Léon Daudet, l’ami antisémite de Proust
Récit C’est à l’éditorialiste de « l’Action française » que Proust, écrivain juif, doit les deux distinctions auxquelles il tenait tant : le prix Goncourt et la Légion d’honneur. Notre enquêtrice Caroline Michel-Aguirre a voulu comprendre cette déroutante amitié.
Abonné
Vous voulez participer au débat ?
S’abonner permet de commenter les articles. Et pas que : vous pouvez les consulter et les offrir à vos proches.
Vous avez envie d’offrir cet article ?
S’abonner permet d’offrir les articles à vos proches. Et pas que : vous pouvez les consulter et les commenter.
Personne n’a retenu le prénom du fils d’Alphonse Daudet en dehors de quelques nostalgiques de l’Action française. Eric Zemmour a même pu le citer dans un discours de sa campagne présidentielle sans que personne ne sursaute. Le fils aîné de l’auteur des « Lettres de mon moulin » était pourtant un homme tout-puissant au sortir de la Première Guerre mondiale.
Publicité
Intime de Charles Maurras, il avait l’oreille de Georges Clemenceau et de Raymond Poincaré. Elu député au sein de la fameuse « Chambre bleu horizon » de 1919, il signait chaque jour un éditorial dans le quotidien de l’Action française et publiait des critiques littéraires.
A côté de ça, un personnage gargantuesque, mangeant comme quatre, buvant des quantités inimaginables de vin, écrivant des livres à la chaîne, tonitruant à l’Assemblée, jovial, …
Enquêtes méthodiques, analyses synthétiques, newsletters éclectiques.
Le Nouvel Obs fait sa promo ! Pendant trois jours seulement, l’abonnement est à 20€ pour un an ou 2€ par mois.