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généalogique et
biographique / par des
savants et des historiens et
d'autres hommes de lettres
: ,
réparations est venu. La nation emportée par le mouvement de la révolution a
pu oublier un jour les noms glorieux de son passé et faire un crime de leur
illustration même à ceux qui les portaient mais l'esprit d'ingratitude et d'in-
justice ne peut durer long-temps au cœur d'une nation généreuse; elle sait,
d'ailleurs, que le faisceau de sa gloire propre n'est que la réunion de toutes les
illustrations individuelles du pays, et ses sympathies sont acquises à l'avance à
la réhabilitation de toute renommée légitime.
C'est aux héritiers actuels des grands noms de notre histoire à seconder
maintenant cette impulsion réparatrice et à tirer de l'oubli les titres de leurs
pères. C'est à eux de demanderjustice à la nation pour qui de droit, pour les
anciens comme pour les nouveaux services.
,
Un établissement tout spécial a été fondé il ya quarante ans, à Paris, par
M. de Saint-Allais, généalogiste, dans le but de faciliter ces recherches aux
familles nobles. II renferme une collection de documents historiques, tels que
chartes, diplômes, brevets, édits, ordonnances et commissionsdes anciens
rois de France, et une multitude innombrable de pièces qui intéressent plus
,
de quatre cent mille familles, soit pour constater leurs services, droits ou
privilèges soit pour établir leurs droits successifs.
Ces précieux matériaux de l'histoire des familles proviennent :
1° Des archives généalogiques et héraldiques de l'ordre de Malte, qui ont été
administrées pendant près de cent ans par MM. Delacroix, père et fils; elles
, , ;
ne renferment que des actes originaux et authentiques, tels que contrats de
mariage testaments, diplômes, commissions de nos rois pouvant toujours
servir, au besoin, de preuves légales, authentiques et irrécusables
2° Des archives du tribunal des maréchaux de France, dit la Table de Mar-
bre, d'où ressortissaienttoutes les affaires dela noblesse, en fait de point d'hon-
neur, de dettes consenties sous ce rapport, et pour tous autres débatsd'intérêts ;
3° Des archives de M. Cltevillard, historiographe de France et généalogiste
:
ordinaire du roi travaux immenses connus de toute l'Europe. Il est peu de
personnes sur lesquelles il n'ait laissé des matériaux importants;
4° Du cabinet de Saint-Pont, jurisconsulte éclairé, et l'un des hommes les plus
érudits dans la diplomatique ( art de lire et traduire les anciennes écritures) ;
a
5° Du cabinet de Claude de Liste, qui
;
publié des ouvrages généalogiques
sur les maisons souveraines de l'Europe une partie du cabinet de Dulaure,
et des pièces nombreuses des archives de Joursanvault ;
,
6° Du rachat de pièces et documents généalogiques choisis dans le cabinet
defeu M. de Courcelles lors de la vente à l'encan et partielle qui eut lieu en
1834 et 1835(t) ;
;
7° Et enfin, de manuscrits précieux sur l'histoire générale ou l'histoire
des provinces de la France et plus particulièrement sur les anciennes pro-
vinces des Pays-Bas, qui ont fait partie de la domination de la maison de
Bourgogne.
Cette collection, déjà si abondante en titres précieux et qui s'augmente cha-
; mais encore
pour leurs successions et transactions et ce sera toujours le dépôt d'archives
auquel il faudra avoir recours pour cette matière. Ce dépôt se divise en quatre
:
sections
1° Celle des titres et actes originaux et authentiques
considérable;
, qui sont en nombre
,
de Malte, la noblesse ou les chapitres nobles et sécularisés des pays étrangers.
11 faut ajouter à la nomenclature ci-dessus, des titres actes et manuscrits ,
(1) Ce cabinet, aujourd'hui entièrement dispersé, se composait: 1° des manuscrits des
,
été vendu, en 1820, à M. de Courcelles, et que les héritiers de celui-ci ont revendus en détail
par l'intermédiairedu sieur Leblanc libraire, à Paris.
une riche et nombreuse bibliothèque qui, après les bibliothèques du gouverne-
ment, est celle de France la plus complète en ce genre.
Outre tous ces précieux éléments il faut signaler l'avantage que présente
aux anciennes familles le Nobiliaire universel de France, ou Recueil général des
généalogies historiques des maisons nobles de ce royaume, qui se publie depuis
l'année 1814. et qui en est aujourd'hui au vingtième volume. La première par-
tie du vingt-unième volume est sous presse.
et
Chaque année, sous le titre d'Annuaire historique, généalogique héraldique
de la noblesse de France, il paraît un volume qui contient les généalogies ou
titres généalogiques et historiques des familles nobles du royaume, l'exposé des
services qu'elles ont rendus à l'état, soit dans les armes, soit dans les charges
,
de la magistrature ou d'administration publique, la nomenclature des majo-
rats existants, un nécrologe des personnages de distinction la description et
le détail des armoiries, et enfin tout ce qui peut intéresser la noblesse par des
moyens de publicité.
De tout ce qui précède il ne faut pas conclure qu'il s'agisse ici de dresser et
de publier des généalogies qui flattent l'orgueil des uns et causent beaucoup
de dépit aux autres, ni d'argumenter sur le plus ou le moins d'ancienneté de
noblesse et d'illustration (ce qui serait tout-a-fait hors de propos), mais bien
de faire sentir aux familles combien il devient urgent, nécessaire qu'elles
rentrent dans les titres et actes patents qui leur ouvrent la voie des successions,
et qui constatent d'une manière avérée et officielle les services qu'elles ont
rendus à l'état et qui les ont conduites à obtenir la position honorable dont
elles jouissent dans le monde. Car la noblesse n'a pas toujours pris son
principe, n'a pas constamment tiré son origine de la faveur de nos rois; elle
en est redevable généralement à des actions d'éclal, à des services importants
;
rendus au prince et au pays et si aujourd'hui la nation semble attacher moins
d'importance au mot noblesse considéré comme honorifique, elle en accorde
beaucoup et en accorde constammentà des services militaires et civils dûment
constatés, et qui auront fondé la base de la notabilité de ces mêmes familles.
,
Il est donc de l'intérêt de celles-ci de prouver qu'elles ne doivent leur rang,
,
leur position qu'à des actes, à des faits dont les familles modernes même
s'enorgueilliraient, et pour lesquels elles solliciteraient des avantages et des
distinctions.
SCCCESSEDII DE M. DE SAINT-ALLAIS.
HueNcuve-des-Petits-Champs,n° 31.
4° LES SOUVERAINS,
VERNEMENT ,— LES AUTRES CHEFS DE GOU-
— LES PRINCES DU SANG, — ET
LFS CHEFS ET MEMBRES DES FAMILLES QUI
ONT RÉGNÉ;
v
-
MINISTRES SECRÉTAIRES D'ÉTAT, — AMBASSA-
DEURS, GOUVERNEURS-GÉNÉRAUX,
-
ENVOYÉS EXTRAORDINAIRES, MINISTRES PLÉ-
NIPOTENTIAIRES,
CONSEILLERS ET SECRÉTAIRES D'AMBASSADE,-
CONSULS GÉNÉRAUX,
CHEFS ET MEMBRES DISTINGUÉS DU CLERGÉ;
Les Anciens et les Nouveaux
MEMBRES DES CHAMBRES LÉGISLATIVES, — MEM-
-
BRES DES CONSEILS D'ÉTAT, PRÉSIDENTS ET
CONSEILLERSDES COURS DE JUSTICE,
ADMINISTRATEURS ,
PROCUREURS ET AVOCATS GÉNÉRAUX, — MEM
BRES DU BARREAU,
-
-ET
— MAGISTRATS, — MEMBRES
DES CONSEILS - GÉNÉRAUX
FONCTIONNAIRES;
PRINCIPAUX
CIPALES ACADÉMIES ,
5° LES PRÉSIDENTS ET LES MEMBRES DES PRIN-
D'AUTRES SOCIÉTÉS
—
SAVANTES, — DES UNIVERSITÉS, — ET DES
ASSOCIATIONS PHILANTHROPIQUES ET RELI-
GIEUSES,
LES ÉCRIVAINS ET LES ARTISTES ;
Et 6° LES FINANCIERS
INDUSTRIES,
- ET LES CHEFS DES GRANDES
de.
rale, est de 150 fr.
CHAQUE SECTION d'une partie en 2 tomes,
,
comprenant 150 Notices, et formant un seul
gros volume, est de 75
L'ÉDITION COMPLÈTE de rannée,
en 24
tomes, est 750
5. Les INSCRIPTIONS de tous les hommes distingués,
sans exception, se font par cette Administration; et elle
fournit, sur toute demande, les Renseignements Histori-
ques et Biographiques qui peuvent être désirés sur ceux
dont les inscriptions nauraient pas encore été publiées.
,
le PRIX DE CHAQUE EXPÉDITION de Renseignements His-
toriques doivent être envoyés en même temps que la
demande, ou lorsqu'on fait les communications néces-
saires pour les Inscri ptions.
10. L'adresse est au DIRECTEUR DES ARCHIVES
HISTORIQUES, rue Richelieu, 95, à Paris.
11. Il n'y a que leslettres et lespaquets affranchis
quisoient reçus.
12. Les indications des promotions, œuvres, alliances
et services nouveaux s'envoient, chaque année, à la
Direction. -
,
AMBL ( Mme
,
CHASSEREAUX (l\lm la baronne), épouse de l'ancien maire de ce nom.
épouse du général. ESCHASSERIAUX(Mmelabaronne
GARAVAQUE (Mme),épousedu LOBAU (Mme la maréchale,comtesse).
général. MONSPEY (MademoiselleClém. de).
LAFITTE (Mme la baronne), épouse PORTAL (Mracla baronne), épouse du
du général. président de l'Académie de Médecine.
LAFOND DE BLANIAC (Mme), RIGNY (Mme ramirale. comtesse de).
(
LAFORCE Mrae la duchesse de), ROCHASSIÈRE Mme la baronne de(
LA ROCHEFOUCAULD (
Mmî la la) épouse du lieutenant-général.
,
duchesse de). (Mrae la comtesse de),
SESMAISONS
LAVILLE (Mme) épouse del'ancien épouse de l'ancien pair, fille du
,
maire de Cherbourg. chancelier Dambray.
LEFEBVRE DE NOUETTES (Mme VALENCE (comtesse de), épousedu
la comtesse), épouse du lieut.-gén" lieutenant-général.
QLvrfietrôqtte*, Ctrêques y
CI*cat*rco inér..ux
et Mttrc0 illembtreg bu Clergé.
-
AFFRE (Monseig') archevêque.
,
JUSTE (abbé) , vicaire-général,
AUSOURE (abbé). LA TOUR D'AUVERGNE (S. Em,
BERVANGER (abbé de). le cardinal ).
CHAMON (Monseig" de),évéque. LESPINAY (abbé de),vicaire-génér.
COQUEREAU(abbé). MORLOT (Monseit), archevêque.
DESGARETS,chanoine. PARISIS (Monseig') évéque.
( ),
DEVIE Monseigr évéque.
,
REY Monseif), ancien évêque.
GRAVERAN(Monseigr), évéque. ROBIN (Monseigr), évéque.
(
HILLEREAU Monseigr), arch. inp. ROBIOU (Monseit), évéque.
,
,
procureur-général.
,
DUFAU ancien procureur-général,
président de Tribunal de
première instance.
GAULTIER,conseiller à la cour de
cassation. cour d'appel,
,
GRASSET, conseiller de courd'appel. POULLE, 1erprésident de cour d'ap.
LABOULIE (de) avocat.
LANDRIN, ancien procureur de la
SAINT-ALBIN
cour d'appel.
(de conseiller de
,
la bibliothèque.
JAY membre de l'AcadémieFran-
REINAUD ,
PONGERVILLE (de), membre de
l'Académie Française,
de flnstitut, conserva-
teur-adjointà la bibliothèque.
SILVESTRE (baron de), membre
çaise.
JOMARD, l'un des Conservateurs de l'Académie des Sciences.
administrateurs de la bibliothèque THIÉRRY (Augustin), historien et
nationale. membre de tImtitut.
heffl et jtlcmfcvefl" bc0 JamUIcd lioWcs
be ficaucc.
ADHÉMAR (comte d') CHAMRRAY(marquis dej.
ALIGRE (marquis d'). CHAPPEDELAINE (comte de).
ANJORRANT (marquis d'). CHARMEL (baron de).
AOUST (marquis d'). CHASTELLUX (comte de).
ARAGON (marquis d'). CHATAUVILLARD (comte de).
ARGENT DE DEUX FONTAINES (mar- CHATEAUBOURG (baron de).
quisd'). CHAUBRY DE TRONCENORD
ARRAS (d'). baron).
(
CHAMRAUDOIN
f comtede).
-
CHABRILLAN (marquis de). GLENEST(de).
D'ERCEVILLE GRANCEY (comte de).
GRAS-PRÉVILLE (marquis de).
GRAVILLE(comte de). (
MONSPEY marquis de
GROSSOLLES (de) marquis de Fla- MONTBADON (comte de).
).
marens de. MONTGUYON (comte de).
GUERNON-RANVILLE(comte de). MONTESQUIOU.FEZENZAC
HAVRINCOURT (Cardevac (comte de).
marquis d').
LABÉDOYÈRE (comte de)
,
MONTILLET (
MONTGRAND (marquis de).
baron de).
LABOURDONNAYE (marquis de). MONTLAUR (comte de).
LA BRÉTESCHE (marquis de). MORANDAIS(com te
deChattondes).
LAFOREST (comte de )
LA GUICHE (marquis de). MUN (marquisde).
(
MORTARIEU baron de).
AUBERMESNIL ,
ARBAUD-JOUQUES (marquis d'), BIGO, ancien maire.
ancienpréfet.
m. de fass. légis.
BILIOTTI (marquis de), ancien sous-
préfet.
AUDREN DE KERDREL, m. de BINET, conseil. général.
l'ass. legis. BLIN DE BOURDON (vicomte), an-
BALSAC (baron de), ancien depttté, cien préfet.
BARBET (H.), anciendéputé. BOIN,ancien député.
BARCHOU DE PENHOËN, m. de BOISSY (marquis de), ancien pair.
l'ass. légis. BOMPART, ancien député.
BASSE, ancien député. BONVIE, conseil.-général.
BASTIDE (Jules) m. de l'ass. const. BONVOULOIR (comte Achard de),
,
BAULMONT, ancien maire. ancien deputé.
BOUBÉE ,
BOBNOT(Mr),maire.
m.del'ass.const.
DECAN DE CIIATOUVILLE, ancien
maire.
BOUGUERET, m. de l'ass. const. DELAMALLE (prMr), anc. inspect.-
BOURDEAU, ancien ministre. général des ecoles de droit.
BOUBLONDESARTY, ancien préfet. DELAMARRE, ancienpréfet.
BBAVARD-VERRIÈRE, del'ass. DELAITRE (vicomte),ancienpréfet
m.
légis. DELAUNEY (PRMR),ancien député.
BRYAS (marquis de), ancienmaire. DELESSERT ( Gabriel ), ancien pair
BURGARD m. de l'ass. légis. ancienpréfet de police.
,
BUROT DE CARCOUËT, ancien DELON, ancien préfet.
député. DEMESMAY,ancien député.
CAILLARD D'ALLIÉRES, ancien DESJOBERT, ancien député.
député. (
DESPÉRICHONS baron DENYS)
(de),
,
,
GAMBACÉRÈS ancien député.
CARRÉ (Félix), DIEULEVEULT (de) Ill. de l'ass.
m. de l'ass. const.
CARTERET, m. de l'ass. const. légis.
CARNY (PrMr). DINTRANS, ancien député.
CAULINCOURT (de), m. de l'ass. DOLLFUS,m.de l'ass.const.
legis. DRAPPIER, m. de l'ass. const.
CAVAIGNAC (lieut.-gén.Eugène), DRUET-DESVAUX,
DUBRUEL, ancien maire.
m. de Cass. légis.
(NOTA. Une
; ,
autre Liste de Souscripteurs de cette catégorie de France
se met sous presse il en paraîtra également de nouvelles des autres
catégories. Elles peuvent être demandées à l'Administration
Richelieu, 85, A PARIS.)
rue
4Ticutcnante-(Bcwératt*, Amiraux, (Bcttcran*, (Officier*
,%upéri»ettro, et bait0 Ico autrco grabe9.
JOUAN (
JACQUEMINOT (lieut.-général). SERVATIUS (général baron).
général). SIGALDI (général de ).
THOMAS (général). WALDNER DE FRENDENSTEIN
VALLIN (lieut.-gén. vicomte). (
général comte ),
(
VEDEL lieut.-général comte de ). WOLFF (lieutenant-généralbaron).
COURMES,
iillon.
COLLOT, ancienreceveur-général.
député.
de la société de la Vieille Mon-
tagne.
anciennégociant, ancien LEBEUF, banquier, régent de la
Banque de France.
DOUCHE ,
DARCEL, ancien négociant, ancien LEJEUNE DE BELLECOUR, an-
colonel de la garde nationale.
négociant, chefde batail- MEIXMOIRON
lon de la garde nationale de Rouen.
DURAND FAJON (Pr Mr),ancien
-
cien négociant, anciendéputé.
DOMBASLE.
gendre de M. Mathieu de Dom-
basle.
banquier, ancien député. MONTBRON (Auguste-Cheradede),
FALATIEU (PrMrde), propriétaire. maître de Forges.
OUVRARD,propriétaire. ROTHSCHILD (le baron James de),
PASCAL, banquier à Marseille. banquier.
P1LLET-WILL, banquier, régent SEYDOUX, associé de la maison
de la Banque de France. Paturle-Lupin, Seydoux,Siéber
el(je,
,
Des NOTICES à tous les noms cités, et aussi aux noms de ceux qui ne
sont pas souscripteurs se trouvent :
BIOGRAPHIQUE, publiés spécialement pour la France ,
Soit dans les volumes du MÉMORIAL UNIVERSEL GÉNÉALOGIQUE et
et dans ceux qui
sont publiés séparément pour toutes les nations, par l'Institut des
Archives Historiques;
Soit dans les DOCUMENTS et les extraits des publications de toutes les
époques et de tous les pays que cette administration continue de recueillir
dans les dossiers qu'elle conserve à chaque nom.
On peut s'y procurer également toutes les notices en articles séparés.
- S'il en est qui soient épuisées ou qui ne soient pas encore terminées
pour être publiées, des copies en sont fournies sur toute demande.
La même administration publie encore les INSCRIPTIONS HISTORIQUES
ET BIOGRAPHIQUESDES HOMMES MORTS, dont la position, les
services et les
fonctions peuvent être toujours représentés honorablement devant le pays.
- ;
CES INSCRIPTIONSse classent dans le grand in-folio dont cette adminis-
tration a déjà fait paraître un volume le second est sou» presse. — Les
,
familles ou les héritiers qui veulent que la mémoire des leurs soit tou-
jours honorée dans l'histoire des hommes de leur nation sont engagés à
adresser leurs communications, pour les joindre aux documents que cet
Institut continue de recueillir.
On peut, en conséquence, trouver actuellement à connaître toujours
exactement toutes les positions sociales, et non-seulement celles de
toutes les familles nobles, mais encore celles de toutes les personnes
qui en possèdent une honorablement acquise et dont un compte-rendu
, ,
peut toujours être présenté devant le pays et devant la société.
Chaque famille ou chaque personne peut vérifier et régulariser ce
;
qui se communique et se publie ainsi à son nom. Chacun peut en
demander une expédition le prix en est fixé suivant l'étendue.
Des agrandissements considérables viennent d'être faits dans le local
Richelieu ,
(Port franc),
85, AU SECRÉTAIRE DES ARCHIVES HISTORIQUES,
à Paris.
rue
cédée d'une première liste des approbations que l'œuvre a déjà
obtenues dans toutes les opinions, et toutes les parties du
corps social de
France.
Sans représenter ici les expressions nobles et encourageantes
avec lesquelles la plus grande partie de ces approbations ont
été adressées, nous rappelons seulement que ce sont des
adhésions positives, toutes accompagnées de souscriptions.
Dans d'autres temps, les grands ouvrages portaient en
;
tète qu'ils étaient publiés avec privilège du roi à cette
époque ne pouvant rechercher ce haut patronage, nous le
DE
,
1° L'édition où les notices sont classées dans l'ordre des
dates de leur publication laquelle, comme les éditions ordi-
naires, porte une pagination générale et une table à la fin de
chaque volume
2°
;
L'Edition où les notices sont classées par séries de titres
édition ,
et de fonctions d'une ou de plusieurs nations. — Dans cette
chaque notice a sa pagination particulière, ce qui
permet de faire les classifications désirables de toutes les
notices par ordre alphabétique, dans chaque série, de manière
à rendre inutile une table à la fin des volumes.
Ces deux paginations existent pour les deux formats.
Quelques personnes ont pensé et répété qu'il n'y avait qu'une
-
édition avec la pagination par notice; ce fait est inexact.
Il est vrai que l'Edition par séries est la plus recherchée, et
par conséquent la plus répandue.
, ;
Les prix ont été fixés à 57 francs 50 centimes par volume
comprenant 2 tomes grand in-4° à 75 francs par volume
,,
,
comprenant 2 tomes, grand in-folio; à 150 francs, pour la
souscription à une partie de l'ouvrage en 4 volumes de l'in-4%
ou 2 de l'in-folio; et à 750 francs, pour une édition entière
en 24 volumes de l'in-4° , ou 12 de l'in-folio.
Ces prix ont pu paraître élevés, avant que l'ouvrage fut mis
,
en vente. Il est actuellement reconnu qu'une dépense assez
considérable doit être faite pour chaque article qui comprend
personne;
l'histoire d'une famille, ou la notice biographique d'une
tous ces articles sont publiés séparément, et le plus
grand nombre traitant des personnages vivants, nécessitent
les recherches des états de services et des additions à faire
aux Généalogies.
;
membres des grandes familles ont rendus à leur pays; les charges
qu'ils ont occupées leurs alliances et leurs armes.
Les nombreuses approbations et souscriptions que ce grand ou-
vrage a déjà obtenues, rendent inutile un long programme. — Les
premiers volumes, qui ont paru, peuvent être adressés immédiate-
ment aux nouveaux Souscripteurs qui veulent connaître l'œuvre.
Afin que cette publication soit à la portée de toutes les fortunes,
,
et qu'on puisse avoir facilement dans chaque pays, l'histoire de chaque
de.
établis dans les documents historiques.
Cette HISTOIRE comprendra en tout, huit grands volumes in-folio
Chaque grand volume, simple reliure, est
:
,
coloriées.
L'OUVRAGE ENTIER, en 8 grands volumes, simple reliure..
Chaque grand volume relié et doré, avec des portraits
40 fr.
300 fr.
et des armoiries
,
L'OUVRAGE ENTIER, en 8 grands volumes
coloriées.
avec des portraits et des armoiries
reliés et dorés,
80 fr.
600 fr.
Chaque exemplaire d'une notice ou histoire séparée est de 5 francs.
— Lorsqu'on en prend 50 exemplaires ensemble, le prix est de
200 francs.
Le MONTANT DE LA SOUSCRIPTION ,
qu'on choisit, s'envoie avec la
demande, par mandat de banquier, au Directeur de l'Histoire des
(
MaisonsPrincières, rue Richelieu, 85, à Paris l'affranchissement
est indispensable ).
MÉMORIAL
UNIVERSEL
1851-52.
MÉMORIAL
UNIVERSEL
GÉNÉALOGIOUE ET BIOGRAPHIOUE
1854 -55
ÉDITION SPÉCIALE POUR LA FRANCE ;
par Caté^oriee.
générale, avec table par ordre alphabétique, dans chaque volume. comme dans les
éditions ordinaires, est publiée, également pour la France, en même temps que celle-ci.
Les deux éditions pour TOUTES LES NATIONS, l'une faite par catégories, l'autre
Une table généraleindique où se trouvent les articles déjà publiés dans les volumesdes différentesannées,
ile Pli. Cordier.ruedu l'onn.ui,24'.
Imprimerie
PREMIÈRE PARTIE.
SOUVERAINS,
AUTRES CHEFS DE GOUVERNEMENT,
PRINCES DU SANG.
CLERGE.
CHEFS ET miws
DES
GRANDS DIGNITAIRES
ET
TOME 1.
PREMIÈRE PARTIE.
SOUVERAINS,
AUTRES CHEFS DE GOUVERNEMENT,
SOUVERAINES,
ET DES
DIFFÉRENTS ORDRES.
ANCIENNES
FAMILLES.
TROISIÈME PARTIE.
HOMMES D'ÉTAT.
TOME 1.
HOMMES DETAT.
II
NIINISTR-S
j
SECRÉTAIRES D'ÉTAT.
AMBASSADEURS.
IIIHISTKES
PLÉMPOTKNTIA II»ES
i ElNOl
WCIE.NS EAI
MEMBRES DES CHAMBRES
MAGISTRATS,
PRINCIPAUX FONCTIONNAIRES.
GÉNÉRAUX,
AMIRAUX,
ETC., ETC., ETC.
HOMMES DE SCIENCE.
I.
TOME
CINQUIÈME PARTIE.
HOMMES DE SCIENCE.
TOME II.
PEINTRES, STATUAIRES,
ET AUTRES ARTISTES.
COMPOSITEURS ET MUSICIENS.
COMPAGNIES
FINANCIÈRES ET IXDISTRIELLES.
ARMATEURS,
, ,
ETC. ETC. ETC.
GRANDS PROPRIÉTAIRES,
AGRONOMES.
FONDATEURS
D'ÉTABLISSEMENTS UTILES.
INSCRIPTIONS
HISTORIQUES
hT
BIOGRAPHIQUES.
Tome I.
PARIS,
A LA DIRECTION DES ARCHIVES HISTORIQUES,
1846.
Les NOTICESpubliées dans cet Annuaire sont la propriété des Éditeurs de cet
ouvrage; elles ne peuvent être reproduites sans leur autorisation.
Les COMMUNICATIONS qui n'auraient pas encore été faites de divers pays, soit pour
les inscriptions des HOMMES VIVANTS, soit pour celles des HOMMES MORTS,
,
doivent être adressées dans le plus court délai, à la Direction, rue Richelieu 95
à Paris.
Les lettres et les paquets doivent être affranchis.
ET
BIOGRAPHIQUES.
Tome II.
PARIS,
A LA DIRECTION DES ARCHIVES HISTORIQUES,
1846.
Les NOTICESpubliées dans cet Annuaire sont la propriété des Éditeurs de cet
ouvrage; elles ne peuvent être reproduites sans leur autorisation.
Les COMMUNICATIONS qui n'auraient pas encore été faites de divers pays, soit pour
les inscriptions des HOMMES VIVANTS, soit pour celles des HOMMES MORTS,
doivent être adressées dans le plus court délai, à la Direction, rue Richelieu, 95 ,
à Paris.
Les lettres et les paquets doivent être affranchis.
DES
HOMMES VIVANTS
DE
Contenant I'Znbication
PARIS,
A LA DIRECTION DES ARCHIVES HISTORIQUES,
Rue Richelieu, 95.
Les NOTICESpubliées dans cet Annuaire sont la propriété des Éditeurs de cet
ouvrage; elles ne peuvent être reproduites sans leur autorisation.
qui
Les COMMUNICATIONS n'auraient pas encore été faites de divers pays, soit pour
les inscriptions des HOMMES VIVANTS, soit pour celles des HOMMES MORTS,
doivent être adressées dans le plus court délai, rue Richelieu, 95, à Paris.
DES
HOMMES VIVANTS
DE
Contenant l'Sînîrkatton
POSITIONS SOCIALES.
PARIS,
A LA DIRECTION DES ARCHIVES HISTORIQUES,
Rue Richelieu, 95.
Les NOTICESpubliées dans cet Annuaire sont la propriété des Éditeurs de cet
;
ouvrage elles ne peuvent être reproduites sans leur autorisation.
Les COMMUNICATIONS qui n'auraient pas encore été faites de divers pays, soit pour
les inscriptions des HOMMES VIVANTS, soit pour celles des HOMMES MORTS
doivent être adressées dans le plus court délai, rue Richelieu, 93. à Paris.
DES
MAISONS PIUNCIÈRES
ETDES
MAISONSDUCALES.
(-'•i
imprimeriedewittersbeim,8,rueNlontmOrenoy
INSCRIPTIONS
HISTORIQUES
DES
HOMMES VIVANTS
DE
Contenant fSnbicatton
POSITIONS SOCIALES.
PARIS,
A LA DIRECTION DES ARCHIVES HISTORIQUES,
Rue Richelieu, 95.
Les NOTICESpubliées dans cet Annuaire sont la propriété des Éditeurs de cet
ouvrage; elles ne peuvent être reproduitessans leur autorisation.
Les COMMUNICATIONS qui n'auraient pas encore été faites de divers pays, soit pour
les inscriptions des HOMMES VIVANTS, soit pourcelles des HOMMES MORTS,
doivent êtres adressées-dans le plus court délai, rue Richelieu, 93, à Paris.
PRIm1PALESFAM1 LES. I
TOME II.
8, rueMontmorency.
Imprimerie de Witlersheim,
INSCRIPTIONS
HISTORIQUES
DES
HOMMES VIVANTS
DE
Contenant l'Snbtciitiûn
POSITIONS SOCIALES.
PARIS,
A LA DIRECTION DES ARCHIVES HISTORIQUES,
Rue Ricbelieu, 95.
Les NOTICESpubliées dans cet Annuaire sont la propriété des Éditeurs de cel
ouvrage;elles ne peuvent être reproduites sans leur autorisation.
Les COMMUNICATIONS qui n'auraient pas encore été faites de divers pays, soit pour
les inscriptions des HOMMES VIVANTS, soit pour celles des HOMMES MORTS
doivent être adressées dans le plus court délai, rue Richelieu, 93, à Parti.
AMBASSADEURS.
GOUVERNEURS-GÉNÉRAUX
ET
ENVOYÉS EXTRAORDINAIRES
DE DIVERSES NATIONS.
1 ( 1. )
Les NOTICES HISTORIQUES surles personnages dont les
noms suivent, lesquelles ont paru avec un grand nombre d'autres
Notices dans les Annuaires de 4843 et de 1844, publiés par la
même Administration, seront cojmpJétées et publiées, de nouveau,
prochainement.
MM. MM.
î.,
CORMEN
DlïEl'N-lir.ÉZÉ.1853.. LAROCIIEJAQL'ELEIX, 1843
l'OI.LETT,184 peel(le
, Colonel). 1814.
DES
HOMMES VIVANTS
DE
Conttnunt I'Znbication
POSITIONS SOCIALES.
i
PARIS,
A LA DIRECTION DES ARCHIVES HISTORIQUES,
Rue Richelieu, 95.
Les NOTICESpubliées dans cet Annuaire sont la propriété des Éditeurs de cet
ouvrage; elles ne peuvent être reproduitessans leur autorisation.
qui n'auraient pas encore été faites de divers pays, soit pour
LesCOMMUNICATIONS
les inscriptions des HOMMES VIVANTS, soit pour celles des HOMMES MORTS,
doivent êtres adresséesdans le plus court délai, rue Richelieu, 95, à Paris.
HOMMES D'ÉTAT.
TOME II.
ImprimeriedeWittersheim,8,rueMontmorency
INSCRIPTIONS
HISTORIQUES
DES
HOMMES VIVANTS
DE
Contenant l'2nbication
POSITIONS SOCIALES.
PARIS,
A LA DIRECTION DES ARCHIVES HISTORIQUES,
Rue Richelieu, 95
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ouvrage; elles ne peuvent être reproduitessans leur autorisation.
Les COIlMUNICATIONS qui n'auraient pas encore été faites de divers pays, soit pour
les inscriptions des HOMMES VIVANTS, soit pour celles des HOMMES MORTS,
doivent être adressées, dans le plus court délai, rue Richelieu, 95, à Pan..
ET
GOUVERNEURS GÉNÉRAUX,
DE DIVERSES NATIONS.
(M
Les NOTICES HISTORIQUES (ou INSCRIPTIONS) des HOMMES
DE GUERRE, dont les noms suivent, qui ont paru dans les
Annuaires Biographiques publiés par la même Administration,
ën4845 et en 1844, seront complétées et publiées, de nouveau,
prochainement.
1
RELLEGARDE (leld-maréchal, conile). NAPIER (général,sir Ch..1.).
CHARLES (A. I. et R., archiduc). NARVAEZ (général).
CZARTORYSKI (prince). PAHLEN (général, comte).
CZEIJNICHEFF (général, prince). PASKEWLTCH (reid-maréchal) prince de
VARSOVIE.
GOUGH (général sir Hugh).
POTTINGER (général, sir Henry).
HARDEGG (feld-maréchal, comte de).
TERCEIUA (ducde).
MENCIIIKOFF (amiral, prince).
YERMOLOFF (général).
SIETCALFE (général, baron).
ETC.,ETC.,ETC.
SITFFLING (général, baroli).
INSCRIPTIONS
HISTORIQUES
DES
HOMMES VIVANTS
DE
Contenant 1'3nbication
POSITIONS SOCIALES.
PARIS,
A LA DIRECTION DES ARCHIVES HISTORIQUES,
Rue Richelièû, 95. 1
Les NOTICESpubliées dans cet Annuaire sont la propriétédes Éditeurs de cet
ç -
ouvrage; elles ne peuvent être reproduitessans leur autorisation.
Les COMMUNICATIONS qui n'auraient pas encore été faites de divers pays, soit pour
les inscriptionsdes HOMMES VIVANTS, soit pour celles des HOMMES MORTS,
doivent êtres adresséesdans le plus court délai, rue Richelieu, 90, à Paris..
Les lettres et les paquets doivent être affranchis.
MARÉCHAUX, AMIRAUX,
GÉNÉRAUX
ET
GOUVERNEURS GÉNÉRAUX,
DE DIVERSES NATIONS.
(II.)
MEMBRES
DES
DE DIVERSES NATIONS.
(M
INSCRIPTIONS
HISTORIQUES
DES
HOMMES VIVANTS
IIF.
QLonUnant rTinbtMtton
POSITIONS SOCIALES.
PARIS,
A LA DIRECTION DES ARCHIVES HISTORIQUES,
Rue Richelieu, 95.
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ouvrage; elles ne peuvent être reproduites sans leur autorisation.
Les COMMUNICATIONS qui n'auraient pas encore été faites de divers pays, soit pour
les inscriptions des .HOMMES VIVANTS, soit pour celles des HOMMES MORTS,
doivent être adressées, dans le plus court délai, rue Richelieu, 93, à Pans.
DES
DE DIVERSES NATIONS.
(Il.)
INSCRIPTIONS
HISTORIQUES
DES
HOMMES VIVANTS
DE
Contenant l'3nî)tcattan
POSITIONS SOCIALES.
PARIS,
A LA DIRECTION DES ARCHIVES HISTORIQUES,
-
Rue Richelieu, 95.
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ouvrage; elles ne peuvent être reproduites sans leur autorisation.
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doivent êtres adresséesdans le plus court délai, rue Richelieu,95, à Paris.
Les lettres et les paquets doivent être affranchis.
HISTORIQUES.
Typ.deH.V.DESURCYetCe,ruedeSèvres,37.
INSCRIPTIONS
HISTORIQUES ET BIOGRAPHIQUES
DES
HOMMES MORTS
ET A D'AUTRESÉPOQUESINDIQUÉESDANSLESINSCRIPTIONS.
Ces ;
Inscriptions historiques sont la propriété des Éditeurs il
ne peut en être reproduit aucune partie sans leur autorisation.
fq>
IerVOLUME
DE l'édition DE 1850.
PARIS,
INSTITUT DES ARCHIVES HISTORIQUES,
Rue Richelieu, 85, a. 93.
laip. Cordicri r. du fouccau, 24.
BIOGRAPHIE
DE
DICTIONNAIRE BIOGRAPHIQUE
DES
HOMMES VIVANTS.
IIe VOLUME
DE L'ÉDITION DE 1850.
PARIS,
INSTITUT DES ARCHIVES HISTORIQUES,
Rue Richelieu, 83, a. 93.
Inp. Cordier, r. du i'oncruu, 44.
LES
REPRÉSENTANTS
DU PEUPLE.
Des sections de cette publication paraissent à des époques
très rapprochées, pour former des volumes.
PARIS
1849-1850
PARIS. — TYPOGRAPHIE BOISSEAU ET COMP., PASSAGE DU r.AIRE 123 - 1:2'1.
LES
FAMILLES DE FRANCE,
e
21 d'autres Hommes Letlre
Par des Savants des Historiens
TOME I.
M DCCC LI.
ti.
Ju.£ L.it* Uu.,.IJ"., 4<4.
INTRODUCTION.
,
La grandeur de' la France n'a-t-elle pas tenu autrefois aux
vertus de certaines familles qui constituaient la noblesse au pres-
tige de certains noms qui personnifiaient la valeur, au génie
d'hommes qui, issus de toutes les classes, se distinguaient par
leur dévouement pour le bien public?
La noblesse d'épée a augmenté l'étendue du territoire et fondé
la gloire militaire de la nation qui a dû à la noblesse de robe, aux
;
docteurs de l'église et de l'université, ses institutions civiles et
politiques au tiers-état, sa prospérité et sa richesse par l'agricul-
ture, l'industrie et le travail; et son éclat le plus resplendissant,
le plus durable aux sciences, aux lettres et aux arts. Et l'on a vu
l'aristocratie du nom et de la richesse, du savoir et du talent, les
célébrités les plus diverses, converger, satellites rayonnants de
gloire, autour d'un monarque qui concentrait en lui la splendeur
de son siècle.
Alors, les différents ordres rivalisent de génie; l'intelligence
acquiert toute noblesse. En face des Condé, des Turenne,
posent les Colbert,lesJean-Bart. — Les Descaries, les Pascal,
les Racinej les Bossuet, paraissent à côté des Fénelon, des d'A-
;
guesseau, etc. une impulsion inouïe est ainsi donnée à l'activité
,
sociale qui se manifeste partout avec le même éclat.
Mais au XVIIIe siècle la mollesse gagne dans les âmes, l'impa-
tience dans les esprits; le sensualisme qui coule à pleins bords,
trouble une harmonie aussi belle, et, le fil dela tradition rompu, le
progrès vacille douteux ou du moins incomplet.-A lasuitedu tour-
billon révolutionnaire qui emporte si rapidement tant d'hommes et
de choses, la société, en proie au matérialisme, privée de vie morale,
sans foi, dans le fractionnement de ses forces qui nait de l'antago-
nisme des partis, dans la confusion des idées, la subversion des
principes, marche sans guide comme sans but déterminé. Plus
elle avance, plus elle éprouve le besoin de faire un retour sur
elle-même afin de donner à son mouvement plus de plénitude,
d'ensemble et de régularité.
Or, lorsque le scepticisme divise et que l'égoïsme ne porte que
;
toutes les familles nobles, de toutes les positions acquises; de
tous les hommes remarquables des autres nations de tous ceux qui
ont pour loi le travail, pour objet les services à rendre à leur pays.
:
Un tel usage est loin d'être sans précédents, il remonte au con-
traire à la plus haute antiquité à ASSUÉRUS, aux rois de Perse
ses prédécesseurs qui se faisaient donner lecture chaque jour des
faits mémorables de leur règne recueillis par des historiographes,
;
et voulaient qu'on leur rappelât surtout le nom des individus qui
avaient rendu des services à l'Etat ils entretenaientpar des récom-
penses et des honneurs une émulation si heureuse.
Aujourd'hui surtout que le développement de notre civilisation
a ouvert tant de carrières à l'activité humaine, comment le recueil
des actes, des faits de chaque homme qui a rempli un rôle dans la
?
société, ne serait-il pas apprécié Et quel avantage pour l'actua-
lité d'arriver en peu de temps à l'appréciation aussi juste que facile
de chaque individu; quel fonds précieux pour l'histoire générale
qui doit être le reflet fidèle de l'œuvre universelle ?
L'HISTOIRE EST L'EXPÉRIENCE DES ,
le panthéon de toutes
SIÈCLES
,
les illustrations qui colorent le grand drame de l'humanité. Elle
recueille les leçons des sages elle immortalise le génie par la
peinture des sentiments les plus purs, la reproduction des actes les
plus marquants. Et quel mortel a jamais travaillé pour la société
sans tressaillir à l'idée que son nom survivrait à son œuvre, même
fondue dans l'œuvre commune?
Dans tous les temps les personnages les plus remarquables
n'ont pas dédaigné de raconter leurs propres actes, et de les sou-
mettre aujugementde leurs contemporains.PLUTARQUE s'est appuyé
sur ces précieux mémoires,pour écrire l'histoire que ses héros avaient
faite. — Nous avons également les commentaires de CÉSAR, et
les dictées de NAPOLÉON.
Tous les peuples civilisés ont eu leur histoire suivant leur ordre
*
d'évolution. La Saga des Germains devient la Légende, puis en
passant du monde des féeries et du romantisme dans le domaine
,
,
du positif et du réel, la Chronique qui, portée à sa perfection dans
FROISSARD s'élève jusquà la hauteur de l'histoire dans COMINES.
A l'époque actuelle, lorsque le savoir se propage deplus en plus
et que la vie politique circule dans les masses, la biographie et la
généalogie deviennent d'une importance d'autant plus grande que
tous les citoyens, contribuant plus ou moins, et à des titres divers,
au gouvernement de la société, la position de chacun d'eux, élec-
teurs ou éligibles, a besoin d'être plus exactement connue. Qui
d'entre nous pourrait se croire si avantageusement posé, qu'il ose
prétendre que l'opinion est suffisamment éclairée et qu'il ne puisse
être commis d'erreurs sur son compte ?
Lorsquel'envie, la calomnie et la haine s'attaquent aux réputa-
tions les mieux établies, qui n'a pas à protéger son honneur et
l'honneur des siens, en opposant aux insinuations sournoises,
aux menées machiavéliques de la malveillance, la déclaration
haute et ferme de ses principes, l'état de ses services, de ses
actes ou de ceux des membres de sa famille que la mort a privés
de cette faculté? En cela, il ne fera que donner volontaire-
ment à la société, ce que tout gouvernement exige du dernier
comme du premier de ses fonctionnaires, ce qu'un particulier
même demande à tout homme qu'il se propose d'employer; bien
plus, ce que tout souverain se croit obligé de déclarer dans les
discours de la couronne, et tout chef d'état dans ses messages.
