Carton plein pour Donald Trump : huit jours après avoir déjà largement supplanté toute concurrence lors des caucus de l’Iowa, l’ancien président a remporté mardi 24 janvier au soir dans le New Hampshire le duel que lui livre son ultime challenger en lice, Nikki Haley, et par une dizaine de points d’écarts (54 % à 43 % selon un dépouillement encore partiel). Il est ainsi entré un peu plus encore dans l’histoire américaine, comme le premier candidat non sortant à avoir jamais remporté ces deux Etats placés en ouverture du calendrier des primaires présidentielles.
Pourquoi le vainqueur du jour est-il donc monté sur la scène de son QG de campagne à Manchester, New Hampshire, avec des airs si parfaitement furieux, et pour commenter sa victoire par le moins triomphant des discours ? C’est que ce nouveau succès d’étape, dans un Etat plus modéré et moins évidemment trumpolâtre que l’Iowa – bien qu’il y ait remporté son tout premier succès lors de la primaire 2016 –, ne saurait suffire à Donald Trump. L’écart par lequel il distance Nikki Haley a beau être conséquent, il s’avère deux fois inférieur à ce que lui promettaient les derniers sondages parus avant le passage aux urnes. Et ne sera peut-être pas suffisant pour asphyxier toutes dynamique, ambitions et ressources qui portent encore sa rivale, traité