographie ou photographie numérique provenant d’unautre support que le logiciel <strong>de</strong> gestion doit être possible.Il doit permettre une prévisualisation <strong>de</strong> l’ensemble <strong>de</strong>s radiographies ou <strong>de</strong>s photographiesnumériques pour un même patient.Il doit permettre la visualisation simultanée <strong>de</strong> plusieurs radiographies ou photographies.


102Le positionnement <strong>de</strong>s radiographies dans la position anatomiques doit être automatique.Les radiographies ou photographies numériques doivent être accessibles <strong>de</strong>nt par <strong>de</strong>nt à partirdu schéma <strong>de</strong>ntaire.L’insertion <strong>de</strong> l’image numérique doit être facilité lors d’une édition (par exemple : courrier àun confrère).Le déclenchement du générateur <strong>de</strong> rayon X doit pouvoir se faire à partir <strong>de</strong> l’ordinateur.Une fonction négatoscope peut être incluse au sein du logiciel : cette fonction accessoireprésente à l’écran un fond blanc permettant <strong>de</strong> visionner les radiographies argentiques.3.1.17. Le Module prothèseCe module permet d’assister le praticien dans ses traitements prothétiques.• Il doit proposer <strong>de</strong>s tracés <strong>de</strong> prothèses <strong>de</strong>ntaires en fonction du plan <strong>de</strong> traitement etdu schéma <strong>de</strong>ntaire bien qu’il soit préférable <strong>de</strong> le faire sur le modèle même.• Il doit comporter tous les éléments nécessaires à la conception d’une prothèse :différents types <strong>de</strong> couronnes, attachements, crochets, potences, <strong>de</strong>ssins <strong>de</strong> plaque…• Il doit être en mesure d’intégrer un certain nombre <strong>de</strong> données cliniques : mobilités,versions, classe d’Angle, dimensions verticales, rapports inter-maxillaires…• Il doit être en mesure <strong>de</strong> gérer tous les cas d’é<strong>de</strong>ntation possibles.• Le traitement proposé doit être modifiable.• Il doit permettre la réalisation <strong>de</strong> <strong>de</strong>vis.• Le traitement retenu doit être archivé et pris en compte dans le plan <strong>de</strong> traitement.


1033.1.18. Le Module parodontologieCe module assiste le praticien dans les traitements <strong>de</strong>s pathologies parodontales.• Il doit être apte à intégrer les données suivantes : profon<strong>de</strong>ur <strong>de</strong> poche, récession,hauteur <strong>de</strong> la gencive attachée, alvéolyse inter-radiculaires, indice <strong>de</strong> plaque, indicegingival, mobilité <strong>de</strong>ntaire.• L’insertion <strong>de</strong> commentaires doit être possible.• Il doit servir <strong>de</strong> base pour l’établissement <strong>de</strong> <strong>de</strong>vis et <strong>de</strong> plans <strong>de</strong> traitement.• Il doit être entièrement paramétrable (formes, couleurs…).• La saisie <strong>de</strong>s données doit être compatible avec l’utilisation d’une son<strong>de</strong> électronique.• La représentation <strong>de</strong>s données <strong>de</strong> chartes doit pouvoir être représentée sous formegraphique par <strong>de</strong>s tracés, en vue vestibulaire et linguale.• La visualisation simultanée <strong>de</strong> l’état initial et actuel doit être possible.3.1.19. Le Module ImplantIl existe aujourd’hui <strong>de</strong>s ai<strong>de</strong>s pour les pratiques orientées sur un domaine précis commel’implantologie. Le Module d’implantologie a pour but d’assister à la prise <strong>de</strong> décisionthérapeutique dans le bilan pré-implantaire et par la suite à l’éducation du patient. Dans cetteutilisation on peut trouver la simple exploitation <strong>de</strong> clichés radiographiques jusqu’àl’élaboration <strong>de</strong> gui<strong>de</strong> chirurgical.• Il doit permettre une visualisation claire du plan <strong>de</strong> traitement.


104• Il doit permettre le tracé sur les clichés radiographiques, d’axes, et la possibilité <strong>de</strong>mesurer (en gardant à l’esprit la déformation possible)• Il doit permettre d’évaluer le volume osseux, voire <strong>de</strong> sa qualité.• Il doit permettre d’afficher les différents éléments d’implantologie et donc contenir lesinformations nécessaires et spécifiques aux éléments prothétiques.• Il doit être entièrement paramétrable (fournisseurs particuliers propres à la pratique dupraticien, couleur…)• Il doit permettre l’édition <strong>de</strong> <strong>de</strong>vis spécifique à l’implantologie.• Il doit pouvoir gérer l’imagerie parfois spécifique dans les formats particuliers commeles scanners numériques (DICOM 1 ...)3.1.20. La Sauvegar<strong>de</strong> <strong>de</strong>s donnéesOn ne le répètera jamais assez, la sauvegar<strong>de</strong> est une manipulation impérative à fairerégulièrement. Pour cela, les logiciels peuvent proposer <strong>de</strong>s rappels <strong>de</strong> sauvegar<strong>de</strong>s à lafermeture du logiciel par exemple ou par programmation.• Le module DSIO (cf. paragraphe 2.2.1) doit être impérativement installé en mêmetemps que le logiciel et non à la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> la société éditrice afin que le praticienreste maître <strong>de</strong> ses données médicales. Cette procédure est encore très difficile à faireappliquer aux éditeurs.1 DICOM : Digital imaging and communications in medicine


105• Le logiciel doit être en mesure <strong>de</strong> sauvegar<strong>de</strong>r toutes les données saisies dans unpériphérique <strong>de</strong> sauvegar<strong>de</strong> (cf. paragraphe 1.3.2.3.1). Cette sauvegar<strong>de</strong> doit pouvoirêtre configurable afin <strong>de</strong> s’effectuer <strong>de</strong> façon automatique et régulière.3.2. Les critères <strong>de</strong> choix s’appuyant sur un questionnaire auprès <strong>de</strong>spraticiens…3.2.1. Description du questionnaire et objectifCe questionnaire s’inspire d’autres questionnaires effectués dans divers pays anglo-saxons :• Flores C.Computer and Internet usage by canadian <strong>de</strong>ntists.J Calif Dent Assoc. 2006; 72(2): 145a-145e [8]• John J.H. Thomas D.Questionnaire survey on the use of computerization in <strong>de</strong>ntal practices across theThames Valley region.British Dental Journal 2003; 195(10): 585-590 [21]Il est composé <strong>de</strong> 44 questions organisées en 19 grands thèmes. Il se trouve en annexequestionnaire p145. Il a été vu et rectifié par le docteur Chaumeil Bernard, MCU Associé <strong>de</strong>l’Université <strong>de</strong> Clermont-Ferrand et enseignant au C2I 2MS.Le questionnaire a pour objectif <strong>de</strong> son<strong>de</strong>r la pratique <strong>de</strong>s chirurgiens-<strong>de</strong>ntistes aujourd’hui, et<strong>de</strong> voir leur satisfaction à propos <strong>de</strong> l’utilisation d’un logiciel <strong>de</strong> gestion au cabinet selon leurexpérience <strong>de</strong> travail et leur situation <strong>de</strong> travail également (Questions préliminaires, n°1, n°2,n°2.10, n°2.4, n°2.6, n°17 ; n°17.1).Des questions sont posées afin <strong>de</strong> savoir quelles sont les fonctions les plus utilisées (n°2.2n°3), les moins utilisées (n°2.3), les qualités les plus <strong>de</strong>mandées (n°4), et les habitu<strong>de</strong>s <strong>de</strong>travail (n°2.8 ; n°2.9). Les avantages que le logiciel <strong>de</strong> gestion représente (n°11) et les


106inconvénients également (n°12, n°12.1). Puis on a cherché à savoir s’il y avait une utilisation<strong>de</strong> l’ordinateur en <strong>de</strong>hors du logiciel <strong>de</strong> gestion (n°18) avec notamment la partie Internet(n°2.7) et enfin si le cabinet possédait un site professionnel (n°2.8).Des questions portant sur le logiciel en lui-même (n°2.6) permettent <strong>de</strong> connaître celui utilisé,le système d’exploitation sur lequel il fonctionne (n°2.1), s’il plaît (n°5), ce qui a motivé sonchoix (n°6) et si le praticien compte en changer (n°7 ; n°7.1 ; n°7.2). Des questions reposantsur les services <strong>de</strong> maintenance proposés (n°8) les habitu<strong>de</strong>s d’utilisation (n°9 ; n°9.1), lessystèmes <strong>de</strong> sauvegar<strong>de</strong>s (n°13 ; n°12.1 ; n°14 ; n°14.1 ; n°14.2) et les modules utilisés (n°15 ;n°15.1 ; n°17 ; n°17.1)Enfin il était intéressant <strong>de</strong> savoir combien <strong>de</strong> praticiens auraient été tentés par une solutiondite « gratuite » (n°19).3.2.2. Méthodologie et exploitation <strong>de</strong>s données récoltéesLe questionnaire a une version i<strong>de</strong>ntique en ligne, envoyée aux praticiens essentiellementdébutants et postée sur un forum spécialisé en odontologie où la population qui a répondu estplus variée. Dans tous les cas, sur ces <strong>de</strong>ux populations, le point commun est qu’elles ontaccès à Internet et donc sont déjà familiarisées avec l’univers informatique mais ce qui nesignifie pas automatiquement une utilisation <strong>de</strong> logiciel <strong>de</strong> gestion au cabinet.Un questionnaire papier a été envoyé dans <strong>de</strong>ux départements 75, 51 (pour <strong>de</strong>s raisonsessentiellement <strong>de</strong> commodités) avec un retour <strong>de</strong> 15% dans la pério<strong>de</strong> du mois d’avril 2011(7 sur 45). Par faute <strong>de</strong> temps, je n’ai pas pu faire <strong>de</strong> lettre <strong>de</strong> rappel. Les praticienssélectionnés, l’ont été par un tirage au sort dans une liste <strong>de</strong> praticiens tirés <strong>de</strong>s annuairesprofessionnels.Traiter les <strong>de</strong>ux populations différemment n’a pas d’intérêt d’une part parce que la secon<strong>de</strong>est d’effectif trop réduite par rapport à la première, et qu’au final, les réponses ont été


