À l’approche des élections municipales, le Collectif 2020, composé notamment d’élus de gauche et écologistes, se structure en association et organise son assemblée constitutive lundi 25 février dans la salle Ti-Kreis.
Lancé en juin 2018 en vue de présenter une liste pour le prochain mandat municipal, le Collectif 2020 va se structurer en association. L’assemblée constitutive aura lieu lundi 25 février, à 20 h 30, dans la salle Ti-Kreis. Revendiquant d’ores et déjà une vingtaine de membres, le Collectif 2020 a été initié par trois conseillers municipaux de la Gauche gabéricoise, Yannick Le Bleis, Karen Le Corre et Emmanuel Le Pennec, ainsi que la sympathisante Sandrine Pastol et l’ancien élu écologiste Jean-Paul Le Pohon. « Nous invitons toutes les personnes qui se retrouvent dans nos valeurs et notre projet à nous rejoindre » indique Yannick Le Bleis, qui présidera la future association et, en toute logique, mènera la liste que présentera le Collectif 2020 pour les prochaines élections municipales.
Comme le détaille le tract que ses sympathisants glissent actuellement dans les boîtes aux lettres, le Collectif 2020 souhaite construire son programme avec les habitants. Mais dans une démarche de « démocratie participative » continue, le Collectif ne veut pas se contenter d’interroger les Gabéricois avant les élections et de briguer leurs suffrages. En effet, s’il arrive aux affaires, il promet d’associer les Gabéricois aux prises de décision tout au long du mandat, notamment par la mise en place de conseils de quartiers et de « conseils municipaux » des enfants, des jeunes et des anciens. Préoccupation qui devra irriguer tous les choix municipaux, l’écologie sera le second socle du projet du Collectif 2020.
Enfin, le Collectif 2020 veut peser pour que la communauté de commune adopte une démarche participative pour élaborer un projet de territoire. « Il faut démocratiser Quimper-Bretagne Occidentale. Son fonctionnement est très éloigné des citoyens et sa légitimité indirecte alors que ses décisions les touchent directement », explique Jean-Paul Le Pohon.
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