MUNICIPALES À REIMS. Portrait de candidat, série 2/10.Jean-Claude Philipot : « Que la France retrouve sa splendeur passée »
On a passé les dix candidats déclarés dans cette campagne au questionnaire de Proust.
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Ils ont accepté sans difficulté de se prêter à un questionnaire de personnalité. Nous les avons soumis à une partie du questionnaire dit de Proust. Voici un résumé de l’entretien que nous a accordé Jean-Claude Philipot.
L’intégralité de l’échange est visible ici dans cette vidéo.
Le principal trait de mon caractère :
« La passion. »
Mon principal défaut :
« C’est peut-être le fait que je suis rancunier. »
Mon occupation préférée :
« La généalogie ou la musique : je joue de l’orgue et du piano. »
Mon rêve de bonheur :
« Que la France réussisse à retrouver sa splendeur passée, son unité, son rassemblement autour des valeurs qui ont fait la grandeur de la France. »
Mon plus grand malheur :
« Que la France continue de sombrer et qu’elle se retrouve un jour, peut-être en 2025, 2030 sous la charia. »
Mes héros et héroïnes favoris dans la fiction :
« Jeanne d’Arc. »
Mes compositeurs préférés :
« Haendel. »
Mes héros et héroïnes préférés dans la vie réelle :
« En trouve-t-on actuellement ? Avec trop de facilité, on appelle héros des joueurs. Pour moi, actuellement, ce sont ceux qui défendent la France à l’étranger contre l’islamisme. »
Ce que je déteste par dessus tout :
« C’est l’hypocrisie d’une classe qui souvent refuse de dire ce qu’elle pense, qui refuse d’accepter la réalité telle qu’elle existe. Je préfère un adversaire qui directement me dit qu’il n’est pas de mes idées, que quelqu’un qui fait semblant mais qui n’en pense pas moins et qui me tendra des pièges. »
Comment j’aimerais mourir :
« En défendant ma patrie, mais surtout pas dans un lit, atteint d’une maladie incurable. »
Mon état d’esprit actuel :
« Je commence cette campagne électorale dans la difficulté en raison des banques qui sont en train de tout faire pour que nous ne puissions pas nous présenter. Je ressens un certain dépit mais il faut se battre. Nos anciens ont connu d’autres difficultés et ont tenu. »
Fautes qui m’inspirent le plus d’indulgence :
« L’étourderie. »
Ma devise :
« France d’abord. »
Propos recueillis par
Pas moins de dix candidats sont à ce jour déclarés dans cette campagne : Thomas Rose (Lutte ouvrière), Léo Tyburce (Verts), Eric Quénard (Parti socialiste), Arnaud Robinet (Les Républicains), Laure Manesse (la France insoumise), Gérard Chemla (En marche !), Jean-Claude Philipot (Rassemblement national), Hadhoum Tunc (Gauche républicaine et socialiste), Emmanuel Ludot (candidat autoproclamé des « oubliés », impossible à étiquetter pour le moment) et Yohan Decaux (Union populaire républicaine). Et, mercredi, découvrez l’entretien d’Emmanuel Ludot.
