Maurice Denuzière

Maurice Denuzière

Montvert-les-Bains

Présentation 2'05"

Philippe Chauveau : Bonjour Maurice Denuzière.

Maurice Denuzière : Bonjour.

Philippe Chauveau : J'ai grand plaisir à vous accueillir. Votre actualité chez Flammarion, Montvert-les-Bains. Forcement lorsque l'on prononce Maurice Denuzière, il y a Louisiane qui apparaît. On va bien sûr revenir sur ce titre et puis sur votre actualité.
Vous avez été aussi journaliste, il y a eu France Soir, le Monde....
Une grande carrière de journalisme, qu'est ce qui vous avez attiré dans le journalisme écrit ?

Maurice Denuzière : À l'origine, je voulais faire comme Saint-Exupéry, c'est à dire écrire des poèmes et piloter des avions. Alors j'écrivais des poèmes, et je suis entré dans l'aéronautique navale.
Et comme je savais rien faire d'autres, j'ai commencé à écrire, j'ai commencé à faire des chroniques pour le journal local, et puis voilà ça c'est enclenché de cette façon là.

Philippe Chauveau : Alors on l'a dit carrière de journaliste, puis il y a carrière romanesque qui fait son entré dan votre vie, avec ce succès que l'on sait et il y a ce succès phénoménal. On est au début des années 80, c'est « Louisiane » qui va se décliner en plusieurs volume, en plusieurs tomes. On peut revenir sur l'origine de ce roman, qu'est ce qui vous a donné envie de nous raconter cette histoire qui se passe en Louisiane à la fin du 19ème siècle.

Maurice Denuzière : C'est à l'occasion d'un reportage, j'avais été envoyé pour faire un reportage sur la francophonie, pour voir qui parlait encore français et donc je suis parti en Louisiane.
Le papier à eu énormément de succès, plusieurs mon-éditeur qui était Jean-Claude Latès, j'avais publié chez lui un essai sur la fraude fiscale, qui m'avait valu des reproches de Giscard d'Estaing, et il m'a dit il faut faire quelque chose, donc j'ai commencé à écrire « Louisiane ».

Philippe Chauveau : C'est comme ça que l'aventure « Louisiane » est arrivé.

Maurice Denuzière : Voilà, c'est comme ça que l'aventure « Louisiane » a commencé.

Philippe Chauveau : Succès phénoménal, international.

Maurice Denuzière : Inattendu.

Philippe Chauveau : Inattendu ?

Maurice Denuzière : Oh oui absolument, vous savez mon premier livre, qui s'appelle « Les trois dés ». On en a vendu 850 exemplaires. Et puis après j'a publié chez Juliard « Une tombe en Toscane », qui là à eu un beau succès, il y avait un cinéaste qui a acheté les droits, il n'a jamais fait le film.

Philippe Chauveau : « Louisiane » vous vous souvenez des chiffres ?

Maurice Denuzière : La dernière fois que nous avons eu des chiffres, je crois que c'était autour de 10 millions d'exemplaires.

Philippe Chauveau : Alors après « Louisiane » et les différent tomes, il y a eu d'autres titres bien sûr,on peut citer par exemple « Amélie et la concordance des temps », il y a eu « l'alsacienne » aujourd'hui c'est « Montvert-les-bains ». Si l'on devait définir l'écriture de Maurice Denuzière, le style Maurice Denuzière, comment pourriez-vous expliquer votre travail, qu'avez-vous envie de transmettre à vos lecteurs ?

Maurice Denuzière : Moi j'ai envie de les distraire. Moi j'aime raconter. Avant d'écrire l'histoire, on se la raconte.

Philippe Chauveau : Lorsque vous avez mis le point final à un roman, savez-vous déjà ce que vous allez faire après ? Ou vous faut-il un lapse de temps entre la fin d'un roman et l'écriture du suivant ?

Maurice Denuzière : Ma femme vous dirait quand je termine un roman, vous savez on parle du « baby-blues » de la dame qui vient d'accoucher, et j'ai eu le baby-book. Donc il me faut un certain temps, voilà mais je m'y remet très vite.

Philippe Chauveau : Ca veut dire que quand vous mettez le point final, il y a une petite mélancolie à quitter vos personnages ?

Maurice Denuzière : Oui en même temps, je me dis tiens j'ai réussi à aller au bout parce que quand je démarre je me dis que j'arriverai pas à aller au bout.

Philippe Chauveau : Vous disiez que vous vouliez être Saint Exupéry, si il était dans le studio, vous auriez envie de lui dire quoi ?

Maurice Denuzière : J'aurai aimé lui dire que j'ai beaucoup aimé le « Petit prince » comme tout le monde, mais que je l'ai plus aimé en pilote de guerre.

Philippe Chauveau : Je crois que vous êtes resté un petit prince au fond de vous même, vous avez encore une âme d'enfant me semble t'il. Maurice Denuzière, Montvert-les-bains, c'est votre actualité chez Flammarion.

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  • Philippe Chauveau : Bonjour Maurice Denuzière.Maurice Denuzière : Bonjour.Philippe Chauveau : J'ai grand plaisir à vous accueillir. Votre actualité chez Flammarion, Montvert-les-Bains. Forcement lorsque l'on prononce Maurice Denuzière, il y a Louisiane qui apparaît. On va bien sûr revenir sur ce titre et puis sur votre actualité. Vous avez été aussi journaliste, il y a eu France Soir, le Monde....Une grande carrière de journalisme, qu'est ce qui vous avez attiré dans le journalisme écrit ? Maurice Denuzière : À...Montvert-les-Bains de Maurice Denuzière - Présentation - Suite
    Philippe Chauveau : Maurice Denuzière dans ce nouveau roman « Montvert-les-bains », vous ale znous faire faire la connaissance d'un jeune homme, il s'appelle Laurent, il est l'héritier d'une famille qui a fait fortune dans le thermalisme, mais lui c'est un jeune homme qui a envie de voir du pays, il a envie de voyager, il va se fâcher avec son père, on retrouve ce qui fait votre succès, le goût pour le passé, là on est au tout début du 20ème siècle, et puis le goût pour les sagas, les grandes fresques familiales. Comment...Montvert-les-Bains de Maurice Denuzière - Portrait - Suite