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Jean Lévi, entre Lao-tseu et Confucius

Le sinologue nous décrit deux tempéraments subversifs, virtuoses de l’ambiguïté et du cryptage, déjouant toute tentative de les réduire à des formules didactiques.

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Temps de lecture: 3 min

On ne saurait dénier à Jean Lévi une sorte de compétence universelle en matière de Chine. Depuis quarante ans, le savant sinologue met les classiques de l’Empire du milieu à la portée du lecteur francophone. Œuvre admirable de traducteur complétée par l’écriture de romans et d’essais qui portent tantôt sur la bureaucratie céleste, experte en manipulations, tantôt sur l’art de la fiction pratiqué de manière différente selon que l’on privilégie l’immutabilité des caractères ou que l’on se représente l’humanité comme un objet d’incessantes fluctuations.

Lorsqu’elle s’aventure dans les complexités du couple formé par le taoïsme et par le confucianisme, notre logique cartésienne est sans cesse prise en défaut. Est-ce à dire que la séculaire philosophie chinoise nous serait absolument inaccessible ? Non bien sûr, mais pour entrer dans le temple de la sagesse, nous avons besoin de guides sensibles qui ne soient pas seulement des montagnes d’érudition.

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