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Stephan Eicher reçoit le Grand Prix suisse de musique 2021

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Stephan Eicher ici en 2019 au Paléo Festival (© KEYSTONE/VALENTIN FLAURAUD)

Le Grand Prix suisse de musique 2021 est décerné à Stephan Eicher, a indiqué lundi l'Office fédéral de la culture (OFC). Chansonnier cosmopolite, le musicien bernois fait voyager ses chansons dans le monde entier.

Originaire de Münchenbuchsee (BE), où il est né en 1960, Stephan Eicher a fait ses débuts dans la musique grâce à son père. Lors de ses études à la F+F Schule für Kunst und Design de Zurich, il apprend les techniques d’enregistrement et de composition qu’il utilisera à la fin des années septante dans sa première expérience musicale au sein du groupe electropunk Noise Boys.

S’ensuit une collaboration de deux ans avec son frère Martin et le groupe Grauzone, avec lesquels il surfe sur le succès de la Nouvelle Vague allemande. En 1981, le titre "Eisbär" catapulte Stephan Eicher et son groupe sous les feux de la rampe dans tout l’espace germanophone.

Succès dès 1983 dans l'espace francophone

L’album "Les Chansons bleues" (1983) marque le début de son succès en France et les prémisses d’une carrière solo unique: celle d’un chanteur-compositeur cosmopolite interprétant des ½uvres pop rock. Dès lors, sa voix inimitable et ses chansons en français, anglais, allemand, italien et dialecte bernois n’ont cessé d’attirer un large public, en Suisse comme à l’étranger.

Au cours de sa carrière, l’artiste a réalisé une vingtaine d’albums, dont le dernier, "Homeless Songs", est paru en 2019. En 2021, il présente son nouveau projet "Le radeau des inutiles". Le Grand Prix suisse de musique lui a été décerné sur proposition du Jury fédéral de musique.

Autres musiciens distingués

Quatorze autres musiciennes et musiciens reçoivent un Prix suisse de musique. Outre des compositeurs classiques de renom – Roland Moser et Jürg Frey –, on trouve parmi les lauréats des figures montantes mais déjà bien connues de la musique pop et rock (Louis Jucker) ou des musiques du monde (Yilian Cañizares).

Le vaste territoire entre musique expérimentale, jazz et rock alternatif est également bien représenté, avec des artistes comme Alexandre Babel, Lionel Friedli, Nils Wogram et Manuel Troller. La musique populaire et rock compte deux représentants de premier plan avec Roli Mosimann et Tom Gabriel Fischer.

La musique folklorique est représentée par une figure de renom, Christine Lauterburg. Du côté des interprètes de musique classique, des personnalités créatives comme Chiara Banchini, Viviane Chassot et Conrad Steinmann ont été distinguées.

La cérémonie de remise des distinctions se déroulera le 17 septembre au centre culturel Lugano Arte e Cultura (LAC), en présence du conseiller fédéral Alain Berset.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Culture

Affluence record pour le festival BDFIL à Lausanne

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Les dessins de l'artiste genevois Tom Tirabosco exposés dans l'espace La Rasude vers la gare de Lausanne durant le festival BDFIL qui a fermé ses portes dimanche. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le festival BDFIL, qui a fermé ses portes dimanche à Lausanne, a attiré un nombre record d'amatrices et amateurs de bandes dessinées. Pendant deux semaines, plus de 35'260 curieux ont déambulé dans cette 18e édition dédiée aux bédéastes belges et à Tim Tirabosco.

L'équipe organisatrice s'est réjouie dans un communiqué de l'"immense succès" de la manifestation qui s'est déroulée pour la deuxième année consécutive dans le quartier de la gare. En 2023, le festival de BD avait enregistré 26'000 entrées.

Les organisateurs sont spécialement fiers du succès des journées pédagogiques visitées par plus de 2000 enfants. Ils rappellent qu'un autre point fort du festival était la mise en valeur de la création suisse en bande dessinée, avec l'artiste genevois Tom Tirabosco en invité d'honneur et l'exposition "Monstres et Merveilles" qui retraçait l'ensemble de son oeuvre.

BDFIL a également fait la part belle à la Belgique. Durant le festival, une délégation composée d'une quinzaine d'artistes wallons et flamands a fait découvrir la nouvelle vague belge au public helvétique.