,
à se tenir dans les ténèbres et ne sachent ni formuler leurs titres
:
à la considération publique ni poser les principes sur lesquels ils
basent leur conscience astucieux ou faibles, leur silence même
les trahira!.
Dans un siècle où l'on ne voit qu'instabilité, oscillation, pour
qu'une force,en se manifestant quelque part, ramène la fixité,
il faut que les positions se dessinent, que les principes se posent
nettement, hardiment, afin que se fasse jour l'opinion dominante,
qu'à sa voix tout le reste s'incline sans préjudice des protestations
convenables.
C'est en s'examinant avec fermeté, en avouant avec franchise ce
que l'on est réellement, que l'on arrive à des convictions plus
, ,
fortes, à [des principes mieux arrêtés, à des actes plus moraux.
Car, vouloir c'est pouvoir et l'engagement que l'on prend pesé,
réfléchi, avec sa conscience et avec la société ne saurait manquer
son effet que chez les êtres sans caractère. — Alors que tout reste
à reconstruire dans un provisoire de soixante années, et à la suite
d'essais malheureux, et que chacun est appelé à poser sa pierre,
à fournir son idée, son plan, son emblême, pourl'édifice à re-
lever, toute modestie craintive, toute foi qui ne sait se prononcer,
,
fidèle. Il ne faut rien moins que l'autorité que donne un but
moral, joint à une volonté forte pour surmonter la répugnance,
mal raisonnée sans doute, qu'éprouvent bien des personnes à
,
grandes familles et des hommes les plus remarquables de toutes
les contrées du monde classées selon les pays et les spécialités
dans dix volumes, aussi beaux parleur luxe typographique.,qu'im-
portants par l'abondance des faits et des dates qu'ils contiennent.
Outre les documents qui sont recueillis encore chaque jour, ceux
,
portée des bibliothèques privées, comme des bibliothèques publi-
ques et de toutes les fortunes. Prenant les dimensions des
in-folio, il se place à côté des grands ouvrages des siècles précé-
dents qu'il a pour but de compléter jusqu'au temps actuel.
QUATORZE SOUVERAINS ont honoré l'œuvre de leurs souscrip-
tions; des ministres, des sociétés savantes, toute l'Elite de la France
et de l'Europe y donnent le même témoiguage d'estime. Pour une
œuvre aussi générale, aussi universelle, les fondateurs ne cessent
d'admettre le concours de toutes les personnes qui en compren-
nent l'avenir, l'importance et la grandeur.
Les hommes du XVIIIe et du XIXe sièle, morts ou vivants,
prennent place dans ces ARCHIVES HISTORIQUES, sans que, parmi
ceux qui existent, les uns aient plutôt lieu de rougir, que les
:à
autres d'être fiers de leur extraction, tous ayant la même ques-
tion à s'adresser le noble s'il est digne de ses ancêtres, l'homme
nouveau s'il est la hauteur de sa position.
On rappelle dans les articles des familles auxquelles ils appar-
tiennent, tous les grands noms, tous les caractères prononcés
et qui, marqués àuncoinspécial, nous ramènent aux plus beaux
temps, aux époques les plus pures de notre histoire, âges glo-
rieux qui défilent successivement conduits par les DUGUESCLIN,
les BAYARD, les SULLY, et tant d'autres héros dont les actions
grandioses sont inspirées parles sentiments les plus héroïques,
par les pensées les plus généreuses, qui furent l'honneur de
leur époque, comme ils sont encore l'admiration de la nôtre.
Ce n'est pas seulement un juste orgueil, mais encore un devoir
qui engage les représentants actuels, les chefs des anciennes
familles, à vérifier dans ces ARCHIVES ce qui les concerne,
à y transmettre les documents qu'ils possèdent, à aider de tous
;
Bien des familles ont à regretter la perte des preuves authenti-
ques de leur filiation négliger de la rétablir par la tradition pen-
dant qu'il en est temps encore, et d'en assurer la conservation
par une insertion dans un monument qui la répand dans toute
l'Europe, serait un tort irréparable. Les privilèges, les titres
peuvent s'abolir, mais il n'est pas dans la puissance humaine d'em-
pécher que de nobles races d'hommes n'existent. Et tant que la
richesse sera corruptrice, la science vénale, la naissance aura tou-
jours ses avantages.
,
il y aurait autant de pusillanimité condamnable à redouter d'être
connu que de sotte fatuité à croire qu'on l'est assez.
Les personnes qui possèdent ou peuvent se procurer dans cet
Institut les preuves, les titres de leur noblesse et de leur filiation
bien établies, les fontreproduire, de même que tous les états de
services, dans leMÉMORIALUNIVERSEL,GÉNÉALOGIQUEetBIOGRAPHIQUE
seul moyen actuel de faire justice d'usurpations trop fréquentes.
:
Se refuser à ce devoir envers la société, c'est obliger nécessaire-
ment à publier, sans garantie contre des erreurs involontaires, les
renseignements tels qu'ils continuent d'être recueillis dans les dos-
siers qui se conservent à chaque nom, et dont l'administration
fournit des copies à toute personne qui en faitla demande.
,
Bien qu'il soit naturel que chaque famille supporte dans cette
Institution ainsi qu'elle y était obligée dans les chancelleries
d'État, sa part des frais qu'elle occasionne, la pauvreté qui n'est
point déshonorante n'est pas un motif d'exclusion. Le désir d'être
utile à tous a porté l'Administration à déclarer que ses Archives
sont ouvertes également à qui serait dans l'impossibilité de couvrir
ses dépenses.
Ainsi, à moins d'avoir des antécédents quon ne peut avouer,
:
gion des électeurs qui ont, le plus souvent, et presque tous à
regretter de n'être pas suffisamment renseignés de là tant de
déceptions et d'erreurs déplorables-Queles états de services enfouis
dans les bureaux et dans tous les cartons des administrations
deviennent publics, et il n'en sera plus ainsi.
Enfin, cet INSTITUT DES ARCHIVES HISTORIQUES ouvre à l'histoire
générale un fonds aussi riche que rare par la collection et la conser-
vation de matériaux aussi précieux que solides; il hâte le progrès
social, en forçant chaque homme à devenir meilleur pour se poser
plus avantageusement devant ses semblables et devant la postérité.
Il présente aussi des sujets d'émulation pour tous les peuples qui
LES
FAMILLES DE FRANCE,
TOME II.
M DCCC LI.
f8jO
!Mpi ::I:el ie de P!I Cd liel, ;R.: 2i-
IE DOI'OI.M
LES
FAMILLES DE FRANCE
ET *
DE SCIENCE ET D'ART,
TOME 1.
M YCCC LIV.
LES
FAMILLES DE FRANCE
ET f
LES HOMMES D'ÉTAT, DE GUERRE,
DE SCIENCE ET D'ART,
TOME II.
M YCCC LIV.
CHEFS ET MEMBRES
DES
MAISONS PRIIMES
ETDUS
MAISONS DUCALES.
LEURS CHEFS ET LEURS MEMBRES.
Ifiip. Ccrdiir, r. Ju l'uiici-uu,'n.
MEMBRES DES ANGELES CltUIBRES LÉGISLATIVES,
ADMINISTRATEURS, MAGISTRATS
(ANCIENS ET NOUVEAUX).
Iwf. Cerditr, r. du Pouciai., -i-
Xrnp.U^tdur, r. liu fouteïu,i<|.
CINQUIÈME PARTIE.
HOMMES DE SCIENCE.
TOME 1.
LITTÉRATEURS, ARTISTES.
Xaip.CerdiiT,r. du l'unctub,24.
SPÉCIMEN
DES
à cette
ADMINISTRATION ,
Les communications qui n'auraient pas encore été faites
DES
PREMIER ARTICLE.
S 1. Toutes les sociétés civilisées ont eu leurs périodes de
grandeur et de décadence, de splendeur, d'éclat, de déchéance
et de ruine. L'histoire, qui les suit à travers ces diverses
transformations, nous montre qu'elles ont grandi aussi long-
temps que des CORPS D'ÉLITE se sont reproduits pour donner
des exemples de dévouement aux intérêts de leur nation. —
Elles ont dégénéré au contraire dès que s'est affaiblie cette
puissance traditionnelle, qui seule assure la hauteur des vues
et l'ensemble dans l'exécution.
S 2. La grandeur de la France n'a-t-elle pas tenu autrefois
aux vertus de certaines familles qui constituaient la noblesse,
au prestige de certains noms qui personnifiaient la valeur, au
génie d'hommesqui, issus de toutes les classes, se distinguaient
par des services rendus à leur patrie?
S 3. La noblesse d'épée a augmenté l'étendue du territoire
et fondé la gloire militaire de la nation qui a dû, à la noblesse
de robe, aux docteurs de l'église et de l'université, ses insti-
tutions civiles et politiques, au tiers-état, sa prospérité et sa
richesse par l'agriculture, l'industrie et le travail, et son éclat
le plus resplendissant, le plus durable aux sciences, aux lettres
et aux arts. Et l'on a vu l'aristocratie du nom etde la richesse,
du savoir et du talent, les célébrités les plus diverses, conver-
ger, satellites rayonnants de gloire, autour d'un monarque qui
concentrait en lui la splendeur de son siècle.
§ 4. Alors, les différents ordres rivalisent de génie; l'intel-
ligence acquiert toutenoblesse. En face des Condé, des
Turenne, posent les Colbert,lesJean-Bart. — Les Descartes, les
Pascal, les Bacine,lesBossuet, paraissent à côté des Fénélon,
;
des d'Aguesseau, etc. une impulsion inouïe est ainsi donnée à
l'activité sociale qui se manifeste partout avec le même éclat.
§ 5. Au développement harmonique du XVIIe siècle, succède
la polémique ardente du XVIII6, qui rompt avec la tradi-
-
tion. Tout marche d'un élan désordonné jusqu'à ce qu'un
de ces hommes, que les siècles s'épuisent à produire, vienne
rasseoir sur ses bases nouvelles la société bouleversée.
6. Mais, aux prodiges de la gloire, succède encore la
,
lutte entre l'ancien et le nouvel ordre de choses. A la suite du
tourbillon révolutionnaire qui emporte si rapidement tant
d'hommes et d'institutions, la société, en proie au matérialisme,
privée de vie morale, sans foi, dans le fractionnement de ses
forces qui naît de l'antagonisme des partis, dans la confusion
des idées, la subversion des principes, marche sans guide
comme sans but déterminé, jusqu'à ce qu'une volonté ferme
et éclairée vienne opposer de nouveau l'ordre à l'anarchie.
§ 7. Or, lorsque le scepticisme divise et que l'égoïsme ne
porte que stérilité et impuissance, comment ramener la force
et la fécondité, si ce n'est par le dévouement aux intérêts
nationaux? Comment réveiller dans les esprits le sentiment
des grandes choses, dans les âmes de saintes aspirations vers
le beau et le vrai, autrement qu'en rappelant ces admirables
exemples de vertu que nous ont laissés nos pères, et le
tableau des services rendus par nos contemporains?
§ 8. Les hommes varient toujours selon le but qu'ils se
proposent; ils sont grands, pervers, ou bienfaisants dans
leurs actions, selon qu'ils adoptent l'honneur, l'argent, ou le
dévouement pour mobile.
§ 9. DE GRANDS ET DE NOMBREUX EXEMPLES doivent donc être
présentés; c'est pour les recueillir et les publier tous, qu'a
été fondée l'HISTOIRE GÉNÉRALE de toutes les familles nobles,
de toutes les positions acquises, de tous les hommes remar-
quables des autres nations, de tous ceux qui ont pour loi letra-
vail, pour objet les services à rendre à leur pays.
§ 10. La plus haute antiquité nous en offre les premiers
modèles. ASSUÉRUS et les rois de Perse ses prédécesseurs, se fai-
saient donner lecture chaque jour des faits mémorables de
leur règne, recueillis par des historiographes, et voulant qu'on
leur rappelât surtout le nom des individus, qui avaient rendu
des services à l'Etat; ils entretenaient par des récompenses et
des honneurs une émulation si heureuse.
§ 11. Aujourd'hui surtout que le développement de notre
civilisation a ouvert tant de carrières à l'activité humaine,
comment le. récit des actions de chaque homme qui a rempli
un rôle dans la société, ne serait-il pas apprécié? Et quel avan-
tage d'arriver rapidement à l'appréciation aussi juste que facile
de chaque individu ?
S 12. Dans tous les temps les personnages les plus remar-
quables n'ont pas dédaigné de raconter leurs propres actes, et
de les soumettre au jugement de leurs contemporains. PLU-
-
TARQUE s'est appuyé sur ces précieux mémoires, pour écrire
l'histoire que ses héros avaient faite. Nous avons également
les commentaires de CÉSAR, et les dictées de NAPOLÉON.
S 13. Tous les peu ples civilisés ont eu leur histoire, sui-
vant leur ordre d'évolution. La Saga des Germains devient la
légende, puis, en passant du monde des féeries et du roman-
tisme dans le domaine du positif et du réel, la chronique, qui,
portée à sa perfection dans FROlSSARD, s'élève jusqu'à la hau-
teur de l'histoire dans COMMINES.
S 14. A l'époque actuelle, lorsque le savoir se propage de
plus en plus et que la vie politique circule dans les masses,
la biographie et la généalogie deviennent d'une importance d'au-
tant plus grande, que tous les citoyens contribuant plus ou
moins, et à des titres divers, au gouvernement de la société,
la position de chacun d'eux, électeurs ou éligibles, a besoin
d'être plus exactement connue.
§ 15. Lorsque l'envie, la calomnie et la haine s'attaquent
aux réputations les mieux établies, qui n'a pas à protéger son
honneur et l'honneur des siens, en opposant aux insinuations
.sournoises, aux menées machiavéliques de la malveillance, la
déclaration haute et ferme de ses principes, de l'état de ses ser-
vices, de ses actes ou de ceux des membres de sa famille morts
avant l'accomplissement de ce devoir? En cela, il ne fera que
donner volontairement à la société, ce que tout gouvernement
exige du dernier comme du premier de ses fonctionnaires, ce
;
qu'un particulier même demande à tout homme qu'il se propose
d'employer bien plus, ce que tout souverain déclare dans les
discours de la couronne, et tout chef d'état dans ses mes-
sages.
§ 16. Qui n'admire ce Romain qui ne voulait habiter
qU'UNE MAISON DE VERRE?
§ 17. Plus on a d'estime pour la sincérité, la loyauté, plus
on dédaigne ces esprits tièdes et ces êtres sans dignité qui, tou-
jours prêts à donner le change, veulent nous faire accepter leur
nullité pour de la circonspection, leur timidité, ou plutôt leur
incapacité pour de la modestie, ou qui, vains ou intrigants,
répètent qu'ils sont assez connus. On conçoit que de tels
hommes aient intérêt à se tenir dans les ténèbres et ne sachent
:
ni formuler leurs titres àla considération publique, ni poser
les principes sur lesquels ils basent leur conscience astucieux
ou faibles, leur silence les trahira.
à
§ 18. La stabilité, quisuccède un provisoire trop prolongé,
demande que les positions se dessinent, que les principes se
posent nettement, hardiment, afin que se fasse jour l'opinion
dominante.
§ 19. C'est en s'examinant avec fermeté, en avouant avec
franchise ce que l'on est réellement, que l'on arrive à des con-
victions plus fortes, à des principes mieux arrêtés, à des actes
plus moraux. Car, vouloirc'est pouvoir, et l'engagement que
l'on prend, pesé, réfléchi, avec sa conscience et avec la société,
ne saurait manquer son effet que chez les êtres sans caractère.
S 20. Lorsqu'il s'agit de faire disparaître toute équivoque,
tout mal entendu entre les personnes, la biographie revêt un
caractère d'utilité nouvelle. Mais pour arriver au degré d'exac-
titude qui lui convient vis-à-vis de tous, il n'est pas trop de la
sagacité patiente de rédacteurs, répandus dans toutes les biblio-
thèques, pour recueillir tant de documents en lambeaux, qui
reposent trop souvent pêle-mêle dans ces labyrinthes au milieu
desquels le fil de la science peut seul vous ouvrir une issue.
§ 21. Dix années de recherches fort dispendieuses ont mis
l'institution, dont nous expliquons ici les travaux, à même de
combler bien des lacunes, de réparer bien des omissions, et
de donner à ses publications un immense développement. Sa
réputation soutenue démontre que ses ouvrages n'ont eu aucun
rapport avec ceux des entreprises qui ont à peine répondu à
l'attente de quelques personnes plus faciles à céder à des éloges
qu'à la vérité simple et grave.
S 22. Pour preuve de leur succès, il suffit d'ajouter que les
ARCHIVES HISTORIQUES, où se publie l'HISTOIRE GÉNÉRALE, ren-
ferment déjà la plupart des inscriptions des grandes familles
et des hommes les plus remarquables de toutes les contrées
du monde, classées, selon les pays et les spécialités, dans un
nombre de volumes aussi recherchés pour leur luxe typogra-
phique, que pour l'abondance des faits et des dates qu'ils
contiennent. Outre les documents recueillis chaque jour, ceux
qui sont déjà dans les dossiers de l'administration,pour des pu-
blications ultérieures, sont si nombreux et importants, que des
hommes politiques, des historiens, des publicistes et des corps
savants de différentes nations y font puiser des renseigne-
ments.
S 23. Les ARMES des familles qui peuvent être recueillies
avec exactitude sont décrites dans l'une des éditions de l'ou-
vrage; elles se représentent COLORIÉES en grand format, et des
portraits y sont ajoutés.
§ 24. Divisé par séries, cet ouvrage est à la portée des bi- r
bliothèques privées, comme des bibliothèques publiques, et
de toutes les fortunes. Prenant les dimensions des in-folio, il
se place à côté des grands ouvrages des siècles antérieurs qu'il
a pour but de compléter jusqu'au temps actuel.
'S 25. Les hommes du XVIIIe et du XIXe siècle, morts ou
vivants, prennent place dans l'HISTOIRE GÉNÉRALE, sans que,
parmi ceux qui existent, les uns aient plutôt lieu de rougir,
:
que les autres d'être fiers de leur extraction, tous ayant la
même question à s'adresser le noble s'il est digne de ses an-
cêtres, l'homme nouveau s'il est à la hauteur de sa position.
§ 26. On rappelle dans les articles des familles auxquelles
ils appartiennent, tous les grands noms, tous les caractères pro-
noncés, lesquels, marqués à un coinspécial, nous ramènentaux
plus beaux temps, aux époques les plus pures de notre histoire,
âges glorieux qui défilent successivement conduits par les
DUGUESCLIN, les BAYARD, les SULLY, et tant d'autres héros, dont
les actions grandes sontinspirées par les sentiments les plus
élevés, par les pensées les plus généreuses, qui furent l'hon-
neur de leur époque, comme ils sont encore l'admiration de la
nôtre.
§ 27. Et que de nouvelles pages n'a pas à fournir notre
siècle témoin de tant de grands faits accomplis dans la poli-
tique, dans la guerre, l'industrie et les arts!
§ 28. Ce n'est pas seulement un juste orgueil, mais encore
un devoir qui engage les représentants actuels, les chefs de
tant de nobles familles, à vérifier dans ces ARCHIVES ce qui s'y
recueille à leurs noms, à y transmettre les documents qu'ils
possèdent, à aider de tous leurs moyens à mettre en pleine
évidence, à peindre, enfin, sous leurs couleurs les plus natu-
relles, ceux qu'on veut opposer pleins d'honneur aux scandales
de l'indifférent égoïsme du jour.
§ 29. Les héritiers qui veulent que la mémoire d'un père
ou d'un parent soit toujours honorée, qu'un hommage lui soit
rendu dans ce MONUMENT LITTÉRAIRE destiné aux principales
bibliothèques, adressent pour cet objet leurs communications.
50. L'histoire aété tellement défigurée,que l'honneur des
familles, comme la vérité, est intéressé à ce qu'on en redresse
les errements avec une impartialité calme et inaltérable. Il faut
rendre aux faits leur caractère, aux personnages leur vérita-
ble place.
§ 31. Bien des familles ont à regretter la perte des preuves
authentiques de leur filiation; négliger de la rétablir par la
tradition pendant qu'il en est temps encore, et d'en assurer la
conservation par une insertion dans un monument qui la
répand dans toute l'Europe, serait un tort irréparable. Les
privilèges, les titres peuvent s'abolir, mais il n'est pas dans la
puissance humaine d'empêcher que de nobles races d'hommes
n'existent. Ettant que la richesse sera corruptrice, la science
vénale, la naissance aura toujours ses avantages.
§ 52. Le clergé, qui revendique aussi dans l'ordre de choses
actuel son importance légitime, fait pareillement connaître ses
actes, sans que la réserve convenable à son ordre ait à en
souffrir.
§ 33. Pourquoi hésiterait-on à laisser connaître ses actes et
ceux de ses ascendants lorsqu'ils n'ont rien que d'honorable?
Se refuser à ce devoir envers la société, c'est réduire des
auteurs à publier, sans garantie contre des erreurs involon-
taires, les renseignements tels qu'ils continuent à être rassem-
blés à chaque nom, et dont l'administration fournit des copies
à toute personne qui en fait la demande.
§34. Bien qu'il soit naturel que chaque famille supporte
dans cette Institution, ainsi qu'elle y était obligée dans les
chancelleries d'Etat, sa part des frais qu'elle occasionne, la
pauvreté qui n'est point déshonorante n'est pas un motif d'ex-
clusion. Le désir d'être utile à tous a porté l'Administration à
déclarer que ses Archivessont ouvertes également à qui serait
dans l'impossibilité de couvrir ses dépenses.
§ 55. Ainsi, à moins d'avoir des antécédents qu'on ne peut
avouer, d'être frappé d'une nullité complète, ou d'appartenir
à une famille dégénérée et dont le nom est condamné à dispa-
raître de l'histoire, tout homme doit compte à son pays de sa
position actuelle. A ceux qui voudraient désapprouver cette
grande œuvre historique, nous opposerons les nombreuses
approbations des sommités de toutes les nations civilisées,
qui se sont empressées de répondre à notre appel avec tant
de bienveillance. Permis à ceux qui n'ont rien de bon à
dire d'eux-mêmes de chercher à dénaturer. Toute innovation
utile triomphe tôt ou tard de l'appréhension des hommes
timides.
S 56. QUATORZE SOUVERAINS ont honoré l'œuvre de leurs
souscriptions;des ministres, des sociétés savantes, des conseils
municipaux, toute l'élite de la France et de l'Europe lui accor-
dent le même témoignage d'estime; la chambre des députés et
l'Assemblée législative ont accepté l'hommage de plusieurs de
ses volumes.
§ 37. Pour une œuvre aussi générale, aussi universelle, les
fondateurs ne cessent d'admettre le concours de toutes les
personnes qui en comprennent l'avenir, l'importance et la
grandeur.
S 38. Une institution est utile qui hâte le progrès social,
en portant chaque homme à devenir meilleur pour se poser
plus avantageusementdevant ses semblables et devant la pos-
térité. Elle est d'un intérêt général lorsqu'elle présente des
sujets d'émulation pour tous les peuples qui voient, du même
coup d'oeil, se dérouler le parallélisme de toutes les positions
et de tous les services que l'HISTOIRE GÉNÉRALE, BIOGRAPHIQUE,
GÉNÉALOGIQUE et HÉRALDIQUE est destinée à rappeler dans tous
les temps.
NOTA.Voeyz les
NOTA. Voyez les autres Arguments dans les INTRODUCTIONS et les
PRÉFACES, en tête des volumes déjà publiés, et qui peuvent être obtenus en
articles séparés, aux ARCHIVAS HISTORIQUES, rue Richelieu, 85, à Paris.
BIOGRAPHIQUE, GÉNÉALOGIQUE ET HÉRALDIQUE,
PUBLIÉE
TROISIÈME ARTICLE.
,
distinction sur les descendants de ceux qui en ont joui les
premiers et dont elle établit la filiation, l'histoire ne sem-
ble-t-elle pas recommander à chacun de veiller à ce que sa
position soit authentiquement établie?
§ 2. Le développementde la civilisation multiplie ceux dont
la mémoire est digne d'être conservée. Mais si la connais-
sance des hommes morts est profitable, celle des HOMMES VI-
VANTS l'est d'autant plus qu'elle est d'une utilité immédiate.
La facilité de relations, la variété des intérêts toujours plus
grande, des communications rapides comme la pensée, des rap-
ports politiques plus nombreux, en rapprochant les hommes
même des points les plus éloignés, leur rendent plus indis-
pensable et plus pressante la nécessité de se connaître mu-
tuellement. Il importe donc de faciliter, d'universaliser cette
connaissance par la représentation de tous les services rendus
à la société actuelle, et mis en parallèle avec les services anté-
rieurs. Or, tel est l'objet de l'IIISTOIRE GÉNÉRALE des familles,
des hommes vivants et des hommes morts depuis la fin du
dernier siècle.
§ 3. Tous les services comme tous les titres y étant rappelés,
non-seulement les membres des familles anciennes, mais
encore tous les membres du corps social dont les positions
peuvent être honorablement représentées, sont classés dans
leurs séries respectives. On y remonte à l'origine des familles
pour le rétablissement des filiations, et tous y trouvent place
pour un hommage à rendre à la mémoire de leurs ascendants,
hommage qui n'est pas seulement l'accomplissement d'un acte
de piété filiale, mais encore un exemple à proposer à leurs
descendants, excités par là à égaler leur gloire en rappelant
leurs vertus. Ainsi faisaient les Romains.
§ 4. « Quummajorumimaginesintuerentur, vehementissimesibi
J)
animum ad virtutem (solitos) accendi. Scilicet non ceram illam,
» neqae
ifgurant tantam in sese habere; sed memoria rerum
» gestarum eam
flammam egregiisviris in pectore crescere, ne-
» que
prius sedari, quam virtus eorum famam atque gloriam
»
adæquaverit. J)
«
A la vue des images de leurs ancêtres, leurs cœurs se sert-
taient plusvivement embrasés de l'amour de la vertu. Assuré-
;
»
» ment,
ni la cire, ni des traits inanimés ne pouvaient par eux-
»
mêmes produire une telle impression mais le souvenir des
»
belles actions que réveillaientcesimages embrasait le cœur de
» ces grands hommes du feu de
l'émulationt et cette ardeur ne
»
pouvait s'éteindre quelorsqu'à force de vertu ils avaient égalé
»
la glorieuse renommée de leurs modèles (1).»
(1)CICÉRON, I.99,
DeOffic.,
:
modestie feinte Il ne m'appartient pas de me produire ou
bien, avec l'impertinence de l'orgueil. Je suis assez connu!
!
Un pareil homme ne sait se renfermer que dans des réti-
cences et feint de se croire trop bien établi pour qu'il puisse
jamais s'élever un doute sur son compte. Lorsque ma position
commande, qu'ai-je à faire de tout le reste? ajoute-t-il.
S 20. Nombre de personnes, honnêtes au fond, mettent leur
honneur à se renfermer dans un silence inqualifiable. Elles ne
songent pas qu'elles s'exposent à être confondues avec ceux qui
ne semblent dédaigner d'éclairer l'opinion publique que parce
qu'ils ont des motifs d'en redouter le verdict; elles oublient
qu'elles forment autant d'ombres favorables à ceux que l'on a
intérêt à mettre à découvert et qui ne se dérobent au sein des
indifférents que pour éviter la juste réprobation de la moralité
publique.
:
S 21. On ne saurait trop insister là-dessus il faut prévenir
les erreurs de l'opinion en la fixant par les données les plus
authentiques.
§ 22. En vain l'on s'obstinerait à dire que la modestie sied
au mérite, lequel, au lieu d'anticiper sur la renommée, doit
!
attendre que l'on vienne à lui Une telle idée est la subversion
de tout ordre moral. Loin d'être bienséante, elle tombe dans
le domaine des préjugés les plus surannés qu'il importe prin-
cipalement de détruire. Pourquoi l'honnêteté serait-elle crain-
tive? Pourquoi rester dans l'oubli par tiédeur, par amour-
propre ou par faiblesse? Laisserat-on toujours à l'audace ce
qui revient de droit à la valeur réelle?
S 23. On n'est ni sincère, ni bien conseillé en avançant que
l'on préfère l'obscurité à tout le reste. L'obscurité, l'oubli,
l'équivoque sont trop souvent le refuge des suspects !.
§ 24. Si vous êtes connu dans votre localité, craignez-vous
de voir vos preuves présentées à un examen qui dissipe les
erreurs dans lesquelles peuvent se complaire ceux qui vous
entourent, ou que n'osent lever ceux qui manquent des
moyens de vérification?
S 25. Sous quelque face que vous envisagiez la chose, vous
arrivez à vous convaincre qu'il n'y a qu'orgueil ou pusillani-
mité à refuser ou à retarder d'établir votre position. La vérité ne
saurait se cacher quand elle peut se produire honorablement!
:
S 26. Beaucoup, nous le voyons, et fréquemment, sont em-
barrassés pour établir leur position par la négligence des
leurs à réunir, à continuer, à compléter leurs documents de
famille. Ils peuvent s'adresser à l'administration des ARCHIVES
HISTORIQUES qui, par le contenu de ses dossiers, par l'étendue
de sa correspondance et ses recherches quotidiennes, est à
même de leur offrir ce qui existe à leurs noms. Chacun se
satisfait ainsi sur ce qui l'intéresse personnellement en con-
tribuant pour sa part à une œuvre d'utilité générale.
§ 27. Pour plus d'exactitude on appelle chaque personnage
à vérifier sa notice résumée avec précision et renfermant l'in-
dication des preuves sur lesquelles elle s'appuie. L'HISTOIRE
GÉNÉRALE présente ainsi, dans un résumé sévère, les données
les plus authentiques, pour la plus grande économie de temps
et la plus grande facilité de recherches que l'on puisse offrir
à quiconque a intérêt à obtenir des informations promptes et
exactes. Beaucoup ne peuvent compulser des documents épars,
parcourir de gros livres; on se lasse vite des mauvais. Une
rédaction identique est nécessaire pour réduire chaque bio-
graphie à ses justes dimensions, en résumant les unes, en
suppléant à l'insuffisance des autres. Et que de fois n'a-t-on
pas à désirer la permanence de pareils documents !
§ 28. Pour juger de la supériorité de l'histoire générale à
mettre à jour toutes les positions, il suffit de considérer com-
bien les ouvrages des plus grands érudits mêmes qui nous ont
transmis des documents sur les familles, tels que le père
ANSELME, MORÉRI et autres savants, sont incomplets malgré
leurs proportions volumineuses, et fourmillent d'erreurs.
§ 29. Les preuves fournies parlespersonnages, les com-
pléments joints aux notices par ceux qu'elles concernent, sont
donc un correctif nécessaire, indispensable.
§30. Cette publication est une par sa conception, univer-
selle par son étendue. Elle embrasse tous les faits, les détails et
l'ensemble, par les individus, les familles princières et les dy-
nasties; c'est, en un mot, uneHISTOIRE GÉNÉRALE. Les Archives,
affectées à la conservation des dossiers relatifs à chaque nom,
s'augmentent chaque jour assez pour que l'on soit à même de
fournir, à quiconque en fait la demande, tous renseignements
désirables sur les familles et sur la position des personnages.
,
§ 51. On se base sur la biographie et la généalogie, les deux
éléments essentiels de l'histoire l'une distinguant les indivi-
dus, l'autre les races.
S52. Grâce à l'essor de l'activité humaine et à l'extension
toujours plus grande de la civilisation qui voit croître, avec la
variété des spécialités, la multiplication des hommes utiles,
l'histoire des individus prend une importance qui égale son
étendue, ouvrant une place à quiconque, étant en état de dé-
clarer ses actes, de les reconnaître exactement, s'acquitte
ainsi d'un devoir envers ses semblables.
S 35. En résumé touthommeest né pour la société. Illui doit
le tribut de ses services et l'exemple de ses vertus; il est de sa
dignité de prévenir son appel en s'accusant hautement devant
elle par la formule de ses principes, ou par la généalogie ou
les états de service que chacun doit toujours pouvoir produire
devant son pays.
§ 34. Recevoir toutes les communicationsparticulières et en
former un ensemble qui soit en quelque sorte le reflet de la
pensée universelle, telle est l'œuvre de l'administration des
AnCHIVES HISTORIQUES, telle est l'idée mère de l'HISTOIRE GÉNÉ-
:
RALE. Infatigable dans ses travaux, tout entière à sa mission,
nul obstacle n'a découragé l'Administration surmontant tou-
tes les difficultés, elle est parvenue à décider les personnages
les plus considérables à donner un exemple que tout le reste
ne pourra que s'honorer de suivre.
INSCRIPTIONS HISTORIQUES
DES HOMMES VIVANTS,
Les numéros (I), (II),. après le mot série, sont ceux des sections des séries
indiquées ci-après.
)
Série (I des
:
MEMBRES DES PRINCIPAUX CORPS SAVANTS
de diverses nations
ANDERLONI (Pietro). CAMPANA (commandeur).
BARRY (Charles). CASSINI (Jean Dominique ).
BEAUFFORT (comte de). CHALON (John James ).
BKRZÉLIUS (baron de). CHALON (Alfred Edward).
BILLAUDEL(J. B. B. ). CHATEAUBRIAND (vicomte de).
BONALD (cardinalde). CLUTTERBUCK(Henry).
BONAPARTE (prince Ch. Lucien). COCKERELL (Charles Robert).
BONJEAN (J.). DAGUERRE (L. J. M.).
CAILLAUD (Frédéric). DAMOISEAU(baron de).
CAMBI (monseigneur Alexandrede). DEANE (sir Thomas ).
DE LA BECHE (sir Henry-Thomas) MIRBEL (de).
DEVIE (évêque de Belley) MONTIZON (Mllt.Frère de).
DICK LAUDER(sir Thomas), baronet. MUSSET (Alfred de).
DES
INSCRIPTIONS HISTORIQUES
DES HOMMES VIVANTS,
Les numéros (I), (II),. après le mot série, sont ceux des sections des séries
indiquéesci-après.
INSCRIPTIONS HISTORIQUES
DES HOMMES VIVANTS,
Les numéros (I), (II),.. après le mot série, sont ceux des sections des séries
indiquées ci-après.
Série (1) des chefs et des membres des MAISONS PRINCIÈRES et des
MAISONS DUCALES, de diverses nations :
BATTHVÃNI-STRATHMAN (prince). DOUDEAUVILLE
-
LAROCHEFOU-
(duc de).
BELOSSELSKY
- DE - BELOZERSK CAULD
(prince) FURSTEMBERG (prince de).
BIRON-COURLANDE-WARTENBERG GRAMONT (duc de).
(prince de). HAMILTON (duc de).
)
Série (I deschefs et des mmbv^ des PRINCIPALES MAISONS, ayant
le titre de MARQUIS, de diverses nations:
i-giQ
DES
:
Les abréviations à la fin de chaque mot indiquent
catégorie des Familles Nobles; CLERG. : celledes membres du Clergé;
F. N. : la
;
ASS. LÉGIS. : des membres des Assemblées Constituanteet Législative AD. M. P. F. :
Administrateurs,Magistrats, principaux Fonctionnaires;GUER. : hommes de guerre:
SCIEN. L. A. : hommes de Science,Littérateurs, Artistes.
PREMIER VOLUME.
259.
BLAKEMORE (Richard
BOGAERDE DE TERBRUGGE
). (baron
107, GALVAGNA (baron de).
(
GLEIZAL AUGUSTE).
239.
251.
Vanden). 189. GOLOVINE (GÉNÉRAL). 281.
BOGUSZ DE ZIEMBLICE (famille). 197. GRANCEY (comte de). 381.
BONJEAN (Joseph). 95. GRANDMAY (de). 327.
BOUBÉE (Théodore). 363. GRAVILLE (de Vin de). 49.
BOUVET (amiral). 93.
BREDBERG (E.-G.) 91. HARVEY (sir H. ).
John 229.
BRUCK (baron de). 7. HAUGWITZ (S.E.comte de). 275.
HAYS(du). 385.
CAMPANA (le commandeur). 57. HEDENBOP.G (Jean). 39.
CESSAC (vicomte de). 369. HENDRICOFF (maison des com-
CHERARDESCA (COMTEDE LA). 287. tes) 19.
COCHET(ABBÉ) 265. HERVEY (baron d') 409.
COLLAS (B.-C.). 133, HEUDELET (général ).
comte 347.
COLLAS DE LA MOTTE. 77. HOLLINS (John). 119.
CONRAD (Ch.-E.). 363. HUART (baron d'). 319.
COURMES (aîné). 73. HUBER (colonel). 157.
TABLE DUeUfflIER VOLUME.
HURMUZ (monseigneur). 299. NESTEROFF (général-major). 221.
NEUVILLE (de). 65.
JANOWSKI (J.-N. ). 343. NIEGOLEWSKI (colonel ). 351.
JASPIS (L.-S.). 361. NORMAND DES SALLES. 207.
JODRELL (sir Richard), 151.
(
JUÉRY B.- P .-B. ) 247. ODOARD DU HAZÉ (comte et
chevalier).171.
KISSELEFF (général comte).
KWILECKI (comte).
i87.
359.
OSUNA (DUC D').411.
PANAT (de). 79.
LABINTZOFF (général). 219. PASCAL (Frédérie).113.
LABRETONNIÈRE (de). 243. (George).. 69.
PATTEN
LACAZE (Eugène). 315. PÉPOLI (comte Carlo ). 99.
LA MoussAYE (marquis de). 295. PERRIN-SOLLIERS(général). 337
LARRABURE. 127. PORCHER (Charles ). 249.
LEES (le révérend sir Har- POUGET (général). 121.
court). 215.
LE SERGENT D'HENDECOURT RACORD (F.-C.-J.). 71.
(maison).
LESPERUT (baron).
417. RUSSEGGER (Joseph). 81.
279.
(
LITTLER major général). 209. SÉRISTORI (comte). 31.
( ).*
LOUBIANOWSKY (Théodore). 61. SEYDOUX. 195.
LUDERS général 389. SILVESTRE (baron de). 115.
LUYNES (d'Albert duc de). 301. SOTOMAYOR (duc de). 291.
DEUXIÈME VOLUME.
page. page.
ACHARD (lieut.-général). 18 COLOMB DE LA TOUR (famille de). 371
ADHÉMAB (comte d'). 391 DAVID (Jean). 315
ALEM(A.J.B.). 257 DESCARS(DUC ). 287
ALLÉON (J. A.) 311 DIAz CANEJAS (don Joaquino). 309
AMBLYD'AMBLY(MAISON d'). Du BODAN (F,-M.-G.). 367
AMILLY (comte d'). 409
381
FAYET(maison de).
FONTARÈCHES (maison de).
281
411
APRAXIN (famille des comtes).
.-J.-A.-F.).
1
FOURGASSIÉ
VIDAL(J 303
ARRAS (J.-L. d'). 193
FOURMENTDEROYE (baron de). 53
BAGNOLIETSANCI (DUCDE). 11 FRANCO (chevalier). 429
(MARQ.) 205
BALBIAN DE COLCAVAGNO FRITSCH (général de). 29
BARRAS (docteur).
BARRAULT(P.-A.-C.-E.
BARRY DE
), 273
59
MERVAL (comte du). 167 (
GABRIELLI(famille des princes). 447
GÉNIN Amédée). 277
BEAUX DEPLOVIER (maison de). 113 GOUT-DESMARTRES (L.-E.J. 299
BERTIER (comte de). 91 GUERNON (famille de). 19
BLACAS (maison de). 199 GUERRY (maison de). 249
BLIC (maison de). 229 HOLTÉ DE BRINCKEN (maison des
BoNNEUiL (fam.deChabenatde) 425 barons de)' 37
BONVOULOIR(mais. Achard de). 319
BOUGUERET (Edouard). 301 JUTTNER (colonel Joseph). 27
BRIENEN DEGROOTELINDT (ba-
ron de). 383 Rousseau de). 375
LA BROSSE (fam.
BROCCHIERI (Pierre). 149 LAFERTÉ-MEUN (maison de). 431
LA GRANDVILLE (maison de). 231
CARTERET ( N.-H. ). 317 LANJUINAIS(maison de). 95
CASTELLI (J.-V.-F.). 147 LA ROCHEFOUCAULD(maisonde), 99
CESSAC (maison de ). 259 LAROCHE-PONCIÉ(maison de) 93
CHEPPEDELAINE (Ch.-M.-O.de). 23 LA TOUR-D'AuVERGNE(maison
CHAZAUD (Jules). 295 des princes de). 209
CHINOT (famille de). 35 LAWRENCE (Abbott), 305
CLABATDUCHILLOU (chevalier). 129 LEBEUF (Louis). 267
CLINCHAMP (de). 165 LOAISELDESAULNAYS (mais. de). 115
page. * page.
MAC-CAUTY (maison). 43 ROCQUANCOURT (J.-T.). 131
MAILLART DE LANDREVILLE ROHAN (maison de Chabot,
(maison) 345 ducsde). 405
MAUPAS (maison Herry de). 275 ROUGRAVE (comte de). 269
MESSEY (maison de). 21
MESSEY (2e branche de la mai-
SABOUROFF(général André). 587
son de). 365 SAINT-EXUPÉRY(maison de). 235
MOLINS (marquis de). 109 SAN LUIS (comte de). 61
MONTBRON Aug.-Cherade de). 279
MONSPEY (maisondes marq. de).135
SCHMALTZ (général de). il
SIÉYÈS (comte dePlan de). 227
MONTILLET (maison de). 121 SKORZEWSKI (comte H.). 41
SWEDENBORG (Emmanuel). 325
NEHRLICH (Christian-Frédéric). 15
NÉTUMIÈRES (maison Hay des). 359
THIEULLOY (familleJourdain de) 207
NOEL (G.-L.). 161
TILLET (maison des marquis du). 73
THOYOT (J.-J.-Ad.). 69
PLANCY (Auguste de). 9
TOUCBEBOEUF-CLERMONT(com-
PONTAC (maison de). 397
tede). 297
TRON (Charles-taurent). 293
RAULIN (H.-J.) 57
RAVINEL (baron de). 51
RENNENKAMPFF (Alexandre). 225 VALLON (P.-L.-M.-A.-L.). 285
omme b~t~
Anciens et nouveaux Ministres, Membres des Chambres Législatives, des Cours de Justice, des
Conseils Généraux et Municipaux, Administrateurs et autres Fonctionnaires.
vol.pag. TOI.p»g.
