A Villiers-le-Bel, une rénovation urbaine au goût amer
Le chantier de démolition des tours du quartier du Bois Jolie à Villiers-le-Bel, dans le cadre de la grande opération de rénovation urbaine de l'Anru, a commencé. Les désagréments des travaux, les malfaçons et les retards cristallisent les tensions.
Par Hugo Robert
Travaux à rallonge, réhabilitation qui laisse à désirer, transports qui se font attendre… Dans les quartiers sensibles du Puits-la-Marlière et de Derrière-les-Murs-de-Monseigneur à Villiers-le-Bel (Val-d'Oise), tout ne se passe pas comme prévu dans la grande opération de réhabilitation et de reconstruction financée par l'Agence nationale de rénovation urbaine (Anru). Depuis la fin du mois de septembre, la démolition des tours 3 et 5 du secteur du Bois Jolie et ses 132 logements a bouleversé le quotidien des habitants .
La poussière, les vibrations et le bruit continu des marteaux-piqueurs chargés du grignotage des deux ensembles dégradent le quotidien des habitants. « A chaque conseil de quartier le sujet revient sur la table, les gens sont à bout », observe le maire (DVG) Jean-Louis Marsac. Ces travaux vont, à terme, permettre le passage d'un bus à haut niveau de service (BHNS) censé révolutionner les déplacements de ces quartiers enclavés.
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