107sensiblement i<strong>de</strong>ntiques. Nous traiterons donc l’ensemble <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux populations en une seuleet unique population <strong>de</strong> 115 personnes.Les résultats ont ensuite été compulsés et entrés dans un programme <strong>de</strong> statistique en ligneGoogle docs Analytics. Les fréquences et les pourcentages ont été utilisés afin <strong>de</strong> déterminerla distribution <strong>de</strong>s réponses pour chaque variable. Le pourcentage pour chaque variable a étébasé sur le nombre <strong>de</strong> réponses à chacune d’entre elle.3.2.3. Analyse <strong>de</strong>s résultats3.2.3.1. Profil <strong>de</strong>s praticiens ayant réponduSur les 115 réponses, on retrouve <strong>de</strong>s praticiens répartis sur plus <strong>de</strong> 41 départements et sur 20régions différentes avec une majorité en Ile-<strong>de</strong>-France (57%).Figure 31: géographie <strong>de</strong>s réponses récoltées.Sur tous les questionnaires, 10 sont revenus trop incomplets (8.7%). Nous ne prendrons encompte que les 105 restants. Le détail concernant le profil <strong>de</strong>s praticiens ayant répondu estillustré dans le Tableau 1 : Profil <strong>de</strong>s praticiens.


108Tableau 1 : Profil <strong>de</strong>s praticiensNo.N=105%Nombres <strong>de</strong> praticiens1-2 67 63.8%3−5 26 24.8%≥ 6 10 9.5%Sans réponse 2 1.9%Praticiens conventionnés 99 94.3%Praticiens non conventionnés 1 0.9%Sans réponse 5 4.8%Praticiens exclusifs (pédo,ODF) 8 7.6%Praticiens en omnipratique 97 92.4%Année d’expérience≤ 3 ans 62 59%3 – 10 ans 22 21%≥ 10 ans 19 18.1%Sans réponse 2 1.9%Mo<strong>de</strong> d’exerciceTravail en libéral 76 72.4%Travail en salariat 18 17.1%Travail mixte (libéral et salarié) 9 8.6%Autre (universitaire, hôpital ouclinique)2 1.9%Un peu moins <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux tiers <strong>de</strong>s cabinets sont une petite structure (64%) avec un ou <strong>de</strong>uxchirurgiens-<strong>de</strong>ntistes. La majorité <strong>de</strong>s praticiens sont conventionnés (94%), faisant <strong>de</strong>l’omnipratique (92%) et en libéral (81% dont 10,6% pratiquent aussi en salariat). Les


109praticiens exclusifs sont soit <strong>de</strong>s orthodontistes (37,5%) soit <strong>de</strong>s pédodontistes (62,5%). Lespersonnes qui ont répondu sont pour plus <strong>de</strong> la moitié <strong>de</strong> jeunes ou <strong>de</strong> très jeunes praticiens(80%). D’ailleurs, seuls 35% <strong>de</strong>s praticiens ayant répondu sont titulaires <strong>de</strong> leur cabinet. Aucabinet, c’est le praticien qui utilise le plus le logiciel (69%) puis l’assistante (18%) et enfin lasecrétaire (13%).La majorité <strong>de</strong>s répondants sont informatisés (97.1%) et parmi ceux qui ne le sont pas, 90%ont le projet <strong>de</strong> le faire. Dans les cabinets informatisés en libéral, il y a toujours au moins unordinateur pour un praticien et dans 42% au moins 2 par praticien présent. Les ordinateurssont dans 88% <strong>de</strong>s cas en réseau, plus dans les centres <strong>de</strong> soins (90%) qu’en libéral (86%).Tous les cabinets non informatisés sont <strong>de</strong>s petites structures (1 ou 2 praticiens). La raisonpour laquelle ils ne sont pas informatisés est en majorité pour non nécessité (55.6%), pour lecoût que cela représente (23.6%) et pour <strong>de</strong>s raisons diverses telles que la peur du bug(19.4%) ou pas assez confiance en l’ordinateur.L’utilisation du logiciel <strong>de</strong> gestion est très variée. Une majorité <strong>de</strong>s praticiens en libéral (plus<strong>de</strong> 90%) utilisent les fonctions <strong>de</strong> gestion <strong>de</strong>s règlements, la création <strong>de</strong> dossier médical,l’entrée <strong>de</strong>s actes, l’ordonnancier. La fonction <strong>de</strong> rappel <strong>de</strong> ren<strong>de</strong>z-vous et les modulesspécialisés sont les moins utilisés (moins <strong>de</strong> 10%). Seuls <strong>de</strong>ux tiers (68%) utilisent l’agendaélectronique et 15% utilisent l’ordinateur comme un outil pédagogique.Graphique 1 : Fonctions les plus et les moins utilisées


110Lorsque l’on observe les fonctions les plus et les moins utilisées, les réponses sontsensiblement complémentaires. Ainsi le dossier du patient et l’entrée <strong>de</strong>s actes sont les plussollicitées, alors que l’outil pédagogique et le rappel <strong>de</strong>s ren<strong>de</strong>z-vous le sont moins.Parmi les praticiens non informatisés, 90% se disent prêt à le faire, essentiellement pourtélétransmettre (44%), puis autant pour la radiographie numérique, le gain <strong>de</strong> place et <strong>de</strong>temps et pour se mo<strong>de</strong>rniser (14%). Les inconvénients qu’ils trouvaient au système papier,étaient la perte <strong>de</strong> documents, la classification longue et volumineuse et les remarques <strong>de</strong>spatients (un tiers chaque).3.2.3.2. Etu<strong>de</strong> sur le logiciel utiliséParmi les praticiens libéraux informatisés, la distribution <strong>de</strong>s logiciels utilisés est comparableà la répartition nationale, à savoir (chiffres pour le mois d’avril 2011):Logiciel <strong>de</strong> gestion effectif %questionnaire%national 1Julie Owandy ou Julie 31 42,5 35.2Visio<strong>de</strong>nt ou Visio<strong>de</strong>nt 2008 12 16,4 21.6Kodak Trophy 10 13,7 8.9Logos_W 7 9,6 8.4Agatha 2000 1 1,4 2.9Autres logiciels 7 9,6 23Utilisation <strong>de</strong> 2 logiciels 2 2,7Utilisation <strong>de</strong> 3 logiciels ouplus3 4,1Tableau 2 : Répartition <strong>de</strong>s logiciels <strong>de</strong> gestion <strong>de</strong>ntaire1 Source http://www.sesam-vitale.fr/programme/tablo_pdm.asp consulté le 15/05/2011


111Parmi les logiciels regroupant individuellement moins d’1%, on peut citer M@c<strong>de</strong>nt,Ges<strong>de</strong>nt, Pomda’<strong>de</strong>nt, Axiam, Cerec AC, Mu<strong>de</strong>m et les logiciels spécialisés Sta<strong>de</strong>nt etOrthoexpert.Les motivations sur le choix du logiciel sont différentes selon l’expérience du praticien :• Pour les praticiens <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 10 ans d’expérience, titulaires <strong>de</strong> leur cabinet, seuls 14%n’ont pas eu le choix du logiciel, (la structure déjà en place). Dans 86% donc, le choixdu logiciel est délibéré motivé par le cahier <strong>de</strong>s charges (32%) puis la compétence duSAV (25%) suivi <strong>de</strong>s conseils <strong>de</strong> tiers ou <strong>de</strong>s offres commerciales (11%) et enfindiverses raisons comme la notoriété du logiciel ou la proximité du SAV.• Pour les praticiens ayant moins <strong>de</strong> 10 ans d’expérience, titulaires, les tendanceschangent, le taux <strong>de</strong> personnes n’ayant pas choisi leur logiciel soit par continuité à lareprise du cabinet soit par obligation <strong>de</strong> leur structure à l’installation, monte à 32%(plus <strong>de</strong> la moitié chez les jeunes praticiens <strong>de</strong> moins <strong>de</strong> 3 ans d’expérience), alors quele cahier <strong>de</strong>s charges individuel tombe à 16%. On retrouve les conseils <strong>de</strong> tiers àhauteur <strong>de</strong> 21% et autant suite à une expérience passée avec le logiciel. Les offrescommerciales ne motivent que 10% <strong>de</strong>s cas interrogés.Les praticiens non titulaires doivent logiquement se plier à la structure déjà en place. Au vu<strong>de</strong>s résultats, il est important <strong>de</strong> gui<strong>de</strong>r au mieux les moins expérimentés dans leur choix <strong>de</strong>logiciel. Ceux-ci ne s’impliquent pas suffisamment dans la recherche <strong>de</strong> l’outil informatiquele plus approprié pour eux. Sur les praticiens informatisés, 10.5% pensent ainsi changer leurlogiciel dans un avenir proche, l’actuel étant considéré comme peu pratique pour la moitié.Un quart le ferait dans un but <strong>de</strong> mo<strong>de</strong>rnisation ou <strong>de</strong> changement d’équipement global et lequart restant pour diverses raisons comme le déménagement, les bugs répétés et aussi sansraison particulière. Enfin 42% d’entre eux savent exactement vers quel logiciel ilsmigreraient, un quart n’ont qu’une vague idée et un tiers n’en ont aucune.Les qualités les plus recherchées dans un logiciel <strong>de</strong> gestion sont illustrées dans le graphiquesuivant (le répondant pouvait cocher plusieurs cases) :