ADLERCREUTZ (comte). 1 29 BEAUPUIS DE GENIS. 1 63
ALEM(A.J.B.). II 257 ntBAGHEL (Louis).' 1 131
ALLÉON (J. A.). II 311 BENOIT-CHAMPY(Adrien). 1 313
AMILLY (comte d'). II 409 BERTIER (comte de), II 91
ANSEL (Jules). 1 245 BETTINGDELANCASTEL. 1 33
BALSAC (baron de). 1 17 BINET (J.B.H.). 1 255
BARRAULT (P. A. C. E.). II 59 BLAKEMORE (Richard). 1 107
BASKERVILLE (Thomas). 1 109 BOUGUERET (Edouard) Il 301
vol. pag. '°1. pag.
BREDBERG (E. G.). 1 91 LAWRENCE (Abbott). II 305
BRUCK(baron de). 17 LEBOEUF (Louis). II 267
CAMPANA (le commandeur). 1 57 LESPERUT (baron). 1 279
CARTERET(N. H.). II 317 LOUBIANOIVSKY(Théodore). 1 61
CIIAZAUD (Jules). II 297 MARTIN DE VILLERS
(H.L.). 1 51
COLLAS (B. C.). 1 133
COLLAS DE LA MOTTE. 1 77
MARTINI (chevalier) 1 35
I
CRONEAUDUPLESSIS. 1 161
MOLINS (marquis de) II 109
DAVID (Jean). II 315
MONET. 1 125
DE LA DEVANSAYE. 1 269
DELON (A. L. M.). 1 25
NAGLE
MONTIGNY (de).
1
273
185
65
DIEULEVEULT (de). 1 47 NIEGOLEAVSKI (colonel). 1 351
DU nODAN (F. M. G.). Il 367
DUPRÉ (Joseph-Léo). NORMAND DES SALLES. 1 207
1 253
PANAT (de). 1 79
DU SAULX (Jean-Louis). 1 45
FOURGASSIÉ VIDAL PASCAL (Frédéric). 1 113
PLANCY (Augustede). II 9
(J. J. A. F.). II 303
RAULIN (H. T.). II 57
FOURMENT DES ROYE RENNENKAMPFF (Ale-
(baron de). II 53 xandre). II 225
FRANCO (chevalier). II 429 SABOUROFF (général André). II 387
GABRIAC (marquis de) 1 415 SAN LUIS (comte de). II 61
GENIN (Amédée). II 277 SERISTORI (comte). 1 31
GLEIZAL (Auguste). 1 251 SEYDOUX. 1 195
GRANDMAY(de). 1 327 SKORZEWESKI (comte K.). Il ùl
GRAVILLE (de Vin de). 1 49 SOTOMAYOR (duc de). 1 291
HUART (baron d'). 1 319 THÉVENIN (Pierre-Auguste). 1 321
JUÉRY (B. P. B.) 1 247 TRON (Charles-Laurent). II 293
LABRETONMÈRE (de). 1 243 VALLON (P. L.M. A. L.). II 285
LACAZE (Eugène). 315 VERGERON (F.B.A.) 1 367
»ol.
1
LARRABURE. 1 127 VIVIAN (John-Henry). 1 227
eoillutcoi bc Onctrve
Dans les différents Grades.
TOI.pag. pa.
ARAOZYORTEGA (gén.d) I
ACIIARD (lieutenant.-général). II 18 ARRAS
271
(J-L.d').
BEDEAU (général).
II
i
193
1
roi. pag. Toi. pag.
BERFORD (capitaine Richard). 1 129 NARVAEZ (général). 1 373
BOUVET(amiral) 1 93 NESTEROFF (général major) 1 221
CLABAT DUCHILLOU ODOARD DU HAZÉ (comte et
(chevalier). II 129 chevalier). 1 171
FRITSCH (général de). II 29 PERRINSOLLIERS (général). 1 337
JUTTNER (colonel Joseph). II 27 POUGET (général). 1 121
GOLOVINE (général). 1 281 RAVINEL (baronde). II 31
(sir 1 229 ROCQUANCOURT (J.T.). II 131
HARVEY
HAUGWITZ
R. John)
(S.E.comtede).
HEUDELET (général, comte).
1 1
275
347
SCHMALTZ(général de).
TABASZ KROSNOWSKI
II 13
14cpréocutanto bu peuple,
gommes bc (ÊHîctrrc
Dansles différents Grades.
famine# be ;Qtiente,(ittéI:Ateut'S,
artioteo,
BÉRANGER (P.-J.) poète. LAURENTIE (Pierre), ancien Inspec.
BLONDEAU (J.-B.-A.-H.), professeur à général de l'Université.
l'écolededroit. MASSARD (R.-U.), Graveur.
BONVIÉ (J.-J.), métallurgisteetagronome. MIRBEIi (de), membre de l'Institut.
BOSSAY (Poulain de), proviseur. MONTIZON(Mlles Frère de), directrices
CAIIIZIIAUD (Frédéric), conservateur du de l'Ecole nationale gratuite de Dessin.
musée de Nantes. MOREAU DES JONNÈS, chef des tra-
CASSISTI (J.-D.), membre de l'Académie vaux de la Statistique gle de France.
des Sciences. MUSSET (Alfredde), poète.
CLINCHAMP (F.-E.-V. de), peintre PICHOT (Amédée), littérateur.
d'histoire.
COSTAZ (CL.-A.)
d'Encouragement.
,
secrétaire de la société
POUGENS (de), a. membre de l'Institut.
RAMUS (J.-M.), Sculpteur.
RICORD, docteurmédecin.
DAGUERRE (L.-J.-M.),peintre, inventeur SILVESTRE (baron de), membre de l'aca-
du Daguerréotype. démie des Sciences.
GAUDEAU (L.), bibliothécaire. SCELLE MONDEZERT,dr médecin.
GOUTDESMARTRES (L.-E.) , poète. SOYERWH.I.EMET (H.-F.), bibliothé-
HALDAT (Ch.-Nie.-Al. de), secrétaire de caire.
l'Académie de Nancy. URSIN (P.-F.-M.), ancien président de la
JAZET, Sculpteur. Société Acad. de Nantes.
JOMARD (Ed.-F.), membre de l'Institut.
DES
familles liable$.
(Des membres des familles citées ci-après et dans d'autres volumes, se trouvent avoir
des articles dans les catégories des fonctions dont des sections suivent celle-ci).
fîlcmbvcs bu (STlctrtjc.
ilcpvceciitante bu lJeuple,
Membre# htVQt0&cmhlée tégisJatiue.
ACUABD (général). JOURNU ( Auguste).
ANCEL (Jules). JUÉRY (B.-P.-B.).
AUBERMESNIL (Lemoyne d'). LADOUCETTE (L.-N.-L.-Ch.)
(de). LA ROSIÈRE ( Thuriot de).
BALSAC
(
BARCHOU DE PENHOEN A.-T.-Il. LARRABURE.
LEBEUF (Louis).
BARRAULT (P.-A.-C.-E.)
BEDEAU (général). LECOMTE (E.-L.-J.)
BÉHAGHEL (Louis). (
LESPERUT baron ).
(
BENOIT-COAMPY Adrien ). (
LUYNES d'Albert duc de ).
BETTING DE LANCASTEL. MARTIN DE VILLERS H.-L. ( ).
BURGARD (J.-M.) MONET.
CARTERET (N.-H.) MONTIGNY (E.-J .-J. Cardon de ).
CAULINCOURT (Olivier). MOUCHY DE NOAILLES (H.-C.-P.).
CHABERT (Eugène). NAGLE (J.-M.-A. de).
CHAZAUD (Jules). (
NEUVILLE Al.-L. Rioult de).
COLLAS (B.-C. ). NOBLET (Jacques).
COLLAS DE LA MOTTE. NORMANTDESSALLES(F .-C.-A.).
DAMBRAY (Ch.-E.-H.). (
PANAT de Brunet Castelpers de)
DELA DEVANSAYE (A .-R. Esnault). PASCAL (Frédéric).
DIEULEVEULT (de). PLANCY (Auguste de).
Du COUEDIC. RACOUCHOT.
DUPRÉ (Joseph-Léo). RAULIN (H.-J.)
FERRÉ DES FERRIS(A.-G.-A.). SÉGUR D'AGUESSEAU (comtede).
FOURGASSIÉVIDAL(J.-J.-A .-F.) SEYDOUX (J.-J.-E.-Ch.)
FOURMENT DE ROYE (baron de). TRON(CH.-L.
(
)
VERGERON F.-A.-B. de).
GLEIZAL (Auguste).
GRANDMAY (Ch.-A. Bouchet de ). VIGUIER (J.-P.-Christ.)
TABLE DU 1er ET DU IIe TOME.
Qtbmimdtrateur0 et itfagiârttrate
(ANCIENSET NOUVEAUX).
ALEM, receveur général. FROISSARD (marquis de), ancien
ARBAUD - JOUQUES
ancien préfet.
(marquis d'), député.
GÉNIN (Am.), sous-préfet.
ARLATAN-LAURIS (marquis de). GRASSET (Ernest), conseiller à
ancien président deCourroyale. la Cour d'appel.
BILIOTTI (marquis de), ancien LACAZE (Eug.), procureur de la
sous-préfet.
BINET (J.-B.-H. ) cons.-général.
BIOCHE, (anc. Député).
république.
LEJEUNE DE BELLECOUR, a. député.
L'ÉPINE (baron de), anc. député.
BLIN DE BOURDON
député.
(vicomte), anc. MALLARTDELAVARENDE, a. député.
),
MAISNIEL DE ],IERCOURT (comte
BONVOULOIR (Achard comte de) ancien député.
ancien député.
BOUGUERET, direclr de la Soc. des
MALARTIC de ( )
ancien préfet.
MESTADIER, Cons. à la C. de cassat.
Maîtres de Forges, deChâtillon.
MONTGRANDmarquis de),anc.maire.
BRIGES (marquis de) anc. député.
,
BRYAS (marquis de), anc. député.
MONTLAUR (comte de) cons. muni-
cipal
BUROT DE CARCOUET, anc. député.
MOYNE-PETIOT, ancien premier
CAILLARDD'AILLÈRES, anc. député.
CHAILLOU s ,
DF BARRFS(B0D) anc. préf.
COCIIELET (Ad.-L.),consul général.
Président de Cour d'appel.
PEYRET LALLIER (É.), anc. député.
(
PODENAS baron de), Président de
COURMES ainé, ancien député, Cour d'appel.
DAVID, ancien maire. an.
,
DELON (A.-L.-M.), ancien préfet.
DENYS DE PERICHON anc. député.
DOUCHE, chef de bataillon dans la
Garde Nationale.
SAINTENAC (vicomtede),
TAILLARD
député.
SIÉYÈS (comte dePlande), a. député
(Eugène), Conseiller de
Cour d'appel.
THÉVENIN (P. A.), président du
Du BODAN, procureur général. tribunal de commerce de Rouen.
DuBRUEL, ancien maire. VALLON ( P.-L.-M.-A.-L. ), préfet.
FAVRE (Ferdinand), maire. ZORN DE BULACH (baron), a. député.
omme bc (Bitetrve
Dansles différentsGrades.
ANDIGNÉ (Lieutenant-Général
comte d').
, CHEMINEAU (général, baron).
COLBERT (général, comte).
ABRAS (J.-L. d'), officier de la ma- (
GAUTHERIN lieut.-généralbaron).
rine royale. GUERNISAC (colonel, comte de).
BOUVET ( contre-amiral). DARMAGNAC (gén., vicomte).
TABLE DU Ier ET DU IIe TOMg.
FRIRION (général, baron). PELLION D'OBIGNIE (colonel).
(
HIGONET gênerai, baron ). POUGET (général, baron).
JOUAN (général). QUIOT (général, baron).
LA RONCIÈRE (général, comte C. de). SAINT-CHAM ANS(général, comte de).
MANDEVILLE ( général, baron ). SERVATIUS (général, baron).
MARTINENG (conlre-amiralde). SIGALDI ( général de).
MOCQUERY (général). THOMAS (général).
ODOARD DU HAZÉ (les colonels). VALLIN (lieut.-général, vicomte ).
LA PORTE (général, baron).
omme.9
général de l'Université.
BERBRUGGER(L.-A.) bibliothécaire. LOISELEUR-DESLONGCHAMPS (J.L.A.)
BLONDEAU (J.-B.-A.-H.), profes- membre de l'Académie de
seur à l'école de droit. médecine.
BONVIÉ ( J.-J. ) métallurgiste et MASSARD (R.-U.), Graveur.
agronome. MIRBEL de( ),
membre de l'Institut.
BOSSAY (Poulain de), proviseur. MONTIZON (Mlle. Frère de), direc-
BOUBÉE, ancien pharmacien.
trices de TÉcole nationale
gratuite de Dessin.
CAILLIAUD (Frédéric), conserver- MOREAU DES JONNÈS, chef des
vateur du musée de Nantes. travaux de la Statistique gale
CASSINI (J.-D.), membre de l'A- de France.
cadémie des Sciences. MUSSET (Alfred de), poète.
CLINCHAMP (F.-E.-V. de), peintre OLINCOURT(Frédéric d),président
d'histoire. de l'Institut de l'Industrie.
COSTAZ (CL.-A.), secrétaire de PICHOT (Amédée), littérateur.
la société d'Encouragement.
DAGUERRE ( L.-J .-M. ), peintre
inventeur du Daguerréotype.
, POUGENS (de) ancien membre de
l'Institut.
GAUDEAU L. ( ),
bibliothécaire. (
RAMUS J.-M.), sculpteur.
GODT-DESMARTRES L.-E. ( ),
poète. RICORD, docteur médecin.
GUYON (J.-L.-G. ),
Chirurgien en
chef de l'armée d'Afrique.
SILVESTRE (baron de ), membre
de l'Académie des Sciences.
HALDAT (Ch.-Nie.-Al. de), secré- SCELLE MONDEZERT, dr médecin.
taire de l'Académie de Nancy. SOYER-WILLEMET (H.-F. ), biblio-
JAZET, Sculpteur. thécaire.
JOMARD (Ed.-F.
l'Institut.
), membre de TARRAGON (comtede),
(
VRSIN P.-F.-M.
ornithologiste
),
ancien président
LAURENTIE (Pierre), ancien Inspec. de la Société Acad.de Nantes.
a
des services, des œuvres, des titres, des origines et des
alliances de tous les personnages qui existent ou qui ont
existé dans le siècle.
A LA
TABLE GÉNÉRALE
DES NOTICES HISTORIQUES ET BIOGRAPHIQUES.
,
qui ont paru dans les Éditions de 1845, 44, 45 et 46 de l'ANNUAIRE
BIOGRAPHIQUE UNIVERSEL publiées par l'Administration des Archives
historiques, a Paris (rue Richelieu, 95).
a
(Il y uneTABLE SPÉCIALEdes inscriptionsdes HOMMESMORTS, qui paraissentdans
la grande édition, in-folio, des Archives publiées parla même Administration).
--0-
Les INSCRIPTIONS de tous les Hommes distingués dans chaque pays, de même que
celles de toutes les Familles, devantêtre publiées, celles qui ne seraient pas indiquées
dans les tables, peuvent néanmoins être obtenues, sur toute demande, aux bureaux
de l'Administration; celles dont la publication est retardée se délivrent en expéditions
manuscrites; et s'il y en avait, dans les publications, qui fussent trouvées incomplètes,
et auxquellesl'on ferait alors des additions, celles-ci cesseraient d'être indiquées dans
les éditions où elles auraient paru ainsi incomplètes, et elles continueraient à n'être
indiquées que dansles éditions où elles seraient complétées.
,
1844, 1ervol. Bade (S. A. S. grand ducde),1844,
Anjorrant (C. A. M., marquis d'), 1ervol.
1845, sup. Bagot (baron),1844,1ervol.
Anstruther (sir R. A.), 1844,2* v. BailletdeLatour(comtede),1844,
Anstruther (sir W. C.), 1844, 2e v. 2evol.;1845, 11e p.,t.1; iv
Antrobus (Edmond), 1844,1er vol. P.,t.1
Aoust (marquis d'), 1844, 2e vol. Baillie(colonelH.D.),1844,2evol.
Apraxin(famille),1845,2ep.,1.1er, Baillie (sir William), 1845,11e p..
Apraxin (comte),1845;ive p.,t. 1. t. 2.
Aquila(S. A. R. comte d'), 1846. Bailly (marquis de), 1844, 1ervol.
Arago (Dominique-François),1845. Bailly de Merlieux, 1844,1er vol.
Aragon (marquis d'),1844, Ier vol. Baker (sir Edward),1845,IIep.,t.1.
Aramon (marquis d'), 1844,1er v. Balbi ( Adrien de ),1844, 2e vol.;
Arbaud-Jouques(marquis d'), 1845, 845,ve p., t.1er.
ne p., t. 2; me p., t.1. Balfour (J. M.),1844,1ervol.
Archiac (Ad. J. Et. Desmier de St- Balguy (John), 1845, 111e p., t. 2.
Simon, vicomte d'). 1845. Balufti (monseigr Gaëtan), 1845,
Arlincourt (Victor Prévost, vicomte vep.,1.11.
d'),1845. Balzac (docteur Baudry de), 1846,
Armansperg (comte d)', 1844,1erv. Ve p.,t.5.
Armstrong (sir A), 1844, 2e vol. Bandon (earlcomte de),1844,2ev.
Arnoldi(monseigrGuillaume)1845, Bangor (évêquede), 1844, 2evol.
ve p., t.II. Barante (baron de), 1845; 1844, 2e
Arnous-Dessaulsays (vice amiral), vol.
1844,1er v. Barbet (H.) 1844, 2evol.
Arros(comted'), 1846, IJIe p., t. 5. Barclay (sir D. W.), 1844, 2evol.
Bardi (comte de),4845, ve p., t.4. Bavière (S. M. Louis, roi de Bavière),
Bariatinski (maison princière de), 4844,4erv.
-1845,11e p., t. 2. Baynes (sirE. S.), 4845, Ille p., t. 2.
Baring(H. B.), 1844, 2evol. Bayo(EzquerradeI),8.44, 4ervol.
Barjon (S. P. M. de Choisey, comte Bazot (Etienne-François),4846, ve
de), -1845.
Baron (A. M.) 1844, Iervol.
p., t. 5.
Barras (docteur Jean-Pierre-To- Beaufort (L.E. de), 1844. 2evol.
(
Beauffort Louis-Léopold-Amédée,
bès), 1846,ve p., t. 5.
Barrot,1845. comte de), 4846,vep., t. 5.
Barrot (C. H.O.),-1845. Beauffort (maison de), 4846, liep.,
Barth-Barthenheim (comte), 4844, t. 5.
2evol.;1845, ne p., t.4. Beauharnais(François, marquis de),
Barthélémy, 1845. 1845.
Basse (L.),4844, 2evol.
Bastard-d'Estang (comtede), 845.
-de),
Bastard d'Estang ( vicomte Vic-
4 4845, liep., ;(
Beaumont (baron), 844, 2e vol.;
t.
ni®p., 4.
Beauveau-Craon princesse de
t.
),
tor 4845. 4844,2*vol.
Bastard-d'Estang (baron de),4 845. Bedingfeld (sir Henry R. P.),4845.
Bastard-d'Estang(comte Aug. de), ne p., 1..
-1845. Belgiojoso (prince), 4845.
Bastard-d'Estang (vicomte H. de), Bellini (comtesse de), 4844,2e vol.
4845. Bellon (comte de), 4844,4er vol.
Bastard de La Rotte(Mmede),4845. Belosselskyde Belozersk (prince).
Bastard Saint-Denis (baronne de), 1845,ne p., t.4.
4845. Benckendorff (comte de), 1844
Bastard Saint-Denis (baron E. de), 4er vol.
4845. Benecke (C. D.), 1844,Iervol.
Bastard Saint-Denis-de-Peyraube Béranger (Pierre Jean),1845 ve p..
(A.de). 1845. t. 2.
Bastard de Fontenay (comteA.de),
1845. ).
Berbrugger (Louis-Adrien 4845,
Bastard de Villeneuve (C.de),4845. ve p., t. 2.
Bastard de Kitley et de Buckland
(
Bérenger comte Raymond de).
(Mme), 4845. 4844,Ier vol.
Bastard de Kitley, esq. (Ed. R. P. ), Bérenger (de la Drôme), 4844,4er v.
4845. Beresford.(maréchalvicomte),4 844,
Bastard de Sharpham (Mme John), 2evol.; 4845, ivep., t.4.
Beriot(C. Aug.de),4845vep. ,t.
(William)
4845. 2.
Bastard de Sharpham Berlichingen (famille de), 1845,
4845.
Bateman (baron), 4844, 2e vol.
-
Batthyàny Strattmaun (S. A. prin-
,
ne p., t. 2.
Bernon ( baron de) 1845 1844,
Ier vol.
,
;
ce), 4844, 4er vol.; 4845, IIe Beroldingen (famille descomtes de).
p.,
Baudrand
t. 4.
(
lieutenant-général
4844, ervol. ,
) 4845,ne p., t. 2.
Berri (S. A. R. duchessede), 1846,
ire p., t.4.
Baulmont (maire de Vesoul), 4844, Berryer (P. F.), 1845.
2evol.;4845, Illep., t. 2. Bert,4845, Ille p., t. 2.
Bertault (Jean-Bapt. Aimé), 4845, Bonaparte (prince Ch. Lucien),
Ille p., t. 2.
Berthier (maréch./lecamp vicomte),
1845,Vep., 1. t.
Bonnemains (vicomte de), 1844,
4844,2evol.;4845, IV. p., t.4. 4ervol.
Bertrand (docteur), 4844, 2e vol. Bonvié(Jos. Joac.),4845,vep., t.2.
Bervanger (abbé de),4844,2evol. Bonvoisin, 4844, 2e vol.
Berville(Saint-Albin), 1844, 4erv. Bonvouloir (Achard comte de),
Berzélius (baron de),4845 ve p., 1845, 111e p., t. 2.
t. 2. Bony ( maréchal-de-camp ), 1844,
Bestelmeier(G.),1845, mep., t.2. 4ervol.
Beurnonville (baron de), 4844 2e Bordier du Bignon (Charles Jacq.),
vol. ,
4846, ve p., t.
5.
Bignan (A.), 4845. Bosanquet (Samuel) 4845, Ille p..
Bigo(L. D. J.), 4844, 2evol. t.4. ,
t.
Bryas (marquis de), 846,nep. 5.,t. (
Carlisle évêque de ), 1844, 2e
Buccleuch (duc de), 1844,1er vol. vol.
1845,nep., 1. t. Carlyon (colonel Edward), 1845,
t.2;ivep.,t.!
p.,
Buck (L. W.), 1845 ne p., t. 2; me
-
Bugeaud (maréchal), duc d'Isly
1845,ivep., 1.t. p., t. 5.
Casanellid'Istria (évêque), 1844,
Bulow (baronde), 1844 1er vol.;
1845,iiiep.,1. 1.
, 1er vol.; 1845, ve p., !. t.
Bulwcr ( famille), 1845, ne p.. t. 2. Cassini (J. D.), H845, ve p., t.-1.
Bunn (Alfred),1845,Ve p., t. 2. Castellane (comte de), 1844,1er v.
!
Burdett (sir R. baronet) , 844,1er Castellane (comte et comtesse Jules
vol.;!845, ne p., t.!.
(
Burgos don Francisco-Javier de),
1845, me p., t. 2.
!
de), 845.
Castries (Lacroix dé Castries
de), 1843.
, duc
Burnell(B. B. Pegge), 1845, ne p.,
t 2.
Burot de Carcouet, 1845-46, ive p.,
Catalani (Ang.), -145, ve p., t.2.
Cauchy (Louis-Aug.),1844,1erV.
1845, ve p., t. 1.
;
t.2. Caumont(de),1844,2e vol.; 1845,
Caillard (d'Aillères),1845, me p.,
ve p., t.
t. 2.
(
Cessac comte Lacuée de), 1844
Caillaud(F.), !845, ve p., 1.1.
1er vol.
),
Callières (le comte de 1845. Chabrillan ( de Moreton, marquis
de),845.
Cambacérès (de), 1844, jer vol.
t.
Cambi (monseigneur Alexandre de),
846,1rep.,
Chailloudes Barres (baron), 845, !
2. III. p., 1.1.
Challoner (Th. B.), 1845,me p., Clément de la Roncière (comte).
t. 2. 4845,ive Il,t.L
Chamborant (comte de), 4845. Clerk(sirG ),4844,2evol.
Chambray ( marquis de), 4845. Clermont-Tonnerre (A. M. G.. duc
Charbonnier de la Guesnerie (Ch.), de), 4845.
4845. Cleveland (duc de), 1844, 2e vol..
Charles-Albert, (S.M.) roideSardai- 1845,IIep., 1. t.
Clinchamp (F. E. V.de), 1845,
gne, 4844,4ervol.
Charles-Frédéric(S. A. S. grand duc Ve p., t. 2.
de Saxe-Weimar), 4844,4er v. Cloncurry (baron), 4844, 4er vol.
Cloquet (Jules), 4845, supp.:
Charmel (,L.A.Bonnefoi,baronde),
4845.
4844, 1ervol.;1845,Vep.,
CIot-Bey(A),4844,4ervol.
2 t.
Chastelier (J. de), 4844, 2e vol.; Clutterbuck (H.),4845,ve p.,
4845, me p., t. 4. t.4.
Cochelet (Adrien-Louis), 845,IW
Chastellux (César-Laurent, comte
de),4845. p., t. 2.
Cockburn (amiralsirGeorge),4845.
Chatauvillard (L. A., comte de), ivep., t.4.
4845.
Chateaubourg (barondeBasset, de)
Codrington(vice-amiralsir Edward
1815,iveP., t.1.
)
4844, 4ervol. Coéls(de), 4845,ne p., t.I.
Chateaubriand (vicomte de), 4845, Coigny(ducde),4844,2e v.;18,1#.'i -
4846.
Chaubry de Troncenord (baron),
4845.
Chemineau (baron), 4845, Ive p.,
me p.,
Colbert
ive
t.;IVep., t. 1.
(général comte)
p., t. 2.
, 4845.
Collett(W. R.),4845, ne p., t. 2.
t.4. Collot(J. P.),4844, 2evol.
Chenier (L. de), 4845.
S. G.
Colonna ( prince), 4845, ne p..
Chérémeteff (comte), 4845. ne p.,
t. 2.
t. 2. Colquhoun(John Campbell), 4845.
Chermside (sir R.), 4844, 2e vol.
Chetham(contre-ami ral
sir Edward)
Ille p., t. 2.
Colquhoun (Jacques de), -1845, mr
4845,ivep., 4.
(
t. p., t. 2.
Chezelles Lesellier, vicomte de), Combermere (vicomte), 4844,2e
4845,4844, 2e v. Comte (L.C. E. A.), 4846, Ve p.
Chichester (sir Charles) 4845, t. 5.
IVe p., t.4. ,
t.
me p., t.4 vep., 4.
;
Cousin (V.), 4844, 2evol. 1845,
; 4845,
, t.
Delepierre (A. F. baron), 4845.
Demesmay (A.) 4844 2e vol. ;
me p., 4. ,
Cowley(lord),4845.;4845, inep., Denbigh [earlcomte de), 845,me 4
t. 4. p., t. 2; ne p., t. 2.
Cowper (honorable W. F.), 4846, Denne (David), -1845, me p., t. 2.
me p., t. 5. Desgarets( chanoine), 4844, 2e v.:
Crémieux (Isaac A.), 4843. 4845,ve p. , t. I.
Crignon de Montigny, 4843. Desjobert, 4844,ier vol.
Crillon de Mahon (duc de), 4844, Des Perichons (baron Denis) 4 845.
,
Ier vol. Ille p., t. 2.
Croker(John),4845, nep., t. 2. 4
Des Roys (comte), 845, ne p., t.4.
4
Cros-Mayreveille, 845,vep.,
de),4845.
5. t. Devie (évêque de Belley),4845, v
Croy (comte p., t. 4.
Croy-Dulmen (S. A. prince de), Devon (earlcomte de), 4844, 2ev.
4844, 2evol.;4845, ne p., t.2. Diaz Canéja (don Joaquin), 1846.
Currie (Henry),4846,viep., 4. t.
Curzon (amiral), 8.45,IVe p., t. 2.
me p., t. 5.
Dick-Lauder (sir Thomas), 4846.
Custine (marquis de), 4844, 2e v. me p., t. 5.
4
Czartoriska(princesseAnna), 844, Dickens (lieutenant-général sir S.
2evol. T.), 4844, 2evol.
Daguerre(L. J. M.),4845,vep.,t.4. Dickson (sirD. J. N.),4844, 2e v.-
Dalyell (sir J. C., baronet) 4845, 4845,vep., 4.t.
IIe p., t.4. ,
Diekoff, 4844,2evol.
Damas (baron de), 4844, 1er vol. Dieterichs (J.F.C.),4845,vep.,t. 2.
Damas-Crux (duc de), 4844, 2e v. Dietrichstein (prince de), 4844. 2'
Dambray (Ch. H.), 4844,iervol. vol.; 1845, 11ep., t.4.
Damoiseau (baron de), 4845, ve p., Digby(K.), 4844, 4ervol.
t. 4. Dillon(sirW. H.), 4844,2evol.
Darcel(colonel), 1815,Ijlep., t.2; Dimsdale (baron), 1844, 4er vol.
IVe p., t. 2. Dintrans, 4844, 2evol.
Darmagnac (généralvicomte),845, Dizé(M. J.J.), 4844. 2ev.;4845.
ive p., t.2. ve p., t. 2.
D'Arriule (baron), 4844, 4er vol.
David (P. S. d'Angers), 4845
Dod (famille), 845,ne p.,
t. 2.
Doguereau (lieut.-génér. baron).
Davies (sir David), 1845, ve p. t.4. 4844,2e vol.; 4845, ive p., 4 t.
4
Davy (sirW. G.), 844,2evol. Dollé(F.), 4843.
Domaliusd'Halloy (baron), 4844, 1ervol.;1845,IIep., t.1.
2e vol. Espagnac (de Sahuguet d'Amarzit,
Dorval (Mme Marie-Amélie-Thoma- comte Ch. d'), 4845.
se),-1845,vep., t.
2.
Doubelt (général-major) 1844, 2e
Espartero (don Baldomero),4845.
ive p.,t.4.
vol.; 1845, ive p., t.4.
,
Essen (généralcomte), 4845, ive p.,
Doudeauville-Larochefoucauld(duc
de), 4845, ue p., t.4.(Voir La-
t. ;
4 4844,4ervol.
Este (colonel, sir A. F. d'), 4845-
rochefoucauld ). 46, iv" p. t. 2.
Douglas (sir Neil), 4844, 2e vol.; Estourmel (comte d'), 844,erv.
t.
1845,IVep., 1.
Dreux-Brézé (marquis de),4845.
Estrada (don A. F.),4844, 2e vol.;
4845, me p., t. 4;Ve p., t. 2.
Dubay (baron de), 4844, 4ervol. Etex (A.),4844,2evol.
Dublin (Whateley, archevêque de), Everett (E.),4844, 2evol.
4844,2e vol. Everett(A.H.), 4844,2evol.
Dubruel (Ch. L.),4845, me part., Eynard (G.), 4844,2evol.
t.2.
Dubus deGisignies(vicomte),4844, Falmouth (earl,comte de),4 845,111'
2e vol.;4845, IIIe p., t.1 p., t. 2.
Ducis, 4845. Fanshawe (capitaine),4845, IVep.,
Dufau(L.)844,
Dufour (G.),4843.
ervol. ;
t.2 ne p., t. 2.
Faraday (Michel), 4844, 2evol.;
Du Hallay-Coetquen (marquis), 4845, vep., t.4.
4845.
Du Hallay-Coetquen(comte) 1845.
Du Lau (d'AUemansmarquis),4845.
, Faverot de Kbrech (S. S. G. baron),
1845, sup.
Favre (Ferd.), 4845, Ille p., t. 2.
Dunmore (earl, comte de), 4845, Favre (Jules), 1845, sup.
t.
me p., 4.;iie p., t.4. Feliciangeli (monseigr.),845, ve
Duprez (GilbertL.), 4845,ve p., p., t. 2.
t.2. Feltre (Ed. et Alp. Clarke, duc et
Durham (amiral sir P. C. H. C.), comte de), 1845.
4844,2e v.;4845,IVep., 4. t. Fenaroli (maison des comtes), 1845,
Durini (comte),4845,me p., 2. t. ue p., t. 2.
Ferri Pisani (comte de Saint-Anas-
Du Thil (baron), 4844, 4er vol.
Dutier, 4844,2evol. tase), 1844, 2e vol.
Duvalde Fraville (baron), 4844,2e Fersen (P. comte), 1844, 2e vol.
vol. Feversham (baron),1845, ne p., t.
Dwarkanauth Tagore Baboo ) ( 2; me p., t. 2.
4846,viep. I.4 , Fingall (carl comte de), 4844,4er
vol.
Eastlake (C. L.), 846,ve p., t. 5. Fischer de Waldheim(E. G.),4844,
Egmont (earl, comte de), 4844 4er t.
2e vol.; 1845, ve p. -1.
Flahault (comte de),4844, 4ervol.
t. ;
v.;4845,IIe p., 1 nie p., t.4.
Fleetwood (sirP. Hesketh), 4844,
(
Elgin comtesse d'), 4844,4er V. 2evol.; 4845,11e p., t. 4;mep.,
Elie de Beaumont,4844,4er vol. t.2.
Ellis (lieutenant-colonel),4845,ive Fleury (baron), 4844,2e v.
p., t. 2. Follet (sir W. W.), 1844, 2e vol.
Erbach-Erbach (comte d'), 4844, Fontaine (P. F. L.), 4844,4er vol.
Fontao (S. E. don José Marie Mosco- Gay-Lussac (N. F.), 1844, 2e vol.
so de Altamiray Quiroga, comte Geefs(G.),1845, Ve p., t. 2.
de), 1846, ne p., t. 5. Geel (Jacq.), -1845,ve p.,
t. 2.
Fontenay (vicomte de), 844, 1 erv. Geismar (général baron de), -1845,
Fontenilles (Honoré de la Roche, ive p., t. 2.
marquis de), 1845. Genoude, (abbé de), -1845.
Fos (famille de),1845, ne p., 2.t. Gérard (maréchal, comte), 1844,
Fox-Strangways (W. T. H.), -1844, -1eryol.
2e vol. Gibara (G.),-1845,111e p.,845,
t. 2.
Franklin (sir John) 845, ve p., Girod de l'Ain, (Félix),
t. ;
A ivep., t. ,
p., t. 2.
me
Guédéonoff(A.de),4844, 2e vol.;
1845,
,
Hautpoul (général marquis
4844 4ervol.
Hautpoul (général comte d'),4844,
4845, iliep., t.4. 4er v.
Guernisac (comte de), 4845, IVe p., Hautreux (colonel),4844, 2evol.;
4845,ivep.,t.4.
t. 2; ne p., t. 2.
Guiraud (baron de) 4845.
Guizot(F.),4845.
, Hawker (lieutenant-généralsir Tho-
;
mas),4844,2e vol. 1845, ive p.,
Gunther-Frédéric (S. A. S. prince t. 2.
de Schwarzbourg-Rudolstadt), Hawker (colonel) 4845, ive p., t.
,
4844,4ervol. 4.
Gurowski (maison comtale de), Heiden (amiral comte de), 4845,
4845, ne p., t. 2. ive p., t. -1
Gusler (général), 1844 4er vol. Hendricoff (maison des comtes),
,
Guyet-Desfontaines,1844, 2e vol. 1845, ne p., t. 2.
Guyon (J.L. G.),8-45,vep., 2. t.
Haddington (earlcomte de), 4844,
Henri ( S.
, duc d'Anhalt-Cœ-
A. S.)
then 4844, 4ervol.
Henri LXIV (S. A. S. )
prince
Hadji Mirza Aghasi, 4845,
t.
2ev.;4845,mep.,t.4;nep., 2. de Reuss-Schleiz-Kœstritz, 4846.
p.,t.4.
me p., ire
t. 2. Herbert (Sidney), 4844, 4er vol.
-t
Hagen (comte von), 845,ne p.,
t. 2. Herculano (A.),4845, vep., 2. t.
Haguenot (Jean Daniel OEdipe), Hervey (lord W.), 4844,4ervol.
4846, ve p., t. 3. Hesse-Hombourg (S. A. S. land-
Haldat (C.N.A.),4845,ve p.,
t. 2. grave de), 4844, Iervol.
Halford (sir H.), 4844, 2e vol.
Hall (van),845,me p.,t. 4.
Heytesbury (baron), 4844, 1er vol.
Higonet (baron) 1845,IVep., 2. t.
Hallam (H.),4844, 2e vol.; 4845, ,
Hill (famille des vicomtes), 4845,
ve p., t.4. 111' p., t. 2.
Hamilton (duc de) 1844, 2e vol. ;
, Hillereau (monseigr. Julien-Marie),
11e p., t. I.
Hamilton (sir Charles), 4845, ive 4845, ve p., t. 2.
p., t. 4. Hittorff (J. J.), -1844, 4ervol.
Hamond (vice-amiral sir Graham), Hobhouse (sirJ.Cam), 4844,4CTv.;
1845,IVep., t.2. 4845, me p., t. 2; 2ep., t. 2;ve
Hânel (G.F.), 1845, vep., t. 2. p., t.-1.
Hand(F. G.), 4845, Hoffschmidt(famille d'),4844,4erv.
ve
Hansemann (David), 1845, me p.,
p., t. 2. -
Hohenlohe Oehringen (S. A. S.
prince de),4844,2e vol.; -1845,
t. 2.
Hardinge (sir Henry), 4844,1er v. 11e p., t. 4.
Harlé (G. M.),4844, 2e vol. Hohenlohe-Langenbourg(S. A. S.
prince de), 4 844, 4er vol.; 4845, Kalergi (général-major), 1845-46,
ne p., t. ive p., t.
2.
Kératry (A.),4844,4er vol.
Hohenzollern-Hechingen (S. A. S.
prince de), 4844,4ervol. (
Kerrison général sir Edward ),
Holbein (F. de), 4845, ve p., t. 4844, 2e vol.
Hopkinson (sir Ch.), 1844, 2evol. Kersaint (comte de),4844, 4er vol.
Howden (lord), 4845 ive p., t. 4 ; Khenvenhüller-Metsch (prince de),
ne p., t. 2.
,
1844, 2eV.;1845,IIIe p.,
t. 1.
Hudson (George), 4845,111e p., t. I. Kisséleff(comte),-1845, ive p., t.1.
Hugel(C.A. A. de),845,yep., 2. t. Kleinmichel (comte), 4845, me p.,
Humann (T.), 1845. t.4.
Humboldt (baron de), 4845, ve p., Klenze (Léon), 4845, ve p., t. t.
t. 4. Knatchbull (sir Ed.), 4844,1er vol.
Huntly (marquis de), 4844, 1er v. Kœnigsmarck(comte de), 4845,111e
Hurel (baron), 1845. p., t. 2.
Hussein Khan, -1844,2evol.;1845,
me p., t. -1
, (
Hyde de Neuville comte des Bem-
baron de), 4845.
Labanoff de Rostoff(prince), 4845,
iïiep., t. 2;ive p., t. 2; ve p.,
,t.
posta
t. 2.
Labedoyère (comte de), 4844, 2e
Ibrahim-Pacha 4844, 4er vol. ; vol.
-1845,IVe p., L Labouchère (H.), 4844, Ier vol.;
Isabey (J. B.), 1845.
Isembourg-Budingen
4844,2ev.
(prince d') ,
1845,IIIep., 4. t.
Laboulie (de), 1844,1 - vol.
Labourdonnaye(marquisde),!844,
vol.
4 er
Jacqueminot (général), 4844, 4er v. Lachner (F.), 4845,ve p., t. 2.
Jacquinot (baron),!844,4ervol. Lacuisine (de), 4844, 2e vol.
James (G. P. R.), 4844, 2evol. ; Ladoucette (baron), 4844 Ier vol.
4845,vep., t.I. Lafayette (G. W.), 4844,2e, vol.
Jaubert de Passa (baron), 1844, 2e Laffitte (J.),1844,2evol.
vol. Laforest (comte de), 4844, 4er vol. :
Jay (A.),4844, 1ervol. 4845,111e p., t.4
Jazet(J. P. M.), 4845, ve p., t.2. Laguiche (marquis de), 4844, Ie1
Jean (S. A. I. archiduc) 4846 Ire vol.
p.,t.4. ,
Lamartine (A. de), 4845.
Jessaint (vicomte de), 4845,111e p.
t. 2.
Lamberg ( prince de ) , 4844,
2e vol.
Johanet (A. C. M.), 4845. Lambert (général sir John),1845,
Johnson (James),4845,vep.,t.4.
Joinville (S. A. R. prince de)
ive p. , t..
La Mennais (F. R.), 4844, 2e vol.
4844,4ervol. ,
Lameth (marquis et comtes de)
Jomard (Ed. F.), 4845, ve p., t.4.
Joseph (S. A. S. duc de Saxe Al-
4845,ive p.,
t.1. ,
vol.
vol.; 4845, ive p.,
Lobau (maréchal comte) ,4 844,4er
iuep., t.4.
(marquis
Loch (J.), 1844, 2e vol.
(
Locquet A.R.),1844, 2evol.,
Legouz de Saint-Seine),
4844, 2evol. 4845, Ille p., 1. t.
