Une émission en partenariat avec le magazine Grazia.
Il faut encore porter du chaos en soi pour accoucher d’une étoile qui danse. (Ainsi parlait Zarathoustra, Nietzsche)
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Programmation musicale
Richard Strauss
Ainsi parlait Zarathoustra op.30 (extrait)
Orchestre Symphonique de la ville de Birmingham
Direction : Andris Nelsons
Wolfgang Amadeus Mozart
Requiem en ré mineur K.626 (Introït)
Insula Orchestra
Choeur Accentus
Direction : Laurence Equilbey
Félix Mendelssohn
La Fileuse
Marcel Azzola, accordéon
Frédéric Chopin
Ballade n°2 en fa Majeur op.38
Kotaro Fukuma, piano
Giovanni Pergolese
Stabat Mater en fa mineur (Stabat Mater dolorosa)
Anna Netrebko, soprano
Marianna Pizzolato, contralto
Orchestre de l’Académie Sainte Cécile de Rome
Direction : Antonio Pappano
Antonio Vivaldi
La Senna Festeggiante RV 693 (extraits)
Concerto Italiano
Direction : Rinaldo Alessandrini
Jean-Sébastien Bach
La Passion selon Saint Matthieu (Kommt ihr Töchter helft mir klagen, 1ère partie)
Akademie fur Alte Musik de Berlin
Chœur de Chambre du RIAS de Berlin
Chœur d’Etat de la Cathédrale de Berlin
Direction : René Jacobs
Jean-Sébastien Bach
Herz und Mund und Tat und Leben, Cantate BWV 147 (Ich will von Jesu Wundern singen, air de basse)
Thomas Hampson, basse
Consentus Musicus de Vienne
Choeur de Garçons de Tolz
Direction : Nikolaus Harnoncourt
Mercan Dede
Ab-i beka
Franz Schubert
Mélodie hongroise pour piano en si mineur D.817
Shani Diluka, piano
Frédéric Chopin
Nocturne
Arthur Rubinstein, piano
Jean-Sébastien Bach
La Passion selon Saint Jean BWV 245 (Zerfliesse mein Herze, 2ème partie, air de soprano)
Sibylla Rubens, soprano
Collegium Vocale de Gand
Direction : Philippe Herreweghe
Ibrahim Maalouf
Extrait de la B.O.F. Yves Saint Laurent (Les quais)
L'actualité de notre invité
La Sagesse espiègle
Alexandre Jollien
Paru le 4/10/2018 - Ed. Gallimard
«Je rêve d'un itinéraire qui m'apprenne à danser, à me départir de la dictature du on, pour progresser vers une complète déprise de soi. L'homme qui écrit ces lignes, pourquoi le cacher, a sombré au fin fond d'une addiction qui a bien failli le perdre. Dans son errance, il s'est souvent cassé la figure contre d'inefficaces injonctions, toujours cette orthopédie mentale, cette camisole de force qu'on voudrait refiler à celui qui révèle notre impuissance. À bout, il a dû emprunter des voies peu fréquentées et, pour tout dire, pas très orthodoxes. D'où le carnet de route qui suit, sorte de récit clinique, de tentatives de trouver un équilibre... C'est que la grande santé ne saurait être créée in vitro. Elle se vit, elle s'expérimente, elle s'incarne dans des êtres de chair, de larmes, de pulsions et de joies. C'est cette aventure que je m'apprête à retracer, convaincu que le philosophe ne plane pas en dehors de la cité, dans le ciel des idées, mais qu'il s'assigne pour tâche de traverser les tourments d'une vie, de scruter ce qui met en échec sa volonté et le tire vers le bas, d'aider tout un chacun à ne plus craindre le chaos pour l'habiter, allègrement.»
Ce voyage au fin fond de la dépendance, cette invitation au gai acquiescement de soi emprunte deux versants. Sous la forme d'un traité, sont explorées les voies qui conduisent à la grande santé, au joyeux dire oui. En contrepoint, dans des fragments, une autre voix se donne à entendre. À la troisième personne, lointaine et pourtant si intime, l'auteur narre sa singulière quête de liberté en plein chaos. Chemin faisant, Alexandre Jollien nous livre un carnet de route, un véritable traité de déculpabilisation. Cet essai de philosophie pratique dessine un lumineux art de vivre surgi du fond du fond.
L'équipe
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- Réalisation