Zoo de plage : tout savoir sur le tournepierre à collier

Discret grâce à son plumage camouflage, le tournepierre à collier aime à fouiner dans les dépôts d’algues. On a pris la plume pour vous en dire plus sur ce petit bijou de l’avifaune littorale.

Le tournepierre à collier porte une bande foncée autour du cou et sur la poitrine.
Le tournepierre à collier porte une bande foncée autour du cou et sur la poitrine. (Flickr)

Les vacances se terminent. Assis sur la plage, il faut déjà penser à tous les kilomètres à faire pour rentrer au bercail. Et les vacanciers ne sont pas les seuls à y penser ! Le tournepierre à collier, qu’on peut observer dans le coin presque toute l’année, n’est souvent que de passage. À la belle saison, ce petit oiseau trapu file jusqu’en Arctique pour se reproduire. Depuis le Groenland ou la Sibérie, il redescend ensuite en famille pour hiverner sur les côtes européennes et jusqu’en Afrique. Visible de juillet à mai sur les plages bretonnes, il parcourt donc des milliers de kilomètres en quelques semaines chaque année.

Un oiseau opportuniste

Quand le tournepierre a faim, il est capable de retourner la plage pour trouver un invertébré à se mettre sous la dent. Poussant les algues façon bulldozer, retournant les pierres, sondant le sable ou tapant pour décoller de petits coquillages avec son bec noir, il fait parfois un raffut de tous les diables. Selon Delphine Even, de l’association naturaliste VivArmor Nature, « on l’entend souvent avant de le voir ». De la famille des limicoles, comme les échasses ou les bécasseaux, l’oiseau mange des insectes, des petits crustacés, et plus généralement, tout ce qui lui tombe sous le bec. Le tournepierre en fringale est résolument « opportuniste », d’après Delphine Even : « On peut le voir attraper une frite ».

Six à dix individus

Sur le dos, le tournepierre porte un plumage brun et noir, « assez cryptique », qui lui permet de se fondre dans son environnement. L’espèce, discrète, vit dispersée en petits groupes de six à dix individus, qui se mêlent facilement aux autres limicoles. La vie en bande multiple le nombre d’individus en vigilance pour signaler la présence de prédateurs comme l’épervier. Le tournepierre à collier est facilement observable sur les rivages costarmoricains, notamment à Saint-Quay-Portrieux.

Pour aller plus loin

Saint-Brieuc
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