Legrand (A.), 4844, 4ervol. Lœwenstein-Wertheim-Freuden-
LeHon (comte),4845, 11e p., 4 : t. berg (prince L. de). -1844, 2e v.
- -
Loewenstein Wertheim Freuden -
me p., t. 2.
Leighton (sir Baldwin), 846,11e4 berg (prince Ch. de ), 1844, 2e
vol.; 4845, me p., t. 2.
p., t. 5.
Lejeune de Bellecourt,845,mep., Lœwenslein-Wertheim Rosemberg-
(princede), 4844, 2evol.,1845,
t. 2.
Lemercier (vicomte), 1844, -1er vol. me p., t. 2.
Lemercier (baron), 4844,4er vol. Lœwenstern (baron de), 1846,
Lemon (sirCharles),1846,IIep., 5.t. ne p., t. 5; mep., L.5;ivep., 2. t.
Lenoir (vicomte), 4844,2e vol. Loiseau (G. S.), 4844, 2evol.
Léopold (Frédéric), duc d'Anhalt- Loiseleur-Deslonchamps(J. L. A..
,
Dessau, 4844 4er vol. 4845,ve p., t. 2.
Londonderry (marquis de) -1844, Malet (sir Alexander), 1844, 2e v.,
2e vol.
,
1845,11e p.,t. 2.
Lonsdale (earl feu comte de),1844, Malet de Foucaude (comte), 1844,
Iervol. 2e vol
Lonsdale (comteearl de), 1844, Mallet(Ch.), 1844, 1er vol.
1er vol. Mallye,1844,2evol.
Loozcorswaren (comte de), 1844, Malzen (baronde), 1844, 2e vol.
1ervol. Mandeville(baronde), 1845, ive p.,
;
Lorois (Ed.),1844, 4er vol. -1845, t. -1.
Mandt(M. G. de), 1845, ve p., t. 2.
uie p., t. 2.
LolzbeckdeWeyhern (baron de), Manners-Sutton (J.),1844, 1er vol.
1845. Mante (Mlle T.), -1845, ve p., t. 2.
LouisIer (roi de Bavière), 1844,1erv. Mantell (G. A.), 1844, 2evol.
Louis-Philippe 1er (roi des Français) MarchaI, 1844, 1ervol. ; 1845,111e
1844,Iervol. p., t.1.
Lovell (major-général) 1845 ive Marchandde laFaverie, 844,erv.
p., t. 2.
, ,
Marcillac,-1844,2e vol.
Lovell (capitaine W. S.) -1845, Marey-Monge (maréchal-de-camp),
,
ive p. t. 2. 1844, Ier vol.
(
Lynar Rock Othon prince) 1844, Maria-da-Gloria(S.M. reine de Por-
2e vol.
,
tugal),1846,irep., t.I.
Lyndhurst (baron), 1844,-1ervol. Mariondel'Isère,1845,IIIep.,t.1.
Lyons (sir Edmond), 1845, t. 2 ; Marlin (D.), 1844, 2e vol.
ne p., iiiep., t. 2:lyep., t. 2. Marmion (colonel), 1844, 1er vol.
(
Maroc empereur de), 1844,2ev.
Mac-Carthy(maison), 1846, ue p.,
1845, vep., 1.1.
1
Marochetti(baron),1845; 1844, t'r
t. 5.
Maceda et de San Roman (comte Marquier (J.), 1844, 1er vol.
de), 1445-46, ivep. t. 2; me Marryat (capitaine), 1844,1ervol.
,
p., t. 5. Martineau de Chesnez, 1844,1er v.
Mac-Gregor (sir James),1845,ve p.. ),
Martineng ( amiral de 1845, ive
t. 2. p., t.1.
Mackau (baron de), 1844, 2e vol. Martinez dela Rosa (F.), 1845.
Mackinnon (W. A.), 1845, me p., Marton (S.), 1844,1ervol,
1.1. Massard (Raphaël-Urbain), 1846,
Mac-Neil (Duncan), 1844 2e vol.; ve p., t. 5.
845,me p., 1.1. ,
Massimo (maison princière de),
Madagascar (souverainede), 1844, 1845, ne p., t. 2.
2e vol. Massimo-Azeglio, 1844, 2e vol.
Magnan (maréchal-de-camp),1844, Massow (L. de), 1844,1er vol.
2e vol. Matheson (J.),1844,2e vol.
Magnin(Ch.),1844, 2e vol.;1845, Mathew (le père), 1844, 1ervol.
ve p., t. 1.
Mahomet- Shah, 1846, p., t.
,l
Maude_(Th.-Holme) 845,mep.,t.2
Maw (John Hornby), 1845,
1re -1. me p.,
Maisniel (comtedu), 1846, me p., t. 5.
t. 5. Mazzarosa (marquis de) 1845, ve
Malachy Daly, 1846, vie p., 1. t. p.,t.2;inep.,t.2. ,
p.,t.4.
Montizon (MllesFrère de),4846, ve Adolphe), 4846,vep.,
( t.
Noël des Vergers Marie-Joseph-
5.
p., t. 5. Noël (Léger Guillaume),846, ve
Montmorency (duc de),4845; p.,t.5.
1844,1erV.;1845,IIep., 2;met. Noël-Agnès(N.S.),1845;1844,1erV.
P.t.1. ne
Moreau deJonnès (A.),4845, ve
Norfolk (duc de), 845, p., t. 2.
Norreys ( sir Charles baronet ),
p., t. 2. ;
8-55,IIe p., t. 4 me p., 1.1.
Mornay (baron Laguette de), 4 845, Nûrnberger (J. E.),4845,vep.,t.2.
111e p., t.4.
Mortarieu (baron de), 4844, 2e v. Oberkampf (C. P.), 4844, 2e vol.
(
Moyne-Petiot (J. P. C. N.), 4845,
111e p., t. 2. lier) ,
Odoard du Hazé comte et cheva-
ne p., t. 5., ive p., t. 2.
Oldenbourg (S. A. S. grand-duc Peltereau-Villeneuve, 4845,111e p..
d'), -1844, -Iervol. t. 2.
Oldenbourg (prince Pierre d'), (
Pépé lieut.-génér. Guillaume ),
1844, 2e vol. 4845-46,IVE p., t. 2.
O'Loghlen (sirColman), 4845, ne Pépé (lieut. génér. Florestan);
p., t. 2.
-
1845-46,ivep., t.2.
Olozaga (donS. de), 4844, 2e vol.
Olsoufieff(Y.D.), 4844,2*vol.
Ordener (comte), 4844, 2e vol.
Perusse( de),4
Persil(J.), 4844,
Pestel(V.
4er vol.
duc des Cars) 4844,4 er v.
844,2e, vol.
Orfila (M.J. B.),4845. Petiot-Groffier (F. J.),
1845,111e
Orlow (comte),18844,1ervol.;1 845,
;
mep.;t.l;nep.,t.4 ivep.,t. 1.
Ornano (comte d'), 1844, 4er vol.
p., t. 2.
Petit deLafosse (baron), 4844, 2ev.
PeyretLallier (Et.), 1845,IIIep.,
Osmond(marquis d'), 4844, 4erv. t.4.
Otway (sir Robert-Waller), 4845, Pfeil (baron de) 4843.
ive p., t.4. ,
Philippe (Auguste Frédéric) (S. A.
Oudinot (lieut.-gén. marquis), S. landgrave de Hesse-Hom-
,
.185, 4844,-1ervol. bourg), 4844, 4ervol.
Pahlen (baron de),-1844, 2e vol. Piat (baron), 4844, 2evol.
Paillot, 1844,4ervol. Piatnizky(A.),4844, 2e vol.
Pakenham (général sir R.),845, Pichot (Amédée), 4845, ve p., t. I.
ive p., t.4. Pieron, 4844, vol.
2e
PaIacky(François),4845,vep.,t. 2. Pignatelli(lieut.-généralF.), 1844,
PalffyDerdoed (prince de), 4845, 2evol.; 4845,IVE, p., t.4
;
11e p., t. 1 Illep., 4.t. Pille (chevalier du), -1845.
Palmella (duc de), 1844, 4ervol.; Pillet-Will (comte), 1844,4er vol.
t.
4845; ne p., 1;IIIep., t. 4. Piorry(P.),1844, 4ervol.
Palmerston (vicomte),4844, 4er V. Pitschaft (J. P.),4845,VEp.,t.2.
Pamard (P. À. M.), 4844, 2e vol. Planard(F.A. E de),1846, vep.,
Parchappe, 4844, 4ervol. t. 5.
Parisis (évêque de Langres),1845, Plateau (A.F. J.), 4844, 2e vol.
ve p., t. 4. Podenas (baron de), 1845, me p.,
Parran(F.),1844, 4ervol.
Pasquier ( baron ), 4845.
t.
t. 2.; nep., 2.
Poix (A. D. Noailles,due de), 4844,
Passy(H.), 4844,4ervol.
Paul-Frédéric-Auguste (S. A. S.
grand-duc d'Oldenbourg), 4844,
4er vol.
Polidori.cGaëtano ),4845,^p.,
Polignac(prince Jules-Armand de),
2. t.
1ervol. 1844, 2evol.
Paulucci (lieut.-général marquis) Pomaré (famille des), rois et reines
4845, me p., t. 2; IVe p., t. 2., de Taïti,1846, 1re p.,I. t.
Pautet (Jules), 4844, 2" vol. Pongerville (de),1844,4ervol.
Paven(A.),4844, 4'rvol. PorroLambertenghi (comte), 1845,
Pedro II(S. M. empereur du Bré- Illep., t. 2.
zildon), -1846, Fe p., t.t. Portal (baron de), 4844, 2e vol.
Peel (sir Robert baronet), 4844
Iervol. ,
Portal (baron Frédéric de), -1844
2e vol.
,
Peel (colonel), 4844, j"1'yol. Porte (baron dela),1845,IVep., 1. t.
Pelichy deLichtervelde (baron de), Portman (baron), 1845,11e p., t.
1844,4ervol. 1; me p., t.I.
Portugal (S. M. reine de) 1846
re p. t.4. ,
, Rasteau, 4844, 2e vol.
Rathdown (comte de), 4845, ue
Pouchet(M. F.), 1844, 2" vol. p., t. 1.
Pougens (M. Ch. Jos., de), 4845, Reden (baron de), 1845, vep., t. 2.
vep.,t.4. Reggio(ducde),4845;4844,4erv.
Poulain de Bossay (P.-A.), 1845, Regnault(R. F.),4844, 2e vol.
ve p., t. 2. Reichenbach (H. T. L.), 4845, v
Poulie (E. M.), 4844, 1erV.845, p., t. 2.
me p., t. 2. Reiffenberg (comtede) 4844 2e
Pourtalès (comte), 4 845 ne p., 4. t. vol.; 4845, ve p., t.4.
, ,
Poyféré de Cère (J. M. baron de), Reinhard (comte), 4844, 2evol.
4844, 2evol. Reissiger (C.G.A.),4846,vep.,t.5.
Pozzo diBorgo (comte), 4844,4er v. Rességuier J. comte de), 4844, 2e
Praslin (duc de), 1844, vol.
2e vol.; 4845, Vep., 4. t.
Préval (C. A., vicomte de),4845. Rey(ancienévêque deDijon), 4 84A,
Prévost (général de), 4844, 2e vol. 2evol.;4845, ve p., t. 4.
Prideaux (sir E. S. ), 4845, ne p., Ribeaupierre (A. de), 4844, 4er v.;
t. I. 4845,mep.,t.4.
Pringle-Taylor (colonel), 4 845 Richards (baron),4 845, me p., t. 2.
t.
ivep., 4. ,
Ricord(P.),4845, Ve p., t. 2.
Priou (J. B. E.), 4844, 2° vol. 4
RigasPalamides, 846,iuep., t. 5.
(
Prokesch-Osten baron de),84-4, Rigny (amiral comte de), 4844, 2ev.
2" vol.; 4845, me p., t. 2.; ue Ripon[earlcomte de),
4844, lerv.
p., t. 2;4ep., t.2. Riquebourg(baron de), 4 845,11e p.,
Pückler-Muskau prince(
2evol.; 4845 nep., t. 4.
),
1844, Robin(évêque de Bayeux), 4845,
t.4.
ye p.,
Pusey(Pli.),1844,2evol.; 4845, Robiou (évêque de Coutances);
111ep.,t.4. 4845, ve p.,t.4.
Putbus (S. A. prince G. Malte de), Rochette (Désiré-Raoul), 1845.
1844, 4er vol.;4845, Ilep., 1. t. Rohan-Guéménée (
prince de ),
Pyrker (archev. d'Erlau), -1844, 1844,2evol.;1845,IIep., 1. t.
er vol ;4845,vep., t.4. Romieu (À.),4844,4er vol.
Ross (sir John), 4845, Ve p., t. 4 ;
Quinsonnas(comte de), 4 844, 4erv. ivep., t.4.
Quinto (donFranç.-Xav.de), 4845, Rosslyn (earlcomtede), 4844,4er v.
ve p., t. 2.; Ille p., t. 2. Rothschild (baron James de), 4 845.
Quiot (baron), 4845, ive p., t.4. Rouget (G.), 4844, 2evol.
Rouillé de Fontaine (B.), 4844,
Radama-Manjaka (feu roide Mada- 1er vol.
gascar), 4844, 2e vol. Roussel d'Urbal(vicomte de), 4845,
Radziville (maison princière de), ive p., t. 4.
4844, iervol. Roux-Ferrand (H.), 1845.
Raikem. Roy (comte), 4844,4er vol.
Raingo (F.), 4844, ervol.
Ralston(capte.), 4845, vep., t.2.
Ramus (Joseph-Marius),846, ve
p., t. 5.
(
Russell (général sir James), 1845.
ive ;
p., t.4
Russell (lord
t. 4
111e p.,
Russie (empereur
;
Ille p.,
William
ive p.,
de),
1844, 4erv.
,
t.4.
) 4845,
t.4.
Ranovalo-Manjaka reine de Ma-
dagascar), 4844, 2e vol. Rutland (duc de), 4844, 2e vol.
Slade (lieutenant-général sir John), Taillard(E.),1841,2evoï.
H844, 2ey.;1845,ivep., I. t. Taïti (famille des Pomaré, souve-
Smart (sir George Thomas), 1845, raines de),1846, p. 1, t. 1.
Ve p., t. 2. Taglioni (Mlle),-1845,Ve t. 2.p.,
Smijth (sir E. B. baronet), 1845, Tankerville (enricomte de), 1844,
ne p , t. 2. 2ev.
Smith (T. B. Cusack), A844, 2e v. Tarbé(A. P.),
4845.
1845,lle p., t. 1 Tardieu(P.A.), 1X44,2evol.
)
Smith (Valentin J. E. me p. t. 5.
Smyth (capitaine W. H.
ive p., t. 2; ve p., t. 2.
1845 ), , Tarragon (comtede), 1845,
t. 2.
,
Tascher (comtede) 1846,mep.,t,.5.
ve p.
Smythe (W. B.), 1845, ne p., t. 2. Tatistscheff (bailli de), 1844, 1er
Solms (maisonprincière et comtale
de), 845,iie
(
p.,
t. 2.
),
Soltikoff prince A. 1844, 1er v. IIIep.,
(t.1.
vol.; 1845,111® p., t.-1.
Tavernier, de VÀrdèche) ,1845,
Les COMMUNICATIONS qui n'auraient pas encore été adressées pour compléter des
inscriptions qui ont déjà été publiées ou qui seront classées prochainement dans les
VIVANTS, soit surlesHOMMES
.ouvrages, soit sur les HOMMES MORTS,doiventêtre envoyées
(port franc) à l'administration des Archives r
historiques, ueRichelieu,95, à Paris.
,
HOMMES VIVANTS
DE TOUTES LES NATIONS,
,
Qui ont paru dans les Éditions de 1845, 44, 45 et 46 de l'ANNUAIRE
BIOGRAPHIQUE UNIVERSEL publié par
l'Administration des Archives
historiques, a Paris (rue Richelieu, 95).
(Il y aune TABLESPÉCIALEdes inscriptions des HOMMES morts, qui paraissent dans
Administration).
la grande édition, in-folio, des Archives publiées par la même
Les INSCRIPTIONSde tous les hommes distingués dans chaque pays, de même que
celles de toutes'les familles, devantêtre publiées, celles qui ne seraient pas indiquées
dans les tables, peuvent néanmoins être obtenues, sur toute demande, aux bureaux
de l'Administration; celles dont la publication est retardée se délivrent en expéditions
manuscrites; et s'il yen avait, dans les publications, qui fussent trouvées incomplètes,
et auxquellesl'on ferait alors des additions, celles-ci cesseraient d'être indiquées dans
les éditions où elles auraient paru ainsi incomplètes, et elles continueraient à n'être
indiquées que dans les éditions où elles seraient complétées.
vol.
,
Amberst(earl, comte d') 1844, 4 er t. 2.
Ashburton (baron), 4844, 2e v.;
Amilly (vicomte d'), 1844, Ier vol. H845, me p., t.4.
Andelarre (marquis d' j 4844, 2e, (
Asseburg Falkenstein comte d')
vol.; -1845, me p., t. I.
Anderloni (Pietro), 1846 ve p., , 4845, ne p., t. 2.
Asselin (Augustin), -1845, sup.
,
t. 5.
Andigné (général comte d'j
ne p., t. 2; ive p., t. 2.
,4 845,
Aubernon (J.-V.), -1845, mep.,t. 2.
Aubusson (vicomte d'), -1845.
Audiffret (Ch. L. G., marquis d').
Andral (fils), -1845, sup. -1845.
Angle-Beaumanoir (Louis J. T., Auffenberg (baron d'), 4845, ve p.,
marquisde l'),
4 845;4 844,1 er v. t. n.
Anglès(J.-F.), 1844, 1ervol. Aumale (S. A. R. duc d'), 4844,
Anglès (J .-B.
vol. ,
comte), -1844 4er
Anglesey (marquis d'), -1844, erv.
,
-1ervol.
,
Ausoure (J.-B. abbé), 844, 2e v.
Autichamp (comte.d'), 4844, Ier v.;
Anhalt-Bernbourg(S. A. S. duc d'), 1845,11e p., t. t; ivep.,t.4.
1844,-1er vol. Avigdor(Is.-S.), 4846, uep., t. 5 ;
Anhalt-Cœthen (S. A. S. duc d'),
-1844, 4ervol.
vie p., t.1
Anhalt-Dessau (S. A. S. duc d' Bade (S. A. S. grand ducde),4844,
,
4844, 4ervol. 4ervol.
Anjorrant (C. A. M., marquis d'), Bagot (baron), 4844,1er vol.
4845, sup. Baillet de la Tour (comte de), 4844,
Anstruther (sir R. A.), 4844,2* v. 2evol.; 4845, ne p., t. 4; ive
Ànstruther (sir W. C.), 4844, 2e v. p., t. 4.
Antrobus (Edmond), 4844, 1er vol. Baillie (colonel), 1844, 2e vol.
Aoust (marquis d'); 844, 2e vol. Baillie (sir William), 4845, ne p.,
Apraxin (comte), -1845, 2ep., t.4er; t. 2.
ive p., t.4. Bailly (marquis de), 1844, -1er vol.
Arago (Dominique-François),-1845. Bailly de Merlieux, 4 844, 4er vol.
Aragon (marquis d'), 4844,4 er vol.
Aramon (marquis d'), 4844, er V.
Arbaud-Jouques(marquis d'),
4845,
4 Balbi (Adrien de),4844
4845,ve p.,t. 4er.
,
Baker (sir Edward), 1845, ne p.,t.I,
2e vol.;
(
Bastard-d'Estang comte), 1845.
Bastard-d'Estang ( vicomte Vic-
Beauveau-Craon princesse de
4844, 2evol.
),
tor), 1845. Beche (sir Henry-Thomas de la),
Bastard-d'Estang (baron de),8.45. 4846,vep., t.5.
Bastard-d'Estang(comte Aug. de), Bedingfeld (sir Henry R. P.), 4845.
4845. ne p.,t..
Bastard-d'Estang (vicomte H. de), Belgiojoso (prince), 4845.
4845. Bellini (comtesse de), 4844,2evol.
Bastard de La RoUe(Mme de), 1845. Bellon (comte de), 4844,4er vol.
(
Bastard Saint-Denis baronne de), Belosselsky-de-Belozersk (prince).
4845. 1845, ne p., t.t.
Bastard Saint-Denis (baron E. de), Benckendorff (comte de),4844,Ier
4845.
Bastard Saint-Denis de Peyraube
(A. de), 4845.
vol.
,
Benecke (C.-D.) 4844,1ervol.
Béranger (Pierre-Jean), 1845, ve p.,
Bastard de Fontenay (comte A.), t. 2.
4845.
Bastardde Villeneuve(C.de),4845.
(
Berbrugger Louis-Adrien
p.,t.2.
),4845,
ve
Bastard de Kitley et de Buckland Bérenger (comte Raymond de).
(Mrae),4845. 1844,1ervol.
Bérenger (delaDrôme),4844, 4erv.
Martin ,
Bastard de Kitley (Mme), née Anna
1845.
BastarddeKitlev, esq. (éd. R. P.),
Beresford(maréchat vicomte),4844.
2evol.; 1845, ivep., 1 t. -
4845. Beriot (Charl.-Aug. de), 845 ve p..
Bastard deSharpham(Mme John), Berlichingen (famillede), 1845.
4845.
Bastard de Sharpham William
4845.
( ) ,
ne p., t. 2.
Bernon (H. C. F., baron de), 1845;
4844, 4er vol.
Bateman (J.),4844, 2e vol. Beroldingen (famille',descomles de).
ce), 1844
-
,
Batthyany Stratmaun (S. A. prin-
4er vol.; 8.45,
4845, ne p., t. 2.
Berri (S. A. R. C. M. F. L. duches-
11e
p., t. 1.
Baudrand (
lieutenant-général
4844,4ervol.
) ,
sede), 4846, re p.,
Berryer(P. F.), 1845.
Bert,4845,me p., t. 2.
t.4.
Bertault (Jean-Bapt.-Aimé), 1845, Bonaparte (prince Ch. Lucien),
me p., t. 2. 4845,ve p., t.
1.
Berthier(marécb. de camp vicomte), Bonnemaius (vicomte de), 4844,
1844,2evol.;1845,IVep., 1.
Bertrand (docteur en médecine)
t. Iervol.
Bonvié(Jos.-Joac.),4845,vep., t. 2.
,
-1844, 2e vol.. Bonvoisin", 4844, 2e vol.
Bervanger (abbé de),4844,2evol. (
Bonvouloir Acliard comte de).
Berville(Saint-Albin), 1844, 1erv. 4845, me p., t. 2.
Berzélius (baron de), 4845, ve p., Bony ( maréchal-de-camp), 4844.
t. 2. 4ervol.
Bestelmeier(G.), 4845, me p., t. 2. Bordier du Bignon (Charles-Jacq.),
Beurnonville (baron de), 4844 2e
vol. ,
4846,vep., 5. t.
Bosanquet (Samuel) 4 845, Ille p.,
Bignan (À.), 1845. t.4. ,
Bigo (L. D. J.),4844, 2evol. Bosanquet (George-Jacob), 4845,
Biliotti (marquis de),-1845, me p., ne p., t. 2.
t. 2. p.,
Billaudel(J.B.B.), 1845,Vep., 2.
Bioche (Jacq.-Nicolas), -1845,Ille p.,
t. Boucharlat(J.-L.),4845,ve
Boughton
t. 2.
(sir William-Edward-
Bouse), 4845, ne p., t. 2.
t. 2. Bouillé (marquis de), 4844, Ier v.
Biron-Courlande-Wartenberg(S. A. Bouillet(M.Cr.),1843.
le prince), 1844,1ervol.;1845, Bourbon, comte de Busset, 4 844,
uep., t. 1. 2evol.; 4845, ne p., t.4 ; ive
Bismark (comte de), 1844, 4er vol. p., t.I.
Blair (Neil-Jam.-Ferg.), 4845, me Bourbon vicomte de Busset, 4 844,
p., t.2. 2evol.
Blanc (Louis), 4844, 2e vol. Bourdeau (P. A. B.), 4845.
Blancmesnil (comte d'Asnens de), Bourdeille de Montanceys de La
4844,'2e vol. Salle ( Ch.-Maurice, comte de),
Blewitt (Reg. Jam.), 4845, me p., 4845.
t.2. Bourjolly(Le Pays de), 4844,4erv.
BlindeBourdon (vicomtede),4 844, BourlondeSarty(Ern.-Sam.-Henry).
Iervol. 4845,uiep., 2. t.
Blondeau (Jean-Bapt.-Ant.-Hyac.), Boussard d'Hauteroche, 4844,2e
4845, ve p., t. 2. vol.
Bloudoff (comte de), 1845, ne p.,
t.2; Ille p., t. 2.
Boutourlin (D.), 4844, 2ev.; 845,
ve p.,t.4.
l
Bluntschli, de Zurich, 4844, 2" v. Bouvet(P.F.H.E.),-1844, ervol. 1
Boileau (sir John-Peter), 4845, Bowes (John), 1845, me p., t. 4.
11e p.,t. 2; ve part., t 2. Boyer (colonel), 1845, ive p., t. 4
Boin (Antoine), 1845, ve p., t.4. Brack (F. A. de), 4844, 4er vol.
Boissy(H. E.
-1845.
(J.
Bolo
0. R., marquis de ),
D.),4844,2evol.
,
Breadalbane (marquis de),
4er vol.; 4845 IIe p., t.
p.,t.4.
4844,
t-jtr
Bompart(B.),1844, 2evol. Brenton (sir J.), 4844, 2e vol.
Bonald (cardinal de), 4845, ire p. Breton (Ernest), 4845.
t. 4;ve p., 4. t. ,
Bridges (marquis de), 1845, ne p..
t.2.
Bonaparte (prince Louis) 4 845, ve
part., t.4. ,
Briey (comte de),4844, 1er vol.
Brigode (baron de),1844, cr vol. Campbell (sir John), 4844, 2e vol.;
Brincken (maison des barons de 4845,vep., 4. t.
Holtéde), 1846, 11e p.,t. 5, Campuzano de Rechen (comte L.
F.),4846,nep., 5;mep., 5. t. t.
Brisbane (général sir F.-M.), 1844,
Ier vol. Cancrine (G. comte), 4844, 1er v.
Brisbane (général sir Thomas Mak- Capel (vice-amiral sir Thomas Bla-
dougall), 1845,ivep., t.I. den),4845, ive p., t. 4.
(
Broglie (A. Ç. L. V., duc de), 4845, Capellen baronYander ) 4845;
sup. IIep.,t.1;IIIep.,t.1. ,
me p., t. ; ve p.,
1 t.'l. Denbigh [earlcomte),4845,mep..
Cowley(H.W.,lord), 4843.;1845, t. 2; ne p., t. 2.
111e p., t.4. Denne (David), 4845, Ille p., t. 2.
Cowper (honorableW. F.),4846, Desgarets (N. G. chanoine), 4844.
me p., t. 5, 2e v.; 1845, ve p., t. 1.
Crémieux (Isaac A.),4845. Desjobert, 1844, ier vol.
Crignon de Montigny, -1845. Des Perichons (baron Denis) 1845,
Crillon de Mahon (duc de), 4844. Ille p., t. 2.
,
E),
Francœur (L.), 1844,Iervol.
Frédéric-Guillaume (S. A. S. prince
-
de Hohenzollern Ilechingen )
Goethals(C.A.
),
Gore (Montagu 4846,111ep..
t.t.
4844,1ervol.
Goethals(maison),1845,IIep., 1.
;
4844,4er vol. 5.
Fresse-Montval(H.F.M.A. 4845, ), Gort deLimerick (Ch. V. vicomte),
ve p., t. 2. 4844, 2e vol.
Fririon (maréchal de camp baron), Gortschakoff (princePierre), 4844,
4845-46,ive p.,
t. 2.
,
Froc de la Boulaye, 4845 Ille p.,
t. 2.
2ev.
Goulburn (H.),4844,4er vol.
Gould(J.),1844, 2evol.; 4845. v«
Froissard (marquisde),1846, 11e p., t.4.
p., t. 5; iue p., t. 5. Gourieff(comteAlex.),1845, nep..
Fùrstensberg (S. A. le prince de) t.2;111ep.,t.2.
1844,1ervol.;1845,IIep., 1., t. Grabowski (comte St-), 1844, 2ev.
Grabowski-Velna (comte de Got-
zendorf);1845,IIep. 2.t.
Gainsborough(ea/7comte de),4844,
4er vol.
Galbois (lieutenant-général baron),
Grseme (Robert),1845,IIep.,
Ille p.. t. 2.
t.2.;
Guiraud (P.
t.
t. 2;11ep., 2.
T. M. A. baron de)
Hautreux (colonel),4844, 2e vol.;
1845,IVp., 1. t.
4845.
Guizot(F.), 845. 4
Gunther-Frédéric (S. A. prince
?
mas)
t. 2.
,4
Hawker (lieutenant-généralsir Tho-
844,2e vol.; 4845, IVe p..
4ervolS.-
Langenn (F. de), H844
,
vol. d'Anhalt-Dessau, 844,-1 er
vol.
Lanjuinais (comte de), 4844, 4erv. Léopold (Charles-Frédéric), (S. A.
Lansdowe (marquis de), 4844,1er S. grand duc de Bade, 844, 4
vol.
Lapie, 8-4-4,ervol. Léopold(Paul-Alexandre A. prin-
Lariboisière (comte de), 1844, Ier
vol.
La Roche-Aymon (comte de),4843.
cede Lippe), 4844, 4er.
L'Epine (baron de), 4845
t.4.
, me p.
La Roche-Aymon (marquis de), LePommelec (F.), 4844, 2evol.
ervol.
-1845; -1844, Lerchenfeld (baronde), 4844, -1er v.
Larochefoucauld, ducdeDoudeau- Le Riche de Cheveigné, 4844,
ville (vicomte de), 1845; -1844, 4e* vol.
4er vol.; 1845, 11e p., t. I Ille; Lestiboudois (T.), 4844, 2e vol.
P-j 4. t. Letourneur (Alexandre), 4846, vi*
Larochefoucauld (F. ducde), -1845. t.4.
Larochejacquelin (du Vergier mar- Leuze (de), 4845.
quis de), 845. Levachow (comte), 4844, 2e vol.
Latapie (de),4845, Ille p., t. 2. Lewis (T. F.),4844, 2evol.
Latour (comte de) 4845, ive p., t. Liborel (G. F., baron), 4844, 2e v.
, Liedekerke Beaufort (comte de),
4.
Laurens (A.),4844, 2e vol.; -1845, 4845, me p., t.4
ive p., t.(P.),
t. Ligne (prince de),4845; 4844, 4er
vol., 4845, me p., t. 4 ; 11e p.,
Laurentie p., t: -1.
-1845, ve
Laves (G.-L.-F.), 4845, ve p., t. 2. t.4.
Lazareff (famille des comtes de), Linde (1. de), 4844,4er vol.
4845, iie p., t. 2.
Leamel (Simon de), 1846, vie p.,
Link (H. F.),4844, 2e v.
Vep., t.4. ; 4845,
t.4. Lippe (S. A. prince de), 4844,
Lebœuf (L.-M.), 1844, 2e vol. 4et vol.
Lebon des Mottes, 4844, 4er vol. Liszt (Franz), 4845, ve p., t. 2.
4
Leclercq(Th.), 844, 2evol. Liverpool (earl comte) 4844, 2e
v.; 845, me p., t. 2.
,
Lecointe (J.), -1844, 2evol.
Leeds (duc de), -1845, ne p., t. 4; Lloyd (sirEvan) 4844, 2e vol.;
mep., t.4.
Legouz (marquis de Saint-Seine),
4845,ive p., t., 4.
Lobau (comte), 4844, 1er vol.
4844,2evol. (J.),4844,2evol.
Loch
Legrand (A.), -1844, 4e*vol. Locquet (A. R.), 4844,2e vol.
R.), -1845,
Le Hon (comte), 4845, ne p., t. 4 ; Locquet (A. mep., t. I-
me p., t. 2. Lœwenstein-Wertheim-Freuden-
Leighton (sir Baldwin),4846,11e berg (princeL.de). 4844, 2e v.
p., t. 5. Lœwenstein - Wertheim - Freuden -
Lejeune de Bellecourt, 4845,111e p., berg (prince Ch. de ),4 844, 2e
t. 2. vol.;1845, me p., t. 2.
Lemercier (vicomte), 4844, 4er vol. Lœwenstein-Wertheim- Rosemberg
Lemercier (baron),1844,4 er vol.
Lemon (sir Charles), 4846, 11e p.,
(princede), 4844, 2evot., 845.i
me p., t. 2.
1. 5. Lœwenstern (S. E. baron de), 4846.
IIep.,t.3;IIIep.,t.5;IVep., Malet (sir Alexander), 1844, 2e v.,
t. 2. 1845,IIep., 2.t.
Loiseau (G.S.), 4844, 2e vol. Malet de Foucaude (comte), 4844,
Loiseleur-Deslonchamps(J.-L.-A.), 2evol
t.
4845,Vep., 2.
Londonderry (marquis de),4844,
Mallet (Ch.),1844,1ervol.
Mallye,4844, ^2evol.
2evol. Malzen (baronde), 4844,- 2e vol.
Lonsdate (feu comte earl de), 4844, Mandeville(baronde),4845, ive p.,
1ervol. t.4.
Lonsdale (comte earl de), 4844, Mandt (M.G.de),85,yep.,
Manners-Sutton (J.),4844, 4er vol.
t.2.
4ervol.
Loozcorswaren (comte de), 4844, Mante (Mlle T.), 4845, ve p., t. 2.
Manteli (G.A.), 4844,2evol.
4ervol.
Lorois (Ed.),4844, er vol..;8.t5, -
MarchaI, 4844, 1ervol. 4845, ine
t. 2.
111e p.,
LotzbeckdeWeyhern (baron de),
4845.
P.,t.A.
Marchand de la Faverie 4844,
4ervol.
,
Louis Ier (Ch.-A.), 4844, 4ervol. Marcillac,4844,2e vol.
Louis-Philippe 4er, 4844, er vol. Marey-Monge (maréchal-de-camp),
(
Lovel général-major) 845, ive
,
4844, ervol.
Maria-da-Gloria(SaMajesté),4846.
p., t. 2.
Lynar Rock-Othon (prince de),
1844,2evol.
Lyndhurst (baron), 4844, 4e*vol.
ire p., t. I.
Mariondel'isère,845,me
Marlin (D.), 1844, 2e vol.
p., t. 4.
t. 2.
p., t.1.
Palacky (François), 1845 , ve p.,
Piatnizky(A.),1844,2evol.
Pichot (Amédée), 1845, ve p.,
Pieron, 1844, 2evol.
1. 1.
t. 2.
Temple (sir Grenville) ne p., t. I;
4845,ivep., 2. , t.
Templetown(vic»e),4845,nep.,1.2.
Solms (maison princière et comtale Thesiger (sir F.), 1844, 2e vol.
de), i845,IIe p.,
t. 2. Thierry (Aug.)4844,4er vol.
Soltikoff (le princeA.),4844,4erv. Thiers(L-A),4845.
Somerset (lord Granville), 1844, Thil (baron du),4845, me p., t. I.
4ervol. Thill, 4844,4ervol.
Soulié(F.),4845. Thomas (maréchal-de-camp), 845;
Soult (maréchal),duc de Dalmatie, ive p., t. 2.
4845. Thompson (William), 4845, JIle.
Southwejl (vicomte), 1845,ue p., p.,t.4.
t. 2. Thornhill(famille),4845,nep., t. 2.
(
Souvoroff maison des princes ), Thun-Hohenstein(comte L.-F. de).
1845,IIe p.,
t. 2;ive p,, t. 1
Soyer-Willemet (H -F. ), -1845, ve
t.
2ep., 2;4845.
Tirlet (génér. vicomte), 4844,4er v.
p., t. 2. Toreno (comte de), 4845.
Stadion (maison comtalede),844, Tour-du-Pin Gouvernet (marquis
2evol.; 4845,11e p., t.4. de La), 1845; 4844, 4ervol.
Standish ouCarr-Standish (famlle), Tour-du-Pin Gouvernetde la Char-
4845, nep., t. 2. ce (marquis de La), 4845, 4844,
Staplande (D. de), 4844, 4er vol. 4er vol.
Stassart(baron de), 4844, 4er v. Tour-du-Pin de la Charce (comte
Staudemaier (chanoine), 4845, ve de La), 4845; 1844, 4ervol.
p., t. 4.
Steinbuehel-Rheinwall (Ant. de),
A845,Ve p., t. 2.
Tour-du-Pin Clambly de la Charce
(comte de La), 845 4844,
Ier vol.
4 ;
Stephen (sirG.), 4844, 2e vol.
Stewart (Léon.), 4845, ve p., t. 2.
Tour-du-PinChamblyde la
Charce
(vicomte de la), 4845; 4844,
Stieglitz (famille de), 1844, 2e vol. er voL;845, ve p., t. 2.
St,ourm (A.), 4845, me p., t.4. Tour-du-Pin Montauban, marquis
Stroganoff (famille), 4844, 4ervol. deSoyans,1843;1844,1ervol.
-Sue (E.),4845, 4er vol. Tour-du-Pin de Verclause des Tail-
Sussex (S. A. R. le duc de), 4844, lades (comtedeLa),4845; 4844.
2e vol.; 1845, ve p., t.5. 4ervol.
Sutherland (duc de), 1 844, 4er vol. Tour-du-Pin de Verclausedes Tail-
Swinburne (sirJohn-Edw.),4845, lades (barondela),1843;1844,
uep., t. 2. 4er vol.
Tour-du-Pin de Verclause (baron
Taillard (E.), 1844, 2evol. deVerfeuil),1843;1844,1erv.
Tankerville(enrlcomte de), 4844, Tour-du-Pin de Verclause-Yerfeuil
2ev. (vicomte de La)4 845;1844,4 v. er
Tarbé(A. P.), 4845. Tour-et-Taxis (maison princière de
(P. A.), 4x44, 2e vol. la), 4845, ne p., t. 2.
,
Tardieu
Tarragon (ctede), 4845, ve p., t. 2. (
Tournemine maréchal de camp
Tatistschef(lebaillide), 4844, ier ),
baron de 4844 1er vol.
vol.; -1845.Ille p., t.4. Toutchkow (P.),4844.Iervol.
Traversay (famille des marquis),
t.
-1845,liep., 21ivep., t.1-
Viennet,4845 Vep , ,t.I.
Vilain XIV (comte), 1844, Ier vol.
Traversay ( J. marquis de ),-1844, Villefranche (marquis de), -1845,
2evol. me p., t. î.
Traversay ( A. marquis de),4844, Villegontier (comte de La), 1845;
2evol.. 4844,4ervol.; -1845, nep., t.I.
Tronebon (A.), 1844, 4er vol. Villemain (B.-L.-C.), 4844,1er v.
Tscharner(Aug.-Adorno, de),845, Villeneuve-Bargemont (vicomteA
ve p.,t.4.
,
Tufiakin (prince P.) 4844, 2e v. p., t.4; ve p., t. 4.
;
de), 4844, 4er vol. 4845 me
,
t.
Tyler (sirGeorge),1845,IVep., 1. VilliersduTerrage(P. E.
vicomte
Tyrcornel (e«/Z, comte de), -1845, de),4845.
111e p.,t.4. Visconti (L.),4845.
Vitet, 4845.
Ursin(P.F.M.), 4845, xe p:, t. 1. Vivenel(A.F.),4845.
Vivier (baron Lacoste du), 4844,
Vallejo (D. J. M.),844, 2e vol.; 4ervol.
1845,vep., 2. t.
Vallin (lieutenant-général vicomte),
Voirol (lieut.-général baron), 4845.
Volkonski (prince), 4845, ne p.,
-1845,ivep., t.4 ; ;
t.4 IVe p., t.4 me p. t. t.
Volland (baron), 4844,4ervol.
Van denBroeck, 4844, 2e vol.
Vandeul(C. de), 4844,4ervol. Vordoni (Mme), 4844,2evol.
Van Geen (généralbaron),4845,
ivep., 4t. Walburg (comtéde), 4844, 2e v.
),
Van Maanen (C.-F.), 8H, 4ervol. Waldeck ( S. A. R. prince de
,
Vauchelle (baron), 4844, 4er vol. 1844,2evol.
Vedel (lieutenant-général comte de), Waldegrave (earl, comte de),4 845,
-1844, 4ervol. ne p., t. 2.
Veltheim(R.,comtede),4844,2e v. Walderdorff(les comtes Walderich
de), 4846,11e p., t. 5.
Vendeuvre (baronPavée de), 4844,
4ervol. Waldmer de Freudenstein(comte),
Vernet (J. E.H.), 1845. 4844, Iervol.
Verninac-Saint-Maur (R. S. de), Walemoden (général comte),4845,
4845. ive p., t.
2.
Walsbam de Knill (sir John J.)
Verninac-Saint-Maur(J. B. F. V. de),
1845. 1845,IIep,
Ward
t.2.
(H.G.), 4844, 2evol.
,
Verstock van Sœlen (J. G. baron),
4844,2e vol.; -1845,mep., 4. t.
Verteillac (F. G. de la Brousse, ba-
Ward (lieutenant-colonel) 4845,
ive p., t.
2. ,
,
Les INSCRIPTIONSqui ne sont pas indiquées dans cette première liste ou table
génénérale des HOMMESVTVASTS peuvent être fournies également sur toute demande
par l'Administration. (Voir l'explication donnée en tête de cette table.)
Les COMMUNICATIONS qui n'auraient pas encore été adressées pour compléter des
inscriptions qui ont déjà été publiées ou qui seront classées prochainement dans les
ouvrages, soit sur les HOMMESVIVANTS,soit sur lesHOMMES MOBTS, doiventêtre envoyées
(port franc) à l'administration des Archives historiques,rueRichelieu, 95, à Paris.