112Graphique 2 : Qualités les plus recherchées dans un logiciel <strong>de</strong> gestion <strong>de</strong>ntaireLes praticiens non équipés mais en projet <strong>de</strong> s’informatiser ont choisi les mêmes critères.D’un point <strong>de</strong> vue global, ce qui déplaît dans les logiciels <strong>de</strong> gestion, chez les praticienslibéraux titulaires, est le manque d’intuitivité du logiciel (39%) puis à 18% ex-æquo, lemanque <strong>de</strong> fonction et les frais engendrés par le logiciel. La fréquence <strong>de</strong>s pannes est un grosdéfaut pour 16% <strong>de</strong>s cas. La complexité du logiciel, les bugs et <strong>de</strong>s détails techniquescomplètent les réponses.Au sujet <strong>de</strong>s pannes, 77% <strong>de</strong>s praticiens considèrent qu’elles les ont déjà pénalisés dans leurpratique. Voici la répartition <strong>de</strong>s pannes le plus souvent rencontrées :Graphique 3 : Répartition <strong>de</strong>s pannes les plus souvent rencontrées


113Les autres pannes concernent la télétransmission, le réseau, internet ou problèmed’alimentation. Pour la majorité <strong>de</strong>s interrogés (50,5%), le service <strong>de</strong> maintenance (technicienou hotline) est bon. 21,5% le considère mauvais, 5,6% le trouve très bon et autant le trouvetrès mauvais. Enfin, 16,8% ne peut pas s’exprimer sur la question !Parmi les praticiens informatisés, 34% ont déjà exercé sans informatique, et 94% considère lelogiciel <strong>de</strong> gestion comme une ai<strong>de</strong> indispensable.A la question « Seriez-vous prêt à utiliser un logiciel gratuit dans votre cabinet ? », 65% <strong>de</strong>spraticiens informatisés ont répondu oui et la moitié <strong>de</strong>s praticiens en projet <strong>de</strong> s’informatiserégalement.Les praticiens évoquent les habitu<strong>de</strong>s d’utilisation pour justifier leur réticence à utiliser lelogiciel gratuit à 46%, ensuite c’est par manque d’information (20%), le manque <strong>de</strong> confianceenvers le gratuit (18%) puis l’assistance payante qui peut rassurer (8%) et enfin la pérennitédu logiciel non assurée avec la difficulté <strong>de</strong> transfert <strong>de</strong> donnée.3.2.3.3. L’Utilisation du logiciel3.2.3.3.1. Les mises à jourPour pouvoir profiter pleinement <strong>de</strong> son logiciel, il est préconisé d’effectuer <strong>de</strong>s mises à jourquand les éditeurs le conseillent. Seulement moins <strong>de</strong> la moitié (43%) le font, 24% ne le fontpas et 33% n’en sait rien!La mise à jour est réalisée par le praticien (55,6%) ou par le biais d’un technicien sur place ouau téléphone (33,3%) ou encore par quelqu’un d’autre du cabinet (secrétaire ou assistante)dans 11,1% <strong>de</strong>s cas.


1143.2.3.3.2. Les sauvegar<strong>de</strong>s <strong>de</strong> donnéesLa sauvegar<strong>de</strong> <strong>de</strong>s données régulière est exécutée 79.4% du temps. Ce qui veut égalementsignifier que dans 20,6% <strong>de</strong>s cas, elle n’est pas faite régulièrement.Graphique 4 : Fréquence <strong>de</strong>s sauvegar<strong>de</strong>sLa conservation <strong>de</strong>s données informatiques est obligatoire, il est donc important <strong>de</strong> faire unesauvegar<strong>de</strong> par jour sur un support différent du logiciel <strong>de</strong> gestion (cf. paragraphe 1.3.2.3.1).Ces différents supports sont illustrés dans le Tableau 3 : Supports <strong>de</strong> sauvegar<strong>de</strong> <strong>de</strong>s donnéesSupportDisqueDurExterneClef USBCassetteexterneServeurexterneAutreTotal% 80,3 10,6 4,5 3 1,4 100Tableau 3 : Supports <strong>de</strong> sauvegar<strong>de</strong> <strong>de</strong>s données


1153.2.3.3.3. Les modules utilisésSur les modules utilisés, celui <strong>de</strong> comptabilité est utilisé à 57,6%. Les utilisateurs <strong>de</strong> cemodule consultent leur compte en cours et vérifient les versements pour 75% d’entre eux,59% font <strong>de</strong> l’édition d’impayés 11% font <strong>de</strong>s éditions <strong>de</strong> 2035. Moins <strong>de</strong> 10% d’entre euxutilisent les autres fonctions telles que la remise <strong>de</strong> chèque avec l’édition <strong>de</strong> bor<strong>de</strong>reaux, ou lelivre <strong>de</strong> recettes ou encore les statistiques.Parmi les pratiques exclusives, les <strong>de</strong>ux tiers <strong>de</strong>s praticiens exclusifs qui ont répondu utilisentles modules spécifiques à leur pratique à savoir l’ODF, la parodontologie ou l’implantologie.Nous avons vu plus haut, que l’agenda électronique du logiciel n’était pas utilisé par tous lespraticiens. De la même façon, 69% <strong>de</strong>s répondants affirment gar<strong>de</strong>r divers documents papiersrépartis <strong>de</strong> la façon suivante :Graphique 5 : Répartition <strong>de</strong>s documents conservés au cabinet informatisé


1163.2.3.3.4. Autre utilisation <strong>de</strong> l’ordinateur95.7% <strong>de</strong>s cabinets libéraux ont une connexion à internet. L’utilisation <strong>de</strong> l’ordinateur estvariée :Activité sur l'ordinateur EffectifInternet, loisir 50E-mail personnel 9Recherches site <strong>de</strong>ntaires, 9VidalE-formation 7Multimédias film musique 3Confirmations RDV Email 2Achats matériels 2Contacts confrères 2Stockage <strong>de</strong> données en1lignePas d'autre utilisation 13Tableau 4 : Utilisation <strong>de</strong> l'ordinateur au cabinet15,9% <strong>de</strong>s cabinets possè<strong>de</strong>nt leur site Internet professionnel, 82.6% n’en ont pas, et 1,5% <strong>de</strong>sinterrogés ne le savent pas.3.2.4. Limites <strong>de</strong> l’étu<strong>de</strong>Les limites <strong>de</strong>s données du questionnaire sont essentiellement dues à la population <strong>de</strong>srépondants. Constituée à 85% <strong>de</strong> réponses issues du questionnaire distribué en ligne, l’étu<strong>de</strong>est <strong>de</strong> ce fait biaisée. Nous l’avons déjà évoqué, les praticiens sont jeunes, pratiquement tousinformatisés, sans trop <strong>de</strong> recul d’exercice. L’étu<strong>de</strong> pourrait donc se limiter aux jeunespraticiens.