La 19e édition du festival se déroulera de 5 au 18 mai 2025 à Lausanne.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Ukraine: l'armée russe remporte des "succès tactiques", selon Kiev

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Le chef du renseignement militaire ukrainien Kyrylo Boudanov a prédit que la situation allait empirer autour de la mi-mai et de début juin, qui sera une "période difficile" pour l'Ukraine (archives). (© KEYSTONE/AP/Andriy Andriyenko)

Le commandant en chef de l'armée ukrainienne, Oleksandre Syrsky, a reconnu dimanche que la situation sur le front s'était "détériorée". Les troupes russes, supérieures en armes et en soldats, ont remporté des "succès tactiques" dans plusieurs zones.

L'armée ukrainienne est à la défensive depuis l'échec de sa grande contre-offensive l'été dernier et fait face à une reprise d'initiative russe après la chute de la ville forteresse d'Avdiïvka, dans l'est, en février.

Peinant à mobiliser de nouveaux soldats et confrontée au tarissement de l'aide occidentale, l'Ukraine a dû reculer récemment dans plusieurs secteurs, comme l'illustre la revendication dimanche par Moscou de la prise d'un nouveau village.

La Russie "attaque activement tout le long de la ligne de front, elle remporte des succès tactiques dans certains secteurs", a déclaré le général Syrsky sur Facebook.

Dans plusieurs secteurs

Selon lui, l'armée russe "a concentré ses efforts dans plusieurs secteurs, créant ainsi un avantage significatif en termes de forces et de moyens", afin de "tenter de prendre l'initiative stratégique et de percer la ligne de front".

Il a rapporté de "violents combats" au cours de la semaine écoulée, évoquant une situation "dynamique" avec certaines positions capturées par l'un puis l'autre camp plusieurs fois au cours d'une seule journée.

Selon lui, les troupes ukrainiennes parviennent cependant à "améliorer leur position tactique" dans certaines zones.

"Combats acharnés"

Parmi les zones où les combats sont les plus intenses se trouve le secteur de Koupiansk, dans le nord-est du pays, où les Russes ont "connu des succès partiels, mais ont été stoppés", a affirmé le général Syrsky.

Dans le secteur de Kramatorsk (est), les troupes russes sont à l'offensive pour prendre la ville de Tchassiv Iar, mais la "situation la plus compliquée" se concentre dans la zone de Pokrovsk et de Kourakhové, où "des combats acharnés se poursuivent", a-t-il dit.

Il a admis que les troupes ukrainiennes s'étaient retirées des localités de Berdytchi, Semenivka, et Novomykhaïlivka, et a également évoqué une "situation tendue" dans le sud du pays.

La Russie a revendiqué dimanche la prise d'un nouveau village sur le front Est, celui de Novobakhmoutivka, situé au nord-ouest de la ville d'Avdiïvka.

Ce village est situé à proximité de celui d'Otcheretyné, rapidement investi cette semaine par les forces russes qui en contrôlent actuellement la majeure partie selon des observateurs, ce qui a suscité des critiques.

Bombardements incessants

Des bombardements incessants visaient la zone d'Otcheretyné, une localité située sur les hauteurs, et des panaches de fumée grise s'élevaient dans le ciel, a constaté une équipe de l'AFP dans la matinée.

Dans le village de Vozdvyjenka, à 8 km au nord-ouest, trois civils terminaient de charger un petit camion de meubles et d'autres affaires.

"Nous allons loin d'ici. Nous avons pris un peu de nos affaires ici et d'un autre village", dit à l'AFP l'un des hommes, pressé de partir. "Je n'ai pas le temps de parler parce qu'il y a des bombardements", ajoute-t-il, avant de rapidement quitter le village en camion.

"Les Russes avancent"

Des militaires ukrainiens rencontrés au bord d'une route boisée dans la zone ont indiqué à l'AFP qu'ils étaient venus pour creuser des lignes de défense non loin d'Otcheretyné.

"Mais la situation a changé. On nous a dit de ne pas prendre les pelles, de rester ici et d'attendre les ordres. Les Russes attaquent et avancent", a dit l'un d'eux, sous couvert d'anonymat.

Mi-avril, le commandant en chef ukrainien avait déjà évoqué une situation qui s'était "considérablement détériorée" avec une "intensification significative" de l'offensive russe depuis mars, aboutissant à de premiers "succès tactiques".

Dans ce contexte, le chef du renseignement militaire ukrainien Kyrylo Boudanov a prédit lundi que la situation allait empirer autour de la mi-mai et de début juin, qui sera une "période difficile" pour l'Ukraine.