,
ABBATIICCI
,
acquittement, cette sévérité impolitique. Réintégré dans son grade,
nommé chevalier de Saint-Louis puis maréchal de camp en 4790;
il soutint, en 4795, le parti de la France contre Paoli et les
Anglais, envahisseurs de la Corse. Forcé de passer en France, il
résida a Marseille, en qualité de général de division. Il rentra en
,
Corse en 4796. Cette île venait d'être évacuée par les Anglais. Il y
mourut en 4842 pleuré de tous les habitants de son canton, dont
il était le père. Il laissa quatre fils, dont trois ont péri sur les
champs de bataille.
,
Charles Abbatoccl, le second d'entr'eux naquit on
Corse
,
en \71\. Il sortit lieutenant de l'école de Metz, en 4789 ,
,
et devint capitaine trois ans après. Le premier coup de canon qui
retentit sur le Rhin fut tiré par Abbatucci, seul a servir une
,
pièce, avec laquelle il coula une barque qui descendait le fleuve.-
Aide de camp de Pichegru il fit, avec ce général, la campagne de
Belgique et de Hollande, et devint adjudant-général. Après avoii
préparé le passage du Rhin a Kehl au général Moreau, il devint
général de brigade, s'empara de Fribourg, de Donaueschingen. de
Stockach, et de Memmingen. Il déploya un courage extraordinaire
,
en franchissant le cours rapide du Rhin. Ses brillants faits d'armes
pendant le reste de la campagne de Moreau l'élevèrent au grade
de général de division. La mort l'enleva a la patrie lorsqu'il
se surpassa en habileté et en courage a la défense d'Huningue
(4797). Il expira âgé de vingt-six ans, avec la réputation d'un dos
plus habiles capitaines et des meilleurs citoyens qui aient illustré
la France.
Voici ce que le général Foy a écrit au sujet du monument érigé
ala mémoire du général Abbatuccl,
Paris, le19février1819.
Monsieur,
J'ai vu avec un vif sentiment de plaisir la souscription uu-
»
t verte par de bons Français, habitants de la ville d'Huningue.
» pour relever lemonument érigé à la mémoire du général
a Abbatucci; j'ai
été son compagnon d'armes et son ami. 7/
» est tombé dans mes bras en recevant le coup mortel.
Il m'a fait
» le dépositaire de ses dernières
volontés. Dans un temps fécond en
» beaux talents et engrands caractères,
je n'ai pas connu un
homme plus
remarquable gu'Abbatuccl, ni quipromitdavan-
» tage à la France.
Un coup fatal l'a enlevé trop tôt à la célébrité
» qui l'attendait. Il est mort
pleuré par les siens, et honoré par
D ceux qu'il avait combattus. »
« A la fin de l'année 1815, les ennemis du dehors
démante-
,
dans le coup d'état de Décembre, avec le maintien au pouvoir de
l'homme qu'il affectionne le salut du nouvel ordre de choses,
pour lequel il avait travaillé avec tant d'ardeur. En récompense de
son dévouement et de ses longs services, il a été élevé au poste
,
éminent auquel l'appelait son profond savoir et sa haute intégrilé.
Par ses grandes qualités et ses vertus M. Abbatuccl, ne peut
qu'honorer les fonctions de Ministre de la Justice.
MirnM ET DE TRAlIN.
,
gnit dans la troisième génération. Parmi les descendants
d'Othon, il faut nommer Hans de TRAUN célébré par les poètes
de son temps, à cause de sa bravoure et des campagnes qu'il
fit dans les pays éloignés, en Pologne, en Prusse et en France
où il se distingua surtout à la bataille de Crécy, en 1346.
,
Wolfgang, seigneur d'ABENSPERG, de TRAUN et d'EscHELBERG,
descendu au dixième degré de Wolfram, fut inféodé en 1456,
par Ladislas, roi de Hongrie et de Bohême. Ses fils, Jean et
Michel, ayant partagé les possessions de leur père, en 1482,
fondèrent les lignes d'EscHELBERG et de MEISSAU. Les membres
de celle-là, bien que doués du titre de comtes, n'avaient pas
les prérogatives des Etats de l'Empire parce qu'ils ne possé-
daient pas des biens mouvants de l'Empire. C'est de cette branche
d'EscHELBERG qu'est descendu Othon-Ferdinand, cinquième
descendant du chef. Né en 1677, Othon-Ferdinand obtint, en
1734, à côté du comte Jean Caraffa, le commandementgénéral
;
de Naples en 1735, il fut nommé grand-maître d'artillerie, puis
;
il fut élu plénipotentiaire pour examiner les causes d'une
émeute éclatée en Hongrie en 1736, il reçut le commandement
général de Milan où il fut en même temps créé gouverneur; en
1737, il fut nommé gouverneur de Parme, Plaisance etMan-
,
1653, il fut créé comte de l'Empire et, ayant acheté la seigneu-
rie libre d'Eglof, en Souabe il obtint, en 1668, voix et séance
à la diète d'Ulm.. Son fils FERDINANP-ERNEST lui succéda dans
la possession des biens appartenant au fidéi commis qu'il avait
érigé d'Eglof, de Traun et de Petronell. A celui-ci succéda
JOSEPH, son fils mineur, et enfin, en 1690, le cousin de ce
dernier, OTHONEHRNREICU,comte d'AnENSPERG et deTRAUN,
à WOlkenburg, seigneur d'EçLOF, de TBAUF, de PETRONELL, de
MEISSAU, de BISAMBERG, deRAPPOTTENSTEIN,4e BOCKVLCSS et de
SCHWEIINBARTIJ,conseiller intime et maréchal dans LA Basse-Au-
triche. En 1709, l'électeur de Bavière ayant été mis au ban de
l'Empire, le comteOTHON-EHRENREICHreçut la ville et seigneurie
d'ABENSPERG, qu'il rendit àla Bavière, en 1714, par suite de la
paix de Bade. En 1699, ÇharJesU, roi d'Espagne, le créa
cheyalier de la Toison d'Or. L'empereur Léopold le nomma
seigneur banneret héréditaire en Autriche. Il érigea un fidéi-
commis pour la secundogéniture, composé des seigneuries de
BISAMBERG, de BouVLUSS, de MEISSAU, 4e RAPPOTTENSTEINet de
SCHWEINBARTII.
Au comte OTHON-EHRENREICH succédèrent,dans la possession
de la pnmogénitUre, FRANÇOIS-ANTOINE, FRANÇOIS-JOSEPH,FRAN-
ÇOIS-JOSEPH-GABRIEL et enfin né le .3 juil-
ANTOINE-FRANÇAIS,
let 1767, marié à LudmiJe, comtesse de Wrb,na, mort le
28 juillet 1820. Enfants:1° ÉLÉONORE , née le 18 mars 1803.
mariée, le 15 octobre 1825, à JOSEPH, comte ZAMOJSKI, lieutenant
au service de l'Autriche; 2° FRANÇOIS-XAVIER, né le 15 avril 1804.
chambellan de S. M. l'empereur d'Autriche, possesseur du fidéi-
;
commis de primogéniture, marié, le 8 octobre 1843, à Barbe.
née comtesse BETHLEN, veuve comtesse Kendeffy 3" FRANÇOIS-
,
SÉRAPHIN,né le 30 mai 1806, lieutenant au service d'Autriche.
:
Les successeurs du comte OTHON-EHRENREICH dans le fidéi-
commis de secundogéniture sont JEAN-ADAM-JOSEPH RODOLPHF.
et JEAN-ADAM, né le 1ER octobre 1761, marié, le 19 mai 1788.
à Nlarie-Léopoldine,comtessed'ALTHANN, et,
le1ER octobre 1817,
savoir :
à Marie, baronne de MESNIL, mort le 22 octobre 1843. Enfants,
du premier lit : THÉRÈSE, née le 29 janvier 1802.
morte le 8 mars 1844, elle avait été mariée, le 7 novembre
1826, à JEAN, baron de HAKELBERG-LANDAU, colonel au service
d'Autriche; du second lit : 1° ÛTHON-EHRENREICII, né le 14
septembre 1818, possesseur du fidéicommis de secundogéni-
ture, marié, le 17 septembre 1844, à ÉLÉONORE, comtesse WILC-
ZEK; 2° JULIE, née le 10 février 1821 ; 3" HÉLÈNE, née le 6 avril
1824, 4° HUGUES, né le 20 septembre 1828.
D'ABRAHANISON,
JOSEPH-NICOLAS-BENJAMIN,
Chambellanduroi de Danemark.
,
lithographie, la stéréotypie, le dessin-linéaire, etc., et il s'imposa
comme but principal de son attention la connaissance exacte de
,
l'école polytechnique, de l'école spéciale de Metz et de celle des
ponts et chaussées.
De retour, en 1819, en Danemarck il rentra au service de l'état-
major royal. Il présenta alors comme fruits de ses voyages et
de ses études, des mémoires sur divers objets au feu roi Frédé-
ric VI, zélé protecteur de toute idée vraiment utile. Le roi daigna
ordonner l'exécution des projets contenus dans ces mémoires, et le
résultat fut une existence très-laborieuse pour M. d'ABRAHAMSONpen-
dant les années 1819-1833.-On a eu de lui, en 1819, des souvenirs
de voyages en France et en Italie dans un journal de voyage ,—
Reiseiagttagelser, — qui ont été très-favorablementreçus; ses oc-
cupations nombreuses et sérieuses en ont empêché la continuation.
L'enseignement mutuel fut alors, en France et en Angleterre
regardé par tous les hommes patriotiques comme un moyen néces-
,
saire pour l'instruction du peuple; le roi Frédéric VI, qui avait tra-
,
vaillé beaucoupdans cette direction, désirait voir ses nouvelles idées
mises en pratique. Ayant, en 1816 exprimé le vœu à la direction
des écoles à Copenhague d'en faire un essai, Sa Majesté ne trouva
pas d'empressement dans ceux qui en furent chargés. Le roi réitéra
ses ordres en vain en 1817 et 1818; des excuses étaient toujours
présentées à Sa Majesté; M. d'ABRAHAMSON fit, en 1819, le pre-
mier essai d'une école, qui, dans la suite devint l'école normale
pour l'enseignement mutuel en Danemarck. Il faut ici bien ob-
server que le besoin, dans le royaume de Danemarck, n'était pas
le mêmequ'en France et en Angleterre. Par ces travaux assidus et
éminemment utiles pour l'instruction publique, depuis l'année 1806,
le
,
mais surtout depuis 1814,
;
Danemarck possédait déjà une, deux,
même trois écoles dans chaque paroisse il n'y avait réellement que
Copenhague quelques autres villes et un nombre peu considéra-
ble de villages qui n'eussent pas le nombre suffisant d'écoles pour
les enfants du peuple. L'enseignementmutuel n'était donc qu'une
dernière ressource pour procurer l'instruction au plus grand nombre
d'enfants de la classe pauvre; mais le roi le désirait, bien con-
vaincu, au reste, que ce ne serait que par renseignementmu-
communes ;
tuel que l'onparviendraità donner le nombre nécessaire d'écoles aux
il considéraitles écoles primaires comme un moyen fa-
vorable pour accélérer l'instruction dans la classe inférieure (qui
est dans les écoles danoises destinée à la lecture, au calcul, et à l'é-
(l'orthographe,
criture) et gagner plus de temps pour l'instruction supérieure
l'histoire, la géographie et la religion). Une com-
mission fut nommée à l'examen de la nouvelle méthode, et immé-
diatement après, on commença à construire les tableaux pour les
trois branches de l'instruction. Ce travail fini, et plusieursobstacles
,
vaincus, l'introduction de cette méthode dans les écoles commença,
ainsi que l'établissement de nouvelles écoles surtout dans la ca-
pitale. Plusieurscontrariétés et préjugés se présentèrent, mais l'en-
seignement mutuel était favorisé par un grand nombre de personnes
éclairées. Les rapports annuels présentés par M. d'ABRAHAMSON au
roi, montrent le progrès de l'enseignement mutuel dans les écoles
:
déjà existantes et l'organisation de ces écoles a eu lieu ainsi en
1819, une école; 1820,
;
2;
; ;
1821,15;1822,Sri; 1823,244; 1824,
605;1825, 1143; 1826,1343; 1827,2003 1828,2302 1829,2504;
1830, 2673 1851 près de 4000.
,
M. D'ABRAHAMSON avait travaillé directement pour les écoles
dans les provinces proprement dites danoises, et dans la partie
septentrionale ou danoise du Jutland méridional ou le Schleswig,
province moitié danoise, moitié allemande. En 1824, l'intro-
duction a été commencée dans la partie méridionale du Schleswig
et dans le duché (tout allemand) du Holstein. L'adoption était re-
gardée en 1831 comme ayant eu lieu dans tout le royaume. En
cette année, M. d'ARnAHAMsoN, ayant besoin de tout son temps
pour l'école spéciale des hautes sciences militaires, et désirant
vivement de ne plus avoir à faire à la chancellerie, (le ministère de
l'intérieur) sous laquelle est rangée l'instruction du peuple, donna
,,
sa démission, quant à la direction et tout ce qui regarde l'enseigne-
ment mutuel. — M. d'ABRAHAMsoN a publié avec feu l'évêque
;
Mœnster, un ouvrage en 3 volumes, 1821-1828 sur l'enseignement
mutuel il a fourni une instruction pour les maîtres, une géogra-
phie à l'usage de l'enseignnement mutuel, un extrait de l'histoire
du pays pour les tableaux d'écriture; ila travaillé aux tableaux
de lecture et à ceux du calcul, ainsi qu'aux tableaux pour le des-
sin, et a ajouté une instruction à cet égard. On a en outre de lui plu-
sieurs notices et communicationsrelatives à l'enseignement mutuel
pendant les années 1825-1830. Il faisait annuellement un rapport
,
détaillé au roi, qui avait ordonné chaque année un extrait som-
maire, publié en danois et un autre en français.
Ce fut dans les casernes de Copenhague que M. d'ABRAHAMSON
tenta le premier essai d'enseignement mutuel avec les enfants de
troupe. En travaillant, il fixa son attention sur les écoles des sous-
officiers, qui laissaient beaucoup à désirer. Sur sa proposition, une
direction fut nommée en 1819, à Copenhague, pourl'instruction des
sous-officiers, des tambours et des enfants de troupe. En 1820, ces
différentes écoles étaient organisées avec des places pour tout in-
dividu sans exception des classes indiquées. Ces écoles sont d'une
grande utilité. M. d'ABRAHAMSON a été membre de la direction
depuis 1819 jusqu'à 1835. Par les soins de M. d'ABRAHAMSON un
,
manuel fut imprimé, en 1821, à l'usage de ces écoles pour les
sous-officiers, contenant des cours sur l'histoire la géographie,
l'orthographe, la terminologie militaire, etc., etc.
A son retour à Copenhague M. d'ABRAHAMSON trouva un seul et
premier essai fait avec sa lithographie, et uniquement pour la mu-
sique. Le propriétaire de l'établissement n'en était pas content,et
était sur le point de tout vendre à des allemands, au risque de perdre
le
tout-à-fait seul pas fait dans cet art. M. d'ABRAHAMSON fit une
,
représentation à cet égard au roi, qui ordonna l'établissement de
l'institut royal pour la lithographie dont M. d'ABRAHAMSON fut
,
égard une richesse fort rare. Plusieurs patriotes se réunirent pour
,
fonder une société d'antiquaires, dans le but indiqué. La société
fut fondée en 1825. M. d'ABBAHAMSON un des fondateurs fut élu
vice-président pour les années 1825-1827, et en devint président
les trois années suivantes. La renommée européenne de cette so-
ciété est bien connue, surtout par les travaux des infatigables sa-
vants Messieurs les conseillersd'état et professeurs Rafn (le secré-
taire perpétuel) etMagnusen. Les 42 volumes (gr.in-8o), imprimés
paf les soins de la société, manifestent le succès éclatant et le tra-
vail considérable de ses membres, surtout du savant et érudit se-
crétaire.
Un.des principaux vœux de M. d'ABBAHAMSONfutl'établissement
d'une école pour les hautes sciences militaires. Il est bien connu
que le roi Frédéric VI avait beaucoup fait pour l'instruclion de l'ar-
mée. Pas une sous-lieutenance nese donne en Danemarckàqui n'a
pas fait ses quatre à cinq ans d'études, etsubihonorablementl'exa-
men d'officier. Mais ce n'était pas assez pour les armes spéciales.
M. d'ABRAHAMsoN ayant étudié les écoles spéciales en France, en
profita pour attirer l'attention vers cet objet. Il trouva beaucoup
de préjugés à vaincre, grand nombre d'obstacles à surmonter.
Cette idée le suivit toujours et partout, principalement dans les huit
pendant :
voyages qu'il entreprit par les ordres du roi à diverses occasions
les années 1824-1832, à l'étranger chaque voyage donna à
cet égard quelque résultat sur lequel un rapport détaillé fut pré-
,
qu'il a remplies, pendant les années 1830-1835. A cet école ou
université les jeunes gens font quatre ans d'études, les deux pre-
,
mières années ensemble, (l'école polytechnique de Paris), les
deux dernières divisées en trois parties pour l'état-major, pour le
génie (et les ponts et chaussées) et pour l'artillerie. Il n'y a dans
l'armée et dans la nation qu'une seule opinion sur les résultatsheu-
reux qu'à déjà porté cette institution; un succès réel et brillant
augmente progressivement.Pendant les six années de la direc-
tion de M. d'ÂBRAHAMSON, 39 volumes (in-4°) ouvrages faits par
,
les professeurs de l'école, ont été imprimés, ainsi que 340 plans de
dessins (in-folio), le tout à l'usage des élèves.
Le 28 décembre 1835, M. d'A'BRAHAMSONfut nommé chefde recru-
tement du royaume, pour l'armée de terre et pour la marine
)
royale, (emploi appelé, commissaire-général de la guerre). Cet ad-
ministrateur réside à Odensé ( en Fionie ville centrale. M. d'A-
BRAHAMSON quitta par conséquent la
,capitale et les différents emplois
dont le roi jusqu'alors l'avait honoré et donna toute son activité à
l'améliorationd'un département vaste, qui demande beaucoup de
travail et des soins assidus. Il dirigea alors ses idées vers l'or-
ganisation de l'armée etle mode de recrutement, fourni par les 4/5
de la population, 1/5 étant exempt. Tous ses vœux tendaient à
l'augmentation progressive de l'armée, pour que le Danemarck put
parvenir à avoir des forces suffisantes et respectables, toujours à sa
disposition en cas de besoin.
En 1840, une commission fut nommée par le roi, à Odensé, ayant
pour but, sous la présidence du prince-royal, de former un plan
pour la réorganisation de l'armée. M. d'ABRAHANsoN était membre
de cette commission, qui finit ses travaux l'année suivante. Ce fut
surtout sur ce travail que la nouvelle organisation de l'armée de
ligne, ordonnée par le roi le 28 avril 1842 , fut basée. L'exécution
des idées sur la formation de la réserve et de la garde nationale,
et par conséquent une grande augmentation des forces, le tout
calculé sur la conscription générale, fut pourtant ajourné.
Les élections des députés aux états se font pour six années. A la
nouvelle élection pour les années 1841-1846, M. d'ABRAHAMSON fut
, ,
appelé à la chambre par 4/5 des volants électeurs de la ville
d'Odensé. A la première diète 1842 M. d'AnRAHAMsoN fit la pro-
position d'une conscription générale. En 1844, le gouvernement
présenta à cet égard, un projet de loi qui pourtant avait conservé
plusieurs cas d'exemption. Les députés renvoyèrent ce projet, ex-
primant le désir de recevoir un nouveau projet de loi réellement
construit sur le principe d'une conscription générale. En 1846, un
projet de cette nature a été envoyé par le roi à la diète. M. d'A-
BRAHAMSON s'est montré un des défenseurs les plus zélés et le plus
infatigables du principe que tout danois peut réclamer l'honneur
de défendre la patrie. Le succès de ses discours a été parfait: Le
vole n'a donné qu'1/6 de boules noires. M. d'ABRAHAMSON peut
donc espérer d'avoir bientôt la grande satisfaction de faire porter
le recrutement de l'armée sur toutes les classes de la nation sans
,
exception aucune, et de pouvoir travailler dorénavant avec énergie
,
au but qui l'occupe dans ce moment, l'augmentation des forces de
l'État. Il a à cet égard présenté comme député avec deux autres
,
membres de la Chambre un plan pour une armée de 120,000 hom-
mes sans grand accroissement du budget militaire, si l'on veut
bien agréer les voies et moyens qu'il propose, et la chambre a ho-
noré ce travail en décidant qu'il sera mis sous les yeux du roi.
comme supplément au rapport de la diète sur le projet de loi d'une
conscription générale.
Dans la chambre, M. d'ABRAHAMSON a parlé aussi en faveur de
la nationalité danoise, à l'occasion des affaires du Jutland méri-
dional ou Schlesvig; comme on le sait, l'influence germanique a
fait souffrir la partie danoise du peuple, au point de la forcera
porter ses plaintes civiles devant les cours de justice allemandes,
d'envoyer aussi ses enfants dans les écoles allemandes, et d'en-
tendre le service divin en langue allemande. M. d'ABRAHAMSON
est un des patriotes qui protestent contre ces actes de l'ancien
temps et de l'ancien régime, actes que le gouvernement commence
enfin à changer.
GRADES MILITAIRES.
; -
— 1840-1841, membre de la commissionpour la réorganisation de
,
l'armée de terre. 1825, un des fondateurs de la société royale
des antiquaires 1825-1827, vice-président, et 1828-1830 prési-
dent de la société.
III. — 1815, Sous-chef d'état-major du corps d'armée danois
opérant surles rives du Rhin. —1816-1818, attaché près le duc de
:
Wellington pour le corps d'armée danois de l'armée d'occupation.
--Des missions spéciales 1812,1819,1824, et 1832enSuéde, 1827,
1829 et 1830 en France, 1826 en Russie et en Pologne, 1828 en
France et 1829 en Autriche.
DÉCORATIONS.
,
NOMINATIONS DANS DIVERSES SOCIÉTÉS SAVANTES
RAIRES ETC.,ETC.
, LITTÉ-
,
I. -.J DANEMARCK. —
,
1824, membrehonoraire de la société pé-
dagogique, à Copenhague. —1825 un des fondateurs de la société
royale des antiquaires, à Copenhague.—1827,membrehonoraire de
la société d'Islande, à Copenhague. -1827, membre de la société
pour la littérature danoise, à Copenhague. — 1827, membre de la
â
société patriotique de SchlesvigetHolstein, Altona.—1834, mem-
bre de la société des antiquaires, à Kiel.-1836, membre de la so-
,
ciété littéraire de Fionie, à Odensé.-1841, membre de la société
pour l'histoire danoise à Copenhague.
II. — FRANCE. — 1829, membre honoraire de la société des mé-
thodes d'enseignement, à Paris.-1830, membre de la société des
antiquaires de Normandie, à Caen. — 1830, associé correspondant
del'académieroyale des sciences, belles-lettres et arts, à Bordeaux.
— 1824, associé étranger de la société pour l'enseignement élé-
mentaire, à Paris. —1827, membre correspondant de la société
royale de géographie, à Paris.-1829, associé correspondant de la
société des antiquaires, à Paris.-1830, un des fondateurs de la so-
ciété française de statistique universelle, à Paris.
III. — ANGLETERRE. — 1827, membre honoraire de la société
pour les écoles britanniques et étrangères, à Londres. — 1829 ,
,
membre de la société des antiquaires, à Newcastle-upon-Tyne.—
1832, membre de l'académie royale d'Irlande à Dublin.
IV. — NORWÈGE. — 1829, membre de la société des sciences de
Norvège, à Trondhiem.
V.- SUÈDE.-1828, membre de la société des sciences, à Gothen-
bourg. — 1829, membre de l'académie des sciences militaires à
Stockholm.
VI. — PAYS-BAS. — 1834, membre de la société pour l'histoire,
la langue et les antiquités, à Francker.
VII. — BELGIQUE.—1829,membre de la société royale concordia,
à Bruxelles.
VIII. — PRUSSE. — 1828, membre de la société de Pomméra-
nie pour l'histoire et les antiquités, à Stettin.—1828, membre de la
société de Saxe et Tauringue pour les antiquités, à Halle. — 1828,
membre honoraire de la société de Vestphalie pour l'histoire, à
Munster.—1830. membre de l'académie royale des sciences, à Er-
furt.—1828, membre honoraire de la société deSilésie, à Breslau.-
1829, membre de la société pour la langue allemande, à Berlin. —
1830, membre honoraire dela société royale allemande, à Kœnigs-
berg.
IX. — AUTRICHE.
— 1831, membre de la société royale des
sciences de Prague.
X. — SAXE. — 1830, membre honoraire de la société pour la
Tangue allemande et les antiquités, à Leipzig.—1830, membre ho-
noraire de la société du Vaigtlart pour les antiquités, à Hohenlen-
hen. — 1830, membre de la société des sciences, à Gorlitz.-1832,
membre dela société pour l'histoire, à Leipzig.
XI. — lIESSE. — 1842, membre de la société de Hesse pour
l'histoire, à Cassel.
-
XII. — NASSAU. 1828, membre honoraire de la société de
Nassau pour les antiquités, à Wisbadeu.
XIII. BAVIÈRE. — 1829, membre de la société philosophique, à
Vurtzbourg.
- ,
XIV. — WURTEMBERG. 1826, membre honoraire de la société
,
des amis de la littérature danoise à Ulm.
XV. — BADE. — 1829 membre honoraire de la société histo-
rique, à Fribourg dans le Breirgau.
XVI. — RUSSIE. — 1827, membre de la société royale philoma-
tique, à Varsovie. -1828, membre de la société littéraire et pour-
les arts de Courlande, à Mittau.
JtXVII. — CRACOVIE. — 1839, membre de la société littéraire et
-
des antiquaires, à Cracovie.
-
XVIII. TOSCANE. 1830, correspondant de la société pour
l'enseignement mutuel, Florence.
à
XIX. — NAPLES. — 1831, correspondant de l'académie royale
des sciences et belles-lettres, à Palerme.
XX. — ÉTATS-UNIS D'AMÉRIQUE. — 1829, membre de la société
américaine pour la philosophie, à Philadelphie.
, :
rique, l'Europe et l'Afrique
où l'on trouve des épisodes de plusieurs campa-
;
,
L'AMÉRIQUE
, mais l'honneur
national et, surtout les intérêts britanniques, ne pouvaient
laisser sans vengeance ce succès inattendu.
Les colons jouissaient tranquillement de leur triomphe depuis
quelque temps, lorsque, en l'an III, ils aperçurent une nombreuse
:
escadre se dirigeant sur l'île c'était lord Abercromby qui yar-
rivait avec 35,000 hommes de débarquement, Les Français
ne s'en effrayèrent pas, et, malgré l'énorme différence du
nombre, ils défendirent le terrain pied à pied. Le jeune ACHARD
se distingua parmi les plus braves, et fut nommé lieutenant sur
le champ de bataille. Mais la valeur ne pouvait pas longtemps
lutter contre des forces si supérieures. Refoulés dans Castries,
le reste de ces braves défenseurs fut obligé de se renfermer
, ,
néral Leclerc. Cette île était alors gouvernée par Toussaint-Lou-
verture qui, à l'approche de la flotte française brûla la ville
, , ,
du Cap et se retira dans les mornes, positions presque inacces-
sibles, en laissant un autre général nègre Maurepas dans une
position intermédiaire bien fortifiée et qu'on ne pouvait pas
aborder de face. Une petite colonne, dont le lieutenant ACHARD
faisait partie, fut chargée de débusquer ce général, mais des
difficultés imprévues de terrain l'empêchèrentde réussir, et elle
fut obligée à la retraite en laissant le champ de bataille jonché
;
de morts et de blessés. Le lieutenant ACHARD eut, dans cette
affaire, le bras droit cassé on le transporta à l'hôpital du Cap,
mais il quitta cet asile avant d'être guéri pour rejoindre son ba-
taillon.
C'est ici le cas de remarquer que le général ACHARD, à la suite
du nombre vraiment prodigieux de blessures qu'il a reçues pen-
dant sa vie, n'a jamais attendu sa complète guérison pour re-
joindre ses frères d'armes sur le champ de bataille.
Nommé capitaine adjudant-major dans la cinquième demi-
brigade d'infanterie légère, ACHARD lit partie de la garnison qui
devait occuper la Croix-des-Bouquets,qui est une petite ville
; , ,
située dans une plaine et entourée de montagnes occupées
alors par les nègres une petite rivière, qui coule à quelque dis-
tance lui fournit de l'eau. Les nègres très nombreux descen-
daient fréquemment de leurs positions pour harceler la petite
garnison, et cherchaient surtout à la priver d'eau, supplice hor-
rible dans ce climat. Le capitaine ACHARD fut encore deux fois
blessé dans ces escarmouches sans quitter son poste. Les nègres
ayant ensuite entrepris de détourner tout-à-fait la petite rivière,
:
le colonel Lux, qui commandait la place, fit une sortie vigou-
reuse et parvint à les repousser en se retirant, il voulut dé-
truire les digues que l'ennemi avait commencées ;
il se fit cou-
,
vrir par une compagnie de carabiniers et un détachement de
cavalerie, commandés par le capitaine ACHARD contre les
nègres qui commençaient à se rallier et qui incommodaient
les travailleurs. Le capitaine ACHARD, laissant les carabiniers
;
en réserve, s'avança avec ses cavaliers pour exécuter une
charge à fond mais son cheval ayant été tué sous lui au com-
mencement de l'action, son détachement tourna bride, et le ca-
pitaine ACHARD, enveloppé aussitôt par l'ennemi, reçut treize
coups de sabre sur la tête, dix sur le corps. Les nègres le suppo-
sant mort, le dépouillèrent, et allaient lui couper la tête, lorsque
les carabiniers informés par les fuyards de sa situation critique,
,
arrivèrent au pas de course pour le dégager.
Ramené parmi les siens ses blessures parurent tellement
graves, que le chirurgien-major de son régiment crut inutile de le
panser, et l'abandonna comme ne devant vivre que peu d'heures.
Son existence s'étant cependant prolongée jusqu'au lendemain, on
;
s'occupa de lui sa robuste constitution, et surtout sa vigueur
morale, le sauvèrent encore d'une mort qui paraissait cer-
taine.
:
Cependant, la faible garnison de la Croix-des-Bouquets se
trouvait dans une situation qui empirait tous les jours avec un
très grand nombre de malades, sans vivres, ne pouvant avoir de
;
l'eau qu'à coups de fusil, le poste n'était plus tenable s'il n'était
pas promptementsecouru mais les nègres, renforcés de tous les
hommes de couleur qui n'avaient pas encore pris les armes, et
pouvus d'une nombreuse artillerie, marchèrent contre Port-au-
Prince, en laissant le général Dessalines pour continuer le blocus
de la Croix-des-Bouquets. Le général Lavalette qui commandait
à Port-au-Prince, envoya l'ordre au colonel Lux de venir le re-
joindre avec tout ce qu'il aurait de disponible. Cet officier supé-
;
deux cents malades et blessés qu'il y laissait, et parmi lesquels
se trouvait le capitaine ACHARD, de revenir les dégager mais au
conseil de guerre, à Port-au-Prince, on reconnut l'impossibilité
de tenir cette promesse, cette ville se trouvant elle-même as-
siégée par les noirs, et serrée de si près, qu'elle fut obligée de
capituler peu de jours après.
Sur ces entrefaites, le général nègre Dessalines, après avoir
informé la faible garnison de laCroix-des-Bouquets,des avantages
remportés sur les blancs par son parti, la somma de se rendre;
mais se rendre, c'était se livrer à la mort la plus cruelle de la
:
part d'un ennemi sans pitié. Il y avait bien une dernière ressource
;
traverser les montagnes et rejoindre le général français Ferrand,
qui tenait encore à Santo-Domingo mais personne n'aurait osé
l'entreprendre si le capitaine ACHARD ne s'était pas trouvé parmi
ces malheureux. Cet officier, surmontant les cruelles douleurs que
ses blessures lui faisaient encore éprouver, prit avec lui cent cin-
quante hommes qui pouvaient encore marcher, et, après avoir
distribué à chacun trente cartouches, se mit à leur tête et essaya
ce périlleux voyage, en trompant la vigilance des nègres, qui les
poursuivirent deux jours sans les atteindre. Après des privations
et des fatigues inouies, cette poignée d'hommes, plutôt sembla-
bles à des spectres qu'à des créatures humaines, arrivèrent aux
avant-postes du général Ferrand, près de Santo-Domingo. La
;
mission du capitaine ACHARD paraissait là parfaitement finie mais
cet officier ne le jugea pas ainsi: à 'peine pansé, il se jeta dans
:
un canot et se rendit au cap à travers la croisière anglaise. On
lui fit une réception triomphale chacun admirait en considérant
ses blessures encore ouvertes, le courage et la persévérance qu'il
avait fallu déployer pour mener à bonne fin, dans cet état, les
projets qu'il avait accomplis. Le général Rochambeau, qui avait
succédé au général Leclerc, informé de la conduite du capitaine
ACHARD, le nomma capitaine de grenadiers, et le proposa pour un
sabre d'honneur. Peu d'exemples en effet présentent, dans nos
annales militaires, des faits aussi extraordinaires et aussi glorieux
que ceux qui précèdent.
La ville du Cap, seul refuge qui restait aux Français dans l'île,
finit par capituler, et lesofficiers, après avoir payé rançon, ren-
trèrent en France.
,;
l'empereur dans le bulletin de cette journée, avantage qu'on obte-
nait bien difficilement. Avec son bras en écharpe il assista aux
batailles de Smolensk, de la Valutina et de Borodino à cette der-
;
nière, il eut encore un cheval tué sous lui, et son bras blessé fut
froissé par un boulet qui le mit hors de combat il fut laissé sur le
champ de bataille avec les blessés, etpeu après évacué sur Moscou.
Tout le monde connaît le désastreux passage de la Bérésina,
et le triste état de la grande armée qui en fut la suite. L'empe-
;
reur, craignant de voir les aigles tomber entre les mains des
Russes, avait donné l'ordre de les détruire mais le colonel
ACHARD, se confiant dans son énergique persévérance, et entouré
de six cents braves, sauva celle de son régiment.
En 1813, le colonel ACHARD, commandant le 108", fit partie
du corps d'armée qui, sous les ordres du prince d'Eckmulh, oc-
cupa Hambourg et ses environs jusqu'à la restauration.
Rentré en France, après la chute de l'empire, il conserva le
commandement de son régiment, qui devint le 89° de ligne, et
fut nommé chevalier de St-Louis. Il obtint du nouveau gouver-
nement de justes récompenses pour les prisonniers et blessés de
la campagne de Russie.
Lorsque l'empereur débarqua à Fréjus, le 89e de ligne, com-
mandé par le colonel ACHARD, se trouvait à Villejuif, sous les
ordres du maréchal Macdonald et du général Bachelu. Le colonel
ACHARD, après avoir appris le départ de Louis XVIII, reçut l'ordre
de se diriger sur St-Denis sans passer par Paris. Il exécuta cet
:
ordre, en conservant la cocarde blanche et en contenant son
régiment qu'on cherchait à séduire il prit position à Ecouen.
Sommé par le général Excelmans, qui poursuivait Louis XVIII
avec un corps de cavalerie, de prendre la cocarde tricolore, il
refusa d'obéir jusqu'à ce qu'un nouveau gouvernement le releva
de son serment. Le lendemain, il reçut cet ordre de l'empereur
;
lui-même, qui passa son régiment en revue et le dirigea sur la
frontière du Nord mais sa résistance honorable ne passa pas
inaperçue. Un ordre ministériel lui retira son commandement,
;
en lui enjoignant de venir à Paris rendre compte de sa conduite.
Sa position était critique mais plusieurs de ses frères d'armes,
;
dont il était hautement estimé, surent dire qui il était et l'exem-
ple courageux qu'il venait de donner de la fidélité au serment, fut
apprécié. Le général Bertrand le présenta lui-même à l'empe-
reur, qui, ayant reçu ses explications, et voulant reconnaître ses
longs et éminents services, le nomma général de brigade, et
l'envoya dans la Vendée pour contribuer à la pacification de
:
cette partie de la France. Ce but était à peu près atteint, lorsque
le désastre de Waterloo ranima la guerre civile il y eut alors un
combat sanglant près de Laval, où un des chefs vendéens fut tué.
Le gouvernement royal, aprèsla seconde rentrée de Louis XVIII,
ne pardonna pas cette conduite au général ACHARD, redevenu co-
:
Le général en chef, dans sa retraite sur Alger après la prise
deMédéah, chargea le général ACHARD de l'arrière-garde au col
de Mouzaïa, cette arrière-garde fut attaquée, et, suivant l'habi-
tude des Arabes, ils ne cessèrent de la harcelerjusqu'aux portes
d'Alger, où ellene parvint, toujours en couvrant la retraite du corps
d'armée, qu'après de longues fatigues et de pénibles combats.
Vers la fin de la même année, le général en chef, voulant ra-
vitailler la garnison de Médéah, qu'il savait à court de vivres et
cernée par les Arabes, en chargea les généraux BOYER et ACHARD ;
ce dernier prit le commandement de l'avant-garde, et réussit
complètement dans sa mission. Lorsque l'évacuation de Médéah
fut décidée par le gouvernement, le général ACHARD fut chargé
avec six bataillons de faciliter cette opération. Il réussit à ra-
mener à Alger, à travers mille dangers, la garnison exténuée et
un convoi de quatre cents blessés, fait qui rappelle sa sortie de
la Croix-des-Bouquets.
;
Tel est le sommaire des services rendus par le général ACHARD
en Afrique à sa dernière rentrée à Alger, il trouva l'ordre de ren-
trer en France et son brevet de lieutenant-général.
En 1832, il fit la campagne de Belgique à la tête de la
deuxième division d'infanterie de l'armée du Nord.
;
En 1833, il commanda le camp de Watignies; en 1834, il fut
nommé membre du comité d'infanterie et de cavalerie en 1837,
commandant d'une division du camp de Compiègne; enfin, par
ordonnance du 29 novembre 1837 il prit le commandement de
,
la troisième division militaire.
Dans tous les lieux où il commanda, le général ACHARD con-
quit l'estime et l'affection des habitants. Ceux du département
de la Moselle, où se trouvait le chef-lieu de sa division, l'élurent,
à
en 1849, par 43,244 suffrages, pour les représenter l'Assemblée
législative.
Le général ACHARD avait été nommé pair du royaume sous le
gouvernement de juillet.
Actuellement, malgré son âge et ses nombreuses campagnes,
il est encore plein d'activité et d'énergie. Si la France était me-
nacée, il rendrait sans doute, encore, de nouveaux services à sa
patrie, en guidant notre jeune armée, soit par son exemple, soit
par ses conseils. On peut être sûr que son patriotisme éprouvé
et son expérience ne feront jamais défaut.
Le général ACHARD a été marié, en 1807, à la fille du général
en chef DAGOBERT, ancien commandant de l'année des Pyrénées-
Orientales, mort à la suite des blessures reçues à l'assaut d'Urgel,
Voici, en résumé, quels sont les ET LESFAITS HISTORIQUES
ACTES
« 1833 ;
« général, en 1833;
commandant du camp de Vatignies, en
membre du comité d'infanterieetde cavalerie, en 1834
« commandant d'une division d'infanterie au camp de
;
Compiègne,
« en 1837; commandant de la troisième division militaire,le29
CAMPAGNES
;
:
« Metz et de la division d'observation, en 1844.
:
«vingt-huitblessures, et quatre chevaux tués sous lui.
TITRES ET DÉCORATIONS
«
;
Proposé pour un sabre d'honneur dans la campagne de.St-
«Domingue décoré de la légion-d'honneur à Vienne par l'em-
« pereur, en revue, en 1809 ; chevalier de St-Louis, en 18H ;
« commandeur de l'ordre de St-Ferdinand d'Espagne, en 1823 ;
« aprèsavoir passé par les autres grades, grand-officier de la
«légion-d'honneur et commandeur du lion-belge, en 1832 ; am-
;
« bassadeur près du roi des Pays-Bas, et commandeur du
;
«néerlandais, en 1841 grand-cordon de la couronne de chêne
lion-
« legouvernementdejuillet
«blique, en 1849. »
;
(t de Hollande, en 1842 baron de l'empire pair de France sous
représentant dupeuplesous larépu-
, ,
Il est issu d'une famille noble de Normandie des plus an-
ciennes de France dont l'illustration remonte à ACHARD, un
des.guerriers qui suivirent Guillaume-le-Conquérant à la con-
quête de l'Angleterre, et dont tous les membres ayant jusqu'à
nos jours embrassé la carrière des armes, s'y sont pour la plu-
part distingués par leur bravoure et par leurs talents.
M. CHARLES ACHARD DE BONVOULOIR reçut une éducation
très-soignée, bien que son enfance se passât au milieu des
troubles et des désordres de la révolution qui apportèrent géné-
,
ralement tant d'obstacles au développement des jeunes intelli-
gences. Animé du désir d'être utile à son pays il se livra aux
études les plus sérieuses et les plus en harmonie avec l'esprit et
les tendances de notre époque, et surtout à l'examen des ques-
tions de législation et d'économie politique, dont la solution
influe chaque jour d'une manière directe sur le bien-être des
populations. Sa haute naissance, une fortune considérable, l'em-
,
pressement qu'il mettait à venir au secours de tous les malheu-
reux et la réputation de talent dont il jouissait, le firent pro-
poser pour les fonctions de conseiller de préfecture, et son zèle
et son patriotisme ne lui permirent pas de les refuser. Il y rendit
chaque jour des services à ses concitoyens, et obtint au plushaut
degré leur estime et leur affection. En 1816 il présida le collége
,
succès.
,
En 1830 il vota contre la célèbre adresse dans laquelle les
,
députés semblaient implicitement s'attribuer le droit de nommer
les conseillers de la couronne, lequel, d'après cette Charte même,
objet de leur sollicitude, appartenait au roi exclusivement.
La Chambre fut immédiatement dissoute, et M. de BONVOULOIR
cessa ses fonctions législatives. La révolution de juillet ayant
éclaté et amené sur la scène politique de nouveaux personnages
dontM. de BONVOULOIRne partageait pas les opinions, il rentra
volontiers dans la vie privée et y emporta les regrets et les
sympathies de ceux même dont les convictions différaient le
plus des siennes.