117Cependant, l’objectif étant <strong>de</strong> connaître l’utilisation du logiciel <strong>de</strong> gestion, il n’est pas si mald’avoir le plus <strong>de</strong> réponses d’utilisateurs divers.L’autre biais est le fait d’avoir <strong>de</strong>s praticiens salariés et d’autres libéraux, titulaires ou non <strong>de</strong>leur cabinet. Ainsi, les populations prises en compte sur la plupart <strong>de</strong>s questions neconsidèrent que celle <strong>de</strong>s praticiens libéraux et titulaires <strong>de</strong> leur cabinet.3.3. Les différents logiciels <strong>de</strong> gestion du cabinet <strong>de</strong>ntaire3.3.1. ObjectifNous allons présenter les différents logiciels <strong>de</strong> gestion du cabinet <strong>de</strong>ntaire disponibles durantl’année 2011 puis allons comparer les fonctions qu’ils proposent.L’objectif est <strong>de</strong> donner un point <strong>de</strong> comparaison clair et sans jugement <strong>de</strong> valeur en exposantles fonctions <strong>de</strong> chaque logiciel et du temps passé pour les faire fonctionner.3.3.2. MéthodologieDans un premier temps, les différents éditeurs ont été contactés par mail afin <strong>de</strong> leur<strong>de</strong>man<strong>de</strong>r <strong>de</strong> la documentation.Les sociétés qui ont répondu et qui m’en ont fournies sont :- M@c<strong>de</strong>nt- Logos_w- Julie Owandy


118Les sociétés qui n’ont pas répondu sont- Visio<strong>de</strong>nt- Kodak Trophy gestion- Axisanté <strong>Dentaire</strong>- @gathaMalgré tout, <strong>de</strong>s documents en ligne ont été trouvés pour l’ensemble <strong>de</strong>s autres logiciels ouont pu être testés directement chez <strong>de</strong>s praticiens.Nous avons voulu tester l’ergonomie informatique qui est définie par l’adaptation <strong>de</strong> lamachine à l’Homme, afin d’améliorer les conditions <strong>de</strong> travail 1 . Dire qu’un logiciel est«ergonomique » ne veut rien dire en soi : un logiciel est ergonomique pour une personnedonnée ayant un objectif donné.On peut toutefois noter <strong>de</strong>s critères qui permettent <strong>de</strong> dire que l’utilisation d’un logiciel seraplus ou moins facile pour le plus grand mon<strong>de</strong>. Il faut relever ce que l’on pourrait appeler« ergonomie <strong>de</strong> surface » soit la disposition <strong>de</strong>s éléments dans la page, l’aspect graphique,boutons, logos visibles, la réaction du système, et « l’ergonomie profon<strong>de</strong> » qui regrouperaitla répartition <strong>de</strong>s fonctionnalités, les enchaînements d’écran pour une tâche et sous tâches quel’utilisateur souhaite exécuter.L’esthétique étant un facteur subjectif, nous avons décidé plutôt <strong>de</strong> lister l’ensemble <strong>de</strong>sfonctions disponibles dans chaque logiciel.1 http://www.dsi.cnrs.fr/metho<strong>de</strong>s/ergonomie/<strong>de</strong>finition.htm


1193.3.3. Présentation <strong>de</strong>s différents logiciels <strong>de</strong> gestion du cabinet <strong>de</strong>ntaire etgrille d’évaluation3.3.3.1. Liste <strong>de</strong> logiciels.La caractéristique principale du marché <strong>de</strong>s logiciels <strong>de</strong> gestion <strong>de</strong> cabinet <strong>de</strong>ntaire est qu’ilest complètement éclaté (il existe une trentaine <strong>de</strong> logiciels différents). Il l’est encore pluspour les cabinets médicaux (une bonne quarantaine <strong>de</strong> logiciels que nous ne traiterons pas ici).Ceci explique en partie que les chirurgiens-<strong>de</strong>ntistes hésitent longtemps avant d’acheter.Nous allons présenter brièvement les principaux logiciels que sont Julie, Visio<strong>de</strong>nt, KodakTrophy, Logos_w et Maevi en commençant par leur interface.3.3.3.2. Présentation <strong>de</strong>s interfaces <strong>de</strong>s logiciels3.3.3.2.1. Julie (version 3.31.0(16) du 5/10/10)Figure 32 : Interface Julie 3.31.0(16) du 5/10/10


120Dès le démarrage du logiciel, nous nous trouvons avec cette interface qui restera i<strong>de</strong>ntique surpratiquement toutes les fonctions utilisées pour le dossier du patient. Elle est composée <strong>de</strong> :1. En jaune <strong>de</strong>s principales fonctions sur le côté qui restent toujours accessibles. Lesicônes sont lisibles et gran<strong>de</strong>s, on y trouve notamment l’agenda, l’ordonnancier,l’imagerie, le <strong>de</strong>vis, la bouche du patient et les soins. En cliquant sur chaque icôneapparaît les réglages respectifs dans une nouvelle fenêtre qui s’ouvre.2. Le choix du praticien avec le nom du praticien s’il y en a plusieurs. (cliquer sur 1 ou 2permet <strong>de</strong> basculer <strong>de</strong> l’un vers l’autre). La date est également affichée.3. La fenêtre d’affichage, c’est là où la fiche patient est affichée, composée <strong>de</strong> plusieursonglets, à savoir les informations sur le patient, sur le payeur et les diversrenseignements relatifs aux droits d’assuré du patient. Un clic droit dans cette zonepermet <strong>de</strong> voir l’agenda et en cliquant sur le nom du patient dans l’agenda, d’aller surla fiche <strong>de</strong> ce <strong>de</strong>rnier.4. Si l’agenda électronique est utilisé, le prochain ren<strong>de</strong>z-vous est affiché dans cettesection affichant le nom et prénom, l’horaire du ren<strong>de</strong>z-vous, les éventuelles notes etactes si notifiés.


1213.3.3.2.2. Visio<strong>de</strong>nt (version 2009 datant du 01/2011)Figure 33 : Visio<strong>de</strong>nt 2009 datant <strong>de</strong> 01/2011Là encore on trouve une interface faisant appel aux onglets et aux icônes <strong>de</strong> navigation sur lecôté. La différence avec Julie, est qu’on va retrouver <strong>de</strong>s boutons qui changent selon lesfonctions utilisées. Les sections <strong>de</strong> l’interface sont :1. Les fonctions du menu <strong>de</strong> dossier <strong>de</strong>s patients. Création manuelle « nouveau » ouautomatique « lecteur SV », modification, ou recherche <strong>de</strong> patient « patients ». On yretrouve également l’icône assistance en cas <strong>de</strong> soucis, et recharge SMS si on utilise lafonction rappel SMS. Ces icônes changent selon les fonctions utilisées.2. Le bout <strong>de</strong> cette section permet <strong>de</strong> passer d’un patient à l’autre par ordre alphabétique.Cette section reste en permanence.3. Menu <strong>de</strong>s différentes fonctions, l’icône du haut change le contenu du bas, proposantdiverses fonctions. On y trouve l’icône « Visio<strong>de</strong>nt » faisant accé<strong>de</strong>r aux diversesfonctions relatives au patient (actes, <strong>de</strong>vis, ordonnance, règlements, agenda), l’icône« gestion » permets d’accé<strong>de</strong>r aux contextes administrations (impayés, tiers payant,


122statistique) à la gestion <strong>de</strong> stock et aux modules spécialisés ODF plus certains autresutilitaires. L’icône « compta » permet d’accé<strong>de</strong>r aux recettes, aux journaux,amortissement, la paie, les employés, journaux, statistiques et bilan.Figure 34 : ensemble <strong>de</strong>s fonctions menu Visio<strong>de</strong>nt4. Comme pour Julie, c’est la partie <strong>de</strong> la fiche patient, avec les onglets supérieurs,faisant référence aux divers droits d’assuré du patient et les liens familiaux éventuelsavec d’autres patients du cabinet. Cette section change selon les fonctions utilisées. Ala différence <strong>de</strong> Julie, les informations relatives au patient ne restent pas enpermanence en fond, cependant la section 2 renseigne toujours le nom <strong>de</strong> la ficheconsultée.


1233.3.3.2.3. Kodak Trophy (version 4.6 du 16/11/2010)Figure 35 : Fenêtre d'accueil sur Kodak Trophy 4.6 du 16/11/2010La gran<strong>de</strong> différence avec les 2 logiciels précé<strong>de</strong>nts, c’est le passage par une page <strong>de</strong> menuprincipal qui renvoie sur chaque fonction par la suite. Il est également possible <strong>de</strong> passer d’unmodule à l’autre une fois choisi ou encore <strong>de</strong> revenir à cette page d’accueil.1. L’agenda avec <strong>de</strong>s vues journalières ou mensuelles, et la possibilité <strong>de</strong> faire les rappelsSMS, d’imprimer le planning, ou d’accé<strong>de</strong>r aux fiches patients et <strong>de</strong> choisir lepraticien s’il y en a plusieurs.2. La comptabilité, qui permet d’accé<strong>de</strong>r aux sous fonctions, remise en banque, journaux,balance, grand livre, amortissements livre <strong>de</strong>s recettes, déclaration 2035 etc.3. La gestion clinique, avec la possibilité <strong>de</strong> créer un patient manuellement ou par lecture<strong>de</strong> carte Vitale, d’accé<strong>de</strong>r à <strong>de</strong>s fonctions <strong>de</strong> comptabilité (Total activité, totalrecettes), <strong>de</strong> rédiger <strong>de</strong>s courriers ou <strong>de</strong>s courriels, et la fonction agenda téléphonique.


