Philippe Morel: «Je suis un grand sensible!»
Le chirurgien bulldozer se raconte dans un livre.
Du punch, une détermination et une capacité de travail hors normes. C'est sans doute ce qui frappe le plus chez Philippe Morel. «Le maximum de mon temps, je l'ai passé à bosser, bosser, bosser», confie-t-il sans surprendre. A 64 ans, le chirurgien bulldozer des Hôpitaux universitaires de Genève, député au Grand Conseil, colonel à l'armée, se sent «en pleine forme». Il relève même qu'il n'est «fatigué qu'après une semaine de vacances»… Ces jours-ci, il s'occupe de la promotion de son livre qui raconte le parcours de quelques-uns de «ses» mille patients greffés.