Accueil

Société Médias
"Grand professionnalisme" : Ruth Elkrief fan numéro 1 de Gabriel Attal après son discours de politique générale
Ce mardi 30 janvier, Ruth Elkrief a vanté le « grand professionnalisme » et « la maîtrise » du Premier ministre après son discours de politique générale.
Capture d'écran - LCI

"Grand professionnalisme" : Ruth Elkrief fan numéro 1 de Gabriel Attal après son discours de politique générale

Éditocratie

Par

Publié le

Après son discours de politique générale ce mardi 30 janvier, Gabriel Attal peut compter sur une nouvelle alliée ! Sur l'antenne de LCI, l'éditorialiste Ruth Elkrief n'a pas manqué de faire le service après-vente du Premier ministre, vantant notamment son « grand professionnalisme » et sa « maîtrise de l'exercice »…

Tient-on la présidente du fan-club de Gabriel Attal ? Avec Ruth Elkrief, le chef du gouvernement peut en tout cas compter sur une nouvelle alliée… Dont acte : au micro de LCI, l'éditorialiste politique n'a pas manqué de faire le service après-vente du Premier ministre après son discours de politique générale devant l'Assemblée nationale, ce mardi 30 janvier.

« Il a vraiment suscité une très forte attention. D'abord, il a tenu l’hémicycle. Ce n’est pas évident, 34 ans… c'était dur », a souligné la journaliste, subjuguée par la précocité de son idole. Et de développer, tout en nuances : « Il a montré un grand professionnalisme, une grande maîtrise de l’exercice. Il a fait exactement ce que l’on attend, à mon avis, des politiques aujourd'hui : pas d’idéologie. »

« Ça réveille »

Lors de sa nomination à Matignon mi-janvier, de nombreux commentateurs avaient déjà tressé des lauriers à Gabriel Attal. Dans une illumination à peine excessive, l'éditorialiste de BFMTV Christophe Barbier le comparait notamment à l'ange Gabriel de la Bible, assurant que le chef du gouvernement avait été « missionné » pour protéger « Dieu, c'est-à-dire Macron, lors des prochaines européennes ».

Cette fois, c'est le verbe du Premier ministre qui suscite l'admiration de Ruth Elkrief. À en croire son analyse, l'éditorialiste n'aurait aucun problème à écouter le chef du gouvernement déblatérer des heures durant, tant son phrasé serait agréable… « Il y a un ton, un style, un rythme et une forme de clarté. Ça va vite, la phrase est courte, on comprend ce qu'il dit. Ça, c'est quand même agréable », a-t-elle énuméré, ravie que le Premier ministre aille « droit au but » dans ce qu'il propose.

A LIRE AUSSI : Discours de politique générale : Gabriel Attal, souverainiste en peau de lapin

Pour appuyer son point de vue, la journaliste de LCI n'a d'ailleurs pas hésité à invoquer les réactions de ses sources, des « gens extérieurs, qui ne sont pas » des responsables politiques – encore aimerait-on connaître l'identité desdites personnes… « Ils se disent "tiens, il se passe un truc", "c'est pas mal", "ça réveille" », a-t-elle assuré. Reste une question : Gabriel Attal parviendra-t-il à lier les actes à la parole ? « On attend l'exécution, la réalisation… Est-ce qu'il va être au rendez-vous ? », s'est interrogée Ruth Elkrief à voix haute. Avant d'ajouter, sans plus attendre : « Peut-être qu'il va y arriver. »

Un éclair de lucidité semble toutefois avoir frappé l'éditorialiste à la fin de son édito. « Il y a juste une petite phrase [...] du discours qui me fait sourire : "Nous sommes prêts." Oui, sept ans après, merci », a-t-elle taclé. Une conclusion qui aurait mérité d'introduire son analyse…

Votre abonnement nous engage

En vous abonnant, vous soutenez le projet de la rédaction de Marianne : un journalisme libre, ni partisan, ni pactisant, toujours engagé ; un journalisme à la fois critique et force de proposition.

Natacha Polony, directrice de la rédaction de Marianne