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Au procès du gérant de fortune et du baroudeur, feu à volonté sur les lenteurs de l’enquête genevoise

Il aura fallu dix longues années pour que cette procédure pénale aboutisse en jugement, alors que les détournements ont été admis d’emblée. La défense de l’ex-employé de la BCGE plaide la violation du principe de célérité

L’entrée du Palais de justice de Genève.
 — © Keystone
L’entrée du Palais de justice de Genève. — © Keystone

Il y a bien une chose sur laquelle toutes les parties s’accordent. L’affaire du gérant de fortune et de son compère baroudeur a beaucoup trop traîné en longueur. Il aura fallu attendre plus de dix ans entre le début de l’enquête et les débats qui se sont ouverts ce mardi devant le Tribunal correctionnel de Genève, alors que ce dossier ne comporte aucun des facteurs de complexité propres à ces procédures financières qui s’éternisent souvent.

L’essentiel des faits a été admis d’emblée par l’ex-employé félon, le modus operandi explicité, le contexte de la dette de jeu avancé, le créancier et bénéficiaire des détournements nommé et poursuivi. «Cette histoire aurait pu être jugée il y a belle lurette», estime Me Christophe Emonet, conseil de la Banque cantonale de Genève (BCGE), partie plaignante. La défense en rajoutera même une couche.

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