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Guy Marchand : une vie et une carrière en images

La Rédaction avec AFP

L’acteur et chanteur Guy Marchand est mort à l’âge de 86 ans. Voici une sélection de photos retraçant sa vie et sa carrière.

Guy Marchand et Brigitte Bardot sur le tournage de « Boulevard du Rhum » de Robert Enrico en 1971.
Guy Marchand et Brigitte Bardot sur le tournage de « Boulevard du Rhum » de Robert Enrico en 1971. © Sunset Boulevard / Corbis via Getty Images
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Guy Marchand et Bernadette sur le tournage d'« Une belle fille comme moi » de François Truffaut (1972).
Guy Marchand et Bernadette sur le tournage d'« Une belle fille comme moi » de François Truffaut (1972). © Michel Ginfray / Sygma via Getty Images
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Guy Marchand et Isabelle Huppert sur le tournage de « Loulou » de Maurice Pialat en 1980.
Guy Marchand et Isabelle Huppert sur le tournage de « Loulou » de Maurice Pialat en 1980. © New Yorker Films / Getty Images
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Guy Marchand en 1995
Guy Marchand en 1995 © Eric Fougere / Corbis via Getty Images
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Guy Marchand dans « Hotel de la plage » de Michel Lang (1978).
Guy Marchand dans « Hotel de la plage » de Michel Lang (1978). © Productions 2000 - Société des Etablissements L. Gaumont / Collection ChristopheL via AFP
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Guy Marchand dans « Nestor Burma, détective de choc » de Jean-Luc Miesch (1982).<br />
Guy Marchand dans « Nestor Burma, détective de choc » de Jean-Luc Miesch (1982).
© Zénith Production / PRODIS / FRANCE 3 / Collection ChristopheL via AFP
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Guy Marchand dans « La tête dans le sac » de Gérard Lauzier (1984).
Guy Marchand dans « La tête dans le sac » de Gérard Lauzier (1984). © Films A2 / Trinacra Films / Collection ChristopheL via AFP
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Guy Marchand dans « Hold up » d'Alexandre Arcady.
Guy Marchand dans « Hold up » d'Alexandre Arcady. © Cerito Films / Cinévidéo / Les Films Ariane / Collection ChristopheL via AFP
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Guy Marchand dans « Conseil de famille » de Costa-Gavras (1985).
Guy Marchand dans « Conseil de famille » de Costa-Gavras (1985). © K G Productions / Gaumont / Films A2 / Georges Pierre / Collection ChristopheL via AFP
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Guy Marchand dans « L'été en pente douce » de Gérard Krawczyk.
Guy Marchand dans « L'été en pente douce » de Gérard Krawczyk (1987). © Flach Films / Collection ChristopheL via AFP
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Guy Marchand sur le tournage de la série « Nestor Burma ».
Guy Marchand sur le tournage de la série « Nestor Burma ». © François Pugnet / Sygma via Getty Images
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Pierre Tornade, Guy Marchand et Patrick Guillemin pour la série « Nestor Burma ».
Pierre Tornade, Guy Marchand et Patrick Guillemin pour la série « Nestor Burma ». © François Pugnet / Sygma via Getty Images
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Guy Marchand en 2020.
Guy Marchand en 2020. © Eric Fougère / Corbis via Getty Images
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Guy Marchand joue de la clarinette au Petit Journal Montparnasse, en mai 2011.
Guy Marchand joue de la clarinette au Petit Journal Montparnasse, en mai 2011. © Samuel Dietz / WireImage/Getty Images
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Guy Marchand et Brigitte Bardot sur le tournage de « Boulevard du Rhum » de Robert Enrico en 1971.
Guy Marchand et Brigitte Bardot sur le tournage de « Boulevard du Rhum » de Robert Enrico en 1971. © Sunset Boulevard / Corbis via Getty Images
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Guy Marchand et Bernadette sur le tournage d'« Une belle fille comme moi » de François Truffaut (1972).
Guy Marchand et Bernadette sur le tournage d'« Une belle fille comme moi » de François Truffaut (1972). © Michel Ginfray / Sygma via Getty Images
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Guy Marchand et Isabelle Huppert sur le tournage de « Loulou » de Maurice Pialat en 1980.
Guy Marchand et Isabelle Huppert sur le tournage de « Loulou » de Maurice Pialat en 1980. © New Yorker Films / Getty Images
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Guy Marchand en 1995
Guy Marchand en 1995 © Eric Fougere / Corbis via Getty Images
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Guy Marchand dans « Hotel de la plage » de Michel Lang (1978).
Guy Marchand dans « Hotel de la plage » de Michel Lang (1978). © Productions 2000 - Société des Etablissements L. Gaumont / Collection ChristopheL via AFP
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Guy Marchand dans « Nestor Burma, détective de choc » de Jean-Luc Miesch (1982).<br />
Guy Marchand dans « Nestor Burma, détective de choc » de Jean-Luc Miesch (1982).
© Zénith Production / PRODIS / FRANCE 3 / Collection ChristopheL via AFP
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Guy Marchand dans « La tête dans le sac » de Gérard Lauzier (1984).
Guy Marchand dans « La tête dans le sac » de Gérard Lauzier (1984). © Films A2 / Trinacra Films / Collection ChristopheL via AFP
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Guy Marchand dans « Hold up » d'Alexandre Arcady.
Guy Marchand dans « Hold up » d'Alexandre Arcady. © Cerito Films / Cinévidéo / Les Films Ariane / Collection ChristopheL via AFP
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Guy Marchand dans « Conseil de famille » de Costa-Gavras (1985).
Guy Marchand dans « Conseil de famille » de Costa-Gavras (1985). © K G Productions / Gaumont / Films A2 / Georges Pierre / Collection ChristopheL via AFP
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Guy Marchand dans « L'été en pente douce » de Gérard Krawczyk.
Guy Marchand dans « L'été en pente douce » de Gérard Krawczyk (1987). © Flach Films / Collection ChristopheL via AFP
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Guy Marchand sur le tournage de la série « Nestor Burma ».
Guy Marchand sur le tournage de la série « Nestor Burma ». © François Pugnet / Sygma via Getty Images
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Pierre Tornade, Guy Marchand et Patrick Guillemin pour la série « Nestor Burma ».
Pierre Tornade, Guy Marchand et Patrick Guillemin pour la série « Nestor Burma ». © François Pugnet / Sygma via Getty Images
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Guy Marchand en 2020.
Guy Marchand en 2020. © Eric Fougère / Corbis via Getty Images
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Guy Marchand joue de la clarinette au Petit Journal Montparnasse, en mai 2011.
Guy Marchand joue de la clarinette au Petit Journal Montparnasse, en mai 2011. © Samuel Dietz / WireImage/Getty Images
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Guy Marchand, le Nestor Burma du petit écran, décédé vendredi à l’âge de 86 ans, était un touche-à-tout dilettante mais Césarisé, qui aimait jouer au crooner démodé.

