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L'église Saint-Etienne, ancienne collégiale Saint-Pierre de Bar-le-Duc, par M. le chanoine Ch. Almond, Bar-le-Duc, 1921

[compte-rendu]

Année 1921 80 pp. 301-302
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L'église Saint-Etienne, ancienne collégiale Sain,t-Pierr,e de BaR-le-Duc, par M. le chanoine Ch. Aimond, Bàr-le-Duc, 192.1, 148 pages, avec un plan, des dessins dans le texte en 12 planches hors texte.

Cette intéressante monographie se compose de trois parties : l'histoire du monument, la description de son architecture et celle de son mobilier» Cette dernière est la plus importante, sinon par son étendue, tout au moins par le sujet qu'elle traite, car c'est là cjue l'au¬ teur étudie deux œuvres célèbres de Ligier Richier, le calvaire et le fameux squelette, auquel il rend son véritable caractère : ce n'est pas Ja représentation de René de Chalon, prince d'Orange, tel qu'il allait devenir trois ans après son trépas, ni même la statue de la Mort à laquelle une restauration maladroite avait ajouté un ridicule sablier serré entre des doigts décharnés, mais bien certainement l'emblème de la Résurrection et la preuve en est dans ce cœur que le spectre élève de la main, dans un magnifique geste d'éspoir.

Nous n'insistons pas sur le mobilier de Saint-Etienne, bien connu dans ses principales œuvres, mais dont l'étude avait sa place mar-qiiée ici, et nous abordons l'histoire du monument, tracée avec conscience et précision.

Il existaitàBar, dépendant des anciennes salles ducales, un oratoire dédié à Saint-Pierre et qui fut érigé en collégiale le 31 juillet 1315, ! grâce à la manificence des fonctionnaires de l'administration des ducs. Les chanoines, dès 1335, en firent une véritable église qui cependant ne tarda pas à tomber en ruines à la suite des guerres et des incendies dont la région fut le théâtre. Vers 1441-1445, il fallut nons eùlement la consolider mais la rebâtir presque complètement.

Le chapitre commença donc par exhausser les piles du xive siècle qui amorçaient la nef ainsi qu'on peut encore s'en rendre compte

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