Jean-Claude Polack
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Félix mtc-Anti
Jean-Claude Polack est psychanalyste.
♦Réédité par La Découverte en 2003.
Cette communication a été prononcée au colloque international «Gilles Deleuze, Félix Guattari et le politique », organisé par Manola Antonioli à l’Université Paris vm Vincennes/Saint Denis, les 14 et 15 janvier 2005.
Les citations ici proviennent essentiellement de Psychanalyse et transversa¬ lité* et du remarquable travail de publication critique de lettres et manus¬ crits de Guattari accompli par Stéphane Nadaud, Écrits pour l’ Anti-Œdipe, Lignes-Manifeste, Paris, 2005.
Depuis le feu d’artifice de V Anti-Œdipe, on s’est souvent demandé comment fonctionnait la machine d’écriture qui l’avait fait éclater. C’est Deleuze qui formule le mieux, dans sa préface à Psychanalyse et transversalité, l’entreprise qui, dès les premières rencontres, l’a séduit : «D arrive qu’un mili¬ tant politique et un psychanalyste se rencontrent dans la même personne, et que, au lieu de rester cloisonnés, de trou¬ ver toutes sortes de raisons pour rester cloisonnés, ils ne ces¬ sent de se mêler, d’interférer, de communiquer, de se prendre l’un pour l’autre. C’est un événement assez rare depuis Reich. Pierre-Félix Guattari ne se laisse guère occuper par les pro¬ blèmes de l’unité d’un Moi. Le moi fait plutôt partie de ces choses qu’il faut dissoudre, sous l’assaut conjugué des forces politiques et analytiques. Le mot de Guattari, «nous sommes tous des groupuscules », marque bien la recherche d’une nou¬ velle subjectivité, subjectivité de groupe, qui ne se laisse pas enfermer dans un tout forcément prompt à reconstituer un
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