Aide "rapide"

Les autorités ukrainiennes espèrent cependant combler le déficit d'armes et de munitions grâce à l'enveloppe de quelque 61 milliards de dollars d'aide approuvée par le Congrès américain après des mois de blocage en raison de querelles politiques à Washington.

Le président américain Joe Biden a promis cette semaine à son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky que cette aide arriverait "rapidement". Le Kremlin a, lui, minimisé l'impact qu'elle aurait.

Pour regarnir les rangs de l'armée, Volodymyr Zelensky a aussi promulgué en avril une loi controversée sur la mobilisation militaire, destinée à faciliter l'enrôlement de nouvelles recrues.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Arme nucléaire: Macron sous le feu des critiques

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Emmanuel Macron plaide en faveur d'une défense européenne "crédible". (© KEYSTONE/EPA/LUDOVIC MARIN / POOL)

En proposant d'inclure les armes nucléaires dans le débat sur une Europe de la défense en construction, le président français Emmanuel Macron a déclenché une pluie de critiques parmi les oppositions. Elles lui reprochent de "brader" la souveraineté nationale.

Dans le sillage de son discours sur l'Europe de La Sorbonne, le chef de l'Etat rencontrait vendredi à Strasbourg une douzaine de jeunes, un entretien organisé par les journaux régionaux du groupe Ebra (Est-Bourgogne-Rhône-Alpes) qui l'ont publié samedi soir.

"La France est-elle donc prête à européaniser sa capacité de dissuasion nucléaire ?", lui demande un de ses interlocuteurs, Linus.

Emmanuel Macron reprend l'argumentaire développé jeudi dans son discours, celui en faveur d'une défense européenne "crédible". Il évoque ensuite le déploiement de boucliers antimissiles -"mais il faut être sûr qu'ils bloquent tous les missiles" -, les armes à longue portée, puis l'arme nucléaire.

"La doctrine française est qu'on peut l'utiliser quand nos intérêts vitaux sont menacés. J'ai déjà dit qu'il y a une dimension européenne dans ces intérêts vitaux", a-t-il poursuivi.

"Je suis pour ouvrir ce débat qui doit donc inclure la défense antimissile, les tirs d'armes de longue portée, l'arme nucléaire pour ceux qui l'ont ou qui disposent sur leur sol de l'arme nucléaire américaine. Mettons tout sur la table et regardons ce qui nous protège véritablement de manière crédible", a-t-il encore déclaré.

"Gravité exceptionnelle"

François-Xavier Bellamy, tête de liste Les Républicains (LR) aux élections européennes du 9 juin a dénoncé une déclaration d'une "gravité exceptionnelle parce que là nous touchons au nerf même de la souveraineté française"

"Un chef de l'État français ne devrait pas dire ça", s'est-il emporté au "Grand Rendez-Vous Europe1/CNews/Les Echos".

Depuis le Brexit et la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne, la France est le seul de ses Etats membres à disposer de la dissuasion nucléaire. Le dialogue sur les questions de sécurité se poursuit cependant avec Londres, notamment au sein de la Communauté politique européenne (CPE), un forum nouvellement créé à l'initiative du président français.

"Nous ne croyons pas au parapluie"

Dans son intervention à la Sorbonne, M. Macron avait déjà abordé cette question de l'arme nucléaire française.

"La dissuasion nucléaire est en effet au coeur de la stratégie de défense française. Elle est donc par essence un élément incontournable de la défense du continent européen", avait-il dit, reprenant des aspects d'un discours-clé sur la dissuasion prononcé en février 2020.

Comme la droite, La France insoumise (LFI) a estimé dimanche, dans un communiqué de son groupe parlementaire, que M. Macron "vient de porter un nouveau coup à la crédibilité de la dissuasion nucléaire française".

"La doctrine nucléaire française, c'est que nous ne croyons pas au parapluie. On ne va pas déclencher un feu nucléaire pour un autre pays", a déclaré la cheffe du groupe Mathilde Panot sur RTL/Le Figaro/M6.

Le président du MoDem François Bayrou, allié d'Emmanuel Macron, a répondu que les intérêts vitaux de la France et de l'Europe pouvaient parfois se confondre.

"Imaginez une menace mortelle contre l'Allemagne. Vous croyez que nous serions à l'abri? Vous croyez que nos intérêts vitaux ne seraient pas engagés par une menace de cet ordre?", s'est-il interrogé sur LCI.