1244. L’imagerie ouvre la fonction radiographie numérique. Les fonctions dépen<strong>de</strong>nt dumodule radio choisi.5. Télétransmission, permet <strong>de</strong> faire la préparation <strong>de</strong>s fichiers (FSE/DRE) d’envoyer ou<strong>de</strong> recevoir les flux, et <strong>de</strong> consulter l’historique.6. Fonctions <strong>de</strong> paramétrage du logiciel allant du plus superficiel (couleur <strong>de</strong>s menus) auréglage plus pointu (configuration <strong>de</strong>s tarifications ou personnalisation <strong>de</strong>s actes selonsa pratique).7. Fonction Statistiques, qui permet <strong>de</strong> suivre l’évolution <strong>de</strong> son activité.8. Pour la gestion <strong>de</strong>s matériaux en stock et stérilisés.3.3.3.2.4. Logos_w (version 5.46.A)Figure 36 : Logos_w 5.46.A1. Menu permanent, création <strong>de</strong> nouveau patient, ouvrir un dossier existant, ouvrir la liste<strong>de</strong> patients du jour, télétransmission.


1252. Autre menu d’outils divers permanent. On y trouve un glossaire, <strong>de</strong>s fiches conseils,numéro <strong>de</strong> la hotline, accès au site web, scanner, dictaphone, outil <strong>de</strong> capture,configuration <strong>de</strong> l'imprimante, agenda, calculette, ai<strong>de</strong> en ligne, chronomètre, carnetd'adresses, mail, synchronisation avec MS Outlook, envoi <strong>de</strong>s SMS, envoi d'email, ungestionnaire d'évènements, gestion <strong>de</strong> la stérilisation, personnalisation <strong>de</strong> raccourcis,et la synchronisation avec Google Agenda.3. C’est la zone <strong>de</strong> travail où s’affichent les fenêtres ouvertes. Ici le mini-agenda et lesalertes <strong>de</strong> date limite d’utilisation <strong>de</strong>s produits préalablement enregistrés.A l’ouverture, un rappel <strong>de</strong> sauvegar<strong>de</strong> apparaît. Les fenêtres <strong>de</strong>s différentes fonctionss’ouvrent par la suite dans la partie 3. La gran<strong>de</strong> particularité <strong>de</strong> ce logiciel est que les fichespatients s’ouvrent toutes indépendamment les unes <strong>de</strong>s autres, ainsi si on ouvre 3 fichespatients, nous aurons 3 fenêtres <strong>de</strong> fiches ouvertes.Figure 37 : Ouverture <strong>de</strong> fiches patients sous Logos_w


1263.3.3.2.5. Maevi (version 2011.4 – 0)Figure 38 : Maevi écran d'accueil version 2011.4 – 0On se retrouve comme sur Julie ou sur Visio<strong>de</strong>nt avec un volet sur le côté d’action qui valancer les diverses fonctions. L’affichage est personnalisable car il est possible d’afficher lacolonne <strong>de</strong> fonction, le nom du praticien ainsi que celui du patient et la date, l’historique, et<strong>de</strong> paramétrer les dimensions <strong>de</strong> la fenêtre. L’interface se présente ainsi :1. Le volet qui comprend 7 onglets, accueil, patients, contacts, agenda, éditions,paramétrage et gestion, chacun décomposé en plusieurs sous parties qui se recoupentparfois.2. Cette partie permet <strong>de</strong> créer un dossier ou d’en ouvrir un, et <strong>de</strong> sélectionner unpraticien s’il y en a plusieurs.3. C’est la liste <strong>de</strong>s comman<strong>de</strong>s, qui permet d’ouvrir <strong>de</strong>s menus déroulants en gestion,édition, paramétrage ou Internet/SMS.4. Permet d’ouvrir <strong>de</strong>s outils tels que l’agenda, l’échéancier, la sauvegar<strong>de</strong>, latélétransmission ou les contacts. Il y a également un bouton « quitter ».5. Cette partie affiche <strong>de</strong>s informations relatives au fonctionnement du logiciel ou <strong>de</strong>srappels préalablement programmées.


1276. C’est la barre d’outils sous forme classique <strong>de</strong> menu déroulant. On y retrouvel’accueil, les patients, le paramétrage, la gestion, l’affichage et les outils.3.3.3.3. Bonjour M. OuchAu travers <strong>de</strong> l’exemple d’un patient, M. Ouch Pabuni, qui viendrait consulter pour lapremière fois dans un cabinet, nous allons voir la création d’un dossier, la prise <strong>de</strong>radiographie, l’entrée <strong>de</strong>s actes, l’émission d’un <strong>de</strong>vis, l’édition d’une ordonnance, la prise <strong>de</strong>ren<strong>de</strong>z-vous puis la télétransmission <strong>de</strong> la feuille <strong>de</strong> soins et le rappel <strong>de</strong>s ren<strong>de</strong>z-vous.3.3.3.3.1. Création <strong>de</strong> dossierPour la création <strong>de</strong> dossier, certains cabinets font remplir au préalable une fiche <strong>de</strong>renseignement, scannée par la suite ou retranscrite dans le dossier électronique. Chez tous leslogiciels testés, il est possible <strong>de</strong> créer un dossier en cliquant sur le bouton « nouveau » soitpar saisie manuelle en remplissant les cases une à une, soit automatiquement par lecture <strong>de</strong> lacarte Vitale dans le lecteur en cliquant sur l’icône carte Vitale. Les logiciels proposent parfois<strong>de</strong>s raccourcis clavier pour cette manipulation comme chez Julie (touche Insertion). Aprèsla lecture <strong>de</strong> la carte, il suffit <strong>de</strong> choisir l’assuré dans la liste <strong>de</strong> personnes présentes sur lacarte pour transférer les données correspondantes. Les renseignements tels que le nom,prénom, date <strong>de</strong> naissance et l’AMO sont remplis automatiquement. Il faudra cependanttoujours saisir manuellement l’adresse, le ou les numéro(s) <strong>de</strong> téléphone, la profession, lesallergies et antécé<strong>de</strong>nts médicaux. Ces <strong>de</strong>rnières sont toujours signalées et rappelées lors <strong>de</strong>l’édition d’une ordonnance.On peut voir les différentes présentations sur les captures d’écran sur la page suivante.


128Figure 39 : Création d'un nouveau dossier dans différents logiciels (dans l’ordre Julie, Visio<strong>de</strong>nt,Kodak Trophy, Logos_w, Maevi)3.3.3.3.2. Prise <strong>de</strong> radiographieLe ren<strong>de</strong>z-vous continue, après un examen en bouche, une radiographie est prise. Commenous l’avons signalé plus haut (cf. paragraphe 1.3.2.1.2.1) il existe une multitu<strong>de</strong> <strong>de</strong> logiciels


129<strong>de</strong> gestion <strong>de</strong>ntaire et c’est également le cas pour les logiciels <strong>de</strong> radiographie. Il fut un tempsoù les logiciels limitaient leur compatibilité, ce qui est moins le cas aujourd’hui. Ainsi il estpossible pour le chirurgien-<strong>de</strong>ntiste <strong>de</strong> choisir un logiciel <strong>de</strong> gestion et un logiciel <strong>de</strong>radiographie qui lui convient le mieux.Pour la prise <strong>de</strong> radiographies, il n’y a pas <strong>de</strong> métho<strong>de</strong> unique, elle dépend autant du logiciel<strong>de</strong> gestion que du logiciel <strong>de</strong> radiographie. Parfois ce sont <strong>de</strong>s entités indépendantes, parfoisl’intégration est plus poussée.3.3.3.3.3. Entrée <strong>de</strong>s actesUne fois la radio faite, les soins sont effectués, et rentrés dans la fiche du patient. Là, il y aplusieurs manières <strong>de</strong> procé<strong>de</strong>r.Pour Julie il faut entrer dans la fiche du patient, puis aller sur la section « soins » oùl’historique apparaît dans une nouvelle fenêtre. Il suffit d’entrer les actes les uns à la suite <strong>de</strong>sautres. Ils sont inscrits individuellement sur chaque ligne du tableau. Il faut renseigner lenuméro <strong>de</strong> <strong>de</strong>nt, puis un co<strong>de</strong> <strong>de</strong> soin, paramétrable, soit au clavier en rentrant un raccourci,(ex : C pour consultation, C2 pour un composite à 2 faces…) soit en le choisissant à partird’une liste d’actes. Il est possible <strong>de</strong> faire <strong>de</strong>s notes, en faisant un clic droit sur la ligne <strong>de</strong>l’acte concerné. Apparaît alors une flèche jaune. Comme on peut le voir ci-<strong>de</strong>ssous. Les actesnon réglés apparaissent en rouge.


130Figure 40 : Entrée <strong>de</strong>s actes chez JulieChez Visio<strong>de</strong>nt cela se fait <strong>de</strong> manière i<strong>de</strong>ntique en allant sur la fiche du patient puis ensélectionnant « fiche d’actes ». Ainsi, le numéro <strong>de</strong> <strong>de</strong>nt, l’acte et <strong>de</strong>s notes peuventégalement être indiqués. La présentation sous tableau est i<strong>de</strong>ntique à Julie au détail près quechaque ligne est <strong>de</strong> couleur différente ce qui les rend plus lisibles.Chez Kodak Trophy les actes se rentrent après avoir sélectionné la fiche du patient. Unschéma <strong>de</strong>ntaire est affiché avec <strong>de</strong>s vues vestibulaires et occlusales <strong>de</strong> l’ensemble <strong>de</strong> labouche. Une liste d’actes est présente sur le côté ordonnée par catégorie. Il faut sélectionnerl’acte par un clic, puis sélectionner la <strong>de</strong>nt concernée sur le schéma. Tout se passe avec lasouris. Il est possible d’utiliser les raccourcis couleurs que l’on voit. Il est parfois nécessaire<strong>de</strong> renseigner les faces soignées. Sur le schéma (un collage) on peut également voir la <strong>de</strong>nturetemporaire stable adaptée aux enfants et à la mandibule. L’utilisation du clavier n’est pasnécessaire. Les actes sont récapitulés dans l’historique sous le schéma <strong>de</strong>ntaire, avec lapossibilité <strong>de</strong> faire <strong>de</strong>s notes.


