LES PLUS LUS
Publicité
Publicité

Sophie Favier : "Ça m’amuserait de rejoindre 'Touche Pas à Mon Poste'"

Sophie Favier pose pour Paris Match.
Sophie Favier pose pour Paris Match. © Kasia Wandycz / Paris Match
Joséphine Simon-Michel , Mis à jour le

«Jamais aussi bien qu’à 50 ans» est le nouveau livre de la pétillante Sophie Favier aux éditions Michel Lafon. L’ancienne animatrice culte de «Coucou C’est nous» et de «Ciel mon Mardi» se confesse sans concession. Son amour pour Delarue, la trahison de Dechavanne, ses conseils utiles mode, beauté et santé… Ce joli livre, plein d’espoir et d’optimisme, est à dévorer en cette période morose. 

Paris Match. Quel a été le déclic pour écrire ce livre ?
Sophie Favier. J’avais envie de transmettre mes secrets mais surtout de parler de la cinquantaine. C’est un passage obligé et difficile pour toutes les femmes. Nous sommes à un carrefour de notre vie. Il faut être dans la vérité pour vivre ce moment avec beaucoup de plénitude. A 40 ans, je me laissais aller. Je grignotais et je ne prenais pas soin de moi. Mais une fois le cap des 50 ans, il faut se prendre en main et tirer un bilan de sa vie. Suis-je heureuse dans ma vie professionnelle et dans ma vie personnelle ?

Publicité

A 50 ans, vous semblez enfin heureuse en amour…
Oui, j’ai rencontré Bruno il y a six ans. C’était comme une évidence. Notre histoire est pure et fluide. Et pourtant, je n’étais pas prédisposée à le rencontrer. Je n’avais vraiment pas envie de sortir ce soir-là et nous ne venons pas du même milieu. Il vient d’une famille de forain. Un monde pas si différent du mien car les forains sont des artistes dans l’âme. Il tient deux parcs d’attractions «le royaume des enfants» en banlieue parisienne. Je le retrouve souvent là-bas et j’y apporte ma touche féminine.

La suite après cette publicité

Bruno a aussi treize ans de moins que vous. La différence d’âge, on s’en balance ?
C’est le hasard de la vie. Je n’ai pas fait exprès ! On ne parle même pas de notre différence d’âge.

La suite après cette publicité

"J’ai perdu 13 kilos en deux mois et demi"

Vous avez une ligne sublime… Quel est votre secret ?
Un régime, tout simplement ! J’ai perdu 13 kilos en deux mois et demi. Depuis, je stagne. Je ne veux plus reprendre mes kilos d’avant. Je suis un régime à 1200 calories par jour. Je mange beaucoup de fruits et légumes et j’ai banni les apéritifs, les gâteaux industriels et la viande rouge.

Sophie Favier pose pour Paris Match.
Sophie Favier pose pour Paris Match. © Kasia Wandycz / Paris Match

Etes-vous devenue végétarienne ?
Les images des abattoirs sont d’une rare violence. Les animaux souffrent vraiment trop. Bientôt, on cessera de manger des êtres vivants au profit des graines et aliments naturels.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Dans les années 90, vous étiez la blonde pulpeuse et candide aux côtés de Christophe Dechavanne. Avez-vous toujours assumé cette image de blonde sexy ?
On peut avoir un joli décolleté et un bel esprit. Mais j’avoue qu’avoir du sex apeal à la télé peut engendrer des critiques douloureuses. Le sexisme est redoutable. Cependant, j’espère avoir été un exemple pour certaines femmes. J’ai apporté de la fraicheur et les téléspectateurs ont perçu en moi ma générosité de cœur et ma sincérité. Encore aujourd’hui, trente ans après, on me témoigne cette bienveillance. Surtout auprès des femmes.

Referiez-vous le même parcours ?
J’ai vécu des bons et des moins bons moments. Mais j’assume tout.

"J’étais secrètement amoureuse de Jean Luc Delarue"

Peut-être auriez été plus entreprenante avec Jean-Luc Delarue, votre passion secrète à l’époque…
J’ai raconté dans mon livre cette anecdote avec Jean-Luc Delarue pour expliquer mon manque de confiance en moi. C’est vrai, j’étais secrètement amoureuse de Jean Luc Delarue. Il était le symbole de la virilité et j’avais un immense respect pour son travail. J’ai eu la chance de le rencontrer dans son bureau mais ma timidité m’a empêché de travailler avec lui. Il était davantage un fantasme. Jean-Luc était trop dans la lumière. C’était même aveuglant. Quand il passait dans une pièce, tout le monde se taisait. Il avait un tel charisme…

Quand vous aviez 20 ans, vous avez du être courtisée…
Sortir avec des animateurs me faisaient trop peur. Je me disais qu’un homme avec autant de notoriété ne serait pas capable de prendre soin de moi. J’ai eu une vie sentimentale assez sage…

Dans votre livre, vous évoquez aussi les problèmes de drogues à la télé…
J’étais tellement choquée car j’ai reçu une éducation stricte avec une mère espagnole et religieuse. Dans les années 90, quel étonnement de découvrir autant de drogue dans ce milieu. Aujourd’hui encore, même si je ne suis pas dans le jugement, je n’arrive pas à comprendre comment certains arrivent à s’autodétruire avec la drogue.

Vous parlez aussi de la séparation douloureuse avec le père de votre fille…
C’est toujours un échec de se séparer du père de ses enfants. Au même moment, je venais de vivre une autre séparation, celle d’avec Christophe Dechavanne. Il m’a sabré la tête. J’ai été punie et complètement abattue.

Sophie Favier pose pour Paris Match.
Sophie Favier pose pour Paris Match. © Kasia Wandycz / Paris Match

Que s’est-il passé exactement ?
Mon producteur, Christophe Dechavanne, m’a laissé tomber du jour au lendemain alors que je venais de réaliser un des scores d’audience historique de TF1 pour le premier numéro de «Sophie sans interdit». Il a refusé de produire la deuxième émission sans jamais m’expliquer ses raisons. Je me suis tue pendant des années car je me retrouvais face à un monstre de popularité. Pendant 20 ans, on me parlait de Dechavanne mais je n’osais pas raconter vraiment la vérité. Aujourd’hui, j’ai eu besoin de rétablir la vérité : Dechavanne a bousillé ma carrière.

Qu’avez-vous envie de lui dire si vous le croisez ?
C’est plutôt à lui de me parler. Je l’ai revu récemment sur le tournage de Patrick Sébastien mais il ne réalise pas le mal qu’il m’a fait. Cette séparation est un moment très douloureux dans ma vie. Mais cette épreuve m’a aidé à être plus forte.

Si vous n’étiez pas devenue star de la télé, qu’auriez-vous fait de votre vie ?
J’ai un coté Brigitte Bardot. J’aurais adoré tenir un dispensaire pour les personnes malades et un refuge pour les animaux.

Et aujourd’hui, à 50 ans, aimeriez-vous refaire de la télé ?
Ça m’amuserait de rejoindre «Touche Pas à Mon Poste». Cette émission est le prolongement de «Coucou c’est nous». J’aime beaucoup Cyril Hanouna car il a ramé pour en arriver là où il est aujourd’hui.

Contenus sponsorisés

Publicité