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Le domaine de la santé va un peu mieux à Senneterre, un an après la réouverture de l'urgence.
En mars 2022, l'urgence locale rouvrait après une difficile séquence de presque cinq mois où c'était fermé la nuit.
À l'époque, le CISSS de l'Abitibi-Témiscamingue évoquait un manque d'infirmières pour justifier sa décision.
Les élus et la population locale étaient montés aux barricades pour défendre l'accès de proximité. La fermeture de l'urgence forçait les malades à faire la route vers Amos ou Val-d'Or pour voir un médecin.
Un an après cette réouverture, Senneterre écoule des jours plus paisibles.
La mairesse, Nathalie-Ann Pelchat, prévient qu'il n'y aura jamais de retour en arrière:
«C'est certain que jamais on ne laisserait passer une fermeture une seconde fois. Les petits milieux, il faut toujours se battre, parce que beaucoup de services vont toujours vers les plus grands centres. Ce n'est pas parce qu'on a moins de population que c'est moins important, il faut garder en tête l'immensité du territoire.»
Senneterre a aussi un enjeu avec la desserte ambulancière. Elle a longtemps eu un seul véhicule alors que les élus en demandaient deux ou, à tout le moins, un changement dans le mode d'opération.:
«C'est toujours des horaires de faction. Ce n'est pas ça qu'on désire et ce n'est pas ça que le système à Senneterre exige. C'est une question d'être plus rapide sur une urgence.»
Les élus aimeraient qu'un service de radiologie soit ramené, là encore pour éviter des déplacements, surtout aux aînés.
Senneterre compte environ 2 730 âmes. En incluant Senneterre-Paroisse et Belcourt, tout près, la population dépasse le chiffre de 4 000.