Un premier test est intéressant à 7 ou 10 jours. Un taux de glucose entre 100 et 120 est bon signe. Cela montre que le veau, encore monogastrique, reçoit suffisamment de poudre de lait, sous-entendu suffisamment d’énergie sous forme de glucose.
Franck Gaudin, nutritionniste Vision-Lait recommande de pratiquer le test, « 4 à 6 heures, après le repas ». L’important est de garder une constance. C’est à dire de le faire, « toujours dans le même délai », pour garder une base de comparaison.
Un faible taux de glucose sanguin doit alerter : le veau a faim, il est sous-nourri. Il n’a pas suffisamment de lait ou bien son lait n’est pas pas assez nutritif.
L’autre hypothèse est celle d’un veau incapable de digérer ses 8 litres. Alors, l’éleveur lui en donne moins, par défaut. Ce problème de digestion vient peut-être d’un colostrum et/ou d’un lait trop chargé en pathogènes, au point de perturber la flore digestive.
Dans tous les cas, un taux de glucose à 40 ou même 80 est parlant : le veau cri famine !