131Figure 41 : Entrée <strong>de</strong>s actes sous Kodak Trophy (collage <strong>de</strong> plusieurs images)Pour Logos_w l’entrée <strong>de</strong>s actes est i<strong>de</strong>ntique que pour Kodak Trophy, c'est-à-dire que leschéma <strong>de</strong>ntaire est affiché directement dans la fiche du patient et il faut sélectionner les actesréalisés dans la liste configurable sur le côté puis choisir la <strong>de</strong>nt soignée. Ce logiciel offre plus<strong>de</strong> paramètres afin <strong>de</strong> préciser l’acte. On retrouve <strong>de</strong> la même façon l’historique <strong>de</strong>s soinsdans un tableau sous le schéma <strong>de</strong>ntaire. (cf. figure ci-<strong>de</strong>ssous).Figure 42 : Entrée <strong>de</strong>s actes avec Logos_w


132Enfin avec Maevi, l’entrée <strong>de</strong>s actes se fait dans l’onglet « Patient » puis sous « nouvelacte ». Un glisser-déposer peut être utilisé comme pour les <strong>de</strong>ux logiciels précé<strong>de</strong>nts, ensélectionnant l’acte dans une liste puis en désignant la <strong>de</strong>nt (raccourci clavier F4). Pour entrerplusieurs actes, il est possible d’accé<strong>de</strong>r à une fenêtre plus complète, en utilisant le mêmeprincipe les actes sont enregistrés. Il faut toutefois vali<strong>de</strong>r pour appliquer les changements.Figure 43 : Entrée <strong>de</strong>s actes sous Maevi3.3.3.3.4. Edition d’un <strong>de</strong>visPar la suite, un <strong>de</strong>vis est émis, pour diverses restaurations prothétiques. La fonction estproposée par tous les logiciels et son utilisation est similaire à l’entrée <strong>de</strong>s actes vueprécé<strong>de</strong>mment. En effet, une fois qu’on accè<strong>de</strong> à la fonction <strong>de</strong>vis, les actes sont entrés parsaisie manuelle soit par sélection <strong>de</strong> l’acte puis <strong>de</strong> la <strong>de</strong>nt concernée. Le <strong>de</strong>vis est ensuitearchivé, modifiable et imprimable.


1333.3.3.3.5. Edition d’ordonnancePour éditer une ordonnance, il y a toujours un ordonnancier regroupant les médicaments engroupes ou familles. Il suffit alors <strong>de</strong> se placer sur la fiche du patient, d’entrer dans la fonctionordonnance, <strong>de</strong> sélectionner dans la liste déroulante le médicament à prescrire en doublecliquant <strong>de</strong>ssus ou en appuyant sur le bouton ajout et enfin d’imprimer la prescription. Lesposologies sont en général déjà stipulées, elles sont éditables. Un petit bémol pour KodakTrophy dont les manipulations sont plus longues que pour les autres logiciels testés. ChezMaevi, il faut rédiger totalement l’ordonnance.Figure 44 : Ordonnancier chez Julie et Visio<strong>de</strong>nt


134Figure 45 : Ordonnancier chez Kodak, Logos_w et Maevi


1353.3.3.3.6. Prise <strong>de</strong> ren<strong>de</strong>z-vousUne fois l’ordonnance émise, un prochain ren<strong>de</strong>z-vous est pris. L’avantage d’utiliser l’agendaélectronique intégré est la possibilité d’être prévenu <strong>de</strong>s ren<strong>de</strong>z-vous suivants comme dansJulie dans la partie 4 (cf. paragraphe 3.3.3.2.1). Cependant, il n’est par rare <strong>de</strong> voir encore<strong>de</strong> nombreux cabinets rester à l’agenda papier, facilement consultable, même ordinateuréteint.Pour enregistrer un ren<strong>de</strong>z-vous chez Julie, il faut aller dans la fonction « agenda », s’ouvrealors un planning, configurable. On peut choisir entre l’affichage journalier, à la semaine, à laquinzaine ou au mois et pour un seul ou plusieurs praticiens.Figure 46 : Agenda à la semaine et Journalier dans Julie (collage).Il faut ensuite cliquer à la date et l’heure souhaitée sur le planning. Apparaît alors une boîte <strong>de</strong>dialogue <strong>de</strong>mandant <strong>de</strong> confirmer le nom du patient. On peut le modifier, en le recherchantpar cette même boîte <strong>de</strong> dialogue, on peut configurer le temps du ren<strong>de</strong>z-vous, ajuster l’heure


136si l’on s’est trompé et renseigner <strong>de</strong> l’acte programmé également. En faisant un clic droit dansla fiche patient, un agenda apparaît. C’est un agenda non éditable qui permet uniquementd’aller consulter les dossiers <strong>de</strong>s patients <strong>de</strong> la journée mais d’une manière plus facile etrapi<strong>de</strong>. Les nouveaux patients sont affichés en rouge, ils n’ont pas <strong>de</strong> dossier au sein ducabinet. Les ren<strong>de</strong>z-vous sont par la suite déplaçable à la souris, et redimensionnablefacilement en étirant la case. Il est aussi possible <strong>de</strong> faire <strong>de</strong>s commentaires lors <strong>de</strong>l’enregistrement du RDV.Au sein <strong>de</strong> Visio<strong>de</strong>nt, l’agenda est un peu plus brouillon, il y a beaucoup <strong>de</strong> cases. Lesren<strong>de</strong>z-vous se font en se situant sur la fiche du patient ou en renseignant le nom du patientlorsqu’on clique sur une zone du planning. Il y a également plusieurs vues possibles et lapossibilité <strong>de</strong> faire <strong>de</strong>s commentaires.,Figure 47 : Vue multi praticien à la semaine sur Visio<strong>de</strong>nt.Pour Kodak Trophy, il est possible <strong>de</strong> la même façon d’entrer <strong>de</strong>s ren<strong>de</strong>z-vous et <strong>de</strong> voirsur différentes pério<strong>de</strong>s les plages <strong>de</strong> ren<strong>de</strong>z-vous. Cependant, il est nécessaire <strong>de</strong> faire un clicdroit sur le planning et <strong>de</strong> sélectionner « ajout d’un ren<strong>de</strong>z-vous » ce qui est moins pratique


137que le double clic. Il est toutefois possible après l’enregistrement du ren<strong>de</strong>z-vous <strong>de</strong> lemodifier facilement à la souris.Pour Logos_w, il existe une fonction qui permet <strong>de</strong> voir les ren<strong>de</strong>z-vous par patient. C’estintéressant surtout s’il y a plusieurs praticiens. Elle existe pour tous les logiciels testés maiscela nécessite <strong>de</strong>s manipulations plus longues. L’agenda fonctionne <strong>de</strong> la même façon quepour Kodak.Figure 48 : Logos_w et sa fonction croisée <strong>de</strong> ren<strong>de</strong>z-vous par patientMaevi a poussé trop loin cette fonction, car il n’est possible <strong>de</strong> prendre <strong>de</strong>s ren<strong>de</strong>z-vous quepar patient. C'est-à-dire qu’elle ne peut s’effectuer que pour le patient dont la fiche estouverte. Il n’est pas possible <strong>de</strong> le faire pour un autre patient lorsqu’on ne se trouve pas sur safiche. Ceci peut faire perdre du temps pour la prise <strong>de</strong> ren<strong>de</strong>z-vous au secrétariat par exemple.


1383.3.3.3.7. TélétransmissionChaque logiciel testé a reçu l’agrément du CNDA, et est apte à télétransmettre avec les<strong>de</strong>rnières normes SESAM-Vitale (cf. paragraphe 2.2.2.1.4). Les FSE sont regroupées en lot, etpeuvent être envoyées à la fin <strong>de</strong> journée en une seule fois. Il existe également toujours lafonction d’imprimer <strong>de</strong>s feuilles <strong>de</strong> soins papier, dans le cas où le patient a oublié sa carteVitale par exemple.Figure 49 : Télétransmission dans Kodak Trophy3.3.3.3.8. Transfert <strong>de</strong> donnéesTous les éditeurs <strong>de</strong> logiciels testés ont signé la convention DSIO. Cependant, le module <strong>de</strong>transfert n’est pas installé systématiquement. On le trouve cependant dans la <strong>de</strong>rnière version<strong>de</strong> Kodak Trophy et dans Maevi.


