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Kerlavic. Jean-Claude Philipot «indigné par la fermeture»
«Je suis indigné par la fermeture de Kerlavic*», écrit le Quimpérois Jean-Claude Philipot, ancien responsable syndical CFDT dans le secteur agricole et ancien élu de Kemper 2010 (2003-2008). «C'est un outil très intéressant pour promouvoir l'agriculture notamment auprès du jeune public, pour renforcer le dialogue entre les agriculteurs et les associations de défense de l'environnement, pour dissiper les tensions entre les citoyens et le monde agricole provoquées, par exemple, par les pesticides et algues vertes», assure l'ancien vacher de la ferme de Kerbenez, qui connaît parfaitement le monde agricole. «J'ai bien conscience que les organismes agricoles et les collectivités territoriales et locales rencontrent de réelles difficultés financières, mais Quimper-Communauté devrait prendre l'initiative d'une table ronde, avec tous les acteurs concernés, pour trouver les moyens de maintenir Kerlavic», insiste-t-il. «Kerlavic a déjà été sauvé il y a six-sept ans alors que l'on croyait le projet enterré, il faut faire l'effort de préserver ce centre de ressources agriculture et environnement. Pour moi, il a autant sa place que le pôle d'excellence rurale de Kerbernez dans lequel l'agglomération investit beaucoup autour d'Agrauxine. Il faudrait même trouver un équilibre entre Kerbernez et Kerlavic», signifie Jean-Claude Philipot. «Depuis les années 1980, on a identifié une baisse de la natalité chez les agriculteurs et donc un problème de reprise des exploitations. Et depuis les années 90 se pose la question du renouvellement de la main-d'oeuvre agricole dans un secteur qui traverse en plus actuellement une crise très grave. Kerlavic, c'est vraiment un moyen de sensibiliser, d'intéresser les enfants et adolescents à l'agriculture, de promouvoir un modèle agricole qui n'est pas celui des grandes exploitations défendu par la chambre d'agriculture», conclut-il. * Le Télégramme du 13avril et d'hier.
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