"Un danger national"

A l'extrême droite, l'eurodéputé RN Thierry Mariani a affirmé sur X que "Macron est en train de devenir un danger national". "Après l'arme nucléaire, suivra le siège permanent de la France au conseil de sécurité de l'ONU qui sera lui aussi bradé à l'Union Européenne", s'est-il insurgé.

Aux antipodes, la tête de liste des Ecologistes aux européennes Marie Toussaint, favorable à un "saut fédéral européen", a considéré sur France 3 que cela signifiait le "partage de cette force qu'est l'arme française, donc le nucléaire aussi".

La construction d'une Europe de la défense est depuis très longtemps un objectif de la France, mais elle s'est souvent heurtée aux réticences de ses partenaires qui jugeaient plus sûr le parapluie de l'Otan.

L'invasion de l'Ukraine par la Russie, en février 2022, et le possible retour à la Maison-Blanche de Donald Trump ont cependant relancé la pertinence du débat sur une autonomie européenne en matière de défense.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Genève

La victoire finale pour Rodriguez, la dernière étape pour Godon

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Carlos Rodriguez est le vainqueur du Tour de Romandie 2024 (© KEYSTONE/EPA/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Carlos Rodriguez a remporté dimanche le Tour de Romandie 2024. L'Espagnol a conservé la 1re place du général au terme de la dernière étape, gagnée par Dorian Godon dimanche à Vernier.

S'il n'a pas enlevé d'étape, le coureur de 23 ans a mérité son succès au vu de la polyvalence affichée tout au long de la semaine. Son excellent chrono réalisé lors du contre-la-montre d'Oron et sa superbe montée en direction de Leysin lui ont permis de signer sa première victoire dans une course à étapes du World Tour, quelques semaines après sa 2e place obtenue sur le Tour du Pays basque.

Dimanche, sous la pluie, la formation Ineos a bien résisté sur les routes genevoises pour permettre à son jeune leader de rallier l'arrivée dans le groupe de tête. Deuxième du classement général à 7'' de Rodriguez, Aleksandr Vlasov (Bora) a joué son va-tout dans la troisième et dernière montée de Dardagny, à une trentaine de kilomètres de l'arrivée, mais il n'est pas parvenu à créer la surprise.

L'accélération du Russe a surtout réduit à néant les maigres espoirs de l'échappée du jour de survivre jusqu'à la ligne d'arrivée. Une échappée qu'un Suisse avait pourtant réussi à rejoindre pour la première fois de la semaine, en la personne d'Alexandre Balmer (Swiss Cycling). Le Chaux-de-Fonnier, qui n'était pas parvenu à s'extraire du peloton lors de l'étape-reine, a cette fois passé près de 100 kilomètres en tête de la course avec trois autres fuyards.

Deux sur deux pour Godon

Le rythme élevé couplé aux conditions humides ont causé quelques chutes dans les derniers kilomètres. Le coureur helvétique de la Movistar Johan Jacobs est notamment tombé, mais il a rapidement pu remonter sur son vélo.

Au terme d'un final débridé, c'est Dorian Godon qui a franchi la ligne en premier. Le coureur de la formation Decathlon a survolé le deuxième sprint massif de ce Tour de Romandie, comme lors de l'arrivée de la 1e étape à Fribourg. Le Français, qui a aussi remporté le classement par points, se sera fait un nom tout au long de la semaine.

Voisard 21e et meilleur Helvète

Côté helvétique, Yannis Voisard termine meilleur Suisse de cette épreuve romande. Le Jurassien, qui avait souffert la veille à Leysin pour terminer à plus de 3' du vainqueur du jour Richard Carapaz, a fini cette dernière étape dans le peloton principal et a gagné une place au classement général final (21e, à 3'56'' de Rodriguez).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Les efforts s'intensifient pour une trêve à Gaza

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Gaza, l'espoir d'une trêve? (© KEYSTONE/EPA/MOHAMMED SABER)

Les efforts diplomatiques en vue d'une trêve dans les combats à Gaza associée à la libération d'otages se sont intensifiés dimanche. Dans le même temps, Israël poursuivait ses frappes sur le territoire palestinien assiégé et menacé de famine.

Un haut responsable du Hamas a annoncé qu'une délégation du mouvement donnera lundi au Caire sa réponse à une proposition de trêve israélienne associée à la libération des otages, près de sept mois après le début de la guerre, déclenchée par l'attaque sanglante du mouvement islamiste palestinien contre Israël le 7 octobre.

Samedi, le Hamas avait annoncé "étudier" cette contre-proposition, précisant qu'il "soumettra sa réponse une fois son étude terminée".