1393.3.3.3.9. Rappel <strong>de</strong> ren<strong>de</strong>z-vousIl existe <strong>de</strong>s modules <strong>de</strong> rappel <strong>de</strong> RDV par SMS. Julie le propose dans un modulesupplémentaire, Visio<strong>de</strong>nt, Logos_w, Kodak Trophy et Maevi également. Parfois lerappel par mail est également proposé.3.3.3.3.10. Synchronisation d’agendaPour être tout le temps au courant <strong>de</strong> son planning n’importe où, il est possible <strong>de</strong>synchroniser l’agenda du cabinet avec ses propres agendas électroniques comme MSOutlook ou l’agenda Google. Logos_w est le seul à le proposer sur les <strong>de</strong>ux plateformes.Visio<strong>de</strong>nt propose une synchronisation avec les PDA.3.3.3.3.11. Mon avisJe suis comme la plupart <strong>de</strong>s jeunes praticiens, je n’aime pas changer mes habitu<strong>de</strong>s. Il m’estarrivé <strong>de</strong> travailler sur plusieurs plateformes au fil <strong>de</strong>s collaborations ou remplacements.Ainsi, j’ai été familiarisé avec Visio<strong>de</strong>nt et Julie. J’avais trouvé Julie plus intuitif, laprésence <strong>de</strong> nombreux raccourcis et la souris mieux exploitée. D’un point <strong>de</strong> vue esthétique(purement subjectif), l’interface <strong>de</strong> Julie est plus attractive.En testant et voyant d’autres logiciels <strong>de</strong> gestion, il m’est apparu que Logos_w était trèsintéressant sur le point <strong>de</strong> vue fonctionnalité très variés et bien pensés. D’un point <strong>de</strong> vueinformatique, il est cependant gourmand en ressource car il ouvre <strong>de</strong>s nouvelles fenêtres àchaque fonction sollicitée.Maevi m’a beaucoup surpris par sa fluidité, ses fonctions nombreuses, sa réelle offredifférente du marché. C’est un produit intéressant dans le sens où les développeurs me


140semblent plus à l’écoute <strong>de</strong>s <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s <strong>de</strong>s praticiens. Loin <strong>de</strong>s gran<strong>de</strong>s institutions que sontJulie ou Visio<strong>de</strong>nt, Maevi me paraît avoir un rapport plus « humain ». C’est un choixcar il est vrai que la gratuité n’est que <strong>de</strong> faça<strong>de</strong> à l’instar d’@gatha, vendu au prix d’1€avec une maintenance obligatoire sur 3 ans. Payer à la carte selon les besoins <strong>de</strong> chacun, c’estune solution qui a <strong>de</strong> quoi séduire.


141ConclusionMaevi, Open<strong>de</strong>nt sont peut-être les nouvelles stars du marché <strong>de</strong>s logiciels <strong>de</strong> <strong>de</strong>main. Ilsont la particularité d’être gratuits, avantage au premier qui tourne sous Windows.OpenDent ou le summum <strong>de</strong> l’ouverture, fonctionnant sous linux, symbole du gratuit et dupartage libre, une philosophie totalement aux antipo<strong>de</strong>s <strong>de</strong>s ténors <strong>de</strong> la scène logicielle maiscette offre s’adresse, pour l’instant encore, plutôt à <strong>de</strong>s initiés.La solution gratuite peut faire peur et rebouter les plus indécis voire les plus frileux <strong>de</strong>l’informatique, trouvant une garantie dans un produit payant et l’assurance d’une maintenance<strong>de</strong> qualité (pas toujours au ren<strong>de</strong>z-vous), il faut cependant souligner que ces projets gratuitssont souvent l’œuvre <strong>de</strong> personnes passionnées, connaissant leur sujet et aptes à répondre auxquestions du plus hardi <strong>de</strong>s utilisateurs, mais cela prend du temps, et ce n’est pas toujoursrémunérateur.Le logiciel <strong>de</strong>ntaire évolue, mais pas toujours aussi rapi<strong>de</strong>ment que l’on voudrait. Lesprogrammeurs ne sont pas les utilisateurs et c’est ce qui crée ce fossé entre les éditeurs et lespraticiens. Il n’existe pas <strong>de</strong> logiciel parfait, car chaque utilisateur est différent et a unepratique différente avec ses propres habitu<strong>de</strong>s. Cependant, il est facile <strong>de</strong> voir ce quel’ensemble <strong>de</strong>s praticiens cherchent à obtenir d’un logiciel (facilité d’emploi, fiabilité et unbon SAV) ce qui est somme toute logique mais pas toujours retrouvé.Au final, il semble important <strong>de</strong> se renseigner sur ce que le marché propose au sujet <strong>de</strong>slogiciels <strong>de</strong> gestion avant <strong>de</strong> se lancer dans l’acquisition définitive d’un produit. Les questions<strong>de</strong> télétransmission, <strong>de</strong> divers modules ou <strong>de</strong> maintenance ne se posent pas tant qu’on n’y apas été confronté. Il existe aujourd’hui <strong>de</strong> nombreux moyens <strong>de</strong> se former (formation sur leslogiciels proposés par les éditeurs, C2I..), ou simplement <strong>de</strong> se documenter (site internet, CD<strong>de</strong> démonstration) et <strong>de</strong> se forger une idée propre et personnelle, réfléchie sur le choix <strong>de</strong> sonfutur logiciel avec lequel nous serons amenés à travailler pendant <strong>de</strong> nombreuses années, alorsautant bien choisir dès le départ.


142In<strong>de</strong>x <strong>de</strong>s illustrationsFigure 1 Illustration <strong>de</strong> la loi dite <strong>de</strong> « progression géométrique » qui régit l’évolution dunombre <strong>de</strong> transistors sur les puces <strong>de</strong> silicium. ..................................................................... 20Figure 2 : Contenu d'un boîtier d'ordinateur ............................................................................ 36Figure 3 : Carte mère ................................................................................................................ 37Figure 4 : processeur ................................................................................................................ 37Figure 5 : Barrette <strong>de</strong> Mémoire Vive ....................................................................................... 38Figure 6 : Disque dur ................................................................................................................ 39Figure 7 : Alimentation électrique ........................................................................................... 39Figure 8 : Carte graphique ........................................................................................................ 40Figure 9 : Lecteur <strong>de</strong> DVD-ROM ............................................................................................ 40Figure 10 : La carte son ............................................................................................................ 41Figure 11 : Carte Réseau .......................................................................................................... 41Figure 12 : carte Wi-Fi ............................................................................................................. 42Figure 13 : Mo<strong>de</strong>m ................................................................................................................... 42Figure 14 : Clavier .................................................................................................................... 44Figure 15 : Souris ..................................................................................................................... 45Figure 16 : capteur radio CCD ................................................................................................. 46Figure 17 : Capteur radio ERLM ............................................................................................. 47Figure 18 : caméra intra-buccale .............................................................................................. 48


143Figure 19 : différents types <strong>de</strong> lecteur <strong>de</strong> carte vitale............................................................... 49Figure 20 : le dispositif DIAGNO<strong>de</strong>nt et OralCDx ................................................................. 51Figure 21 : Écran plat tactile .................................................................................................... 52Figure 22 : imprimante à jet d’encre et laser ............................................................................ 53Figure 23 : évolution du pourcentage <strong>de</strong> télétransmission annuel moyen chez les chirurgiens<strong>de</strong>ntistes.................................................................................................................................... 60Figure 24: pourcentage régional <strong>de</strong> télétransmission au 1 er janvier 2011 ................................ 61Figure 25: Carte <strong>de</strong> la démographie <strong>de</strong> la <strong>de</strong>nsité et <strong>de</strong>s âges <strong>de</strong> la profession au 1 er janvier2011 .......................................................................................................................................... 62Figure 26 : Principe du SESAM-Vitale .................................................................................... 71Figure 27 : logo d’homologation SESAM-Vitale .................................................................... 72Figure 28 : carte vitale 1 et 2 .................................................................................................... 72Figure 29 : la carte professionnelle <strong>de</strong> santé CPS du chirurgien-<strong>de</strong>ntiste. .............................. 73Figure 30 : Transmissions <strong>de</strong>s soins selon l'AMO et l'AMC contractée .................................. 78Figure 31: géographie <strong>de</strong>s réponses récoltées. ....................................................................... 107Figure 32 : Interface Julie 3.31.0(16) du 5/10/10 ................................................................ 119Figure 33 : Visio<strong>de</strong>nt 2009 datant <strong>de</strong> 01/2011 .................................................................... 121Figure 34 : ensemble <strong>de</strong>s fonctions menu Visio<strong>de</strong>nt .......................................................... 122Figure 35 : Fenêtre d'accueil sur Kodak Trophy 4.6 du 16/11/2010 ................................... 123Figure 36 : Logos_w 5.46.A ............................................................................................... 124Figure 37 : Ouverture <strong>de</strong> fiches patients sous Logos_w ..................................................... 125Figure 38 : Maevi écran d'accueil version 2011.4 – 0........................................................ 126