Membre du conseil général du département de la Manche, il
s'est constamment montré au sein de cette assemblée l'habile et
le chaleureux interprète des vœux et des besoins de cette por-
tion de la France si peuplée, où l'industrie est si active et si
variée, et où le sol fournit tant de ressources au commerce.
La branche de Normandie ,
ou cri d'armes (Achard, hache) qui leur est communeà toutes.
la seule dont nous nous occupions
e
ici, se trouve établie dans cette province dès le commencementdu
siècle.
fàokext Qlckarb (I), châtelain de Domfront, en 020, signe,
en 1025 , la charte de fondation de l'abbaye de Lonlay, fondée par
le comte du Bellesme.
évêque d'Avranches ,
En 1162,Zcharb (5), abbé de Saint-Victor-lez-Paris, puis
est choisi par Henri II, pour servir de par-
rain à sa fille Éléonore.
guiltaume et fàabttt QLjchetxb (4), suivent Saint-Louis à la
croisade et signent des emprunts a Damiette, en 1249.
Depuis cette époque, on retrouve toujours cette famille mêlée à
l'histoire du pays qu'elle habite, et alliée aux principales mai-
sons (*) de la province et des provinces environnantes.
En 1400 Seatt QtLar est écuyer de l'écurie du roi.
,
Par arrangement avec Maei Qtcharb (5), seigneur de Saint-
Auvieu, le pas dela vente, la Corbellière, etc., Réné, duc d'A-
lençon, transfère a Domfront, la foire du H septembre, dite
Angeoinne, qui se tenait au haut de l'avenue du château de Saint-
Auvieu.
En 1515, j~caMjfjû'tB.~jc:hat~ (6) épouse Françoise de Cour-
,
zèle dans son service (2).
En 4600 iFrattjcote£Ubarfc (5), seigneur de Saint-Auvieu,
est député de la noblesse aux états de Normandie.
3uJieuQt&har.b, seigneur de Bonvouloir, chevalier de l'ordre
du roi et gentilhomme ordinaire de la chambre du roi Louis XIII,
est tué à la bataille de Lens.
Au moment de la première révolution, cette famille se divisait
en quatre branches.
0
Celle de VACOGNES, représentée aujourd'hui : 11) par AMÉDÉE
MARIE ACHARD DE VACOGNES, chef de cette branche, qui a épousé
ATOÉNAÏS-ALEXANDRINE-MARIE ACHARD DE BONVOULOU, sa cousine,
et 2° par JACQUES-MARIB-HENRYACHARD DE VACOGNES, dont deux
:
fils ADRIEN-ERNEST et MAURICE-ALFRED.
,
(3) Caillebotte page116.
Certificat original avec le sceau..
-----.
2° Celle de LAHAYE, représentée alors par CHARLES-ANTOINE
ACHARD, marquis de Lahaye, maréchal des camps et armées du roi,
et éteinte depuis dans la personne de son fils, EDOUARD ACHARD,
marquis de Lahaye.
, ,
5° Celle de SAINT-MAUVIEU dont il ne reste plus aujourd'hui
qu'un seul membre HENRY ACHARD DE SAINT-MAUVIEU , prêtre et
fondateur d'un établissement de charité à Vire, et d'un autre a
Ceaucé au Maine.
40 Celle de BONVOULOIR, représentée alors par Luc-RÉNÉ-
CHARLES ACHARD, comte de BONVOULOIR, chevalier de Saint-Louis,
capitaine de cavalerie et député de la noblesse du cotentin aux états-
généraux de 1789, où il combattit toujours les doctrines révolu-
tionnaires avec talent et courage. De son mariage avec MARIE-
ANNE-JEANNE DE SAINT-DENIS, il eut quatre fils, dont deux vivent
encore et ont fait souche.
-1° ElJGÈNE-FRANÇOIS-CHARLESACHARD, comtedeBONVOULOIR,
chevalier de Saint-Louis, capitaine de frégate, nommé député et
président du conseil général du Calvados, sous la restauration,
marié en 1805 a FRANÇOISE-JULIE DE LATOUR-DU-PIN, dont il a
,
eux deux fils :
A. CHARLES-FRANÇOIS - EUGÈNE ACHARD ,
comtedeBON-
VOULOIR, ofticier d'infanterie sous la restauration et démis-
sionnaire en 4850, qui a épousé en 4854 ZÉNAÏDE DE
,
RÉVILLIASC ;
B. JOSEHP-Guy-AUGUSTE ACHARD, comtede BONVOULOIR,
qui a épousé en 1857 CHARLOTTE-HONORINEDE LATOUS-Dr-
,
PIN, sa cousine.
20 CHARLES ACHARD, comte de BONVOULOIR, député et membre
la
du conseil général de Manche, sous la restauration, chevalier de
l'ordre de Malle et de la Légion-d'Honneur. Il avait épousé en
1805, FRANÇOISE-MARIE-ROSE DE THIBOUTOT, dont il a deux fils:
A. MARIE-CHARLES-EUGÈNE ACHARD, comte de BONVOU-
LOIR;
B. CHARLES-LÉON-ROGER ACHARDcomte de BONVOULOIR,
qui a épousé CLAIRE DE GRENTE;
Depuis les temps les plus anciens, cette famille a possédé sans
t
interruption les mêmes terres et les mêmes fiefs
4° Le fief et seigneurie du Perthus-Achard
:
auquel elle avait
donné son nom au
, esiècle, et qui n'a jamais été possédé que
;
par elle jusqu'à son extinction en 789
2° La terre de Saint-Auvieu, qui n'est sortie de la maison qu'en
:
1700 pour passer par une fille dans celle de VAUBOREL ;
,
5° Celle du Pas de la Vente, qui n'a jamais été possédée que
par les Achard; elle l'est encore aujourd'hui par le comte ROGER
DE BONVOULOIR.
Et 4° la terre de Bonvouloir, dont une des branches a pris le
nom et appartient aujourd'hui au comte CHARLES DE BONVOULOIR.
QLxxttes : D'azur au lion d'argent, armé et lampassé de
gueules, à deux fasces a/aisées du même.
Deux licornes d'argent.
Cintier : Une hache d'arme en pal.
;
MademoiselleMac-Neal:naquit, en février1748, àCambletown,
dans le comtéd'Argyle, en Ecosse elle descend, du côté de
son père, des Mac-Neal de Barra, et, du côté de sa mère, des
Mac-Neil de Macrehanish.
Le capitaine John Mac-Pherson fut le cinquième descendant
;
d'Ewan Mac-Pherson, latrd, ou seigneur de Cluny, dans le
comté d'Inverness, (Ecosse) cetEwan fut le quinzième descen-
dantet »,
l'héritier du célèbre « GILLICHATTANMORE chef de la
tribu Chattan, qui avait épousé une fille de la famille royale
des Picts, sœur du roi Brudeus.
Quatre ou cinq siècles avant cette époque, l'ancêtre d-e ce
« GILLÏQHATTAN
MORE,» à la tête d'une colonie des anciens
Chatti d'Allemagne, dont Tacite fait mention, sortit d'un des
ports de l'ancienne Batavie, (où ils s'étaient réfugiés après
DADHÉMAR
(ANTOINE-FRÉDÉRIC-LOUIS) ,
Ancien Capitaine d'Artillerie.
,
moyen-âge .fttD"tilium-:blumari.Cette maison s'est illustrée
par ses services et ses alliances et son attachement inébranlable
à la monarchie.
PIERRE-MELCHIOR, marquis d'ADHÉMAR, qui en était chef de
nom et d'armes, et qui fut le père du comte actuel, naquit à son
château de Saint-Maurice-de-Cases-Vieilles,(arrondissementd'Alais,
Gard), le 45juillet 1740.— En 4775, il fut nommé sous-lieute-
nant au régiment de Flandre, infanterie, qu'il rejoignit en Corse,
où il était détaché. -Il épousa, en 1762, Mlle CHARLOTTE DE
MONTOLIEU, de Saint-Jean et deTeillan, vicomtesse d'Héran. —
,
L'aîné, après avoir fait la guerre de l'indépendance, en Amé-
,
rique en qualité de lieutenant des vaisseaux du roi, servit ensuite
,
comme simple soldat dans la campagne de Savoie en 4792, et,
immédiatement après dans celle des Pyrénées, où il mourut en
4795. Il laissa plusieurs enfants.
Le second des fils du marquis d'Adhémar, ANTOINE-FRÉDÉRIO
LOUIS, comte d'ADHÉMAR, qui fait le sujet de cette notice, est né en
,,
47G8, il suivit, comme son père et son frère, la carrière militaire.
A l'époque de la révolution il était lieutenant d'artillerie, et com-
,
mandait, comme capitaine cette arme dans la forteresse d'Hu-
ningue au mois de décembre 4795, lorsqu'il fut suspendu
provisoirement de ses fonctions, par le ministre de la guerre,
,
Bouchotte, avec injonction de s'éloigner a vingt-cinq lieues de
Paris des armées et de la frontière.
,
et ne quitta la vie privée qu'a la première restauration, époque
laquelle son attachement connu pour la maison de Bourbon le fit
à
Gard, ,
nommer commandant des gardes nationales de Saint-Jean du
d'Anduze de Saint-Hyppolite et de Sauve,
,
Dans la nuit du 2 au 5 avril 4845, il protégea la retraite de
l'armée royale sur Nimes a l'aide des gardes nationales qu'il com-
mandait, et fut en cela bravementsecondé par M. Auguste Teissier,
commandant cent-cinquante grenadiers de la garde nationale d'An-
duze. Dans la nuit du 20 au 24 juillet suivant, il fit une recon-
naissance militaire a Lédignan, et allait se diriger sur Anduze,
lorsqu'il fut enveloppé par une bande de forcenés, qui lui eussent
fait un mauvais parti, s'il n'avait réussi à se soustraire a leur fu-
ieur en se réfugiant chez M. Valère, maire du village de Lezan. Il
fut poursuivi pendant toute la durée des troubles qui désolèrent
cette contrée et ne put regagner ses foyers que lorsque les autri-
,
chiens arrivèrent en force et s'y établirent. — Généreux autant
que brave il dédaigna de sévir contre ses ennemis vaincus.
Le comte d'ADHÉMAR s'était marié en 4796, avec la veuve de
son frère aîné ; fille de M. BOUISSON DE BAGARD. Il a épousé eu
secondes noces, en A 840, Mlle MÉLANIE DE GINESTE d'une famille
,
noble de Toulouse, maintenue dans sa noblesse par jugement de
M. Bazin de Bezons, intendant de Languedoc, du 17 janvier -1760,
et dont les armoiries sont :
D'or au palmier de sinople, au lion de gueules brochant sur le
;
tout au chef d'azur chargé de trois étoiles du vremier réunis.
,
Frédrikshamn. — Plus tard, ayant sollicité et obtenu, un confié
pour passer en France afin de suivre le cours de l'Ecoled'Appli-
cation à Metz, il y est resté jusqu'à la nomination du maréchal
prince de Ponte-Corvoa la succession au trône de Suède, en 184 ; 0
il avait reçu, a cette époque, l'ordre de se présenter au prince
,
rains alliés, durant la marche de l'armée combinée a travers la
Pologne et la Sibérie en 4845 le comte d'ADLERCREutz fut pré-
, ,
Bautzen.-Durant les campagnes qui suivi-
,
sent a la bataille de
rent il remplit les fonctions d'aide-de-camp du prince général ell
;
chef de l'armée combinée du nord de l'Allemagne, et comme tel
il fut présent à la bataille de Grossbeeren a celles de Denewitz et
Leipzig. — Décoré, après cette seconde bataille, des ordres de
,
,
Sainté-Anne et du Mérite militaire, il obtint la médaille en or pour
bravoure à l'attaque et à la prise de la ville de Leipzig le 49 oc-
tobre 4843.
L'armée du Nord de l'Allemagne ayant après labataille de Leip-
zig été dirigée vers le Hanovreet le Holstein, le comte d'ADLERCREUTZ
par la paix de Kiel.-Envoyé
fit cette campagne, qui fut terminée
, ,
alors en Suède, porteur des préliminairesde cette paix il y a été
décoré en -181A de la croix de l'ordre de l'Epée. —De retour au
quartier-général, À Liège, le comte ADLERCREUTZ, a fait encore
cette campagne, après laquelle il est revenu en Suède avec le
prince royal.
Par suite du refus des Norwégiens de se soumettre aux con-
ditions du traité de Kiel, l'armée suédoise ayant été envoyée en
Norwège le comte d'ADLERCREUTZ y suivit le quartier-général, et
,
se trouva à l'affaire de Kohlberg-Bro.-Promu au grade de major,
il fut, après la convention de Moss, envoyé à Vienne, porter au
Congrès, la nouvelle de la paix de la presqu'île Scandinave.
Nommé chef d'escadron de la garde a cheval, et lieutenant-co-
lonel de l'armée, en 1817 il fut, en -18-19, fait lieutenant-colonel
,
de hussards de Smaland.
A cette époque, le comte d'ADLERCREUTZ demanda et obtint un
congé, afin de prendre service a l'étranger. Admis dans l'armée de
, ,
la République de Colombia qui combattait alors pour son indépen-
dance nationale il y fut successivementchargé de plusieurs com-
mandements de confiance sous les ordres du Libertador Bolivar,
Grenade
:;
tels que de l'avant-garde de l'armée de la côte de la Nouvelle-
du corps de blocus et de siège de la forteresse de Car-
thagène, et de la division qui opéra dansla province deRéo-Hacha;
,
et fut, finalement, nommé gouverneur civil et militaire de la pro-
vince de Mompox poste qu'il occupa jusqu'à la dissolution de la
fédération Colombienne et la mort de Bolivar.
Rentré alors dans sa patrie, le comte d'ADLERCREUTZ fut nommé,
en -1838, colonel de l'armée Suédoise, et en -1840, chargé d'af-
faires du roi près la République de Vénézuéla; il avait d'abord, en
qualité de plénipotentiaire, négocié et conclu avec cette Républi-
que, un traité d'amitié et de commerce.
;
Le comte d'ADLERCREUTZ fut décoré en Amérique de l'ordre du
Libertador du Pérou et d'un écusson de distinction pour la prise
de Carthagène; mais il ne porte point ces distinctions a cause de
l'instabilité de ces sortes d'institutions dans les pays qui les ont
concédées.
Marié en -1822, il a de cette union, une fille et quatre fils.
AUGUSTIN,
; ,
chirurgien principalauxarmées et premier profes-
seur aux hôpitaux militaires membre de la So-
ciétémédico-chirurgicale de Naples de Institut f
;
d'encouragement de la même ville professeur et
membre honoraire de l'Ecole hippocratique de Sa-
lerne, président deLa Société dessciences naturelles
de Paris, de celle de Statistiqueuniverselle, de la
Sociétémédicaled'émulation, etc., etc.,
Né à Strasbourg, le 12 juin 1784.
En 1804 ,
une épée d'honneur.
il passa chirurgien aide-major au 22e ré-
giment de chasseurs. Il fit, en cette qualité, les campagnes
de 1805 et de 1806, et fut chargé de l'ambulance d'avant-
garde (1). C'est dans ce service périlleux, qu'il fut atteint
d'une balle, en soignant un blessé, sous le feu de l'ennemi.
;
postes, c'est-à-dire a éts chargé d'administrer les premiers secours aux
blessés sur le champ de bataille qu'il a déployé à ce poste difficile et
;
périlleux, un zèle, un dévouementet une constance qui lui ont souvent
mérité les suffrages les plus honorables comme aussi il ne s'est pas
moins distingué dans les hôpitaux où il a été employé, par son ius-
truction, ses talents et son assiduilé. En foi de quoi nous lui avons
délivré le présent, comme un témoignagedurable de notre estime. Fait
à Laybach, le 5 janvier 1806.
GONEL,
Chirurgien en chef de l'armée d'ltalir.
royal des Deux-Siciles, et fut mis à l'ordre du jour de l'ar-
mée.
En 1809 il organisa à Naples un hôpital militaire pour
,
la garde royale, et y fut chargé du service et des cours.
En 1810, il fit partie du camp de Reggio et de l'expédi-
tion de Sicile, sous les ordres du général Cavaignac.
En 1811, il était dans le corps d'armée qui défendait
Naples contre les Anglais.
En 1812, il fit la campagne de Russie, et, dans la re-
traite, à Kœnigsberg, fut chargé, à la fois, de 2,500 ma-
lades (1). Sa belle conduite et son activité lui méritèrent et
lui firent obtenir la croix de commandeur de l'Ordre des
:
Deux-Siciles et celle de chevalier de l'Ordre d'Honneur et
de Fidélité il fut, en même temps, décoré par S. M. l'Em-
pereur de Russie, de l'Ordre de Saint-Wladimir de troi-
sième classe (commandeur), et de la croix de chevalier de
Sainte-Anne. Déjà il avait obtenu celle de l'Ordre Militaire
d'Espagne, institué par Joseph.
En 1814, il rentra en France et fut nommé chirurgien-
major des cuirassiers de Condé; il passa, plus tard, au
1er régiment d'artillerie à cheval, et, sur sa demande, aux
Chasseurs à cheval de la Charente, qui étaient en Alsace,
sa province natale.
En 1823, il fit la campagne de Catalogne, sous Moncey.
; ;
Ces fonctionnaires ainsi que le colonel de la garde nationale
y furent gravement insultés leur autorité fut méconnue
on leur jeta de la boue et des pierres; les plus mutins
allaient, le sabre dans la main droite, un pistolet dans la
gauche, faire un mauvais parti au maire, lorsque le brave
capitaine se jeta devant lui, et, lui faisant un rempart de
son corps, déclara qu'il défendrait l'autorité légale aux dé-
pens de sa vie. Ce fut avec quatre courageux citoyens qu'il
parvint à contenir cette populace furieuse, jusqu'à l'arrivée
d'un détachement de dragons, qui fit tout rentrer dans
l'ordre.
Il fut admis à la retraite en 1836, et nommé médecin du
10e bureau de bienfaisance de la Seine et du 5e dispen-
saire. En 1843, il eut l'honneur d'être désigné par quatre
corps savants français, pour les représenter au congrès scien-
tifique d'Italie.
Au milieu de ses nombreuses et constantes occupations,
il a trouvé le temps de publier divers mémoires scientifiques,
parmi lesquels nous citerons :
1° Mémoire sur le ciron de la Gale ; Strasbourg, 1805.
2° Topographie de l'île d'Ischia, et Analyse des eaux mi-
;
nérales de cette île Naples, 1809. Cet ouvrage fut fait
conjointement avec le célèbre professeur Sementiri, de Na-
ples, par ordre du Ministre de l'Intérieur.
30Six mémoires sur divers sujets de médecine, insérés
dans les fascicules del'Institut de Naples; 1809 à 1812.
4° En 1811, il publia un Cours de pathologie et d'opéra-
tions chirurgicales, à l'usagedesélèves de la garde-royale de
Naples.
5° Instruction sur le typhus des armées et sur un nouveau
mode de traitement; Kœnigsberg, 1813.
6° Réflexions et observations sur le service de santé des
armées et des régiments; 1816.
7° Mémoires et observations sur la préparation et les effets
thérapeutiques des pilulesferrugineuses propres à combattre
les affections chlorotiques. Paris, 1838.
D'AGNEL DE BOURBON.
,
Cette famille, dont l'origine des plus illustres remonte a des
temps extrêmement anciens, descend par la maison de Dreux, de
,
la branche royale; elle portait aussi le nom de d'Acigné, dont l'un
des ancêtres a été grand sénéchal de Provence et elle a contracté
des alliances avec les familles les plus considérables, telles que les
Vlntimille, d'Adhémar, de Grignan, de Sahran, deCastellane, etc.
Elle perdit la plus grande partie de ses biens dans les guerres de
Provence, mais y vécut toujours de la manière la plus honorable.
,
Une pièce, délivrée par MM. les syndics de la noblesse de Pro-
vence
comte.
le 5 mai789 constate sa,haute noblesse et son titre de
,
,
fut constatée par acte public, passé par-devantMe Spitalier, notaire
a Marseille le 4 juillet 829. Il y était joint un portrait en mi-
niature de madame la duchesse douairière d'Orléans, née de Pen-
BOURBON
la cour.
,
thièvre, qui avait été donné par elle-même au comte d'AGNEL DE
en -1789 , après sa reconnaissance et sa présentation a
,
Une lettre d'Embrun indique l'existence, dans les archives de
,
l'archevêché d'Embrun d'une concession faite par le prince d'A-
ragon marquis de Provence, en l'année 4-145, dans laquelle il est
parlé de deux AGNEL père et fils, milites, fils du comte Guidoni
Agni ex stirpe regali.
Un mandat d'arrestation du comité de surveillance du canton
deTourves, du 5 friipaire an Il de la république, met eu état
d'arrestation le citoyen d'AGNEL DE BOURBON comme membre de
lafamilleci-devantroyale. ,
,
Successivement membre de plusieurs administrations de bien-
faisance il est actuellement membre du conseil-général du dépar-
tement du Var, et membre du conseil académique d'Instruction
Publique du même département, désigné par ses collègues.
épousé, en -1817, demoiselle Marie-Anne-Marguerite-Zulime
Il a
Dilarie Roux des Crotes; sont issus de ce mariage :
Auguste-Joseph-Marguerite D'AGNEL DE BOURBON ;
Adolphe-Louis-Jean-Baptiste D'AGNEL DE BOURBON, capitaine
adjudant-major au Se régiment d'infanterie de ligne, nommé che-
valier de la Légion-d'Honneur,en Afrique, en récompense de sa
belle conduite dans l'expédition de la Grande Kabylie.
Rosine-Marie D'AGNEL DE
GAUDEMAR;
BOURBON,
Marie-AmélieD'AGNÉL DE BOURBON, mariée à M. JULESSALLONY;
mariée à M. FERDINAND DE
:
Cette famille portait aussi les armes des D'ACIGNÉ d'hermine à
la fasce de gueule, chargée de trois fleurs de lys d'or; couronne
de comle.
LE PRINCE ALBERT
DESÀXE-COBOURGETGOTHA,
LE PRINCE ALBERT
CHARLES
- EMMANUEL, ( FRANÇOIS ALBERT AUGUSTUS-
- -
prince de Saxe - Cobourg et
;
;
Gotha), feld-maréchal dansl'armée britannique
membre du conseil privé colonel du régiment des
fusiliers-gardes; chevalier de l' Ordre de la Jarre-
tière; D. C. L, docteur ès-lois civiles des Univer-
sités d'Oxford et de Cambridge.
;
Son Altesse Royale alla en Angleterre pour terminer
ses études elle fit alors la connaissance de la princesse
Victoria, sa cousine. Ils passèrent ensemble plusieurs
années de leur jeunesse et étudièrent sous l'habile direc-
tion de S. A. R. la duchesse de Kent.—Personnene put
alors s'étonner qu'après l'avènement de la princesse Vic-
toria au trône d'Angleterre, Sa Majesté annonça a son
conseil qu'elle avait fait choix de son cousin pour époux.
— Ce choix fut universellement approuvé par la nation,
et, le 10 février 1840, le mariage fut célébré avec une
-
grande solennité. Trois enfants sont nés actuellement
de cette union.
;
Son altesse royale le prince ALBERT s'est fait aimer de
toutes les classes de la société anglaise ses manières
affables et sa brillante éducation lui ont gagné tous les
suffrages. Toutes les connaissances relatives aux affaires
publiques lui sont familières; il possède, en outre, un
goût prononcé pour les Beaux-Arts, qu'il cultive avec
succès, et dont il se fait le zélé protecteur.
:
Son altesse s'est vouée à la science presque nou-
velle de l'agriculture près de Windsor Castle il existait
une ferme royale qui était, pour ainsi dire, abandonnée;
le prince a fait de cette terre une ferme-modèle, et il en
obtient chaque jour de bons résultats. Les troupeaux de
Son Altesse obtinrent dernièrement une mention hono-
rable de la part de la Société d'agriculture. Ces faits
sont dignes d'être cités pour montrer l'esprit de la na-
tion anglaise, qui, quoique éminemment aristocratique,
voit sa noblesse concourir au progrès des arts utiles à
la nation
de Leiningen,
VICTOIRE, épousa, en premières noces, en 1803, le prince
dont elle eut un fils qui est le prince ré-
gnant de Leiningen, et une fille qui épousa le prince de
Hohenlohe-Langenbourg. En 1818, la princesse de Lei-
ningen épousa, en secondes noces, Edward, prince dela
,
Grande-Bretagne, duc DE KENT, dont naquit, en 1819,
Alexandrina Victoria actuellement reine de la Grande-
Bretagne et d'Irlande.
L'oncle cadet, de son altesse royale le duc LÉOPOLD,
épousa, en 1816, en premières noces, Charlotte-Augusta,
princesse de Galles, fille unique de George IV, roi d'An-
gleterre. En 1831, il fut élu roi des Belges, et en 1832,
il épousa, en secondes noces, la princesse Louise, fille du
roi des Français.
,
(Une notice plus détaillée sur S. A. II. le prince ALBERT, sera
placée dans les ARCHIVES DU XIX' SIÈCLE première partie, des Sou-
verains et des Hommes illustres, qui se publient à la Direction, rue
Richelieu, 95, à Paris.)
Receveur général du département des Pyrénées-Orien-
tales, à Perpignan.
,
En 4856, M. le conseiller-d'état, directeur général dela caisse
des dépôts et consignations signala, au ministre des finances
M. ALEM pour les soins et
,
l'intelligence dont il avait fait preuve
dans plusieurs occasions, et principalement dans l'affaire épineuse
d'un procès pendant alors à la cour royale dé Pau, et pour laquelle
il fut formé un pourvoi par M. ALEM. (Arrêt de la cour de cassa-
tion, 25 mai 1841.)
Par ordonnance royale du mois de décembre 842, M. ALEM
(
fut nommé a la recette particulière de Corbeil Seine-et-Oise) ;
Et le mois de décembre 1 844, il fut nommé receveur général des
finances a Perpignan ( Pyrénées-Orientales).
Partout où M. ALEM a exercé des fonctions, il a fait preuve d'un
excellent esprit. Le gouvernement et l'élection lui ont également
rendu justice, en l'élevant a un emploi supérieur dans la finance
et en lui confiant plusieurs fois des fonctionsgratuites.
ALEXANDER,
;
sir de se vouer à la profession militaire, et en même temps de
voyager désir qu'il alliait fort bien avec celui de se rendre
digne de ses ancêtres.
De bonne heure, il partit pour les Indes-Orientales, pensant
que cette contrée étaitle lieu le plus convenable pour commencer
sa carrière militaire. En s'y rendant, il toucha à l'île de Bourbon,
dont les beautés naturelles sont si remarquables, et, arrivé aux
fut nommé adjudant aux gardes-du-corps de son parentsirTho-
mas Munro, gouverneur de Madras.
Les ouvrages, publiés par sir JAMES, nous apprennent qu'il
fit comme volontaire, dans l'armée britannique, la rude
eampagne de 1825, contre les Birmans.
Le porte-étendard ALEXANDER fut ensuite attaché à la mis-
sion diplomatique de sir John Mac Donald IÜnneir, envoyé
extraordinaire à la cour dePerse, et, en 1826, il fut témoin de
la lutte entre l'armée de Perse et les troupes Russes.
;
Il accompagna ensuite sir Henry Willock, premier aide-de-
camp de l'envoyé ils portèrentà chevaldes dépêches, et firent
60,80 et quelquefois 100 milles anglais, par jour, pendant trois
semaines. Ils revinrent en Angleterre, en traversant l'Arménie
et l'Asie-Mineurejusqu'à Constantinople; de là, sir JAMES traversa
:
la Turquie d'Europe, l'Autriche, la Hongrie, la Bavière, la Bel-
gique et la France une partie de ses désirs avait été remplie
il avait visité une grande portion de l'Europe et de l'Asie.
;
Il reprit alors ses études sur l'art de la guerre et y consacra
,
tout son temps. Promu au grade de lieutenant dans le 16* ré-
giment de lanciers il obtint la permission de voyager sur le
continent, toujours tourmenté du désir de prendre part à
des opérations militaires dans des contrées qui lui fussent
,
l'hiver, sous la conduite du colonel Lermontoff, delà gardeim-
périale accompagné de trois soldats, et traversa ainsi la
Russie et une partie de la Pologne, se rendant à Saint-Péters-
bourg. Arrivé à cette destination, il eut l'honneur d'être reçu
en audience par l'empereur Nicolas, qui le fit mettre immédia-
tement en liberté.
Pour revenir en Angleterre, il passapar la Finlande,traversa,
sur la glace, le golfe dangereux de Bothnie,dans l'hiver del830,
visita la cour de Suède, à Stockholm, où il fut présenté au roi
,
actuel, Oscar; continua seul son voyage, vint dans le Daner
mark dont le roi Cbristian l'honora d'une entrevue particu-
lière; traversa la Hollande, le Hanôvre et la France, et à son
.arrivée en Angleterre, fut promu au grade de capitaine.
Le capitaine ALEXANDER, décidé à visiter le Nouveau-Monde,
fit voile pour l'Amérique méridionale, se rendit à l'eldorado
de sir Walter Raleigh, consacra quelque temps à parcourir les
; ,
îles des Indes-Occidentales,notamment la Barbade, Tabago, la
;
Trinidad, la Grenade Saint-Vincent, la Jamaïque, Cuba et la'
Havane de là il se dirigea vers la Nouvelle-Orléans de cette
ville, il remonta leMississipi et l'Ohio, traversa le Kentucky, le
Ténessée, etc., de là se rendit dans le Canada; de cette contrée
revint aux États-Unis; et, de retour en Angleterre, fut nommé
au 42" régiment d'infanterie, le célèbre « Royal Highlanders. »
Pendant qu'il servait dans son corps, le gouvernement bri-
tannique et la société royale géographique l'invitèrent à en-
treprendre un voyage de découvertes et de recherches scienti-
fiques dans l'intérieur de l'Afrique.
et
Il accepta cette mission avec plaisir se renditen Espagne et
successivement en Portugal, afin de faire les préparatifs de cette
le
expédition, et de se procurer plus de renseignements possible
;
sur la géographie de l'Afrique. La guerre civile régnait alors en
-Portugal (1834) il saisit cette occasion d'en partager les lia-
,
sards avec les troupes de la reine Donna Maria commandées
par le maréchal Saldanha, et fut nommé lieutenant-colonel
par l'empereur Don Pédro.
Le colonel ALEXANDER s'embarqua sur la frégate anglaise la
Thalia, qui portait le pavillon de l'amiral sir Patrick Campbell.
Il visita successivementMadère, -Ténériffe, la Gambie, Sierra-
Leone, le cap Coast Castle, l'Acra, l'île du Prince, Sainte-
Hélène, qui renfermait encore, à cette époque, le tombeau du
grand Napoléon, l'île del'Ascensionetde là, se rendit au cap de
Bonne-Espérance.
La dernière guerre contre les Caffres venait de commencer,
géographiques;
et le colonel ALEXANDER fut obligé de différer ses recherches
mais il rejoignit le gouverneur sir Benjamin
d'Urban, qui était en campagne, et qui le nomma successive-
ment son aide-de-camp et son secrétaire particulier.
Après la cessation des hostilités, il passa une année dans le
;
Désert, où il découvrit des traces de Levaillant, ce voyageur
français, si entreprenant avec sept personnes armées, il visita
les contrées du Grand Namagues, des Boschmanns et des Da-
aventuresbien sin-
maras des montagnes, y essuya.plùsieurs
gulières, et réussit à pénétrer plus avant dans l'intérieur de l'A-
frique que tous les autres voyageurs européens, jusqu'à nos
jours. De retour en Angleterre, il reçut la distinction hono-
;
rifique de la Chevalerie, des mains de S. M. la reine Victoria, en
récompense de ses services en Afrique passa ensuite en
France, habita quelque temps cette contrée et se dirigea
de là vers le Canada, pour servir dans le 14e régiment d'infan-
terie.
Sir James ALEXANDER est actuellement (1844-1845) occupé
,
comme ingénieur, à un service
tannique
spécial du gouvernemenlbri-
qui consiste à explorer de grandes forêts dans la
nouvelle Brunswick (Amériqueseptentrionale),et à y tracer des
plans, dans le but d'établir une grand chemin militaire entre
Halifax et Québec.
Le colonel sir James
voyages dans le Birmah ,ALEXANDER a publié 12 volumes de ses
la Perse, la Turquie, la Russie, le
Portugal, l'Amérique septentrionale et méridionale, les Indes-
Occidentales,l'Afrique, ete.
,
etc., ainsi que des traductions
d'ouvrages persans
lington.
,
et la vie de Sa Grâce, le duc de Wel-
Il naquit à Annonay, le 2 avril 798. Son père, issu d'une famille ho-
norablementconnue dans le commerce, se voua de très-bonne heure à la
,
carrière des armes. Ses camarades le nommèrent encore jeune, chef de
bataillon des volontaires de l'Ardèche. Il servit sous le commandement
du général Dugommier, qui l'houora de son estime et de son affection.
Blessé grièvement au siège de Lyon, il fut obligé de quitter le service
militaire. Retiré dans ses foyers, il épousa Anne Véron, fille d'un ancien
conseillera la sénéchaussée d'Annonay. Le commandant Alléon termina sa
carrière à l'âge de trente-deux ans, laissant pour unique héritier, son fils
;
Antoine ALLÉON. — Sa veuve s'occupa exclusivement de l'éducation de son
fils ; elle y mit un amour et un dévouement de tous les instants sa solli-
,
citude à cet égard a été la règle de sa vie elle n'a jamais cessé d'être le
conseil de son fils, même lorsqu'il devint homme fait. Elle choisit le col-
lége de Tournon pour le faire'élever. Cet établissement, quoique lycée
impérial, était encore régis par une réunion de pères de l'Oratoire. Le
jeune ALLÉON y fit toutes ses classes.
En 484 6, à sa sortie du collège, il commença un cours de médecine à
,
la faculté de Paris. Il fut chirurgien interne des hôpitaux civils de Paris, et
après avoir soutenu sa thèse doctorale il revint auprès de sa mère, pour
exercer la médecinedans sa ville natale.
Les loisirs que lui laissaient ses occupations médicales furent employés
à développer autour de lui, l'esprit d'association. Il a été un des fonda-
teurs de la caisse d'épargne de sa petite ville. Il remplit pendant plusieurs
années les fonctions de secrétaire d'une société scientifique, qui s'était
,
constituée sous le nom de Société de Statistique, et qui avait pour objet de
former un cabinet d'histoire naturelle spécialement destiné aux produits
,
du département de l'Ardèche. Il est depuis longtemps président d'une so-
ciété de lecture, qui a pour but de propager le goût dela lecture et d'en-
tretenir une bibliothèque publique
bibliothèque de la ville.
, à Annonay. Il est conservateur de la
:
norable M. Tavernier, Maire de la ville, il prit une part active aux nom-
breux travaux de cette époque administrative tels que l'achèvement de
;
l'hôtel de ville l'agrandissementdes fontaines publiques; la construction
d'un abattoir; l'établissement de places et promenades importantes; l'é-
clairage au gaz; la création dJun service pour le balayage des rues; la
;
fondation du musée Mallevai; l'organisation d'une bibliothèque publique
par voie d'association l'emploi du legs Malleval. Il siégea pendant six ans
au Conseil d'arrondissementde Tournon.
Lorsqu'on reçut la nouvelle de la révolution du 24 Février 1848,
Annonay devint instantanément le théâtre d'une émeute considérable di-
,
rigée contre le maire de la ville qui avait été député et qui passait pour
être grand partisan de M. Guizot. Des désordres très-graves eurent lieu.
,
Ils étaient inattenduset ne purent être reprimés ; mais grâce a des mesures
promptes et énergiques les auteurs de ces désordres furent arrêtés et la
justice du pays put avoir son cours régulier.
,
En face de ce mouvement révolutionnaire, dont il ne pouvait pas
calculer toute la portée, au milieu d'une population ouvrière en partie
étrangère et en partie surexcitée par de mauvaises passions, M. ALLÉON
n'hésita pas à prendre un parti décisif: il arma les bons citoyens et mit à
exécution la loi contre les attroupements. Cette mesure fit renaître l'ordre
dans la ville et respecter l'autorité des magistrats.
Le Maire d'Annonay ayant donné sa démission, M. ALLÉON le remplaça,
mais le calme ne le suivit pas dans ce poste. Avec la révolution de Février,
il s'était formé à Annonay, une société de démocrates-socialistes, qui en-
tretenaient une incessante agitation parmi la population. Ils tenaient en
plein air des réunions fort nombreuses, on y agitait des questions qui
,
tendaient à faire augmentèr le taux des salaires. —Après s'être animés et
enhardis dans leurs projets des ouvriers réunis en très-grand nombre
envoyèrent des délégués a l'hôtel-de-ville. Ils demandaient que le Maire
payât 2 francs 25 centimes, la journée de travail a ceux qu'il comptait
employer dans des travaux publics. Ils réclamaient aussi l'élargissement
de ceux qui avaient été arrêtés lors de l'émeute soulevée contre le maire
,
d'Annonay. Cette proposition, dans l'opinion de M. ALLÉON pouvaitdevenir
ruineuse pour le pays si elle était acceptée et menaçait de compromettre
la tranquillité publique si elle était rejetée. « Sivous ne faites pas droit
« à notre demande disaient
les dilesués, nous ne répondons pas de ce
»
« qui
,
arrivera. Moi,j'enréponds, répliqua M. ALLÉON. C'est ainsi
qu'il fit prévaloir, dans cette difficile occasion les principes sur lesquels
,;
il pense que le taux des salaires doit toujours être réglé. La garde natio-
nale appelée sous les armes, en imposa aux agitateurs par sa présence
résolue les travailleurs consentirent alors a se remettre a l'œuvre et à rece-
voir le prix ordinaire de la journée de travail (-1 franc 50 centimes).-Cette
;
détermination préserva la ville d'Annonay de subir le système malheureux
des ateliers nationaux l'honneur de l'administration sortit intact de cette
délicate et dangereuse épreuve.
Cette manière d'administrer une ville, au début même d'une révolution
qui proclamait l'agitation populaire, comme moyen de gouvernement
ne pouvait pas être du goût des commissaires de cette époque, ainsi ils
,
ne tardèrent pas à éloigner M. ALLÉON de l'administration municipale;
vers la fin d'avril, la ville d'Annonay reçut une Mairie de leur choix.
Mais les habitants maintinrent M. ALLÉON au Conseil municipal, et au
mois de Juillet H848, ils le portèrent au Conseil général de l'Ardèche, "i
une immense majorité de suffrages.
M. ALLÉON a épousé mademoiselle Annette Vercasson, petite lille de
M. Bollioud de Brogioux ancien Membre du Conseil des Cinq-Cents. il
,
n'a eu de cette union qu'une fille.
roi à Saumur ,
Son père fut successivement procureur impérial, procureur du
conseiller à la cour de Limoges, conseiller a la
<our d'Angers. En mai 1851, ses talents et ses longs services le fi-
rent élever a la présidence d'une des chambres de cette compagnie;
il mourut en1835, laissantaprèslui les plus honorables souvenirs,
soit dans le sein de la cour, dont il était un des membres les plus
distingués, soit dans toutle ressort de la Cour royale.
M. àllain TARGÉ, dont le nom est en tête de cette inscription, fit
de brillantes études; il se sentit indistinctement entraîné vers la car-
rière de la magistrature, où il pouvait rencontrer les exemples et
les traditions de sa famille.
Il débuta comme avocat devant la Cour royale d'Angers. et fixa
bientôt l'attention publique par ses talents oratoires et sa pro-
fonde connaissance de la jurisprudence et du droit.
En 184 9, il fut nommé conseiller auditeur a la cour royale
d'Angers.
Après la révolution de juillet, il fut nommé avocat général près
la même cour, et en considération de ses services, il reçut, peu
la
après, décoration dela Légion d'Honneur.
M. Allain TARGÉ fut aussi membre du conseil général du dépar-
tement de Maine-et-Loire, et il vint s'asseoir a la chambre des dépu-
tés à la place qu'y occupait son compatriote et son ami, M. Félix
Bodin.
En 4844, il fut élevé au poste de procureur général a la cour
royale de Riom, et se montra digne de ce nouveau gage de l'estime
et de la bienveillance du gouvernement.
,
La maison D'AMBLY a rendu de nombreux services dans les
armes depuis la fondation de la Monarchie.
Elle est alliée aux familles les plus considérables du royaume.
D'AMILLY,
JULES-HYACINTHE LANGLOIS D'AMILLY,
,
construction de mille kilomètres de chemins de grande communi-
cation exécutés sous sa direction, de 1837 à 846.
Marié en 4849, à mademoiselle
Céline DE HOUDETOT, fille du
lieutenant-général de ce nom, M. le comte D'AMILLY a deux
enfants:
Un tils, qui était attaché à l'ambassade de Naples, lors de la
Révolution de 1848, et une fille mariée au comte OCTAVE DE
MENOU.
Né au Havre en
; ,
1812, de Daniel Ancel, l'un des notables
négociants de sa cité chef de la maison de son nom l'une des
plus anciennes du Havre, Jules Ancel fut, depuis 1846, premier
adjoint au maire de sa ville.
En 1848, il en devint maire et il conserva cette charge dans
des moments fort difficiles. Son administration, qui ne cessa
d'être intelligente et ferme, a laissé les meilleurs souvenirs.
,
En 1849, lors des élections pour l'Assemblée législative, porté
sur la liste du comité, dit de la rue de Poitiers il obtint 88,726
suffrages. Le département avait seize représentants à nommer et
après en avoir choisi huit d'entre ceux qui avaient siégé à la
Constituante, M. Ancel fut élu le neuvième, et par conséquent
le premier entre les nouveaux représentants élus dans ce dépar-
tement.
M. ANCEL siège au centre droit.
Précédemment, il avait été nommé membre du conseil-général
dela Seine-Inférieure, où il se fit remarquer lorsque des questions
importantes y furent traitées.
