Nord - Migrants : le camp de Téteghem démantelé

Durant l'opération, décidée "avant les attentats de Paris", deux passeurs ont été interpellés, a annoncé le sous-préfet de Dunkerque.

Source AFP

Le camp de migrants de Téteghem, près de Dunkerque (Nord), où vivaient 250 personnes, était en cours de démantèlement mercredi. (Photo d'illustration)
Le camp de migrants de Téteghem, près de Dunkerque (Nord), où vivaient 250 personnes, était en cours de démantèlement mercredi. (Photo d'illustration) © MUSTAFA YALCIN/Anadolu Agency

Temps de lecture : 1 min

Le camp de migrants de Téteghem, près de Dunkerque (Nord), où vivaient 250 personnes, était en cours de démantèlement mercredi. Au total, deux passeurs ont été interpellés, a-t-on appris de sources concordantes. L'opération a commencé à 7 h 30 et les 250 migrants du camp ont été évacués, a précisé à l'Agence France-Presse le maire de Téteghem, Franck Dhersin. Cette évacuation a été réalisée dans le calme, a constaté un correspondant de l'Agence France-Presse.

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Quelque 200 policiers ont participé à l'évacuation du camp, qui a été décidée « avant les attentats de Paris », a précisé le maire de la ville. Lors de cette opération, deux passeurs ont été interpellés, a affirmé le sous-préfet de Dunkerque, Henri Jean, lors d'une conférence de presse dans cette commune de près de 7 000 habitants. Selon lui, ce démantèlement a été décidé car « des incidents se multipliaient avec les forces de l'ordre » et parce qu'à la veille de l'hiver, « ce n'était pas possible de laisser les migrants dans ces conditions ».

« Aux mains des passeurs »

En outre, Franck Dhersin réclamait depuis début septembre le démantèlement de ce camp du Dunkerquois, estimant qu'il était « aux mains des passeurs ». Les migrants ont été regroupés dans une salle de sport de Téteghem et devront être répartis dans plusieurs villes de France, notamment dans le Cantal et dans le sud-ouest, a précisé le sous-préfet.

À la fin de la journée, l'ensemble des installations devrait être retiré et il ne restera « plus aucune trace de ce camp », a affirmé le maire. Près de 250 personnes vivaient dans ce camp, contre 517 fin septembre, et 80 au début de l'été. Il était composé majoritairement de Syriens, et aussi d'Irakiens, d'Iraniens et d'un petit nombre de Vietnamiens.

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Commentaires (4)

  • jackknight

    Donc déplacés vers des patelins où ils ne resteront pas !
    Probablement afin de rejoindre la jungle des environs de Calais comme le firent d'autres avant ceux-là !

  • julienas

    Une coïncidence de plus... Pourquoi alors le preciser''avant les attentats''... Ça va faire de la place pour les suivants... Et au fait ils vont oû eux... ?

  • meritneter

    Pour évacuer 250 personnes ?