144Figure 39 : Création d'un nouveau dossier dans différents logiciels (dans l’ordre Julie,Visio<strong>de</strong>nt, Kodak Trophy, Logos_w, Maevi) ............................................................ 128Figure 40 : Entrée <strong>de</strong>s actes chez Julie ................................................................................ 130Figure 41 : Entrée <strong>de</strong>s actes sous Kodak Trophy (collage <strong>de</strong> plusieurs images) ................ 131Figure 42 : Entrée <strong>de</strong>s actes avec Logos_w ........................................................................ 131Figure 43 : Entrée <strong>de</strong>s actes sous Maevi ............................................................................. 132Figure 44 : Ordonnancier chez Julie et Visio<strong>de</strong>nt ............................................................ 133Figure 45 : Ordonnancier chez Kodak, Logos_w et Maevi .......................................... 134Figure 46 : Agenda à la semaine et Journalier dans Julie (collage). ................................... 135Figure 47 : Vue multi praticien à la semaine sur Visio<strong>de</strong>nt. ............................................... 136Figure 48 : Logos_w et sa fonction croisée <strong>de</strong> ren<strong>de</strong>z-vous par patient ............................. 137Figure 49 : Télétransmission dans Kodak Trophy .............................................................. 138


145Annexe : Questionnaire sur l’informatisation <strong>de</strong>s cabinets <strong>de</strong>ntaires.Merci <strong>de</strong> compléter ces questions en remplissant les espaces prévus ou en cochant la/les case(s) choisie(s).Etes-vous le titulaire du cabinet ?Oui NonNombre d’année d’exercice? ..........……………Département d’exercice ? ……………………..Etes-vous conventionné ? Oui Non1. Quel est votre mo<strong>de</strong> d’exercice?Travail en libéralTravail en centre municipal/mutualisteTravail en milieu hospitalier ou en cliniqueAutre – merci <strong>de</strong> préciser……………………………………………2. Utilisez-vous dans votre pratique <strong>de</strong>s systèmesinformatisés ? Oui Non2.1 Si Oui, quel logiciel <strong>de</strong>ntaire utilisez-vous (précisezPC ou MAC)?..............................................2.2 Quelles fonctions utilisez-vous régulièrement?Dossier du patient, questionnaire médical, notesGestion <strong>de</strong>s règlements/comptabilité/<strong>de</strong>visGestion <strong>de</strong>s ren<strong>de</strong>z-vous <strong>de</strong>s patientsGestion stockage <strong>de</strong>s radios ou <strong>de</strong>s photosDivers modules spécialisés (ODF, paro, endo,implanto, prothèse…)Courrier/CorrespondanceOrdonnancesFSEPédagogie du patientEntrer les actesRappel <strong>de</strong> ren<strong>de</strong>z-vous SMS,EmailAutre – merci <strong>de</strong> spécifier……………………………………………2.3 Quelles fonctions utilisez-vous le moins?Dossier du patient, questionnaire médical, notesGestion <strong>de</strong>s règlements/comptabilité/<strong>de</strong>visGestion <strong>de</strong>s ren<strong>de</strong>z-vous <strong>de</strong>s patientsGestion stockage <strong>de</strong>s radios ou <strong>de</strong>s photosDivers modules spécialisés (orthodontie, paro,endo, implanto, prothèse…)Courrier/CorrespondanceOrdonnancesFSEPédagogie du patientRappel <strong>de</strong> ren<strong>de</strong>z-vous SMS-EmailAutre – merci <strong>de</strong> spécifier……………………………………………2.4 Combien y a-t-il <strong>de</strong> praticien(s) au cabinet <strong>de</strong>ntaire?...........................................................2.5 Combien <strong>de</strong> postes informatiques utilisez-vous?............................................................2.6 Sont-ils en réseau ?Oui Non2.7 Avez-vous une connexion internet ?Oui Non2.8 Le cabinet possè<strong>de</strong>-t-il un site Internet ?Oui Non Ne sais pas2.9 Qui utilise le plus le logiciel ?Le (la) Praticien(ne)Le (la) SecrétaireL’Assistant(e)2.10 Avez-vous déjà exercé sans informatique ?Oui Non2.11 Si vous n’êtes PAS informatisé pour quelle(s)raison(s) ?Trop onéreuxPas <strong>de</strong> nécessité (proche retraite, dossier papiersuffisant)Peur <strong>de</strong> bug/pas confiance sur la fiabilitéC’est en projet (passez aux questions 4 puis 12)Autre – merci <strong>de</strong> spécifier………………………………………………………3. Dans le logiciel que vous utilisez, quelle(s) est (sont)la(les) fonction(s) que vous utilisez le plus souvent?Gestion <strong>de</strong>s ren<strong>de</strong>z-vous <strong>de</strong>s patientsGestion <strong>de</strong>s règlements/comptabilité/<strong>de</strong>visDossier du patient, questionnaire médical, notesGestion stockage <strong>de</strong>s radios ou <strong>de</strong>s photosDivers modules spécialisés (orthodontie,parodontologie, implantologie, prothèse…)Courrier/CorrespondanceOrdonnancesAutre – merci <strong>de</strong> spécifier……………………..………………………………4. Quelle(s) est (sont) la(les) qualité(s) que vousrechercheriez le plus dans un logiciel <strong>de</strong>ntaire ?Une exécution la plus simple possible et intuitiveLe nombre important <strong>de</strong> fonctionsLe moins onéreuxLe plus fiableUn SAV compétentAutre – merci <strong>de</strong> préciser………………………………………………


1465. Y a-t-il quelque chose qui vous déplaît dans votrelogiciel ?Il n’a pas assez <strong>de</strong> fonctionsIl a trop <strong>de</strong> pannesIl n’est pas intuitifIl n’est pas esthétique, trop austèreIl est trop onéreuxNon si Autre – merci <strong>de</strong> préciser………………………………………………………6. Qu’est-ce qui vous a motivé sur le choix du logicielque vous utilisez ?Votre cahier <strong>de</strong>s chargesOffres commercialesVous n’avez pas eu le choix (structure en place)Conseil d’un tiersAutre – merci <strong>de</strong> préciser………………………………………………………7. Pensez-vous changer <strong>de</strong> logiciel dans un avenirproche? Oui Non7.1 Si Oui, pourquoi ?Ancien logiciel pas facile d’utilisationAncien logiciel trop onéreuxChangement d’équipement/mo<strong>de</strong>rnisationAutre – merci <strong>de</strong> préciser………………………………………………………7.2 Vers quel logiciel pensez-vous migrer (précisez PCou MAC) ? ………………………………..8. Que pensez-vous du service <strong>de</strong> maintenance dulogiciel (technicien, hotline)?Très bonBonMauvaisTrès mauvaisNe sais pas9. Les mises à jour sont-elles faites régulièrement?Oui Non Ne sais pas9.1 Si oui, qui les fait ?Le (la) praticien(ne)Quelqu’un d’autre du cabinet s’en chargePar le biais d’un technicien sur place/hotlineAutre –merci <strong>de</strong> préciser………………………………………………………10. Dans l’ensemble, considérez-vous le logiciel <strong>de</strong>ntairecomme une ai<strong>de</strong> indispensable?Oui Non11. Avez-vous déjà été pénalisé(e) dans votre pratiquesuite à un problème informatique ?Oui Non11.1 Quelles sont les pannes le plus souvent rencontrées ?Le logicielLe capteur radiographiqueL’ordinateurAutre – merci <strong>de</strong> préciser……………………………………………………..12. Gar<strong>de</strong>z-vous un système d’archivage papier ?Oui Non12.1 Si oui, quels documents conservez-vous ?Dossier médicalQuestionnaire médicalDevis signésConsentement éclairéRadiographie (panoramique documents imprimés)Autre – merci <strong>de</strong> préciser………………………………………………………13. Utilisez-vous un service <strong>de</strong> télé-secrétariat ?Oui Non14. Procé<strong>de</strong>z-vous régulièrement à une sauvegar<strong>de</strong> <strong>de</strong>sdonnées informatiques ?Oui Non14.1 A quelle fréquence ?......................................14.2 Sur quel support ?..........................................15. Utilisez-vous le module comptabilité ?Oui Non15.1 Si oui, pour quelle utilisation ?Voir les comptes en coursVérifier les versementsEdition d’impayésÉdition <strong>de</strong> 2035Autre – merci <strong>de</strong> préciser………………………………………………………..16. Avez-vous une pratique exclusive ? Oui Non16.1 Si oui, laquelle? ......................................................17. Utilisez-vous un module <strong>de</strong> spécialisation (ODF, paro,endo, implanto.). ? Oui Non17.1 Si oui, lequel ?ODFEndodontogieParodontologieImplantologieAutre – merci <strong>de</strong> préciser …………………….18. Avez-vous une autre utilisation <strong>de</strong> votre posteinformatique au cabinet? (Internet, loisirs, e-formation…)Oui – merci <strong>de</strong> préciser ……………………Non19. Seriez-vous prêt à utiliser un logiciel gratuit dans votrecabinet ? Oui Non


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153Vu, le Prési<strong>de</strong>nt du juryVu, le doyen <strong>de</strong> la Faculté <strong>de</strong> <strong>Chirurgie</strong> <strong>Dentaire</strong>De l’Université Paris DescartesProfesseur …….Professeur Gérard LEVYVu, le prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> l’Université Paris-DescartesAxel KAHNPour le prési<strong>de</strong>nt et par délégation,Le doyen Gérard LEVY

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