1. C’est vraiment le dernier
Le nouveau spectacle de Patrick Bosso s’appelle Dernier round et ce n’est pas une blague. L’humoriste marseillais a bien prévu d’arrêter le seul en scène à la fin de cette tournée. "C’est mon dernier spectacle, c’est sûr, nous confiait le comédien à l’automne dernier. Donc, les gens qui ne m’ont pas vu sur scène, c’est maintenant ou jamais!" Rideau sur le one-man-show mais pas sur la comédie. "Il n’y a pas d’adieu, c’est juste un dernier round", poursuivait-il. Celui qui a partagé la scène, dans la pièce Acting, avec Kad Merad et Niels Arestrup – qui avait d’ailleurs été son professeur à ses débuts et avait décelé son potentiel comique – rêve désormais de travail en équipe. "J’ai adoré être accompagné. Quand l’un est fatigué, l’autre est là. Il y a une sorte d’énergie différente", développait Patrick Bosso cet été auprès de nos confrères de Midi Libre.
2. Inspiré par le temps qui passe
Son spectacle précédent, Sans accent, c’est la question d’un spectateur qui lui avait inspiré: "Oh Bosso, comment on fait pour faire connu comme travail?"… Dernier round, ce serait plutôt l’âge qui avance et le temps qui passe. "Le boulot a changé, les réseaux sociaux, tout ça… J’ai soixante ans, je n’ai pas envie de faire le combat de trop pour filer la métaphore du titre. Il y a une tonne de jeunes qui arrivent, des nouveaux humoristes garçons et filles, je laisse la place", nous expliquait-il encore. Moins à l’aise avec les nouveaux modes de communication, Bosso préfère s’en amuser: "On est inconnu le lundi et, le mardi, on remplit des Zénith parce qu’on a dit un truc sur Internet. Je ne le regrette pas mais je m’y reconnais moins. C’est comme ça pour tout le monde. Le père disait pareil avant nous, et le grand-père avant lui!".
3. Échange avec le public
Le Marseillais arrête le one-man mais n’est sûrement pas lassé du spectacle et du rapport au public. "La scène, j’adore, c’est la plus belle chose qui m’est arrivée dans la vie", nous disait-il. Comme un remède miracle aux soucis: "À la fin, on se dit merci, comme à un docteur: ‘‘Merci d’être passé, de m’avoir rassuré!’’ J’en ai autant besoin qu’eux."
> Dimanche 27 novembre, à 18h. La Palestre, au Cannet. Prévue ce samedi 19 novembre, la représentation a été décalée. Les billets achetés pour cette date restent valables, remboursement au point de vente jusqu’au 26 novembre. Tarifs: 35 euros, réduit 31 euros. Rens. www.lapalestre.eu
> Samedi 21 janvier, à 20h30. Le Cepac Silo, à Marseille. Tarifs: 35 et 39 euros. Rens. www.cepacsilo-marseille.fr
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