c’était un 24 septembre 2004 : Virenque met pied à terre
Richard Virenque lâche le guidon le 24 septembre 2004. De son plein gré. Usé par d’innombrables et mémorables échappées, par les milliers de kilomètres avalés à l’entraînement, le cycliste préféré des Français met pied à terre dans sa trente-cinquième année. Que reste-t-il, aujourd’hui, de sa carrière ? Son implication dans l’affaire Festina, évidemment, un scandale de dopage aussi médiatisé que bénéfique au cyclisme ; des images d’un coureur au grand cœur et à pois rouges, ceux qui ornent le maillot du meilleur grimpeur sur le Tour de France, un maillot ramené par Richard Virenque à sept reprises – un record – jusqu’aux Champs-Elysées ; sept victoires d’étape sur la Grande Boucle aussi. Il reste, enfin, au-delà de tout palmarès, l’impression que ce sportif-là, mal aimé des bien-pensants, a su rencontrer son public, toucher les gens par son naturel parfois déroutant, son panache toujours épatant.Peut-être son plus franc succès.