D'autres membres de la famille de M. J. ANCEL ont rendu des
services dans l'administration municipale. Son grand-père fut,
lors de la première révolution et sous l'empire, premier adjoint au
maire du Havre. Il conserva cette charge pendant 32 ans
et rendit à cette ville des services qui ne sont pas oubliés.
,
Louis XVIII le fit chevalier de la Légion-d'Honneur.
En 1839, M. J. ANCEL a épousé Mll de TOURNION, d'une an-
cienne et riche famille du pays, dont il a un fils et une fille.
ARCHIVES HISTORIQUES, RUE RICHELIEU, 85, PARIS.
PIETRO
a :
(Janova, de l'empereur Pierre-le-Grand et de Napoléon-le-Grand
labatailled'Eylau les tableaux de Moïse avec les filles de
Jethro à la fontaine, d'après Poussin; la Madone avec les anges.
d'après Titien; le Christportant la croix, d'après Calisto de Lodi;
la Sainte Famille, d'après Raphaël, delà galerie de Stafford, et le
,
Sauveur de la Transfiguration; la Madonna de Raphaël, de la ga-
lerie de Vienne et son chef-d'œuvre, la Femme adultèrc, d'après
Titien; puis Heliodore, d'après Raphaël, et son pendant, la Fuite
d'Attila, de l'an 857.
En 845, il a terminé et livré au public la gravure qui représente
le Jugement deSalomon, d'après Raphaël, et qui forme le pendant
de la Sainte-Famille, de la galerie de Stafford.
:
ÀNDERLONI rend de la manière la plus parfaite le caractère des
chefs-d'œuvre qu'il copie son style est pur et son exécution fort
brillante.
PIERRE ANDERLONI fut nommé membre honoraire et correspon-
dant des plus illustres académies des beaux-arts, des académies
impériales de Vienne et de St-Pétersbonrg,des académies royales de
Paris, Berlin et Amsterdam, de Florence, Gêneset Bologne, etc.
Il est père de sept fils tous vivants.
Son frère aîné, Faustino ANDERLONI, graveur à Pavie, s'occupe
de préférence des gravures destinées a illustrer les œuvres scienti-
fiques, et a travaillé souvent en collaboration avec feu son beau-
frère, Garavaglia. Parmi ses œuvres, celles qui ont eu le plus de
:
succès, sont le portrait du célèbre Herder, d'après Kugelgen, et
la Madeleine dudésert, d'après Corrège;on estime également beau-
coup sa Sainte Famille, d'après le tableau de Raphaël au museo
Borbonico et une autre Sainte Famille, d'après Poussin. Après la
mort de Garavaglia, il termina heureusement la grande gravure
de l'Assomption, peinte par Guido Reni, qui fait le pendant de la
célèbre gravure du même Garavaglia,représentant Jacob et Rachel
d'après la peinture de Andrea Appiani.
DANDIGNÉ,
LOUIS-MARIE-AUGUSTE-FORTUNÉ.
: la
comme aspirant garde de la marine, en janvier 1779. C'était
une époque brillante pour ce corps la guerre de l'Amérique
1occupait glorieusement. Fait garde de marine, en mai 1779.
et embarque le 22 juin, le jeune d'ANDIGNÉ voyait, à quatorze
ans et demi (juillet), sa frégateYAmphitrite, commandée par
M. de Langau-Rois-Février, à
canonner longueur d'Ecouvillon.,
aux Antilles, une frégate anglaise qui fut capturée. Enseigne
de vaisseau en janvier 1782, lieutenant de vaisseau en 1786, il
eut peu de temps après le rang de major.
La révolution le surprit dans cette position: il émigra avec
presque tout son corps, en 1791, fit dans l'armée des princes
les campagnes de 1792 et 1795, et passa, en 1794, à l'armée de
Condé. On forma à cette époque en Angleterre des régiments
français destinés à être débarqués sur les côtes de Bretagne,
et le comte d'Hector, lieutenant-général, ancien commandant
de la marine à Brest, appela quelques officiers, et parmi eux le
chevalier D'ANDIGNÉ, à des commandements dans le régiment
d'Hector, qu'il formait des débris de la marine. Après la marché
la plus pénible au cœur de l'hiver(1794-1795), après avoir
traversé les divers cantonnements des armées, qui se dispu-
taient la Hollande et les villes où les flégmatiques Hollandais
patinaient sans songer aux dangers qui les menaçaient, les
émigrés parvinrent à s'embarquer à Scheveling sur des bateaux
pêcheurs qui les transportèrent en Angleterre. Arrivé à Sou-
thampton, le chevalier D'ANDIGNÉ trouva le chevalier de la Vieu-
ville prêt à partir avec une expédition pour la France; il s'em-
barqua avec lui. Les côtes trop bien gardées forcèrent la petite
escadre à rentrer à Jersey; mais M. D'ANDIGNÉ se jeta dans un
canot avec quelques camarades, débarqua de nuit sous le feu
:
commandant les insurgés de la rive droite, lui confia sur le
champ un commandement d'officier-général il fit avec ce
grade la campagne de 1796, où l'enthousiasme suppléant à la
discipline et au nombre, les paysans chouans parvinrent à dé-
truire des forces triples des leurs. Deux mois après la reprise
deshostilités, la seule division de SAINTE-GEMME,forte de deux
à trois mille hommes à peine, avait anéanti huit mille républi-
cains. Les brillantes promesses par lesquelles le Directoire
répondit aux succès des royalistes décidèrent alors la paix.
En 1799, les chefs royalistes, espérant renverser le pouvoir
usé des Directeurs, recommencèrent la guerre. Le chevalier
D'ANDIGNÉla fit comme commandant en second sous le comte de
Châtillon, qui avait succédé au vicomte de Scépeaux. L'affaire
: ;
de Noyant, la surprise de Nantes, de nombreux succès par-
tiels signalèrentcette nouvelle prise d'armes mais le gouver-
consuls;
nement vint à changer au faible Directoire succédèrent les
la toute-puissance de Bonaparte contraignit les in-
surgés à une soumission générale. Le chevalier D'ANDIGNÉ fut
envoyé pour négocier la paix avec le premier consul, qu'il en-
gagea même à rétablir sur son trône le roi legitime. Le calme
qu'opposa le Vendéen aux emportements du vainqueur de l'I-
talie et de l'Egypte, la fermeté digne avec laquelle il refusa les
offres les plus brillantes, lui valurent de nombreuses persécu-
tions. Arrêté en Anjou, en décembre 1800, il fut conduit au
Temple, où il trouva MM. de Suzannet, de Bourmont et beau-
coup d'autres chefs dont l'influence effrayait le premier con
sul. M. D'ANDIGNÉ se vit bientôt traîné dans de nouvelles pri-
sons, à Dijon, à Salins, et enfin dans le fort de Joux, où on
lui donna pour compagnon M. de Suzannet. De forts barreaux
à leurs fenêtres, trois cents pieds de roches à pic à descendre
furentinsuffisants à leur garde. Après vingt mois de captivité,
sans autre secours que des ressorts de montres taillés en scie,
des cordes faites avec leurs draps et les bouts de ficelles qu'ils
avaient recueillis, les captifs s'évadèrent (juillet 1802) au mo-
ment où arrivait au fort Toussaint-Louverture, qui, moins heu-
reux, devait y finir ses jours. Après les avoir inutilement fait
chercher pendant huit mois, Bonaparte leur permit de se ren-
dre dans une ville du midi à leur choix. M. D'ANDIGNÉ choisit
Grenoble, où était employé son frère cadet, officier d'artil-
lerie (1).
;
conduire enchaîné au fort Barreau, d'où on le transféra à la ci-
tadelle de Besançon. M. de Bourmont y était détenu il y était
moins surveillé, et put faire passer au chevalier D'ANDJGNÉ un
plan de la citadelle, des ressorts de montres et des ficelles. Pour
un homme comme lui, bien que l'on eût placé des sentinelles
à sa porte et sous sa fenêtre, l'évasion devenait dès-lors cer-
taine. Elle eut lieu en juillet 1804, trois mois après son arres-
tation, par un temps si mauvais et si sombre, que le prison-
nier, cherchant à enfoncer un piquet dans le rempart, glissa
et se vit contraint de sauter de trente pieds. Un pied horrible-
ment foulé, le corps déchiré et les mains complètement dé-
pouillées, il trompa, par le calme de ses réponses, un poste et
des gendarmes qu'il rencontra, fit dans cet état trois lieues à
pied, le double sur un cheval de poste, et, grâce à l'admirable
discrétion des voituriers francs-comtois, gagna le château
d'amis sûrs.
En 1805, muni d'un passeport du ministre de la police Fou-
ché, M. D'ANDIGNÉ se retira à Francfort; mais la rancune de
l'empereur ne l'y laissa pas ep paix. Du camp de Boulogne, Na-
poléon envoya l'ordre au commandant de Mayence de le faire
enlever; le bourgmestre de Francfort ne put s'opposer aux
Français, mais il prévint son hôte, qui s'esquiva. Depuis, le
chevalier D'ANDIGNÉvécut en Allemagne, d'où il ne revint qu'au
retour de Louis XVIII.
Il fut, en 1814, confirmé dans le gradede maréchal-de-camp
que S. A. R. Monsieur lui avait conféré en 1795, et prit rang
du 1erjanvier 1800. Au retour de Napoléon de l'île d'Elbe, pen-
dant que MM. d'Autichamp, de Suzannet et de Sapinaud sou-
levaient larive gauche de la Loire, M. D'ANDIGNÉ insurgea la
rivedroite. A son départ de ces contrées, S. A. R. M. le duc de
Bourbon lui laissa le commandement en chef du département
de la Loire-Inférieure et de Maine-et-Loire (rive droite), de la
par les écrits du général Lamarque lui-même, les moyens de
suppléer au manque de toutes ressources, et soutint un bril-
lant combat à Cossé, où son cheval fut tué sous lui. Cependant
le défaut d'armes et de munitions ne lui permettant pas de
prendre l'offensive, il sut gagner du temps, refusa toute espèce
de traité avec les généraux Lamarque et Achard, et réussit en-
fin à organiser treize mille hommes dans son commandement.
La seconde restauration rendit inutiles ces préparatifs..
Le roi l'appela alors au commandement du département de
à et.
la Mayenne, puis celuideMaine-et-Loire, pourrécompenser
ses longs services, l'éleva, le 7 août 1815, à la dignité de pair
de France (1). Il reçut peu après la croix d'officier de la
légion d'honneur, puis celle de commandeur de l'ordre de
Saint-Louis, et fut, le 30 Juillet 1823, promu au grade de lieu-
tenant-général.
A la révolution de Juillet, le comte D'ANDIGNÉ, fidèle aux
principes de toute sa vie, se retira de la chambre haute lorsque
l'on mit aux voix la déchéance du roi. En 1832 un ordre de
Madame la duchesse de Berry ayant réclamé ses services en
Anjou, le dévoué Vendéen s'y rendit, reçut à temps le contre-
;
ordre et empêcha tout mouvement dans son pays il fut néan-
;
moins arrêté en le quittant et détenu sans fondement près de
trois mois dans le château d'Angers c'était la quatorzième
prison où le faisait jeter son dévouement à la cause royaliste.
Un spirituel écrivain remarquait à cette époque que ce nombre
était égal à celui des serments prêtés par M. de Talleyrand.
Depuis le noble vieillard a vécu à l'écart de tout orage poli-
tique, ne s'occupantplus que de l'éducation de ses trois fils. Le
sort vient tout récemment (juin1845) de le frapper cruellement
en lui enlevant à l'âge de 25 ans son fils aîné, alors que, par
:
Damiette, en 1249, avec St.-Louis. Cette famille paraît avoir
toujours été fort nombreuse aujourd'hui même ses rameaux
:
couvrent la Bretagne, le Maine et l'Anjou. La majeure partie de
ses membres a figuré dans les armées françaises on en compte
jusqu'à quatorze dans l'armée d'Henri IV; plusieurs officiers-
généraux de distinction, entre autres le général qui comman-
dait l'artillerie de M. de Vendôme au siège de Barcelone, en
1704; plusieurs évêques, grands-prieurs, etc., prouvent l'im-
portance qu'eut toujours cette famille, que l'onretrouve, depuis
l'établissement de notre gouvernement constitutionnel, con-
ARMES:
stamment représentée dans les deux chambres.
D'Argent à trois aiglettes au vol abaissé de gueules
DEVISE:
béquées et membrées d'Azur.
(Aquila non capit muscas) COURONNE de marquis.
,
colonel au régiment des dragons du roi, a embrassé très-jeune l'état
ecclésiastique, vers lequel le portait son caractère doux ses habi-
tudes calmes, une piété remarquable et un amour prononcé pour
le saint ministère.
Après quelques études religieuses et entr'autres celle de la
langue hébraïque, sous la direction de l'illustre abbé Thomas
Masino de Ca/usa, connu dans toute l'Europe, et qui l'honora
d'une grande amitié, il étudia avec succès la littérature Italienne,
sous le savant professeur Régis.
Ordonné prêtre, il exerça les fonctions d'aumônier à l'hôpital
des soldats français, et fut assez heureux pour donner une instruc-
tion religieuse complète a trois cents d'entr'eux environ.
Elu chanoine honoraire de l'église Métropolitaine de Turin, et
ensuite abbé paroissial de Borgo de Vigone, il commença a faire
preuve de ce zèle éclairé et de cette charité sans bornes qui ne fit
que s'accroitre encore lorsqu'il passa au Diocèse d'Alexandrie et
qu'il fut désigné comme évêque par sa Sainteté Grégoire XVI, dans
le consistoire du mois de février 4 818.
Administrant ce diocèse depuis 4ans, a la satisfaction générale,
il mérita d'être promu a l'Archevêché de Verceil, où il fit preuve
de toutes les vertus et de tout le mérite de sa haute position.
Toujours exact a remplir tous les devoirs de l'épiscopat, officiant
dans toutes les églises, prêchant a toutes les fêtes, écoutant sans
exception quiconque s'approchait du tribunal de la pénitence
donnant audience à tout le monde, distribuant de grandes au-
,
mônes de sa propre main, dirigeant son clergé, il a encore réso-
lument entrepris l'agrandissement du séminaire, et donné une
,
plus haute impulsion aux études. On le voit présider toutes les
nouvelles institutions de bienfaisance exciter et soutenir la géné-
rosité des habitants de Verceil, qui, grâce a leur archevêque, ont
des salles d'asile pour les pauvres et les enfants, des écoles de
frères de la Doctrine Chrétienne, de dessin pour les artistes,etc.
Monseigneur d'ANGENNES est auteur de nombreux mandements
dans lesquels un grand et profond savoir religieux s'allie a un style
élevé et pur, il aime la musique d'église et la cultive habilement.
Il est décoré du grand cordon de St.-Maurice et :de St.-Lazare,
de l'ordre suprême de la Très-Sainte Annonciade, et a été fait
sénateur du royaume sous le roi Charles-Albert, dont il a prononcé
plus tard l'oraison funèbre en présence de tous les membres du
gouvernement, des magistrats supérieurs et des députés de toutes
les provinces.
Tous ceux qui connaissent le vénérable Archevêque, addressent
au ciel des prières, afin qu'il soit conservé durant de longues
années pour la gloire de l'Église Piémontaise, et pour le bonheur
de son troupeau qu'il aime et dont il est chéri.
ANNÉE.
La révolution qui força le roi Jacques Il à quitter l'Angleterre ,
en 4688,pour se réfugier en France, ayant obligé un grand nombre
de seigneurs de ce pays a s'expatrier avec leur souverain,plusieurs
en partant pour cet exil, accablés par les malheurs qui les frap-
paient, durent changer une position brillante en celle de réfugiés.
Ce fut dans ces conjonctures qu'un ministre d'Etat du roi Jac-
ques II, HAUT-NEY DESTEPPLEINZ(4) vint chercher un asile en Nor-
mandie, près Falaise, patrie que ses aïeux avaient quittée pour
suivre la fortune d'un descendant de Guillaume-le-Conquérant,
l'illustre enfant de leur cité.
En abordant au rivage, après une tempête, MATHILDE DE COM-
BRWIC (2) (Irlandaise), épouse du ministre, mit au monde un fils,
qui reçut avec le baptême, les noms deGABRIEL-JACQUES ANNÉE 88,
seul nom que son père voulut lui faire porter désormais, pour
perpétuer la date de ses adversités, coïncidant avec celle de la
naissance de son fils.
L'ex-ministre, fort estimé des seigneurs normands, leur avait
raconté plusieurs fois à quelle occasion son aïeul avait reçu des ti-
tres nobiliers : il venait, disait-il, de stipuler les clauses d'un traité :
« voilà qui mériterécompense, dit le roi , adopte un emhlême. »
« Une plume, répondit le secrétaire d'Etat, uneplume sur la garde
« de mon épée: « moi, reprit le prince, j'ajoute un laurier: car
« avant de te voir bien écrire, je t'ai vu bien combattre. »
(1) Ces noms se trouvent ainsi écrits dans les papiers que possède la fa-
mille, et les faits qui s'y rattachent sont une tradition qui s'est perpétuée a
travers ses différentes générations.
(2) Voir la note ci-dessus.
De cette époque les armes de cette famille furent la plume du
traité et le laurier du combat, recouvrant la garde d'une épée.
GABRIEL-JACQUES ANNÉE 88 fit graver a la base de l'écusson la
date 88, qu'il cessa dès lors d'adopter à son seing. En Normandie,
Ro-er il ;
ANNÉE GABRIEL-JACQUES fit une alliance dans la famille de Bois-
eut plusieurs enfants malgré les atteintes portées
a sa fortune par l'émigration et par la destruction d'une usine en
:
Normandie,(4720), sa postérité sut se maintenir a une certaine
hauteur des alliances avecde très-anciennes et très-nobles familles,
et les fonctions libérales exercées avec honneur en sont la preuve :
Un GABRIEL-ALEXANDRE ANNÉE était inscrit au tableau des con-
seillers du roi, sous Louis XV. — Deux autres ont figuré dans la
magistrature, a Rouen et a Domfront,en4779. Un quatrième ,
:
ALEXANDBE ANNÉE était receveur général des Octrois et Impôts de la
ville de Caen, en 1775.-Les douze frères ANNÉE JOSEPH-ADRIEN,
CHARLES-LAMBERT, etc., avaient conjointement fait reconnaître en
» de Lérida;
» gonne, pour assurer les communications
de cette ville avec celle
il fut attaqué cinqfois par des forces imposantes, et
» les repoussa avec succès. » (2) Le maréchal Suchet mit sa belle
conduite a l'ordre du jour de l'armée et le cita comme modèle de
bravoure et de prudence. Il était alors chef de bataillon, gros-major
au 44e de ligne, avait été décoré trois fois sur le champ de bataille.
L'Empereur en lui donnant la croix des braves, lui dit un jour. «
des moustaches comme les vôtresépouvantent l'ennemi. » Il fut ap-
(
pelé en Russie avec le grade de colonel. Il revint à Valognes Man-
che), où il est mort en 4 844, par suite des fatiguesde ses glorieuses
campagnes, ayant d'honorables cicatrices.
victimes
« Mademoiselle ANNÉE se plaît soulager leurs douleurs, les plus
« cruelles épidémies
« de leurs
a
n'arrêtent pas son zèle, elle veille au chevet
APRAXIN.
:
dateurs des familles VERDEREVSKY, KRUKOFF et autres.
Les fils d'André Yerofeï-Yaretz et Procope APRAXIN, passè-
rent au service d'Ivan III Vassilievitsch, grand-prince de
Moscou, et en reçurent des donations considérables dans les
provinces de Mourom, Wladimir, ZAPOLIÉ et STARODOUB. Le
dernier obtint d'Ivan IV l'investiture de la ville de Gorokho-
vetz.
Dans la ligne descendante d'Yerofei-Nicetas, le fils, le petit-
fils, et Vassili l'arrière-petit-fils, se sont distingués en ser-
vant le souverain et la patrie.
MATHIEU, fils de Vassili, donna le jour à MARTHE, qui de-
vint la femme du tsar FÉODOR ALEXEIÉVITSCH, frère aîné de
:
PIERRE-LE-GRAND, et perdit la vie dans une expédition contre
les Calmouks en 1668. Il avait quatre enfants une fille que
nous venons de nommer, et trois fils ; PIERRE, THÉODOR et
ANDRÉ.
Ils furent dès leur jeunesse attachés à la personne du tsar,
leur beau-frère;-sous le règne dePierre-le-Grand,PIERRE et
THÉODOR furent nommés stolniks, gentilshommes de la cham-
bre; mais bientôt ils embrassèrentla carrière militaire, et s'y
distinguèrent par des services éminents.
ANDRÉ, de chambellan qu'il était auprès du tsar Ivan ALE-
XEIÉVITSCH, devint sous l'empereur, en 1722, grand-échanson,
et c'est le premier qui fut nommé à cette charge, lorsque
Pierre Ier eut organisé sa cour sur le modèle des cours étran-
gères. La même année, André APRAXIN fut élevé à la dignité
de comte.
FÉODOR, fils d'André, eut plusieurs enfants, dont Alexandre
FEDDOROVITSCH4PETERFÉODOROVITSCH et MATVEï FÉODOROWITSCII
forment trois souches de la maison comtale APRAXIN.
Passons aux hauts faits d'armes qui ont illustré le nom des
comtes APRAXIN. A peine Pierre-le-Grand eut pris les rênes de
l'Etat, que l'aîné des frères, Pierre APRAXIN, fut nommé voé-
vode de Novgorod. Au mois de juin de l'an 1702, pendant la
guerre contre les Suédois, il dévasta le district de Keksholm
et extermina la flottille envoyée sous les ordres du vice-amiral
Noumberg, dans l'intention de détruire toutes les colonies
russes sur les bords du lac de Ladoga.
,
La même année, au mois d'août, il prévint l'invasivn de l'en-
nemi en marchant avec une rapidité extrême à sa rencontre
vers l'Ingrie, et il défit entièrement le général Kroniort, près
de la rivière Ijora.
En 1705, Pierre APRAXIN couvrit le siège du fort Nienschanz
et coopéra à la fondation de Saint-Pétersbourg.
L'an 1704, lorsque pour la seconde fois l'armée russe assié-
geait la ville de Narva, il fut placé près de l'embouchure de la
NAROVA (1), et de là il repoussa la flotte ennemie, qui portait des
provisions aux assiégés.
A la fin de l'année 1705, il fut envoyé à Astrakhan pour ré-
primer les strélitz révoltés, et nommé gouverneur à la place
du voévode RJEVSKI, qui périt dans l'émeute.
C'est ici que, le 8 septembre 1708, il conclut un traité avec
AncK, célèbre khan des Calmouks, près de la rivière Aktouba.
;
Celui-ci s'engagea à être à perpétuité sujet de la Russie à ne pas
s'éloigner des bords du Volga, avec ses camps nomades; à dé-
fendre les villes qui sont situées prés del'embouehure de ce
fleuve, et enfin à empêcher les irruptions des peuples barbares.
Plus tard, comme gouverneur de Kasan, APRAXIN exerça la ju-
ridiction sur trente-six villes, entre autres Astrakhan, Sara-
tow, Oufa,Simbirsk, Nijni-Novgorod, etc.
Il fit plusieurscamr
pagnes et avec succès, contre les peuples du Kouban et les
Tatars de la Crimée, qui inquiétaient les frontières russes,
et il marcha pour dompter les Cosaques du Don, que le brigand
Nékrassoff avait soulevés. Tous ces services rendus à l'État
furent des titres à la reconnaissance de Pierre-Je-Grand, qui
la manifesta en élevant Apraxin à la dignité de comte de l'em-
pire, et en le nommant blijnii-boyarine, équivalent d'aide-
de-camp général.
En 1722, le comte Pierre APRAXIN fut nommé président du
tribunal de justice, avec le grade de conseiller d'État actuel;
et, sous Catherine Ire, lors du mariage de la césarevna Anna
Petrovna avec LE DUC DE HOLSTEIN (21 mai 1725), il fut, en
franchissant un rang, promu au grade de conseiller privé ac-
tuel. Il mourut entre 1726 et 1728, ne laissant aucun héritier
mâle.
Féodor MATVEIÉVITSCH APRAXIN, son frère puîné, naquit l'an
1671. Il était âgé de dix ans lorsqu'il fut fait gentilhomme de
la chambre, et, à la mort du tsar Féodor ALEXEIÉVITSCH il
,
remplit les mêmes fonctions auprès du tsar ALEXEIÉVITSCH Ier.
Étant l'inséparable compagnon du jeune monarque dans tous
;
(1) La ville se nomme Narva elle est située sur la rivière Narova.
ses divertissements, il faisait partie de la compagnie dite po-
teschnei; servant au régiment Sémenovski, il parvint, en 1696,
au grade de lieutenant-colonel, le tsar lui-même étant colonel
du régiment.
Plus tard, ayant été voévode à Arkhangel, il passa à la ma-
rine et y rendit d'importants services à l'État. Lorsque Pierre-
le-Grand se disposa à voyager, APRAXIN fut chargé d'inspecter
en chef la construction d'une flotte au chantier de WORONÈJE,
en 1697.
Il fut nommé gouverneur d'Azof en 1700. Depuis 1700 jus-
qu'à 1706, il agrandit Taganrog, construisit un port militaire
;
et un fort nommé Troitzkaia Krepost; il bâtit la forteresse de
Parlovsk à l'embouchure de la rivière Miussa fit des écluses
et autres constructions à WORONÈJE, et établit de nouveaux
chantiers à Tavrof.
,
L'an 1705, lorsqu'une révolte éclata à Astrakhan Théodor
APRAXIN fut chargé de la juridiction de cette ville, avant que
son frère aîné VOKOLNITSCHI (attaché près de la personne du
tsar), Pierre APRAXIN, et le feld-maréchal comte SCHÉRÉMÉTEFF
y fussent envoyés pour réduire les rebelles.
En 1707, après la mort de Golovine, il fut nommé amiral et
président de l'amirauté. Il servit d'abord en cette qualité con-
tre les Turcs, réunissant en sa seule personne tous les pou-
voirs, à la fois commandant la flotte et l'armée de terre, et di-
recteur du service civil.
Mais il ne tarda pas à revenir au Nord, où, commandant, en
1708 toutes les forces navales de la Baltique, il empêcha les
,
Suédois de s'emparer de l'embouchure de la Néva, et leur fit
essuyer, malgré leur supériorité de forces, une perte considé-
rable. C'est en mémoire de cet événement que Pierre-le-Grand
fit frapper une médaille où, d'un côté, se trouve le portrait de
l'amiral Féodor MATVEIÉVITCSH APRAXIN, et de l'autre est re-
présentée la flotte dans l'ordre de bataille, portant pour légende:
«
Il veille sur elle et ne prend pas de repos; la mort plutôt que
l'infidélité. 1708.» Pierre-le-Grandl'éleva au grade deconseil-
ler privé actuel, et le créa, en 1709, comte de l'empire.
L'an 1710, le souverain mit à sa disposition un corps de
11,000 hommes réunis dans l'île de Kotline. Ayant traversé sur
la glace le golfe de Finlande, il assiéga Vibourg, et, au mois de
juin 1711, cetteville futprise. Pource haut fait d'armes, l'empe-
reur lui conféra l'ordre de Saint-André et lui remit une épée
en or garnie de diamants.
Cette même année, il se rendit en Tauride pour y commander
la flotte, et revint en Finlande en 1715. C'est alors que, se signa-
lant contre les Suédois, il les défit près de Vibourg, lorsqu'ils
étaient sur le point de passer la Néva, puis sous les murs de Ra-
cobor, ensuite en présence de leur flotte, près de SOÏKINA, sur
le bord de la mer, leur enleva tous leurs magasins, et soumit
les villes de Ilelsingfors et Borgo.
Le27juillet1714, il partagea la gloire qu'eut Pierre-le-Grand
de remporter une victoire éclatante sur l'escadre suédoise,
près du cap Gangout, victoire en commémoration de laquelle
on bâtit à Saint-Pétersbourg une église sous l'invocation de
saint Panteleimon, et célébra une fête triomphale à cette occa-
sion. Cinq mois après, en 1715, il prit aux Suédois, Neuschlott,
dans la province de SAVOLAX.
Cette même année encore il se rendit maître de toute la Fin-
lande et força la reine de Suède à accepter les conditions de
paix qu'il lui avait imposées. Aussi Pierre-le-Grand, en 1716,
ne manqua pas de le récompenser en lui donnant tous les biens-
fonds dont avait joui la tsarine Marthe, veuve du tsar Féodor
ALEXEIÉVITSCII, laquelle venait de mourir.
En 1718, l'empereur l'éleva au grade de grand-amiral. Aus-
sitôt après la paix de Neuschlott, APRAXIN remplit les fonc-
tions de gouverneur-généralde la Finlande et de l'Esthonie, où
il construisit le fort de Réval. La paix de Neuschlott lui valut
l'honneur de recevoir le pavillon impérial, le 22 octobre 1721.
Il suivitson maître dans la compagne de Perse, en 1722; c'est
alors, et avant que Derbend ne fut subjugué, qu'un prisonnier
pris sur les Lesghiens tenta de l'assassiner. C'est sur la mer
Caspienne que, pour la première fois, il arbora le pavillon
impérial, qui fut salué d'une décharge de tous les canons de la
flotte.
Maisjamais il n'eut un plus grand nombre de vaisseaux sous
ses ordres qu'en 1723, époque à laquelle l'empereur, sous le
nom d'amiral Mikhailoff, se rendit à Réval, accompagné du
ducdeHofstein.
Le changement de règne, loin d'en apporter aucun à la con-
sidération dont il jouissait du vivant de Pierre-le-Grand,
sembla au contraire l'accroître, et à un tel point qu'il fut choisi
pour conduire à l'église (posajenii otetz) la cesarevna Anna Pe-
trowna,lors de son mariage avec le duc deHolstein, et décoré
de la croix de Saint-AlexandreNevski le jour même de l'institu-
tion de cet ordre ( 50 août 1725) par Catherine I".
Ses manières, sa bonté naturelle lui gagnèrent l'estime et
l'affection non-seulement de ses compatriotes, mais encore de
tousles étrangers. «C'est l'homme lepluspoli etleplusaffable que
l'on puisse voir, et le maître de maison le plus prévenant, le plus
»
généreux et le plus splendide que l'on puisse désirer, dit en par-
lant de lui Berghotz, grand-chambellan du duc de Holstein.
Pierre-le-Grand l'honora de son amitié et entretint avec lui
une correspondance que la mort de l'illustre czar seule put in-
terrompre. APRAXIN ne survécut que trois ans à son maître, et
mourut à Moscou, le 10 novembre 1728, âgé de cinquante-
sept ans, après avoir légué au petit-fils de Pierre-le-Grand,
l'empereur Pierre 11, sa maison à Saint-Pétersbourg(1), et ses
MATYEÏ (Matthieu )
biens-fondsà son frère cadet André.
FÉODOROVITSCH, étantofficierde la garde,
épousa, en 1763, la comtesse Catherine Henrikoff,petite-nièce
de l'impératrice Catherine lre; et de ce mariage naquit unfils,
Féodor MATVEIÉVITSCH.
:
FEODOR(Théodor) APRAXIN passa toute sa vie à combattre
les ennemis de la Russie il fit la guerre contre les Suédois,
les Turcs, les Polonais et les Perses, et termina sa carrière
près de Bakou, dans l'ILE SAARA, qu'il venait d'occuper au
nom de sa souveraine, l'an 1796, n'étant âgé que de trente-
deux ans. Il était à la fleur de l'âge lorsqu'il fut décoré de
l'ordre de Saint-George-le-Victorieux, de la troisième classe, et
par Catherine II de la grand'croix de Saint-Wladimir. On cite
D'AQUILA,
LOUIS - CHARLES - MARIE - JOSEPH ,
Né le 19 juillet 1824.
MARIÉ-ISABELLE ,
fille, depuis duchesse DE BERRI. Il épousa, en secondes noces,
fille de Charles IV, roi d'Espagne, et en eut
treize enfants, dont l'aîné est S. M. le roi actuel des Deux-
Siciles.
Le comte d'AQUILA est le sixième enfant mâle, et le onzième
né de cette illustre famille.
,
Le jeune prince a été élevé à Naples où il a reçu une bril-
lante éducation, qui a développé en lui les qualités qui forment
un prince noble et distingué. Après avoir augmenté ses connais-
sances acquises, par des voyages dans l'exercice de ses fonc-
tions dans la- carrière maritime, il a épousé, le 28 avril 18M,
DONA JANUARIA, princesse impériale du Brésil, fille de Don Pé-
dro Ier, née le 11 mars 1822.
L'empereur actuel du Brésil, ayant épousé, le
DON PÉDRO II,
30 mai 1843, la princesse THÉRÈSE-MARIE-CHISTINE, sœur de
Annuaire bist. et biographique.
S. A. R.le comte D'AQUILA, cette double alliance avec la maison
royale de Naples a resserré les liens de parenté qui existent
entre les deux familles souveraines.
Tant que la princesse impériale, comtesse d'AQUlLA, a été l'hé-
ritière présomptive de la couronne du Brésil, les lois du royaume
Europe;
se sont opposées à ce qu'elle accompagnât son illustre époux en
mais des symptômes de grossesse s'étant manifestés
chez l'impératrice, il a été permis à la comtesse de s'embarquer
à Rio-Janeiro, le 24 octobre 1844, d'où l'amiral français Dupetit-
Thouars a ramené les deux jeunes époux à Brest. Ils y ont dé-
barqué le 26 décembre, et sont partis ensuite pour la capitale
de la France, où ils n'ont séjourné que quelques jours, pour se
rendre immédiatement à Naples.
Aussitôt son retour, son auguste frère, le roi des Deux-Siciles,
a nommé S. A. R. le comte d'AQUlLA, commandant en chef des
frégates et des bateaux à vapeur de l'État, ainsi que membre
du conseil général de la marine royale et du grand établisse-
ment de Pietrarsa. Tant de bontés n'ont fait que raffermir
davantage, dans le cœur du jeune prince, les sentiments de
reconnaissance et d'affectionqui l'ont constamment attaché à
son auguste frère.
;
l'ordre royal espagnol de St-IIermenegilde, et de l'ordre
américain d'Isabelle-la-Catholique chevalier de lrt el
38 classesde l'ordre de Saint-Ferdinand, ayantobtenu
plusieurs autres décorationspour action deguerre, etc.
; ;
verneur, général en chef et chef politique de la province de Cadix ;
commandant de laprovinced'Estremadure idem, une seconde fois,
de celle de Guiposcoa et des troupes qui l'occupaient gouverneur
;
de Barcelone; commandant du corps d'armée destiné anx pro-
vinces de Santander, Burgos y Logrono capitaine général de l'An-
dalousie jusqu'en 1841 ; capitaine-général, chefpolitique et inspec-
;
teur des milices des îles Canaries, en 1842; capitaine-général de
la Galice enfin général en chef de l'armée d'opérations de la pro-
vince de Catalogne.
M. le général d'ARAOZ est directeur de la Société de l'Avenir pour
l'exploitation des mines de vif-argent dans les Asturies, et de celle
des bateaux à vapeur maritimes espagnols; il est membre dela
banque d'Outremer et de la Société de charbon de terre de Madrid.
Ses opinions progressistes lui ont mérité les suffrages des élec-
teur de Cadix et des îles Canaries, qui l'ont nommé plusieurs fois
sénateur.
,
Jouques et d'Ongles, l'un d'eux, conseiller au parlement,
épousa Lucrèce-Françoise-Cécile de Renaud dame d'Ongles,
fille de Jean-Renaud, seigneur dudit lieu, de laquelle il eut
deux fils, dont l'un, André Elzéar, président à Mortier du
Annuaire hist. et biographique.
parlement de Provence, mourutà Lyon sur l'échafaud, victime
de la fureur révolutionnaire, en 1795,
Le fils du précédent, auquel est consacrée cette notice,
entra dans l'ordre de Malte en 1791, et émigra presque aussi-
tôt avec ses deux frères. Ses services dans l'armée de Condé lui
valurent la croix de Saint-Louis. Après le 18 brumaire, il ren-
,;
tions dans le département de la Charente-Inférieure.
,
Pendant les cent jours il resta étranger aux alfaires publi-
ques et se retira à Paris et au second retour du roi, il fut
nommé préfet du département du Gard. Dans ces divers postes,
occupés à des époques de crise et de révolution pour la plu-
,
part, M. d'ARBAUD-JOUQUESsut unir la fermeté à la modération
et à l'esprit de bienveillance se montra soigneux de tous les
intérêts, et fit passer, dans tous ses actes, ce zèle pour la vérité,
la loyauté et la justice, dont il était animé au plus haut degré.
On ne lui pardonna point cependant ses efforts pour assurer,
dans le Gard, l'ordre et le repos public queles ennemis du gou-
vernement troublaient incessamment, et il reçut sa démission
en1817.
En 1823, le ministère, composé d'hommes qui avaient tou-
jours rendu hommage au mérite de M. D'ARBAUD-JOUQUES
comme administrateur et comme homme politique, lui ayant
,
Gonfié la préfecture de la Côte-d'Or, l'une des plus importantes
de la France, il sut se concilier l'estime et l'affection des popu-
lations dont les destinées lui étaient confiées. En 1829, il passa
en la même qualité de préfet, dans le département des Bou-
,
pour but le développement de la prospérité matérielle dans
cette belle portion de la France devoirs que son expérience
,
ches-du-Rhône, et, tout en remplissant ses devoirs, qui avaient
lui rendait faciles, il sut veiller sur les intérêts moraux des
populations et empêcher qu'une opposition factieuse ne vînt
Annuaire hist.etbiographique
égarer les bons citoyens, par un langage insidieux et per-
fide.
La révolution de juillet éclata bientôt après, et M. D'ARBAUD-
JOUQUES
;
donna, le 3 août 1830, sa démission de tous ses em-
plois, par refus de serment depuis lors, il consacre son temps
aux soins de sa famille, à la culture des lettres, qu'il a toujours
aimées, et à l'administration de ses biens.
Ses deux frères cadets, le comte Bache d'ARBAUD-JOUQUES,
gentilhomme de la chambre du roi, maréchal de camp, com-
mandeur de la Légion-d'Honneur,commandeur de l'ordre royal
et militaire de Saint-Louis, Grand' croix de l'ordre royal et
militaire de saint-Ferdinand d'Espagne et chevalier de Malte,
DEVISE:
étoile de gueules.
Mihi nascitur et périt ira.
( CHARLES-MARIE ).
,
496, par suite du mariage de Louis D'ARGENTDE DEUX FONTAINES,
capitaine d'infanterie avec Elisabeth de Serpe, fille du comte de
Serpe, gouverneur de Champagne.
Un contrat du 0 juin 1496; devant Multon , notaire à Fréty ,
,
pays du Hainaut, établit la vente, par ledit Louis D'ARGENT DE
DEUX FONTAINES de sa seigneurie de Fréty à Pierre du Tronehois.
,
Il existe aux archives du royaume un arrêt de la cour des aides,
,
du 8 août 775, qui reconnaît, maintient et garde la famille
D'ARGENT DE DEUX FONTAINES dans sa noblesse d'ancienne extrac-
tion dont elle était en possession immémoriale.
,
Tels sont les termes de cet arrêt, rendu a la requête de la fa-
mille D'ARGENT DE DEUX FONTAINES, et sans aucune contestation.
— Il relate une grande quantité d'actes qui prouvent que presque
, ,
tous les D'ARGENT DE DEUX FONTAINES ont servi la France comme
,
officiers dans les armes de l'infanterie de la cavalerie, de l'artil-
lerie du génie militaire des chevau-légers et des mousquetaires
de la maison du roi.
,
ARNOULT D'ARGENT, seigneur DE DEUX FOlTAINES, après qua-
,
rante ans de service fut nommé, par lettre signée du roi, le
2 décembre 1655 commandant de Château-Porcienpour sa Ma-
ment,
jesté, au lieu et place de M. le marquis de Bougy : depuis ce mo-
l'aîné de la famille D'ARGENT DE DEUX FONTAINES a été en
possession du droit de porter le titre de marquis.
,
JEAN D'ARGENT DE DEUX FONTAINES, capitaine de cavalerie ,
fut
fait chevalier de Saint-Louis, le 28 janvier 4706 après 55 ans de
service et avoir reçu grand nombre de blessures dans huit sièges
et cinq batailles. Après lui, tous les D'ARGENT DE DEUX FONTAINES
ont été chevaliers de Saint-Louis, excepté CLAUDE-CHARLES-AN-
TOINE D'ARGENT DE DEUX FONTAINES, qui, en 789 était vicaire
On
, a Soissons.
peut citer plusieurs
,
général du diocèse de Paris, et abbé commandataire de l'abbaye
de Saint-Crépin
D'ARGENT DE DEUX FONTAINES qui ont
trouvé une mort glorieuse sur les champs de bataille. Le dernier
est le vicomte D'ARGENT DE DEUX FONTAINES, qui périt a l'armée
des Princes, dont il était aide-maréchal-général-des-logis,sous les
ordres du maréchal de Broglie. Il était chevalier de Saint-Louis et
s'était fait inscrire comme otage pour le roi Louis XVI.
Son frère aîné, le marquis D'ARGENT DE DEUX FONTAINES, chef
Saint-Louis,
de la famille, lieutenant-colonel du génie militaire, chevalier de
avait épousé, en 788, Charlotte-Françoise-Jeanne de
,
Proisy d'Eppe, dame vicomtesse d'Amifontaine et de Bleucourt,
,
dont le frère le baron de Proisy d'Eppe, capitaine de cavalerie,
chevalier de Saint-Louis, et sa femme née de Wignacourt, sont
-
morts sans laisser d'enfants. Ainsi s'est éteinte cette noble fa-
mille de Proisy d'Eppe, dont les ancêtres, au retour des Croisades,
ont été fondateurs de Notre-Dame de Liesse, près Laon.
a
En4 701, la famille D'ARGENT DEDEUX FONTAINES eu une branche
cadette, dont tous les descendants mâles ont servi dans les armées
du roi et y ont été, comme les membres de la branche aînée,
décorés de l'ordre de Saint-Louis. Cette branche cadette s'est éteinte
en -18.18, au décès d'Henry D'ARGENT DE DEUXFONTAINES, cheva-
lier de Saint-Louis, résidant au château de Versailles.
