Assassinat de JFK il y a 60 ans : Pourquoi la thèse d’un tueur isolé ne tient pas

AP/SIPA

60 ans après la mort, violente, à Dallas, du jeune président Kennedy, la lumière n’a pas été faite sur les circonstances exactes de son assassinat.   

L’atroce épisode du 22 novembre 1963 a marqué une faille dans l’histoire américaine, mais aussi mondiale. D’un seul coup, la planète a pris conscience d’instances encore plus puissantes que l’homme réputé le plus puissant du monde.

La veille avait commencé pour JFK le premier des voyages électoraux en vue du scrutin de l’automne 64. On oublie souvent que cet assassinat de Dallas a eu lieu au tout début d’une campagne présidentielle.

Jackie Kennedy est l’atout charme du président, elle a décidé de se relancer dans la vie publique après un tragique évènement survenu 100 jours plus tôt. Elle a, à nouveau – ce fut déjà le cas en 1957 – perdu un enfant au berceau.

« Un bruit ressemblant à un pétard »

Le couple monte ce jour-là dans une Lincoln continental décapotable bleu nuit. A la demande du président, le toit de plexiglas a été retiré. Sous un soleil éclatant, le cortège s’avance dans les rues de Dallas, à 15 km/h.

L’épouse de JFK décrit « un bruit ressemblant à un pétard ». Lorsque son mari se tourne vers elle, elle assure que « sa dernière expression était si pure ». Le président américain a porté ses mains à sa gorge. Elle se penche vers lui, lorsque deux autres coups éclatent, le dernier atteignant JFK. Le sang gicle et Jackie perd un peu l’esprit.

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Elle voit qu’un morceau du crâne de son mari est projeté sur le capot arrière de la voiture. La Première dame enjambe la lunette et à quatre pattes, se saisit de bribes de cervelles. Ces images atroces ont été immortalisées par plusieurs témoins.

La Lincoln accélère et Jackie hurle : « mon dieu ils lui ont explosé la tête ». Mais qui est ce « ils » ?

Franck Ferrand vous raconte la suite…

 

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