Jean Sorel : « Il faut une liberté à l'approche de la mort »
A l'occasion de la diffusion sur France 2 du « Prochain Voyage », un téléfilm de fiction de Thierry Binisti qui se veut un plaidoyer en faveur d'une plus large réflexion sur la fin de vie, l'acteur Jean Sorel (« Belle de jour », « La ronde ») revient sur ce rôle singulier.
Par Léa Colombo
Souffrir ou partir de son plein gré ? C'est la question que pose « Le Prochain Voyage », téléfilm diffusé le 11 octobre sur France 2 et réalisé par Thierry Binisti, qui revisite le mythe des amants du Lutetia en racontant la dernière soirée d'un couple d'octogénaire, elle, atteinte d'un cancer incurable, lui, souffrant des prémices d'Alzheimer, bien déterminé à en finir, ensemble. Sur fond de jazz, alternant entre les époques et faisant se rencontrer les couples d'hier et de demain, la fiction extirpe le débat de son ambiance médicale pour en faire une ode quelque peu surannée mais sincère à la liberté. Jean Sorel, qui a lui-même vu sa première femme souffrir d'Alzheimer, éternel rival au grand écran d'Alain Delon, y incarne un amant dévoué, prêt à achever le voyage au côté de son épouse. Cette fiction sera suivie par la rediffusion du documentaire de Magali Cotard, « Fin de vie : pour que tu aies le choix » et d'un débat.
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