Cette catastrophe s’explique avant tout par des épidémies venues de l’« Ancien Monde ». Les autochtones n’étaient pas immunisés contre les infections virales et bactériennes graves venues d’Eurasie et d’Afrique introduites par les colons européens : variole, grippe, typhus, choléra, peste, oreillons, rougeole ou encore rubéole.
Au sud des États-Unis actuels par exemple, on estime que la dépopulation a pu être de l'ordre de 80% dès le XVIe siècle.
Source : P. Jacquin, Terre indienne, Autrement, 1991.
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En 1500, il y avait peut-être 7 millions d’autochtones en Amérique du Nord. Il s’agit, cela dit, d’une estimation, qui fait débat parmi les spécialistes. A la fin du XIXe siècle, les Amérindiens n’étaient plus que 375 000.
Les causes de cette catastrophe sont diverses. Elle s’explique avant tout par des épidémies, mais les effets du colonialisme furent aussi dévastateurs pour les populations indiennes : guerres, déportations et politiques d’épuration ethnique, massacres.
Carte issue de l'article "L'hécatombe", Gilles Havard, Les Collections de L'Histoire n°54, janvier 2012.