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Georges Couthon ou les métamorphoses de la raison (22 décembre 1755 — 10 thermidor an II)

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MARTINE BRACONNIER

GEORGES COUTHON OU LES MÉTAMORPHOSES DE LA RAISON

(22 décembre 1755 — 10 thermidor an II)

Cette thèse correspond à un choix délibéré de travailler sur un sujet politique. Après une maîtrise ayant porté sur la paysannerie postrévolutionnaire, j'aspirais à une réflexion plus théorique, et envisageais une étude qui graviterait autour du gouvernement révolutionnaire, de la Terreur (le pourquoi, les fondements, le problème de la fin et des moyens).

Nous étions en 1981. Le colloque de Clermont-Ferrand consacré à Couthon se profilait, aussi mon directeur de thèse, Albert Soboul, me proposa-t-il de travailler sur Couthon, champ de recherches totalement vierge. Mon diplôme d'études approfondies fut consacré à « Georges Couthon : député des assemblées révolutionnaires ».

Le D.E.A. achevé, l'heure de la thèse venue, ce sujet me parut trop restreint eu égard à la documentation dont je disposais. Aussi, en accord avec mon nouveau directeur de thèse Michel Vovelle, l'ai-je élargi : ce ne serait plus uniquement le député, mais aussi l'homme et ses missions, l'homme et son département. Désormais, les documents devinrent variés, nombreux.

Pendant un certain temps, je n'ai pas conçu cette recherche comme celle portant sur un personnage. Je n'ai pas eu la dimension individuelle, biographique. Il s'agissait, pour moi, d'une étude de la pensée et du rôle politique, d'exhumer la troisième colonne de l'édifice du gouvernement révolutionnaire. Ce travail sur Couthon s'inscrivait dans une chaîne d'appréhension de la dernière phase de la Révolution française, allant de mi- 1793 à mi-1794. Puis, la dimension politique devint insuffisante. Il m'était devenu impératif d'incarner cette pensée, de découvrir l'homme. Mon sujet prit alors une dimension biographique. Toutefois, j'avoue avoir eu longtemps

Annales Historiques de la Révolution Française — 1994 — N° 4

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