Les inventaires nationaux d’émissions de gaz à effet de serre sont réalisés à partir d’estimations, selon une formule mathématique simple : en multipliant la quantité d’activité à un "facteur d’émission" relatif à la substance examinée.
Pour les pays qui n’ont pas la possibilité de déterminer des valeurs nationales pour leurs facteurs d’émission, les experts climat de l’ONU (Giec) proposent des données par défaut.
Le facteur d’émission permet de convertir les niveaux de consommation des différentes énergies en quantité de gaz à effet de serre.
Les pays suivent les lignes directrices du Giec pour établir leurs rapports. Y sont développées les recommandations pour les méthodes de collecte de données, les secteurs à suivre, et le "pouvoir de réchauffement global" de chaque gaz.
Il s’agit d’un indice qui "permet notamment de comparer l’impact relatif des gaz à effet de serre sur le changement climatique", en convertissant les émissions directes en "équivalent CO2" (eqCO2), explique le Citepa, organisme qui réalise l’inventaire français. C’est le "pouvoir de réchauffement global (PRG) représentant l’impact d’un gaz à effet de serre sur le climat".