C'est une information un peu passée inaperçue. Au moment de l'annonce de l'obtention des 500 parrainages, Philippe Poutou a aussi expliqué avoir été convoqué par la police pour "injure publique envers une administration publique".
L'information a été révélée par Philippe Poutou lui-même sur les réseaux sociaux ce lundi 7 mars. La raison ? Des propos tenus par le désormais candidat à la présidentielle en octobre dernier, comme le souligne le NPA à France Info : "La police tue. Elle a tué, elle tue". Après cette phrase, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin avait annoncé qu'il déposait plainte contre lui pour "défendre l'honneur de tous les policiers" contre les propos "insultants et indignes" de Philippe Poutou.
Initialement, l'audition devait se tenir le mardi 8 mars, mais elle a été reportée selon le parti, sans qu'aucune précision n'ait été apportée. Le candidat, dernier à avoir validé ses parrainages, s'expliquera mardi lors d'une conférence de presse prévue à 12h30.
Ce n'est la première fois que Philippe Poutou critique les forces de l'ordre. En mars 2020, il avait remercié les professions qui luttaient contre la Covid-19. Toutes sauf une : les policiers, sur qui il avait tagué un "pas toi", écrit en rouge et disposé sous le visage d'un policier.
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