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« Burma, c’est moi ! », confessait à 79 ans celui qui, gouailleur et cynique, a incarné le détective privé de Léo Mallet dans la série télévisée éponyme entre 1991 et 2003.

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« Avec ce personnage, j’étais comme un poisson dans l’eau ! », racontait en 2016 sur France Culture cet enfant de la guerre né en 1937, « gentil voyou » de l’est parisien au physique « désespérément rétro ». « En même temps, j’ai tout réinventé. Je ne pouvais pas me passer de poésie et j’ai fait de Burma quelqu’un qui aime le sexe et la poésie ! ».

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« Micmac moche au Boul’Mich'», « Panique à Saint Patrick », « Mignonne, allons voir si la chose » : au gré des 42 épisodes dans lesquels il tourne, c’est lui qui donne au privé cette étoffe des héros de série B, entre lustre hollywoodien et « divagation surréaliste » d’un San Antonio.

Avec sa cravate dénouée et son air faussement flegmatique, il défend des jeunes femmes, débusque la canaille à coup de calembours et joue du sax' dans les bois, l’imperméable ouvert et le borsalino enfoncé sur son crâne chauve… « Moi, j’ai toujours été démodé… Je rêve en noir et blanc et j’ai tout fait pour qu’on perçoive Burma en noir et blanc ! »

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« Je ne suis qu’un chanteur » 

Avant de devenir Burma, l’acteur, qui prétendait être « entré par effraction dans la profession », s’est distingué au cinéma avec de grands réalisateurs.

On le voit chez François Truffaut (« Une belle fille comme moi », 1972), Maurice Pialat (« Loulou », 1980), Bertrand Tavernier (« Coup de torchon », 1981) ou encore Christophe Honoré (« Dans Paris », 2006).

En 1982, il gagne le César du meilleur second rôle dans « Garde à vue » de Claude Miller. Avec Lino Ventura, il se paye Michel Serrault dans la peau d’un flic impulsif. « Ça m’a donné un peu d’autorité dans le métier car on ne me prenait pas au sérieux comme chanteur de variété ! ».

Car c’est par la chanson que ce fils d’un ferrailleur et d’une « gitane » acquiert d’abord une petite notoriété. Il grandit avec « les manouches » et les musiciens - Django Reinhardt, Stéphane Grappelli - qui venaient répéter dans le garage familial. Son père, régisseur à Bobino la nuit, le met à la boxe et à la clarinette.

Avec ses airs de séducteur latino et sa voix de baryton, il écrit « La Passionata » en cinq minutes, en rentrant de la guerre d’Algérie. Cette « plaisanterie » devient l’un des tubes de l’été 65. Il signe d’autres succès comme « Tango, Tango » en 1975 avec le bandonéoniste argentin Astor Piazzola. « Je suis une vedette populaire, pas une star », aimait-il répéter.

Avec « Destinée », la bande-originale des « Sous-doués en vacances » (1982), il récolte sa « plus grande honte ». « C’était une blague, une connerie pour l’été, et on en a vendu 250.000 exemplaires ! J’étais vexé ! », racontait-il à propos de ce titre repris notamment dans la version ciné du « Père Noël est une ordure ».

Car la « vraie nature » de Guy Marchand, « c’est d’être chanteur ». Fin connaisseur de jazz et de musiques latines, il signe une quinzaine d’albums (« Nostalgitan », « A Guy in blue », « Emilio ») au succès confidentiel mais avec des musiciens de renom.

« Je ne suis qu’un chanteur », disait-il en 2015 sur France 5. « Quand je vais mourir, il ne restera pas grand-chose, peut-être un fond sonore, comme de la musique d’ascenseur ».

Divorcé et père de deux enfants, il s’était remarié à 70 ans avec une femme de 40 ans sa cadette.

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