Dans « La Fabrique du crétin. Vers l'apocalypse scolaire », Jean-Paul Brighelli, professeur agrégé de lettres décrit la « déroute » du système scolaire français et s'inquiète d'une école qui, à défaut de former des citoyens, fait des élèves de simples consommateurs.
Marianne : Le constat d’une école en crise est dorénavant largement documenté, et de plus en plus partagé. Mais, dans votre dernier ouvrage, vous écrivez que vous n’avez « presque plus espoir de changer le cours de la déroute scolaire ». Pourquoi ? L’école est-elle définitivement condamnée ?