De la branche aînée, il existe le marquis CHARLES-MARIE D'AR-
1806,
GENT DE DEUX FONTAINES, qui est entré a
l'école Polytechnique en
et a servi comme officier supérieur dans la maison militaire
4
des rois Louis XVIII et Charles X, du -16 juin 484 jusqu'en 4850.
Le marquis D'ARGENT DE DEUX FONTAINES, compris dans le licen-
ciement de la maison du roi a la révolution de juillet, ayant le
grade de chef d'escadron et d'officier de l'ordre royal de la Légion
d'Honneur, depuis le A 5 février 1815, a désiré ne plus servir, et
il s'est retiré dans sa terre de Bouville, commune deCloyes (Eure-
),
et-Loir où il a consacré son activité à des améliorations agricoles,
profitables à la contrée et a la classe ouvrière.
En 844 ; il était le premier sur le tableau des conseillers muni-
cipaux de Cloyes. Il a accepté les fonctions de Maire de cette petite
ville, qui doit à sa bonne administration et à son zèle la cons-
truction de son Hôtel-de-Ville, la restauration de son pont, le pa-
vage de sa grande rue et l'établissement d'une salle d'asile pour
les jeunes enfants, ainsi que l'agrandissement de son église. En
1845 il a été nommé membre du conseil général du département
,
d'Eure-et-Loir.
De son nom, il n'existe avec lui que son fils, le comte CHARLES-
ALFRED-D'ARGENT DE DEUX FONTAINES, qui était trop jeune en
1850 pour être entré dans la carrière des armes. Il n'avait que onze
ans, il aurait été page du roi Charles X, qui avait eu la bonté
d'en donner l'espérance à son père, et il aurait pris rang dans
l'armée comme tous ses ancêtres.
,
D'après ce qui précède, on est forcé de reconnaître qu'il est
difficile de compter des services militaires plus anciens plus con-
sécutifs et plus nombreux que peut le faire la noble et très-an-
ARMES :
cienne famille D'ARGENT DE DEUX FONTAINES.
D'azur à un lion d'argent; chef d'or chargé de trois
SUPPORTS :
étoiles de gueules.
Deux lions d'or.
CASQUE, LAMBREQUINSET COURONNE de marquis.
D'ARGENTDEDEUXFONTAINES.
,
et cinq batailles. Après lui, tous les D'ARGENT DES 1)EUXFONTAINES
ont été chevaliers de Saint-Louis excepté CLAUDE-CHARLES-AN
TOINE D'ARGENT DE DEUX FONTAINES, qui, en 1789, était vicaire
-
général du diocèse de Paris, et abbé commandataire de l'abbaye de
Saint-Crépin, à Soissons.
On peut citer plusieurs D'ARGENT DE DEUX FONTAINES qui ont
trouvé une mort glorieuse sur les champs de bataille. Le dernier
est le vicomte D'ARGENT DE DEUX FONTAINES, qui périt à l'armée
des Princes, dont il était aide-maréchal-général-des-logis sous
,
les ordres du maréchal de Broglie. Il était chevalier de Saint-Louis
et s'était fait inscrire comme otage pour le roi Louis XVI.
Son frère aîné, le marquis D'ARGENT DE DEUX FONTAINES, chef
dela famille, lieutenant-colonel du génie militaire, chevalier de
Saint-Louis, avait épousé, en 1788, Charlotte-Françoise-Jeanne de
Proisy d'Eppe, dame vicomtesse d'Amifontaine et de Bleucourt,
le
dont frère, le baron de Proisy d'Eppe, capitaine de cavalerie,
chevalier de Saint-Louis, et sa femme, née de Wegmecourt, sont
,
morts sans laisser d'enfants. — Ainsi s'est éteinte cette noble
famille de Proisy d'Eppe, dont les ancêtres au retour des Croisa-
des, ont été fondateurs de Notre-Dame de Liepe, près Laon.
En 1701, la famille D'ARGENT DE DEUX FONTAINES a eu une bran-
che cadette, dont tous les descendants mâles ont servi dans les ar-
mées du roi, et y ont été, comme les membres de la branche aînée,
décorés de l'ordre de Saint-Louis. Cette branche cadette s'est
éteinte en 1818, au décès d'Henry D'ARGENT DEDEUX FONTAINES,
chevalier de Saint-Louis, au château de Versailles.
De la branche aînée, il existe le marquis CHARLES-MARIE D'AR-
GENT DE DEUX FONTAINES, qui est entré à l'école Polytechnique en
1806, et a servi comme officier supérieur dans la maison militaire
des rois Louis XVIII et Charles X, du 16 juin 1814 jusqu'en 1830.
Le marquisD'ARGENT DEDEUX FONTAINES, compris dans le licen-
ciement de la maison du roi à la révolution de juillet, ayant le
grade de chef d'escadron et d'officier de l'ordre royal de la Légion
d'Honneur, depuis le 15 février 181ë, a désiré ne plus servir, et
il s'est retiré dans sa terre de Bouville, commune de Cloyes (Eure-
et-Loire), où il a consacré son activité à des améliorations agricoles,
profitables à la contrée et à la classe ouvrière.
En 1841, il était le premier sur le tableau des conseillers muni-
cipaux de Cloyes. Il a accepté les fonctions de Maire de cette pelite
ville, qui doit à sa bonne administration et à son zêle la construction
de son Dôlel-de-VUle, la restauration de son pont, le pavage de sa
,
grande rue et l'établissement d'une salle d'asile pour les jeunes en-
fants, ainsi que l'agrandissement de son église. En 1845 il a été
nommé membre du conseil général du département d'Eure-et-Loir.
De son nom, il n'existe avec lui que son fils, le comte CHAR-
LEs-ALFREDD'ARGENT DE DEUXFONTAINES, qui était trop jeune en
1830 pour être entré dans la carrière des armes. Il n'avait que onze
ans; il aurait été page du roi Charles X , qui avait eu la bonté
d'en donner l'espérance à son père, et il aurait pris rang dans l'ar-
mée comme tous ses ancêtres.
D'après ce qui précède, on est forcé de reconnaître qu'il est dif-
ficile de compter des services militaires plus anciens, plus consé-
cutifs et plus nombreux que peut le faire la noble et très-ancienne
ARMES: D'azur ,
famille D'ARGENT DE DEUX FONTAINES.
à un lion d'argent; chef d'or chargé
trois étoiles de gueules.
de
la ,
l'apparence du bien et à saisir l'erreur par l'amour même de
vérité et il était
1
bientôt devenu, sous le rapport de la soli-
dité de l'esprit, de l'étendue et de la variété des connais-
sances un modèle pour tous ceux qui partageaient ses tra-
vaux.
Il eût pu se livrer à une vie de repos, de plaisir et de dis-
Annuaire hist. et biographique.
traction, mais il avait un profond sentiment de la destination
de l'homme sur cette terre; il se considérait comme redevable
à ses semblables des fruits de ses heureuses facultés intettec-
tuelles etmorales, et, suivant l'expression de ce même d'A-
guesseau, comme une victime honorable vouée au bien pu-
blic. Il a d'ailleurs reçu de ses sacrifices la seule récompense
qu'il pût ambitionner, la satisfaction d'avoir accompli un de-
voir et donné de bons exemples, et les hommages incessants
de la vénération publique dans tout le ressort de la cour royale
d'Aix.
Dans la vie privée, M. le marquis d'ARLATAN-LAURISse dis-
tinguait par une affabilité et une bienveillance extrêmes, et ré-
pandait le bonheur autour de lui. Il était surtout plein de
compassion et de sollicitude pour toutes les infortunes. Les ar-
tistes distingués, ceux même que leur jeunesse ou leur mau-
vaise fortune privaient de ressources pour développer de vrais
germes de talent, étaient toujours assurés de trouver en lui un
noble et généreux appui.
M. le marquis d'ARLATAN-LAURisestmort du choléra asia-
tique en août 1837, et il a emporté au tombeau les vifs regrets
de sa famille et de tous ceux qui avaient eu le bonheur de l'ap-
procher ou de le connaître.
M. deVilleneuve, de son vivant préfet des Bouches-du-
Rhône, dans sa Statistique de ce département, au 3e volume,
place M. le marquis d'ARLATANparmi les hommes célèbres con-
temporains qui font le plus d'honneur à la province qui leur a
donné le jour.
A l'illustrationdu mérite personnel M. le marquis d'ARLA-
TAN joignait, ainsi que nous l'avons déjà dit, celle d'une grande
,
naissance. Il était issu de la famille des barons de Lauris, du
nom d'Arlatan, du même tronc que celle éteinte qui faisait sa
demeure à Arles, et dont elle porte les armes, celle-ci tirant son
: ,
origine d'Antoine d'Arlatan qui épousa Anne de Grimaldy, de
laquelle il eut 2° Pierre, marié à Salon premièrement avec
Yolande de Cadenet, le 2 novembre 1552; secondement avec
:
Sa famille est des plus anciennes elle est mentionnée dans les
chartes de la ville de Doullens, années -1560-1405-1464-1491 ,
lesquelles sont actuellement déposées dans les archives de la ville
d'Evreux.
;
Un extrait authentique des faits relatés dans ces chartes a été
communiqué aux rédacteurs des Archives Historiques l'ancien
,
jugement de noblesse, le 17 août 1658, vérifiées depuis par Hyé-
rosme Bignon commissaire du Roi, député en cette généralité
le 27 mars 1700. (V. les recherches de la Noblesse de Picardie,
,
grand in-folio côté L. 554. Bibl. royale.)
La maison d'Arlincourt a produit JEAN-RAOUL PRÉVOST,
ambassadeur de France auprès du duc de Bourgogne, qualifié
,
marquis de Luchel par le roi Louis XI, en 1467. Celui-ci descen-
,
dait de RAOUL PRÉVOST chevalier Banneret, en 1560, et de GÉ-
RARD PRÉVOST sire de Luchel, qui fut tué en sauvant son Roi, à
la bataille de Formigny, en 1450. ( Preuves, mémoireshistoriques
sur les communes. N. 85. — Vie de Louis XI. Chap. 12. p. 5.)
En 1525, PHILIPPE PRÉVOST, marquis de Luchel, partit pour
l'Italie avec le maréchal de Chatillon, fit de hantes prouesses, et
périt en défendant François 1er a Pavie. ( Extrait des Archive*de
Doullens. Breteuil, 5 oct. 4791. Le Vasseur.)
Le vieux château d'Arlincourt, près Doullens, a été entièrement
détruit.
,
ment de la famille Arlincourt, il fut convenu que m-eD'ARLIRÇ-
COURT, qui habitaitalors son château de Mérantais près Versailles,
,
et qui avait deux fils dont l'aîné (devenu depuis général), était
,
alors a peu près de l'âge du dauphin, partirait pour les eaux des
Pyrénées avec ses deux enfants et que le fils de Louis XVI serait
substitué a l'un d'eux. Des Pyrénées, on se serait rendu à Madrid.
;
Le jour du départ fut fixé; la reine devait mener elle-même
Louis XVII a Mérantais elle devait y arriver de Versailles au mi-
lieu de la nuit, et, pour n'être vue de personne, entrer par une
porte du parc donnant sur la campagne.
;
Roi
:
Mais la reine, au moment d'exécuter son projet, n'en eut plus
le courage elle craignit que la fuite du prince ne compromit le
et sa résolution fut changée. Cette même nuit, Mrae n'ARLIN-
COURT attendait la reine et son fils à la petite porte du parc de
Mérantais. Sa voiture était chargée, ses chevaux attelés.
Plus tard, MME D'ARLINCOURT, dont on venait de guillotiner le
:
mari, sortait au milieu de la nuit, par cette même porte et par un
orage affreux elle tenait ses deux petits enfants par la main, et
fuyait les envoyés du Comité de salutpublic qui venaient mettre
le feu a son château. ( Voyez Souvenirs de50 ans, par le vicomte
Walsh. )
Le père du vicomte d'Arlincourt, a cette
une partie de ses biens pour secourir ses princes malheureux et;
époque, avait vendu
toute une fortune de quatre millions était passée entre les mains de
la famille royale exilée.
Napoléon, devenu empereur, recherchaitles noms monarchiques;
il s'attacha le jeune vicomte et son frère. L'aîné fut fait écuyer de
la reine de Naples et devint général. Le cadet, le vicomte d'AR-
LINCOURT, fut fait écuyer de Madame Mère, auditeur au
conseil
d'état, et intendant de l'armée d'Aragon, en Espagne.—Napoléon
avait marié ce dernier a la fille du sénateur comte DE CHOLET, et
avait signé son contrat de mariage, ainsi que trois ou qualre rois
et reines de sa famille.
« J'avais vingt ans 'J), disait le vicomte d'ARLINCOURT, en cour
d'assises. (lors de son procès de DIEU LE VEUT), « quand le géant
» Espagne ;
» des temps modernes m'envoya
faire mes premières armes en
et, je l'avoue, je me rattachai avec enthousiasme à ce
» génie puissant, qui
recouvraitdumanteau de sa gloire toutes
» les blessures de la France. #
Le vicomte d'ARLINCOURT monta un des premiers à l'assaut de
Tarragone, son chapeau y fut percé de plusieurs balles, le nœud
de sa cravatte y fut emporté, il y gagna la croix de la légion d'hon-
poème :
neur, et ce fut au milieu des combats qu'il composa son premier
La Carohiide (1).
Laissons maintenant parler sur lui un de ses adversaires poli-
tiques, M.Benjamin Constant :
« Placé en Espagne à la tête d'une haute administration,
» M. D'ARLINCOURT avait cherché à réparer les maux de la guerre;
J) il empêcha par fois le mal et fit le bien souvent. Aussi, quand
» les revers de l'armée française commencèrent, une députation de
mais ,
d'Arlincourt. « Vousavezdes titressacrésque je n'oublierai ja-
» dit-il au noble vicomte.
Napoléon revint de l'île d'Elbe. M. D'ARLINCOURT, alors maître
des requêtes au Conseil d'Etat, se retira en Picardie, et resta fidèle
aux Bourbons.
(1) Voyez la Biographie Universelle. 1842.
A la seconde Restauration, le vicomte D'ARLINCOURT, qui avait
recouvré la fortune de ses pères, débuta dans la carrière des lettres,
par la publication de son poème La Caroléide, qui commença sa
réputation. Bien des vers de ce poème n'étaient pas d'un courtisan
de l'époque. Témoins ceux-ci qui, tout en parlant de Charlemagne,
présentaient de fortes allusions :
« Sur son front rayonnant sa puissance s'annonce ;
Et sa gloire est partout où son nom se prononce D.
»
«
»
!
0 France :
l'univers s'est courbé sous ta loi
La terre n'a qu'un peuple, et l'Europe qu'un roi. »
; ,
Bientôt après parut le Solitaire, dont le succès fut inouï. Le
théâtre, le commerce, la musique, la peinture y puisèrent des
,, ;
inspirations ce fut une vogue populaire sans exemple. Le Renégat
suivit de près et avec le même bonheur puis, le vicomte D'ARLIN-
l'Etrangère Ismalie, ou l'Amour et la
COURT publia Ipsihoë',
; ,
Mort, poème. Le Siège de Paris tragédie en cinq actes qui eut
trente représentationsau Théâtre Français les Rebelles sous Char-
les V; les Écorcheurs, ou l'Usurpation et la Peste; leBrasseur
Roi; le Double Règne, et l' Herbagère, romans politiques qui firent
une vive sensation.
,
Tous ces ouvrages, dont les éditions se muItiplièrentàl'infini,
furent traduits en anglais, en italien en allemand, en espagnol,
en russe, en hollandais, en polonais, en danois, en suédois, en
portugais. M. D'ARLINCOURT a toutes ces traductions dans sa bi-
bliothèque.
Ces ouvrages, loués avec transport et dénigrés avec fureur, four-
nirent des sujets aux théâtres, tant en France qu'a l'étranger, et
les rendirent partout populaires.
,
M. le vicomte D'ARLINCOURT habitait son beau château de Saint-
Paër en Normandie, lorsqu'en 825, la duchesse de Berry vint
l'y visiter. Tous les journaux du temps retentirent de la brillante
et prestigieuse fête que l'illustre écrivain donna à l'auguste prin-
cesse. - Un d'eux raconta l'anecdote suivante à cette époque :
» Paër, entendit une voix qui disait :
« MARIE-CAROUNE, au milieu des enchantements du parc de St-
— Madame, nous sommes
» chez les fées. — Non, répondit vivement la princesse, pas chez
(
» lesfées : CHEZ UN GÉNIE. » Vie. Walsh, Gazette de Normandie,
sept. 1825.)
Le vicomteD'ARLINCOURT, nommé gentilhomme de la chambre
du roi, publia les Trois Châteaux, Ida et Natalie, et les Anneaux
dune Cha/ne. Puis, après la révolution dejuillet 4830, il com-
suivantes :
mença ses longs voyages en Europe, et en rapporta les publications
le Pélerin, tÉtoilePolaire, et les Trois Royaumes.
;
;
De grandes douleurs vinrent alors déchirer son âme il perdit
successivement sa fille et sa femme puis, ayant voulu, pour l'hon-
neur de son nom, soutenir un de ses proches que de fatales spé-
culations allaient perdre, il se vit contraint à payer pour lui des
sommes considérables. Ce(fut un grand acte de générosité mais
qui lui causa de grandes souffrances.
,
Toujours fidèle a son opinion, il avait combattu la monarchie
dejuillet de toute l'énergie de sa plume. La révolution de 848 le
,
trouva plus dévoué que jamais à la cause de Henri V. Aussi, lors-
que tout tremblait devant la république defévrier il eut le pre-
, :
L'année d'ensuite, il publia Place au Droit, qui fit, comme
son aîné une profonde sensation dans le monde.
Enfin parut l'Italie Rouge (Histoire des dernières Révolutions
de la Péninsule). Ce livre célèbre eut un retentissementprodigieux.
Les sociétés secrètes de Mazzini envoyèrent au vicomte D'ARLIN-
COURT son arrêt de mort sur parchemin rouge, et le firent pendre
et brûler en effigie dans certaines localités. On sait le procès que
,
riage lui a-t-il rendu la haute position que des malheurs avaient
altérée. Une noble veuve d'une naissance distinguée, pleine d'es-
prit et de cœur, alliée aux plus anciennes familles, lui a apporté
une fortune de plusieurs millions, qu'ils emploient à faire le bon-
Armes :
heur de tout ce qui les entoure.
d' Honneur.
,
Le 46
père ,
mars 4800, Jean-Lambert d'ARRAS s'embarqua avec son
lieutenant de vaisseau, et son frère EDOUARD aspirant de
marine de deuxième classe, sur la frégate la Désirée, mouillée en
rade de Dunkerque, avec trois autres frégates sous les ordres du
,
capitaine de vaisseau Castagnet. Dans la nuit du 7 au 8 juillet de la
même année les anglais envoyèrent des brûlots pour incendier la
,
division.LaDésirée fut abordée par une frégate anglaise qui avait
double équipage; après un combat acharné abandonnéedes trois
autres frégates, elle fut forcée de se rendre. Dans ce combat, Jean-
Lambert d'ARRAS vit périr son père, Jacques-Adrien d'ARRAS J
,
lieutenant de vaisseau qui avait servi d'abord sur le vaisseau le
Tonnant, et s'était distingué ensuite de la manière la plus bril-
lanle, devant Alexandrie et dans les îles Ioniennes, comme
commandant du brick de guerre le Rivoli. Edouard D'ARRAS fut
blessé mortellement dans cette même affaire et mourut quelques
jours après.
Le er janvier 808 Jean-Lambert D'ARRAS passa sur la frégate
,
la F lore, en qualité d'aspirant de première classe. Cette frégate
faisait partie de l'escadre de Rochefort, aux ordres de l'amiral
Allemand. Il fit plusieurs campagnes dans l'Océan et la Méditer-
ranée.
80,
En janvier la Flore et la frégate la Danaé, chargées de
Corfou;
munitions de guerre, partirent de Toulon, a la destination de
,
aux atterrages de cette île, ces deux bâtiments eurent
avec deux frégates anglaises un combat à la suite duquel ils entrè-
rent à Corfou, où ils restèrent en station. Au mois de février 1 8-H,
ils appareillèrent de ce port pour Ancône, afin de rallier la division
franco-italienne, composée de deux frégates et de deux corvettes,
sous les ordres du capitaine de vaisseau Dubourdieu. Le 5 mars de
la même année, ils partirent d'Ancône avec des troupes de débar-
quement pour s'emparer de l'île de Lissa (golfeadriatique), ser-
vant de refuge aux corsaires anglais qui ravageaient le commerce
de l'archipel de la Dalmatie.
Le 13 mars 48H a la pointe du jour, étant a deux lieues du
,
port de Lissa, ils aperçurent sous le vent, a quatre lieues de dis-
tance, une division anglaise composée de trois frégates et une
corvette, faisant route sur eux avec faible brise. Le commandant
Dubourdieu fit le signal de laisser avancer sur l'ennemi, et de se
préparer a combattre. A onze heures, l'action commença. La Flore
;
y prit une grande part après trois heures de combat contre deux
frégates, son lieutenant en pied, M. Lestril, fut tué. MM. Galois,
Saulnier et Monfort, enseignes de vaisseaux, furent blessés. Quelque
temps après, le brave commandant, M. Péridiereut le bras droit
désarticulé par un boulet. Il ne restait plus qu'un seul officier
sain et sauf, qui prit le commandement de la Flore.
Celui-ci après avoir combattu quelque temps, et avoir eu un
grand nombre de marins tués ou mis hors de combat, fit amener
:
le pavillon de la Frégate et retentir dans la batterie ces tristes
mots « Bas le feu, ne tirez plus, nous sommes amenés. La Jrégate
était alors cribléedeboulets et de mitraille et avait 150 hommes
,
hors de combat. C'en était fait, la Flore était perdue, mais Jean-
Lambert D'ARRAS n'étant pas d'avis d'abandonner cette frégate aux
anglais, s'élança sur le pont, et au moment où les deux frégates
anglaises disposaient leurs embarcations pour amariner laFlore, il
s'empara du commandement, il fit rehisser le pavillon, et sur son
ordrechacunétantretournéasonposte, le combat recommençavive-
le
,
ment;alors, faisant route sur port de Liesina,appartenantaux fran-
çais et défendu par une batterie la Flore mouilla dans le port
à 6 heures du soir, et Jean-Lambert D'ARRAS, la faisant embosser
;
pour présenter le travers a l'ennemi, les anglais n'osèrent plus
continuer leur attaque ainsi fut conservée a la France une de ses
belles frégates. — A 7 heures la Danaé et la corvette italienne la
Couronne vinrent mouiller à côté de la Flore, et la division an-
glaise se retira à Lissa.
Ce qui augmente le mérite d'une action si glorieuse et si patrio-
tique, c'est la modestie extrême de Jean-Lambert D'ARRAS, qui tint
ce fait secret pour sauver la vie a l'officier coupable d'un moment
de faiblesse. Le courageux D'ARRAS n'hésita point a sacrifier ses
intérêts dans cette circonstance, car, sans nul doute, cet acte d'in-
trépidité lui aurait valu une récompense de la part de l'Empereur.
— Ce ne fut que 50 ans après l'événement et a la sollicitation de
ses trois fils qu'il consentit à faire connaître la vérité sur ce fait
d'armes, unique dans les fastes de la Marine, et qui a été attesté
par les témoins encore vivants, et par les pièces les plus authen-
tiques, soumises au grand chancelier de la légion-d'honneur.
En 82, l'officier qui avait fait amener le pavillon de lafrégate
laFlore, ne pouvant plus être inquiété, Jean-Lambert D'ARRAS
Mackau,
adressa une pétition, avec les pièces a l'appui, a l'amiral baron de
alors ministre de la Marine et des Colonies.
Voici la lettre que l'amiral de Mackau écrivit en réponse :
Paris, 8 octobre -1845.
Je viensd'envoyer,monsieur, votre pétition et lespièces à l'ap-
pui au grand chancelier de la Légion d' Honneur.Lavérification
que j'ai fait jaire de vos titres à la distinction que vous demandez
m'a convaincu que vous en êtes digne; etje me suisfait un devoir de
la recommander à M. le maréchal Gérard. Je serais heureux
d'avoir contribué à vousfaire obtenir cette justerécompense des
belles actions dont vous avezhonoré votrecarrière militaire.
Agréez, monsieur, l'assurance de ma considération la plus
distinguée.
Le ministre de la marine et des Colonies.
:
Signé baron DE MACKAU.
,
large, la frégate talonnait beaucoup, une tempête affreuse se dé-
clara les lamescouvraient la frégatede l'avant a l'arrière, tous les
canots furent emportés, la chaloupe exceptée. Lebâtiment fatiguant
de plus eu plus, le capitaine fit couper la mâture, et permit aux
hommes de l'équipage de se sauver comme ils le jugeraient conve-
nable. Un radeau fut alors construit, 40 hommes se mirent dessus,
pour aller a terre; mais a peine débordés, ils furent tous en-
gloutis, Jean-Lambert D'ARRAS reçut à ce moment l'ordre du
commandant d'aller a terre dans la chaloupe pour chercher des
embarcations, afin de sauver l'équipage. Cet intrépide marin entra
dans le port de Chiozza, après avoir couru les plus grands dan-
gers. Il revint ensuite à bord avec des bateaux de pêche, mais ne
pouvant accoster la frégate a cause dela mâture qui était le long du
bâtiment, il mouilla sous vent et se rendit a bord à la nage, avec
une ligne de pêche pour établir un va-et-vient. Il parvint alors
a sauver le restant de l'équipage, — une heure après la Flore
disparut entièrement.
Le 2 janvier 1812, D'ARRAS s'embarqua sur le vaisseau leRivoli,
en qualité d'Enseigne de vaisseau. Il assista au combat que ce bâti-
ment soutint le 22 février contre le vaisseau anglais, le Victorius.
Dans cet engagement ayant reçu une blessure très grave a la tête, il
;
ne se fit panser qu'après le combat et ayant été fait prisonnier et
conduit à Lissa, il s'évada du vaisseau anglais et se rendit à Spa-
latro (côte de Dalmatie).
Il revint ensuite à Toulon et passa sur la frégate VAdvienne, sur
laquelle il prit part au combat dit du Romulus, entre les îles
d'Hières et le Goulet de Toulon, le 5 février 8H 4.
8, il fut mis à la retraite.
En -m
,:
Il épousa en 821 mademoiselle BRUSLÉ d'une famille noble
,
de Picardie; de ce mariage sont issus trois fils
° LAMBERT-LOUIS D'ARRAS qui fut au nombre des courtisans de
l'exil, dans l'année -1845, a Londres, en Belgrave-Square, et alla,
au mois de janvier -1850, à Venise présenter l'hommage de son
dévouement à la famille royale des Bourbons, et de la, aParme, pour
rendre ses devoirs à MADAME, duchesse DE BERRI.
2° BENJAMIN-EDOUARD D'ARRAS ;
3° ERNEST-OSCAR D'ARRAS.
encore deux frères existants;
31Xtnes :
M. JEAN-LAMBERT D'ARRAS a
illustres du Béarn ;
La famille D'ARROS est une des plus anciennes et des plus
;
plusieurs de ses membres se sont distin-
gués dans la carrière des armes il en est même qui ont servi
Henri IV et qui ont reçu des témoignages authentiques de son
attachement et de sa confiance: les preuves de ces faits existent.
amm-MMEmit,
( Somme); ;
celui de Noyelles-sur-Anthie, à huit kilomètres de Montreuil
ceux de Richecourt, Aulnoy, près Laon (Aisne) Vaux-
la-Douce, près Langres (Haute-Marne); enfin, ceux de Lamotte,
d'Herbigny, deBalay, de Sausseuil. Elle a produit Guillaume
D'ARTAIZE, homme d'armes, en 1548; Charles et Philippe-Fran-
çois, tués à Charleroi pour le service du roi Louis XIV. Dans les
mariages contractés par les chevaliers D'ARTAIZE, sont nommées
Berthelemie de Villiers, Marguerite de Cugnon, Bonne de Vaucher,
Marguerite d'Origny, Guillemette de Vaux, Renée d'Argy, Jacque-
line d'Alend'huy, Magdeleine de Ligny et Suzanne de Marcheville,
ayant des alliances avec d'anciennes maisons,
La maison D'ARTAIZE peut produire un titre qui constate qu'un
de ses ancêtres, D'ARTEZIA, accompagnant Thibaut, comte de
Champagne, a assisté à l'une des croisades. Dans la liste des vingt
gentilshommes de la branche de Louis-le-Hutin
lement un D'ARTEZIA.
, on y trouvééga-
ARMES :
et de haute dame Marie delà Tour-du-Pin.
Aux 1 et 4 de gueules à trois faces d'or, accompa-
;
gnées en chef d'une molette de même, au franc quartier de
France, mal ordonné, qui est D'ARTAIZE aux 2 et 5 d'azur à
une cordelière d'or passée en sautoir,quiestDE ROQUEFEUIL.
ARCHIVESHISTORIQUES, à
RueRichelieu, 93, Paris.
MAISON
D'ARTAIZE-ROQUEFEUIL.
, ,
alliances, sont les maisons de ROQUEFEUIL, deMAHCHEVILLE,
,
,
DE LIGNY-CHOISEUL, DARGIS DE COUCY Roucy, DE PAVAUT
DE
DE CASTRES D'AMBLY, de VILLIERS, etc., etc., et par sa mère,
fille unique du comte de ROQUEFEUIL-GABRIAC dernier de la
branche aînée de la dite maison, il a eu le droit d'ajouter à son
nom celui de ROQUEFEUIL.
Ses alliances sont aux maisons de BOURGOGNE, CI'ARRAGO.\ , de
GORDON
DePiN,
, DE NARBONNE ,
RHODEZ, D'ARMAGNAC, D'ALBRET, DE LA TOUR D'AUVERGNE, DE
DE LAUTREC DE CHASSERON
DE THEMINES, D'ESCLIGNAC, DE ROCHECHOUART.
, DE LA Toun
DE
COLIGNY.
Le comte DARTAIZE-ROQUEFEUIL Aépousé FRANÇOISE-CAROLINE
DE GALLAND, VICOMTESSE D'UPIGNY, de Belgique. —Son père était
qualifié chevalier., capitaine en régiment de Pirmont, il était aussi
chevalier de St-Louis et commissaire des guerres.
SUPPORTS :
COURONNE de comte.
deux Lions.
ASHBURTON(ALEXANDERBARING,baron), de Ashbur-
ton, comté de Devonshire; Conseiller privé; Con-
servateur du Musée Britannique; — D. C. L., doc-
ieur en droit de l'université d'Oxford ancien mi-;
nistre d'état, ex-envoyéplénipotentiaireextraordi-
naire auprès des États-Unis. Patron ofseven church
livings.
: :
RÉSIDENCE ORDINAIRE
CHATEAUX
à Londres, 82, PICCADILLY.
The Grange, comté de Hampshire.
;
Anne-Louisa, fille aînée de William BINGHAM, esquire, de
Philadelphia, sénateur des États-Unis dont sont issus :
William-Bingham BARING, membre du Parlement, marié
à Harriët-Mary, fille du comte (earl) de Sandwich
Francis BARING, membre du Parlement, marié à Claire-
;
Hortense, fille du duc de BASSANO ;
Frederick BARING, ministre célèbre de l'Église anglicane;
Anne-Eugenia BARING, mariée à sir John MILDMAY, es-
quire;
Harriet BARING, mariée au marquis de BATH;
Louisa et Lydia, non mariées, et deux fils qui sont
morts.
Lord ASHBURTON est le second fils de Francis BARING,
esquire, qui fut créé baronnet, en 1793, pour les services
éminents qu'il rendit à son pays, à l'époque des crises
financières que l'état eut à souffrir. — Élevé sous les yeux
de son père, lord Ashburton devint le chef de la maison de
banque et de haut commerce fondée par le baronnet, qui
mourut en 1810. La confiance qu'il suL inspirer à ses con-
citoyens et aux négociants étrangers par les habiles opé-
rations et par les grandes spéculations qu'il mena à un
résultat heureux, gagna à sa maison une réputation euro-
-
péenne. Consulté par le gouvernement dans les crises
pécuniaires auxquelles une nation commerciale est toujours
exposée, il lui donna non seulement son avis, mais encore
son appui.
;
En 1835, sous le ministère de sir Robert Peel, lord
ASIIBURTON devint un des ministres du cabinet il remplit les
fonctions de président du comité du commerce et de direc-
teur de la Monnaie (Master of the Mint).
En 1836, il fut élevé à la dignité de pair, sous le titre de
baron ASHBURTON.
En 1841, lord ASHBURTON fut envoyé comme plénipoten-
tiaire extraordinaire auprès des États-Unis, pour conclure
une négociation définitive sur la question difficile des fron-
tières, au nord-est, entre les États-Unis et les possessions
d'Angleterre. Cette convention fut signée à Washington en
août 1842, et fixa les limites des frontières, la suppression
de la traite des nègres et l'extradition des criminels et des
prisonniers échappés.
Depuis le changement du ministère, en 1841 ,
ASHBURTON n'a cessé de prendre une part influente dans les
lord
discussions parlementaires.
L'origine du titre de baron ASHBURTON date de 1782,
époque à laquelle le célèbre jurisconsulte John DUNNING eut
l'honneur d'être admis parmi les législateurs de la haute
chambre; ;
il épousa Elisabeth, cinquième fille de John BARING,
,
esquire de Larkbeer, comte de Devonshire
mourut en 1823 et alors le titre fut éteint.
leur fils unique
:
La famille du baron ASHBURTON est alliée à plusieurs an-
ciennes maisons, savoir au comte (earl) de Sandwich, au
duc de Bassano, au marquis de Bath, au comte (earl) de
Cardigan.
Le baron ASHBURTON possède une magnifique galerie de
tableaux, et, en sa qualité de conservateur du Musée bri-
tannique, il est un véritable patron des arts.
Les armes de la famille du baron ASHBURTON sont :
:
Az : a fesse, or. in chief, a bear's head, ppr muzzled
and ringed, or, supported by a bear, on either side, ppr :
muzzled, collared and chained, or, charged on the shoulder
with across,pattee, fitchee, ofthe last. The CREST is a mul-
let, erminois, between two wings, ar.
The MOTTO is : « firtus inarduis. >
(LOUIS),
RÉSIDENCES
S. E. le
: Berlin et Falkenstein.
comte naquit le 11 janvier 1797, et épousa 1° le 22
octobre 1817,Anne, comtesse deSCHULENBURG-BURGSCHEIDUNGEN
(morte le 18 novembre 1826); II0 le 2 novembre 1827, madame
ConstanceDEBDTTLAR (morte le 6 juillet 1829); 111" le 7 mars
1830, BernhardineDEKERSSENBROCK(morte le 26 janvier 1834) ;
et IV0 le 28 septembre 1834, Emma, néeD'AvENSLEBEN, dont il
est séparé depuis 1855.
Ses enfants sont :
1° Anne-Frédérique-Louise, née le 16 juin 1822;
2"Louise-Armgarde, née le 16 octobre 1826 ;
5° Louis-Auguste-Busso-Constantin,né le 6 juin 1829;
4° Bernhard-Frédéric-Asche-Wolf,né le 19 mars 1851 ;
S. E. le comte est, sans contredit, un des seigneurs les plus
influents et les plus considérés du pays. Appartenant à une
très-noble et ancienne famille, maître d'une brillante fortune,
Annuaire hist. et biographique.
il occupe encore une position sociale élevée, et se trouve
investi de dignités importantes à la cour.
En 1840, il a reçu, en récompense de ses services, le titre
qu'il possède aujourd'hui, de S. M. le roi Frédéric-Guillaume de
Prusse. En même temps (le 15 octobre 1840) la seigneurie
unie de MEISSDORF et FALKENSTEIN, qui lui appartenaient,
furent érigées en comté mineur de FALKENSTEIN. le comte
d'Asseburg a servi pendant les années 1813, 14 et 15 dans le
1" régiment des hussards, nommé hussards de la mort.
La noble famille VON DER ASSEBURG était connue dès le VIlle
siècle et porte le titre de baron depuis le moment où ces titres
ont été créés. Le chef de cette famille est actuellement le comte
MAXIMILIEN,créé comte en 1816.
Les ARMES de Son Excellence le comte D'ASSEBURG-FALKEN-
STEIN sont: :
; ;
Écartelées; au 1" d'azur, aux trois faucons d'argent esso-
rants contournés au 2e et 5e coupés 1 d'argent, à la demi-aigle
de sable, à deux têtes éployées; 2 coupé detrois traits, ce qui fait
quatre quartiers, le 1" et 3E d'or, le2E et 4e de sable; au 4' d'a-
:
zur, au casque taré de front.
::
SUR LE TOUT D'or, au loup couché d'argent.
TIMBRE Trois casques couronnés.
TENANTS Deux sauvages de carnation, ceints aux reins.
,
du sénateur Valence, à Besançon, pour exécuter diverses mesures
d'administration dans la 6e division militaire.
Le 18 janvier 1814, l'empereur lui confia la préfecture de
l'Hérault, poste qu'il occupa jusqu'aux Cent-Jours.
Sous la seconde Restauration, il resta dans la vie privée.
Le gouvernement de Juillet le rendit aux fonctions adminis-
tratives; investi, le 1er août 1830, de la préfecture de Seine-et-
Oise, il n'a cessé depuis quinze ans d'administrer ce département.
Nommé dépué du Var, en 1830, il ne fut point réélu par suite
de la loi sur les incompatibilités.
Le 11 octobre 1832, il fut promu aux fonctions de conseiller
d'État, puis, dans la même année, élevé à la pairie.
M. AUBERNON a pris part à diversesdiscussions dans la Chambre
des pairs.
Il a publié l'éloge funèbre du lieutenant général Haxo, qu'il
avait prononcé au sein de cette assemblée.
;
L'un des parents de M. D'AUBERMESNIL, portant le même nom
que lui, a fait partie de la Convention
modéré.
il appartenait au parti
AUFFENBERG,
(JOSEPH),
;
M. D'AuFFENBERG prit du service en Autriche, à la campagne
de 1815 et, plus tard, à l'occasion d'une visite faite à Vienne,
il résolut de s'adonner exclusivement à la poésie drama-
Annuaire bist.etbiographique
;
tique. Sa première tragédie, Pizzaro, n'eut qu'un succès dou-
teux mais l'auteur fut encouragé dans. la poursuite de cette
carrière par les suffrages de plusieurs poètes célèbres. Re-
tourné à Bade, selon le vœu de ses parents, il entra avec le
:
grade de lieutenant dans les gardes-du-corps à cheval du
Grand-Duc, et termina bientôt sa seconde tragédie les Spar-
tiates, ou Xerxès en Grèce. Celle-ci fut rapidement suivie d'un
;
ronne la Maison méchante; le Lion de Kurdistan ;
grand nombre de drames, parmi lesquels Louis XI à Pé-
Wallace et la
Saint-Barthélemy furent bien accueillis dans toute l'Allemagne.
Il fut nommé, en 1822, membre du comité du théâtre de la
cour, bientôt après, chambellan du Grand-Duc et président du
comité du théâtre. Le baronD'AUFFENBERG entreprit, en 1832,
son voyage eh Espagne. Se promenant un soir dans les envi-
;
rons de Valence. Il fut, tout près des portes de la ville, assailli
et enlevé par des brigands il leur échappaaprès une résistance
désespérée, mais il fut atteint de nouveau par eux et reçut vingt-
deux blessures. Transporté dans un hôpital et soigné par des
religieuses, il en guérit peu à peu, mais il resta longtemps pour
les habitants de Valence un sujet d'étonnement et d'admiration.
Leconsulfrançais,M. Gaultier d'Arc, lui prêta avec l'empresse-
ment le plus noble et le plus loyal sa main secourable, de
même que plusieurs de ses compatriotes allemands, comme
Henri Elch, Wild, le colonel Metzger, etc., etc.
La description de ce voyage remarquable, qu'il publia sousle
: à
titre Pélerinage humouristique à Grenadeel Cordoue, est riche
en faits, en aperçus pittoresques, et est une image fidèle et
animée de la vie populaire de ces contrées. Parmi ses drames,
:
dont le nombre monte à une vingtaine, nous citerons encore
son grand poème dramatique Alhambra. Ce fut en 1830 que
le Grand-Duc de Bade le nomma son maréchal de cour; il
resta revêtu de cette charge jusqu'en 1843, époque où le
Grand-Duc le nomma son intendant du théâtre et des cabi-
nets d'arts.
La première édition d'une collection de toutes ses œuvres
vient d'être achevée (librairie de M. W. Friederich, à Siegen et
Wisbaden); elle contient 21 volumes, avec le portrait du poète.
Quoique défendue en Autriche, elle n'a pas manqué d'être bien
Annuaire hist. et biographique.
:
reçue parla nation allemande en général. L'auteur a revu avec
soin les prémices de sa muse Pizarro; la Vision de Viola,
hcLi\ lîis'.utitjto-s,rue.Ilithelieu, i
'J5, Pans
ISAAC-SAMUEL
? ,
éclairé, a le don encore de savoir exercer la plus gracieusehospi-
talité Avions-nous tort de dire en commençantcette notice, que
nous allions nous occuper d'un homme de bien, dont toute la car-
rière peut être renfermée dans les deux mots de la devise de sa
famille: honore etlabore, par honneur et travail.
M. AVIGDOR a plusieurs enfants. Ses deux fils aînés, Jules et
Henry, suivent la carrière de leur père, et ont publié aussi, avec
succès, des écrits sur des questions d'économie industrielle et de
croyances religieuses. Ils sont alliés tous deux a lafamille Goldsmid,
de Londres, dont le chef, sir ISAAC LYON GOLDSMID est le premier
israéliste qui, en Angleterre, ait reçu un titre de noblesse hérédi-
taire dans sa famille.