Gérard Rinaldi : « J’étais venu chanter au Puy avec Les Charlots »
Gérard Rinaldi, comment est née cette collaboration avec Sylvie Loeillet, la co-auteure de « Chambre d’hôtes ou la vie déjantée des Rognoles » ?
C’est la première fois qu’on travaille tous les deux, mais on a toujours beaucoup rigolé ensemble. On est sur la même longueur d’onde humoristique. On s’est mis à bosser tous les deux, d’abord sur une idée de série télévisée sur les chambres d’hôtes. Et finalement on a fait une comédie.
C’est assez rare de lancer une pièce par une tournée en province…
Le sujet s’y prête et on voulait profiter d’un vrai pouvoir de création en province. Le théâtre du Puy, par exemple, est magnifique ! En tant que citoyen ponot, vous n’avez pas le droit de gâcher un endroit comme ça, on a envie d’y venir ! D’ailleurs, il y a très longtemps, j’étais venu chanter ici avec Les Charlots.
Continuez-vous à participer à la tournée « Âge tendre et tête de bois » ?
Non parce qu’on l’a fait pendant deux ans avec Jean Sarrus. C’est extraordinaire ce concept qui génère une communion exceptionnelle avec le public. Quelque 6 000 personnes reviennent à leurs vingt ans et nous aussi. C’est une authentique cure de jeunesse et on s’est vraiment marrés sur cette tournée.
Pourquoi, justement, alors que vous étiez cinq au départ, une quarantaine d’années plus tard, vous n’étiez plus que tous les deux avec Jean Sarrus sur cette tournée ?
En 1970, Luis Rego a décidé de jouer tout seul. En 1976, on se brouille avec le producteur Christian Fechner, et son frère Jean-Guy, qui est l’un des Charlots, nous a quittés. Gérard Filippelli, le cinquième de la bande, n’a pas voulu suivre non plus.
A-t-on une chance de revoir, un jour, Les Charlots reformés pour une pièce ou un film ?
Non et j’explique toujours ça par une brève formule : être un jeune con c’est très rigolo et être un vieux con, c’est souvent pathétique !