Santé Piqûres de guêpes, frelons, que faire ?

Alors que les cas de personnes piquées par des insectes se multiplient ces derniers jours, Le Progrès a consulté les spécialistes pour savoir comment réagir face à une piqûre de guêpe ou de frelon.
Nicolas FORQUET - 02 août 2018 à 09:40 | mis à jour le 02 août 2018 à 10:02 - Temps de lecture :
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Le frelon asiatique (photo) se distingue du frelon européen par son abdomen noir avec une bande orangée.  Photo DR
Le frelon asiatique (photo) se distingue du frelon européen par son abdomen noir avec une bande orangée. Photo DR

Avec la chaleur, difficile de passer au travers des guêpes, frelons et autres insectes volants bourdonnant dans les jardins. À la clé, une bonne dose d’agacement, et dans le pire des cas, une piqûre. C’est ce qui est arrivé ce dimanche à un homme de 45 ans, à Chassieu, qui a dû être transféré en réanimation à l’hôpital.

Depuis quelques semaines, les spécialistes confirment une recrudescence des victimes de piqûres. C’est le cas au service d’urgences de la clinique des Portes du Sud, à Vénissieux, où le Dr  Jean-François Ferrer constate un afflux important de patients piqués par des insectes. Il livre les bons gestes à adopter après une piqûre. « Il faut surveiller que cela ne déclenche pas une réaction allergique puis appliquer un pansement alcoolisé sur la plaie. Il faut être vigilant à ce qu’il n’y ait pas d’infection secondaire. Tout dépend de la réaction du patient et de la localisation de la piqûre. Si elle se trouve à la gorge, cela peut être mortel même sur une personne non allergique. Dans un cas normal, la piqûre disparaîtra au bout de 4 à 5 jours. »

Perrine Matrat, vétérinaire au Groupement de défense sanitaire, observe que la piqûre de frelon est plus douloureuse que celle d’une guêpe « car le dard est plus gros ».

Comment expliquer ce boom de piqûres ?

Pour Denis Bec, responsable technique à la Fédération régionale de lutte et de défense contre les organismes nuisibles (Fredon), il ne fait aucun doute que le phénomène est dû à la hausse de la population de frelons et de guêpes. « Pour se développer, ces insectes ont besoin d’avoir des conditions climatiques propices. Si le printemps est favorable, il y aura davantage de colonies créées. Cela a été le cas cette année, puisque nous avons une forte augmentation de signalements », explique-t-il.

Mieux vaut donc être vigilant en repérant les endroits susceptibles d’accueillir des nids. Cabanes, sous-pentes ou garages, sont privilégiés par les insectes pour construire leur lieu de vie.

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