Pendant ce temps, la guerre ne connait aucun répit dans le petit territoire assiégé où le Hamas a pris le pouvoir en 2007. L'armée israélienne a indiqué dimanche avoir frappé "des dizaines de cibles terroristes" dans le centre de Gaza.

Appel de l'Arabie saoudite

Elle affirme préparer par ailleurs une offensive terrestre à Rafah où s'entassent un million et demi de Palestiniens, principalement des déplacés. De nombreuses capitales et organisations humanitaires redoutent un bain de sang dans cette ville déjà régulièrement bombardée par l'armée.

Depuis l'Arabie Saoudite, où se tient à partir de dimanche une réunion spéciale du Forum économique mondial (WEF), le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a appelé les Etats-Unis a empêcher une invasion terrestre à Rafah. Si elle devait avoir lieu, cette opération serait le "plus grand désastre de l'histoire du peuple palestinien", a-t-il déclaré.

Le secrétaire d'État américain Antony Blinken est également attendu en Arabie Saoudite, où il discutera notamment "des efforts en cours visant à parvenir à un cessez-le-feu à Gaza qui permette la libération des otages", selon le département d'État.

A Beyrouth, le ministre français des Affaires étrangères, Stéphane Séjourné, discutera dimanche de son côté avec des responsables libanais, des moyens d'éviter une extension du conflit.

Depuis le début de la guerre, les échanges de tirs à la frontière nord d'Israël sont quotidiens entre l'armée israélienne et le mouvement islamiste libanais Hezbollah .

"Un accord maintenant"

Ces tractations diplomatiques se font, en attendant la réponse du Hamas à la la contre-proposition israélienne.

Les détails de cette proposition n'ont pas filtré mais selon le site Axios, qui cite des responsables israéliens, elle inclut la volonté de discuter de "l'établissement d'un calme durable" à Gaza.

Pendant ce temps, la pression interne sur le gouvernement de Benjamin Netanyahu ne cesse de s'accentuer. Samedi soir, des milliers de personnes se sont rassemblées à Tel Aviv pour exiger la libération des otages enlevés le 7 octobre.

"Un accord, maintenant!" ont scandé samedi soir les manifestants, tout en appelant le gouvernement Netanyahu à démissionner. Peu avant, le Hamas avait diffusé une vidéo montrant deux otages, Keith Siegel, 64 ans, et Omri Miran, 47 ans. C'est la deuxième vidéo diffusée en quelques jours par le Hamas.

Lors du rassemblement à Tel-Aviv, le père de M. Miran a exhorté le Hamas à "faire preuve d'humanité", lui demandant également de "prendre une décision maintenant".

Frappes et tirs d'artillerie

Sur le terrain, pas d'accalmie. Tout au long de la journée de samedi, la marine israélienne a visé des cibles du Hamas et fourni un appui au troupes déployées dans le centre du territoire, a indiqué l'armée dimanche.

Selon un correspondant de l'AFP, l'armée israélienne a effectué des frappes aériennes et des tirs d'artillerie dans plusieurs zones de la bande de Gaza, notamment à Khan Younès et Rafah, deux villes du sud du territoire, ainsi qu'à Gaza-Ville (nord).

Au total, 66 Palestiniens sont morts en 24 heures, selon le Hamas.

"Nous sommes fatigués après sept mois de déplacement et de lutte dans les camps. Nous avons donc insisté pour rentrer et rester dans une tente sur les décombres de notre maison", à Khan Younès, a dit à l'AFPTV Abdelqader Mohammed Qwaider.

Outre les destructions et le bilan humain lourd, la guerre a provoqué une catastrophe humanitaire dans le territoire palestinien où vivent 2,4 millions de personnes. Strictement contrôlée par Israël, l'aide humanitaire entre au compte-gouttes.

Samedi, un navire britannique a quitté Chypre pour héberger des centaines de membres de l'armée américaine qui construisent une jetée artificielle à Gaza afin de faciliter l'acheminement de l'aide humanitaire.

Dans la foulée, Chypre a annoncé qu'un navire chargé d'aide, revenu de Gaza début avril après qu'une frappe israélienne a tué sept travailleurs humanitaires, repartait en direction du territoire palestinien.

L'armée israélienne a indiqué samedi que 25'000 camions d'aide humanitaire étaient entrés dans Gaza depuis le 7 octobre. Le bureau des Affaires humanitaires de l'ONU (Ocha), avance, lui, le chiffre de 23'000 camions.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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