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Sable, coquillages, bois flotté… Ce que vous avez le droit de ramasser ou non, sur les plages cet été

Les vacances à la mer approchent et comme chaque fois, vous aimez rapporter des petits souvenirs avec vous. C’est vrai qu’un échantillon des Sables-d’Olonne pour enrichir le jardin japonais, c’est plutôt chic. Le hic, c’est que vous ne pouvez pas ramasser ce que vous voulez à la plage.

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Sable, cailloux, bois flotté, fleurs… Tout est encadré par l’article L321-8 du Code de l’environnement qui précise que «  les extractions de matériaux […] risquent de compromettre directement ou indirectement l’intégrité des plages, dunes littorales, falaises, marais ». Donc il vaut mieux se renseigner à l’avance sur ce qu’on a le droit d’emporter avec soi ou non, sous peine de se voir infliger une amende.

Le sable

Pour le sable, par exemple, le glanage est tout bonnement interdit sur les plages car « considéré comme une atteinte au domaine public maritime fragilisant les littoraux ». Une certaine tolérance s’applique pour le sable ramassé en très petite quantité – c’est peut-être bon pour le jardin japonais – ou le sable dit « éolien », soit le sable déplacé par les vents que l’on peut trouver sur la voie publique ou sur le toit de sa voiture. Pas question en revanche d’en ramasser un sot entier. Tout prélèvement abusif, notamment à but commercial est passible d’une amende de 1500 euros.

Les coquillages ou les galets

Idem pour les coquillages ou les galets. La raison est simple : ils constituent une part intégrante de l’écosystème marin. Les pierres protègent de la houle et de l’érosion. Les coquillages, en se désagrégeant, apportent des minéraux indispensables à certaines espèces animales. On peut donc ramasser des coquillages en toute petite quantité, même si c’est déconseillé. Tout ramassage abusif est passible d’une amende pouvant aller jusqu’à 1500 euros.

Les fleurs et les plantes

Pour les fleurs et les plantes, la réglementation est encore plus stricte. Tout prélèvement est interdit et l’amende peut grimper jusqu’à 150 000 € pour «  atteinte à la conservation d’espèces végétales non cultivées ».

Bois flotté

Quant au bois flotté, il fait partie de la « laisse de mer », littéralement ce que la mer nous laisse. S’il n’y a pas de réglementation précise, il est fortement déconseillé d’en ramasser, car «  la laisse de mer constitue un véritable écosystème qui participe à la vie du littoral, abritant de nombreux micro-organismes qui vivent dans le sable, nourrissant les plantes qui vont contribuer à retenir le sable, ainsi que les insectes, les oiseaux, les crustacés ». En revanche pour le verre poli, la réglementation l’autorise « car il contribue à la propreté de la plage ».

Mollusques

Et pour les mollusques, des réglementations locales peuvent s’appliquer, que ce soit pour des raisons environnementales ou sanitaires. Donc renseignez-vous avant de déguster cette huître décrochée de son rocher.

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