Jean-Sébastien Bach
Les immanquables : Jean-Sébastien Bach
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- La Cantate BWV 108 « Il est avantageux pour vous que je m’en aille » est la deuxième d’une série de neufs cantates composées après Pâques 1725 sur les textes de la poétesse Christiana Mariana von Ziegler. Bach l’a dirigée à Leipzig le 29 avril 1725 pour le 4e dimanche après Pâques.Demain
- L’ensemble Pygmalion de Raphaël Pichon interprète un chef-d’œuvre de la musique sacrée baroque, la "Messe en Si" de Jean-Sébastien Bach, que le fils de ce dernier, Carl Philipp Emanuel, appelait la “Grande Messe Catholique”…23 avril • 2h 00
- Cette semaine nombre de vos suggestions musicales convergent vers un anniversaire que nous ne pouvions nous permettre d'omettre : les cinquante ans de la révolution des œillets ! Au programme : de la musique portugaise, mais également André Caplet, Isabella Léonarda, Pierre Cochereau, etc.Aujourd'hui • 1h 58
- Quel est l'avenir de la musique baroque selon Ton Koopman ? Le chef, organiste, claveciniste, musicologue et collectionneur célèbre fête cette année ses 80 ans et dresse le bilan d'une carrière entièrement dédiée au baroque. Il dirige bientôt l'Orchestre de Chambre de Paris dans Bach et Haendel.23 avril • 30 min
- Son jeu intense et engagé avait enflammé le public et le jury du Concours Tchaïkovski en 2019. Depuis, Alexandre Kantorow s'impose comme l'un pianistes les plus demandés de sa génération. Au micro de Judith Chaine, il se confie sur son parcours, ses rencontres, son rapport aux œuvres et à la scène.25 avril • 25 min
- Autant que les suites de Bach, les concertos de Haydn sont la base de tout violoncelliste ! Astrig Siranossian nous parle de cette musique pétillante et irrésistible. Nous tendrons également le micro au chef belge David Reiland qui tient les rennes de l'Orchestre de Metz depuis 2018.19 avril • 17 min
- La Cantate BWV 103 est la première d’une série de neufs cantates composées après Pâques 1725 sur les textes de la poétesse Christiana Mariana von Ziegler. Bach l’a dirigée à Leipzig le 22 avril 1725 (première version), puis le 15 avril 1731 (deuxième version), pour le 3e dimanche après Pâques21 avril • 17 min
- En direct de l’Auditorium de la Maison de la Radio et de la Musique, le pianiste Andreï Korobeinikov poursuit l'intégrale du "Clavier bien tempéré", de Jean-Sébastien Bach. Ce soir, le Livre II.17 avril • 4h 07
- "Le Clavier bien tempéré" de Jean-Sébastien Bach - initialement prévu pour clavecin - prend vie sous le clavier du piano d'Andreï Korobeinikov, le temps de deux soirées en direct de l’Auditorium de la Maison de la Radio et de la Musique. Ce soir, le Livre I.16 avril • 3h 17
- La Cantate BWV 85 « Ich bin ein gutter Hirt » / « Je suis un bon pasteur » appartient au deuxième cycle de cantates liturgiques composées par Bach pour Leipzig. Il l’a écrite pour le deuxième dimanche après Pâques (15 avril 1725).14 avril • 18 min
- Au programme de cette 292e émission, 3 nouveaux CD : le volume 1 des Cantates de Bach par Paul Agnew à la tête des Arts Florissants (Harmonia Mundi, 5 avril) ; le volume 5 de l’intégrale d’orgue de Masaaki Suzuki (Bis, 1er mars) ; et le Clavier bien tempéré (Livre 1) de Masato Suzuki (Bis, 15 mars)14 avril • 1h 58
- Saison des amours, du renouveau et du bourgeonnement, le printemps est aussi le sujet de la célèbre toile homonyme de Botticelli. À moins que celle-ci ne renferme une autre signification ? Essayons d'y voir plus clair…14 avril • 11 min
- Tour à tour fantasque, émouvant, drôle et grave, l'humoriste Raymond Devos commentait le programme musical qu'il avait choisi pour l'émission de Claude Maupomé, "Le Concert égoïste", dont il était l'invité le 1er décembre 1975.10 avril • 59 min
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La musique de Jean-Sébastien Bach est le témoignage d’une synthèse fondamentale dans l’époque baroque : de la tradition germanique et des influences italiennes et françaises, ainsi que de l’ensemble des procédés musicaux de la composition polyphonique, avec une place prépondérante réservée à la mélodie.
Le maître s’illustre dans tous les genres (excepté l’opéra), portant la musique tonale à sa pleine expression et préparant de la même manière sa transgression future.
« S’il y a quelqu’un qui doit tout à Bach, c’est bien Dieu » écrit l'écrivain et le philosophe Emil Cioran.
En effet, la foi de Bach est le prisme indispensable à la compréhension de son œuvre. Bach est un fervent luthérien, il écrit sa musique à la gloire de Dieu, et il est donc de son devoir de cultiver son talent.
Issu d’une famille composée d’une véritable dynastie de musiciens (environ 80 musiciens dans la famille) et né la même année que Haendel et Domenico Scarlatti, Jean-Sébastien Bach se retrouve vite orphelin, il est élevé par son frère, musicien organiste. Il reçoit à l'orgue, au violon et au chant une solide formation musicale mais c'est en étudiant les écrits de ses contemporains qu'il assimile véritablement l'art de la composition. Au fil de ses différents engagements à la cour ou en l’église, Bach construit un opus constitué notamment des œuvres de circonstance : aux formes léguées par ses prédécesseurs il donne une nouvelle dimension tant sur le plan expressif que structural, en se renouvelant sans cesse.
De son temps, la reconnaissance de Jean-Sébastien Bach dépasse à peine les frontières de l’Allemagne où l’on apprécie davantage ses qualités d’organiste que ses compositions. Néanmoins, il forma de nombreux musiciens qui perpétuèrent son enseignement.
L’héritage musical du compositeur sera maintenu pendant une génération par ses fils Wilhelm Friedmann, Carl Philipp Emanuel, Johann Christoph Friedrich et Johann Christian, puis disparaîtra avec eux avant d’être remis au goût du jour par les romantiques.
Sa vie en six dates
- 1695 : mort de son père, un an après la mort de sa mère
- 1705 : voyage à pied à Lübeck pendant un mois pour entendre le grand organiste Dietrich Buxtehude
- 1708-1717 : Konzertmeister à Weimar
- 1717-1723 : Maître de chapelle à la cour du Prince Leopold
- 1723-1750 : Cantor à l’Eglise Saint Thomas de Leipzig
- 1743 : Il commence à perdre la vue
Son œuvre en six dates
- 1721 : Les Concertos brandebourgeois BWV 1046 à 1051
- 1722, 1742 : Le clavier bien tempéré
- 1724-1748 : écriture de la Messe en Si mineur
- 1736 :version définitive de la Passion selon Saint Matthieu BWV 244
- 1747 : L’Offrande musicale BWV 1019 dédiée à Frederic II de Prusse
- L’Art de la fugue, inachevé