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Vosges Didier Barbelivien en concert à Vittel : “Le streaming est une mauvaise chose, c’est trop dilué”

Le 9 décembre, Didier Barbelivien chantera sur la scène du palais des congrès de Vittel pour y interpréter ses standards ainsi que des titres de son dernier album sobrement intitulé… Didier Barbelivien. Rencontre avec cet auteur-compositeur-interprète.
Propos recueillis par Yannick Antoine - 10 nov. 2023 à 18:31 | mis à jour le 11 nov. 2023 à 09:39 - Temps de lecture :
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L’interprète des grands succès  Elle ou  À toutes les filles…, Didier Barbelivien va se produire pour la première fois à Vittel le 9 décembre.
L’interprète des grands succès Elle ou À toutes les filles…, Didier Barbelivien va se produire pour la première fois à Vittel le 9 décembre.
Didier Barbelivien, est-ce qu’il n’y a vraiment pas d’artiste heureux, comme vous l’affirmez dans Les Artistes , une chanson de votre dernier album ?

« Si. Je suis un mec plutôt pétillant dans la vie. Comme je dis sur scène, je n’aime que les chansons tristes. Je peux écouter Barbara toute l’après-midi en me fustigeant et en me disant que c’est beau et triste. Mais je veux dire qu’on est toujours à la recherche de quelque chose d’autre. Moi, par exemple, je suis un mec tout le temps insatisfait. Quand on me demande quelle est ma chanson préférée, je dis : “La prochaine !’’ »

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Dans Nuage gris , vous évoquez vos morts : Bernard, Mimi, Johnny, Christophe. Ce sont des gens dont vous ressentez l’absence au quotidien ?

« Oui, d’une manière générale. Mais ça, c’est mon côté ombrageux. Moi, qui suis un type plutôt optimiste et heureux dans la vie, ce qui me manque le plus, c’est mes amis disparus. Parce que c’est comme ça et malheureusement, j’en ai perdu beaucoup. »

Vous n’avez pas encore 70 ans. Mais ça arrive. Une de vos dernières chansons parle de ce cap. C’est une manière de s’en prémunir ?

« C’était pour me faire peur ! »

Est-ce que c’est vrai qu’on n’a plus mal aux dents à cet âge ?

« Non, c’est une boutade. Mais en général, on est passé chez le dentiste. On a eu les travaux nécessaires ! »

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Cet album parle beaucoup d’amour. Êtes-vous toujours un grand amoureux ?

« Oui, je ne vois pas ce qui peut plus animer l’être humain que l’amour. Moi, j’aime ma famille. J’aime mes enfants. J’aime mon chien, mes amis. D’ailleurs, en février, je publie un roman chez Fayard qui parle de ça. C’est une histoire d’amour un peu dingote. »

Donc là, vous explorez tous les champs de la création…

« Je l’ai déjà fait. Mais les choses que j’ai écrites jusque-là étaient très personnelles. Par exemple, Pleure pas nostalgie , c’était sur ma vie. Là, c’est la première fois que je m’attaque à un roman de fiction, comme on écrit un page-turner aux États-Unis. »

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À Vittel, allez-vous simplement interpréter les titres de votre dernier album ?

« Non, je chante des chansons de mon répertoire, des chansons que j’ai écrites pour les autres et d’autres que je n’ai pas écrites aussi. Des chansons que j’aime. Surtout d’un concert à l’autre, les chansons varient. Il n’y a jamais deux fois le même tour de chant. Je l’ai vérifié un soir et il y a des gens qui me suivent de concert en concert, quand ce n’est pas trop loin, et ils l’ont confirmé. »

Vous avez écrit 2 000 chansons dont beaucoup pour les autres. Aujourd’hui, le modèle économique du streaming permet-il encore à des auteurs comme vous de vivre de leurs créations ?

« Moi, je pense que le streaming est une mauvaise chose, c’est trop dilué. La création est un monde d’individualistes à la base et là, ça tourne au collectivisme. Ce sont des sommes globales qui entrent dans la poche des plateformes, mais pas dans celle des auteurs. C’est aussi pour ça qu’on va chanter. Les nouvelles générations n’aspirent qu’à faire de la scène, parce qu’ils ne vivent pas de leurs droits d’auteur. Comment voulez-vous répartir, quand vous avez un abonnement où vous avez accès à tout ? C’est infaisable. Même si la chanson a 10 000 auditeurs par jour, c’est noyé dans la masse. Tous les gens de ma génération diraient ça : Julien (Clerc), Cabrel… Goldman, je n’en parle pas, il s’est arrêté du coup ! »