Comment Jean-Edern Hallier est-il devenu une menace pour Mitterrand ?

Article réservé aux abonnés

Par Alain Tanguy

L’histoire se répète en farce, affirmait Marx. Il s’était rêvé Chateaubriand face à Bonaparte ou Hugo face à Napoléon III - il ne fut qu’Hallier face à Mitterrand… Reste un écrivain de talent, que la fréquentation du pouvoir détruisit à petit feu.

Très jeune Jean-Edern Hallier s’est voulu un grand écrivain et rêvait de notoriété littéraire.
Très jeune Jean-Edern Hallier s’est voulu un grand écrivain et rêvait de notoriété littéraire. (Photo Eugène Le Droff/Archives Le Télégramme)

Quand Jean-Edern Hallier s’est tué à vélo, à Deauville, au petit matin du 12 janvier 1997, Jean d’Ormesson a d’abord cru à un nouveau coup monté du « Breton mégalo », comme on l’appelait. Mais non, Jean-Edern est bien mort ce jour-là en Normandie. Sans témoin, ce qui va alimenter les plus folles rumeurs. AVC ? Assassinat politique ? On a dit qu’au moment de l’accident, le coffre-fort de sa chambre d’hôtel a été vidé et son appartement parisien visité. Mais on a dit aussi que, lorsqu’on carbure à deux litres de vodka et quatre paquets de cigarettes par jour, disparaître à soixante ans, ce sont des choses qui arrivent.

Revenir en arrière

Comment Jean-Edern Hallier est-il devenu une menace pour Mitterrand ?

sur Facebooksur Twittersur LinkedIn
S'abonner
Application Le Télégramme Info Bretagne

Application Le Télégramme

Vous aimez la Bretagne ? Vous allez adorer l'application du Télégramme. Profitez d'une expérience de lecture personnalisée et d'un accès rapide à l'actualité de votre commune.

Application Le Télégramme Journal
Application Le Télégramme Journal