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Trafic de stupéfiants, chiffres de la sécurité... Gérald Darmanin muscle son discours

Marlène Schiappa et Gérald Darmanin.
Marlène Schiappa et Gérald Darmanin. © STEPHANE DE SAKUTIN / POOL / AFP
Yannick Vely

Dans une interview accordée au «Parisien», le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin annonce vouloir faire la guerre aux trafiquants de stupéfiants.

Mercredi, un séminaire gouvernemental se tiendra sur les questions de sécurité. Depuis son nomination au ministère de l'Intérieur, Gérald Darmanin ne chôme pas sur le plan de la communication. Accompagné de la secrétaire d'Etat Marlène Schiappa, il a accordé une interview au «Parisien». Il a d'abord défendu le bilan du gouvernement «indiscutablement positif», selon lui, avec notamment «le recrutement sans précédent de 6000 policiers et gendarmes, dont 2000 au renseignement intérieur qui ont permis de déjouer plus de trente attentats depuis 2017». La priorité des priorités sera «indéniablement la lutte contre les stupéfiants», confirme Gérald Darmanin. «Il faut s'occuper de tous les trafics», précise-t-il. «Il faut sanctionner tout le monde, y compris dans les beaux quartiers de Paris». «La drogue c'est de la merde, ça finance le crime organisé, ça tue la vie de milliers de personnes et ça peut concerner toutes les familles de France.»

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"Je continuerai à employer le mot ensauvagement"

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Pour attester de l'efficacité de l'action gouvernementale sur les questions de sécurité, «un point presse mensuel» sera tenu, pour «communiquer l'ensemble des résultats», notamment sur «la lutte contre les stupéfiants, les chiffres des violences conjugales, intrafamiliales et sexuelles». «Nous ne sommes pas pour la politique du chiffre, mais pour la politique du résultat». «La France est malade de son insécurité», justifie-t-il, et «si la France est malade, il faut prendre sa température». Gérald Darmanin explique également dans cet entretien vouloir «interdire purement et simplement» les gaz hilarants, «cela pourrit le quotidien de nombreux Français». L'ancien maire de Tourcoing continuera à employer le mot «ensauvagement» qui fait polémique, y compris au sein du gouvernement. «Si Marine Le Pen dit que le ciel est bleu, je ne vais pas dire qu'il pleut pour me différencier». 

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