Enfant, il aimait produire des bruits “avec toutes sortes d’objets”. Il se plaît aujourd’hui à diriger lui-même ses œuvres, pour les ressentir “physiquement”. Le compositeur britannique présente à Paris son troisième opéra.
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Publié le 28 février 2024 à 11h54
On ne croise pas tous les jours un compositeur qui parle avec les anges. Comme Thomas Adès, fraîchement arrivé à Paris pour diriger lui-même, à l’Opéra Bastille, la création française de son opéra The Exterminating Angel. Silhouette haute et carrée, profil d’empereur romain — mais manières autrement plus affables —, le Britannique sort justement d’un entretien avec l’invisible antihéros de son troisième opus lyrique, autrement dit avec Nathalie Forget, spécialiste des ondes Martenot, qui utilisera cet instrument aux sonorités surnaturelles pour faire basculer chanteurs et public dans un autre monde sensoriel.
Avec les ondes Martenot, Thomas Adès introduit pour la première fois de l’électronique
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