Centre-ville de Magog: Alain Roger se défend d’être contre le changement

AFFAIRES. Le restaurateur Alain Roger a senti le besoin de s’exprimer publiquement alors que certains citoyens accusent les commerçants d’être responsables de l’abandon du «biergarten» Lovering par la Ville de Magog.

Celui qui est propriétaire de la Table Alain Roger a voulu remettre les pendules à l’heure en prenant la parole lors de la dernière séance du conseil municipal. Même s’il dit avoir signé la demande d’un registre dans ce dossier, comme l’ont fait une trentaine de personnes demeurant ou faisant affaire sur la rue Principale, Alain Roger assure qu’il n’était pas contre le projet.

«Pour moi, il y avait encore trop de questions sans réponse, explique-t-il. C’est facile de dire que les autres restaurants allaient aussi en profiter, mais c’est l’hiver que c’est difficile, pas l’été. Et je doute que des conteneurs s’intègrent bien avec le fil conducteur du nouveau centre-ville. À la place des promoteurs, j’aurais pris le temps d’aller rencontrer les commerçants en personne, ce qu’ils n’ont pas fait.»

Toutefois, Alain Roger reconnaît qu’il existe bel et bien une certaine forme de résistance au centre-ville. Il y a été confronté au cours des dernières années en voulant organiser de nouvelles activités sur la rue Principale. «C’est vrai que ça existe, mais c’est faux de dire que ce sont tous les commerçants qui sont contre le changement. Quand j’organise l’Opération des chefs ou encore Magog en sucre, je ne travaille pas juste pour mon resto, mais bien dans l’intérêt de toute la communauté», conclut-il.