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Félix Buffière : Ce tant rude Gévaudan. Mende 1986, Société des Lettres, Sciences et Arts de la Lozère, Mende

[compte-rendu]

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Félix Buffière : Ce tant rude Gévaudan. Mende 1986, Société des Lettres, Scien¬ ces et Arts de la Lozère, BP 58, 48002 Mende. 2 vol. 24,5 x 16,5 cm. 1920 p.

C’es : une véritable encyclopédie historique et géographique du «pays » lozé-rien que nous propose le Père Félix Buffière, professeur à l’Institut Catholique de Toulouse, un de ceux qui maintiennent la tradition des chanoines érudits du xixe s. La Société des Lettres, Sciences et Arts de la Lozère, bien connue des historiens par ses publications savantes, son Musée et sa Revue du Gévaudan, des Causses et des Cévennes , a patronné cette monumentale publication, bel exemple de décentra¬ lisation culturelle et d’enracinement au pays.

Certes ce n’est pas un ouvrage d’érudition, et l’auteur ne pouvait être un spé¬ cialiste de toutes les questions abordées. Mais à travers ces deux mille pages de lec¬ ture agréable, avec une illustration photographique abondante en noir et en couleurs, des cartes et des documents, des anecdotes, des contes et légendes, l’auteur fait revi¬ vre l’histoire des villages et des petites villes, des hommes et de leurs travaux, depuis la préhistoire jusqu’à nos jours. Des développements importants sont réservés au Christianisme au pays de St Privât, à l’église catholique et à ses figures de proue originaires du Gévaudan et qui ont œuvré dans le monde entier... Le protestantisme cévenol n'occupe qu’une place réduite dans la trame historique comme dans la pré¬ sentation sociologique de la Lozère actuelle ; l’œuvre ne dispense pas de consulter, p. ex., les récents ouvrages d’Henri Bosc (La guerre des Cévennes) ou de Robert Poujol (Vébron, histoire d’un village cévenol). Tel n’était pas le but de l’entreprise. Mais tous les Lozériens dispersés dans l’hexagone et tous ceux, nombreux, qui connaissent et qui aiment ce pays rude mais attachant, trouveront dans cette «somme » d’histoire locale une multitude de souvenirs, de renseignements et de docu¬ ments qui sont la «matière» de l’historien et qui font le plaisir du lecteur.

G. Romestan