Camille Froidevaux-Metterie : « Le corps maternel a longtemps été un impensé »

A travers la voix des femmes enceintes qu’elle a rencontrées, la philosophe Camille Froidevaux-Metterie rend compte du double mouvement qui se déploie : aliénation et réappropriation du corps des femmes.

Article réservé aux abonnés

Philosophe et professeure de sciences politiques à l’université de Reims Champagne-Ardenne. Elle est l’autrice de « La Révolution du féminin », « Le corps des femmes », « Seins », et « Un corps à soi ». Elle a publié cette année son premier roman sur la maternité, « Pleine et douce ».

Journaliste au pôle Idées

Par Fanny Declercq

Publié le 27/12/2023 à 18:14 Temps de lecture: 5 min

Une philosophe à la maternité. C’est en ces mots que l’on peut résumer l’essai « Un si gros ventre. Expériences vécues du corps enceint » de Camille Froidevaux-Metterie publié chez Stock, aux frontières du récit personnel et de l’enquête en immersion à la maternité de l’hôpital Bichat, à Paris. L’une des figures de proue du féminisme en France poursuit son travail d’élaboration d’un féminisme incarné, mettant au jour la permanence des mécanismes d’assignation des femmes à leur corps. Elle offre ici une image panoramique de ce que c’est que d’attendre un enfant dans notre société occidentale contemporaine.

Comme beaucoup de femmes, votre entrée dans le féminisme coïncide avec votre grossesse. Pourquoi c’est la maternité qui vous a sensibilisée à ces questions ?

Cet article est réservé aux abonnés

Accédez à l'information nationale et internationale vérifiée et décryptée 1€/semaine pendant 4 semaines (sans engagement)

J'en profite

Avec cette offre, profitez de :

L’accès illimité à tous les articles, dossiers et reportages de la rédaction
Le journal en version numérique (PDF)
Un confort de lecture avec publicité limitée

2 Commentaires

Posté par Webb Philip, samedi 6 janvier 2024, 21:39

Quel blabla

Posté par Naeije Robert, samedi 6 janvier 2024, 11:23

« Le corps maternel a longtemps été un impensé » Ce titre en gallimatias obscur est inacceptable dans un journal dont on attendrait un peu de tenue intellectuelle.