La formation du regard : épisode • 1/5 du podcast Henri Loyrette, une vision des musées

L'historien de l'art Henri Loyrette à Paris en janvier 1998, France. ©Getty - Louis MONIER/Gamma-Rapho
L'historien de l'art Henri Loyrette à Paris en janvier 1998, France. ©Getty - Louis MONIER/Gamma-Rapho
L'historien de l'art Henri Loyrette à Paris en janvier 1998, France. ©Getty - Louis MONIER/Gamma-Rapho
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Dans ce premier épisode, Henri Loyrette raconte son initiation à l’art par son grand-père suisse collectionneur, et sa mère qui travaillait au Louvre, ses premières découvertes d’adolescent, au Petit Palais, et son choix de s’orienter vers l’histoire de l’art.

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Il habitait en face du Louvre, où sa mère l’emmenait régulièrement. "Au Louvre, j'allais voir les petits portraits de la Renaissance, de François Clouet, de Corneille de Lyon, mais c'était très lié aussi à la littérature, à Alexandre Dumas par exemple, que je dévorais à l'époque" se souvient Henri Loyrette. Son grand-père suisse collectionnait des maîtres du XIXème siècle. Ses marches dans les montagnes comme les vues des sommets enneigés sont parmi ses souvenirs les plus anciens. 

Les musées lui étaient déjà familiers quand, à l’âge de quinze ans, la visite d’une exposition Ingres au Petit Palais le bouleverse. Issu d’une famille d’avocats, il choisit l’histoire et bientôt l’histoire de l’art. 

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Une fois passé le concours des musées, Henri Loyrette part pour la Villa Médicis et arpente Rome pendant deux années qu’il décrit d’une intense liberté. De retour à Paris il envisage d’entrer au Centre Pompidou qui venait d’ouvrir ses portes, car il a toujours eu, aussi, le goût de la création en train de se faire. "J'ai été fidèle tout au long de ma carrière à ces goûts, mon ciel est resté le même et les étoiles fixes de ce ciel sont restées les mêmes" explique-t-il. Mais c’est finalement au musée d’Orsay, qui n’avait pas encore ouvert ses portes, qu’il fera ses premiers pas. 

Une série d’entretiens proposée par Anaël Pigeat, réalisée par Luc-Jean Reynaud. Attachée de production : Daphné Abgrall. Prise de son : Stéphane Beaufils. Coordination : Sandrine Treiner.

Bibliographie 

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