"Depuis un an, je n'avais pas travaillé" : Gérard Klein revient sur son rôle inespéré de Victor Novak dans L'Instit
Le à 10:30 par Jade Olivier
Modifié le à 11:42
Dans son livre Gérard rêve encore, que Télé-Loisirs a pu lire et qui est d'ores et déjà disponible, Gérard Klein revient évidemment sur le rôle qui a marqué sa vie : celui de Victor Novak dans L'Instit sur France 2. Une opportunité inespérée pour lui, qui était au chômage depuis une année.
À 80 ans, Gérard Klein a des choses à raconter, aussi bien au grand public qu'à sa descendance ! Il a ainsi eu l'idée du livre Gérard rêve encore, disponible sur son site officiel et que Télé-Loisirs a pu lire, dans lequel il revient sur son histoire familial, se confiant comme jamais sur son père disparu René, et son propre parcours. Un des chapitres concerne évidemment la série L'Instit, qui sera diffusée sur France 2 jusqu'au début des années 2000.
L'Instit : un projet remis sur les rails grâce à un Président de la République ?
"François Luciani, réalisateur et scénariste, avait proposé cette idée d'un instit remplaçant, une idée refusée, puis, grâce au contexte politico-familial, politico-amical, politico-politique de l'époque a été acceptée, boostée et tournée dare-dare car "IL" en avait parlé à son beau-frère, qui en a parlé à un ami producteur, lequel a rappelé François... Luciani, pas l'autre, se souvient-il avec amusement, faisant un clin d'œil au Président de la République alors en poste, François Mitterrand. Soudain, l'idée était bonne !"
"Le producteur voulait un vrai acteur, donc... pas moi !"
Restait toutefois à trouver la perle rare pour le rôle de Victor Novak : "Le producteur voulait un vrai acteur, donc... pas moi !", écrit le comédien à l'incroyable transformation. C'est finalement grâce à François Luciani, qu'il remercie encore, qu'il décrochera le rôle. "Le fait que je [ne soit pas un vrai acteur] avait justement été l'argument du réalisateur." Un pari fou qui changera le destin de l'artiste, déjà apparu dans des films et séries télé et qui avait connu des excès : "Depuis un an, je n'avais pas travaillé, c'est comme ça ce boulot car ça n'en est pas un : chance 98 pour cent, travail et talent pour le reste." Ce rôle de "mec parfait" (mais "un peu chiant") le propulsera sur le devant de la scène, à l'aube de ses 50 ans.
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