Cauet fait son come-back sur NRJ

Paris Match. Un an après votre éviction de NRJ , vous faites votre rentrée chez eux. Vous n’êtes pas rancunier…
Sébastien Cauet. C’est un métier où il ne faut pas l’être. Les fâcheries dans ce milieu sont courantes, surtout après sept ans de collaboration. Quand on est passionné comme je le suis, les échanges le sont aussi. On est comme un couple, le jour où la passion s’est arrêtée, il a fallu faire une pause pour mieux repartir. On se manquait, alors on s’est retrouvés. Et franchement, si le projet que l’on vous offre est intéressant, c’est idiot de refuser.

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Qu’est-ce que vous a proposé la station ?
De réfléchir à ce dont j’avais envie. Je savais qu’il y avait quelque chose à faire sur le créneau du retour du travail, entre 17 et 20 heures. Une sorte de matinale du soir. Pour autant, je ne me voyais pas enfermé seul en studio, donc on a choisi de diviser l’émission en deux parties : une première avec de l’actu à ma sauce, et une seconde en public, où on peut échanger avec les gens. 

Par les temps qui courent, faire des blagues en direct n’est plus si simple. 
C’est vrai que, avant, une association nous envoyait une lettre et c’était fini. Aujourd’hui, chacun peut déverser sa haine sur les réseaux sociaux. Mais je suis là pour divertir, mon but est d’être moqueur sans jamais tomber dans la méchanceté.

La télévision vous manque ?
Bien sûr, et c’est pour ça que je reprends “La méthode” sur C8. Mais je n’ai pas assez de temps pour en faire plus… Je vais remonter sur scène et je prépare un livre autobiographique chez Robert Laffont pour début 2019.

« C’Cauet », sur NRJ, de 17 heures à 20 heures